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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Lu sur Boulevard Voltaire : J’ai passé une journée avec des royalistes

     

    296519203 - Copie.jpgCette chronique, ce sont des choses vues. Vues samedi 11 de ce mois au colloque sur l'Europe organisé par l'Action française. L'auteur est bienveillant, sympathique mais peut-être a-t-il vu surtout ce que l'on a envie de voir quand on est étudiant et jeune : la jeunesse militante, les camelots du roi, les risques d'agression, etc. Il a entrevu Buisson, et les trois jeunes intervenants à la table-ronde où il était prévu que des jeunes s'expriment. C'est tout. Ce n'est évidemment pas la réalité de ce colloque. Mais qu'importe. Peut-être Jean Bexon a-t-il tout de même vu l'essentiel lorsqu'il conclut : « Au fond, ces ennemis de la République d’aujourd’hui paraissent être, finalement, les véritables révolutionnaires de demain. » C'est être perspicace, n'est-ce pas ?  LFAR

    b57f8f400d17cf568379a46674482027.jpegPar Jean Bexon, étudiant

    On dépeint souvent les royalistes, quand ils ne sont pas décrits comme de vieux ringards passéistes, comme des militants « d’extrêêêême droaate » (prendre l’intonation lancinante des journalistes d’« Envoyé spécial »).

    Au-delà des clichés, qui sont vraiment ceux qui luttent pour le retour du roi ?

    Pour vous donner une idée, je me suis rendu à un colloque organisé par l’Action Française à Paris, un des principaux mouvements qui défendent et promeuvent le retour du roi.

    Mon périple au pays de la fleur de lys commence par un long trajet en métro, ligne 8, direction l’espace Charenton. Trouver un repère de royalistes est facile : à quelques rues adjacentes du lieu, il y a toujours des « chouffeurs » (si vous n’avez pas fait la guerre d’Algérie, ce terme désigne ceux qui surveillent les environs pour prévenir d’un danger). Des guetteurs au look de racailles vintage, style blouson noir, m’indiquent que je suis bien arrivé. Ils font partie de ce qu’on appelle « les Camelots ». On désigne par ce mot un militant royaliste ; ce surnom vient de l’époque où il vendait à la criée les journaux du mouvement. Des camelots célèbres, il y en a eu, comme Daniel Cordier, résistant de la première heure.

    Le colloque a lieu dans une salle sombre et, le temps que mes pupilles se dilatent, je reconnais sur scène Patrick Buisson.

    Je suis surpris par la jeunesse du public (la plupart affichent la vingtaine) et la diversité des profils : juristes, étudiants, paysagistes, professeurs d’histoire, soudeurs, analystes, toutes les corporations de métiers sont représentées !

    Soudain, on perçoit un remue-ménage vers la sortie, le public se dégarnit très rapidement. Il semble se passer quelque chose à l’extérieur. Des camelots enfilent leurs gants, on crache dans les postes radio. « Une attaque de nervi d’extrême gauche », suppose un participant. Finalement, une fausse alerte, s’empresse de rassurer un membre organisateur, « Retournez dans la salle, le public est à moitié vide ». La spécificité des conférences organisées par l’Action française, c’est que la grande partie du public fait partie du service d’ordre.

    Un militant clermontois me raconte, avec nostalgie, qu’une fois, presque tout l’auditoire qui assistait à une conférence de l’africaniste Bernard Lugan s’était rué à l’extérieur. Ils avaient mené une charge épique contre une espèce en voie de disparition mais très agressive, des anarcho-maoïstes venus chercher querelle. En tête de cette bataille digne d’une chanson de geste du Moyen Âge, le maître de conférence et ancien camelot, bâton de professeur en main lança l’assaut. Les malandrins n’eurent plus qu’une option face à cette marche impérieuse : la fuite.

    Par ailleurs, si vous pensez que, dans un colloque de monarchistes, on aborde des sujets comme les dorures du château de Versailles, les tenues de Marie-Antoinette ou les arbres généalogiques aristos façon Stéphane Bern, vous avez tort.

    Roch, Camelot du roi, dresse un exposé des avancées de l’innovation spatiale de la France et établit quelques pistes stratégiques pour la souveraineté de la France dans cette quatrième dimension. « La prise de conscience de l’aspect stratégique et vital de l’espace est la condition pour élaborer une politique », lance-t-il de son pupitre.

    Romain aborde le thème de l’écologie et du nécessaire réenracinement. Il est devenu paysan par choix après une formation en maraîchage. « Vouloir le retour du roi, c’est d’abord aimer la France ; aimer la France, c’est aimer la terre ; de fait, le réenracinement s’est imposé comme la continuité de mon militantisme », explique-t-il.

    Au fond, ces ennemis de la République d’aujourd’hui paraissent être, finalement, les véritables révolutionnaires de demain. 

    Jean Bexon
    Boulevard Voltaire le 14.05.2019
  • Dette publique : la bombe à retardement, par Jean-Baptiste Leon.

    Avec 2650 milliards d’euros au 4e trimestre 2020, la dette publique est un boulet mortifère : elle nous empêche de mener une politique économique efficace, elle condamne les Français à des impôts élevés et porte atteinte à la souveraineté de la France.

    Avant le premier confinement, la santé budgétaire de la France était déjà au plus mal, la Cour des comptes s’alarmait fin février 2020 du redressement « quasiment à l’arrêt » des finances publiques. Une crise économique et sanitaire plus tard, rien ne va plus.

    3.jpegDepuis 1974, tous les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, ont préparé et voté des budgets en déficit. Par la faute de nos dirigeants, l’État s’est mis à dépenser plus qu’il ne gagne et à vivre à crédit. La France n’a jamais profité des bonnes conjonctures pour assainir ses comptes. Conséquence, notre pays accumule depuis près de 50 ans un endettement devenu abyssal. La dette publique désigne la dette de l’ensemble des administrations publiques de la France. Elle comprend la dette de l’État (80 % de la dette publique) ; la dette des collectivités locales ; la dette des administrations relatives à la sécurité sociale (dette des hôpitaux, Sécu, retraites, assurance chômage).

    Avant la crise sanitaire et le grand plongeon de 2020, le montant officiel de la dette était de 2380 milliards d’euros. Au premier trimestre 2021, nous en sommes à 2733 milliards d’euros, comme l’indique le compteur de la dette en temps réel sur le site de Contribuables Associés. Soit un montant de 40 800 euros par habitant.

    7000 milliards d’euros de dette, soit 100 000 euros par habitant

    Mais ceci n’est que la face émergée de l’iceberg, le gouffre financier est en réalité encore plus effrayant. L’État a glissé sous le tapis des dépenses qu’il va devoir payer un jour ; ce sont les « engagements hors bilan », garantis par l’État et… non provisionnés. La dette hors bilan a bondi de 204,2% entre 2002 et 2018 : il y en a pour 4119 milliards d’euros exactement, selon un rapport du Sénat sur le projet de loi de finances pour 2020. À lui seul, le futur paiement des retraites des fonctionnaires et militaires s’élève à 2287 milliards d’euros. Cet argent leur est dû.

    Dette cachée + dette officielle, le vrai montant de la dette publique avoisine donc les 7000 milliards d’euros, plus de 100 000 euros par habitant !

    Les risques de laisser cette situation hors de contrôle sont immenses et constituent un véritable enjeu de souveraineté, sachant notamment que la moitié des détenteurs de la dette publique française sont des non-résidents. Le niveau d’endettement ne laisse plus de marges de manœuvre à l’État pour assumer ses responsabilités essentielles, et entrave tout redressement réel de l’économie.

    La crise du Covid a fait grimper la dette de la France au plafond. Comme si notre pays avait besoin de ça…  Après ce coup de massue sanitaire, il sera plus difficile pour notre pays que pour d’autres de remonter la pente.

    Record du monde des impôts

    Longtemps il a été de bon ton de railler les Grecs et leur impéritie. Mais 13 ans après la crise de 2008 et un passage forcé par toute une batterie de réformes (réduction du périmètre de l’État, réforme des retraites, privatisations, défonctionnarisation, etc.), ne voilà-t-il pas que la Grèce a aujourd’hui un montant de la dette publique par habitant inférieur à celui de la France !

    Bientôt nous serons le pays le plus endetté d’Europe par habitant, devant l’Italie. Et tout en ayant le triste privilège d’être, parmi les pays riches, la contrée où l’on paie le plus d’impôts. La France parvient à se maintenir encore au-dessus de la ligne de flottaison car elle peut emprunter à des taux négatifs. Mais ceux-ci vont immanquablement remonter, ce n’est qu’une affaire de temps.

    Quand les dealers (Banque centrale européenne et compagnie) couperont le robinet de l’argent facile, la cure de sevrage fera mal, très mal au patient français. S’il ne veut pas mourir, il doit très vite se guérir de la gangrène bureaucratique et taxatrice. Nos élus doivent se libérer du démon clientéliste qui les possède et conduit à des politiques toujours plus dépensières. Afin que l’on puisse envisager dans ce pays le vote d’un budget de l’État en équilibre et la mise en place d’un vaste plan de désendettement public. C’est maintenant ou jamais.

    La France reste la championne du monde des impôts et des dépenses publiques, parmi tous les pays riches (pour combien de temps sommes-nous encore un pays riche ?). Et ce n’est pas près de changer, quoi qu’en disent MM. Le Maire, Castex et Macron.

    625 000 euros par emploi créé !

    Le plan de relance est censé créer 160 000 emplois en 2021, comme l’a expliqué le Premier ministre. Cette estimation est très faible au regard des 100 milliards d’euros investis dans « France Relance ». Chaque emploi coûterait donc 625 000 euros aux contribuables français. Cela laisse planer un sérieux doute quant à l’efficacité du plan de relance et la gestion de la dépense publique par le gouvernement. Le « Quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron coûtera très cher au pays. Les trois précédents plans de relance se sont soldés par autant d’onéreux échecs financés via la matraque fiscale. Celui de 2009, sous Sarkozy, n’a créé que 18 000 à 72 000 emplois pour 400 000 escomptés. Et il y a fort à craindre que l’histoire ne se répète…

    Ce plan de dépenses, il va bien falloir le financer à un moment. Face à un tel montant, du jamais vu en temps de paix, nos gouvernants veulent faire croire à la France entière que les impôts n’augmenteront pas. C’est du flan, un odieux mensonge.

    Des mesures ont déjà été prises pour taxer encore plus les Français. Dès le mois de juillet 2020, un premier impôt Covid a été entériné : la CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale). Prélevée à la source sur tous les revenus (7,67 milliards d’euros par an), elle devait s’éteindre en 2024. Eh bien, la voilà reconduite jusqu’en 2033, soit 77 milliards de ponction supplémentaire !

    Les mutuelles paient une nouvelle surtaxe pour un total de 1,5 milliard d’euros qu’elles vont répercuter sur les cotisants. Le prix des jouets augmentera en 2022 à cause d’une nouvelle taxe de 3 % sur le recyclage. Un malus sur le poids des voitures de plus de 1800 kilos a été adopté à l’Assemblée nationale, en novembre dernier.

    Le gouvernement a aussi prévu une harmonisation (vers le haut bien sûr) du taux de la taxe communale sur la consommation d’électricité. Les habitants de 7600 communes seront touchés.

    Toujours plus d’impôts

    Pas de quoi être rassurés, d’autant plus que l’État lorgne sur l’épargne « dormante » des Français. La spoliation légale toujours et encore…

    Et cerise sur l’indigeste gâteau fiscal, pour financer le plan de relance européen (750 milliards d’euros), l’Union européenne a instauré, à compter du 1er janvier 2021, une nouvelle taxe sur les déchets plastiques. La France recycle peu ses plastiques. Elle sera donc le plus gros contributeur de cet impôt, avec 22,5 % du total, et devrait débourser plus d’un milliard d’euros. Un plan de relance européenne, dont la France ressort « Fanny » de 45 milliards d’euros, la contribution financière de notre pays étant supérieure au montant des subventions que nous sommes appelés à toucher.

    Ce n’est pas à coups de milliards de dépenses publiques et d’endettement massif que l’on remet un pays en marche après une crise économique, ni en appauvrissant ses citoyens. Nous avons l’administration et les services publics les plus chers du monde, pour un résultat plus que médiocre.

    Le coût de production des services publics est, en France, supérieur de 97 milliards d’euros par an à ce qu’il est en Allemagne (et de 84 milliards par an à la moyenne des pays européens, source OCDE), à la charge des contribuables français

    La stratégie de dépenser sans compter est dangereuse pour les Français car l’argent public vient des contribuables. Dès lors, l’État devra ponctionner ceux-ci pour rembourser ses créanciers. Afin d’éviter cette situation, la France doit s’inspirer des États (Allemagne, Suisse, Danemark, etc.) qui ont mis en place des freins législatifs à la dette. De même, de véritables réformes structurelles doivent être faites en France afin d’assurer un environnement budgétaire sain. Mais cela nécessite aussi un changement de mode de pensée : l’État français ne doit pas et ne peut pas intervenir dans tous les domaines, mais se concentrer sur ses missions régaliennes. Les pays européens qui ont réussi à tenir leurs finances ont préféré revoir le périmètre d’action de leur État pour laisser l’économie et les entreprises créatrices de richesse se développer.

     

    • Étude #38 de Contribuables Associés « Dette publique : une bombe à retardement pour les Français » – octobre 2020, 10 euros, frais de port offerts. À commander sur agir.touscontribuables.org/etudes.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Éphéméride du 16 juillet

    1965 : Inauguration du Tunnel du Mont-Blanc

     

     

     

     

     

    1054 : Humbert de Moyenmoutier dépose la Bulle d'excommunication du Patriarche de Constantinople sur l'autel majeur de Sainte Sophie 

     

    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 2245/2246) :

    "Cardinal français. Originaire de Lorraine ou de Bourgogne, moine bénédictin à l'abbaye de Moyenmoutier, il devint le secrétaire de Bruno de Toul, qui, devenu le pape Léon IX, l'appela à Rome et le fit cardinal (1050). Il fut avec Hildebrand (futur Grégoire VII) l'un des plus actifs artisans de la réforme de l'Église au milieu du XIème siècle. En 1054, il fut envoyé comme légat pontifical  à Constantinople, où son manque de diplomatie contribua à rendre définitif le schisme byzantin."

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    C'est l'Empereur Justinien qui fit édifier la basilique Sainte-Sophie (du grec Ἁγία Σοφία / Hagía Sophía, qui signifie "sainte Sagesse", "Sagesse Divine", en turc Ayasofya) ; lorsqu'il pénétra dans l'édifice, enfin terminé, et stupéfait par tant de splendeur, il s'écria "Je t'ai surpassé, Salomon !", faisant allusion à la magnificence du Temple de Jérusalem.

    C'est pourtant dans ce monument si splendide qu'eut lieu - en 1054 -  l'épisode peut-être le plus tragique de l'histoire de l'Eglise chrétienne... 

    http://medieval.mrugala.net/Architecture/Turquie,_Istanbul,_Basilique_Sainte-Sophie/Turquie,_Istanbul,_Basilique_Sainte-Sophie.htm

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantalPour comprendre le rôle respectif des uns et des autres, dans ce drame de la séparation de l'Église chrétienne, il faut replacer les choses dans le cadre du pontificat de Léon IX (ci contre, le seul pape alsacien de l'histoire, voir l'Éphéméride du 19 avril), profondément pénétré par les idées réformatrices du milieu ecclésiastique lotharingien, et qui s'appliqua à rétablir la discipline religieuse.

    Dès son élection, décidé à engager une intense réflexion sur ce que devait être la réforme de l'Église - ce qui aboutira à la réforme Grégorienne... -  Léon IX s'entoura de ces prélats lotharingiens acquis aux idées réformatrices : Humbert de Moyenmoutier, Hugues Candide, Frédéric de Lotharingie (futur pape Étienne IX); et de deux moines italiens : Pierre Damien et Hildebrand (futur Grégoire VII), les faisant tous cardinaux.

    Mais, parallèlement, et indépendamment de ces sujets, la mésentente cordiale entre Rome et Byzance ne faisait que s'amplifier. Ulcérés par la politique pontificale en Italie du Sud, où ils avaient des intérêts, les Byzantins, sous le patriarcat de Michel Cérulaire (1043-1058), s'éloignèrent de plus en plus de Rome. Et les rancoeurs se cristallisèrent à l'occasion d'une controverse sur l'usage des azymes dans la communion (les Latins se servaient d'hosties non fermentées pour célébrer l'Eucharistie, contrairement à l'usage traditionnel conservé par les Grecs qui employaient du pain ordinaire). Léon IX fit entreprendre la réfutation des traités grecs sur ce problème, et sur l'ensemble du contentieux qui opposaient Romains et Byzantins : dans son Dialogus, Humbert de Moyenmoutier écarta les assertions des Grecs, condamna le mariage des prêtres en usage en Orient depuis l'Antiquité, accusa les Byzantins d'hérésie parce qu'ils n'admettaient pas le Filioque et les menaça d'excommunication...

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantalCe dialogue mal engagé s'acheva tout aussi mal lors de la légation romaine à Constantinople, malgré les efforts de l'empereur Constantin IX Monomaque (ci contre) : les légats Humbert, Frédéric et Pierre d'Amalfi excommunièrent le patriarche et ses partisans (16 juillet 1054); Michel Cérulaire riposta par une excommunication générale des Latins...

    Cette rupture ne doit cependant pas être exagérée : au départ, elle n'était pas plus grave que bien d'autres schismes précédents, finalement sans conséquences majeures ni pérennes; mais, du fait des circonstances, la séparation devint définitive et entraîna les autres patriarcats orientaux ainsi que les peuples convertis au christianisme par les Grecs (Serbes, Bulgares, Russes, Roumains)...

    C'est donc, en quelque sorte, un concours de circonstances malheureux qui consolida une des frontières religieuses les plus durables qui aient été.

    Au moment où le schisme fut consommé, Léon IX était déjà mort (19 avril 1054), et rien ne permet de voir dans cette rupture entre l'Orient et l'Occident une action calculée d'Humbert de Moyenmoutier ou des lotharingiens de l'entourage de Léon IX (même si rien ne permet de dire le contraire) :

    est-ce que, de part et d'autre, on savait où on allait (c'est-à-dire au schisme définitif) ?...

    •  ou est-ce que, parce qu'il était bilingue, Humbert s'est vu confier une mission de dispute théologique qu'il a menée avec application, en conformité avec son engagement de réformateur "intraitable" et qui - par manque de diplomatie de part et d'autre... - a finalement dégénéré, sans que nul n'en ait perçu dès l'abord les conséquences ?

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    1465 : Bataille de Montlhéry

     

    Elle oppose Louis XI et le fils du Duc de Bourgogne, le futur Charles le Téméraire.

    C'est au cours de cette bataille que l'artillerie fut employée pour la première fois : or Louis XI dispose de la meilleure artillerie du moment, créé par son père, Charles VII (voir l'Éphéméride du 26 mai)...

    Si le résultat en fut indécis, elle devait plutôt tourner, de fait, par la suite, à l'avantage de Louis XI (voir l'Éphéméride du 26 mai)...

     

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    Cette miniature est l'une des 14 qui illustrent le manuscrit des Chroniques de Montlhéry du temps du roi Louis XI, rédigées par Philippe de Commynes de 1489 à 1491. Commynes a suivi cette bataille dans le camp de la Ligue du Bien public, auprès du comte de Charolais, futur Charles le Téméraire.

    Le roi Louis XI et Charles le Téméraire, tout deux à cheval et revêtus d'une armure d'or, s'affrontent avec à leurs côtés leurs porte-bannières, qui précèdent les deux armées composées de combattants à pied. L'une est en pleine campagne, et l'autre est située entre deux bourgades représentant vraisemblablement Longjumeau et Montlhéry.

    On voit bien que l'artillerie occupe la position centrale...

    http://www.montlhery.com/bataille.htm

     

     

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    1767 : Canonisation de Jeanne de Chantal

     

    Avec Saint François de Sales, c'est elle qui a fondé L'Ordre de la Visitation (les Visitandines), à Annecy, en 1610.

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    Saint François de Sales remet les règles aux sœurs de la Visitation – Anonyme, XVIIème

    http://www.la-visitation.org/

     

     

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    1774 : Naissance de Pierre Mercier, dit Mercier-la-Vendée...

     

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    Acte de naissance de Pierre Mercier...

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    Dans sa ville natale, Le Lion d'Angers...

    http://perso.numericable.fr/genea-duplan/1-1_mercier-la-vendee.html

     

     

     

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    1801 : Napoléon et Pie VII signent le Concordat à Paris

     

    Le texte déclare la religion catholique "religion de la grande majorité des citoyens français" et abolit la loi de 1795 séparant l'Église de l'État. En contrepartie, le Saint-Siège reconnaît le Consulat et accepte que les évêques soient nommés par le Premier consul, Napoléon Bonaparte.

    La signature du Concordat met fin à 10 ans de querelles entre le Vatican et la France, et assure le retour de la paix religieuse dans le pays. Il sera promulgué le 8 avril 1802 et Pie VII sacrera Napoléon empereur en 1804.

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la Royauté, une nécessité politique pour la France.

    Au-delà des partis, la présence d’un roi garantit en effet la continuité dans le destin d’un pays : le respect de son identité profonde, la préservation de ses principes fondamentaux, la défense de sa langue et son rayonnement dans le monde entier.

    Elle permet également de se détacher de la pression des lobbies, des media, des biais du système électoral pour exprimer d’une voix forte la protection des plus faibles, la défense de l’environnement, ou celle du patrimoine matériel et spirituel.

    Une vision de long terme : Avec à peine deux siècles et demi d’existence, notre jeune démocratie française est parfois aveuglée par l’idéologie du progrès, le mythe de la mondialisation heureuse, et l’attrait des profits immédiats. Héritier de mille ans d’histoire de la royauté, le prince Jean est le garant d’un projet d’ensemble dont la vision politique n’est pas à l’horizon d’un quinquennat mais des générations futures. Du côté non pas de l’action qu’on achète et qu’on revend quelques secondes plus tard, mais de l’arbre que l’on plante pour ses petits-enfants.

     

    La protection des plus faibles : A l’heure d’un monde ouvert à la main malheureusement des puissants, le système économique pousse souvent à renoncer à sa responsabilité sociale afin de maximiser ses profits. Une vision à court-terme qui conduit à une dégradation des relations humaines et une perte de sens pour ceux qui travaillent. La royauté au contraire s’est toujours fondé sur la défense des plus faibles et le souci de justice.

     

    Incarner la France à l’étranger : En démocratie, les politiques étrangères sont souvent fluctuantes et remettent en cause des liens durables installés depuis des siècles entre pays. La royauté introduit l’idée de permanence. Le prince, par sa naissance même, incarne la destinée du pays, mais aussi son Histoire, et l’intérêt de tous les Français, auprès des pays étrangers.

     

    La force du système héréditaire, c’est que la France n’a jamais manqué d’un prince prêt à prendre la parole, et assumer ses responsabilités, par delà les ambitions personnelles. A l’heure où le peuple perd toute confiance en ses dirigeants, le rassemblement autour d’un destin commun se fait plus vif, et cette voix nécessaire.

     

    Visuel : Le Courrier Royal 

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (163), Piteux effondrement pour la IIIème république...

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    ...et pire désastre de notre Histoire !

    La France avait chèrement payée sa victoire de 1918 : un million cinq cent mille morts, la jeunesse du pays...


    Or, que fit la République de cette victoire si chèrement acquise ? Elle laissa le Président des Etats-Unis imposer ses vues, contraires à celles de l'intérêt national d'une France qui avait supporté la plus grande part des désastres de cette Guerre.


    Clémenceau lui-même déclara : "Nous n'avons pas obtenu ce que nous aurions pu et du obtenir...".

    Jacques Bainville, Ferdinand Foch et tant d'autres, voyant - dès la victoire... - celle-ci sabotée et gâchée par un Traité de Versailles "trop fort dans ce qu'il avait de faible, trop faible dans ce qu'il avait de fort" annoncèrent "une nouvelle guerre dans les vingt ans"...


    Alors que, jusqu'aux derniers moments avant la guerre que tout le monde voyait venir (sauf nos gouvernants) l'Action française titrait, en manchette, "armons, ARMONS, ARMONS !", de Gaulle a raconté comment il sortit, furieux, de son entrevue avec Léon Blum : celui-ci venait de lui déclarer qu'il ne pouvait pas, lui, le pacifiste de toujours, voter les crédits militaires !


    Moyennant quoi, vingt et un ans après sa brillante mais douloureuse victoire en 1918, la France, désarmée et non préparée, subit la plus écrasante défaite de son Histoire, face à une Allemagne qu'Hitler avait - pour reprendre une expression de l'époque - "transformée en forges de Vulcain"...


    La France fut d'abord divisée en deux zones, l'une occupée, l'autre libre, l'Alsace-Lorraine étant de nouveau annexées au Grand Reich allemand, et la région des Flandres étant rattachée au commandement allemand de Bruxelles.


    Puis la totalité du pays fut occupée, à partir du 11 novembre 1942...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Page 70, lignes 31-32-33, une insanité dans Le Figaro magazine...

    napoléon,jean-louis tremblais,louis xviii        ...du 6 juillet 2012, sous la plume de Jean-Louis Tremblais, qui écrit ce qui ne peut être qu'une erreur - au mieux - ou un mensonge - au pire -, mais qui dans les deux cas est grave.

            Voici la phrase : "...et le courageux Louis XVIII, rentré en France dans les fourgons des Cosaques et des Prussiens." 

              Écrire ceci est tout simplement honteux, et n'honore pas celui qui le fait. Et l'on est surpris de trouver une telle "hénaurmité" dans Le Figaro magazine, qui nous a habitués à plus de sérieux. Pourquoi ? Parce que les faits sont bien établis, et que la vérité historique est bien connue, et que nul ne peut la changer....

            Napoléon a prolongé à grands frais une partie perdue d'avance, et, faisant mourir "sans problème" un million et demi de français, jeunes pour la plupart, il a amené l'Europe entière coalisée contre nous à Paris, par deux fois; laissant la France plus petite qu'il ne l'avait trouvée, avec 500.000 habitants et dix villes en moins.

            Bainville, lui-même, n'a nié ni son Art, ni sa Gloire, ni son Génie, qui tenaient, d'ailleurs, pour une large part, aux usages, à la culture, à la civilisation de l'ancienne France. Mais, il s'est aussi ravalé de lui-même, sans que rien ni personne ne l'y oblige, au rang infâmant de vulgaire délinquant de droit commun en faisant enlever le duc d'Enghien en territoire étranger, au mépris du droit international et du droit des gens les plus élémentaires; et en le faisant assassiner presque sur le champ, le duc passant, pour se rendre face à ses "juges" (!) devant ceux qui étaient en train de creuser sa tombe !

            Et ne disons rien des propos antisémites de Napoléon, qui nous méneraient trop loin et que notre époque réprouve, sur les juifs : "On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C'est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".

              Voilà pour l'homme qu'admire Jean-Louis Tremblais, ce qui est, d'ailleurs son droit.

            Passons maintenant à ces Bourbons, qu'il méprise, qu'il injurie, et pour qui il reprend le plus vieux, le plus éculé, le plus faux des mensonges : ils seraient rentrés "dans les fourgons de l'étranger".

             D'abord, on vient de le dire, les "fourgons de l'étranger" ont été amenés en France et à Paris, inviolés depuis plus d'un siècle, par la Révolution, la République et Napoléon, leur sabre et continuateur : première "hénaurmité" qui ne semble pas choquer Jean-Louis Tremblais.

            Ensuite, au moins les Anglais et les Prussiens haïssaient la France, et n'avaient qu'une idée en tête : la démembrer. Et les autres Alliés se souciaient comme d'une guigne de ces Bourbons qui avaient porté si haut la puissance française, et que personne, dans la Coalition, ne songeait une seconde à remettre sur le trône. La vérité vraie, que semble ignorer parfaitement Jean-Louis Tremblais (mais pourquoi écrit-il alors un article qui se veut historique ?...) c'est que la restauration de Louis XVIII a été voulue, et faite, par les Français eux-mêmes, et en aucun cas par les Alliés, qui n'en voulaient surtout pas, et qui ne rêvaient que de voir disparaître la France.

    1. Ce fut d'abord la ville de Bordeaux qui frappa les esprits (notamment du Tsar) en proclamant Louis XVIII Roi de France;

    2. Puis ce fut l'action, sur le terrain, de milliers de royalistes anonymes, dont ce fameux et si peu connu Vitrolles, dont parle Bainville dans son opuscule (qu'il appelle étude) intitulé Comment s'est faite la Restauration de 1814 :

                "Ces royalistes, il importe de bien s'entendre, n'étaient pas du tout des "agents des princes". C'étaient de simples citoyens français, convaincus de la nécéssité de rétablir la royauté pour sauver la France du désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. C'étaient même des femmes à l'esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette Aimée de Coigny, la "Mademoiselle Monk" dont Maurras a conté l'aventure dans son livre L'Avenir de l'Intelligence. 

                 Vitrolles fut le type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire prévaloir l'unique solution nationale, l'unique solution raisonnable qui était la solution royale. Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l'étranger amenait, et pour de bon, dans ses fourgons: cette régence de Marie-Louise sous la tutelle autrichienne qu'acceptait Napoléon dans sa conversation avec Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d'Eugène de Beauharnais, candidats qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, -exactement comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard...."

    3. Puis ce fut l'alliance de fait entre Chateaubriand et Talleyrand ("les deux hommes les moins faits pour s'entendre...", dit toujours Bainville)
            Bref, le retour de Louis XVIII, le Désiré, ce fut le voeu du peuple français, et ce fut tout sauf un retour "dans les fourgons de l'étranger". Mais, cela, monsieur Tremblais, qui semble pourtant faire profession d'historien, l'ignore.
            Erreur ou mensonge, disions-nous plus haut : ne connaissant pas Jean-Louis Tremblais, il nous faut nous rabattre sur l'erreur, et la méconnaissance des faits : mais alors, s'il ignore, pourquoi écrit-il ? Le bon sens populaire ne dit-il pas "Quand on ne sait pas, on ne parle pas" ?
     
            Il est vrai que "Le papier souffre tout, et ne rougit de rien". Il n'empêche, cette grossière "tâche" devait être relevée comme elle le méritait, voilà qui nous semble fait.... 
     
              Et comme, en France, tout finit par des chansons, c'est-à-dire de la légèreté et du sourire, attendons les prochaines livraisons (!) de l'historien : peut-être nous apprendra-t-il que la terre est plate; que deux et deux font cinq; ou que Jules César, fils de Blaise Pascal, et jardinier de son état à la cour du Tsar, a introduit la pomme de terre en Europe ?....
     
            Qui sait, car - comme dirait l'autre - quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites.....
  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Pourvu que ça dure ! Il semblerait que nous ne soyons pas seuls fidèles au poste, pendant ces vacances: après une fréquentation soutenue mardi et mercredi, nous avons battu, jeudi, notre record de fréquentation absolue depuis notre création. Et ce, en pleine période de vacances. Espérons que nous allons continuer, et que vous allez nous faire progresser encore plus, toujours plus.... Merci à tous....

               De notre côté, nous préparons plein de choses pour entre maintenant et la rentrée. Une présentation originale du livre magnifique de Jean-François Mattéi, Le regard vide, ainsi que de L'Avenir de l'Intelligence de Charles Maurras,et de ses commentaires par Pierre Boutang (et, si possible, ceux de Jules Monnerot).Trois albums photos en construction (Ecrivains royalistes : 1, Chateaubriand; Racines : 2, le Mont Saint Michel; Epopée royaliste : 1, chouans et Guerres de Vendée; et de nombreux autres albums suivront....) et un quatrième quasiment terminé présentant l'important militantisme, sur trente trois ans, qu'ont représenté les rassemblements royalistes de Montmajour, Saint Martin de Crau et Les Baux de Provence.

               Ils ont laissé une trace telle que beaucoup souhaitent leur réactivation; que des universitaires de renom ont d'ores et déjà annoncé leur intention d'en faire le sujet de plusieurs thèses et recherches universitaires; et qu'ils nous permettront, par la mise en ligne des enregistrements audio et vidéo dont nous disposons de faire de lafautearousseau une vraie malle aux trésors...         

                 Nous mettons également deux nouveaux morceaux de musique à votre disposition pour illustrer les Ephémérides, cette Balade dans notre Culture dont vous êtes nombreux à nous faire savoir que vous l'appréciez. Au 3 mars, pour la Première de la Carmen, de Bizet (l'Opéra le plus joué au monde), le choeur "Les voici !..." choeur les voici bizet carmen.mp3   Et au 12 mai, pour la naissance de Gabriel fauré, sa Pavane  10 - Morceau 10.mp3 

                 Rappel: dans la Catégorie Ephémérides, au premier janvier, vous trouverez trois notes qui vous aideront dans votre consultation de ces Ephémérides: une Table des matières, recensant pour les 366 jours les évènements principaux; un récapitulatif de la Musique dans les Ephémérides, vous indiquant tous les morceaux de musique qui s'y trouvent, et à quelle date; enfin, la note Pourquoi des Ephémerides... Pour accéder à ces trois notes, il vous suffit de cliquer sur Ephémérides dans la rubrique Catégories, à gauche de la page d'accueil; puis de descendre tout en bas de page et de cliquer sur "Toutes les notes"; puis de faire défiler les jours et de vous rendre au premier janvier....

    Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications imposées par l'actualité...)

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Le point de vue de Jean Chelini sur la burqa.
    • Lundi : La mort de Francis Jeanson, l'homme des mauvais combats....
    • Mardi : Sur quelques chiffres fournis par Michèle Tribalat....
    • Mercredi : Nous sommes rarement d'accord avec Alain de Benoist mais, sur ce point....
    • Jeudi : L'Argent-roi... (1/2).
    • Vendredi : L'Argent-roi... (2/2).
    • Samedi : Nouvelles du Blog.

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (petite comparaison des langues anglaise et française....)
    • Lundi: Encore un Action directe remis en liberté.
    • Mardi:  Lumbroso porte plainte....
    • Mercredi: Réponse à un message sur la Turquie.
    • Jeudi:  Tillinac parle de l'Enchanteur....
    • Vendredi: Les chiffres de Jean-Claude Besida.
    • Samedi: Julien Dray.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche :  Mort de Comines. Première ascension de la Meije, dernier sommet alpin encore inviolé. Premier vol de l'ATR 42.

    ·       Lundi  : Naissance de La Bruyère. La somptueuse fête de Vaux le Vicomte. Le premier Dessin animé.

    ·       Mardi : Mort de La Boëtie. Mort de Balzac. Découverte de l'Hélium.

    ·       Mercredi : Mort de Pascal. Daguerre présente le Daguerréotype. Première Transat Québec - Saint Malo. Naissance de Maurice Barrès.

    ·       Jeudi : Mort de Bernard de Clairvaux. Mort de Philippe VI. Mort de Pigalle. Naissance de Raymond Poincaré.

    ·       Vendredi : Naissance de Philippe Auguste. Naissance de Greuze. Election de la Chambre introuvable. Vol de la Joconde. Naissance de Saint François de Sales

    ·       Samedi : Naissance de Denis Papin. Naissance de Charles Percier. Naissance de Debussy. Mort de Fragonard.  

  • Remaniement : au pays de l’absurde, tout est possible

     

    Nous publions ces lignes de Dominique Jamet en tête de nos parutions de ce jour, non pas parce qu'elles sont écrites avec style et esprit - c'est pourtant le cas - mais parce qu'elles dépeignent avec toutes les fortes apparences de la vraisemblance, ce royaume d'Absurdie qu'est notre République. Il le fait à propos des rumeurs insistantes d'un tout prochain remaniement, risque des pronostics, s'amuse de leur absurdité, dussent-ils se réaliser...  On en rirait si ce n'était pas la France qui se trouve au centre de ces jeux misérables et, encore une fois, absurdes. Une France en guerre, une France affaiblie, une France envahie, à l'identité menacée, une France dont la société se décompose et la souveraineté se trouve largement confisquée. Par Bruxelles, par Berlin, par Frankfort ou par Washington. En vérité, par l'ensemble de ces capitales et des puissances dont elles sont le centre. C'est un socialiste pacifiste, Marcel Sembat, député et ministre, qui, face à la menace de guerre franco-allemande qui montait, rejoignant les analyses de Maurras et de l'Action française, avait publié en 1911, il y a un peu plus d'un siècle, un petit livre resté célèbre : « Faites un roi, sinon faites la paix ». Il ne voulait pas d'un roi dont il savait qu'il nous eût permis d'être à jeu égal avec l'Allemagne - et peut-être ainsi d'éviter l'horrible guerre. Ce qu'il voulait c'était que la République fît la paix avec l'Allemagne. En réalité qu'elle s'y soumît. C'était toute l'illusion du pacifisme. Nous ne sommes pas loin d'une telle situation. Peut-être en pire.  Le dilemme est le même : « Sortir de ce Système, ou être contraints à la soumission. » Celle que Houellebecq a décrite, qui est soumission à l'Islam. Et celles - autres - que nous avons dites plus haut et consistent toutes à dépendre de l'étranger. A l'inverse de Marcel Sembat qui préférait se soumettre à l'Allemagne que de faire un roi, la solution que nous appelons de nos vœux ici est une sortie de ce régime d'absurdité que Dominique Jamet décrit fort bien ici. D'ailleurs, y a-t-il vraiment une autre solution ? Nous ne le croyons pas.  Lafautearousseau  • 

     

    3312863504.jpgIl aurait été assez compréhensible et d’ailleurs conforme à la plus vieille et à la meilleure tradition républicaine qu’un remaniement ministériel, annonciateur d’une inflexion politique, intervînt au lendemain des élections régionales de décembre qui n’étaient guère que la quatrième défaite consécutive de la majorité en place. Il n’y a donc pas eu de remaniement et le sujet, officiellement, n’est pas d’actualité, ce qui donne à penser aux experts en hollandologique qu’un remaniement est imminent, et certaines informations, données pour sûres, circulent déjà dans les milieux intéressés. Osons donc le petit jeu des pronostics, avec tous les risques d’erreur que celui-ci comporte.

    À tout seigneur tout honneur. Le Premier ministre a clairement décidé de passer son tour en 2017, de coller d’ici là aux décisions, aux orientations et, selon toute probabilité, aux fautes, aux erreurs et aux échecs du président de la République, et d’être confondu dans l’impopularité de son supérieur hiérarchique. M. Manuel Valls est donc assuré de rester à Matignon jusqu’au bout de la nuit du quinquennat.

    Lointain successeur de Talleyrand, M. Laurent Fabius a été un ministre des Affaires étrangères tout simplement désastreux. Persévérant dans l’erreur avec une obstination diabolique, le locataire du Quai d’Orsay a fait de son mieux pour nous brouiller avec la Russie, s’est opposé de toutes ses forces à la réintégration de l’Iran dans le concert des nations et a choisi son camp dans le conflit syrien, où la France a pesé de tout son poids, en l’occurrence heureusement réduit, pour favoriser le Front Al-Nosra, succursale locale d’Al-Qaïda, rebaptisé par nos soins « opposition syrienne modérée ». Il peut donc se maintenir jusqu’en 2017 derrière le bureau de Vergennes ou chausser les prestigieuses pantoufles de président du Conseil constitutionnel.

    Mme Ségolène Royal a étendu au-delà des limites du raisonnable les attributions et les prérogatives de son ministère de l’Écologie sans que sa soif de pouvoir en soit étanchée. On a pu le vérifier lors de la phase de préparation de l’historique COP21. Si M. Fabius quitte le gouvernement, elle se verrait bien dans le poste qu’il occupait. Elle en a même tellement envie qu’elle ne voit pas pourquoi on ne lui ferait pas ce plaisir. Impulsive, indisciplinée, désordonnée, et ignorant tout de la complexité des relations internationales, elle a donc les plus fortes chances de coiffer au poteau Hubert Védrine ou Élisabeth Guigou, qui n’ont d’autre légitimité que leur connaissance des dossiers et des problèmes en jeu.

    Mme Christiane Taubira a réussi la prouesse de faire contre elle la quasi-unanimité des professionnels de la justice, ses administrés, magistrats, avocats ou gardiens de prison. Elle n’a rien à faire Place Vendôme, ni d’une manière générale dans un gouvernement. Mais elle détient l’arme absolue : une candidature éventuelle en 2017, à la gauche de la gauche. Quand on a fait échouer Lionel Jospin, pourquoi se priver du plaisir de faire capoter François Hollande ? Elle fait donc figure de favorite pour le ministère de la Culture sur la base d’un argument fort : si elle n’est pas plus qualifiée pour ce portefeuille que Mme Fleur Pellerin, elle ne peut pas l’être moins.

    Mme Najat Vallaud-Belkacem devrait conserver le portefeuille capital de l’Éducation nationale où elle a, certes, fait la preuve d’une incompétence et d’une capacité de nuisance exceptionnelles, mais elle ne laisserait ignorer à personne, au cas où on tenterait de la mettre hors d’état de nuire, qu’on la met à l’écart parce que femme, parce que jeune et parce que d’origine et de nationalité marocaines. Elle restera donc rue de Grenelle.

    Le cas de M. Emmanuel Macron est bien différent : nommé à la surprise générale ministre de l’Économie, le jeune ministre est devenu en quelques mois la vedette du gouvernement auquel il appartient, au point de susciter la jalousie secrète de ceux-là mêmes qui l’avaient nommé et la jalousie active des collègues qui l’ont vu débarquer parmi eux. Ce n’est pas un hasard s’il a été dépossédé de la suite de son projet de réforme du travail, finalement confié à Mme Myriam El Khomri, ni si les derniers arbitrages rendus en matière de lutte contre le chômage l’ont été contre lui. M. Macron cumule les défauts : il est jeune, il est audacieux, il est compétent et il est populaire. S’il décide de prendre la porte, comme on lui en prête l’intention, on ne le retiendra donc pas.

    Tout cela est absurde, direz-vous. C’est bien pourquoi il y a des chances que cela se produise.  

     
    Journaliste et écrivain - Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication
     
  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     


    Parti le 1O avril de Southampton, le paquebot réputé "pratiquement insubmersible" heurte un iceberg le 14 en fin de soirée, et coule quelques heures plus tard, le quinze avril 1912 : Bainville constate, avec cette certitude qu'il était insubmersible, que "le genre humain, dans notre siècle de mécanique, vit sur un fond de crédulité aussi solide qu'en aucun temps..."

     

    Aujourd'hui : 12. Le naufrage

    Il ne nous est encore parvenu qu'un très petit nombre de ces détails d'épouvante, d'héroïsme et de tragédie qui accompagnent toutes les grandes catastrophes et qui n'auront certainement pas fait défaut au naufrage du Titanic. Mais en attendant l'horreur dramatique que ne manquera pas d'apporter le récit des survivants, la télégraphie sans fil nous a déjà procuré plus d'un frisson. Ces signaux de détresse dans la nuit, cette précision scientifique que l'approche de la mort elle-même ne trouble pas, les mystérieux appareils n'émettant plus, à un moment donné, que des dépêches confuses, n'y a-t-il pas là comme une sorte de fantastique macabre digne d'Edgar Poe ?

    On ne saurait manquer d'être frappé, en particulier, du très laconique et très tranquille "marconigramme" que le télégraphiste Philipps, durant les trois mortelles heures que le Titanic mit à couler, expédiait à ses parents pour les rassurer. "Aucun danger. Paquebot pratiquement insubmersible", mandait-il, imperturbable. Cet état d'esprit, il est certain qu'il aura régné jusqu'à la dernière minute, à bord du transatlantique en perdition. Puisse cette belle confiance avoir agi à la manière d'un anesthésique et jeté un voile d'illusion sur l'horreur des agonies !

    C'est pour autre chose que j'aime, dans sa concision marconigraphique, l'expression dont s'est servie l'opérateur Philipps. "Pratiquement insubmersible" est un mot beau comme l'antique quand il est prononcé à bord d'un navire qui va s'engloutir quelques minutes plus tard par trois mille mètres de fond. Insubmersible, le Titanic ne l'était pourtant que théoriquement, et la pratique a bien montré comme la théorie était fragile. Mais qu'est-ce qu'il en savait, l'opérateur Philipps, que son paquebot fût insubmersible ? Absolument rien, sans doute. Ou du moins rien autre chose que ce qu'on lui en avait dit, et qu'il répétait de confiance, comme les passagers instruits des premières, comme les émigrants des troisièmes....

    Et il faut bien que cela soit. Il faut bien que nous croyions sur parole un très grand nombre de gens, constructeurs de bateaux, savants, médecins ou astronomes, qui nous affirment telle ou telle chose, démontrables peut-être, mais dont l'immense majorité des hommes est incapable de se procurer ou d'entendre la démonstration. C'est-à-dire, qu'en somme, la science n'a pas aboli la croyance. Au contraire, elle la nécessite autant que jamais. Le genre humain, dans notre siècle de mécanique, vit sur un fond de crédulité aussi solide qu'en aucun temps. Le Titanic "pratiquement insubmersible" ! Cette petite phrase prouve que Philipps et ses compagnons d'infortune sont morts au milieu d'une absence d'esprit critique merveilleuse.

    Notez bien que nous vivons tous ou presque tous dans les mêmes conditions. Nous tenons en général pour "pratiquement" irréalisables toutes sortes d'accidents ou de malheurs, qui rôdent cependant sans relâche autour de nous. A combien de personnes n'avez-vous pas entendu dire que la guerre était devenue "pratiquement" impossible de nos jours ? Et quand on émet l'hypothèse d'une nouvelle Révolution, d'une nouvelle Terreur, d'une nouvelle Commune, combien de gens haussent les épaules et soutiennent qu'aujourd'hui on ne peut plus, pratiquement, revoir de pareilles horreurs. Les guerres, cependant, nous les voyons éclater en Europe même, aussi fréquentes que jadis quand ce n'est pas davantage, et plus meurtrières souvent. Quant aux guerres civiles, au retour des grandes tueries, à la facilité à verser le sang, aux exécutions sommaires, vous n'avez qu'à penser un instant aux exploits de Bonnot et de Garnier et aux dispositions que nos foules montrent pour le lynchage... Et vous ne serez pas rassurés, moins rassurés en tout cas que le télégraphiste Philipps dans sa cabine du Titanic.

    Je ne sais si M. W.T. Stead, le célèbre fondateur de magazines, qui est parmi les victimes du naufrage, croyait lui aussi à l'impossibilité pratique de la submersion. Mais ce que je sais bien, c'est que M. W. T. Stead, comme tout radical progressiste qui se respecte, croyait fermement aux esprits et qu'il évoquait dans son salon avec familiarité les grands hommes défunts. Or, à quoi cela sert-il, je vous le demande, d'être spirite et d'avoir commerce avec l'au-delà, si nos amis de l'autre monde ne nous avertissent même pas des catastrophes ! Au moins la fable nous dit que, dans une circonstance pareille, Simonide fut préservé par ses dieux. M. W. T. Stead n'aura pas été sauvé par les siens. C'est un coup pour le spiritisme. Nous le regrettons d'autant plus que si M. W. T. Stead, journaliste excellent, eût échappé au naufrage du Titanic il en eût fait un reportage d'une valeur exceptionnelle. A moins que l'on ne considère que ce n'est pas une si fâcheuse destinée, pour un roi de la presse, de périr victime d'un aussi tragique fait divers.

    L'Action française, 18 avril 1912.

     

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • Héritiers de la pensée de Gustave Thibon Gustave Thibon, un vrai modèle, par Robin Nitot.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    Gustave Thibon n’a pas laissé de disciples ni fondé d’école de pensée. Mais aujourd’hui encore, de jeunes intellectuels s’en inspirent pour penser le monde actuel autrement. Dans cette source ancienne, ils puisent du neuf.

    Aphorismes, essais, poèmes et pièces de théâtre, Gustave Thibon a multiplié les casquettes, offrant plusieurs voies d’accès à son œuvre. C’est peut-être cette diversité d’écrits qui permet la diversité des profils de ceux qui s’en réclament, ou plus simplement, qu’il inspire près de 20 ans après sa mort.

    Si l’on croise peu de philosophes «  thiboniens  » à proprement parler, son apport à la discipline est souligné par Martin Steffens, professeur de philosophie. «  Thibon fait partie d’une certaine tradition française méprisée dans le milieu universitaire qui consiste à avoir une pensée très balancée et subtile et dans une langue extrêmement claire, sans aller chercher des concepts lointains, des néologismes ou des mots allemands. Comme Bergson ou Louis Lavelle : c’est un vrai modèle, difficile à ranger dans une case, qui explique sa pensée par des mots de tous les jours.  »

    Mais le Thibon que nous connaissons ne serait sans doute pas le même sans son amitié avec la mystique Simone Weil, qu’il a accueillie dans sa ferme au cours de la Seconde Guerre mondiale. «  Ce que Thibon doit à Simone Weil, c’est d’être un penseur de la contradiction  », reprend Martin Steffens. «  Thibon, comme Weil, n’a pas peur de rassembler des choses, les idées, les textes : il y a dans son œuvre à la fois Maurras et Victor Hugo.  »

    Pour l’essayiste Paul-François Schira, Thibon partage avec Weil «  une même façon de voir le monde, en s’intéressant à la personne humaine dans toutes ses composantes. La personne est vue dans tous ses aspects et ni comme un simple facteur de production (comme le ferait le marxisme) ou de consommation (à la manière du capitalisme). Ce qui compte, c’est une dépendance affective qui fait que l’homme a besoin d’appartenir à quelque chose qui lui apporte une reconnaissance. C’est la différence entre le Bien Commun et le totalitarisme ou le collectivisme.  »

    Philosophe des racines

    Chantre de la vie paysanne, défenseur des racines – humaines comme végétales – Gustave Thibon fut aussi un précurseur de l’écologie intégrale, dont se revendique la revue Limite. Le directeur de la revue, Paul Piccarreta, retient de Thibon davantage le «  paysan-professeur  » que le «  paysan-philosophe  » : « J’ai lu Thibon au lycée et j’ai tout de suite aimé, c’est un auteur qui avait la particularité d’avoir une approche poétique de questions philosophiques. Outre la profondeur de sa pensée, c’est la beauté de sa plume qui est fascinante. Thibon est un véritable poète de la pensée. Aujourd’hui, il pourrait apporter à l’écologie son sens de la mesure, de la limite, de la mort… La thèse profonde de sa pièce Vous serez comme des Dieux, où il imagine un monde dans lequel la mort ne fait plus partie de la vie, c’est que ne pas pouvoir mourir, c’est ne pas pouvoir donner sa vie, donc ne pas pouvoir aimer.  »

    Paul-François Schira insiste également sur l’intérêt de Thibon pour l’écologie : «  Le relire aujourd’hui peut permettre un nouvel écologisme, qui est celui de l’enracinement et de la contemplation. C’est en ça que Thibon est d’abord un poète ! La façon poétique de voir la nature est aussi une façon différente de faire de l’écologie. Mais il ne s’agit pas de romantiser la nature, car Thibon est un bâtisseur, ce n’est pas un poseur romantique.  »

    Le cercle Chez Gustave

    Parmi les héritiers de Gustave Thibon, on trouve l’association chrétienne Ichtus, qui promeut l’action des laïcs dans la vie de la Cité, et qui a lancé un «  cercle de conférences politiques et culturelles autour de bons produits du terroir  » : Chez Gustave. Un parcours de dix soirées, offrant un regard croisé entre les grands classiques et les esprits libres de notre époque, de Socrate à Thibon.

    Le directeur d’Ichtus, Benoît Dumoulin, rappelle que Thibon était applaudi par les catholiques partout où il passait : «  C’était un véritable anticonformiste, qui arrivait à sortir les catholiques de leur moule, à leur dire que les choses sont plus compliquées qu’elles en ont l’air… Il a bâti toute sa pensée sur le retour au réel, quelque chose qui parle beaucoup pour la cité catholique d’Ichtus. Il a été un des premiers à montrer que l’idéologie moderne poussait à se déconnecter du réel, que ce soit d’une façon toute simple par l’exode rural qu’il voit depuis Saint-Marcel-d’Ardèche : il est le philosophe des racines.  »

    Lorsqu’on demande à ses lecteurs ce que Thibon aurait à dire sur les événements de notre temps, les réponses fusent. Pour Martin Steffens, Thibon lirait l’époque avec sa sévérité et son humour habituels : «  Il y verrait une confirmation de la victoire de "l’individualisme contractuel"  », qui consiste à demander à l’État de nous protéger… en perdant peut-être définitivement les mœurs villageoises, c’est-à-dire le savoir qu’on dépend les uns des autres. Thibon nous dit que dans les villages d’autrefois, les personnes n’étaient pas meilleures, mais étaient liées. Il racontait que sa voisine mettait autant d’énergie à dire du mal de lui qu’à lui apporter son repas quand il était malade. C’est ce sens de la communauté qu’il est question de retrouver.  »

    Thibon, un facteur d’union

    Pour les plus jeunes lecteurs de Thibon, comme Foulques-Antoine d’Argoeuves, fondateur du cercle Chez Gustave, Thibon n’est pas qu’une figure paradoxale, c’est aussi un facteur d’union : «  Ce qui est drôle chez Thibon, c’est que c’est l’une des rares figures contemporaines qui fasse autant l’unanimité chez les conservateurs, que chez les écologistes décroissants, les cathos… C’est une figure qui réunit des gens divisés et qui auraient beaucoup à se dire : on gagnerait à le mettre plus en avant et à s’en servir comme un vecteur d’unité, et à le relire.  »

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Hausse permanente des prix des carburants et des péages autoroutiers...

    LE GOUVERNEMENT NE NOUS TRANSPORTE PAS,

    IL NOUS ROULE !

     

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    1. Amine Elbahi (Dans Le Figaro Vox; l'article est réservé aux abonnés, en voici l'entame) : "Roubaix est devenu le symbole de la faiblesse de l'État face à l'islamisme"...

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le juriste et militant associatif de la ville de Roubaix, Amine Elbahi, est menacé de mort et placé sous protection policière depuis la diffusion du documentaire de Zone interdite sur l'islam radical, diffusé sur M6. Il déplore la faiblesse de l'État, qui peine à agir contre le séparatisme et établit des propositions.

    Amine Elbahi est juriste en droit public et militant associatif à Roubaix. Depuis la diffusion du documentaire de «Zone interdite» sur l'islam radical, il est menacé de mort et placé sous protection policière.

    Il aura fallu un nouveau reportage pour montrer l'ampleur de la fracture économique et sociale à Roubaix, là où se trouvent les fondements du séparatisme islamiste enraciné dans plusieurs de nos quartiers. Je m'étonne de notre capacité à nous émouvoir collectivement d'une situation que nous connaissons depuis bien longtemps. Comme un certain nombre de citoyens, j'avais déjà alerté en 2016 sur la carence de l'État et la montée progressive de l'islam radical dans une tribune que j'avais intitulée « Elle est partie défier la République qui n'a pas su la retenir »*. Roubaix comme de nombreux territoires en France sont devenus le symbole de l'échec de l'État, incapable d'affirmer son autorité...
    Le juriste et militant associatif, Amine Elbahi, a pointé du doigt l'islamisme dans la ville de Roubaix, dans un documentaire de «Zone interdite». Il est depuis menacé de mort et placé sous protection policière.
     
    Le juriste et militant associatif, Amine Elbahi, a pointé du doigt l'islamisme dans la ville de Roubaix, dans un documentaire de "Zone interdite". Il est depuis menacé de mort et placé sous protection policière. Capture d'écran BFM TB

    NDLR : Amine El Bahi est menacé de mort, comme Ophélie Meunier. Voilà dans quel état le Système a mis la France : dès que l'on dit la vérité, les terroristes/barbares que le Système a volontairement installés chez nous menacent de mort.
    C'est ce Système dont il faut débarrasser la France...

     

    1 BIS. La courageuse réponse d'Amine El Bahi : "Je dis aux islamistes que je ne me tairai pas" :

    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/zone-interdite-a-roubaix-je-dis-aux-islamistes-que-je-ne-me-tairai-pas-martele-sur-rtl-amine-elbahi-7900119676

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    Chateaubriand a raison, comme Jean-Paul II, quand il nous exhortait : "N'ayez pas peur !". Les Totalitarismes, quels qu'ils soient, ne tiennent que par la peur : nazisme, marxisme-léninisme, islamisme...

    Puisque c'est le totalitarisme islamiste barbare qui nous menace ici et maintenant, chez nous, c'est de lui qu'il ne faut pas avoir peur et dont il faut libérer la France.

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    Le prix à payer sera peut-être - probablement ?... - une guerre de libération nationale. N'oublions pas, alors, la parole prophétique de Maurras :

    "Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie." 

     

     

    1 TER. Ophélie Meunier, Amine El Bahi et tous ceux qui précèdent et suivront : la meilleure solution, pour Maître Richard Malka (qui a raison) :

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    4. Apprécié (sur tweeter) le bon jeu de mots de Grégory Roose, chroniqueur à Valeurs actuelles :

    "Le représentant légal de la France au Mali a été expulsé. Les représentants illégaux du Mali en France ont été relogés."
     
    Et, puisque nous parlons de Grégory Roose, profitons-en pour faire un peu de pub à son "Journal d'un Remplacé" :

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    264 Pages, 10 euros

    Ce livre est un journal de bord, témoignage des évolutions qui menacent ce que nous sommes en tant que peuple et individu : le Grand Remplacement ou le changement de peuple, et le Petit Remplacement ou le changement de paradigme, le second nourrissant le premier, le premier justifiant le second. Nous en sommes les esclaves, conscients ou inconscients, serviles ou rebelles.

    L'auteur offre au fil de ces pages des pistes de réflexion et des propositions d’action utiles pour nommer, alerter et s’opposer aux Grand et Petit Remplacements, terribles menaces qui pèsent sur notre siècle.

     

    4 BIS. Et, sur le sujet du Mali, ou plutôt de la présence française au Mali, comment ne pas approuver ceci :

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    6. Martin Hirsch est un menteur, doublé d'un sale esprit, d'une sale mentalité. Il aurait fait "un bon petit soldat" au service du Parti, au Goulag ou pour Pol Pot... Charlotte d'Ornellas et Alexandre Devecchio démontent son mensonge : 

    "Martin Hirsch explique que les non-vaccinés doivent payer leurs soins car l'état de l'hôpital serait de leur faute. Un document de l'AP-HP révèle que la majorité des déprogrammations ne sont dues pas au covid, mais au manque de personnel."

    (extrait vidéo 2'06)

    https://twitter.com/EtienneFaucher3/status/1488149463654977543?s=20&t=xPazYo2kNZYB0ZFG3e5QGA

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    7. François Hollande, le privilégié de la République (mais il n'est pas le seul !...) :

    https://fr.irefeurope.org/publications/articles/article/francois-hollande-le-privilegie-de-la-republique/

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    À DEMAIN !

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  • Lire Jacques Bainville (XXV) : Jean-Jacques Rousseau

     (Comme tous les textes publiés dans cette Catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.)

     

    rousseau "Qu'est-ce que la célébrité ? Voici le malheureux ouvrage à qui je dois la mienne." Je ne vous donnerai pas en plus de trois ou quatre le nom de l'auteur de ces lignes et vous avez déjà reconnu cet accent de désanchantement et d'orgueil. C'est l'homme que le gouvernement de la République fêtera bientôt au Panthéon qui inscrivait ces mots en tête d'une réédition de son premier ouvrage, ce célèbre et absurde "discours" où il niait la civilisation et l'art dans le pays et le temps même où l'art et la civilisation étaient parvenus au degré d'achèvement le plus haut. On imagine assez bien une sorte de dialogue, pareil à ceux où Rousseau se faisait le juge de Jean-Jacques et dans lequel l'auteur du Contrat social examinerait la séance de la Chambre où il a été question de lui, et où il répéterait, l'appliquant à toute son oeuvre, ses paroles d'une amertume et d'un amour-propre incurables : "Voici le malheureux ouvrage à qui je dois ma célébrité."

    Nous connaissons assez Rousseau pour savoir qu'il serait déjà fâché avec M. Viviani et avec M. Guist'hau, qu'il leur reprocherait toute espèce d'horreurs et de diffamation et qu'il les haïrait pour l'avoir défendu.

    D'un certain point de vue, celui de l'auteur, il n'aurait peut-être pas tout à fait tort, car enfin il est bien certain que ce ne sont pas ses partisans qui le lisent le plus. Et, par exemple, le grand écrivain, le grand artiste qui a apporté à la tribune, dans un magnifique langage, les raisons qu'il avait de ne pas s'associer à une fête en l'honneur de Rousseau (Maurice Barrès, ndlr) est, m'a-t-on dit, le lecteur enthousiaste et jamais las des Rêveries du promeneur solitaire.

    Connaissez-vous cette suite douloureuse des Confessions ? C'est le lamento du maudit et cela commence sur cette plainte d'autant plus déchirante qu'elle est plus mal fondée : "Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. Ils ont cherché dans les raffinements de leur haine quel tourment pouvait être le plus cruel à mon âme sensible, et ils ont brisé violemment tous les liens qui m'attachaient à eux." Est-ce Job ou Rousseau qui gémit ? Mais toutes les Rêveries du promeneur solitaire ont ce goût de cendre.

    Oui, sans l'ombre d'un doute, Maurice Barrès est sinon le seul, à la Chambre, du moins à peu près le dernier qui lit encore Jean-Jacques et personne, en tout cas, n'y sait comme lui en quoi consiste la mélodie de "l'extravagant musicien". Les professionnels du parlementarisme sont trop occupés par leurs électeurs pour garder le temps de la méditation et de la lecture. Cela se sent d'ailleurs très bien à leurs discours, et à leurs articles pour ceux qui se mêlent d'écrire. 

    C'est même pourquoi ils aiment si passionément les petites représentations du Palais-Bourbon où des académiciens prennent la parole et où il est question de philosophie, de littérature ou plus souvent de théologie. Le fait de participer, rien que par leur présence sur les bancs, à ces jeux désintéressés et supérieurs, les flatte au bon endroit, celui où tout de même ils sentent quelque chose comme une lacune. Le président Brisson, qui connaissait bien le faible et le fort de ses amis, facilitait toujours le tour de parole aux lettrés de la droite. Il devait, à part lui, appeler çà : relever le niveau. 

    Je me garderai bien d'ailleurs de faire tout particulièrement un crime aux quelques quatre cents et quelques députés qui ont voté les crédits de la fête, de ne jamais lire et, peut-être, de n'avoir jamais lu une ligne de Jean-Jacques. La plupart de nos contemporains sont dans le même cas.

    J'avais une grand'mère - et cela remonte à des temps déjà lointains - qui avait toujours la Nouvelle Héloïse à portée de la main et qui ne passait pas de journée sans relire quelque lettre de Julie, de Saint-Preux ou de milord Edouard. C'était une "femme sensible" et elle serait bien étonnée si elle entendait et si elle voyait ce qui se passe de notre temps. Célébrer Jean-Jacques au moment où personne ne le lit plus lui paraîtrait certainement une gageure assez forte.

    Car c'est un fait qu'on ne le lit plus. Rousseau, vivant dans la polémique, imposé par la religion d'état de la République, est aussi absent que possible des conversations et de la littérature. Ainsi, les danseurs russes ne l'ont pas mis en ballet : faut-il qu'il soit oublié ! Cependant, pour Nijinski, le début si passionné, si fiévreux et si charmant de Julie serait bien un prétexte à pantomime aussi fécond que l'Après-midi d'un faune. Cette omission permet de mesurer le peu qu'il reste de Jean-Jacques Rousseau.

    L'Action française, 16 juin 1912. 

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    La tombe de Rousseau, transportée au Panthéon le 11 octobre 1794, malgré les protestations du marquis de Girardin, chez qui Rousseau fut d'abord enterré.

    Il est significatil et révélateur, ce fait que les Révolutionnaires, pères fondateurs de l'idéologie de la Nouvelle religion républicaine, aient souhaité ce transfert : il veut bien dire quelque chose, "quelque part", comme on dit aujourd'hui dans le jargon...

    En 1812, pour le centenaire de la naissance de Rousseau, aucune commémoration officielle n'eut lieu : Napoléon avait bien d'autres chats à fouetter, il  partait attaquer la Russie, c'était pour lui le commencement de la fin...

    Par contre, son bicentenaire fut célébré très officiellement en 1912, par une République encore mal assurée : cette célébration souleva d'ailleurs une tempête de protestations, comme le discours "anti-Rousseau" de Barrès à la Chambre : "profondément imbécile" (pour le Contrat social) et "demi-fou" (pour Jean-Jacques), Barrès n'y était pas allé de main morte !... Comme Jules Lemaître qui, peu auparavant, en 1907, écrivait : "(Rousseau) qui, semble-t-il, ne savait pas bien ce qu'il écrivait..". Sans parler bien sûr de "Charles" (Maurras) et son "misérable Rousseau"...

    Et puis, en 2012, pour le tricentenaire : rien...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    La "folie Rima Hassan", grande amie de Mélenchon et de La France islamiste...

    Attention : cette personne est dangereuse ! Elle lance pas moins qu'une incitation à envahir l'ambassade d'Israël !

    Elle a perdu la raison ? Si c'est le cas, qu'on la soigne, mais qu'on "la retire du circuit", le temps de son traitement...

    Comme le dit Simon Weinberg, son message insensé, autant qu'incendiaire, "constitue une menace directe contre un État souverain et pourrait avoir des conséquences diplomatiques et sécuritaires graves." 

    Simon Weinberg poursuit, avec raison :

    "Les ambassades sont des lieux protégés par le droit international. Un tel acte serait une violation flagrante des conventions diplomatiques et un affront aux principes de la paix et de la sécurité. Les appels à la violence et à l'incitation doivent être fermement condamnés."

     

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    Sinon, Mélenchon, un commentaire ? Un appel au calme ?...

    Goldnadel prévient : 

    "Si le gouvernement français ne demande pas immédiatement des poursuites contre Rima Hassan, il devra être tenu pour responsable de ce qui va advenir..."

     

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    1. Décision capitale des Prud'hommes de Nancy : elle devrait faire tâche d'huile... Et ce ne serait, bien sûr, que justice. Il faudra voir aussi ce qui se passe pour les Pompiers et toute personne qui a été dans le même cas...

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    2. On dit ça, on dit rien... De L'Observatoire de l'immigration et de la démographie :

    "Bilan économique de l'immigration En France, le taux de personnes occupant un emploi parmi la population née à l'étranger est l'un des plus faibles du continent européen."

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    3. Vincent Trémolet de Villers a lu l'article de Christophe Guilluy, dans Le Figaro, dont nous parlions ici-même, hier. Son commentaire, laconique mais si juste :

    "Les métropolitains ne sont pas des « nowhere », ils sont au contraire très attachés à leur mode de vie, à leur territoire ! Derrière son refus de toute altérité sociale, la bourgeoisie métropolitaine murmure discrètement un radical : « On est chez nous. »

     

    4. On en est là ! Maintenant que l'armée barbare d'invasion, importée/imposée aux peuples européens en général, à la France en particulier, est solidement implantée dans plusieurs pays, où elle commence déjà à régner en partie (Royaume désuni, Belgique, Allemagne...) elle commence à se comporter comme en pays conquis : il fallait bien s'y attendre ! La Belgique renonce à organiser chez elle le match Israël/Belgique, par peur des réactions des envahisseurs, si nombreux chez elle, si organisés, si violents, si prêts à tout pour faire du pays, puis de l'Europe, un califat islamique. 

    Finalement, le match se jouera, paraît-il, en Hongrie.

    Mais le problème reste entier : cette armée barbare d'invasion, que les Pays légaux européens ont follement laissé entrer, il faudra bien, un jour ou l'autre, la faire sortir. Par quelque moyen que ce soit.

    La prophétie de Maurras, en 1912, commence peut-être à se réaliser sous nos yeux. Dans L'Action française du  6 Juillet 1912 (article intitulé "L'Hospitalité"), il écrivait (parlant de la France, et de l'inauguration de la grande mosquée de Paris, mais le propos s'étend à l'Europe entière, aujourd'hui, on le voit bien) :

    "...Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus... Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie."

    On dirait bien qu'on y est, non ?

    Et que cette "génération", ce sera peut-être, finalement, la nôtre, non ?

    Dans ce cas, bien entendu, on serait là !

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    Match déplacé en Hongrie ? Finalement - Ursula - il a du bon, ce petit Orban !!!!!

     

    4 BIS. Pendant ce temps, en Irak, où règne cette sinistre et épouvantable charia que l'armée barbare d'invasion rêve d'implanter chez nous, en Europe, en France... : un garçon de 15 ans a été jugé par le tribunal de l'État islamique en Irak pour le « crime » d'avoir écouté de la musique pendant les heures de prière. Il a été décapité devant une foule en liesse. C'est "çà", la charia !

     

    MERCI, MAIS...

     

    NON, MERCI !

     

     

    4 TER. Et ce terrifiant témoignage de Mona Jafarian, sur Sud radio :

    "Avant d'être pendue par les Mollahs, une iranienne vierge est violée. Les islamistes ont instauré : port du voile pour gamines de 6 ans, mariage dès 9 ans, polygamie, lapidation pour adultère, pendaison pour apostasie, internement psy pour non port du voile." [Mona Jafarian]

    (extrait vidéo 2'19)

    https://x.com/IslamismeFrance/status/1813196888591769654

    Mona Jafarian : combattante iranienne pour la liberté - YouTube

     

    7. Posté par fred le gaulois, sur "X" :

    "Pour comprendre l'aberration de l'Europe sur le marché de l'énergie qui est en train de nous ruiner et de détruire les PME (caddie encore ce jour), les TPE, les commerçants, les artisans, écoutez @NicolasMeilhan qui l'explique très bien :

    "On en est arrivé là parce qu en 2010, N Sarkosy a signé le couteau sous la gorge, la loi NOM de libéralisation du marché, la Commission européenne menaçait la France  d'une amende de 20 milliards d'€ pour concurrence déloyale, car nous avions des prix de l'électricité trop compétitifs, trop faibles par rapport aux allemands. On a crée un marché artificielle, il y a 125 sociétés qui fabriquent des factures, ils ne produisent rien, 125 sangsues sur le dos d'EDF a aspiré son sang depuis 10 ans. EDF perd ainsi 20 milliards d'€ et a 64 milliards de dettes. EDF vend sous son prix de production. Nous sommes le 16 juillet, et la France  est toujours dans ce marché qui nous ruine."

    (extrait vidéo 1'10)

    https://x.com/FredGaulois/status/1813314394325143690

    Doit-on sortir du marché européen de l'énergie ?

    OUI !

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (106)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

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    Septième partie : L'avant-guerre (I), les débuts du journal...

    Aujourd'hui : Ce que recouvrait en réalité "l'Affaire"...(I)

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le Kaiser, Guillaume II, et, en retrait, derrière lui, Charles premier, l'empereur d'Autriche...

     

    Le Préambule de "Au temps de Judas" est très original.
    Dédié "À Marthe Daudet, À mon soutien dans la lutte politique, À la clairvoyante royaliste, À ma chère femme, L.D.", il est extrêmement court (une page seulement) et se présente sous forme d'un dialogue entre Daudet et son lecteur.
    De ce texte très court, voici un extrait non moins court :

    " - ... De 1897 à 1906 la France a été profondément troublée par une querelle intérieure, dont l'Allemagne avait les clés, que l'Allemagne attisait...
    - Je vous vois venir : l'Affaire a été surtout, selon vous, un effort préalable de l'ennemi héréditaire, pour nous dissocier par la guerre intestine, avant de nous anéantir par les armes.
    - C'est la vérité !"

    Voilà qui est extrêmement clair. Prenons donc un peu de recul historique, afin de mettre et remettre les choses en perspective....

    Bismarck et Guillaume 1er, puis Guillaume II, voulaient la guerre contre la France, pour achever définitivement l'oeuvre de l'unification allemande, et tirer définitivement les bénéfices de leur victoire de 1870.
    L'une des meilleures preuves en est que, cette fois, c'est l'Allemagne qui déclara la guerre, en 14, alors qu'en 70 - et en 39 !... - ce fut la France qui, par deux fois, commit la même folie de déclarer une guerre pour laquelle elle n'était pas prête, ni dans un cas, ni dans l'autre...
    Or, dès le lendemain du désastre de 70, la France se mit à se relever. Trop vite, trop fort, selon le goût des dirigeants allemands, qui savaient pertinemment que les Français ne rêvaient que d'une chose : la Revanche, et la récupération des "provinces perdues".
    D'où, une série de provocations allemandes (débarquement de l'empereur à Tanger, à l'origine du "Kiel et Tanger" de Maurras), "coup d'Agadir" et, surtout, renvoi de Delcassé sur injonction allemande (voir les deux documents suivants sur Delcassé, tirés de l'Album "Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville").
    Et, parallèlement, le désir allemand, et son action, pour "casser" les services de renseignements français, et, à travers eux, l'armée française et le moral de la nation qu'ils se préparaient à attaquer.
    C'est aussi simple que cela, au départ, évidemment.
    On verra, plus bas, à l'aide de documents que produit Jacques Bainville, comment Zola et les pacifistes ont transformé la chose en une "Affaire Dreyfus", une affaire de "personne", ce qu'elle n'aurait jamais dû devenir, et qu'elle n'était pas, dans "le fond".
    À noter, au passage, que les opinions personnelles du capitaine Dreyfus le rangeaient du côté d'une droite modérée...

    1. De "Au temps de Judas", pages 10 et 11 :

    "...Nous sommes en 1894, vingt-quatre ans après nos terribles défaites et la perte de l'Alsace-Lorraine.
    Pendant vingt-quatre ans, la démocratie parlementaire, prenant la suite de la démocratie plébiscitaire napoléonienne, a continué à désorganiser la nation la plus cohésive et (en dépit de nos révolutions imbéciles) la plus facile à gouverner de l'univers.
    Vaincu dans la personne du général Boulanger, sept ans auparavant, le patriotisme somnole dans la politique, dans la presse, dans les salons.
    Il est demeuré vivace et ombrageux chez un certain nombre de journalistes, d'écrivains.
    Il est complètement mort chez beaucoup d'autres.
    Il est actif, mais menacé du dehors, au sein de l'État-Major français, qui prépare silencieusement, laborieusement, la résistance victorieuse à une nouvelle agression allemande, toujours à l'horizon depuis 1875.
    Car l'Allemagne de Guillaume II, comme celle de Guillaume 1er, use alternativement, vis-à-vis de nous, du sucre et du fouet, et ne cesse d'exploiter notre faiblesse politique et administrative.
    Devant elle, deux obstacles à ses projets : cet Etat-Major où travaillent, les oreilles fermées aux bruits extérieurs, des chefs de haute valeur.
    À côté de lui, l'avertissant, un service de Renseignements, supérieurement organisé.
    Il s'agit, pour l'ennemi héréditaire, de détruire le premier et de supprimer le second.
    Ce plan, c'est toute l'Affaire Dreyfus..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (220)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Dénonciation d'Hitler et prédiction de la guerre...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Sitôt connues les premières moutures du calamiteux Traité de Versailles, Bainville et toute l'Action française, mais aussi Foch, Joffre et tous les esprits lucides prévoyaient une nouvelle guerre "pour dans vingt ans"...
    Bainville et Daudet alertèrent dès 1919 sur le péril allemand en général, et - dès 1930 - sur le péril nazi, en particulier.
    En vain.
    Le Pays légal ne voulut pas entendre et, se réfugiant dans un "pacifisme" de mauvais aloi, accusant même de bellicisme, de vouloir et de préparer la guerre ceux qui, comme Daudet et Bainville, voulaient préparer la France aux assauts prochains des revanchards allemands.
    Moyennant quoi, en 1945, Bainville et Daudet étant morts depuis 9 et 3 ans, Maurras sera condamné pour "intelligence avec l'ennemi" !... par ceux qui, précisément, représentaient le courant qui a mené, dans les faits, une politique folle et suicidaire "d'intelligence avec l'ennemi", en continuant cette "tradition négative" d'admiration envers la Prusse et l'Allemagne inaugurée par les Lumières, et poursuivie par la Révolution, les Républiques et les deux Empires...

    De "La pluie de sang", page 45 :

    "...À l'heure où j'écris, cette notion de salut public est de nouveau obscurcie par l'infiltration maçonnique et primaire dont feu Briand fut le porte-parole.
    Mais en même temps la menace allemande avec Hitler, von Seekt, Schleicher, Hammerstein et Cie reparaît à l'horizon prochain avec une telle force tragique, un tel déploiement pangermaniste et guerrier, que seuls les aveugles volontaires peuvent nier le péril revenu; et dans des conditions peut-être pires qu'en 1914, après dix ans d'un véritable avachissement moral organisé chez nous.
    En 1914 l'Allemagne était gorgée. En 1932 elle est affamée.
    En 1914 elle n'avait qu'à perdre. En 1932 elle a tout à gagner.
    Ce fut la folie de Poincaré, et aussi sa honteuse faiblesse, de ne pas faire ce raisonnement si simple et de laisser venir la question sur l'évacuation de Mayence, qui a déclenché l'éruption des fureurs actuelles, qu'on ne voit plus aucun moyen d'arrêter..."

    Ces propos de Daudet sont à rapprocher de ceux que tenait Jacques Bainville, depuis 1930, dans son "Journal" : il dénonçait "l'agitateur", "l'énergumène Hitler", "le monstre", "le Minotaure" :

    1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 Juin 1930 :

    "Tandis que le chancelier Brüning est toujours à la recherche d’un ministre des finances, il se passe en Allemagne des choses singulières. Pays déconcertant, pays à surprises, auquel on ne peut faire confiance qu’en se méfiant beaucoup. Les succès électoraux que remporte Hitler ne sont-ils pas un phénomène prodigieux ?
    Quel est le programme de cet agitateur ? Toutes les outrances. Il est à la fois nationaliste et socialiste : c’est même le double nom du parti qu’il a fondé. Il est pour la revanche et contre le capitalisme. On a dit que son drapeau pourrait être le drapeau rouge avec la croix gammée, signe de ralliement des antisémites. Hitler joue sur tous les tableaux de la démagogie violente. Et tout ce qui ferait qu’ailleurs, dans un pays sensé, il ne serait suivi que par une poignée d’énergumènes, lui attire en Allemagne une clientèle qui s’accroît tous les jours."

    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 3 décembre 1930 :

    "Comment empêcher l'Allemagne de se donner un régime national-socialiste et de se vouer à Hitler, si elle en a envie ? C'est une démocratie libre. Elle a le droit de disposer d'elle-même. Hommes et femmes votent et revotent. "Mon corps est à moi."
    Le programme des nazis ne tient pas debout. Toute la doctrine hitlérienne, si cela peut s'appeler une doctrine, est une suite de négations, une collection d'anti. C'est une pure démagogie, mais qui semble très bien adaptée au caractère allemand et faite pour lui plaire. Plus c'est absurde, plus c'est outré, et plus cela réussit. L'Allemagne n'est pas un pays où il soit vrai de dire que tout ce qui est exagéré ne compte pas. Il n'y a même que l'exagération qui, chez elle, paraisse avoir des chances de réussir."

    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 27 février 1935 :

    "Qui eût dit qu'Adolphe Hitler, l'énergumène en chemise brune, recevrait un jour la visite du ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne ? Qui l'eût dit après le massacre du 30 juin, après l'assassinat du 25 juillet ? (respectivement, "Nuit des longs couteaux" et assassinat du chancelier autrichien Dollfuss, ndlr) On a pour l'Allemagne hitlérienne plus d'égards encore que pour l'Allemagne républicaine. On lui passe tout.
    Pour les Allemands, quelle justification de la violence ! Pour les autres, quel étrange moyen de fonder la paix sur la moralité !
    Le gouvernement britannique croit que le moment d'une grande tentative d'accord pacifique en Europe est venu. Il faut s'entendre ou périr. En tout cas, ajoute-t-il, on ne risque rien à sonder les dispositions du Führer... C'est vrai pourvu qu'on ne lui fasse pas sur l'essentiel des concessions imprudentes et qu'on ne ferme pas les yeux à la réalité de ses armements, tandis que lui-même aura toute facilité de tromper des partenaires trop complaisants."

    4. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 2 mars 1935 :

    "...Sir John Simon sera dans quelques jours à Berlin. Il verra Hitler, c'est-à-dire le monstre lui-même. Quel espoir y a-t-il de conclure un traité de désarmement avec le Minotaure ou de le signer autrement que pour se faire dévorer ?"