UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • ”Intégration, modèle Légion” : d'accord avec François d'Orcival....

    ... "on" n'a que le mot à la bouche, mais "on" détruit l'un des rarissimes endroits où "ça marche" ! "On" étant, bien entendu, le Système....

    Integration modele legion.jpg 

    LEGION ETRANGERE.jpg

  • La dernière « couv » de Valeurs actuelles : D'accord, mais ...

     

    ... On ne réarmera pas la France

    - c'est à dire d'abord au plan

    mental et politique - à

    l'intérieur du Système !

  • La vaste campagne orchestrée contre le FN n'a pas les apparences de l'efficacité ...

    Illustration : FigaroVox

     

    Ce qui affaiblit la France, ce n'est pas tant le système bi ou tri-partisan. C'est, en lui-même, le régime des partis...

  • Sur le Cercle Aristote, Nicole et Gérard Delépine : La médecine est prise en otage par des technocrates !

    Nicole et Gérard Delépine répondent aux questions de Maxime Le Nagard sur l'organisation et l'état de notre système de santé face à la crise du coronavirus.

  • Action française Le Mans : Non à la loi Avia.

    Ce matin nos militants étaient présents devant la préfecture de la Sarthe afin de dénoncer la loi liberticides dite Avia ainsi que l'incompétence du système à gérer la crise du coronavirus.

  • Ils viendraient faire le travail que nous ne voudrions pas faire ? Mais non ! Ils le disent eux-mêmes !

    1Z.jpg

    Quelque part en France...

    Dédié à ces "idiots utiles", vrais idiots mais aussi vrais complices/collabos de l'entreprise inédite menée par le Système de dépossession des Français de leur Pays...

  • Sur Marianne, Présidentielle : à quoi servent (vraiment) les primaires ?

    Importé des Etats-Unis, le système des primaires de gauche et de droite favorise-t-il l’émergence de candidatures intéressantes et capables de rassembler ?

  • Sur notre page facebook aujourd'hui...

    Lafautearousseau Royaliste Publié par Jean-Baptiste Collomb

     

    2,4 milliards en quatre ans !

    SYSTÈME POURRI !

     

     

     

  • Identité française: un sursaut est-il encore possible ?, par Nicolas Lévine.

    Incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019 © Diana Ayanna/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22325038_000006

    Source : https://www.causeur.fr/

    Il y a coïncidence entre l’écroulement de notre culture et celui de l’Église.

    A un an d’intervalle, des incendies ont ravagé Notre-Dame de Paris puis la cathédrale de Nantes. Les réactions à ces drames ont démontré notre profond malaise identitaire. Alors qu’un changement de peuple est en train de s’opérer, le catholicisme peut-il renaître de ses cendres?

    Qu’est-ce que la République en France ? C’est la IIIème. Qu’est-ce que la IIIème République ? Une alliance des minorités franc-maçonne, protestante et, dans une moindre mesure, juive contre les masses catholiques qui étaient aussi, du moins jusque dans les années 1880, monarchistes. Pour les hommes qui ont bâti ce régime, la laïcité devait rompre définitivement le lien qui unissait la nation à l’Eglise ; la loi de 1905, promulguée dans un climat délétère, contre la volonté d’un peuple encore très majoritairement attaché à sa religion, fit du catholicisme un culte parmi d’autres dans la désormais « patrie des droits de l’homme » issue d’une déclaration abstraite et léguée par le Grand Architecte.

    Disons-le tout net : l’Eglise en France n’a pas volé le triste destin qui est le sien aujourd’hui. En tant qu’institution, elle œuvre sans relâche, avec une admirable constance, à sa propre destruction

    On ne peut pas comprendre la médiocrité – quand ce n’est pas carrément l’absence – des réactions de notre personnel politique face aux permanents actes anti-chrétiens si l’on oublie que la République s’est construite contre l’Eglise. Pour parler comme les libéraux, c’est son « logiciel », dans son « ADN ». Un an avant la loi de 1905, l’affaire des fiches révélait, au sein de l’armée, un vaste système de fichage – commandé par le ministère – visant à brider l’avancement des officiers catholiques. Cependant que les anticléricaux, athées, libre-penseurs en tout genre menaient virilement le combat culturel dans les gazettes et les écoles, l’Etat expulsait les congrégations, soutenait les loges et, donc, abattait enfin « l’infâme ». On le sait, durant une génération, l’Eglise tenta de résister, cherchant un modus vivendi avec la République qui la haïssait. Mais, après le catholicisme social d’un Lamennais qui était un aberrant compromis avec l’air du temps, l’affreux sulpicianisme dans lequel elle sombrait à la veille de la guerre disait combien elle manquait déjà de chair. Elle se soumit et commença à produire un nouveau genre de catholiques, honteux, plus obsédés par les œuvres que par leur salut. Victorieuse, la République s’amusait des querelles qui animaient son ancienne ennemie héréditaire.

    Triste destin et sursaut d’absolu

    Cela dit, il y avait les fidèles, qui continuaient de se rendre à la messe. En 2018, dans Comment notre monde a cessé d’être chrétien, l’historien Guillaume Cuchet démontrait comment, jusqu’au début des années 1960, les églises étaient encore pleines ; c’est à ce moment-là, en quelques années seulement, qu’elles se vidèrent. Les enfants du baby-boom furent donc les premiers à refuser le rituel. Parce que leurs parents furent également les premiers à ne plus les y contraindre. Vatican II, qui est l’introduction de l’esprit du protestantisme dans l’Eglise, justifia ce reniement en promouvant la liberté de conscience. En réduisant pour ainsi dire la foi à une affaire personnelle, ce concile péteux, cornaqué par des personnes extérieures à l’Eglise, fut un prodigieux accélérateur du déclin de celle-ci. Le temps de Dieu n’est pas celui des hommes ; c’est en suivant ce principe que, durant deux millénaires, l’Eglise put traverser cent hérésies et révolutions ; en s’arrimant au monde par peur de se l’aliéner, elle perdit sa force, sa grandeur et son charme. De nos jours, il n’y a plus que dans certains monastères et dans le mouvement dit traditionnaliste que l’on trouve encore des clercs érudits, souriants, combattifs, plus préoccupés par les âmes du peuple de Dieu que par le sort des migrants et avec qui l’on peut prier sans être perturbé par d’immondes dessins d’enfants ou des chants qu’on dirait écrits par une chaisière fan de Calogero.

    Disons-le tout net : l’Eglise en France n’a pas volé le triste destin qui est le sien aujourd’hui. En tant qu’institution, elle œuvre sans relâche, avec une admirable constance, à sa propre destruction. Face à l’effondrement de la pratique religieuse, elle continue de servir la soupe insipide qui fait fuir tant de jeunes gens qui, à un âge où l’on est souvent saisi par un magnifique sursaut d’absolu, préfèrent logiquement se tourner vers d’autres religions, à commencer bien sûr par l’islam. La crise des vocations, elle, découle directement du célibat des prêtres devenu insupportable non pas du fait de tentations plus nombreuses mais de l’acceptation de ces dernières, d’une miséricorde mal comprise et encore plus mal professée. Comme l’Eglise réformée dont elle suit le pathétique chemin, l’Eglise catholique se transforme en une sorte d’association où, le dimanche, par habitude plus que par conviction, des CSP+ hagards viennent prendre leur dose hebdomadaire d’« humanisme » en écoutant beugler de girondes Africaines évadées de Sister Act. Tous les fidèles ou presque commettent ce qui, pour le saint curé d’Ars, était un grave péché : en public, ils n’osent jamais affirmer leur foi, et vont même jusqu’à rire d’elle avec les autres afin de ne pas être ce « signe de contradiction » qui est pourtant leur glorieuse croix. En vérité, rejoindre l’Eglise réclame bien du courage. Dans la plupart des paroisses, surtout les progressistes, on décourage le catéchumène, on lui demande de « bien réfléchir », on lui dit qu’il devra être patient, trouver un parrain, remplir un CERFA. Il devra en outre entendre ses coreligionnaires lui expliquer que la Résurrection est une « métaphore », comme l’est la virginité de Marie, et que l’eucharistie est un « moment de partage » à l’instar des « goûters » organisés chaque mois par Elisabeth, « la maman de Sixtine ». Pour se faire accepter par « la communauté paroissiale », il faudra moins faire oraison qu’apporter des vêtements pour les Roms. Si, malgré ces nombreux écueils, le postulant s’obstine, il devra ensuite errer longtemps avant de trouver une église correcte, où le curé ne versera pas, pour composer ses homélies, dans la paraphrase ou l’apologie d’SOS Méditerranée.

    Les actes anti-chrétiens sont à peine relevés, en général en dernière page des journaux gratuits!

    Sans cesse moquée sur l’antenne de Radio Paris, pardon, France Inter et ses humoristes « impertinents » payés par nos impôts, décrite comme une réserve de pédophiles, d’abrutis qui croient que la Terre est plate et d’obscurantistes qui ont brûlé par millions ces « femmes libres » que l’on appelait autrefois sorcières, l’Eglise baisse la tête. Pire ! non contente d’accepter les insultes, elle promeut le changement de peuple avec un enthousiasme digne des Verts ou de RESF. En effet, il ne se passe pas un mois sans que la Conférence des évêques de France ne se fende d’un communiqué en faveur de l’accueil des hordes de miséreux, pour la plupart musulmans, qui se pressent aux portes de l’Europe. Elle croit ainsi être charitable alors qu’elle contribue à l’ensauvagement du continent ; d’en être victime, elle et ses fidèles, ne la perturbe pas. Pas plus que ne le font les actes qui visent ses cimetières et ses lieux de culte. Car si chaque lardon lancé contre une mosquée et chaque croix gammée dessinée sur une tombe juive engendre un drame national avec ministres qui se dépêchent sur place afin d’exprimer la « solidarité » de la République et promettre de nouvelles lois pour « lutter contre la haine », les actes anti-chrétiens, eux, sont à peine relevés, en général en dernière page des journaux gratuits. Or, ces derniers sont de très loin les plus nombreux – à hauteur de 90%, pour être précis. Tombes souillées par des métaleux « satanistes » en fin de soirée, sacristies incendiées par des punks à chien ayant abusé de la 8.6, objets liturgiques volés partout et en particulier dans les petites églises laissées à l’abandon : ce vandalisme-là n’indigne personne, pas même l’Eglise qui semble tétanisée.

    Le brasier de Notre-Dame

    Il y a un an de cela brûlait Notre-Dame de Paris. Là, pour le coup, il s’agissait d’un « événement ». Les profanes apprirent à cette occasion que l’entretien des lieux de culte chrétiens, du moins ceux bâtis avant la loi de 1905, étaient à la charge de l’Etat. Et que celui-ci, radin, comptait chaque sou. Considérées comme des monuments historiques au même titre que la maison de vacances de Sarah Bernhardt ou quelque baisodrome d’Alexandre Dumas, les églises ne jouissaient, dans le PLF 2019, que d’une partie des 346 millions d’euros dédiés par le ministère de la Culture à la sauvegarde de ces mêmes monuments, soit à peine 10% du budget de ce dernier. Tous les spécialistes s’accordent à dire que cette somme est dérisoire ; pour l’Etat républicain, il est de toute évidence plus important de subventionner les cracheurs de feu et les lanceurs de diabolo que de rénover ces endroits étranges où des gens bizarres vénèrent un Juif cloué sur une croix.

    C’est très clairement dans les années 1960 que la France a commencé à ne plus être la France

    L’« émotion » parfaitement artificielle que cet incendie a produite dans les médias – un peu à la manière du saccage de l’Arc de Triomphe durant le mouvement des Gilets jaunes – disait moins, en tout cas chez les politiques, le chagrin de voir fondre la mère des cathédrales du pays que celui de perdre une fraction de ces dizaines de millions de touristes sans lesquels la France ne serait plus le bronze-cul de l’Europe et le musée du monde. D’ailleurs, l’attentif aura remarqué que, dans la langue politico-journalistique, Notre-Dame était appelée « monument » ; sa qualité d’église était secondaire et même accessoire ; à travers ce spectaculaire brasier, c’étaient pour les revenus tirés du patrimoine qu’éditocrates, économistes et parlementaires pleuraient. Certes, il y eut bien quelques brefs « sujets » sur des catholiques à serre-tête qui, à l’instar des impuissants « Veilleurs » de la Manif pour Tous, faisaient leur chapelet à Saint-Michel. Mais ils ne firent rien d’autre, animés par un fatalisme que leur envient les bouddhistes auxquels ces vétérans des JMJ et de Taizé ressemblent tant sans le savoir.

    2.jpg

    A Nantes, des policiers empêchent l’approche de la cathédrale en feu, samedi 18 juillet 2020 © Laetitia Notarianni/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22474389_000011

    Le 18 juillet, c’était au tour de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de cramer. La multiplicité des foyers d’incendie oriente les enquêteurs vers un acte criminel. Un migrant rwandais, hébergé par le diocèse, fut d’ailleurs suspecté avant d’être renvoyé dans la nature ; entre-temps, son avocat, malin au sens propre du terme, exigea que l’Eglise fasse preuve, si son client était bien coupable, de « miséricorde », la « communauté catholique » étant à ses yeux « la meilleure » en la matière – si par miséricorde on entend faiblesse et même lâcheté, c’est très vrai. Infiniment moins célèbre et lucrative que Notre-Dame, la cathédrale de Nantes fut du reste rapidement chassée de l’actualité par la saison II de la série Tous à la maison et le retour du string-ficelle sur les plages. Quatre jours après, l’affaire est déjà oubliée. Par la voix du nouveau Premier ministre, ce pauvre Jean Castex qui nous ramène aux heures les plus sombres de la IVe République, l’Etat s’est engagé à réparer les dégâts comme l’avait fait, avec son emphase coutumière, Macron pour Notre-Dame. Je n’ai pas vérifié, je le confesse, mais je parie que, face à cet énième sacrilège, l’Eglise s’est contentée de pondre une déploration sans âme, « équilibrée », qui n’accuse personne et ne réclame rien, et qui doit même remercier, en plus des vaillants pompiers, les autorités venues pour une fois soutenir les catholiques en tant que minorité.

    Notre culture brûle aussi

    A l’heure où une jeune aide-soignante lyonnaise, certaine Axelle, vient de mourir sous les coups de la « diversité », il convient de noter qu’il y a coïncidence entre l’écroulement de notre culture et celui de l’Eglise. C’est très clairement dans les années 1960 que la France a commencé à ne plus être la France. L’immigration africaine de masse, l’internationalisme socialo-communiste, la construction européenne, la sous-culture américaine, la colère des petits-bourgeois libertaires s’allient alors pour nous faire basculer dans une autre temporalité, un autre paradigme. On assiste à une grande inversion des valeurs. Comme une digue, l’Eglise contenait ce mouvement ; en tombant, elle entraîne le pays dans sa chute. Car comme l’écrit Malraux, une « civilisation est tout ce qui s’agrège autour d’une religion ». C’est le catholicisme qui a fait la France, modelé ses mœurs et forgé ses coutumes. Le principe libéral selon lequel une société tient par le contrat est un échec total, hormis pour de rares privilégiés qui, dans leur Aventin de Montreuil, profitent égoïstement des fruits de leurs idéaux cependant que le peuple, lui, vit dans une constante insécurité culturelle et une insécurité tout court. La nature ayant, bien entendu, horreur du vide, l’islam, par le truchement du regroupement familial et d’une natalité exubérante d’abord, vient remplacer le catholicisme. Et ce ne sont pas les risibles « valeurs de la République » qui vont l’en empêcher ; au contraire, elles se mettent à son service. Durant cinq décennies, les libéraux ont cru que les musulmans finiraient par apostasier, par se convertir eux aussi à la poursuite du bonheur, c’est-à-dire au néant ; désormais, en plus de ceux qui continuent d’y croire contre toute évidence, contre les faits – mais il est vrai que le réel ne les intéresse, que pour eux le faux est un moment du vrai – nombre d’entre eux s’accommodent de l’islamisation du pays et la subséquente violence qu’elle engendre. Ces derniers sont comme le personnage principal du Soumission de Houellebecq : ils font avec, convaincus en leur for intérieur, comme tout bon libéral qui se respecte, que tout change, évolue, qu’il faut s’adapter, et que l’on n’y peut rien.

    Seule la tradition est révolutionnaire, n’est-ce pas. Il ne saurait y avoir de reconquête sans réveil de l’Eglise – n’en déplaise à l’excellent Michel Onfray. Ceux qui, dans notre camp, prétendent que nous pourrons nous en sortir sans sueur et sans larmes sont soit d’une naïveté criminelle, soit des imbéciles, soit des pleutres. Français, combien d’entre vous devront mourir avant que vous le compreniez ?

  • Prix orange et prix citron...

    le prix orange: à Eric Nolleau, pour la volée de bois vert qu'il a envoyé à BHL, lequel ne l'a pas volée !

                "La monnaie était jadis indexée sur l’or. Quel est l’étalon d’or pour les oeuvres de culture ? Les médias, la présence médiatieric-naulleau.jpgque ! Prenez Bernard-Henri Lévy, toute polémique mise à part. Son oeuvre ne m’inspire aucun respect. Voilà quelqu’un qui, depuis trente ans, est appelé philosophe sans avoir produit une seule ligne de philosophie, au sens strict du mot. Qu’est-ce, sinon l’indexation sur autre chose ? C’est parti de la fameuse émission de Pivot sur les nouveaux philosophes. Depuis, il est le « Philosophe ». Il a un avis sur tout. Ça n’existe nulle part au monde quelqu’un qui a un avis sur tout, sauf en France. On appelle cela par chez nous un intellectuel médiatique. L’indexation se fait uniquement sur les apparitions médiatiques, avec derrière un réseau redoutable, parce quand il sort un livre, ce n’est plus de la promo, c’est une sorte de rouleau compresseur. La quinzaine BHL…

                Je ne nie à personne le droit d’écrire un livre. Je demande seulement à ce qu’on ne me le présente pas comme un chef-d’oeuvre, si cela n’en est pas un, peu importe qu’il soit signé BHL ou Francis Lalanne. Ils ont parfaitement le droit d’écrire. Je lis dans Le Nouvel Observateur la contribution de BHL sur la crise de la gauche, où il nous explique qu’être de gauche, c’est être dreyfusard et anticolonialiste. À ce compte-là, le candidat de gauche va être élu au premier tour en 2012. Apparemment, il vit dans un monde déconnecté."

    le prix citron: aux deux journalistes de Bfm/tv qui nous ont bassiné (il n'y a pas d'autre mots), pendant plus de cinq minutes (qu'est-ce que c'est long, cinq minutes de bassinage !....) à propos des clandestins afghans renvoyés chez eux par charter. On a eu droit à tout pendant ce moment d'hystérie à deux, en direct et d'anthologie, avec comme objectif affiché, de nous faire pleurer dans nos chaumières sur ces pauvres-petits-afghans-si-malheureux-mais-si-gentilset gna gna gna... Il a fallu tout supporter, stoïquement, jusqu'au bout, et jusqu'au moment où -ô bfm.jpgsurprise !- nous avons été récompensé de notre patience. Un pan sur le becmagistral, et en direct lui aussi, donné à ces deux militants politiques, qui confondent leur micro avec leur carte d'un parti ou d'un syndicat (de gauche ou d'extrême-gauche, évidemment). Cela s'appelle tout simplement de la malhonnêteté intellectuelle.... et doit être dénoncé comme tel.

                          Mais revenons à ce pan sur le bec, magistral et réjouissant. Qu'est-ce qu'ils font, après leur cinq minutes de diatribe hystérique et malhonnête, nos deux militants politiques déguisés en journalistes ? Ils annoncent, fièrement, le sondage du jour: "Êtes-vous choqués par le renvoi de ces afghans chez eux ?". Et, là, patatras pour eux, et récompense bien méritée pour nous: le graphique s'inscrit, impitoyable. L'un des deux déguisés est obligé de commenter: "Eh, bien, non, à 72%, vous n'êtes pas choqués par le renvoi de ces afghans chez eux...."

                          Ou: si le peuple français pouvait vraiment parler, s'il était vraiment consulté.....

  • Dites-le franchement, Kouchner, que vous n'êtes pas - ou plus - démocrate !...

                Oui, Kouchner, faites donc votre coming out comme on dit chez Act'Up, et vous verrez que vous vous sentirez mieux !

    bernard-kouchner-2727325hudjn_1703.jpg
     
     
                   Ainsi donc, dès lundi matin, vous avez tenu à faire savoir urbi et orbi que vous étiez "un peu scandalisé" par le libre choix démocratique d'une majorité très franche de Suisses (57,5 % !).
     
                   Il n'y avait donc rien de plus pressé, et vous n'aviez donc rien de plus urgent à faire que de juger -et condamner sans appel- nos amis et voisins suisses ?
     

                   Il n'y a rien de dramatique, en ce moment sur terre, rien ne se passe de tragique qui requière votre présence et votre attention, pour que vous vous mêliez ainsi de ce qu'ont décidé librement et souverainement les Suisses ? La Corée du Nord, Le Soudan, la Chine, l'Iran, Cuba (et tous les autres): tout d'un coup, il n'y a plus ni oppression(s), ni goulag(s), ni tyrannie(s), ni dictature(s) effroyables et sanglantes ?

                    Eh bien non, du moins il semble, puisque vous n'avez rien de plus urgent à faire que de vous occuper de l'atroce ignominie dont les abominables Suisses - les pires monstres que la terre ait porté - se sont rendus coupables, et pour laquelle, c'est sûr, ils doivent être sévèrement châtiés...

     
                    Mais comment ne voyez-vous pas, monsieur Kouchner, que c'est vous qui êtes scandaleux ? Que c'est votre réaction qui est scandaleuse ? Et que le scandale, il n'arrive pas par les Suisses, mais par vous ?
     
     
     
     
     
                    Sur RTL, vous avez osé dire espérer que la Suisse puisse revenir "assez vite" sur cette décision, ajoutant "c'est une expression d'intolérance et je déteste l'intolérance".
                    Mais qu'est-ce que c'est que cette ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain ? Et qu'est-ce qui vous y autorise ? Qu'est-ce que c'est que ce refus, donc cette remise en cause, de la démocratie puisque, le peuple souverain ayant tranché, vous affirmez haut et fort ne pas accepter sa décision, et désirer la voir remise en cause: mais par qui ? Quelle autorité y a-t-il au dessus du peuple souverain ? On attend avec gourmandise et délectation la réponse...
                    Le parti des Verts, hurlant avec les loups et allant dans le même sens que vous, Bernard Kouchner, a carrément déclaré envisager un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg pour violation de la liberté religieuse garantie par la Convention européenne des droits de l'homme.

                   Et la violation de la liberté souveraine du peuple souverain, ils y ont pensé, les Verts, et - accessoirement - vous, Bernard Kouchner, qui ne craignez pas de faire chorus avec eux ?

                   C'est vraiment terrible, un peuple qui vote mal... ça rend fou !...

    suisse mosquee banlieue geneve 2009.jpg
    Un panneau Stop devenu très expressif, près de cette mosquée de la banlieue de Genève...
  • Après ”le mur des cons”, voici que Cambadélis propose ”le mur des citoyens”...

    cambadelis 1.jpg.... sans se rendre compte, qu'à ce petit jeu de la stupidité et de l'indigence de la réflexion politique, c'est la gauche toute entière qui va... dans le mur ! :

    http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/03/cambadelis-ps-appelle-a-proclamer-que-le-fn-est-d-extreme-droite_936684

    Sur ce sujet, on lira avec intérêt l'excellent billet d'Annette Delranck, Bataille sémantique, dans le n° 1041 de Royaliste : Scan.jpg

    En réalité, comme dirait l'autre, de quoi s'agit-il ?

    Il s'agit que... la Gauche a peur, elle s'affole et, du coup, elle perd ses nerfs. Le piège, aussi "hénaurme" que simpliste tendu par Mitterand dans les années 80 ne marche plus. "La droite la plus bête du monde" avait déjà eu tort d'y tomber, et de tomber dans le délire de la dénonciation ahurissante d'un nazisme ou d'un fascisme imaginaires et fantasmatiques; puis elle a eu le tort de s'y complaire et d'y rester pendant plusieurs décennies, d'une façon morbide et masochiste à la fois, ce qui a permis à la gauche, minoritaire en voix dans le pays, de conquérir un à un tous les leviers de commande, et de gagner la majorité des Conseils Généraux, des Communes, des Conseils Régionaux, de l'Assemblée, du Sénat et de la Présidence : on doit bien se taper sur le ventre, dans cette gauche, depuis 40 ans, en se disant, mort de rire "mais, qu'est-ce qu'ils sont c... ! Non, mais, qu'est-ce qu'il sont c..."...

    Oui, mais voilà : le piège grossier semble prêt de sa fin. Et, du coup, "adieu, veaux, vaches, cochons, couvées !...", adieu le pouvoir et tout ce qui va avec. Et, du coup, c'est panique à bord ! Avec tous les délires, les absurdités, les niaiseries que la bêtise, alliée à la mauvaise foi, peut faire dire...

    Et c'est par là que, la réflexion étant achevée et la boucle bouclée, Cambadélis, avec son mur citoyen, se place lui-même et ceux qui le suivraient dans ce "mur des cons", de triste mémoire, mais toujours élevé par la frange sectaire et haineuse de la pire partie de la gauche, sa fraction idéologique...

    Pour nous, nous regardons ce triste spectacle, offert par ce pauvre Pays légal qui en est arrivé au niveau zéro de la politique, avec, il faut bien le dire, un mélange de consternation et d'amusement.

    D'abord, parce que, comme le dit très bien Léon Daudet, directeur de L'Action française, nous ne sommes pas, et ne serons jamais, de ceux "qui croient en l'amélioration électorale de la peste républicaine".

    Ensuite, parce que, pour rester avec Léon Daudet (dans "Vers le Roi", page 46), nous savons qu'il n'y a qu'une seule action qui vaille d'être menée, une seule action française "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."

  • Humeur : Squats et bidonvilles, ”La Provence” indignée : quelle inconséquence !.....

            Mardi 18 janvier 2011. La Provence s'indigne (c'est à la mode, en ce moment, de s'indigner, chez les Bobos...), et elle consacre sa Une, sa 2 et sa 3 aux conditions effroyables dans lesquelles vivent des populations fraîchement débarquées chez nous (essentiellement des Roms).

            Afin que tout soit bien clair, disons, avant même de commencer, que ce que dénonce La Provence est effectivement ignoble et indigne - et même répugnant, le mot n'est pas trop fort... - et qu'il est scandaleux que des choses pareilles puissent se passer dans un pays réputé civilisé, comme le nôtre. Le problème n'est évidemment pas là....

    la provence indignée.jpg

            Le problème, il est chez ces gens, et dans cette mentalité, et cette "mode", et cette manipulation etc... qui consiste à se faire les chantres d'un déplacement mondial des populations, alors même que l'on n'a pas de conditions de vie décentes à proposer à ces gens qu'on laisse venir chez nous (au premier plan desquelles le logement et le  travail). Et de leur mentir, en leur promettant des lendemains qui chantent, alors que c'est la misère qui est au bout du chemin, et le sordide qui les attend; et alors que le bon sens le plus élémentaire dit qu'il faut aider ces malheureux chez eux, plutôt que d'ajouter un mal supplémentaire (le déracinement) aux maux dont ils souffrent déjà....

            Et, là, La Provence est à fond dans ce mouvement, dont elle est totalement partie prenante. Et, après, elle vient s'étonner - et même s'indigner !... - des conséquences d'une situation effectivement ignoble, mais dont elle fait semblant de ne pas voir qu'elle a elle-même contribuée à la créér ! Et des conséquences desquelles elle doit être tenue, volens nolens, pour solidairement responsable....

            Qu'est-ce qu'on à pris, comme titre ? "Inconséquence" ? Qu'est-ce qu'on est polis !.....

    PS : dans le même numéro, La Provence revient sur l'affaire qu'elle avait annoncé la veille : un commando - non encore identifié - a attaqué un camp de Roms. Là aussi, tout le monde l'a dit cent fois : cette politique insensée, qui consiste à faire venir des flots ininterrompus de pauvres hères à qui l'on n'a, en réalité, rien à offrir, finit par exaspérer et créer des tensions multiples. "Ca finira mal", dit Jaco, le perroquet du Conte de Jacques Bainville. En est-on aux prémices de violences épuvantables, avec cette "affaire" de Marseille ? Des violences évidemmment condamnables, mais dont les responnsables premiers seront les idéologues, qui auront sciemment et volontairement créés les circonstances qui font arriver des catastrophes..  par pure idéologie.

  • Lucien Jaume aux Mercredis de la Nar...

     

    lucien jaume.jpg

    www.canalacademie.com/ida3097-Tocqueville-dans-le-texte-et-le....

                  Directeur de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches politiques de Science Po (CEVIPOF), Lucien JAUME enseigne la philosophie politique à Sciences Po Paris. Ses ouvrages sur le jacobinisme et sur le libéralisme politique, qu’il a bien voulu nous présenter successivement, sont des références majeures.

                  Lucien Jaume revient parmi nous -ce mercredi 24 mars- pour répondre à la question qui fait l’objet d’un livre tout récent : « Qu’est-ce que l’esprit européen ? ».

                  C’est s’interroger sur une généalogie spirituelle, philosophique, scientifique et artistique et sur une certaine conception de la société. Pour nous éclairer, Lucien Jaume a choisi Locke, Bossuet, Pierre Nicole, Adam Smith, Tocqueville et Bachelard mais il n’oublie pas, chemin faisant, bien d’autres auteurs qui nous permettront de reprendre avec notre invité le débat sur l’autorité légitime, la liberté, la nation et sur cette Union européenne qui ne parvient pas à donner d’elle-même une claire définition...

    nar.JPG

     171 pages

    Sait-on encore ce qui fonde l'Europe ? Quel ordre juridique et constitutionnel les peuples européens peuvent-ils et doivent-ils adopter ? Quelle éducation doit être proposée pour perpétuer la civilisation dont nous sommes issus ?

    C'est à ces questions que Lucien Jaume répond en menant une enquête sur la nature de l'esprit européen.

    Ni " identité " ni " conscience " européenne, ce dernier est bien plutôt un héritage intellectuel, artistique, spirituel et scientifique, ainsi qu'une attitude de l'esprit vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de la société. On peut parler d'un " sens commun " qui, depuis la Renaissance, a nourri et façonné nos nations aujourd'hui membres de l'Union.

     Entre la règle et le marché, mais aussi à travers la puissance (ambivalente) de l'opinion, l'esprit européen s'exprime par les créations de la liberté qui se soumet aux règles et aux normes.


    Depuis Bossuet et Pierre Nicole, en passant par Locke et Adam Smith, pour arriver, grâce à Tocqueville, à notre démocratie d'opinion, cet ouvrage invite chacun à se remémorer le lien original que l'Europe a forgé entre l'individu et la communauté.

    Un recueil de textes de Locke, Bossuet, Nicole, Adam Smith, Tocqueville et Bachelard prolonge cet essai.

     

    Le service librairie de la Nar vous propose le livre de

    Lucien Jaume "Qu'est-ce que l'esprit européen ?

    au prix promotionnel de 9,50 euros (frais de port inclus).

    Commande et chèque a adresser a Royaliste, 17 rue des Petits-Champs, 75001 Paris 

    ou bien commande en ligne (paiement sécurisé) en cliquant sur ce lien.

  • Le mystère de l’élection

     

    par Ph. Delelis

     

    REGIME DES PARIS - HUMOUR  Une élection très importante a eu lieu le week-end dernier, en prélude à d’autres qui se succèderont cette année. C’est l’occasion de s’arrêter un instant sur ce phénomène assez singulier qui consiste, pour un ensemble d’êtres conscients, à désigner l’un d’entre eux pour l’investir d’une mission particulière, quelquefois surhumaine.

    Le sacre démocratique de l’élection n’est pas moins mystérieux que l’investiture divine des anciens monarques. Qu’est-ce qui fait que tel ou tel candidat se distingue ? Qu’est-ce qui fait qu’il est « choisi », au sens premier du terme (electio : le choix) ? Il y a bien sûr ce qu’il dit, mais les plus grands orateurs ne sont pas nécessairement élus.

    Il y a ce qu’il pense, mais les philosophes les plus lucides sont souvent éliminés. Il y a surtout ce qu’il est : le charisme – ou même, au-delà du charisme, un certain pouvoir de séduction – peuvent être déterminants. Les candidats charismatiques peuvent compenser leurs possibles défauts par leur rayonnement personnel, leur capacité à faire se lever les foules, à provoquer une adhésion spontanée et enthousiaste…

    Mais ce phénomène est aussi celui qui se produit dans les stades où des milliers de personnes – plus ou moins imbibées, ce qui les distinguent peut-être des électeurs – peuvent avoir la même réaction, non pas à l’annonce d’un programme ou d’une pensée profonde sur l’avenir du monde, mais à un simple ballon entrant à bonne vitesse dans un filet. Conscients de ce risque de l’irrationnel, les révolutionnaires de 1789 se méfiaient de l’élection et considéraient le tirage au sort comme bien plus démocratique.

    Hélas ! Ils l’instaurèrent trop tard… Si, plutôt que Maximilien Robespierre, élu député du Tiers Etat, on avait tiré au sort son voisin de la rue de la Gouvernance à Arras, Marcel Pinard, cabaretier de son état, la révolution eut sans doute été moins sanglante voire franchement plus festive. Les communistes se méfient également de l’élection et lui préfèrent le parti unique dont les vertus ont été célébrées par moult intellectuels français (dont, à ce jour, peu de repentis et aucun jugé pour complicité de crimes contre l’humanité).

    Si on ajoute les autres dictatures, les organisations étatiques tribales ou familiales, les théocraties, etc., on s’aperçoit que l’élection n’est pas le mode de désignation des responsables le plus répandu au monde : le mystère de l’élection continue à susciter une certaine réticence. Il faut donc se réjouir lorsque le processus électif se déroule normalement et aboutit de surcroît à un résultat remarquable. C’était le cas le weekend dernier : Iris Mittenaere a été élue Miss Univers.  

    Politique magazine - Consulter ... S'abonner ...