UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • D'un colloque l'autre ... Paris, aujourd'hui : « Dessine-moi un Roi ... »

     

    COLLOQUE D’ACTION FRANÇAISE

    Forum de Grenelle - 5, rue de la Croix-Nivert - 75015

    Métro Cambronne

    SAMEDI 9 MAI 2015, de 14h à 18h

    Dessine-moi un Roi 

     

    Le royalisme, au XXIe siècle, est confronté à une situation originale : le système démocratique a montré ses limites, le régime républicain est contesté de toute part, et simultanément la France, ses territoires, son histoire, ses traditions et ses peuples s'effacent. Bien au-delà de la critique du régime républicain, le royalisme doit poser les bases de son exercice. Comment, aujourd'hui, gouverner la France avec une puissance affaiblie, des frontières abolies, une économie mondialisée et une population renouvelée, pour ne citer que ces points ? Avec quels principes, selon quelles méthodes ? Le colloque Dessine-moi un Roi entend entamer une réflexion sur les conditions réelles d'exercice du pouvoir. Une réflexion que l'Action française veut partager avec tous les acteurs du royalisme en France. 

    INTRODUCTION

    Un royalisme contemporain ou le cadre empirique d'une politique monarchique française aujourd'hui.

    Par François Marcilhac, Directeur éditorial de L’Action française 2000 

    AUX FONDEMENTS DE L’ETAT

    D'un État de droits à un État de libertés, ou la politique monarchique comme l'anti-Hobbes.

    Par Gérard Leclerc, Ecrivain et journaliste

    Le peuple et sa représentation

    Par Stéphane Blanchonnet, Président du Comité Directeur d’Action française 

    Territoire, nation et régions

    Par Frédéric Rouvillois, Ecrivain et professeur des universités 

    LA SOCIETE

    Réinventer les Biens communs

    Par Pierre de Meuse, Historien et docteur en droit 

    Réintroduire l'homme dans la nature

    Par Jean-Philippe Chauvin, Professeur d’histoire

    Les religions en Royauté

    Par Hilaire de Crémiers, Directeur de Politique Magazine 

    DOMAINES REGALIENS

    La Justice et l'autorité du droit naturel

    Par Philippe Pichot-Bravard, Ecrivain et professeur des universités 

    L'articulation des fonctions souveraines, législative et judiciaire

    Par Guillaume Bernard, Ecrivain et professeur des universités 

    Diplomatie nationale et village mondial

    Par Elie Hatem, Avocat et enseignant à la Faculté Libre de Droit 

    Indépendance militaire et mondialisation des conflits

    Par Bruno Castanier, Historien 

    CONCLUSION

    La fécondité de la prospective royaliste

    Par François Bel-Ker, Secrétaire général de l’Action française

    Colloque 09.05.15 Intervenants.jpg

     

    A la suite du colloque, un BANQUET D’ACTION FRANÇAISE sera organisé : Militants, sympathisants, curieux et intervenants échangent, dans une ambiance festive, après les conférences; occasion de partager un moment d’amitié d’Action française. 

    TARIFS

    Colloque seul :  • Lycéens, étudiants et chômeurs : 6 € • Tarif normal : 10 €

    Colloque + banquet : • Lycéens, étudiants et chômeurs : 20 € • Tarif normal : 30 €. Chèque à l’ordre du CRAF - 10, rue Croix-des-Petits-Champs -75001 Paris

    Renseignements & inscriptions : contact@actionfrancaise.net

  • D'un colloque l'autre : « Dessine-moi un Roi ... » Samedi 9 mai à Paris

     

    COLLOQUE D’ACTION FRANÇAISE

    Forum de Grenelle - 5, rue de la Croix-Nivert - 75015

    Métro Cambronne

    SAMEDI 9 MAI 2015, de 14h à 18h

    Dessine-moi un Roi

     

    Le royalisme, au XXIe siècle, est confronté à une situation originale : le système démocratique a montré ses limites, le régime républicain est contesté de toute part, et simultanément la France, ses territoires, son histoire, ses traditions et ses peuples s'effacent. Bien au-delà de la critique du régime républicain, le royalisme doit poser les bases de son exercice. Comment, aujourd'hui, gouverner la France avec une puissance affaiblie, des frontières abolies, une économie mondialisée et une population renouvelée, pour ne citer que ces points ? Avec quels principes, selon quelles méthodes ? Le colloque Dessine-moi un Roi entend entamer une réflexion sur les conditions réelles d'exercice du pouvoir. Une réflexion que l'Action française veut partager avec tous les acteurs du royalisme en France.

     

    INTRODUCTION

    Un royalisme contemporain ou le cadre empirique d'une politique monarchique française aujourd'hui.

    Par François Marcilhac, Directeur éditorial de L’Action française 2000 

    AUX FONDEMENTS DE L’ETAT

    D'un État de droits à un État de libertés, ou la politique monarchique comme l'anti-Hobbes.

    Par Gérard Leclerc, Ecrivain et journaliste

    Le peuple et sa représentation

    Par Stéphane Blanchonnet, Président du Comité Directeur d’Action française 

    Territoire, nation et régions

    Par Frédéric Rouvillois, Ecrivain et professeur des universités 

    LA SOCIETE

    Réinventer les Biens communs

    Par Pierre de Meuse, Historien et docteur en droit 

    Réintroduire l'homme dans la nature

    Par Jean-Philippe Chauvin, Professeur d’histoire

    Les religions en Royauté

    Par Hilaire de Crémiers, Directeur de Politique Magazine 

    DOMAINES REGALIENS

    La Justice et l'autorité du droit naturel

    Par Philippe Pichot-Bravard, Ecrivain et professeur des universités 

    L'articulation des fonctions souveraines, législative et judiciaire

    Par Guillaume Bernard, Ecrivain et professeur des universités 

    Diplomatie nationale et village mondial

    Par Elie Hatem, Avocat et enseignant à la Faculté Libre de Droit 

    Indépendance militaire et mondialisation des conflits

    Par Bruno Castanier, Historien 

    CONCLUSION

    La fécondité de la prospective royaliste

    Par François Bel-Ker, Secrétaire général de l’Action française

     

    A la suite du colloque, un BANQUET D’ACTION FRANÇAISE sera organisé : Militants, sympathisants, curieux et intervenants échangent, dans une ambiance festive, après les conférences; occasion de partager un moment d’amitié d’Action française. 

    TARIFS

    Colloque seul :  • Lycéens, étudiants et chômeurs : 6 € • Tarif normal : 10 €

    Colloque + banquet : • Lycéens, étudiants et chômeurs : 20 € • Tarif normal : 30 €. Chèque à l’ordre du CRAF - 10, rue Croix-des-Petits-Champs -75001 Paris

    Renseignements & inscriptions : contact@actionfrancaise.net

    toutnationalnotre.jpg

     

  • D'un colloque l'autre : « Dessine-moi un Roi ... » Samedi 9 mai à Paris

     

    COLLOQUE D’ACTION FRANÇAISE

    Forum de Grenelle - 5, rue de la Croix-Nivert - 75015

    Métro Cambronne

    SAMEDI 9 MAI 2015, de 14h à 18h

    Dessine-moi un Roi

     

    Le royalisme, au XXIe siècle, est confronté à une situation originale : le système démocratique a montré ses limites, le régime républicain est contesté de toute part, et simultanément la France, ses territoires, son histoire, ses traditions et ses peuples s'effacent. Bien au-delà de la critique du régime républicain, le royalisme doit poser les bases de son exercice. Comment, aujourd'hui, gouverner la France avec une puissance affaiblie, des frontières abolies, une économie mondialisée et une population renouvelée, pour ne citer que ces points ? Avec quels principes, selon quelles méthodes ? Le colloque Dessine-moi un Roi entend entamer une réflexion sur les conditions réelles d'exercice du pouvoir. Une réflexion que l'Action française veut partager avec tous les acteurs du royalisme en France.

     

    INTRODUCTION

    Un royalisme contemporain ou le cadre empirique d'une politique monarchique française aujourd'hui.

    Par François Marcilhac, Directeur éditorial de L’Action française 2000

     

    AUX FONDEMENTS DE L’ETAT

    D'un État de droits à un État de libertés, ou la politique monarchique comme l'anti-Hobbes.

    Par Gérard Leclerc, Ecrivain et journaliste

    Le peuple et sa représentation

    Par Stéphane Blanchonnet, Président du Comité Directeur d’Action française 

    Territoire, nation et régions

    Par Frédéric Rouvillois, Ecrivain et professeur des universités

     

    LA SOCIETE

    Réinventer les Biens communs

    Par Pierre de Meuse, Historien et docteur en droit 

    Réintroduire l'homme dans la nature

    Par Jean-Philippe Chauvin, Professeur d’histoire

    Les religions en Royauté

    Par Hilaire de Crémiers, Directeur de Politique Magazine

     

    DOMAINES REGALIENS

    La Justice et l'autorité du droit naturel

    Par Philippe Pichot-Bravard, Ecrivain et professeur des universités 

    L'articulation des fonctions souveraines, législative et judiciaire

    Par Guillaume Bernard, Ecrivain et professeur des universités 

    Diplomatie nationale et village mondial

    Par Elie Hatem, Avocat et enseignant à la Faculté Libre de Droit 

    Indépendance militaire et mondialisation des conflits

    Par Bruno Castanier, Historien

     

    CONCLUSION

    La fécondité de la prospective royaliste

    Par François Bel-Ker, Secrétaire général de l’Action française

     

    A la suite du colloque, un BANQUET D’ACTION FRANÇAISE sera organisé : Militants, sympathisants, curieux et intervenants échangent, dans une ambiance festive, après les conférences; occasion de partager un moment d’amitié d’Action française.

     

    TARIFS

    Colloque seul :  • Lycéens, étudiants et chômeurs : 6 € • Tarif normal : 10 €

    Colloque + banquet : • Lycéens, étudiants et chômeurs : 20 € • Tarif normal : 30 €. Chèque à l’ordre du CRAF - 10, rue Croix-des-Petits-Champs -75001 Paris

    Renseignements & inscriptions : contact@actionfrancaise.net

     

  • Éphéméride du 21 avril

    Martigues, de nos jours

     

     

    1581 : Martigues devient une commune 

     

    À la demande expresse du roi Henri III, les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signent leur Acte d’union.

    Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigera Martigues en Principauté.

    Le roi souhaite pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il veut aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols. De ce point de vue, Martigues joue un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc  (ci-dessous), qui commande et verrouille l’accès à l’Étang de Berre.

    Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi... 

    Fort-de-Port-de-Bouc-BoucheXL.jpg
    À l'entrée du canal de Caronte, reliant la mer Méditerranée et l'étang de Berre, le phare du Fort de Bouc (ci dessus et ci dessous) est aménagé sur la tour d'un ancien fort, situé sur l'îlot de Bouc : 

    1671 : Naissance de John Law de Lauriston

     

    On peut prononcer Lass - comme au XVIIIème siècle - ou bien, tout simplement, Lo, comme le recommande Bainville dans sa Petite Histoire de France...  

    21 avril,racine,thierry maulnier,boileau,daviel,louis xv,marseille,martigues,fort de bouc,vauban,law    

    John Law, par Casimir Balthazar, Huile sur toile, 1843, musée de la Compagnie des Indes, Lorient

          

    De Michel Mourre :

    "...Recherché par les grands seigneurs à cause de sa réputation de joueur, il fut bientôt l'un des intimes du duc d'Orléans. Celui-ci, devenu régent, autorisa Law à fonder une banque privée (2 mai 1716), dont les billets furent admis comme espèces dans toutes les caisses publiques. Pour établir la confiance, Law prit l'engagement de toujours rembourser les billets de banque au cours originel, ce qui rendait la monnaie de papier préférable à la monnaie métallique, dont le titre légal variait constamment. Devant le succès, Law fonda la Compagnie d'Occident, qui eut le monopole d'exploitation de la Louisiane, le privilège du commerce avec le Mississippi, la Chine et les Indes, le monopole du tabac, et qui se vit confier la refonte et la fabrication des monnaies, le recouvrement des impôts directs, etc...(1717/1718).

    Pendant quelques années, la banque de Law, devenue en 1718 banque d'Etat, suscita une fièvre inouïe de spéculation : le public, entraîné par une habile propagande, se disputait avec fureur les actions de la rue Quincampoix, principal centre de l'agiotage. Le prix des actions monta jusqu'à quarante fois leur valeur primitive, tandis que Law, honnête mais trop confiant dans son système, se laissait aller à émettre une quantité énorme de billets, qui n'étaient nullement en proportion avec les valeurs réelles que la banque possédait (on estime que Law créa près de 7 à 8 milliards de valeurs en papier, alors que toute la réserve métallique du pays ne s'élevait guère à plus de 1.200 millions). Le système se trouvait ainsi à la merci d'une panique : celle-ci se déclencha en février 1720 lorsque les ennemis de Law réalisèrent brusquement leurs billets.... L'ampleur du désastre le contraignit à se réfugier à Bruxelles. Après avoir erré en divers pays, , il alla mourir en Italie, dans un état voisin de l'indigence..."

    21 avril,racine,thierry maulnier,boileau,daviel,louis xv,marseille,martigues,fort de bouc,vauban,law

    Le 24 Mars 1720 eut lieu la fermeture des établissements bancaires de la rue Quincampoix : cette banqueroute provoqua des émeutes dans la célèbre rue parisienne...

    http://sceco.univ-poitiers.fr/hfranc/systLaw.htm 

    Il est, souvent, de bon ton de critiquer durement Law, son "Système" et, finalement, son échec; au mieux, de le moquer, lui et son "papier-monnaie". C'est, cependant, un jugement partiel et injuste, car c'est oublier qu'il a rendu un immense service à la Royauté et au pays tout entier...

    Lorsque Louis XIV mourut, la Dette publique était colossale : on l'estime généralement à dix années pleines des rentrées fiscales pour l'ensemble du Royaume ! C'est qu'il avait coûté fort cher de réunir le Roussillon (avec Perpignan), la Franche-Comté (avec Besançon), l'Alsace (avec Strasbourg et Mulhouse), la Flandre gallicante (avec Dunkerque et Lille, réunion qui, de plus, mettait définitivement à l'abri, à l'intérieur du Royaume, la province d'Artois, alors trop en pointe et perpétuellement exposée aux invasions...).

    Et justement, grâce à Law et à son Système, qui remporta le succès considérable que l'on sait à ses débuts, cette Dette énorme et calamiteuse fut remboursée et soldée en fort peu de temps.

    Il faut donc savoir gré de cela à Law et au Régent, si l'on ne veut pas avoir une vue partielle et, finalement, injuste, de l'homme et de son Système de papier-monnaie, peut-être trop en avance sur son temps, et sur les mentalités...

     

     

     21 avril,racine,thierry maulnier,boileau,daviel,louis xv,marseille,martigues,fort de bouc,vauban,law

     

     

    1699 : Mort de Racine

     

    S'il a le privilège de respecter les règles, comme si elles avaient été faites pour lui, il n'en demeure pas moins que, comme Molière et comme Boileau, Racine met au-dessus de tout, et donc des règles elles-mêmes, le fait de "plaire" et de "toucher".

    Dans sa préface de Bérénice, il écrit :

     "...Je les conjure (les spectateurs, ndlr) d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première".

    racine.jpg

    http://salon-litteraire.com/fr/jean-racine/content/1810891-racine-biographie

     

     

     21 avril,racine,thierry maulnier,boileau,daviel,louis xv,marseille,martigues,fort de bouc,vauban,law
     
     
     
     
    1745 : Première opération de la cataracte
     
              
    C'est le "médecin de peste" normand Jacques Daviel qui réalise avec succès, à Marseille, cette première opération moderne de la cataracte.
     
    "En est-il tellement dont on puisse faire précéder leur nom des prépositions avant et après pour désigner deux périodes du savoir des hommes ?" (Professeur Pouliquen).
     
    JACQUES DAVIEL.JPG

     

    Chirurgien et oculiste, Jacques Daviel naquit en 1693 à La Barre, en Ouche, au sud de Bernay, en Normandie.

    À 15 ans, il est apprenti chirurgien dans la capitale. Il étudie à Paris puis, en 1719 se rend à Marseille à l'occasion de la Grande peste. Là, il donne pendant vingt ans des cours d'anatomie et de chirurgie. Dès 1728 il s'occupe spécialement des maladies des yeux et ne tarde pas à acquérir une grande célébrité.

    En 1736, il est nommé chirurgien des galères puis, en 1738, démonstrateur d'anatomie et de chirurgie. Il est reçu dans plusieurs cours d'Europe, et devient membre de l'Académie royale de chirurgie. Sa carrière connaît son apogée le 21 Avril 1745 grâce à cette intervention réussie de l'extraction du cristallin.

    En 1746 il part se fixer à Paris, où il est autorisé à opérer aux Invalides, puis en 1749 il est nommé chirurgien-oculiste du roi Louis XV. Il présente sa nouvelle technique en 1752 : "Sur une nouvelle méthode de guérir la cataracte par l'extraction du cristallin".

    Sur 306 de ses opérations, 282 ont été un succès.

    Daviel doit être considéré comme l'inventeur du procédé d'extraction de la cataracte, dont il a le premier formulé exactement les règles. Il est décédé à Genève le 30 septembre 1762.

    Ci dessous, son buste dans les jardins de l'Hôtel-Dieu de Marseille.

    Daviel.jpg
     
     
     
     
     21 avril,racine,thierry maulnier,boileau,daviel,louis xv,marseille,martigues,fort de bouc,vauban,law
     
     
     
     
    1770 : Marie-Antoinette quitte Vienne, pour aller épouser le futur Louis XVI... 
     
     
    De Raphaël Dargent, Marie-Antoinette, le Procès de la Reine (page 42) :
     
    21 avril,racine,thierry maulnier,boileau,daviel,louis xv,marseille,martigues,fort de bouc,vauban,law"...Lorsque, le 21 avril, le cortège de cinquante-sept voitures et de trois cent soixante-seize chevaux s'élance de Schönbrunn, la petite Antonia, la tête penchée à la portière de sa voiture a les yeux baignés de larmes. Elle regarde une dernière fois l'immense façade ocre du palais des Habsbourgs (ci contre), en songeant à toutes ces années de bonheur enfantin qui ne reviendront plus. Quel arrachement ! Autour de l'archiduchesse, une trentaine de personnes l'accompagne, des dames d'honneur, des femmes de chambre, des coiffeurs, des secrétaires, des couturières, des chirurgiens, des pharmaciens, des pages, des laquais, des cuisiniers et une escorte de gardes nobles, tout ce monde placé sous les ordres du comte de Starhemberg, chargé de la "remise". Le périple de Vienne à Strasbourg est fort long et fort éprouvant; de relais en relais, il ne faudra pas moins de vingt mille chevaux ! Les étapes se succèdent : Molck le 21 avril où elle couche au couvent des Bénédictines, puis Enns le 22 où le prince d'Auesperg la reçoit en son château; Lambach le 23, Altheim le 24, Alt-Oettingen le 25, le château de Nymphenbourg non loin de Munich les 26 et 27, Augsbourg le 28, Gunsbourg du 29 au 31. Le 1er mai on est à Riedlingen, le 2 à Stockbach, le 3 à Donau-Eschingen et le 4 mai on atteint Fribourg. Chaque jour, on passe six à neuf heures sur la route. Après deux jours de repos, on franchit la Forêt-Noire le 6 mai pour une dernière escale à l'abbaye de Schüttern.
  • Yves-Henry Allard nous a quittés...

    allardy.jpgChers Amis,

    La RESTAURATION NATIONALE a le pénible devoir de vous informer du décès, survenu le 6 décembre 2012, de notre ami Yves-Henry ALLARD, Président de l’Association Marius Plateau, association des anciens combattants d’Action française et du souvenir des Camelots du Roi, secrétaire général du Cercle “ Histoire, Culture et Patrimoine” et membre de la Société des Félibres.

    Ses obsèques seront célébrées mardi 11 décembre 2012 à 15 heures en l’église Saint-Eugène Sainte-Cécile, rue Sainte Cécile, Paris 9ème.

     

     

  • Dans l'Incorrect : Lettre ouverte à Alexis Corbière, de Frederic de Natal.

    Le citoyen Corbière est  député de la France insoumise en Seine-Saint-Denis. Outré par l’idée que l’idée monarchique revienne lui gâcher le paysage, il s’est autorisé une série de tweets pour exprimer son ire. Le ci-devant Frédéric de Natal lui répond.

    frédéric de natal.jpgMonsieur le député de la Seine-Saint-Denis,

    Un Lys de France dévoilé par une Marianne coiffée de son bonnet phrygien et vous voilà couvert de sueur sur votre compte Twitter. C’est avec un certain étonnement que j’ai découvert vos messages indignés, expression de vos sentiments outrés par la dernière couverture du magazine L’Incorrect. Le second degré « révolutionnaire » de cette « iconographie » ne semble malheureusement pas vous avoir atteint pour que vous vous sentiez obligé de réagir et de nous admonester. Permettez-moi de vous répondre.1.jpg

    2.jpg

    « Une royaliste avec bonnet phrygien ! L’extrême-droite devrait étudier l’Histoire de France. Il a fallu forcer Louis XVI pour qu’il accepte seulement de porter la cocarde, puis il a trahi. Et les jeunes royalistes, les muscadins, agressaient les porteurs de symboles républicains. S’il n’y a pas eu de monarchie constitutionnelle, c’est en raison des trahisons et violences des royalistes qui, en 2020, sont aussi nombreux que les adorateurs de l’oignon ou autre curiosité ». Vos deux tweets du 3 février sont très intéressants à analyser tant pour leurs raccourcis que pour une certaine lecture de l’Histoire qui vous est propre.

    Quelle bien triste image avez-vous des monarchistes pour les affubler d’un tel manteau. « Ni droite, ni gauche, mais royaliste »,  cette maxime bien connue, résume à elle seule ce qu’est le monarchisme français actuel, lequel brille par son éclectisme idéologique et politique, ses penseurs de tous bords, ses théoriciens encore cités et étudiés dans les grandes écoles de France et de Navarre. Un monarchisme qui porte en son sein toute la réalité de ce que l’on appelle la Res-Publica. Ce « Bien commun » que les différents partis politiques représentés au parlement, dont vous êtes un honorable membre, ne cessent de gommer pour privilégier des visions politiques à court terme au nom de leurs intérêts personnels et électoraux. La France insoumise, ne diffère d’ailleurs en rien de ses concurrents pour cela.

    D’extrême droite, dites-vous ? C’est oublier un peu vite que les royalistes ont été les premiers résistants au nazisme et que leurs réseaux ont permis au général de Gaulle de pouvoir organiser autour de lui ces forces françaises qui allaient contribuer à la libération de la France. Le colonel Gilbert Renault dit Rémy, le général de Bénouville, les maréchaux de Lattre de Tassigny et Leclerc, le lieutenant Honoré d’Estienne d’Orves, Jacques Renouvin, les frères d’Astier de la Vigerie … autant de noms illustres et royalistes au sein de la résistance, honorés tous les 8 mai. Peut-on en dire autant des communistes de cette époque que vous portez régulièrement aux nues ? Non, le pacte germano-soviétique était passé par là. Vous ne rayez que par trop rapidement les chapitres de l’Histoire qui ne vont pas dans votre sens.

    « Pas de monarchie constitutionnelle » ? L’ère soviétique avait récrit l’histoire de la Russie des Romanov, vous, vous effacez d’un clic la Restauration des Bourbon. Que faites-vous donc de la période de 1815 à 1830, marquée par sa Charte constitutionnelle, qui – faut-il  le rappeler – a été une des sources de notre constitution actuelle ? « Une des périodes les plus riches et foisonnantes de notre passé où la qualité des acteurs répond à la puissance des idées toutes familles confondues »,  explique l’écrivain Benoît Yvert, une période qui a permis à la France de se relever et de se réimposer comme puissance européenne, après des décennies de ravages, de destructions et autres génocides commis par la révolution française et sa Terreur. Loin de moi de dédouaner l’Ancien régime de ses erreurs, mais vous conviendrez qu’en matière de « violence », les héros de votre panthéon personnel dépassent de très loin certains de ces rois que vous abhorrez.

    Mais point de polémiques, rendons juste un peu à César ce qui est à César car je vous sais féru d’histoire de France. Personne n’a contraint le roi Louis XVI à porter la cocarde. Elle lui fut présentée par le général de La Fayette à l’Hôtel de ville de Paris et le souverain l’accrocha lui-même à son plastron, sous les « Vive le roi », criés d’une seule voix par la Garde nationale. Il serait donc vain de déformer l’histoire, les faits sont là et établis. Les légendes ont la vie dure, vous vous en faites malheureusement l’écho, et nous vous le pardonnerons. Il est vrai que le « peuple est plus difficile à gouverner quand il est trop savant, plus facile à manipuler quand on le nourrit de caricatures outrancières » (Balzac).

     

    Ces monarques que vous détestez tant pourraient être ces arbitres naturels qui manquent cruellement à la France. Ne vous en déplaise, ce n’est pas Che Guevara, Staline ou Hugo Chavez qu’une partie de nos compatriotes réclame mais bel et bien un descendant d’Henri IV.

     

    Bourreau de travail et curieux des inventions modernes de son siècle, Louis XVI va redonner aux parlements provinciaux leurs pouvoirs de décision, abolir le servage dans les domaines royaux, quelques impôts ci et là, interdire la torture, effacer du droit français le crime de sodomie, réduire les frais de la noblesse (il sera même accusé de radinerie), promulguer un édit interdisant l’esclavage sur tout le territoire (non, la Révolution n’a rien inventé ici) et permettre à la France de rayonner industriellement. Les protestants et les juifs vont bénéficier d’importantes libertés, et même les musulmans qui obtiennent la permission de « jouir de droits politiques ». Loin d’être ce personnage falot que l’on dépeint habituellement, Louis XVI fut un vrai révolutionnaire avant l’heure. Et vous devriez vous en féliciter.

    «Le Roi, la France en rêve déjà ». L’Incorrect ne croit pas si bien dire. Il n’a pas dû vous échapper que depuis plusieurs années, l’idée monarchique est revenue en force en France comme en Europe et en Amérique du Sud, notamment chez la jeune génération avide de se réapproprier son histoire. Ces monarques que vous détestez tant pourraient être ces arbitres naturels qui manquent cruellement à la France. Ne vous en déplaise, ce n’est pas Che Guevara, Staline ou Hugo Chavez qu’une partie de nos compatriotes réclame mais bel et bien un descendant d’Henri IV.

    Ils sont 17% des Français selon un sondage de 2016 commandé par BVA, lequel précise que 29% des citoyens de la république ne verraient pas d’inconvénients à voter pour un candidat royaliste. La monarchie, une idée d’avenir, de constance, de continuité et de stabilité qui a derrière elle un millénaire d’expérience de pouvoir et que l’on a tenté de restaurer par trois fois depuis la IIIe République. Et ce n’est pas le général de Gaulle qui le démentirait. À titre de comparaison, aucun des régimes que votre mouvement soutient n’a encore dépassé un siècle, presque tous effondrés sur eux-mêmes, laissant derrière eux leur lot de pauvreté et d’oppressions. Ces monarchistes, qui ont pourtant été au plus près du pouvoir dans les années Mitterrand et que vous vilipendez, n’ont pourtant pas empêché votre épouse, Raquel Garrido, de travailler pour le plus célèbre d’entre eux, l’animateur Thierry Ardisson. Bon sang ne saurait mentir.

    En tweetant sur la couverture de L’Incorrect, vous avez été le meilleur VRP. Comment ne pas vous en remercier. Un Lys de France ne se cacherait-il pas inconsciemment sous votre chemise rouge, Monsieur le député ?

    Veuillez agréer mes sentiments muscadins les meilleurs.

     

    Frédéric de Natal

  • Sur Sacr TV, les enseignements des Guerres de Vendée.


    Merci pour votre soutien dans nos activités vidéos : https://www.tipeee.com/sacr-tv
     
    NOS RAISONS CONTRE LA REPUBLIQUE : https://fr.calameo.com/read/000869313...
     
    Nous allons commencer par ce refus de la part des Chouans et Vendéens d’aller se battre pour la république en rejetant la conscription. La levée en masse de 1793 n’est que l’ancêtre de ce qu’on appellera plus tard les fameuses « mobilisations générales » devenues malheureusement célèbres avec les deux conflits mondiaux du XXè siècle. Pourtant, seuls les Royalistes de 1793 la refuseront, alors que ceux de 1914 et 1939 s’y soumettront. Au final, le constat est là. En refusant de se battre pour la république, et ceux qui l’incarnent, les chouans et les vendéens, qui n’étaient pourtant que de simples paysans pour la plupart, ont mené l’une des plus farouche et héroïque résistance contre le régime républicain. Mais stratégiquement parlant était-ce une bonne chose d’agir ainsi, sachant que la France était attaquée de toute part par les forces ennemis de l’extérieurs ? L’historien Claude Mazauric spécialisé dans la révolution de 1789 et encarté PCF, avait formulé cette réponse lors d’une interview faite par le magazine « Historia » de décembre 1998 sur le génocide vendéen : Il parlait de « … la trahison en pleine guerre des prêtres, nobles et chefs de village qui créèrent en 1793 une « Armée catholique et royale » au service de la coalition antifrançaise qui envahissait le pays. »
     
    Claude Mazauric – Historia N°624 décembre 1998 - p47
     
    Beaucoup comme lui doivent avoir cet avis. Mais alors ? Y-a-t’il eu trahison de la part de cette « Armée catholique et royale » envers la France ?
     
    Mais pour Charles Maurras, la priorité était avant tout de chasser l’ennemi de l’extérieur. Priorité somme toute logique et légitime dans un conflit entre deux ou plusieurs nations. Mais lui qui disait si justement que la république était le règne de l’étranger, il aurait dû admettre qu’au côté de cet ennemi de l’extérieur qu’était la Prusse, il y avait aussi et surtout un ennemi de l’intérieur qui était le parti républicain. Et qu’avant de chercher à combattre le premier, il fallait d’abord se débarrasser du second. C’est ce qu’avaient compris les contre-révolutionnaires de 1793, mais Charles Maurras, aveuglé par sa germanophobie, n’hésita pas à faire alliance avec cette incarnation du règne de l’étranger qu’est la république, au détriment de la vraie Patrie décrite par le général Charette. Il alla même jusqu’à écrire dans l’article cité précédemment :
    « …nous saluons les Carnot, les Cambon et tous ces membres de la Convention qui réussirent le sauvetage de la Patrie. Nous n'avons jamais ménagé nos hommages au souvenir de cette dictature du salut public. »
     
    Charles Maurras – L’Action française du 11 septembre 1914
     
    Tous les combattants contre-révolutionnaires de 1793 apprécieront de là-Haut, d’autant plus de la part d’un penseur contre-révolutionnaire…
     
    Notre combat, pour affronter efficacement les vicissitudes de demain doit se faire, pour Dieu, la France et le Roi ! Voilà une formule qui a fait ses preuves ! Il ne tient qu’à nous de ne pas réitérer les erreurs passées afin d’être plus efficace dans notre combat.
     
    Notre jour viendra !
     
     
     
    La boutique royaliste : http://www.boutique-royaliste.fr/
  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (182)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Dans le bureau de Poincaré, la Citation est lue...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

    Fontenoy (Aisne), Mémorial de la Défense du Port de Fontenoy

     

    Sitôt connu l'assassinat, Maurras, Daudet et Lucien Moreau exigèrent - et obtinrent - d'être reçu par Raymond Poincaré, président du Conseil.

    1. Maurras raconte l'entrevue ("L'Action française racontée par elle-même", page 185) :

    "...Il n'était pas plus de dix heures et demie du soir que Léon Daudet, Lucien Moreau et moi entrâmes chez le président du Conseil.
    Il était en habit. Cérémonieusement, il présenta ses condoléances forcées mais glacées... c'est pourquoi je pris le parti de lui lire, comme un procès-verbal de gendarmerie, la glorieuse citation de guerre...
    Le récit de l'exploit de Port Fontenoy eut un effet magique sur M. Poincaré.
    Sa voix changea d'expression, la qualité du martyr lui fit comprendre la nature du crime comme dans un éclair de lumière supérieure.
    Il parla en homme de coeur, il se déclara - ce qu'il nous parut - fermement résolu à pourvoir au châtiment... Mais autant en emportèrent les vents des factions !..."

    2. La citation de Marius Plateau, dans "Député de Paris", pages 160/161 :

    "Maurras, Pujo et moi, à l'occasion de cette tragédie alors ténébreuse, rendîmes visite à Poincaré, à Maunoury et à Colrat. Le premier manifesta quelque émotion - chose rarissime chez lui - quand nous lui lûmes la citation de Plateau, que voici :

    "Le sergent Marius Plateau, 22ème Compagnie du 355ème Régiment, à Vaux-sous-Fontenoy - le 6ème bataillon du 355ème (commandant Mermet) déjà très éprouvé (il lui reste 4 officiers et 500 hommes) - est appelé à venir à l'aide d'unités voisines.
    Il faut offrir une cible aux mitrailleuses allemandes pour détourner leur feu et permettre ainsi au bataillon de franchir une zone battue, pour tourner la position ennemie.
    À la tête de ses hommes, qu'il enlève par son commandement énergique et entraînant, qu'il galvanise par l'exemple de son ardeur, le sergent Marius Plateau quitte le fossé d'une lisière de bois, fait irruption sur un glacis, sa chaîne de tirailleurs en plein champ, face à l'ennemi, et attire l'acharnement du feu.
    Frappé d'une balle à la tête, l'héroïque sergent est laissé pour mort sur le terrain.
    Trente de ses hommes sont tués ou blessés; grâce au sacrifice de ces braves, le bataillon passe.
    Défilé aux vues de l'ennemi, il se masse pour l'assaut.
    Les Allemands, attaqués à revers, sur leur flanc droit, sont chassés à la baïonnette, de l'éperon nord de Port-Fontenoy, position tactique de haute importance.
    L'ennemi laissant sur le terrain 50 morts, le bataillon ramenait 20 prisonniers valides, 2 mitrailleuses et un important butin."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (232)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : L'article de l'Encyclopedia Universalis...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

    Même remarque que précédemment : dans cet article succinct, malgré tout relativement "honnête", on est surtout surpris qu'il ne soit pas fait mention de l'abandon par Léon Daudet de l'antisémitisme ("de toutes manières", dit-il lui-même, lorsqu'il raconte, justement, comment il s'est détaché de l'antisémitisme de ses débuts...); ni de son respect - et de sa réelle amitié pour une personnalité de tout premier plan, comme Georges Mandel...
    Comme tous les autres, cet Album est, précisément, fait pour établir ou rétablir les faits; en ce qui concerne Léon Daudet ici, comme en ce qui concerne Jacques Bainville ou Charles Maurras dans les Albums qui leur sont consacrés.
    Après avoir lu cette "note" de Pierre-Robert LECLERCQ, on consultera donc avec intérêt et profit les photos consacrées à l'amitié de Léon Daudet avec Marcel Schwob, celle où il trace un bel éloge de celui que Bainville appelait avec déférence "M. Georges Mandel", celle où l'on a tenté d'expliquer la genèse de son abandon de l'antisémitisme etc...

    1AZZZ.jpg

     

    DAUDET LÉON (1867-1942).

    Après des études de médecine interrompues, qui lui inspirent "Les Morticoles" (1894), violente et savoureuse satire des milieux médicaux où apparaissent sa verve et sa causticité, Léon Daudet envisage une carrière littéraire que confirme bientôt "Le Voyage de Shakespeare" (1895), fresque fantastique sur les problèmes de la création esthétique.
    Journaliste-né, il fait ses débuts à "La Libre Parole" de Drumont. Conduit au nationalisme par l'affaire Dreyfus, son retour au catholicisme se situe avant sa rencontre avec Maurras; ensemble, ils lancent le quotidien "L'Action française", en 1908.
    Avec Daudet, le Parti royaliste fait une recrue de choix, qui saura donner "un corps à ce qui n'était encore qu'une doctrine" (E. Weber). Du quotidien, il fait une tribune qui se prête parfaitement à son goût pour la polémique; il y mène de nombreuses campagnes contre l'espionnage allemand avant 1914, contre le défaitisme en 1916-1917, contre le pacifisme de Briand après la guerre.
    Sans relâche, il développe son antisémitisme qui dérive en droite ligne de Drumont. En 1912, il se présente à la députation; élu, il anime de son talent oratoire une chambre où il est le porte-parole de l'extrême droite.
    La mort tragique de son fils Philippe, dans des circonstances mystérieuses (1923), le bouleverse; il en accuse la police et le gouvernement, et les attaque violemment dans ses articles; inculpé, il se rend après un siège épique, est condamné à la prison, d'où il s'évade pour la Belgique. Très atteint par la défaite, il se retire en 1940 en Provence et s'occupe de moins en moins de la direction du journal et du mouvement.
    Fils d'Alphonse Daudet, ayant épousé en premières noces la petite-fille de Victor Hugo, il est, dans le domaine des lettres, d'un rare éclectisme; héritier de Drumont et ami de Massis, il défend Gide; fidèle de Maurras, il voue un culte à Claudel; non seulement il impose Proust aux Goncourt, mais il lance Bernanos et sacre Céline.
    S'il n'a guère réussi dans le roman malgré le succès de scandale remporté par "Les Bacchantes" (1932), Daudet, qui dans sa jeunesse avait rencontré Hugo et Zola, Gambetta et Renan, a laissé, avec le cycle des "Souvenirs" (1914-1941), une œuvre importante de mémorialiste.

    Pierre-Robert LECLERCQ

  • ”Courageuse” (!) attitude de la Censure fb...

    Dernier "message" reçu des Censeurs :
     
    "Lafautearousseau Royaliste

    Qualité de la Page

    La Page est susceptible d’encourir des risques"
     
    Mais, aucune indication concernant la durée de la sanction...
    Il nous est donc toujours impossible de "partager" sur nos groupes amis, et sasn savoir combien cette situation ubuesque va durer...
    Pour mémoire et information, voici l'Éphémeride qui a déclenché l'ire vengeressse de fb : chacun jugera...
     

    Dans notre Éphéméride de ce jour : Hitler à Paris !

     
    1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...
     
     
     La République, en France ?
     
     Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;
     
     un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...
     
     
     
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouEn 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.
     
    Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).
    Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...
     
    C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
    Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalitésClemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre...
     
    "On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouClemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.
    Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...
     
    Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité... 
     
    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :
     

    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrou

    Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.

    Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.

    Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.

    Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...

     

     Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :

    Oui, l'Action française a toujours été anti-nazie...

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Hitler à Paris !

    1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...
     
     
     La République, en France ?
     
    Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;
     
    un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...
     
     
     
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouEn 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.
     
    Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).
    Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...
     
    C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
    Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, Clemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre...
     
    "On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouClemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.
    Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...
     
    Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité... 
     
    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :
     

    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrou

    Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.

    Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.

    Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.

    Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...

     

     Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :

    Oui, l'Action française a toujours été anti-nazie...

  • Des intérets financiers contre la souveraineté nationale : Et maintenant Latécoère par Charles du Geai

    A lire sur le Blog de l'Action française.

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/23/et-maintenant-latecoere/

  • En vente à la Librairie de Flore.

    Vous souhaitez vous former à la pensée de l'Action française ? Nos fascicules concis et très bien faits sont disponibles sur la Librairie de Flore.

  • Jacques Bainville : prophète en son pays - Adrien Molin.

    Découvrez ou approfondissez vos connaissances sur la vie de Jacques Bainville ainsi que sa pensée.

    Section Aquitaine de l'Action française

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg

     

     

    21 mars 1908, premier jour du Printemps : parution du premier numéro de L'Action française quotidienne...

    lafautearousseau