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  • Au Cinéma : Entre ciel et terre, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArt et Essai : Entre ciel et terre, Un film polonais réalisé par Michal Kondrat et diffusé par SAJE Distribution.

    Entre ciel et terre... Je n'ai pas vu le film franco-americain de 1993, réalisé par Oliver Stone, qui portait déjà ce titre et racontait l'histoire d'une jeune femme "pendant et après la guerre du Vietnam".

    Entre ciel et terre... il y a le Purgatoire, et c'est le sujet de ce nouveau long-métrage.
    Je suis sans doute un mécréant,  je ne suis pas du tout mystique et je n'éprouve aucun attrait pour ce type de documentaire dont le prosélytisme me met même presque mal à l'aise.
    Déjà,  j'avais été très critique à propos de Lourdes, en 2019, même si je m'étais incliné devant l'objectivité et le courage des réalisateurs, Thierry Demaiziere et Alban Teurlay. qui se qualifiaient d'agnostique ou athée. Je m'étais surtout copieusement (co-im-pieusement) ennuyé en allant voir Le Coeur de l'homme, d'Eric Esau, présenté en 2018 par ce même SAJE distributeur, spécialiste de films d'inspiration chrétienne, et j'en ai vu des passionnants et des magnifiques que je ne saurais trop recommander.

    Entre ciel et terre... De ce catéchisme expliqué, et illustré, mais assez brouillon, qui veut peut-être trop en dire, avec une succession de monologues longs et parfois soporifiques, je pense néanmoins avoir retenu l'essentiel, difficile à entendre :
    Ne pas pleurer les morts mais prier pour les âmes du Purgatoire afin de les sauver en même temps qu'on se sauve soi-même, sachant l'obligation du pardon des fautes subies pour bénéficier de la miséricorde divine et du pardon des fautes commises.

    C'est vrai que j'adhère davantage à cette "voie étroite" qu'à celle d'un Christ "copain" et une religion bisounours - Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil - On ira tous au Paradis.
    Il n'empêche que le cinéma ne me semble pas le média idoine pour transmettre ceguilhem de tarlé.jpg message tellement pessimiste, dénué de toute Espérance.

    D'ailleurs nous avons vu un couple quitter la salle au bout d'un quart d'heure, et encore nos deux voisines, quelques minutes plus tard, lors de la scène de la femme battue qui pardonne à son bourreau.

    Eh bien, moi non plus, ce film ne me sanctifie pas, au contraire, et je pense à Georges Brassens, "Je suis la mauvaise herbe",
    et à La Ballade des pendus de Clément Marot :


    "Mais priez Dieu
    que tous nous veuille absoudre".

  • Oui, définitivement, Gustave Thibon avait raison...

    lfar flamme.jpgOui, définitivement, Gustave Thibon avait raison...

    Était-ce pour cela que le plus poète et le moins politique de tous nos maîtres n'a jamais voulu entrer dans le combat politique ? La question mérite d'être posée, à plus forte raison eu égard à la dernière trouvaille de notre secrétaire d'Etat à la citoyenneté, dite la dame Backès.

    Concrètement, le gouvernement de la république va provoquer des assises du sectarisme et du conspirationnisme (vous avez bien lu). Se fendant d'une interview sur la chaîne d'information CNEWS face à Laurence Ferrari, la secrétaire d'État nous explique doctement d'abord que le conspirateur, le sectaire, est quelqu'un qui se "coupe de la réalité" en croyant à des fadaises découlant de "conspirations". Mais comment reconnaître le sectaire ? C'est tout simple : Il ne croit pas aux valeurs de la république.

    BIGRE ! En plein dans le mille !

    Cela pourrait prêter à rire mais l'État va plus loin : tout citoyen pourra signaler son voisin, son collègue de travail ou autre pour des faits de "sectarisme" et de "conspirationnisme". Toutefois, pour habiller le procédé de bons sentiments et de bonnes intentions, la représentante de l'Exécutif nous précise qu'il ne s'agit de pas de dénoncer son voisin, mais de le sauver. Cela signifie que la république va rééduquer les "sectaires"... Cela rappelle étrangement la Chine populaire de Mao, mais passons. George Orwell l'avait prophétisé dans son livre "1984", Emmanuel Macron l'a fait : il vient de créer un "ministère de la vérité".

    Il n'y a pas de quoi être surpris ou choqué, comme nous venons de le rappeler en titre et introduction, Thibon avait raison. Homme de Tradition, homme enraciné, il fut le maître de Pierre Rabhi (n'ayant à recevoir de leçon d'écologie ou de politique de personne); incidemment on peut relever que Gustave Thibon forma un esprit puissant et novateur, dans la tradition de l'École de pensée maurrassienne et d'Action française) : il ne se retira pas du monde mais ne s'y mélangea pas.

    Au XXème siècle, Julius Évola avait écrit "Révolte contre le monde moderne". Gustave Thibon l'a mis en pratique et avait bien vu l'horreur de ce prétendu nouveau monde "vieux comme le diable" qui, comme le disait Pierre Boutang, "n'a que des banques pour cathédrales" et dont il n'y a rien à conserver, faisant ainsi écho à la pensée de Thibon que nous avons donné en introduction en ce qu'il confirme l'analyse relative aux "conservateurs du chaos".

    Pas d'inquiétude, le monstre froid nous (re)montre son vrai visage. Attendons, restons calmes, soyons des hommes et continuons de nous former en gardant à l'esprit que l'Histoire nous enseigne que toute société de la surveillance, de la terreur, finit toujours par s'effondrer. Maurrassiens, nous considérons que les libertés ne s'octroient pas, mais qu'elles se prennent. Un régime politique, peu importe lequel, ne peut empêcher l'individu d'être lui-même, de penser, de développer ses raisonnements, ses convictions. L'autoritarisme ne résiste jamais à l'analyse et à la méthode.

    Vive la France, et pour que vive la France, vive le Roi !

    La Rédaction

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (133), La Vendée, première résistance au Totalitarisme.

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    Ce que l'Histoire a retenu sous le nom de "Vendée militaire" est une zone d'environ 10.000 km2, qui recouvre les deux tiers du département de la Vendée, un tiers de la Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique), un tiers du Maine-et-Loire et un quart des Deux-Sèvres.

    Les 3 pôles d'insurrection vendéenne furent :

    L'armée du Marais, autour de Legé;
    L'armée d'Anjou, autour de Cholet;
    L'armée du Centre, dans le bocage.

    Deux textes (parmi bien d'autres possibles...) expliquent bien les ressorts profonds de l'opposition fondamentale des "Blancs" à l'idéologie, au Totalitarisme, à la Révolution :

    1. Du Général Charette :

    "Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi...
    Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous ?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds...
    Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu...
    On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité !
    Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur".

    2. 15 mars 1793 : Proclamation de La Roche Bernard (Morbihan) :

    "Écartez de nous le fléau de la milice, et laissez aux campagnes des bras qui leur sont nécessaires. Vous nous parlez d’ennemis qui menacent nos foyers : c’est là que nous saurons les repousser, s’ils viennent nous attaquer; c’est là que nous saurons défendre contre eux et contre tous autres, nos femmes, nos enfants, nos bestiaux et nos récoltes, ou périr avec eux.

    Rendez à nos vœux les plus ardents nos anciens pasteurs; ceux qui furent, dans tous les temps, nos bienfaiteurs et nos amis; qui, partageant nos peines et nos maux, nous aidaient à les supporter par de pieuses instructions et par leur exemple. Rendez-nous avec eux le libre exercice d’une religion qui fut celle de nos pères et pour le maintien de laquelle nous saurons verser jusqu’à la dernière goutte de notre sang.

    Rendez à nos campagnes ceux de ces dignes pasteurs que vous retenez dans vos murs, et permettez à ceux qui se sont exilés de revenir nous distribuer les consolations dont nous avons grand besoin; leur retour ramènera partout la paix, l’union, la concorde.

    Telles sont nos principales demandes. Nous y joignons notre vœu pour le rétablissement de la royauté, ne pouvant vivre sous un gouvernement républicain, qui ne présente à nos esprits que des idées de division, de troubles et de guerres."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (43)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Fulgurances....(1/3): la société nouvelle...

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    Le panoptique de Bentham...

     

    Et ces lignes ont été écrite vers 1834 !...

    "...Quelle sera la société nouvelle ? Je l'ignore. Ses lois me sont inconnues; je ne la comprends pas plus que les anciens ne comprenaient la société sans esclaves produite par le christianisme.

    Comment les fortunes se nivelleront-elles, comment le salaire se balancera-t-il avec le travail, comment la femme parviendra-t-elle à l'émancipation légale ? Je n'en sais rien. Jusqu'à présent la société a procédé par agrégation et par famille; quel aspect offrira-telle lorsqu'elle ne sera plus qu'individuelle, ainsi qu'elle tend à le devenir, ainsi qu'on la voit déjà se former aux Etats-Unis ? Vraisemblablement l'espèce humaine s'agrandira, mais il est à craindre que l'homme ne diminue, que quelques facultés éminentes du génie ne se perdent, que l'imagination, la poésie, les arts ne meurent dans les trous d'une société-ruche où chaque individu ne sera plus qu'une abeille, une roue dans une machine, un atome dans la matière organisée. Si la religion chrétienne s'éteignait, on arriverait par la liberté à la pétrification sociale où la Chine est arrivée par l'esclavage.

    La société moderne a mis dix siècles à se composer; maintenant elle se décompose. Les générations du moyen âge étaient vigoureuses parce qu'elles étaient dans la progression ascendante; nous, nous sommes débiles parce que nous sommes dans la progression descendante. Ce monde décroissant ne reprendra de force que quand il aura atteint le dernier degré; alors il commencera à remonter vers une nouvelle vie. Je vois bien une population qui s'agite, qui proclame sa puissance, qui s'écrie : "Je veux ! je serai ! à moi l'avenir ! je découvre l'univers ! On n'avait rien vu avant moi; le monde m'attendait; je suis incomparable. Mes pères étaient des enfants et des idiots."

    Les faits ont-ils répondu à ces magnifiques paroles ? Que d'espérances n'ont point été déçues en talents et en caractères ? Si vous en exceptez une trentaine d'hommes d'un mérite réel, quel troupeau de générations libertines, avortées, sans convictions, sans foi politique et religieuse, se précipitant sur l'argent et les places comme des pauvres sur une distribution gratuite : troupeau qui ne reconnaît point de berger, qui court de la plaine à la montagne et de la montagne à la plaine, dédaignant l'expérience des vieux pâtres durcis au vent et au soleil ! Nous ne sommes que des générations de passage, intermédiaires, obscures, vouées à l'oubli, formant la chaîne pour atteindre les mains qui cueilleront l'avenir".

    (Variantes et Additions aux Mémoires d'Outre-Tombe, La Pleiade, tome II, pages 1051/1052, "Avenir du monde"). 

  • À la bonne vote !

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    À la vote… Président !
     
    Un  Chouan ne saurait déjà pas voter pour élire un Président ; 
    de la République encore moins !
    Leur drapeau n’est pas le nôtre, c’est le drapeau des Bleus, il a beau y rajouter un peu de bleu-roi, la ficelle est grosse, c’est bien le drapeau des républicains…à l’arrêt ou En-marche !
    Les Bleus de ce tonneau là, on les connaît : ils deviennent Vert de rage, puis Rouge communard !
    Pour nous, on ne va garder que le blanc fleur de lys…
    Et pour voter, on mettra un bulletin blanc !
    On ne peut pas se compromettre à voter pour la République, et à voter pour élire son Président ?
    Notre devoir est donc clair, il nous faut voter, puisque comme les « malgré-nous », nous sommes citoyens.
    Chacun des candidats veut nous faire rêver en nous promettons monts et merveilles, mais ne voient-ils pas que les monts nous les avons déjà et les merveilles sont sous nos pieds.
    Oui la France est riche… de ses Sujets, les Français sont un grand peuple.
    Les Français ne désirent pas mettre à leur tête ces faiseurs d’entourloupes, ces bonimenteurs, ces marchands de « lendemains qui chantent », ces maîtres-chanteurs qui au son de leur flûte veulent nous entraîner  vers le fleuve pour nous y noyer comme les rats de « Hans le joueur de flûte ».
    Tout ce qu’ils nous promettent, nous l’avons déjà, tout ce qu’ils disent qu’ils vont faire, nous pouvons en douter gravement…
    Nous savons bien, nous les Gens de France qu’un Roi ne parlerait pas ainsi : notre Roi ne promettrait rien ! 
    A la différence des « Docteur Folamour »,  des barbiers qui rasent gratis, des braillards fort en gueule, notre Roi nous dirait comme le Laboureur à ses enfants : 
     
    Travaillez, prenez de la peine :
    C’est le fonds qui manque le moins.
     
    Qui oserait dire : moi, je ne suis rien, c’est vous qui pouvez tout, c’est le Sujet qui compte dans l’histoire, c’est lui l’âme de la phrase, l’âme de la France !
    Regardez, étudiez ces candidats à l’aune de l’Ancien Régime, vous n’y verrez que des sans-culottes avides de pouvoir, des « Moi-je ».
     
    Notre Roi, n’est rien sans ses Sujets, les Sujets sont la France, et le corps et les membres du Royaume. L’âme de la France habite le Roi, le royaume et chacun de ses Sujets ; intemporelle, transparente, invisible, essentielle !
    Alors, ne votez ni bleu ni rouge. 
    Votez blanc !
    Faites que la France redevienne un Royaume de 67 millions d’âmes et non pas un territoire en déshérence de millions de consommateurs !
    Les Français valent mieux que ceux qui ne convoitent leurs voix qu’à des fins personnelles.
    Les uns ne nous voient que comme une marche à gravir pour tutoyer et séduire la fille d’Agénor… Europa !
    Les autres moins ambitieux se verraient bien comme Roi de Thunes pour une décennie…
     
    Bon appétit Messieurs !
     
    Mais vous n’entendrez pas notre voix, et pour l’heure, vous ne verrez que notre drapeau… notre bulletin BLANC !
     
    Vive le Roi !
    Vive la France !
  • Wait and see ! par Guy Adain

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    Le citoyen ci-devant Président de la République présidera un dîner d'État au château de Versailles le 27 mars 2023, en l'honneur du Roi Charles III dAngleterre.
     
     
    WAIT AND SEE !
     
     
     
    Un dîner à Versailles quelle drôle d’idée ! 
    Comment le ci-devant président ; chef suprême des sans-culottes, digne descendant des septembriseurs et des pires égorgeurs peut-il accueillir avec grandiloquence un Roi ; Anglais de surcroit ?  
    Inviter un Roi Anglais en France, c’est déjà fort de café, mais lui offrir Versailles, voilà qui dépasse l’entendement !
    Jeanne d’Arc doit flamber de rage devant ce sacrilège !
    Certes les Anglais sont devenus nos meilleurs amis, et avec de tels amis, plus besoin d’ennemis…
    Mais Versailles quand même !
    C’eût été plus naturel de recevoir le ci-devant Roi d’Angleterre à l’Opéra… Bastille ou à la bibliothèque François Mitterand ! 
    Mais pas dans le plus Royal de nos palais ; celui de Louis XIV !
    L’âme en peine du roi martyr Louis XVI, hante encore les couloirs de Versailles, et le fantôme du Roi glace d’horreur la célèbre galerie en courant aveuglément dans les allées, avec… sa tête sous le bras !
    Versailles, c’est le symbole de la royauté absolue et héréditaire. C’est ce qui reste de l’Histoire de France, quand les Français ont tout oublié : le Roi Soleil, Louis XIV, la Gloire, la Foi en Dieu et la Splendeur !
    Tout ce que la République abhorre mais que le Peuple de France adore !
    Dans les couloirs de Versailles, la bonne odeur de la Cour embaume ; c’est la Courtoisie, l’Étiquette, la Noblesse, l’Honneur, le Courage, la Classe et l’Art de vivre à la Française qui empreignent les lieux…Mais pas quand vont et viennent des acteurs dépassés adeptes des Lumières, du Genre, de l’Écriture inclusive et autres billevesées.
    Dans ces moments là, suinte le parfum délétère de la Jalousie et de l’Envie…
    Odeur de sans-culotte bien sûr !!!
     
    Il ne suffit pas de se déclarer Versaillais quand on est Communard !
    La France est républicaine, laïque, jacobine, France de la Terreur ; 
    LRépublique EMarche (LREM) et sous son nouveau nom : 
    La Renaissance…nous pourrions ajouter France de La Grande Terreur !
    Et c’est cette France là, anti-Roi, anti-Curé, anti-Noblesse de coeur et d’esprit, anti tout ce qui faisait notre Douce France, c’est cette France là, qui va accueillir un Roi et sa Reine. 
    Une France qui promet dans son chant du Départ  :
     
    …Nous jurons à nos pères 
    A nos épouses, à nos soeurs 
    A nos représentants
    A nos fils, à nos mères 
    D'anéantir les oppresseurs, 
    En tous lieux, dans la nuit profonde, 
    Plongeant l'infâme royauté, 
    Les Français donneront au monde 
    Et la Paix, et la Liberté…
     
     
    Si j’étais Anglais, je me dirais : Wait and see !
  • Les Rafales décollent du Charles de Gaulle : notre budget militaire lui aussi doit décoller... à 4% !

     

    Mur-bleu gds.jpgC'est assurément un beau spectacle que de voir notre groupe aéronaval en action, nos Rafales qui décollent pour détruire l'ennemi, et tous ces militaires parfaitement préparés à remplir leur mission : pour la France, toujours et partout ! C'est rassurant, et cela procure une fierté légitime : malgré ce Système misérable qui nous déclasse inexorablement, la France - qui est décidément « une bonne affaire », comme disait Bainville - est bien la puissance qu'il est bon de voir s'affirmer avec une telle maîtrise, pour cette occasion en l'occurrence.

    Mais le pouvoir politique de ce Système mortifère ne donne pas assez de moyens à ces hommes et femmes admirables, qui vouent leur vie à la défense de la Patrie. Pire : les dépenses militaires n'ont cessé de baisser, ces dernières décennies... Pourtant, on trouve toujours des millions,  et des milliards, pour tout et n'importe quoi : loger à l'année de clandestins à l'hôtel; construire une inepties comme cette Canopée inutile aux Halles de Paris, qui bouche le ciel et la vue, et qui prend l'eau; construire des portiques pour une écotaxe qu'on supprime dans l'année... Mais pour l'armée : des miettes !

    En 1960, la France, devenant vraiment une grande puissance militaire - notamment nucléaire - dépensa 5,44% de son PIB pour la Défense : on dépasse à peine les 2% aujourd'hui !

    En 1966 le budget des Armées représentait 4,6 du PIB; en 81 (Mitterand...) : 2,97; en 2002 (Chirac) : 1,6; et en 2012 (Sarkozy) : 1,56 !... « On touche à l'os - écrit Zemmour, exprimant l'opinion de toute personne connaissant le sujet, toutes opinions politiques confondues  - Une baisse supplémentaire rendrait notre armée ridicule... Notre souveraineté n'existera plus quand on n'aura plus d'armée pour la défendre. »

    C'est donc à bon droit que l'on peut plaider pour un budget militaire à 4%, ce qui donnerait 1% à chaque Arme (Air, Terre, Mer) et 1% à la Force nucléaire.

    Et cet effort devrait être maintenu, pour remettre notre Armée en état, au moins pendant une décennie, pour commencer. Après, on avisera...

    Les dépenses militaires de nombreux pays - comme la Chine ou l'Inde, ont augmenté dans des proportions faramineuses; et la puissance militaire - in fine - est, fondamentalement, ce qui créé la puissance tout court, même si, évidemment, elle n'est pas le seul critère à prendre en compte, et que, bien entendu, elle ne peut qu'aller de pair avec la puissance économique... Mais la vraie question est : le Système veut-il sortir la France de l'Histoire ? En la privant des moyens nécessaires à son Indépendance et à sa Défense ? 

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  • L'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ? Non, non et non...

     

    Pour ou contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes ? Ce Grain de sel est contre. Résolument contre. L'affaire est d'importance. Importance régionale et, en un sens, sociétale. Mais faut-il en cette matière particulière avoir une position arrêtée ? Il serait intéressant d'en débattre.  LFAR 

     

    Mur-bleu gds.jpgNous sommes opposés à l'aberrant projet de bétonisation qu'impliquerait la construction de l'inutile et ruineux aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en plus du désastre écologique qu'il signifierait. Nous sommes donc favorables à toute manifestation ou opposition intelligente et efficace à ce projet insensé.

    Le problème est que l'état d'esprit de certains des opposants, leur façon d'agir et l'essence même de certaines de leurs actions ne peuvent que nous être étrangères.

    Nous dirons donc de l'opposition à l'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ce que nous avons dit des propos du FLNC aux terroristes islamistes, lors de « l'affaire de Sisco », en Corse.

    Le 1er août 2016, Lafautearousseau écrivait ceci :

    « Non, nous ne soutenons pas l'indépendantisme corse, ni le FLNC. Face au terrorisme, il y a pourtant des choses qui, en certaines circonstances, sont bonnes à dire, qui avertissent les tueurs, qui leur signifient la détermination d'un peuple à se défendre, à répliquer aux agressions. Après tout, peut-être la mise en garde des Corses, dont on sait qu'elle doit être prise au sérieux, évitera-t-elle les drames que nous avons connus, sur le continent. Ou quelques-uns d'entre eux. Cela sera sans-doute plus efficace que les larmes, les fleurs, les bougies et les hommages dont les médias organisent systématiquement et continûment le concert, pour empêcher toute réaction populaire digne de ce nom. »

    On pourrait paraphraser cette prise de position : non, le boboïsme et la violence gratuite de casseurs extrémistes de gauche ne nous conviennent pas; et nous ne les appuyons pas, ne les acceptons pas. Ces groupes ne font plus de la Politique mais ont sombré depuis longtemps dans la voyoucratie, la délinquance et le terrorisme : cet aspect-là des manifestations, non merci ! Très peu pour nous !

    Par contre, la saine révolte et le soulèvement bienvenu de tous ceux qui sont attachés à la Terre - à « leur » terre... - et qui refusent que pour des questions de profits et de gains financiers (qui restent, de toute façon, à prouver, mais c'est une autre histoire...), on bétonne encore et toujours, encore plus et toujours plus la terre de France : cette saine révolte-là, nous la comprenons, nous la partageons, nous l'appuyons...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    • Bravo à Julien Sanchez, bon et courageux Maire de Beaucaire... :

    "J’ai débaptisé en 2015 la rue du 19 mars 1962 dont le nom était une blessure supplémentaire pour tous ceux qui ont perdu un proche en Algérie après cette date. Comme chaque 19 mars depuis, j’ai déposé une gerbe rendant hommage à nos morts en Algérie, AVANT COMME APRÈS le 19 mars."

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    • ... et d'accord avec Amaury Navarranne :
     
    "Commémorer le “cessez-le-feu” du 19 mars 1962 est une honte, un véritable mépris pour les drames de dizaines de milliers de victimes d’enlèvements et d’assassinats dans cette Algérie française d'alors.  Pieds-noirs, harkis, votre honneur est notre fidélité. #NonAu19Mars"

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    1. Entièrement d'accord avec Défense de la langue française pour dénoncer une absurdité aussi grotesque qu'injustifiée ;

    "Un net recul du multilinguisme est apparu dans le fonctionnement des institutions européennes"

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    2. Fabien Bouglé "enfonce le clou", et il a raison ! :

    "#Nucléaire = tendance, avenir, propre, écologique, vert, à la mode et français;
     #Eoliennes/#charbon = ringard, passé, sale, polluant, noire, vieillot et allemand..."

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    3. Par'Hidalgo dégringole dans tous les domaines : pauvre Capitale, livrée à la "saccageuse" ! Enquête publiée par Le Figaro, montrant que TOUS les indicateurs de cadre de vie baissent à Paris : culture, transports en commun, lutte contre la pollution, sécurité, logement, propreté, circulation…

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    3 BIS. Résultat : derrnoer Sondage Ifop (plus justement nommé, pour la grande saccageuse, "iFLOP" !) :

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    5. Circule sur tweeter... L'État détient à ce jour 90 % d EDF, le problème vient de l'Europe et de "Bruxelles", ce monstrueux "machin" bureau-technocratique et quasi totalement anti-français. Nous devons faire comme l'Espagne et l'Italie : sortir de l'accord (?) européen de l énergie...

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    6. Quand Charlotte d'Ornellas écrabouille ce mauvais esprit de Laurent Joffrin, qui - du coup - s'énerve et adopte une attitude de gamin renfrogné... Grotesque, le Joffrin, et lamentable...

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/renardbordelais/status/1637604049452249088?s=20

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en redisant notre accord avec #SaccageNotreDame, au sujet de la restauration intérieure de la cathédrale :

    "Nous ne voulons pas que des "oeuvres contemporaines dialoguent avec les magnifiques trésors de l'histoire de Notre Dame" Ça serait moche et Notre-Dame n'est pas un musée ! Abonnez-vous à @saccagenotredame"

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (33)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Gracchus Baboeuf dénonce le Populicide...

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    Gracchus Baboeuf dénonça le Populicide : il était pourtant révolutionnaire lui-même, et mourra guillotiné !...

    François Noël Babeuf est plus connu sous le nom de Gracchus Babeuf. Né le 23 novembre 1760 à Saint-Quentin, il mourra guillotiné à Vendôme, le 27 mai 1797. Le "babouvisme" préfigure le communisme et l'anarchisme.

    Son ouvrage fut publié en 1795 à l'occasion du procès de Jean-Baptiste Carrier, l'auteur des noyades de Nantes.

    Gracchus Babeuf, père du communisme, l'une des grandes figures de la Révolution française, soulevait la question de fond de la nature de la répression perpétrée par la Convention en Vendée.

    Ce livre se présente comme un réquisitoire très bien documenté, et d'une incroyable modernité, contre la politique dictatoriale menée en 1793 et 1794, politique qui devait conduire, entre autres, à l'anéantissement et à l'extermination des Vendéens, Bleus et Blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.

    Avec la nouvelle édition de ce texte, Reynald Secher, dans son avant-propos, "Mémoire et "mémoricide", reprend, à l'aide de nombreux documents inédits, la genèse des événements en Vendée et définit un quatrième crime de génocide : le mémoricide.

    Jean-Joël Brégeon présente la personnalité de Gracchus Babeuf.

    Et Stéphane Courtois établit la filiation entre l'idéologie de Robespierre et celle de Lénine et des leaders communistes.

    Reynald Secher conclut ainsi son propos :

    "Reste un problème jamais abordé jusqu'à présent : l'abrogation officielle des lois d'anéantissement et d'extermination. Ne serait-il pas opportun de profiter de ce débat public pour le faire ? On pourrait me rétorquer que ce n'est pas nécessaire puisqu'elles sont tombées en désuétude. J'aimerais y croire mais mon expérience d'historien me fait penser que jamais rien n'est définitif ni acquis : à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. À titre d'exemple, il faut rappeler que la déportation des Juifs a été justifiée et légalisée par le recours à des lois révolutionnaires remontant aux 10 juillet et 3 août 1791. En faisant ce geste premier d'abrogation, la France serait, par là même, une source d'exemple pour des pays comme la Turquie, s'honorerait et, surtout, permettrait aux Français d'avoir une histoire plus juste et plus apaisée, au-delà de toute considération politique et idéologique qui, entre autres, fait assimiler reconnaissance du génocide vendéen et remise en question de notre démocratie ; celle-ci, bien au contraire, en sortirait grandie et non affaiblie comme certains le craignent. Mieux encore, la France faciliterait et accélérerait l'évolution du droit international qui va vers le sens de la reconnaissance d'un quatrième crime de génocide, le mémoricide, ce qui permettrait de repousser la progression des tentations révisionnistes".

     

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  • 1793/2023,  LES FRANÇAIS MARCHENT-ILS SUR LA TÊTE ? par Guy Adain

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    Certainement pas, et comment le feraient ils, puisque depuis un long temps, le 21 Janvier 1793, la tête de la France a roulé dans le panier de Monsieur Guillotin ?
    Ce jour là, de cette année funeste, le Roi a perdu la tête ; était-il fou pour autant ? Non pas, seuls ses Sujets l’étaient ; se baladant le derrière à l’air en devenant des Sans-culottes !
    La France pourtant étêtée est toujours là, même en ne s’appelant que République Française au lieu de Royaume ; le Royaume avait une âme, la République n’en n’avait pas ! 
    Des Français innocents, bons enfants se laissèrent gruger et déculotter  par des jaloux, des ambitieux sans conscience et sans âme. 
    Ils se croient libérés, égaux et frères !
    L’on peut voir aujourd’hui les ravages de la libération des mœurs et des consciences…1968 vaut bien 1789…
    Les Français sont égaux, plutôt égalisés, et c’est le règne des :  « je ne veux voir qu’une seule tête ; celles qui dépassent sont à mettre dans le panier ! »
    Quant à la fraternité, les Frères libres bâtisseurs l’ont imposé partout sans apporter le bonheur promis aux plus humbles ; les plus nantis s’en sortent bien !
     
    Louis XVI égalisé, raccourci d’une tête, ses successeurs font pour le mieux en servant la France et les Français.  
    Louis XVII martyrisé abominablement, Louis XVIII, Charles X, et Louis-Philippe écrivent leur page d’Histoire de France de 1793 à 1848.
    Nonobstant la merveilleuse et tragique page de gloire et d’épreuves écrite dans le sang, les joies la beauté et les larmes de l’épopée de légende Napoléonienne de l’Empereur.
    Louis-Napoléon Bonaparte écrit la sienne et celle du Second Empire,
    de 1848 à 1870.
    À partir de là, la monarchie disparaît du paysage français. 
    Le Royaume de France a rendu l’âme, la République n’en a cure !
     
    La bonne nouvelle, c’est que l’âme en peine de la France n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui. 
    Hier elle assistait au couronnement du Roi Anglais,  un couronnement Vieille Angleterre, avec Sacre et engagement religieux, dans la meilleure tradition d’une royauté à la devise Française : 
    Dieu et mon droit.
    Un vent royal souffle sur la France, un zéphyr au parfum de lys…
    Si odorant tout de même qu’il irrite et fait s’étouffer de rage des ministres Jacobins. Pensez donc, réveil ler le souvenir de Jeanne d’Arc ! 
    Sainte, c’est déjà une indécente incongruité dans notre République laïque, et réussir à faire sacrer le Roi Charles VII à Reims …Voilà de l’inadmissible, de l’ultra, de l’extrême dont notre nouveau Vidocq a même une peur panique.
    Il ne manquerait plus qu’une nouvelle Jeanne d’Arc bien inspirée s’en aille réveiller l’âme de la France, et que celle-ci fasse entendre sa voix pour indiquer la voie royale !
    L’Âme de la France habite notre Prince Jean ! 

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (142), Instructif ! : comparer la France après Richelieu...

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre XI, Louis XIII et Richelieu, la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :

    "...Au traité de Westphalie, la politique qui avait toujours été celle de la monarchie française, celle des "libertés germaniques", reçut sa consécration.

    Notre victoire fut celle du particularisme allemand.

    La défaite de l’Empereur fut celle de l’unité allemande. Mosaïque de principautés, de républiques, de villes libres, l’Allemagne, au lieu d’un État, en formait plusieurs centaines.

    C’était l’émiettement, l’impuissance, le libre jeu laissé à notre diplomatie, car ces trois cent quarante-trois États indépendants, de toutes les tailles et de toutes les sortes, étaient maîtres de leurs mouvements et de leurs alliances.

    Leurs rapports avec l’Empire devenaient extrêmement vagues et s’exprimaient par une Diète, un véritable Parlement, où, avec un peu de savoir-faire, nos agents pouvaient intervenir de façon à tenir le "corps germanique" divisé.

    Le principe de l’équilibre européen, fondé par le traité de Westphalie, reposait sur une véritable élimination de l’Allemagne, ce qui resta notre doctrine constante, parce que c’était notre plus grand intérêt, jusqu’à la fin du dix-huitième siècle.

    Enfin pour conserver ces résultats, pour empêcher qu’il y fût porté atteinte et que l’Allemagne fût conduite par une seule main la France, ainsi que la Suède, avait un droit de garantie au nom duquel elle pouvait s’opposer à tout changement de la Constitution de l’Empire, à toute redistribution des territoires, en d’autres termes aux ambitions de la maison d’Autriche on de tout autre pouvoir qui reprendrait son programme de domination des pays germaniques.

    L’Allemagne n’était plus, comme disait plus tard Frédéric II, qu’une "République de princes", une vaste anarchie sous notre protectorat.

    Ruinée, dépeuplée par la guerre de Trente Ans, réduite à l’impuissance politique, elle cessait pour longtemps d’être un danger. Nous aurions encore à nous occuper d’elle. Nous n’avions plus à craindre ses invasions : la grandeur de la France date de cette sécurité.

    Il est rare qu’on puisse fixer des moments où la politique a obtenu ce qu’elle cherchait, où elle l’a réalisé, dans la mesure où les choses humaines comportent les réalisations. Le traité de Westphalie est un de ces moments-là..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Au cinéma : Second tour, par Guilhem de Tarlé

    Second tour - film 2023 - AlloCiné

    A l’affiche : Second tour, un film français d’Albert Dupontel, avec Albert Dupontel (le candidat), Cécile de France (Mlle Pove), Nicolas Marié (le cameraman, spécialiste du ballon rond).

    Mademoiselle Pove est journaliste. Dans notre société wokiste qui s’intéresse tant au genre, j’hésite à écrire : est-elle un ou une journaliste ?
    Le nom est apparu dans la deuxième édition de l’Académie française en tant que substantif masculin. L’édition actuelle, la 9ème , ne s’y risque plus qui ne précise ni « m » ni « f »…
    Toujours est-il que cette dame est chargée de suivre la campagne du 2ème tour du candidat Pierre-Henry Mercier.

    Depuis mon 1er vote, à l’époque à 21 ans, en 1969, j'ai toujours perdu au 2ème tour, sauf peut-être une fois où, à mon corps défendant, j'ai mis le choléra dans l'urne.
    Là encore, avec Albert Dupontel, j'ai perdu... j’ai perdu mon temps dans un scénario farfelu et compliqué, qu’il qualifie lui-même d’ « histoire tarabiscotée en diable », avec un mauvais jeu d'acteurs le plus souvent inaudibles.

    Les journalistes et critiques prennent leur air et leur ton le plus sentencieux pour s’interroger sur cette fiction « aussi saugrenue que la réalité » : Qu’est-ce qu’ « elle raconte » sur la politique ? et chacun y va de son discours sur la « parole politique », la liberté d’expression, faut-il mentir aux électeurs pour les trahir - une fois élu - au nom de « l’intérêt général » et des « valeurs de la République ».


    Je crois pour ma part que, après d’autres, ce long-métrage « raconte » qu’une fois de plus la quantité, la production intensive, nuit à la qualité et qu’il serait préférable que cette industrie, qui vit largement de l’argent public, réduise drastiquement (50 %) le nombre de ses sorties hebdomadaires au profit d’un meilleur cinéma qui resterait plus longtemps à l’affiche.

    Décidément, je ne voterai encore pas pour le candidat des médias, je ne voterai pas Dupontel.

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  • Mathieu Bock-Côté nous le conseille : ”Il vaut la peine de lire ce texte de Paul St-Pierre Plamondon, qui pose très bien

    POLITIQUES COMPLÈTEMENT IRRESPONSABLES EN IMMIGRATION :
    VERS UNE CRISE SOCIALE SANS PRÉCÉDENT
    Paul St-Pierre Plamondon
     
     
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    La CAQ (Coalition Avenir Québec, ndlr) a présenté cette semaine un plan sur deux ans en immigration et annoncé une hausse des seuils à environ 64 000. Non seulement il s’agit à nouveau d’un bris évident d’une promesse électorale qui avait été jouée à gros trait, lorsque le premier ministre disait que c’était « suicidaire » d’augmenter à plus de 50 000 et que la « Louisianisation » nous guettait, mais en plus, la CAQ se joue de nous à nouveau en trafiquant les chiffres pour nous faire croire que les seuils demeurent à 50 000, ce qui est absolument faux.
     
    La CAQ a simplement changé la méthode de calcul pour camoufler la hausse, un autre épisode où le gouvernement prend les électeurs pour des valises en les induisant en erreur. Plus les semaines passent depuis la défaite dans Jean-Talon, plus ce gouvernement nous confirme qu’il ne comprend pas les raisons profondes qui ont amené les Québécois à lui retirer leur confiance. Or, ce 180 degrés en matière d’immigration n’aura pas que des conséquences sur les intentions de vote de la CAQ. Un regard lucide sur la situation sociale et économique qui découle de ces seuils d’immigration doit nous amener à conclure que nous construisons de toute pièce une crise sociale sans précédent. L’effet conjugué des seuils astronomiques du fédéral, de modifications des règles aux aéroports pour faciliter les demandes d’asile qui le plus souvent dissimulent une démarche d’immigration économique en marge du système, et de la mollesse de la CAQ qui n’a aucun rapport de force avec Ottawa, nous entraine dans des perturbations sociales qui sont déjà amorcées et qui ne peuvent que s’aggraver au cours des prochaines années : crise du logement, crise du français, crise au niveau des services essentiels. Cette crise sociale découle d’abord d’un manque de logements : il nous en manque 1,2 millions d’ici 2030. Pendant que le gouvernement caquiste a mené un grand débat pour savoir s’il devait y avoir 50 000 ou 60 000 immigrants permanents, entre janvier et juillet de cette année, le nombre de temporaires sur le territoire du Québec a augmenté de 85 000. On est rendu à 471 000 au total. Pour vous donner une idée de l’ordre de grandeur de cette augmentation, la CAQ accueille 9 fois plus d’immigrants temporaires à un rythme annualisé cette année que les libéraux de Philippe Couillard. Neuf fois plus. Au même moment, jusqu’à maintenant cette année, on aura construit un total de 19 500 logements. Ainsi, lorsqu’on inclut les permanents, on parle au minimum de 120 000 nouvelles personnes (et ces chiffres sont en retard, ils datent de cet été).120 000 nouvelles personnes pour seulement 19 500 nouveaux logements, c’est la recette parfaite pour un désastre. C’est ce que la Banque du Canada, la Banque nationale et la Banque de Montréal ont mis par écrit de manière limpide récemment: il y a un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande en raison d’une immigration trop forte pour notre capacité à bâtir du logement, ce qui entraîne une hausse des prix. L’impact concret de ces politiques est l’étranglement des finances des ménages. Les locataires font face à des hausses de loyers sans précédent, des augmentations de près de 50% dans certaines régions, parce que l’offre et de la demande de logement est complètement débalancée. L’itinérance a bondi de 44% au Québec sous la CAQ, on parle de 4500 personnes en situation d’itinérance juste pour Montréal. Depuis l'arrivée au pouvoir de la CAQ, le prix moyen d'une maison a augmenté de 64%. Dans toute l’histoire du Québec moderne, jamais une génération complète de jeunes premiers acheteurs n’aura vu sa capacité à accéder à la propriété disparaître aussi rapidement que depuis l’arrivée au pouvoir de ce gouvernement. En l’espace de cinq ans, nous avons créé une toute nouvelle génération de jeunes Québécois qui pourraient demeurer locataires pour toujours. C’est un bris du contrat social sans précédent puisque des jeunes qui occupent d’excellents emplois et qui se sont forcés toute leur vie pour y arriver n’auront pas la même chance que leurs parents d’être propriétaires. Tout ça parce qu’on a des gouvernements qui sont soit incompétents, soit de mauvaise foi, et certaines élites médiatiques qui trop souvent font tout pour contourner le sujet et ne pas nommer ce phénomène pourtant très bien documenté. Ce qui m’amène à la question du français : après des décennies et des décennies de travail, on est en train de défaire tout l’héritage des 40 dernières années en protection du français en accueillant un nombre d’allophones beaucoup plus élevé que notre capacité d’intégrer et de franciser. Cela s’explique notamment à travers des techniques du fédéral qui visent à faire rentrer des demandeurs d’asile qui sont pour une partie d’entre eux des immigrants économiques. Nous avons eu le chemin Roxham pendant une longue période et aussitôt qu’on l’a fermé, le fédéral a changé ses règles aux aéroports en catimini pour alléger les critères d’obtention d’un visa touristique au Canada, créant une arrivée massive de demandeurs d’asile aux aéroports et par le fait même, pérennisant le phénomène de Roxham. Cela n’est évidemment pas la faute des gens qui procèdent selon les règles du jeu qu’on leur a données; c’est la faute du gouvernement fédéral qui a complètement détourné une filière d’immigration, avec les conséquences que nous connaissons sur le Québec. L’effet tangible sur le français est que jamais dans toute l’histoire du Québec notre langue aura décliné et reculé aussi rapidement : rappelons que presque un allophone sur deux s’intègrera à l’anglais. C’est donc le summum du ridicule de voir le premier ministre s’autoféliciter et parler de fierté d’être celui qui en fait le plus pour le français depuis René Lévesque, alors que les livres d’histoire retiendront sans l’ombre d’un doute qu’il aura été le premier ministre qui aura vu le déclin le plus important du français de toute l’histoire du Québec, un recul qui découle d’abord de son propre aveuglement volontaire. L’impact sur la langue est indéniable : on ajoute à l’écosystème linguistique montréalais un groupe d’allophones et d’anglophones équivalent en population à la ville de Sherbrooke, et ce à chaque 5 ans. Un autre sujet qui n’est toujours pas amené avec transparence est l’impact sur les services. Dans certaines des écoles de ma circonscription, le tiers des classes sont des classes d’accueil pour des immigrants qui souvent ne maitrisent pas le français. Cela veut dire qu’une bonne partie des ressources de l’école est dirigée vers l’adaptation à une vague migratoire inédite. C’est aussi le cas en santé et pour les organismes communautaires qui, sous le couvert de l’anonymat, nous disent qu’ils ont largement excédé leur capacité à livrer et qu’ils ne voient pas comment ils vont réussir. Certains ont eu le courage d’en parler publiquement et nous avons appris, il y a quelques jours, que 40% des dormeurs dans certains refuges pour sans-abri sont des immigrants. Ce genre de situation est indigne de ce que le Québec a à offrir en matière d’intégration et est uniquement le résultat d’une absence de planification dans le mépris complet de notre capacité d’accueil. Comme le disait l’ambassadeur du Danemark à l’Union européenne pour expliquer la raison pour laquelle le Danemark a complètement changé son fusil d’épaule en immigration en décidant de limiter ses seuils : le Danemark avait le choix entre conserver le modèle d’État-providence avec des services à la population, ou abandonner ce modèle pour consacrer toutes les ressources à accueillir un nombre illimité de personnes dont l’intégration ne se fait pas facilement dans la société danoise. Les Danois ont fini par choisir de maintenir les services à la population en ayant une immigration en proportion de leur capacité d’accueil. Le même dilemme se pose au Québec et seul le Parti Québécois a le courage d’aborder cette question de manière transparente. Il y a une hypocrisie dans une partie des élites médiatiques et d’affaires qui consiste à éviter par tous les moyens de nommer ces constats, dans un désir de bien paraître, de signaler sa vertu ou simplement d’échapper à toute critique et intimidation idéologique. Cette hypocrisie consiste également à véhiculer des mensonges comme celui que la hausse des seuils mènera à une solution à la pénurie de la main d’œuvre, alors qu’il n’y aucune donnée au soutien de cette affirmation qui a été largement démentie par de nombreux économistes. La raison est simple : en faisant venir un nouveau travailleur, on fait aussi venir un consommateur, qui aura des besoins comme tout le reste de la population. L’effet macroéconomique, au final, est donc nul, peut-être même négative lorsqu’on considère la main d’œuvre nécessaire à la construction de nouveaux logements et pour offrir de nouveaux services d’accueil. À ce titre, la CAQ souscrit à ce mensonge dans la planification de l’immigration qu’elle a présenté cette semaine. Le Parti Québécois est dédié à donner l’heure juste sur cette question, comme sur tous les autres sujets. Même si une frange très minime de la population tente d’imposer un agenda idéologique en accablant d’intolérant ou de raciste toute personne qui nomme publiquement ces dynamiques et pose des questions sur nos politiques publiques. On le voit dans le reste du Canada : les mêmes questions se posent et les réponses sont encore plus vigoureuses. Il est temps qu’on se donne un espace de réflexion objectif, avant que les conséquences de ces mauvaises politiques s’aggravent davantage. J’ai eu l’occasion de le répéter à de nombreuses reprises, mais le débat ici que nous amenons en est un sur le modèle et les politiques publiques en matière d’immigration. Il n’a rien à voir avec les néo-Québécois individuellement, pour qui nous souhaitons tous qu’ils puissent s’épanouir et réussir l’aventure québécoise. Je l’ai dit durant la campagne électorale et je vais le redire ici pour que ce soit très clair : il n’y a AUCUN lien entre le nombre de personnes que nous souhaitons accueillir et notre niveau d’ouverture. Ce qui importe, c’est la manière dont nous accueillons les gens et les opportunités que nous leur donnons de se sentir un jour pleinement Québécois, pleinement chez eux. C’est ce que le Parti Québécois vise et nous devons nous donner un modèle durable à long terme pour y arriver, tant pour la société d’accueil que pour les gens qui la joignent. 

  • Éphéméride du 9 février

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    Jacques Bainville, portrait par Marie Lucas-Robiquet

     

     

     

    9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville 

     

    "Il faisait, à la fois, de l’histoire un théorème par la logique de la pensée et une oeuvre d’art par la pureté de son style" (Duc de Lévis-Mirepoix, Discours de réception a l’Académie, Éloge de Maurras).   

     

    Il ne faut pas s'étonner que l'un des plus grands historiens de tous les temps soit à ce point ignoré - malgré quelques entorses de taille à cette conspiration du silence - par le Système en place, l'idéologie dominante et la police de la pensée : jusqu'à sa mort (en 1936) et depuis la fondation du quotidien L'Action française (en 1908) Jacques Bainville a signé - pendant vingt-huit ans - un article quotidien sur la Une du journal, aux côtés de Charles Maurras et Léon Daudet, les amis de toute sa vie : une amitié qu'il a magnifiquement évoquée dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française : 

     

    Vertu de l'amitié 

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique.

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, ce cas unique dans les annales du journalisme - français et international... - est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras).

    C'est bien connu : la République gouverne mal, mais se défend bien ! Comment le Système pourrait-il honorer comme il se doit, et mettre à la place qui est la sienne - la première - un homme qui est à lui seul un reproche permanent à ce même Système, à son aveuglement, à ses erreurs, à ses trahisons ?

     

    À côté de son article quotidien dans L'Action française, Jacques Bainville a tenu un Journal  (du 30 août 1901, date de la première note qu'il y a rédigée, et jusqu'au au 11 octobre 1935, quatre mois avant sa mort). De ce Journal, d'ailleurs, nous avons extrait - pour commémorer à notre façon la Grande Guerre - les notes publiées durant l'année 1914 qui s'achèvent, précisément, sur la terrible prémonition du 31 décembre 1914 :

     

    "...Car, dans cette hypothèse, chacun rentrant chez soi après cette vaine débauche de vies humaines, cette consommation d'énergies et de richesses, la carte de l'Europe étant à peine changée, les problèmes irritants demeurant les mêmes, on se trouve conduit à prévoir une période de guerres nouvelles où l'Allemagne humiliée, mais puissante encore et prompte à réparer ses forces, où l'Angleterre tenace, où les nationalités insatisfaites engageraient de nouveau le monde..."

     

    9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacLa France a gagné la guerre, au prix de souffrances effroyables, d'un héroïsme immense, de la perte de sa jeunesse, mais la République, son Système et sa classe politique incompétente, aveugle et sourde aux avertissements de Bainville, ont perdu la paix, et créé les conditions de la Seconde Guerre mondiale, dont elles sont directement responsables : comment pourraient-elles célébrer celui qui les en avait averti ?

    De même, Bainville - dans L'Action française et dans son Journal - fut le premier à dénoncer Hitler ("l'énergumène", "le monstre", le "Minotaure", en 1930 !) et les persécutions juives (en 1933 !).

    Comment un Système qui a eu tort à ce point, se trompant toujours et sur tout, refusant d'écouter celui qui prévenait - et qui, lui, a eu raison - comment ce Système qui a si gravement failli pourrait-il mettre à l'honneur, et à sa juste place, celui qui le mériterait, sans se condamner lui-même ?

    Pourtant, pendant quelques années, après la guerre, Bainville fut reconnu et honoré par la République : on le sait, en 14, L'Action française avait adopté comme ligne de conduite l'union sacrée. C'était à la fois la seule solution possible - puisque l'Allemagne nous avait déclaré la guerre - et un piège redoutable, puisque cela contribuait à renforcer la République, victorieuse, alors que, dans le même temps, le mouvement royaliste se faisait décimer sur les champs de bataille...

    Cette attitude courageuse valut au mouvement une grande estime dans l'opinion, et le président de la République lui-même (Poincaré) fit l'éloge de l'attitude adoptée par Maurras, Daudet et toute L'Action française, dont, bien sûr, Jacques Bainville.

    9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacCelui-ci fut envoyé en mission officielle, par le gouvernement de la République, en Russie puis il fut même fait Chevalier de la Légion d'honneur, en 1920, sur proposition d'Alexandre Millerand, qui devait devenir président de la République juste après...

    Cependant, cette période de reconnaissance de fait n'eut qu'un temps, et cessa vers la fin des années vingt : en cause, la versatilité de l'opinion publique et sa lassitude, après l'intense effort consenti pendant la guerre; la force du pacifisme et de l'internationalisme; le manque de courage et de continuité de la classe politique; et, bien sûr, la malfaisance intrinsèque du Système et de ses jeux internes, fort éloignés de l'intérêt national et du Bien commun.

    À partir de là, et malgré la justesse et la pertinence de ses analyses, Bainville - comme toute l'Action française - fut la vox clamanti in deserto, l' "inutile Cassandre" (pour reprendre le mot de Chateaubriand) jusqu'à sa disparition prématurée en 1936, à l'âge de cinquante-sept ans...

    Le désastre survenu - comme il l'avait annoncé dès 1918, "dans les vingt ans" - on sait comment finit la guerre et comment la très puissante machine révolutionnaire emmenée par le PCF, appuyée par un Staline non moins puissant à l'époque, réussit à soviétiser une large part de la société française, non seulement dans l'économie mais surtout dans l'Éducation et les médias : plus question, après la sanglante et sordide Épuration menée par le Parti communiste et ses alliés, de parler aux Français de ceux qui avaient vu juste pendant l'entre-deux guerres, et dont les conseils, s'ils avaient été suivis, auraient justement permis d'éviter cette calamiteuse guerre de 39.

    9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacSi un rideau de fer - comme le disait Churchill - venait de s'abattre sur la moitié de l'Europe, une chape de plomb venait de s'abattre sur la France, et c'était désormais une vérité officielle qui régnait sans partage, L'Action française, et sa contestation radicale du Système ayant été liquidée par les révolutionnaires...

    C'est pour pallier cet ostracisme hérité de 45, cette l'alliance entre l'historiquement et le politiquement correct, que nous proposons en permanence - sur lafautearousseau - un Album de 188 photos, pour permettre à ceux qui ne le connaissent pas, ou souhaiteraient mieux le connaître, de partir à la découverte de Jacques Bainville, de sa vie, de son oeuvre :  

    Album Jacques Bainville : Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

    Vous y découvrirez un Bainville dont la capacité de travail fut étonnante, tout au long de son existence : en plus de sa collaboration quotidienne à L'Action française, il collabora assidûment à Candide, à La Liberté, au Petit Parisien, à La Nation belge, à Excelsior ou à La Revue des Deux mondes; à deux reprises il refusa d'écrire dans Le Figaro, dont il pouvait devenir le directeur, en 1922, s'il l'avait souhaité; il tint - on l'a vu - un Journal durant trente-cinq ans; il fonda, avec Henri Massis, La Revue universelle; et ses dons ne se limitaient pas à la seule Histoire : il avait de  solides compétences dans des domaines aussi variés que l'économie, la politique étrangère, 9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacla critique littéraire; sa lucidité était telle que Marcel Proust (ci contre) lui envoya cette superbe dédicace, en 1922 :

    "A monsieur Jacques Bainville, à la raison anticipatrice dont les événements suivent après coup l'ordre infaillible, effroyable et gracieux"

    Henri Massis et Léon Daudet, son complice et ami de toujours - comme on vient de le voir dans Vertu de l'amitié - confirment devant l'Histoire le courage personnel et le stoïcisme dont Bainville fit preuve dans sa dernière année : atteint d'un cancer de l'oesophage, "sa dernière année fut atrocement pénible : de mois en mois, presque de jour en jour, on le voyait devenir de plus en plus translucide. Dans son fin visage sec brillaient ses longs yeux mystérieux. Il souffrait beaucoup, et pourtant il continuait à vivre, à écrire ses articles prophétiques..." dit Henri Massis. Et Léon Daudet écrit : "Sa plume ne tomba de ses mains qu'à la dernière minute".

    C'est d'ailleurs Léon Daudet qui prononça l'un des deux discours d'adieu à Jacques Bainville, devant son cercueil exposé dans la cour de la maison de la rue Bellechasse : l'Église, en ce temps-là, avait privé de sacrements les lecteurs de L'Action française, par ses iniques sanctions du 29 décembre 1926, aggravées en mars de l'année suivante. "J'ai peine à c9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriacroire que quand on est devenu, par l'âge, un peu meilleur, ce soit pour la destruction." : rapportées par Henri Massis, ces paroles sont parmi les dernières prononcées par Bainville, un Bainville dont la dépouille mortelle quitta donc directement sa demeure parisienne pour être inhumée dans la petite patrie de son épouse, à Marigny, en Normandie : un enterrement civil, donc, et non religieux, puisque ce ne sera que trois ans après sa mort que le nouveau Pape, Pie XII - dont ce fut l'un des tous premiers actes - lèvera immédiatement ces iniques sanctions vaticanes...

     

    Lorsqu'il mourut, Jacques Bainville venait juste d'être élu à l'Académie française : dans notre Catégorie Grandes "Une" de l'Action française, voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...

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    Élu le 28 mars 1935 à l'Académie, il y fut reçu le 7 novembre suivant, et décéda quatre mois après sa réception; il ne fut donc membre de cette prestigieuse Académie qu'un petit peu plus de dix mois; dans notre Catégorie Grandes "Une" de l'Action française, voir l'Introduction de cette Catégorie, qui commence justement avec les numéros du quotidien consacrés à Jacques Bainville; vous pourrez y consulter, entre autres, les neufs numéros consacrés à "La semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française..." :

    Classées par thèmes, nos 117 "Grandes "Une" de L'Action française"...

     

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    Vous pouvez aussi consulter, en permanence, sur lafautearousseau :

    une Chronique, Lire Jacques Bainville

    un second Album, Le dernier livre de Jacques Bainville...