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  • Muslims contre muslims... et doux prénoms de notre « douce France » ...

    Le Reina emblématique discothèque d'Istanbul, située à Ortaköy, sur la rive européenne de la ville  - Photo AFP

     

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    Trois remarques amusées, malgré la gravité du sujet, après l'acte de terrorisme d'Istanbul, maintenant qu'on est sûr qu'il vient de Daech, qui l'a revendiqué :

    1. Ainsi donc, pour Daech, la Turquie est l'alliée des « croisés », et c'est pour cela que, dorénavant, elle sera frappée comme nous tous, les Européens.

    Bon, libre à Daech de dire n'importe quoi, mais tout de même, ranger dans le clan des « croisés » (!) un pays, la Turquie, qui a réussi une quasi parfaite purification religieuse, culturelle et ethnique en supprimant de la carte et de la surface de la terre les chrétiens, qui peuplaient à 100% Constantinople et tout le pays lors de la conquête turque de 1453, cela reste, malgré tout, un peu fort...

    Mais, prenant les choses du bon côté, n'est-il pas, au fond, réjouissant de voir que, pour Daech, un Vincent Peillon, un Jean-Luc Mélenchon, un François Baroin et tant d’autres sont des « croisés » ? Non, soyez prudents, ne le leur dites pas : ils risqueraient de nous faire un infarctus !

    2. Imperturbable, sérieux comme un pape, et ne se rendant absolument pas compte de l'énormité de son propos, le journaliste de BFM-TV annonce, sans ciller, durant le reportage sur l'évènement :« Deux Français se trouvaient dans la Reina (la boîte de nuit où a eu lieu le carnage) : Yunus TÜRK (cela ne s'invente pas !) et son cousin Yussuf KODAT étaient sur place ; les deux Alsaciens racontent ... » ; un peu plus tard, après la prestation des deux Alsaciens (!) le même journaliste aggrave son cas, mais toujours sans se rendre compte du ridicule de ses propos : « Fatih ALTINTAS, lui, est de Montluçon » ...

    Mais soyons honnêtes, il nous a tellement fait rigoler, le journaleux, avec ses deux Alsaciens et son Auvergnat montluçonnais, qu'il faut tout lui pardonner : grâce à lui on a commencé l'année en pleurant de rire, et cela n'a pas de prix. Merci, BFM !

    3. Enfin, cerise sur le gâteau, dans le reportage de BFM, juste après Istanbul, on parle de Hollande, en visite en Irak, fortuitement, deux jours après. « Moi, président » a prophétisé « une victoire contre le terrorisme en 2017 ». Pauvres de nous ! S'il est aussi bon dans sa prévision sur le terrorisme que pour l'inversion de la courbe du chômage en France, on est mal barrés ! Mais, vraiment, très mal barrés... 

  • Histoire • Qui se souvient du sinistre Bergeret ?

    Les Tuileries (aujourd'hui disparues, "restituées" ici en rouge)

     

    Pourtant, son mauvais « génie », sa misérable mentalité de terroriste sont toujours parmi nous.

    1871 : Bergeret, « incendiaire en chef » des Tuileries, commence sa sinistre besogne...  

    Dans deux jours, la plupart des monuments de Paris aux mains des Communards seront en flammes (voir l'éphéméride du 24 mai), conformément à la sinistre prédiction de Louise Michel : « Paris sera à nous ou n'existera plus » (voir l'éphéméride du 17 mai)...

    Une Louise Michel qui ne faisait que s'inscrire dans la « grande » (!) tradition révolutionnaire : Carrier n'avait-il pas dit « Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière », durant cette monstrueuse Révolution qui proclama « du passé faisons table rase ! » et durant laquelle Robespierre déclarait « Périsse la France entière plutôt qu'un seul principe !»

    Dès le 26 mars 1871, le château palais, complètement pillé, restait vide. Durant la Semaine sanglante (voir l'éphéméride du 21 mai), un trio de tristes sires : le sergent de ville Boudin, le garçon boucher Bénot et le général (!) Bergeret - aidés d'une trentaine d'autres criminels de leur espèce, comme Dardelle ou Mabeuf... -  préparèrent méthodiquement leur forfait contre l'Art, contre la France dans son patrimoine culturel, contre l'humanité...

    441588615.jpgFidèle suiveur de Louise Michel, Bergeret déclara : « Quand je quitterai les Tuileries, les Tuileries seront en cendres ». Les 22 et 23 mai, les acolytes incendiaires firent passer dans la cour cinq fourgons chargés de barils de poudre, bonbonnes de pétrole, goudron liquide et essence de térébenthine, qu'ils rangèrent sous le péristyle du pavillon central. Le 23, une trentaine de fédérés parcourut tous les appartements du palais et aspergea murs et planchers à pleins seaux de pétrole. Un baril de poudre fut placé dans le vestibule du pavillon de l'Horloge, trois en bas de l'escalier d'honneur, tandis qu'un amas de matières inflammables était stocké dans le salon des Maréchaux. Ils enduisirent de goudron l'autel et l'orgue de la chapelle et les boiseries du théâtre. Le feu fut allumé par Benet et l'incendie embrasa immédiatement tout l'édifice. Peu avant 9 heures du soir, l'horloge du palais s'arrêta sous l'action du feu. Vers 11 heures, une explosion secoua le pavillon central, laissant le dôme s'abîmer dans une gerbe de flammes. Le palais brûla pendant trois jours, fondant les bronzes, réduisant les marbres en poussière. Bergeret et ses hommes, ayant commandé un repas froid, soupèrent sur la terrasse du Louvre en contemplant l'incendie.

    Le 27 mai, il ne restait plus de la merveille des Tuileries que des pans de murs noircis...

  • Le gouvernement veut le prolonger jusqu'à la Présidentielle ...


    Mur-bleu gds.jpgL'absurdité totale d'un « Etat d’urgence » qui devient la norme

    Le danger reste présent, il reste élevé, répète, en substance, Manuel Valls. Oui, bien sûr, le danger reste présent, et, par la faute du Système et de son action immigrationniste depuis 1975, l'ennemi est entré dans nos villes et dans nos quartiers ; il habite la maison d'en face ou celle d'à côté ; peut-être même l'étage au-dessus, ou la porte d'en face. Et il n'attend qu'un ordre (« On y va » pour le 13 novembre) pour passer à l'acte.

    Mais, à qui la faute, sinon à la Droite et à la Gauche d'un Pays légal si souvent unies dans des politiques folles, aux conséquences directement contraires à l'intérêt national et au Bien commun ?

    Certes, même si depuis 1975 aucun étranger n'était entré en France, il y aurait toujours des fanatiques, des dérangés ou des égarés pour se rallier à ces fous tout court qui se font appeler « fous de Dieu » ; mais il y en aurait beaucoup moins, et ils ne disposeraient pas de l'impressionnant vivier constitué au fil de quarante années d'immigration-invasion et de grand remplacement...

    Manuel Valls fait semblant de croire que l'Etat d'urgence nous protège : or, à quoi sert-il de faire patrouiller des militaires par groupe de trois ou quatre ? Ou de leur faire faire des gardes statiques devant des écoles ou des lieux déclarés sensibles ? Soyons sérieux : uniquement à tenter de rassurer l'opinion, en lui faisant croire que l'on s'occupe d'elle. Pire : ces groupes constitueront des cibles idéales le jour où la tactique des terroristes islamistes le décidera. On sait où ils se trouvent, où ils déambulent, où les « coincer » : cela permettra des massacres faciles, rapides, assurés.

    Evidemment, la vraie solution, et la seule, est « en amont », dans le renseignement.

    Elle est aussi d'arrêter les frais de ces policiers, gendarmes et soldats inutilement exposés, et de - mieux - dépenser les sommes très importantes que coûtent ces gesticulations en augmentant considérablement les dotations en hommes et en matériels performants des services de renseignement.

    Elle est encore de « vider » nos banlieues, cités et autres zones de non-droit de toute cette population qu'on y a entassée, dont une part croissante ne souhaite d'ailleurs nullement ni s'intégrer ni, encore moins, s'assimiler à nous.

    On l'a dit cent fois ici, et on le redira mille, dix mille fois si nécessaire, jusqu'à ce que cela soit fait : il faut crever l'abcès, la greffe de ces populations allogènes ne prend pas, et sur tout organisme, si la greffe d'un corps étranger ne prend pas, ce corps étranger est rejeté.

    Cette comparaison pour dire que toute personne, quel que soit son âge, qui, de près ou de loin, apporte la moindre aide aux assassins de l'armée ennemie doit être immédiatement déchue de la nationalité française et expulsée du territoire. Ou, si elle préfère, être traduite devant une Cour martiale, et être fusillée.

    Ce n'est qu'en asséchant le marigot que l'on pourra, non pas supprimer tout acte terroriste islamiste, mais en réduire considérablement le nombre, et les ramener à des proportions « gérables ». Toute autre politique (!) ne serait que gesticulation et non-assistance à Nation en danger... 

  • À Marseille, Macron a ”parlé vert”, lui qui agit ”noir charbon”...

    Macron a laissé fermer l'ultra-sûre centrale de Fessenheim, et fait maintenant tourner à plein régime les deux dernières ultra polluantes centrales à charbon de France : l'une devait fermer en mars, et celle de Cordemais est "prolongée" au moins jusqu'en 2024 ! Chapeau l'artiste ! Moyennnant quoi, fort de cette pollution/émission de CO2 qu'il autorise, alors qu'il nous demande de baisser le chauffage et de rester moins longtemps sous la douche, Manu a fait un boni-ment de folie à Marseille, devant deux à trois mille "Populo Gobe Tout" (la formule est de Maurras).

    Deux observations :

    d'abord, deux à trois mille, même selon France 2, France info et les chaînes de "sévice public", comme dit Goldnadel, c'est peu, pour un président sortant et pour la deuxième ville de France...

      ensuite, et comme disait Coluche, après tout il a raison : tant qu'il trouve des c... pour l'écouter et, pire encore, le  croire, il aurait tort, au fond, de se gêner. Lui qui traite et laisse traiter Marine Le Pen de nazie, il met ses pas dans  ceux d'un certain Goebbels, qui disait "Plus c'est gros, plus ça passe !..."

    Et voilà le gamin qu'on a mis à l'Élysée (là, le mot, bien connu, est de Luc Ferry) qui continue son jeu de boni-menteur et nous promet, non pas un deuxième quinquennat pour "continuer" le précédent mais qui demande cinq ans pour faire "autre chose" (?), qui sera évidemment merveilleux, magnifique, splendide et patati et patata... Lui qui nous a amenés aux 3.000 milliards de dette publique ! Et les deux à trois mille "Populo Gobe Tout" d'applaudir et d'être tout contents...

    On ne peut, évidemment, qu'être consterné du spectacle. Nous en sortons, pour notre part, confortés dans notre idée : loin des pitreries et des propos de bateleurs d'estrades et de boni-menteurs, il est urgent d'instaurer à la tête de l'État un espace a-démocratique, qui assurera sérénité et temps long au pays, en même temps qu'il délivrera l'État de toute influence : Argent, étranger,  partis, groupes de pression, idéologies et modes...

    C'est de cette révolution royale que viendra le renouveau et la renaissance de la France, et non du simple changement du personnel à la tête d'un Système intrinsèquement pervers, quelle que soit la personne qui soit à son sommet...

    Nous voterons donc dimanche, nous l'avons dit, mais sans illusion aucune.

    Et nous voterons Marine Le Pen, contre le pitre actuel de l'Élysée, sans que cela change en quoi que ce soit la nature, l'essence même de notre combat :

    rendre à la France un Régime qui soit français !

    Ce Régime existe, et nous le connaissons bien : c'est notre Royauté traditionnelle, celle qui a fait la France et qui en fait la première puissance du monde, au moment où a éclaté la sinistre, malfaisante et mortifère Révolution, dont notre Système actuel est l'héritier et le continuateur.

    À BAS CETTE RÉPUBLIQUE IDÉOLOGIQUE,

    QUI NOUS RUINE ET NOUS DÉCLASSE !

    VIVE LA FRANCE !

    ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE, VIVE LE ROI !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Oui, c'est bien la CAF - donc, "les pouvoirs publics" - qui demande la suppression d'une statue de Saint Louis !

    En pratiquant un odieux chantage à la subvention : "on" transforme une ancienne école catholique en Centre d'animation, mais...

    Mais, "on" enlève la statue de Saint Louis et la Croix d'à côté !

    Ou : la République idéologique dans ses oeuvres et dans sa logique : se voulant elle-même la nouvelle religion républicaine, la Révolution et le Système d'aujourd'hui - qui trouve en elle ses fondements - voue à la religion catholique une haine inexpiable et lui a déclaré "une guerre d'extermination" (discours du socialiste Viviani, en 1906).

    Gabrielle Cluzel, chez Christine Kelly, explique "l'affaire", et pourquoi elle n'est pas du tout "anecdotique"... : y a-t-il une seule personne en France qui refuse "la prime de Noël" de la CAF ?

    (extrait vidéo 9'15)

    https://twitter.com/TPMStatue/status/1651686240310161446?s=20

    Pétition contre ce déboulonnage :

    https://touchepasamastatue.fr/petition-non-au-deboulonnage-de-saint-louis/

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    "ÇA" ? NON ! JAMAIS !

     

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    1. Sur ce sujet, l'article de Jordan Florentin dans Boulevard Voltaire :

    https://www.bvoltaire.fr/saone-et-loire-la-caf-exige-le-retrait-dune-statue-de-saint-louis/?feed_id=26087&_unique_id=6448627b68b5b

     

    2. À Mayotte, les Français sont bien décidés à ne pas se laisser faire, ni submerger par les envahisseurs Comoriens, et ils ont bien raison : ils nous montrent la voie, ici, en métropole ! Ici, des centaines de drapeaux tricolores brandis dans la manifestation à Mayotte pour soutenir l’opération Wambushu, et des femmes brandissent des banderoles :

    "merci aux forces de l'ordre, héros du quotidien".

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    3. Tout le monde pense comme Le fouineur ! :

    "Il met une soufflette à macron, il est emmené tout de suite en prison pour 3 mois ferme. Il viole 1 mineur de moins de 15 ans en février 2022, il est dehors en liberté et viole et tue un bébé de 5 ans. il y a des priorités chez LREM"

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    4. Petit rappel, pas forcément inutile...

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    5. Paris : la transformation des jardins de Notre-Dame loin de faire l’unanimité ! Une pétition demande la restauration à l’identique des deux espaces verts qui entourent aujourd’hui la cathédrale. Ceux-ci sont voués à être transformés, conformément au projet de l’architecte-paysagiste Bas Smets, lauréat du concours international lancé par la Ville.

    La cathédrale, charpente évidemment comprise, est bien reconstruite à l’identique : alors, pourquoi toucher à ses jardins ? C’est ce que demandent les signataires de la pétition

    « Sauvons les squares de Notre-Dame ! » 

    S'il ne fait pas l'unanimité, le projet de réaménagement des abords de Notre-Dame (IVe) fait encore l'objet d'ajustements, fait valoir la Ville. Studio Alma pour le groupement BBS

    6. Voici Clairvie Quesne, lycéenne, qui incarnera Jeanne d'Arc durant les Fêtes johanniques d'Orléans (29 avril/8mai) :

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en envoyant un amical message de soutien à Nouvelle Alliance :

    "Hier matin, nos camarades ont distribué des tracts aux étudiants du Cégep de Sherbrooke. La jeunesse indépendantiste investit le terrain! Rejoins les tiens. Vive le Québec libre !"

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    OUI :

     

    VIVE LE QUÉBEC LIBRE !

     

     

    À DEMAIN !

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (142), Instructif ! : comparer la France après Richelieu...

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre XI, Louis XIII et Richelieu, la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :

    "...Au traité de Westphalie, la politique qui avait toujours été celle de la monarchie française, celle des "libertés germaniques", reçut sa consécration.

    Notre victoire fut celle du particularisme allemand.

    La défaite de l’Empereur fut celle de l’unité allemande. Mosaïque de principautés, de républiques, de villes libres, l’Allemagne, au lieu d’un État, en formait plusieurs centaines.

    C’était l’émiettement, l’impuissance, le libre jeu laissé à notre diplomatie, car ces trois cent quarante-trois États indépendants, de toutes les tailles et de toutes les sortes, étaient maîtres de leurs mouvements et de leurs alliances.

    Leurs rapports avec l’Empire devenaient extrêmement vagues et s’exprimaient par une Diète, un véritable Parlement, où, avec un peu de savoir-faire, nos agents pouvaient intervenir de façon à tenir le "corps germanique" divisé.

    Le principe de l’équilibre européen, fondé par le traité de Westphalie, reposait sur une véritable élimination de l’Allemagne, ce qui resta notre doctrine constante, parce que c’était notre plus grand intérêt, jusqu’à la fin du dix-huitième siècle.

    Enfin pour conserver ces résultats, pour empêcher qu’il y fût porté atteinte et que l’Allemagne fût conduite par une seule main la France, ainsi que la Suède, avait un droit de garantie au nom duquel elle pouvait s’opposer à tout changement de la Constitution de l’Empire, à toute redistribution des territoires, en d’autres termes aux ambitions de la maison d’Autriche on de tout autre pouvoir qui reprendrait son programme de domination des pays germaniques.

    L’Allemagne n’était plus, comme disait plus tard Frédéric II, qu’une "République de princes", une vaste anarchie sous notre protectorat.

    Ruinée, dépeuplée par la guerre de Trente Ans, réduite à l’impuissance politique, elle cessait pour longtemps d’être un danger. Nous aurions encore à nous occuper d’elle. Nous n’avions plus à craindre ses invasions : la grandeur de la France date de cette sécurité.

    Il est rare qu’on puisse fixer des moments où la politique a obtenu ce qu’elle cherchait, où elle l’a réalisé, dans la mesure où les choses humaines comportent les réalisations. Le traité de Westphalie est un de ces moments-là..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (57)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1848 : Un point de vue de Jacques Julliard, et Chateaubriand, vu par Tillinac...

    I : Un point de vue de Jacques Julliard...

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    "Je suis un disciple de Chateaubriand : je pense qu’à court terme, le catholicisme est très menacé dans nos sociétés; qu’à moyen terme, le christianisme est l’avenir du monde.

    Chateaubriand explique que le résultat de la révolution démocratique sera une société où le christianisme s’imposera non pas à cause de sa connivence avec les puissances établies, mais à cause de la puissance révolutionnaire de l’Évangile.

    Je ne suis donc pas très inquiet..."

     

    II : Chateaubriand, vu par Tillinac...

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    (Sur les pas de Chateaubriand, de Denis Tillinac. Presses de la Renaissance, 96 pages, 24 euros)

    "...C'est l'histoire véridique d'un homme assez fou d'orgueil pour avoir défié Napoléon Ier avec une plume en guise de sabre. Sans Chateaubriand, la mélancolie n'aurait pas ces parfums d'automne qui insinuent dans la tristesse des effluves de félicité. Sans lui, je n'aurais pas été le même. C'est dans les miroirs de sa thaumaturgie que j'ai connu après tant d'autres ma vocation d'écrivain. Comme lui je suis l'héritier navré d'un monde en perdition, gardien à mon coeur défendant de ruines ennoblies par son art ; comme lui j'ai vu émerger un autre monde qui n'a rien pour me plaire. Comme lui je traîne par le fait une cohorte de regrets dont ma plume fait son miel et son fiel.
    Chateaubriand, c'est l'histoire fabuleuse d'une incursion à l'aveugle dans les contrées alors inexplorées de l'intériorité. De ce tremblé de l'âme, encore peu consistant et ne sachant avec quoi rimer, il a fait surgir un univers. Le sien. Le nôtre.

    Voilà l'histoire d'un noblaillon breton mal dans sa peau, mal dans son siècle, qui a inventé le romantisme français en poursuivant les ombres de son ombre ("...républicain par nature, monarchiste par raison et bourboniste par honneur..."). Voilà, à son aube violentée par l'orage, l'envol du moi vers ses confins inexplorés, ses retours dans les cryptes de la mémoire. Voilà dans sa quintessence toute l'aventure "moderne", et elle touche à son terme. La mort de cet écrivain génial sonne par anticipation le glas de toute illusion littéraire, et de cela je ne puis me consoler. J'en fais état pour dire ma dette, ma gratitude de fils indigne..."

  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : les représentants actuels de notre Famille de France...

    1867 : Mort de Jean-Auguste-Dominique Ingres
     
    • Le Musée Ingres de Montauban, sa ville natale, mérite le détour :

    http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-ingres/ 

     
             
    Le 31 janvier 2006, grâce au mécénat d'AXA, son très beau Portrait du duc d'Orléans est entré au Louvre : il s'agit du prince Ferdinand, l'un des cinq fils de Louis-Philippe, mort prématurément et accidentellement en 1842, dont descendent tous les représentants actuels de la Famille de France jusqu'à nos jours.
     

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    Ferdinand avait deux fils : Louis-Philippe et Robert, duc de Chartres.

    Louis-Philippe Albert deviendra Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, lorsque la fusion sera réalisée entre les légitimistes et les orléanistes ("...Les Orléans sont mes fils...").  Il fut le père de Louis-Philippe Robert, devenu Philippe VIII, mort sans héritier.

    À la mort de Philippe VIII, son cousin Jean, duc de Guise devint Jean III : Jean III était le fils de Robert, duc de Chartres, le deuxième fils de Ferdinand.

    C'est donc du seul Ferdinand, et non de l'un ou l'autre des quatre autres fils de Louis-Philippe, que descendent les représentants actuels de la Famille de France.

    Jean III est le père d'Henri VI, lui-même père d'Henri VII, à son tour père du prince Jean, actuel Comte de Paris (Jean IV), et de son frère Eudes, duc d'Angoulême. Le prince Jean a six enfants (trois garçons et trois filles), dont le premier, Gaston, est Dauphin de France...

     

     
    Pour une vision d'ensemble et plus détaillée des origines de l'actuelle Famille de France, voir l'Éphéméride du 21 septembre
     
     14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre
    Feu le Comte de Paris et son fils, le Prince Jean, devenu comte de Paris, Chef de la Maison de France au décès de son père le 21 janvier 2019. Ici lors de la naissance du prince Gaston, aujourd’hui Dauphin de France. Des générations, et, depuis mille ans, une même Famille qui a fait la France et reste à sa disposition, pour la servir.
  • Éphéméride du 7 mai

    1990 : les Gorges du Verdon déclarées Site naturel protégé

     

     

     

     

    1274 : Ouverture du deuxième concile de Lyon  

     

    Présidé par le pape Grégoire X, le Concile dura jusqu'au 17 juillet et réunit environ cinq cents évêques, soixante abbés et plus de mille prélats, mais aussi le roi Jacques 1er d'Aragon, l'ambassadeur de l'empereur Michel Paléologue et les ambassadeurs du Khan du Tatar.

    L'objectif de ce Concile était de donner une définition exacte et définitive du Purgatoire

    Le hasard fit que deux des plus grands docteurs de l'Église moururent au moment, et à l'occasion, de ce Concile :

    Saint Bonaventure (ci dessous, à droite), qui eut le temps d'assister aux quatre première sessions, mais mourut à Lyon le 7 juillet;

    et Saint Thomas d'Aquin (ci dessous, à gauche) qui, convoqué pour y participer, mourut à Fossanova, en Italie, sur le chemin qui devait le conduire à Lyon.

     

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    https://www.herodote.net/almanach-ID-3093.php 

     

    Sur Thomas d'Aquin et ses rapports avec la France voir l'Éphémeride du 7 mars et  l'Éphéméride du 28 janvier...

     

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    1463 : Grand incendie de Toulouse
     
     
    Un peu plus d'un siècle après avoir été frappée par la peste noire (qui reviendra deux fois, jusqu'au quinzième siècle), et après avoir subi les brigandages liés à la Guerre de Cent ans, la ville de Toulouse est ravagée par un gigantesque incendie : la totalité des faubourgs, et près des trois quarts de la cité sont détruits.
     
    Cet incendie, attisé par le vent d'autan, détruit le cœur commerçant de la ville essentiellement constitué de maisons à pans de bois. Le roi Louis XI, alerté sur l'immensité des dégâts, arriva dans la ville le 26 mai : il décida d'exempter les Toulousains de la "taille", pour cent ans (mais l'exemption sera levée dès 1485 par son fils et successeur Charles VIII); il attribua également de nombreuses subventions de manière à ce que la cité se redresse.
    Surtout, il incita les habitants à utiliser un autre matériau que le bois pour la reconstruction des maisons : c'est la brique qui fut choisie, et l'on voit aujourd'hui encore les conséquences de cet heureux choix, dans ce qui devint, à partir de cette époque, "la ville rose"...
     
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    1794 : Robespierre fait adopter par la Convention le nouveau culte de l'Être suprême

     

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    De Michel Mourre :

    "Être suprême (culte de l') : Culte révolutionnaire, inspiré par les idées de Rousseau et imposé en mai 1794 par Robespierre, en réaction contre le culte de la Raison introduit à l'automne de l'année précédente par les hébertistes. Après l'exécution d'Hébert, de Chaumette et de leurs amis, Robespierre, le 7 mai 1794, fit décréter par la Convention l'institution de ce culte, qui devait lier étroitement l'idée religieuse déiste et l'idée nationale. Il fut décidé que la république célébrerait aux jours de décadi des fêtes dédiées à l'Être suprême et à la Nature, au Genre humain, au Peuple français, aux Bienfaiteurs de l'humanité, au Stoïcisme, à la Jeunesse etc...

    La première fête du culte, réglée par David, eut lieu solennellement au Jardin des Tuileries le 20 Prairial An II (8 juin 1794). Robespierre, qui présidait la cérémonie proclama que "l'idée de l'Être suprême et de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel de la justice, qu'elle est donc sociale et républicaine". Cette fête marqua l'apogée de la puissance du dictateur révolutionnaire. Mais le culte de l'Être suprême disparut avec la chute de Robespierre."

     

    7 mai,toulouse,être suprême,robespierre,convention,seconde guerre mondiale,gorges du verdon,reims,tuileries,dien bien phu,indochine,dalloz,giapRobespierre (visage reconstitué ci contre) fait adopter son texte par un discours contenant ce propos délirant :

    "...Le peuple français semble avoir devancé de deux mille ans le reste de l'espèce humaine ; on serait tenté même de le regarder, au milieu d'elle, comme une espèce différente…"

    (source : https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_de_Robespierre/Sur_le_rapport_des_id%C3%A9es_religieuses_et_morales_avec_les_principes_r%C3%A9publicains_et_sur_les_f%C3%AAtes_nationales, huitième paragraphe)

     

    Ce 7 mai 1794, Robespierre est à l'apogée de sa puissance : deux mois et demi après, le 27 juillet, il est mort...

     

     

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    1866 : Naissance d'Arthème Fayard, fils. Aux origines de L'Histoire de France de Jacques Bainville...

     

    Quatre siècles après Gutenberg, le livre imprimé était encore souvent rare et cher. Le rendre disponible et accessible à tous : tel sera le but premier que se fixa le fondateur de la Maison Fayard, puis son fils prénommé, comme lui, Arthème.

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    Éclectique, Arthème 1er s'intéressait à tout : ses familiers l'appelaient "L'Encyclopédie".

    Parmi ses enfants, Arthème le second, qui deviendra le Grand Arthème Fayard, l'un des plus fameux et puissants éditeurs français de la première moitié du XXème siècle, fut d'abord un adolescent qui faisait ses études à Louis le Grand où il se lia d'amitié avec un joyeux luron de son âge, Léon Daudet.

    Après qu'il eut fait son service militaire, son père l'engagea comme collaborateur et associé.

    Un jour, il alla trouver Alphonse Daudet, père de son ami, et lui offrit de l'éditer en fascicules à cinq centimes. Daudet accepta : l'idée de l'édition populaire d'auteurs vivants, telle que la reprendront au siècle suivant clubs et collections au format de poche, était née.

    Arthème le fondateur mourut en 1895. Son successeur souhaita continuer dans la voie de l'édition dite de grande diffusion. À une époque où les gloires littéraires de l'époque - Maurice Barrès, Marcel Prévost, Paul Bourget, Henry Bordeaux... - paraissaient en volumes à plus de trois francs, la grande littérature demeurait inabordable pour le grand public. Le projet d'Arthème Fayard fils consista donc à publier les grands contemporains en volumes à dix-neuf sous, mais pas au rabais, sous forme de vrais livres, élégants et illustrés. Ces auteurs fameux ne se vendaient alors qu'à quelques milliers d'exemplaires : Fayard leur proposait de les tirer à cent mille ! Le succès fut au rendez-vous. La cote des cent mille exemplaires se trouva dépassée pour chaque titre et les ventes grimpaient toujours. Barrès ne voulait pas croire qu'il eût dépassé, lui, les trois cent mille : cela ne s'était jamais vu.

    7 mai,toulouse,être suprême,robespierre,convention,seconde guerre mondiale,gorges du verdon,reims,tuileries,dien bien phu,indochine,dalloz,giapUn jour, Arthème Fayard eut ce  dialogue avec Jacques Bainville :

    • Vous devriez écrire pour moi une Histoire de France en un volume.
    • Mais je ne la connais pas. En tout cas, pas assez pour l'écrire.
    • Eh bien, apprenez-la !

    Le rédacteur de politique étrangère de L'Action française finit par rédiger le tome qui fut le premier de la série des Grandes Études historiques, collection dirigée par Pierre Gaxotte.

    Un employé de la maison calcula en 1947 qu'en empilant les deux millions et demi d'exemplaires de cette collection vendus jusqu'à cette année-là, on aurait atteint vingt fois l'altitude du Mont-Blanc.

    On n'a pas refait le calcul depuis lors, mais on peut supposer que le remplacement du Mont-Blanc par l'Éverest ne serait pas exagéré...

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     Constamment rééditée depuis sa parution en 1924, au sommaire du Catalogue du Livre de poche, l'Histoire de France de Bainville est traduite en huit langues : anglais, italien, espagnol, turc, finlandais (suomi), suédois, hongrois, polonais; l'édition anglaise est également disponible en braille.

     France info l'a présentée à ses auditeurs dans une petite chronique d'anthologie, de 2'19" : le journaliste, ce jour-là, en a déclaré la lecture "enthousiasmante", ajoutant, sans ambages :

    "...Autant vous le dire tout de suite : l'Histoire de France est un chef d'oeuvre ! Chef-d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse... C'est presque du journalisme... Quand l'Histoire est plus contemporaine que jamais, c'est qu'un grand auteur est passé par là... Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville : c'est un petit bijou..." :

     

    France info présente L'Histoire de France de Jacques Bainville

     

    S'il est évidemment totalement vain - et même absurde - de prétendre dire quel est, ou quels sont, les meilleurs ouvrages de Bainville, il n'en demeure pas moins tout à fait sûr qu'avec son "Histoire de deux Peuples" (voir l'Éphéméride du 10 août) et son "Napoléon" (voir l'Éphéméride du 15 octobre, jour de sa parution) cette "Histoire de France" forme une trilogie qui, à elle seule, suffit à faire de Bainville l'un des plus grands historiens de tous les temps, peut-être même le plus grand...

     

     

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    1945 : Reddition inconditionnelle de l'Allemagne nazie...

     

    Le général allemand Alfred Jodl signe, à Reims, les termes d'une reddition inconditionnelle qui termine la participation allemande à la Seconde Guerre mondiale. Le document prend effet le lendemain.

    Et dire que tout cela aurait pu aisément être évité !...

    REDDITION INCONDITIONNELLE ALLEMANDE 1945.jpg
    Victorieuse en 1918 - mais à quel prix !... - la France pouvait et devait démembrer l'Empire allemand, qui n'avait pas 50 ans d'âge. C'était la politique du plus élémentaire intérêt national, celle qu'exigeait le Bien commun : en revenir à l'émiettement des populations allemandes, comme aux temps heureux des Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et <
  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (99)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : La Brasserie Hans...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    La bière allemande et les tavernes germaniques ont conquis les Parisiens lors des Expositions universelles de 1855 et de 1867.
    Dépôt de bière à l’origine, le local de la cour des Petites-Écuries est vite devenue la brasserie Hans, d’où Sarah Bernhardt, jouant au théâtre voisin de la Renaissance, se faisait livrer ses repas.
    Aujourd'hui, la "brasserie Hans" dont parle Daudet est devenue le bien connu "Flo", qui vient de Floderer, le nom du propriétaire...

     

    De "Paris vécu", Première série, rive droite, pages 92/93 :

    "...Avant la guerre - je ne l'ai pas revue depuis - dans le vaste passage des Petites-Écuries, se tenait la brasserie Hans, où j'ai mangé les meilleures soupes à l'oignon, en compagnie de Lemaître, de Maurras, de Pujo, de Bainville, de Capus, et bu, dans les chopes à couvercle d'étain, la crémeuse et incomparable Hofbrau.
    Cette soupe, véritable panade d'oignons concentré, était servie brûlante, dans une marmite, ou, mieux, une oule de bonne auberge de chez nous, sous une couche, épaisse et cimentée, de fromage de Gruyère et de parmesan.
    Elle était gratinée, de couleur jaune d'or et la cuiller, quand on l'y plongeait, après une courte résistance faisait "plouic".
    Etaient heureux en même temps le nez, la langue et le palais; et l'estomac disait, en son langage : "Merci, oh encore, et merci !"
    Le style culinaire allemand est lourd; mais il n'est pas à mépriser, loin de là; et je me rappelle encore, à Hambourg, un certain cochon de lait, aux lentilles de marais, qui était une chose recommandable.
    Aussitôt après la soupe à l'oignon, une choucroute savamment garnie est indiquée.
    Je me méfie extraordinairement de la charcuterie, réceptacle de poisons virtuels, dans les brasseries des grandes villes. Chez Hans, on pouvait y aller de confiance. Le jambon, le cervelas, les "francfort", tout était de qualité hors ligne et digestible au plus haut point.
    La cruelle guerre, qui a aboli tant de choses, n'a pas aboli en moi le souvenir de la brasserie Hans; et je crois sincèrement que les seules ententes internationales possibles sont des ententes gastronomiques..."

  • Au cinéma, pour un utile rappel à ceux qui vont voter ”front popu qui pue” : Rendez-vous avec Pol Pot, par Guilhem de Ta

    Rendez-vous avec Pol Pot - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Rendez-vous avec Pol Pot, un film franco-cambodgien de Rithy Panh, avec Irène Jacob (Lise Delbo), Grégoire Colin (Alain Cariou) et Cyril Gueï (Paul Thomas), adapté de l’histoire de la journaliste américaine Elizabeth Becker, racontée dans When the war was over (1986) ou Les Larmes du Cambodge.

    « Et la musique s’est arrêtée,
    Les hommes en noir sont arrivés,
    Le Cambodge a cessé d’exister ».
                                                         Jean-Pax Méfret

    Rendez-vous avec Pol Pot … un long métrage ovationné à cannes par les enfants et petits-enfants des lecteurs du Monde, de Libération, et de L’Humanité qui applaudissaient et pavoisaient en 1975 « la Libération de Phnom Penh », le Kampuchéa Démocratique, l’Angkor et les khmers rouges !

    Les mêmes d’ailleurs qui, dans leur grande majorité, s’apprêtent à voter Mélenchon les 30 juin et 7 juillet !

    Je n’ai pas lu le livre d’Elizabeth Becker, je n’ai pas lu, non plus, ceux de Rithy Panh, et j’ai vu seulement trois DVD de la vingtaine de longs métrages qu’il a réalisés, à savoir le médiocre Un Barrage contre le Pacifique, mais surtout les excellents S21, la machine de mort khmère rouge et L’image manquante.

    Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à ce Rendez-vous avec Pol Pot, « Frère n°1 », ancien boursier du gouvernement français, responsable et coupable de l’ « autogénocide » cambodgien qui fit de 2 à 3 millions de morts entre 1975 et 1979.

    Profitons-en pour rappeler le dessin animé Funan de Denis Dô (2019) qui raconte comment sa mère a été évacuée de Phnom Penh, avec toute la population de la ville, au lendemain du 17 avril 1975.


    Evoquons aussi, pour conclure, le roman témoignage d’Alain Dubos, Médecin sans frontière, dans son livre La Rizière des barbares, publié en 1980.

     

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (45)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Courteline, "tel sur le papier qu'à la bouche..."

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Devant la Douleur", pages 136 à 141 (extraits) :

    "...C'est un personnage de contes de fée que Georges Courteline, avec sa petite taille, son teint de papier mâché, ses yeux mobiles, ses paletots aux manches trop longues et sa grosse serviette...
    Il a la fureur de persuader et la constance de démontrer.
    Il est bon comme le pain, vif comme l'argent, aigu comme un couteau, gai comme un verre d'Anjou blanc, ou mélancolique comme un capitaine de gendarmerie, calé sur le Code comme un huissier de campagne, noctambule comme un chat de Montmartre, amical, blagueur et délicieux.
    Ne pas avoir connu Courteline est une lacune grave dans le plaisir d'une existence.
    Ne pas l'apprécier est un signe de maladie du foie.
    Ne pas admirer sa fantaisie, bridée de classique, est un manque de goût littéraire.
    Car sa folle drôlerie n'est que l'envers d'une tapisserie aux nuances harmonieuses et il vend la logique tantôt dans des verres de coco, tantôt dans de petites boîtes, cocassement ciselées.
    Mon père, qui le chérissait et savait par coeur "Le Train de 8h47", me disait souvent : "Comment attirer Courteline ? Les salons l'embêtent..."
    ...j'étais chargé de relancer Courteline... :
    - Courteline, j'ai un mot à vous dire.
    - Mais comment donc, cher ami.
    - Mon père vous supplie, vous conjure, vous adjure de venir dîner jeudi prochain chez lui. Vous êtes libre ?...
    ...Le lendemain, à partir de sept heures et demie, Alphonse Daudet, qui, lui, n'avait pas oublié, me demandait, non sans inquiétude : "Tu es sûr que Courteline va venir ?
    - Ah ! papa, j'ai fait de mon mieux. Il m'a promis d'être exact, mais avec lui..." (et Courteline, d'une distraction hors du commun, ne venait pas...)
    ...La vérité est que son amour de l'indépendance lui rend le sédentaire d'une soirée extrêmement pénible.
    Il m'a conté souvent que son plaisir consiste à prendre un train pour une petite ville de province, de préférence un samedi soir, et à se mêler, par une consommation offerte à point, par le billard, les cartes ou autrement, à la vie locale, aux habitudes des gens.
    C'est ainsi, en écoutant le tiers et le quart, qu'il s'est formé son excellente syntaxe, laquelle colle à la réalité comme le maillot au torse du coureur.
    "Tel sur le papier qu'à la bouche", a dit Montaigne de ce style-là, et je sais qu'il prévoyait Courteline. Mais s'il l'avait invité à dîner chez lui, Courteline, que les châteaux embêtent autant que les salons, lui eût certainement fait faux bond..."

  • Une visite de Martigues, ”chez Maurras”...

    Eh, oui ! Même à lafautearousseau, même dans "la Rédaction" il y en a qui n'avaient jamais vu la maison de Maurras, et n'étaient même jamais allés à Martigues ! J'ai donc organisé un petit déplacement, ce jeudi après-midi, et notre nouvelle mascotte, Bianca, fut évidemment de la partie !

    Nous n'avons pu, bien entendu, entrer ni dans la maison ni dans le jardin, que nous nous contentâmes d'admirer depuis le Chemin de Paradis, mais notre balade tourna autour de Maurras, malgré tout, et permit de se familiariser avec les lieux qui lui furent chers, et familiers...

    François Davin,

    Blogmestre

    Le coeur de Maurras (enterré à Roquevaire, avec ses parents), se trouve dans son jardin de Martigues, dans ce petit monument de style grec...

    Voilà pourquoi il écrit, dans son admirable poème Où suis-je ? :

    "...Ô jardin de Ferrières,

    Qui fleurira sur mon sommeil..."

    (Où suis je.pdf)

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    L'église de Ferrières (le quartier de Maurras) : Saint Louis d'Anjou, et son petit Musée de l'unification des trois communes de Jonquière, l'Île et Ferrières, de par la volonté expresse du roi Henri III...

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    La maison natale de Maurras... (volets verts, un seul par étage !) 

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    Et celle de mes grands-parents, Émile Davin et Thérèse Mégy (vieux patronyme provençal, du latin "majus"...), au 2, Quai Kléber. Cette maison est entrée dans ma famille par ma grand-mère, Thérès Mégy. Mon père est né au premier, dans la pièce éclairée par la fenêtre de gauche : on y a une vue imprenable sur la Bastide de Maurras (notre voisin, et réciproquement !), à trois cent mètres à peine...

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    Quatre photos de l'église de l'Île, "la Madeleine", que nous autres, Martégaux, appelons volontiers "la cathédrale" !...

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    Ci-dessus, la maison natale de Maurras est dans le prolongement de la partie crépie en rouge de "la cathédrale", juste avant les deux maisons qui reviennent en angle droit sur le quai...

    Ci-dessous, c'est là que nous fîmes une pause-fraîcheur bienvenue...

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    ... juste à côté de l'Hôtel Colla de Pradines (l'ancienne Mairie), en dessous de "la plaque de Mistral", apposée en l'honneur de Gérard Tenque, autre gloire de la Ville de Martigues, avec Maurras et le peintre de Louis XVI, Joseph Boze, qui osa déclarer fièrement et noblement, devant le Tribunal révolutionnaire : "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté !..."...

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    "Montre-nous le port !" me fut-il demandé... "Il n'y a pas de port, à Martigues, mais des quais, ça, oui !..."

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    Les meilleures choses ont une fin... Il faut repartir, vers Marseille, par le quartier de Jonquières... (le plus étendu des trois quartiers de Martigues)...

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    Retrouvez ceci - et beaucoup plus !... - dans notre Feuilleton

    Une visite chez Charles Maurras

    et/ou - sous une autre forme et présentation - dans notre Album

    Une visite chez Charles Maurras

    Et notre nouvelle mascotte, Bianca, se fera un plaisir d'accompagner ceux qui souhaiteraient, eux aussi, découvrir Martigues et la présence maurrassienne en cette cité, malgré le sectarisme bête et haineux d'une municipalité vraiment "basse de plafond"...

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (160)

     

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    Aujourd'hui : Foch, commandant unique des Armées Alliées...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "La pluie de sang", pages 259/260/261 :

    "...Ludendorff allait se briser contre Foch - génie militaire d'autre forme que Joffre, égal, dans sa sphère et sa conception, à Joffre, encaisseur comme Joffre, et qui devait être, à la seconde Marne, ce que Joffre avait été à la première : un maître de maîtres.
    C'est précisément à l'occasion de la percée allemande du 21 mars que Clemenceau décida les Anglais, humiliés et consternés, dans la petite mairie de Doullens, à accepter Foch comme généralissime de tous les Alliés.
    Le chef américain, général Pershing, se rangea d'enthousiasme à cette motion.
    Il ne disposait encore que d'une petite armée; mais d'immenses renforts arrivaient heureusement à la rescousse.
    C'était, en somme, une question de vitesse.
    Il fallait tenir, coûte que coûte.
    Pour que l'on tînt sur le front, il fallait un arrière solide.
    Sans Clemenceau, l'arrière se serait allé en bouillie (avec un Briand, un Viviani, un Painlevé, un Ribot quelconque) et Caillaux, au 21 mars 1918, eût présidé à une paix allemande, - une "forte paix allemande", disait Hindenburg - qui eût marqué la fin du nom français.
    Dans cette heure noire, sous ce ciel rouge, Clemenceau, sur le plan politique, fut l'égal de Joffre, de Pétain et de Foch.
    Le vieux Marius devint presque digne de Sylla, unifiant le commandement des armées d'Asie, malgré la rivalité des généraux romains.
    Aussi fut-il compris immédiatement.
    Devant la percée du front, l'avance allemande, l'effondrement de Gough (général Anglais, qui subit l'un des plus cuisants revers britanniques lors de l'offensive de la Somme, avec 58.000 victimes dont 19.240 morts, ndlr) la menace sur leur ville, les Parisiens exultèrent de joie et de confiance, quand ils apprirent l'unification du commandement sous la direction de Foch.
    De même, ils avaient exulté de joie, en fin d'août 1914, devant la décision et la proclamation de Galliéni (l'organisation des "taxis de la Marne", ndlr).
    Quel chic peuple, à ses bonnes heures, et digne de son histoire !..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (161)

     

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    Aujourd'hui : 11 Novembre 1918 : le défilé de la victoire... Mais le Pays légal "perdit" la Victoire...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le défilé de la victoire devant la porte Saint Denis, le 11 novembre 1918, par Jean Leprince, XXème siècle, musée Carnavalet, Paris

     

    De "Paris vécu", Première série, rive droite, pages 195/196 :

    "...Le 11 novembre 1918, ce fut l'armistice de la Grande Guerre, attirée sur nous par le désarmement, l'incurie démocratique et l'aveuglement de tous les gouvernements de la République, auxquels cette terrible épreuve, du reste, n'a pas servi.
    L'Action Française prit place dans le vaste défilé qui s'organisa de la place de l'Étoile aux Tuileries, au milieu d'un enthousiasme délirant.
    Il n'y en avait que pour Clemenceau, qui faillit être étouffé et écrasé, en se rendant à une estrade, sise place de la Concorde, non loin de la rue Saint-Florentin.
    Des petites boutiques aux couleurs alsaciennes, aux noms de villes et de bourgs d'Alsace, où l'on vendait des drapeaux et des cocardes, décoraient l'avenue redevenue glorieuse, que garnissaient, de chaque côté, des centaine set des centaines de caissons et de canons, pris aux Boches par l'armée Mangin.
    Des avions traversaient l'air, volant bas, au milieu d'acclamations, de chants, de fanfares.
    C'était le débordement de la joie, le déliement de l'angoisse immense, aussi vaste que la nuit, et que l'océan.
    Tout avait la couleur, le goût, le tressaillement de l'aube. Un puissant espoir se levait au-dessus du charnier le plus pathétique de l'histoire moderne, charnier voulu PAR TOUTE L'ALLEMAGNE et par toutes les créatures de l'Allemagne, par malheur insuffisamment châtiées.
    La France brillait tel un beau fruit, au sommet de l'arbre dur de la dure victoire.
    Mais le ver, la République, restait dans le fruit. On allait le voir".

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    Mais le Pays légal "perdit" la Victoire...

     

    De "La pluie de sang", page 270 :

    "...Aide-toi, le Ciel t'aidera", dit le proverbe.
    Clemenceau et Foch ont eu le tort de ne pas s'aider suffisamment, de ne pas pousser la victoire jusqu'à Berlin.
    Le démembrement de l'Allemagne, ainsi devenu inévitable, garantissait, pour 150 ans, la paix du monde..."