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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (237)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Extrait de "La vie n'est pas sans qualités – Léon Daudet", par Jean Renaud, L'Agora, vol. 9, no 3, automne 2002 :

    "Qui est Léon Daudet (1867-1942) ?
    Pendant son extraordinaire vie de journaliste, de romancier, de critique, de mémorialiste, de député, d'orateur, de polémiste, de duelliste (quatorze duels sans compter ses combats de rue), de partisan et de conspirateur, il connut la prison, l'évasion (80.000 policiers, gendarmes, soldats furent lancés à sa poursuite!), l'exil, la célébrité, la calomnie et le malheur, le plus pathétique étant l'assassinat de son fils Philippe, âgé de quatorze ans, tragique conclusion d'un invraisemblable complot politique.
    De son vivant, comme Kléber Haedens le suggère, l'éclat de sa vie publique a probablement nui à la réputation de l'écrivain. Aujourd'hui, sous les coups redoublés et terribles de l'oubli, des préjugés, de la paresse, de la sottise, on se souvient vaguement qu'il s'agit du fils aîné d'Alphonse Daudet.
    Et pourtant !
    Comment le père, malgré ses éminentes qualités, pourrait-il lui être comparé ?
    Sans doute, le charmant conteur provençal, plus que des noms autrement prestigieux, joint, comme d'un Flaubert épanoui, le naturel à une savante maîtrise (alliance rarissime); sa profonde culture, imprégnée d'un vieil humanisme nourri de Virgile et des vieux auteurs gaulois, n'a pas étouffé en lui l'homme du Midi, ravi de respirer, de contempler le soleil et la femme.
    Par malheur, ce modeste devint un adulte au milieu du Second Empire : époque maudite, antimétaphysique, perméable à l'esthétique déprimante et idiote du naturalisme.
    Si au moins l'auteur de Sapho avait été, face à cette misère, un signe de contradiction !
    On ne se guérit de son temps qu'en luttant contre lui !
    Ce relatif conformisme explique pourquoi le style d'Alphonse Daudet souffre d'un défaut commun chez les écrivains de cette génération, Zola en tête : une excessive matérialité.
    Quoique ses œuvres ne manquent ni de vie ni de sentiment, elles sont privées de ce "je ne sais quoi" apporté par la seule intelligence ordonnatrice, par le NOOS.
    Mais Léon, Léon !
    Il trouve en se jouant le trait inattendu, le mot illuminateur, la métaphore heureuse.
    Né dans un âge pessimiste - un pessimisme fondamental qui est le chancre pourrisseur de la culture moderne - il possède à un degré exceptionnel la joie de connaître, de réagir, d'exister: cousin par là de Gœthe, ce miraculeux contemporain de ces malades aux pas lents que furent les romantiques.
    Lire une page de Léon Daudet, c'est se sentir revivifier: il nous prête sa santé, son ardente sensibilité, une substance humaine enrichie et multipliée par une évocation verbale continue, fécondée par des strates successives de culture.
    Sa manière rappelle celle de Léon Bloy par la sincérité, l'ironie, le dégoût, la violence, le rire, l'élan et une truculence rehaussée de gauloisismes expressifs auxquels succède un lyrisme intellectuel exclusivement sien, parfumé de mélancolie, de douceur ou d'ivresse érotique.
    Le mémorialiste, alternativement féroce ou tendre, l'emporte, dans ses bons moments (et ils sont nombreux), sur l'immortel Saint-Simon, la vis comica en plus.
    Et l'impeccable sourcier littéraire, découvreur de Proust, de Bernanos et de Céline !
    Il détestait les faiseurs et goûtait la passion, la sincérité, la curiosité : "Plus l'art d'écrire s'élève en s'échauffant, plus il se rapproche des émotions naturelles, des larmes, des sanglots, des gémissements et de la couleur."
    On ne saurait compter, pensait Bernanos, les injustices du polémiste, "du moins les porte-t-il ainsi que les cicatrices au torse d'un vieux gladiateur".
    Et le sombre prophète d'ajouter: "Ce n'est pas là le visage d'un Pharisien".
    D'ailleurs, "ce vieux cœur de soldat n'a point connu la haine" : notre pamphlétaire prétendument implacable était bon.
    L'historien Pierre Gaxotte raconte que ce monarchiste consacrait une tranche importante de son revenu de parlementaire à soulager des misères cachées et qu'il avait abandonné sa pension des Goncourt à un confrère malchanceux.
    Je suis bien obligé de convenir des faiblesses du romancier : d'exceptionnelles réussites ("Le voyage de Shakespeare" ou "Les Morticoles" sont des œuvres importantes) ne rachètent pas de multiples échecs.
    En réalité, trop de ses romans sont bâclés, de conception misérable, avec quelques belles pages à peine auxquelles s'accrocher.
    Il importe malgré tout de ne pas méconnaître cette partie de l'œuvre.
    Écrire des romans lui servait d'exutoire, comme le poème d'amour pour un Goethe (poésie est délivrance).
    Il se délivrait par ce biais d'une sorte d'appétit insatiable de vivre et d'aimer.
    J'ajoute que, bridé par ses responsabilités de personnage public, il n'a pas "osé" en ce domaine autant qu'il l'aurait voulu. Le meilleur de son œuvre, où il laisse libre cours à ses facultés synthétiques, relève de ce qu'on pourrait appeler la critique générale.
    "Le stupide XIXème siècle" (ouvrage à mettre en parallèle à La crise du monde moderne de René Guénon), "L'hérédo", "Le Monde des Images" et l'étonnant "Courrier des Pays-Bas", pour ne nommer que ces quelques livres, forment une saisissante somme de considérations historiques, politiques, médicales, littéraires et philosophiques, un amalgame inouï de propos de table familiers et suggestifs, d'aperçus vertigineux et d'envolées lyriques enluminées de touches exquises. Ce qu'il écrit sur Goethe le peint lui-même : "Il pensait, avec ordre et harmonie, à presque tout en même temps, ce qui est la meilleure façon de penser juste."
    L'auteur de ces essais aux incidences infinies, aux détours imprévus et aux perspectives surprenantes incarne assez une espèce de savant de la Renaissance en lutte contre des énigmes insondables qui sans cesse le terrassent pendant que lui, infatigable, se redresse pour les secouer encore et encore.
    Ni Barrès, ni Gide, ni Maurras, ni Valéry, pour ne nommer que ces quatre essayistes illustres (parmi lesquels au moins deux sont admirables) ne l'égalent en trouvailles, en réminiscences éblouissantes, semblables à ces brefs éclairs qui un instant illuminent l'horizon.
    Je vois bien sous quels angles les autres regagnent l'avantage, mais il émane d'eux, vis-à-vis de Daudet, quelque chose de sec, d'appliqué, de pusillanime quant à l'esprit.
    L'explication ?
    Seul Léon Daudet s'est affranchi de l'obsession compulsive de l'épistémologie, "lésion de l'esprit méditatif" et tare ordinaire de l'intelligentsia occidentale depuis Kant; seul il s'est refusé à discuter avec ceux qui, après avoir escamoté la serrure, se plaignent de leur mauvaise clé; seul il s'est soumis avec allégresse à la condition sine qua non de la métaphysique: une confiance inébranlable dans la possibilité pour l'intellect d'entrer en relation avec l'objet.
    Daudet le Grand a le sens inné de la méditation noble et profonde, par laquelle il rejoint Montaigne (plus encore que Rabelais) et le dépasse par un tour passionné et hardi à peu près unique dans les Lettres françaises..."

  • Le Coup de Cœur de BV : le chapitre Saint-Lazare.

    Ils ont entre 16 et 22 ans et ont choisi de bâtir leur existence sur ces quatre piliers que sont la prière, la formation, l’action et l’amitié. Répondant à l’appel de qui exhortait la à prendre soin de sa génération : « Vous, les , vous êtes les premiers apôtres du monde de la jeunesse, tourmentée aujourd’hui par tant de défis et de menaces ! Vous ne pouvez pas rester silencieux et indifférents ! », le chapitre Saint-Lazare est un mouvement catholique de jeunes, pour les jeunes de tous horizons, pourvu qu’ils soient en quête d’aventure et d’esprit d’équipe.

    Mouvement fortement attaché au pape, il est rattaché spirituellement à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (Vaucluse) et a pour aumônier principal le père François de Sales. Chaque année, les membres du chapitre ont l’occasion d’aller à l’abbaye pour la de ou même pour la semaine de formation des animateurs.

    Ce chapitre propose de nombreuses activités ainsi qu’une semaine de camp ski et trois semaines de camp à l’étranger. Cette année, il s’agit d’un camp itinérant en , du 8 au 25 août, pour lequel il est encore possible de s’inscrire sur ce site (il reste 15 places).

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    Boulevard Voltaire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • ”Attaque pour tuer” de Champigny : Darmanin, martial, lève le menton et déclare ”nous ne les lâcherons pas”. Il a tort..

    ... Il veut évidemment parler de cette armée barbare d'invasion qui a voulu tuer aussi à Herblay, et dans d'autres lieux auparavant, et qui a déjà tué, plusieurs fois, ailleurs.

    Mais, répétons-le, Darmanin a tort, se trompe et trompe les Français sur l'état réel de la situation. 

     

    Ce n'est pas lui et son ridicule bombage de torse qui "ne lâchera pas " l'armée barbare d'invasion : c'est l'armée barbare d'invasion qui ne nous lâchera pas, et qui va, jour après jour, s'enhardir, attaquer de nouveau, encore et toujours, encore plus fort et toujours plus fort.

    Elle est riche, cette armée, avec ses trafics de tous ordres, et se procure toutes les armes qu'elle veut; elle est nombreuse, et de plus en plus nombreuse, augmentée chaque année par la folle immigration/submersion imposée par le Système; il n'est que de voir cette seule année 2020 pour voir sa montée en puissance, l'augmentation du nombre de ses actions et l'augmentation de leur violence.

    "On", c'est-à-dire le Système, nous a imposé cette armée barbare d'invasion.

    Il faudra bien l'éradiquer un jour, sinon, c'est elle qui nous éradiquera.

    Qu'on choisisse les mots qu'on voudra : cela s'appellera, non pas une "guerre civile" mais une guerre de libération nationale.

    Et ce ne sera certainement pas le Système - qui nous a imposé la situation actuelle - qui aura la volonté et la force de la mener...

  • Persécutée pour cause d’emploi de méthode syllabique

            (Tiré du Blog de SOS EDUCATION, et d'actualité en cette période de rentrée scolaire ...)

            Difficile à croire, et pourtant, c’est l’histoire de Brigitte Guigui, institutrice en CP à Provins. Pendant plusieurs années, l’inspection lui a reproché d’enseigner la lecture à ses élèves en utilisant la méthode Boscher. Soutenue par les parents d’élèves, elle n’en démord pas : pour apprendre à lire, rien ne vaut la méthode syllabique.

            Institutrice depuis les années 1980, elle a enseigné à tous les niveaux de maternelle et d’élémentaire. Au cours de cette conférence, organisée par le SLECC sur le lien entre école maternelle et école élémentaire, et accessible en ligne sur le site  lire-ecrire.org, elle explique, à travers son expérience, l’importance de préparer les enfants de maternelle à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

  • Zemmour : « Le foot, c'est la guerre »

     Police et supporters, samedi 11 juin à Marseille

     

    « Les hooligans - qui ne sont pas tous anglais - se voient comme les derniers chevaliers d’une époque matérialiste et dévirilisée », note Éric Zemmour, pour qui « il y a un classement chez les hooligans comme à la sortie de l'ENA ou chez les joueurs de tennis ». Zemmour est catégorique : « Le foot, c’est la guerre. Il en a toujours été ainsi. La guerre symbolique. La guerre sublimée. La guerre par d’autres moyens ». Même si la guerre sur le terrain débouche parfois sur une vraie guerre (Cf. le conflit entre le Honduras et le Salvador à la fin des années 60).

    « Il y a une trentaine d’années, le foot a été arraché aux classes populaires. Il est devenu le temple du fric », regrette Éric Zemmour, pour qui tout est représentation et spectacle. « La violence des classes populaires n’est plus canalisée, incarnée sur le terrain ni dans le stade. Elle s'exprime dans la rue », conclut-il. 

     

     

    Après écoute de ce billet où Zemmour dit tout en peu de temps et peu de mots de l'histoire, de la sociologie du football et de sa réalité d'aujourd'hui, lire aussi ...  

    L’Euro-guerre par Louis-Joseph Delanglade [Lafautearousseau 13.06]

     

  • Notre feuilleton ”L'aventure France...” s'achèvera lundi...

    Lundi, vous pourrez lire le 206ème et dernier épisode de ce feuilleton, L'aventure France racontée par les cartes, que nous avons commencé le 3 janvier dernier, à raison de cinq épisodes par semaine. 

    Merci à tous ceux qui nous ont fait savoir, de différentes manières, qu'ils l'appréciaient.

    Avec ce feuilleton, nous espérons avoir contribué à diffuser, dans la limite de nos moyens, un peu de ce qui nous semble être essentiel, si nous voulons voir se continuer cette belle "aventure"... 

    Et nous espérons avoir donné à connaître, à aimer, cette France qui n'est pas une abstraction, une idée, mais dont l'Histoire est si riche et si attirante, avec ses savants et ses écrivains, ses artistes et ses saints, ses pages glorieuses mais aussi, parfois, sombres, ses sites et monuments que le monde entier nous envie...   

    Plusieurs lecteurs, surtout, évidement, parmi les nouveaux, attirés au cours de cette année, nous ont suggéré de le republier : nous le ferons donc, mais pas tout de suite : en le reprenant, tout simplement, comme cette année, à partir du 4 janvier prochain... 

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  • Notre feuilleton ”L'aventure France” s'achève aujourd'hui...

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    Aujourd'hui, vous pouvez lire le 206ème et dernier épisode de ce feuilleton, L'aventure France racontée par les cartes, que nous avons commencé le 3 janvier dernier, à raison de cinq épisodes par semaine. 

    Merci à tous ceux qui nous ont fait savoir, de différentes manières, qu'ils l'appréciaient.

    Avec ce feuilleton, nous espérons avoir contribué à diffuser, dans la limite de nos moyens, un peu de ce qui nous semble être essentiel, si nous voulons voir se continuer cette belle "aventure"... 

    Et nous espérons avoir donné à connaître, à aimer, cette France qui n'est pas une abstraction, une idée, mais dont l'Histoire est si riche et si attirante, avec ses savants et ses écrivains, ses artistes et ses saints, ses pages glorieuses mais aussi, parfois, sombres, ses sites et monuments que le monde entier nous envie...   

    Plusieurs lecteurs, surtout, évidement, parmi les nouveaux, attirés au cours de cette année, nous ont suggéré de le republier : nous le ferons donc, mais pas tout de suite : en le reprenant, tout simplement, comme cette année, à partir du 4 janvier prochain... 

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  • Sur TV Libertés, contre le totalitarisme : l'objection de conscience - Terres de Mission n°197.


    Eglise universelle : Guy Montarien, l'homme qui plantait des âmes Surtout connu pour ses travaux sur l'immigration et l'Islam, Jean-François Chemain nous livre ici une biographie attachante et fouillée de l'abbé Montarien, prêtre du diocèse de Paris, décédé en 2005. Il fut un des résistants, en particulier par le scoutisme, aux années de plomb qui s'abattirent sur l'Eglise de France, à partir du début des années 60.

    Eglise en France : A propos de l'objection de conscience Alors que de plus en plus de lois heurtent le simple bon sens et, a fortiori, les consciences chrétiennes, Joël Hautebert, professeur d'histoire du droit à l'université d'Angers, livre des pistes de réflexion sur la "résistance civile" à laquelle les chrétiens vont être de plus en plus souvent confrontés.

    Eglise en Marche : Pistes de lecture Jean-Pierre Maugendre nous livre la synthèse de quelques-unes de ses dernières lectures : "Le rosaire des mamans" édité par l'association Foyers ardents. "La planète catholique - Une géographie culturelle" de Jean-Robert Pitte chez Tallandier. "Jean de La Varende, écrivain de l'honneur et de la fidélité" par Patrick Delon chez Via Romana.

  • Propos présidentiels : en attendant la suite, les suites....

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    Nicolas Sarkozy, avec Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux, en déplacement à Grenoble pour un discours sur la sécurité, le 30 juillet.

                Nicolas Sarkozy a ciblé les délinquants d'origine étrangère, à l'occasion de l'installation du nouveau préfet de l'Isère, vendredi 30 juillet, à Grenoble. Ainsi envisage-t-il pour la première fois de les déchoir de leur nationalité.

                "Il ne faut pas que nous hésitions à réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française ....La nationalité française doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute personne dépositaire de l'autorité publique."

                De même, Nicolas Sarkozy veut que l'acquisition de la nationalité à l'âge de 18 ans pour un mineur délinquant né en France de deux parents étrangers ne soit plus un droit....

                Cette offensive a lieu alors que Nicolas Sarkozy est mis en cause sur l'efficacité de sa politique de sécurité. Deux semaines après les violences qui ont eu lieu à Grenoble et à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), il a franchi une étape supplémentaire dans la politique de répression.

                Alors que les violences aux personnes continuent d'augmenter, il dénonce "l'angélisme et la naïveté" et balaie les critiques sur son bilan et sa politique – il a supprimé la police de proximité dès 2002 et réduit les effectifs policiers depuis 2007. "Qui peut croire vraiment que c'est avec quelques subventions supplémentaires aux associations, quelques îlotiers supplémentaires, (…) que l'on pourra apporter des réponses efficaces", s'est-il interrogé.

                En prônant la déchéance de nationalité, M. Sarkozy s'attaque à deux principes juridiques considérés comme intangibles depuis la Libération: le droit à la nationalité et le refus de toute distinction entre les Français "de souche" et ceux ayant acquis récemment la nationalité. Actuellement, une ou deux décisions de déchéance sont prises chaque année. Le président de la République veut étendre les peines plancher "à toutes les formes de violences aggravées", citant les agressions commises en bande, sur les personnes vulnérables, ou sur les dépositaires d'une autorité publique. Les peines plancher, qui vont contre l'esprit de l'individualisation des peines, ne concernaient que les récidivistes. Il a annoncé également "une peine de prison incompressible pour les assassins de policiers ou de gendarmes".

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    A quoi cela sert-il de refuser de voir les choses en face ?
    Notre république idéologique a donné à des millions de gens la nationalité française;
    ils ont bien un petit rectangle de plastique dans la poche,
    mais sans avoir "le coeur ni l'esprit français" (Père de Foucaul

                Le président Nicolas Sarkozy a enfin déclaré qu'il souhaitait que l'on "évalue les droits et prestations auxquelles ont aujourd'hui accès les étrangers en situation irrégulière". Soulignant qu'en 2009 "le taux de chômage des étrangers non communautaires a atteint 24%",soit plus de deux fois la moyenne nationale, le chef de l'Etat a fait référence à une formule devenue célèbre de l'ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard selon laquelle "la France ne peut accueillir toute la misère du monde". "Une situation irrégulière ne peut conférer plus de droits qu'une situation régulière et légale !", a-t-il dit. Il a aussi rappelé la nécessité de reconduire aux frontières "les clandestins",puis enchaîné sur la situation de certains Roms, qui était déjà au centre d'une réunion mercredi à l'Elysée.

                Voici, rapidement résumés, les faits et propos tenus par le Chef de l'Etat, hier. Maintenant, notre grain de sel.....

                Tout cela est bel et bon, et fait du Chef de l'Etat, en l'occurrence, et quelle que soit la suite ou la non suite qu'auront ses propos, un briseur de tabou.

                Il est bon, de toute façon et en soi, que des mots aient été prononcés, comme "déchéance de la nationalité", "l'acquisition de la nationalité à 18 ans n'est pas un droit", et bien sûr qu'ait été employé le mot juste "clandestins" (ou hors la loi, ou escrocs, comme on voudra...) plutôt que le tordu "sans-papiers" etc...

                Evidemment, cela ne peut suffire, et, si l'on ne peut que prendre note et prendre date, on est très désireux de voir les actes qui confirmeront ou infirmeront ces bonnes intentions.

                Pour conclure, temporairement, observons, car c'est symptomatique, la levée de boucliers qui, du PS à la Ligue des Droits de l'Homme, a immédiatement accompagné les propos présidentiels : il ne faut pas se leurrer, l'un des tous premiers obstacles auxquels va se heurter le Président, et qu'il faudra bien briser s'il veut réellement mener la politique qu'il annonce, c'est la puissance de cette nébuleuse associative qui a fait de la défense et de la promotion de l'immigré son - très juteux... - fonds de commerce. Nous citons régulièrement RESF comme association qui se met en permanence dans l'illégalité pur défendre ceux qui y sont déjà, et dont nous demandons la dissolution pure et simple, mais elle est loin d'être la seule....

                 Un autre obstacle sera celui des textes. Écoutez-les, tous, dans le camp des immigrationnistes, se démener dans la presse et partout pour expliquer que de toutes façons, ce n'est pes possible ou c'est très difficile de déchoir, car les textes actuels prévoient la déchéance surtout pour des faits de trahison ou de terrorisme. On les voit venir, avec leurs gros sabots, mais, malheureusement, en l'état actuel des choses, ils n'ont pas tout à fait tort : nos textes sont de toute évidence insuffisants pour répondre à l'urgence de la situation. Il faut donc les durcir et les compléter. Et alors ? Raison de plus pour commencer tout de suite.

                On verra bien, là, si le Président a vraiment la volonté de faire ce qu'il dit....

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    P.S. : Voici ce que disent -pour l'instant...- les textes. "Pour l'instant", car rien n'empêche les députés de durcir ces règlements et d'aller aussi loin que le souhaiterait l'opinion publique (parfois appelée "peuple souverain !...) si on lui demandait un jour son avis....:
          
           (source: Nathalie BRUNETTI et Carine DIEBOLT - "Droit pour Tous" - 2007):

      Pouvez-vous être déchu de la nationalité française ?

        ·    Oui, la déchéance est une sanction pour indignité ou manque de loyalisme applicable à une personne qui a acquis la nationalité française.

    ·     Quelles sont les conditions de la déchéance ?

    ·     Vous devez avoir acquis la nationalité française. Si vous êtes né français vous ne pouvez être déchu.

    ·     Vous devez avoir commis certains faits dans un délai de 10 ans qui a suivi l'acquisition de la nationalité française.

    ·     Quels sont les faits reprochés ?

    ·     Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France.

    ·     Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit pour atteinte à l'administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique.

    ·    Condamnation pour s'être soustrait aux obligations du service national

    ·     Actes commis au profit d'un état étranger incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France

    ·    Condamnation en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et pour lequel la personne a été condamnée à une peine d'au moins cinq ans d'emprisonnement.

    La déchéance ne peut avoir lieu que dans un délai de 10 ans à compter de l'acquisition de la nationalité française. Pour organiser votre défense, vous disposez d'un délai d'un mois à compter de la notification vous informant de l'intention du ministre chargé des naturalisations de vous déchoir de la nationalité française.

  • Le cancer qui nous ronge est en nous : un commentaire de Catoneo

    Revue des commentaires.jpgLes commentaires sont nombreux et foisonnants sur notre blog. Ils en prolongent les notes. Parfois, ils ajoutent ou signalent l'essentiel. C'ette rubrique  se propose de donner davantage d'audience aux commentaires les plus marquants.

    Ainsi, la note de Louis-Joseph Delanglade, du 18 novembre, "Un peu de bon sens" a suscité l'intéressant commentaie de Catoneo que voici :

     

    Vous épinglez S&P (Standard & Poor’s) sur son défaut de prospective, mais c'est méconnaître la fonction économique des agences de notationqui est exclusivement financière : évaluer un risque ciblé pour leurs clients.
    Leur souci de publicité, visant à accroître leur portefeuille clients, les a conduites à publier leurs résultats dans la presse économique, mais au départ l'agence vous donnait son évaluation de risque sur la mine Trucmachin du Klondike dont vous vouliez acheter des actions en espérant une culbute facile, sans jamais pouvoir aller vous-même vérifier sur place.
    Voulez-vous acheter des bons du Trésor français, regardez d'abord la notation d'une agence. Pour S&P, les "impossibilités" de la situation française laisse comprendre que les taux vont se tendre, le spread s'accroître et donc qu'on peut se placer sur cette valeur à court terme, pas à moyen terme.

    Pour ce qui concerne la perte de souveraineté évidente, on peut penser aussi que c'est une chance avec les équipes de nomenklatouristes qui se succèdent sous les ors de la République. On retire le calibre chargé des mains d'un enfant dès fois qu'il se tue ! La classe politique française n'a pas l'âge requis pour exercer sa majorité politique. C'est vrai en matière budgétaire, c'était vrai dans beaucoup d'autres domaines où seule une forte pression des autorités bruxelloises a permis de devenir sérieux ; je pense d'abord à la potabilité des eaux distribuées, ensuite aux quotas de pêche.

    Pour finir, avant de vous remercier d'avoir posé sur la table (l'écran) les vrais problèmes, la France est d'abord pénalisée par son oligarchie rentière et sa soviétisation, plus que par l'euro de la BCE. Si l'Allemagne est "dénoncée" par la Commission de l'inénarrable nullissimus Barroso, c'est toute l'Europe du Nord qui est visée, l'Europe sérieuse, et il m'étonnerait qu'elle en reste là. Une fracture se dessine malgré tout. Qu'elle casse l'Union ne nous libérera pas pour autant, le cancer qui nous ronge est en nous.

    Écrit par Catoneo, lundi, 18 novembre 2013

  • Une bonne nouvelle, mais il faut ”transformer l'essai”...

              Le nombre de francophones  dans le monde a atteint pour la première fois le chiffre de 200 millions (175 millions en 1975), selon le rapport de l'OIF publié à Paris le 6 mars 2007; en outre, le nombre de personnes étudiant en Français est de 118 millions (90 millions en 2002); rappelons que le Français est Langue Officielle dans 29 états de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), qui regroupe 55 États ou Gouvernements, et 13 observateurs... Cette évolution favorable est, certes, très intéressante, mais elle pose le problème de l'action de la France dans ce domaine fondamental qu'est la défense, la promotion et l'illustration de la Langue Française; concrètement: que faisons nous? faisons nous assez? que pourrions nous faire?

     Il n'y a pas si longtemps, Mitterand a voulu une "Très Grande Bibliothèque": mais en fait celle ci n'est qu'une bibliothèque de plus, certes plus grande que les autres, mais absolument pas novatrice dans son concept, ni dynamique dans son fonctionnement et son rôle: on y vient pour lire, comme d'habitude, comme partout, comme toujours; en soi, ce n'est déjà pas si mal, mais la France a un urgent besoin d'autre chose,d'un projet véritablement novateur cette fois: un projet qui coûtera, certes, un peu d'argent mais qui nous en rapportera cent fois plus dans ce domaine vital qu'est l'indépendance nationale, dont le rayonnement culturel -par la Langue notamment- est l'un des fondements les plus sûrs et les plus authentiques.

    Pourquoi ne pas imaginer la création d'une banque de données, immédiatement consultable partout dans le monde et à tout moment, et par tous les publics (particuliers, chercheurs, organismes, gouvernements etc...) ; qui, le plus tôt possible ( dans la semaine, la quinzaine ou le mois tout au plus, selon la difficulté du sujet) offrirait la traduction en Français de la totalité de ce qui se publie de fondamental dans le monde (médecine, science, technologie, culture, droit, politique etc...); traduit et disponible dans une langue de référence, élégante et claire, ce service universel, tourné vers le monde extérieur, serait également le meilleur moyen d'enrichir notre langue, de la faire évoluer conformément à son génie propre, de créer le vocabulaire nouveau qui s'impose; nos amis francophones du Canada, d'Afrique, d'Asie et du monde entier seraient évidemment associés à cette grande tâche....; Louis XIV a crée l'Académie Française: n'aurions nous pas, dans cette grande Oeuvre, l'occasion de retrouver l'intuition, le souffle originel de cette grande vision, et de permettre ainsi à la France de continuer à remplir le rôle irremplaçable qui est le sien?

  • Document : Entretiens de Pierre Boutang avec Jean-Marie Domenach

          Reçus d'un lecteur que nous remercions bien sincèrement au passage, nous mettons en ligne, aujourd'hui, plusieurs entretiens de Pierre Boutang avec Jean-Marie Domenach, qui intéresseront à coup sûr les lecteurs de la fautearousseu.

          Ils ont été diffusés sur France Culture, en 1992, puis reprogrammés en décembre 2009.

          Jean-Marie Domenach, à la suite d'Emmanuel Mounier et d'Albert Béguin a été le troisième - et dernier - directeur de la revue Esprit.  Pour ceux qui savent l'âpreté des luttes qui ont opposé, entre les deux guerres, puis après-guerre, les milieux d'Action française et les "gens" d'Esprit, ces entretiens sont étonnants par leur ouverture et leur commune volonté de convergence, même s'ils gardent quelque chose des oppositions passées et si subsistent de profondes différences.

          Entre Boutang et Domenach, Barrès est un pont, une référence commune, même si l'un et l'autre s'en éloignent, sur des points d'ailleurs divergents. Il explique, en grande partie, selon nous, l'essentiel de leurs points d'accord.

          Leur dialogue demeure d'actualité et d'un grand intérêt sur de nombreux - et essentiels - sujets : le pouvoir de l'Argent, la vague d'inculture qui submerge nos sociétés, l'abaissement de la langue française, l'immigration, la construction européenne ....  

          Domenach a sans-doute tendance à rendre, parfois, le débat un peu traînant, voire pontifiant; Boutang conserve sa rapidité de pensée et de parole et, au bon sens du terme, cette capacité  d'exaltation politique et spirituelle qui le caractérisent. Ces dialogues sont donc remarquables et l'on tirera grand profit à les écouter de bout en bout. 

    Voici, dans l'ordre, les liens qui y conduisent :

    http://www.youtube.com/watch?v=aCTfGczu8SY

    http://www.youtube.com/watch?v=raOlkZksulY

    http://www.youtube.com/watch?v=A3XXAOnOQj8

    http://www.youtube.com/watch?v=qlv34ErmM9A

    http://www.youtube.com/watch?v=tCKUnTjqb9w
     

    Boutang-Domenach.jpg

  • Simone Veil : « Il ne doit pas exister une autre acception de la France que son acception administrative »

     

    Par Antiquus

    Commentaire reçu le 5.07.2017

    Encore une fois, nous ne traitons pas ici de la respectabilité de Simone Veil en tant que personne. Ce n'est pas notre objet. Nous traitons des conséquences de son action politique pour la communauté nationale. Ce qu'Antiquus examine ici et qui est tout autre chose.  Simone Veil va donc entrer au Panthéon aux côtés de quelques penseurs et acteurs de la Révolution. Elle y a, de ce point de vue, sa place.  LFAR

     

    f1efdbf5.jpgUne fois de plus, on nous intime l'ordre de nous taire à propos de l'ancienne ministre . Est-ce parce qu'elle est morte et que l'on ne doit pas médire des morts? C'est une maxime de bonne éducation, donc privée, et qui n'a rien à faire ici, où nous discutons de sujets politiques.

    Il est vrai que Simone Veil ne voulait pas ce qu'elle a produit. Le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'a pas haussé le ton pour s'opposer aux dérives - prévisibles - de la loi dont elle était le promoteur. Il est vrai que son image d'icône du féminisme et des « droits de la femme »  en eût pâti. Mais la raison déterminante de son indifférence est tout autre: Simone Veil n'avait qu'aversion pour la France de la filiation que nous vénérons.  Pour elle, l'épuisement du peuple français par la dénatalité n'avait aucune importance. On l'a bien vu en 2009 lorsque Sarkozy, dans un souci de s'attirer les voix du FN, créa un éphémère ministère de l'identité française…et de l'immigration. Ce n'était évidemment qu'une silhouette de carton, mais Simone Veil mobilisa l'indignation des « éclairés » en déclarant qu'il ne pouvait pas exister de ministère de l'identité française parce qu' « Il ne doit pas exister une autre acception de la France que son acception administrative : telle est la conséquence de la Constitution de 1791. C’est l’acquis de la révolution : la France, c’est ce que la loi décide. »

    Et, pour soutenir cette campagne, le « chercheur » antiraciste  Michel Wieviorka, (écrit : ) cette création « attise les crispations sur l’immigration, car l’objectif est bien de traiter d’immigration, l’essentiel des points soumis à débat concerne cette question ». Il aurait « préféré un débat sur la façon de faire face à la crise ou de développer une politique de la ville efficace » et ajoute que l’existence d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale « est une catastrophe intellectuelle et politique ».

    Voilà dans quel camp se situait Simone Veil ! Dès lors les pieux silences me paraissent de la pure sidération. 

  • 10 ans d'existence dans 3 jours ... Comment allons-nous ? Quid de Lafautearousseau ?

    Google Analytics : Exemple de connections en cours un jour de semaine à 14h15

     

    Depuis sa création [28.02.2007], nos lecteurs se sont toujours intéressés à la progression de Lafautearousseau et nous les en avons toujours tenus informés. Nous continuerons de le faire, notre lectorat constituant, au moins dans sa plus grande part, une désormais assez vaste communauté d'idées, dont l'amitié d'esprit, parfois l'amitié tout court, sont le ciment.

    Disons simplement que Lafautearousseau continue de progresser régulièrement. Et nous en donnons aujourd'hui deux exemples :

    L'illustration en titre est reprise de l'un de nos deux fournisseurs d’analyse d’audience, Google Analytics. Il s'agit d'une visualisation en temps réel des principaux lieux d'où, à l'instant « t », Lafautearousseau est regardé. Les plots orange apparaissent ou disparaissent au fur et à mesure des connexions-déconnexions. Ce service permet de suivre l'activité des utilisateurs en temps réel sur le site. Dans l'exemple ci-dessus, nous sommes regardés de diverses villes françaises et de deux villes étrangères : Barcelone et Genève. A d'autres heures apparaîtront Rome, Kiev ou Varsovie, Tunis, Casablanca ou Ankara, Luanda ou Libreville; et, souvent, la nuit, les villes américaines : Miami ou Philadelphie, Halifax, New-York ou Buenos Aires ...   

    Quant au nombre des « sessions » et des « utilisateurs », nous pouvons dire qu'avec les hauts et les bas liés au calendrier (vacances, ponts, weekends) ou à l'actualité, il est en croissance régulière. La courbe « 22 janvier-22 février » ci-dessous, établie, elle aussi, par Google Analytics, en donne une illustration.  

    courbe 20.02.17.jpg

    Période du 22 janvier au 22 février 2017

     

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    Parmi tous les nombreux soutiens qui nous sont adressés, l'un d'entre eux, renouvelé récemment, nous touche à titre particulier. Il nous est précieux parce qu'il émane d'un homme dont nous respectons depuis longtemps l'œuvre, le style et la pensée : il s'agit de Philippe de Saint Robert qui, avec sa participation pour Lafautearousseau, nous a écrit ces quelques mots : « Bravo pour votre site et, surtout continuez ». Inutile de dire que, venant de lui, nous en sommes honorés. [Voir : Philippe de Saint Robert - Wikipédia]

    Le lecteur tirera des informations qui précèdent les conclusions qui lui paraîtront convenir. Quant à nous, elles nous encouragent à poursuivre notre travail, souvent très prenant - et, bien-sûr, intégralement bénévole - pour réaliser au quotidien un site qui nous semble faire œuvre utile.

    Pour la première fois depuis la dernière guerre, l'Action Française dispose à nouveau d'un quotidien politique et culturel de qualité. Il est sur le Net. Tous les royalistes et patriotes français y sont bienvenus.  Lafautearousseau  •

  • L’affaire Fillon, l’arbre qui cache la forêt 

    Penelope et François Fillon à la Villette le 29 janvier 2017

     

    Par Raphael

    La République, le Système, vus et décrits par un militant d'Action française de 22 ans ...

     

    La désignation par le peuple du prochain président de la République n’aura jamais paru aussi incertaine. Habituellement, à ce stade de la campagne présidentielle, les jeux sont plus ou moins faits, et les deux gros appareils : Parti Socialiste et Les Républicains, se disputent sereinement le trône (sic).

    En ce début de mois de février, les forces politiques en marche – sans mauvais jeu de mot - sont toutes dans de très mauvaises postures. Nous royalistes, ne nous réjouissons pas d’une situation aussi lamentable et préjudiciable à l’état de la France. Mais nous ne manquons pas d’y mesurer la responsabilité au Système. Commenter, dénoncer et éclairer nos lecteurs sur ce qu’il est en train de se jouer est quasiment une démarche de salut public.

    L’affaire Fillon, qui vient d’éclater il y a un peu moins d’une semaine est symptomatique des vices de la République et de son identité : l’imposture. François Fillon, candidat auto-proclamé de la rigueur, de la probité morale et du redressement, n’est ni plus ni moins qu’un profiteur du système républicain et de ses magouilles d’enrichissement personnel. Reprenons un peu les faits : Pénélope Fillon, ayant toujours clamé haut et fort que « jusqu'à présentelle ne s'était jamais impliquée dans la vie politique de son mari » - lire son interview d’octobre 2016 dans Le Bien Public - a, en réalité, touché près de 900 000 euros brut pour des missions d’attachée parlementaire, sans compter sa rémunération astronomique pour sa collaboration à La Revue des Deux Mondes, pour laquelle elle a touché 100 000 euros brut en un an. Une contradiction majeure, que la mine contrite de François Fillon ne pourra évacuer.

    Cette affaire est scandaleuse, tant la défense des intéressés est faible et fragile - l’enquête établit que l’épouse du candidat républicain n’avait ni badge, ni adresse mail de l’assemblée nationale, et tant la partialité des journalistes démontre, une fois n’est pas coutume, les connivences entre monde politique et monde médiatique !

    Mais si seulement, il s’agissait d’une affaire isolée ! Rappelons-nous : l’affaire Cahuzac, les montages financiers du feu couple Hollande-Trierweiler, l’affaire Bygmalion, l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires au Parlement européen du Front national, les exorbitants frais de bouche de Macron, moyen détourné d’étoffer son réseau pour son mouvement « En Marche » … Nous pourrions énumérer tant d’autres affaires !

    Le cas Fillon est seulement l’arbre qui cache la forêt peu verdoyante de la vie politique française. Il nous appartient, à nous, seuls vrais contradicteurs du Système, de pointer du doigt les nombreux scandales de la République, et de faire savoir aux Français que seul le recours à la monarchie traditionnelle, incarnée par un roi soucieux du Bien Commun, dégagé des servitudes de l’argent, et désintéressé des questions partisanes s’avère indispensable et salutaire en ce moment crucial, pour sauver notre pays.  •