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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Pour parler de Marseille différemment : au coeur de son nouveau Musée d'Histoire, 26 siècles vous accueillent....

    Il est injuste de condamner "tout Marseille", à cause de la politique insensée du Système qui a pourri la ville. C'est le Système qui est à dénoncer, et à rejeter, et à "larguer", et non la ville de Marseille, qui souffre du Système comme en souffrent toutes les villes de France, et la France toute entière...

    Marseille, par où sont venus les Grecs, Marseille vantée par Cicéron, Marseille par où le christianisme est entré en Gaule, Marseille grâce à qui, pour une bonne part, Athènes, Rome et Jérusalem sont, à côté de Paris, nos trois autres capitales, Marseille mérite mieux que "ça"; comme toute la France, comme toutes les villes de Fance, qui souffrent toutes, elle mérite mieux que le Système...

    Alors, pour une fois, parlons-en autrement qu'à cause des lamentables conséquences des folies d'un Système criminel qui échoue partout et dans tout, sauf dans son action constante d'abaissement de la France...2600 ANS D HISTOIRE.jpg

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  • On peut craindre le pire : François Reynaert animera une émisson d'histoire (?) sur FRANCE 3, et il commence demain !

     

    label histoire.jpgPrésenté par Myriam Bounafaa et François Reynaert, Label Histoire sera diffusée tous les samedis à 16h15 dès le 14 septembre 2013, et aussi chaque dimanche à 11h30 sur France 3 Centre, France 3 Haute Normandie et Basse-Normandie et sur l’ensemble du réseau de France 3, le matin dans «Des Histoires et des vies… »

    Il ne s'agit évidemment pas, pour nous, de dénigrer par avance des émissions que nous n'avons, par définition, pas encore vues.

    Mais, connaissant assez François Reynaert, maintenant, d'exprimer notre inquiétude sur le contenu de ses émissions, quand on sait comment il "raconte" l'Histoire.

    Nous en parlions tout récemment dans ces colonnes, le vendredi 16 août...

    Malgré tout cela, François Reynaert, qui s'est auto-proclamé grand pourfendeur de "fadaises", et n'en démord pas, poursuit envers et contre tout ses élucubrations... Qy'y faire, à part de remettre les choses au point ?...

    RESISTANCE ROYALISTES 1.jpgOn va cependant avoir l'occasion de le juger sur pièce, et de voir s'il a l'honnêteté intellectuelle, sinon de s'amender, du moins de faire véritablement oeuvre d'historien; ou de quelqu'un qui veut vraiment "dire" l'Histoire, telle qu'elle a été : l'excellent ouvrage de François-Marin Fleutot, Des Royalistes dans la Résistance va être prochainement réédité : occasion rêvée pour un pourfendeur de "fadaises" d'inventer François-Marin Fleutot, et de remettre bien des choses à l'endroit... : en vrac (et liste non limitative), que le premier Résistant fusillé (Honoré d'Estienne d'Orves) était catholique et royaliste; que Jacques Bainville dénonçait la persécution des Juifs par Hitler dès 1933  (dans son Journal, notes du 9 novembre - "la persécution d'Israël" - et du 26 novembre 33 - "Hitler a pu faire jusqu'ici ce qu'il a voulu, heurter de front les idées reçues, braver l'opinion du monde, persécuter les Juifs..." -); que le même Bainville dénonçait, dans le même journal, et dès 1930, "l'énergumène Hitler", "l'agitateur", "le monstre", "le Minotaure"...

    C'était à partir du 26 juin 1930 : à deux mois et un jour près, neuf ans avant que L'Humanité ne soit interdite de parution, le 27 août 1939, pour avoir approuvé le Pacte germano-soviétique ! Donc, si les mots ont un sens, pour quelque chose qui ressemble très fort à de l'"intelligence avec l'ennemi" ou à ce que l'on appellera très vite de la "collaboration" !...

    Voilà un beau sujet pour un débusqueur de "fadaises", non ?

    Alors, chiche ! Si François Reynaert invite François-Marin Fleutot, et le laisse parler, alors, là, oui, nous changerons d'avis sur lui.

    On sera de toutes façons bientôt fixés... 

  • Quoi de plus ”politique” et de plus positif que la passion des Français pour l'Histoire, et particulièrement la leur ?..

    sevillia histoire passionnnee.JPGDe Jean Sévillia, à Valeurs actuelles :

    "...Parue il y a deux mois, mon Histoire passionnée de la France figure parmi les meilleures ventes de livres dans les catégories Histoire, Essais et Beaux-livres. Le phénomène est à analyser dans un sens plus large, car il dépasse ma personne et mon ouvrage. Depuis la rentrée, des passeurs d’histoire comme l’acteur Lorànt Deutsch, les animateurs de radio et de télévision Franck Ferrand et Stéphane Bern, ou un homme politique comme Philippe de Villiers ont publié des livres qui sont aussi des succès de librairie. Or ces noms très divers ont en commun de défendre une vision de l’histoire qui intègre la totalité de notre passé, et qui n’incite pas la France à se mépriser, mais au contraire à être fière de son héritage. Cela signifie qu’il existe dans le plus large public, comme je l’avais vérifié avec mes précédents livres, une attente pour des ouvrages qui ne se soumettent pas à l’historiquement correct. C’est en soi un signe d’espoir..."

    C'est bien la raison pour laquelle nous donnons tant de place, dans lafautearousseau, à la Culture en général, à l'Histoire en particulier, et notamment à travers nos Ephémérides... : pour les consulter toutes, à partir de celle d'aujourd'hui et en remontant les 366 jours de l'année (avec le 29 février !) : Ephémérides

  • (Communiqué) : L’histoire de la guerre d’Algérie ne s’écrit pas en noir et blanc

    Cercle algérianiste national, Fédération des Cercles algérianistes. Le 19 octobre 2012

    Communiqué

    L’histoire de la guerre d’Algérie ne s’écrit pas en noir et blanc

    Le Président de la République, François Hollande, vient de reconnaître la responsabilité de la France dans la répression de la manifestation organisée par le FLN à Paris le 17 octobre 1961.

    Mais le Président de la République ne peut avoir une approche partielle et partiale de la guerre d’Algérie.

    Toutes les souffrances et tous les drames doivent être reconnus.

    Comment concevoir, en effet, que ce qui est bon pour les manifestants algériens du FLN ne le serait pas pour les victimes Pieds-Noirs assassinées le 26 mars 1962 rue d’Isly, à Alger, de même que pour les milliers de disparus Pieds-Noirs enlevés, notamment le 5 juillet 1962, à Oran et assassinés par le FLN sans que la France ne réagisse ?

    L’histoire de l’Algérie, Monsieur le Président de la République, ne saurait s’écrire en noir et blanc.

    Les Français d’Algérie, Harkis et Pieds-noirs confondus, méritent votre respect, veulent que leurs drames soient reconnus par la Nation et ne peuvent se satisfaire du mépris que vous affichez à leur égard.

    Si une telle attitude était dictée par le seul souci d’une repentance à l’égard du FLN algérien, nombreux seraient nos compatriotes à vous désavouer car votre rôle n’est pas de dresser les Français les uns contre les autres, mais en priorité d’unir la nation dans la dignité et le souvenir de toutes les victimes françaises, civiles et militaires de la guerre d’Algérie.

    Thierry Rolando, Président national du Cercle algérianiste

  • Assez, de ces travestissements de l'Histoire, de cette flagellation/repentance aussi inepte que malsaine. Ou : Cette Fra

    (Voici la suite - et fin - de notre réflexion entamée dimanche dernier, en réponse aux récents propos scandaleux de François Hollande, qui, finalement, ne font que rejoindre l'obsession de BHL, qui ne cesse de critiquer le "maurrassisme" et de dénigrer une France, selon lui, aigrie et haineuse... Une bonne façon, ces pages redécouvertes au hasard des lectures et relectures d'été, de rester dans l'actualité immédiate, et de mettre une fois de plus "les points sur les i"...)

     

    Des fleurs en enfer (2/2)

    Dans L’Express du 27.02.2008, François Dufay présente un dossier assez complet et bien documenté sur Ces Français qui ont protégé les Juifs. Nous en extrayons cet article, qui vient reprendre et confirmer le précédent, de dimanche dernier, 29 juillet. Bien entendu, nous ne l'approuvons pas en totalité. Par exemple, qualifier Vichy, en bloc, d' "entreprise criminelle" n'est évidemment pas soutenable. Nos lecteurs jugeront.  

                "Loin des récentes polémiques sur la mémoire de la Shoah, les historiens jettent un nouveau regard sur les années noires de l'Occupation. Face à la machine criminelle de Vichy, ils réévaluent le rôle joué par la chaîne de solidarité qui a permis de sauver des dizaines de milliers d'adultes et d'enfants. Et les survivants témoignent à leur tour sur cette résistance civile, à rebours de l'image d'une France «collabo».

    Résister, c'était aussi rejeter, désobéir, être solidaire

     

                Cette archive, révélée par les docu-fictions sur la Résistance diffusés les 18 et 19 mars sur France 2, est l'une des nouvelles pièces à verser au dossier d'une période trop souvent ramenée à des clichés en noir et blanc. Presque quarante ans après l'électrochoc causé par le film Le Chagrin et la pitié, et alors que l'initiative présidentielle de faire «parrainer» un enfant juif déporté par chaque élève de CM2 suscite une vive controverse, tout semble indiquer que l'année 2008 marque l'un de ces tournants qui scandent notre mémoire collective. Prenant à revers l'image d'une France veule et «collabo», les travaux des historiens font en effet émerger une nouvelle vision, moins manichéenne. Regarder en face les criminelles responsabilités de Vichy n'empêche plus, désormais, de rendre justice à une société civile qui certes fut loin d'être exemplaire, mais fit souvent ce qu'elle put contre la monstruosité hitlérienne. Notamment en protégeant les plus menacés: les Juifs.

                Si, entre 1942 et 1944, 76 000 juifs de France furent déportés vers les camps de la mort, 250 000 autres échappèrent en effet aux rafles; si 16 000 enfants juifs furent engloutis par l'horreur, 60 000 furent soustraits aux griffes des nazis. Tous, loin de là, ne furent pas sauvés par ceux qu'on appelle désormais des «Justes». Mais, assurément, si près des trois quarts des Juifs de France ont pu survivre tant bien que mal, c'est grâce à la complicité active ou passive de la population. «Il s'agit là d'un phénomène social massif et non pas marginal, soutient Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS. Il y eut tous ceux qui accueillirent des Juifs, mais aussi tous ceux qui surent garder le secret.»

                Cette prise en compte plus «fine» du tissu social, jusque-là laissé dans l'ombre par une historiographie polarisée sur la machine génocidaire, va de pair avec une nouvelle appréhension de la Résistance, théorisée par les historiens. Résister, en effet, pour une population opprimée et désarmée, ce n'était pas forcément faire sauter des pylônes ou dérailler des trains: c'était aussi rejeter, désobéir, se montrer solidaire de tous les pourchassés, qu'ils soient Juifs, aviateurs anglais ou réfractaires au STO. Qui le dit ? Pas seulement ces historiens qu'on pourrait qualifier de «post-paxtoniens» (Jacques Sémelin, Denis Peschanski, Pierre Laborie), mais les survivants eux-mêmes. Qu'ils résident en France, en Israël ou aux États-Unis, les ex- «enfants cachés», aujourd'hui septuagénaires, ne reconnaissant guère leur expérience dans l'image d'un pays abject propagée par les médias depuis les années 1980, et prennent la parole. Eux qui furent traqués, arrachés à leur famille, savent qu'ils survécurent grâce à une «France d'en bas» qui les accueillit dans ses villages, ses fermes, ses écoles, ses couvents. Par leurs écrits (voir notamment l'admirable Paroles d'étoiles, Les Arènes) ou par le dépôt de dossiers pour l'obtention du titre de «Juste», ils témoignent aujourd'hui de l'horreur qu'ils ont vécue, mais aussi de l'humanité de ces Français, souvent d'humble condition, qui leur ouvrirent leur porte, et parfois leur cœur.

     

    En 1942, la conscience de l'homme de la rue se réveille

     

                Comme le résume l'historien Michel Winock dans un récent ouvrage intitulé Mémoires de la Shoah, « la conscience morale, la solidarité humaine, la compassion, la charité chrétienne, on nommera cela comme on voudra, mais le fait est que, en dépit du risque encouru, des milliers de Français non juifs ont sauvé des milliers de juifs, français ou pas». Amis ou voisins qui hébergèrent pendant les nuits de rafle, passeurs qui faisaient franchir la frontière suisse ou espagnole, prêtres ou pasteurs qui établirent de faux certificats de baptême, instituteurs ou médecins qui ne posèrent pas de questions... Les manifestations de solidarité furent multiples. Certains de ces héros ordinaires, déportés en Allemagne, le payèrent de leur vie. Des contrées entières se muèrent en zones de refuge: non seulement la Haute-Loire et son célèbre plateau du Chambon-sur-Lignon, pays protestant, mais aussi la Drôme, avec le village de Dieulefit , les Cévennes, la Sarthe, le Cantal, le Loir-et-Cher... Bien sûr, il y eut des dénonciations, des humiliations, des enfants maltraités, et la fraternité n'était pas la seule motivation entrant en ligne de compte, comme le rappelle Denis Peschanski: «Il existait avant la guerre une tradition de placement dans les campagnes, et beaucoup de ces paysans étaient payés pour accueillir des enfants.» Mais le résultat est là.

                Si les familles persécutées purent être mises à l'abri dans ces enclaves, ce fut souvent au bout d'une véritable chaîne de solidarité, après avoir été recueillies ou exfiltrées des camps d'internement par des associations d'entraide. En ce début de siècle sensible aux problématiques humanitaires, plusieurs recherches historiques mettent en exergue l'héroïque travail de fourmi accompli par ces «œuvres» et associations caritatives, juives ou non. Ainsi le comité Amelot, composé de sionistes de gauche et de communistes, opérant en zone occupée, qui fut décimé par la répression. Ou, en zone sud, le très oecuménique comité de Nîmes, qui avec des complicités dans l'administration, organisa l'évasion de 108 enfants à Vénissieux. Le réseau Garrel, lui, couvrait 30 départements, et cacha 1 600 enfants.

                Bien sûr, ces activistes restèrent, sinon isolés, du moins minoritaires. Il fallut attendre l'été 1942 pour que la conscience de l'homme de la rue, traumatisé par la défaite, accaparé par les nécessités de la survie matérielle et intoxiqué par la propagande de Vichy, se réveille. Tous les rapports des préfets répercutent l'émoi suscité par le port de l'étoile, et surtout la rafle du Vel' d'Hiv'. A Paris, en juin 1942, des étudiants, mais aussi des employés, des dactylos, des marchandes de journaux, arborèrent dans les rues de fausses étoiles jaunes, marquées de sigles fantaisistes, pour manifester leur solidarité avec les Juifs. Une centaine d'entre eux furent expédiés au camp de Drancy, où Dannecker, chef de la Gestapo, les affubla d'une banderole voulue infamante d' « ami(e)s des Juifs», comme l'a établi l'historien Cédric Gruat. «Allez, vous êtes encore plus gentille comme ça qu'avant», dit maladroitement une guichetière à Hélène Berr, jeune Parisienne, mise au supplice par l'obligation de porter l'étoile. Son bouleversant Journal posthume, publié le mois dernier, atteste une certaine incompréhension de non-Jjuifs face au sort des israélites, mais aussi les nombreuses marques de soutien prodiguées par des Parisiens anonymes.

     

     

    «Vichy s'est vu contraint de freiner sa coopération»

     

                Assistante sociale bénévole à l'Union générale des israélites de France (Ugif), Hélène Berr œuvrait clandestinement au sauvetage d'enfants. Loin d'être seulement des victimes passives, beaucoup de Juifs surent prendre en main leur destin, à travers des organisations comme l'OSE (Oeuvre de secours aux enfants). Ils furent souvent aidés dans cette tâche par les protestants, qui avaient gardé la mémoire des persécutions passées. Ce n'est pas un hasard si une organisation comme la Cimade fut en pointe dans les opérations de sauvetage, si beaucoup d'enclaves de protection se situaient en pays huguenot.

                L'Eglise catholique, hélas, ne se montra pas aussi exemplaire. L'épiscopat, qui avait adhéré à la «révolution nationale», cautionna par son silence le processus de discrimination. L'Eglise sut néanmoins réagir quand vint l'heure de la persécution. Dans le sillage de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, auteur d'une admirable lettre pastorale lue en chaire, cinq évêques élevèrent une protestation publique au moment des grandes rafles. On peut rêver à ce qu'aurait été l'impact d'une protestation collective des prélats français...

                Ce qu'on sait moins en revanche, c'est que l'assemblée des évêques fit pression en privé sur Pétain et Laval, avec une relative efficacité. Serge Karlsfeld voit dans ces démarches la cause du ralentissement des déportations à l'automne 1942: «Confronté aux réactions de l'opinion publique en zone libre et aux interventions déterminantes du haut clergé, Vichy s'est vu contraint de freiner sa coopération massive et de refuser de remplir le programme d'octobre 1942 de livraison des Juifs», écrit l'auteur de Vichy-Auschwitz. Pourtant proche de Pétain, le cardinal Gerlier mit la «logistique» de l'Eglise à la disposition des réseaux de sauveurs d'enfants: le primat des Gaules sera d'ailleurs fait «Juste parmi les nations» à titre posthume en 1980. «Juste» aussi, l'évêque de Nice, Paul Rémond (oncle de l'historien René Rémond), qui, quoique n'ayant guère protesté au moment des rafles, couvrit, dans les Alpes-Maritimes, les activités clandestines du réseau Abadi, grâce auquel on parvint à sauver 500 enfants".

  • Gérard Leclerc et le dernier Julliard : ”Les gauches françaises - 1762/2012. Histoire, politique et imaginaire”

    leclerc,julliard,lumieres,gaucheIl ouvrira, samedi, à Marseille, la Troisième saison des Cafés politiques de lafautearousseau (comme il avait d'ailleurs ouvert la seconde, l'année dernière, avec son remarquable exposé sur la Théorie du Genre, où, tout simplement, il a dit l'essentiel).

    Voici ce qu'il publie, dans le n° 1020 de Royaliste, et dans la Page Idées qu'il y anime et que nous citons régulièrement, sur le dernier Julliard, Les Gauches françaises... :

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    leclerc,julliard,lumieres,gauche

    940 pages, 28 euros

     

    Présentation de l'éditeur

     

    Ce livre est la première synthèse sur les gauches françaises, du XVIIIe siècle à nos jours, des philosophes des Lumières à François Hollande. Il montre ce que la gauche a retenu de chaque période historique : l'idée de progrès du XVIIIe siècle finissant, les droits de l'homme de la Révolution, le parlementarisme de la monarchie censitaire, le suffrage universel de 1848, la laïcité de la IIIe République, la civilisation du travail du Front populaire, la patience du pouvoir de François Mitterrand. Pour finir, il distingue quatre gauches : libérale, jacobine, collectiviste, libertaire. L'arrière-plan intellectuel de chaque période est éclairé par des "portraits croisés", à l'imitation de Plutarque - de Voltaire et Rousseau en passant par Robespierre et Danton, Lamartine et Hugo, Clemenceau et Jaurès, jusqu'à Sartre et Camus, et enfin Mendès France et Mitterrand... Une vision à la fois historique et anthropologique.
     

     

    Biographie de l'auteur

     

    Historien, ancien directeur délégué de la rédaction du Nouvel Observateur, éditorialiste à Marianne, Jacques Julliard est l'auteur de nombreux ouvrages de référence, sur le syndicalisme révolutionnaire et les cultures politiques. Pour la collection Café Voltaire il a signé Le Malheur français et La Reine du monde, essai sur la démocratie d'opinion (Prix du livre politique 2008).
  • N'oubliez pas, demain, Secrets d'Histoire, sur France 2, avec Stéphane Bern...

    bern,louis xiv,versailles        Stéphane Bern aime la France, sa Culture, son Histoire, sa Civilisation....

            Il sait les faire découvrir, partager, aimer : on en a eu un brillant exemple il y a peu, avec son Fouquet : Le roi, l'écureuil et la couleuvre.

              Mardi, Stéphane Bern nous propose un Louis XIV, les passions du Roi-soleil, qui va, nous disent les chroniqueurs qui l'ont déjà visionné, "embrasser les 72 ans du règne, corrigeant les clichés parfois faciles attachés à l'Ancien Régime".  

              Nous serons entraînés à travers le château de Versailles, "dans le décor de l'intimité du Roi-soleil", ayant droit à "des explications éclairées de plusieurs historiens" (Jean-Christian Petitfils, Joël Cornette, Simone Bertière...).

            Bref, "ça promet", comme on dit : une soirée à ne pas manquer....

  • Sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : Toulon : le premier Café Histoire s'est bien déroulé, hier, samedi..

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             C'est une Danièlle Masson très en forme et très brillante qui a inauguré cette première série de quatre Cafés Histoire organisés cette saison par Philippe Lalllement, à Toulon. 

            Ces Cafés tourneront tous autour du même thème, les Illusions du progrès, mais envisagé du point de vue de la littérature, de le religion, de la philosophie et de la Crise. 

            Hier, samedi, Danièlle Masson a captivé son auditoire une heure durant avec un remarquable exposé sur Illusions du progrès et littérature : la Vidéo intégrale en sera bientôt mlse en ligne sur notre Blog et sur lafautearousseau.

            Philippe Lalllement a cependant indiqué que les textes de ces quatre exposés seraient également disponibles dans les prochains numéros de La Nouvelle Revue Universelle (pour laquelle, on y reviendra, d'intéressants et importants projets sont en voie de réalisation....).

            Nous étions 22 pour cette Première, au Grand Café de la rade, ce qui est très encourageant pour la suite. On était venu de Marseille, mais aussi de Nice, ce qui a permis de resserrer encore les liens d'amitié entre participants, et aussi de prendre des décisions concrètes en vue d'une synergie toujours plus grande entre les différents groupes de la Fédération Royaliste Provençale : ainsi, par exemple, en plus des Cafés d'Aix, de Marseille et, maintenant de Toulon, des Cafés ont-ils lieu régulièrement à Nice; il conviendra de les annoncer plus régulièrement, et d'en rendre compte également plus régulièrement : les informations doivent donc circuler davantage, et dans tous les sens, afin que tout ce qui se fait chez les uns soit systématiquement repercuté chez et par les autres (et réciproquement !...).

            On le voit, en plus de son succès en tant que tel, ce premier Café de Toulon a également servi à rapprocher encore, Toulonnais, Niçois et Marseillais...

            On ne peut, en conclusion, que féliciter et remercier Danièlle Masson pour la qualité de son intervention. De même que Philippe Lallement, pour ce premier essai réussi, pour l'excellente ambiance de la soirée, et pour les liens qui, grâce à lui ce soir-là, se sont encore resserés dans notre fédération.

            A Toulon, le prochain Café, est pour bientôt !

  • Jean-François Balmer, qui ”joue” Henri IV, explique ”sa bonne image dans l'histoire”...

    HENRI IV BALMER.jpgD'un entretien entre le comédien et Philippe Faner, nous extrayons ces deux questions/réponses :

    - PF : Qu'est-ce qui vous a intéressé dans le rôle qu'on vous a proposé ?

    - JF B : La vie du roi Henri IV est une espèce de roman de tous les siècles. Ce qui est passionnant, c'est de redire tous les mots qu'il a dits. On n'arrive pas à croire que tout cela date de 400 ans. L'auteur n'a rien changé de ses paroles. Il était déjà suivi par Twitter ou Facebook ou je ne sais quoi...

    - PF : Pourquoi a-t-il gardé, selon vous, une aussi bonne image dans l'histoire ?

    - JF B : A mon avis, la raison est simple : c'est un roi qui était pour la paix. Il voulait démanteler les conflits, arrêter de faire la guerre après l'avoir pratiquée avec beaucoup d'appêtit...

  • En vidéos : Lieux, Monuments, Personnages majeurs de nos Racines, de notre Histoire, de notre Être profond...” : I - la

            Une "Page" - consultable en bas de la colonne de droite, sur la page d'accueil du Blog - est maintenant consacrée à ces vidéos sur les Lieux, Monuments, Personnages majeurs de nos Racines, de notre Histoire, de notre Être profond...".

              Elles sont tirées de nos Albums, mis en musique et en image par Neige, travail "mouliné" ensuite par Estelle pour cadrer avec les standards qu'accepte Hautetfort.

            La première de ces vidéos est consacrée à Saint-Denis, nécropole royale; en préparation, et bientôt sur vos écrans : Reims, cathédrale du Sacre, le Mont Saint-Michel (avec un résumé de "l'affaire Gouguenheim"), Une visite chez Charles Maurras...

            Ces vidéos ne prétendent à rien d'autre qu'à faire connaître leur Histoire, leurs Racines, à ceux qui en ont été volontairement privés par un ministère de la des-éducation nationale, héritier de Jules Ferry qui voulait "organiser le monde sans Dieu et sans roi".

            Elles ne se veulent ni complètes, ni définitives, ni parfaites; il y aura forcément des améliorations pour les suivantes : leur but est simplement de rendre service, et d'être un moyen, parmi d'autres, de se ressourcer, aux origines de tout ce qui constitue l'Être profond de la Nation française; de "montrer la France", afin de la faire connaître et de la faire aimer; et pour ceux qui ne savent pas - ou plus - qui ils sont ni où ils vont, de se retourner pour savoir, justement, d'où ils viennent....  

     

            L'Album dont est tiré cette vidéo reste évidemment consultable, également dans la colonne de droite de la page d'accueil du Blog, dans la Catégorie "Albums" : 

     

    saint denis 

    La Basilique de Saint Denis, nécropole royale....

  • Demain, la première de nos vidéos ”Lieux, Monuments, Personnages majeurs de nos Racines, de notre Histoire, de notre Êtr

    Ces vidéos, tirées des Albums correspondants, ne prétendent à rien d'autre qu'à faire connaître leur Histoire, leurs Racines, à ceux qui en ont été volontairement privés par un ministère de la des-éducation nationale, héritier de Jules Ferry qui voulait "organiser le monde sans Dieu et sans roi".

    Elles ne se veulent ni complètes, ni définitives, ni parfaites; il y aura forcément des améliorations pour les suivantes : leur but est simplement de rendre service, et d'être un moyen, parmi d'autres, de se ressourcer, aux origines de tout ce qui constitue l'Être profond de la Nation française; de "montrer la France", afin de la faire connaître et de la faire aimer; et pour ceux qui ne savent pas - ou plus - qui ils sont ni où ils vont, de se retourner pour savoir, justement, d'où ils viennent.... 

  • Histoire de cloches, mais c'est du sérieux : Bientôt du nouveau, à Notre-Dame de Paris...

            Il faut défaire ce qui a été fait, et refaire ce qui a été défait....

            Le principe est très simple, et bien connu des amoureux des belles choses, qui redonnent vie à ce que la bêtise, la méchanceté ou la cupidité des hommes a abîmé.

            En l'occurence, la bêtise, et la haine de nos Racines, de notre Histoire : on sait le mal qu'ont fait les révolutionnaires, à partir du moment où ils eurent le pouvoir : "Les Vandales du Vème siècle n'ont jamais brisé tant de chefs-d'œuvre." disait d'eux Alexandre du Sommerard, ce grand royaliste et amateur d'art éclairé, qui consacra sa fortune à récuperer et sauver ce qui pouvait l'être, et qui, par son action, est directement à l'origine du Musée de Cluny... 

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    "Emmanuel", le seul rescapé de l'ensemnle des cloches de Notre-Dame, pèse 13 tonnes, son battant 500 kilos; Le diamètre à la base de la cloche est de 2 m 62. Il a été installé en 1686 en remplacement de l'ancien bourdon Jacqueline
    Il sonne en "fa dièse" ainsi qu'en atteste ce récit d'Ernest Laut, extrait du Petit Journal Illustré du 19 avril 1908. 

               Dans son décret n° 1.256, du 23 juillet 1793, la Convention ordonna que les cloches des églises et chapelles de France soient déposées pour être fondues et puissent servir à la confection des canons ; elle  décrèta : "chaque commune a la faculté de conserver une cloche qui serve de timbre à son horloge", ce sera la "cloche civique" : cent mille cloches vont disparaître dans la tourmente. Et Napoléon, pour les besoins de son immense armée, ne fera qu'amplifier le processus... 

               Quelques cloches en réchapèrent : celle de Lignières (Cher), fondue à Orléans pendant la révolution, en 1790, qui porte la mention « Vive la nation, vive le Roi » et des fleurs de lys; celle de Quintat (Haute-Savoie) porte la mention « Si je survis à la Terreur, c’est pour annoncer le bonheur »....  

               A  Notre-Dame de Paris, toutes les cloches furent fondues, à l'exception du bourdon Emmanuel : "Emmanuel" avait succédé à la cloche "Jacqueline", qui avait été fondue en 1400, et avait été coulé en 1685 par plusieurs fondeurs lorrains pour la remplacer. Le parrainage fut assuré par Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, c'est pourquoi la cloche porte également le prénom "Marie-Thérèse". 

              "Emmanuel" se trouvant dans la tour sud, on installa, lors des restaurations du XIXème siècle (en 1856...), quatre cloches benjamines dans la tour nord. Mais, si la restauration partait d'un bon sentiment, elle fut râtée : car l'ensemble formé par ces cloches sonnait faux, n’étant pas accordé par rapport à Emmanuel, et donnait une sonnerie peu harmonieuse de par la piètre qualité du métal.

              A partir de 2011, le projet se fit jour de recréer l’ensemble en place en 1686, lors de la bénédiction du bourdon, donc d'en revenir à la disposition existante jusqu’en 1792, afin de retrouver le paysage sonore de la fin du XVIIIème siècle : avec huit cloches au lieu de quatre dans la tour nord, et deux bourdons, contre un aujourd'hui, dans la tour sud.... 

             Il faudra attendre le 24 mars 2013 pour voir le projet réalisé, et pour entendre à nouveau les sons qu'ont entendu Louis XIV, Louis XV et Louis XVI (et quelques autres….) : émouvant, non ?

            Le Pélerin donne des informations sur l'avancement des travaux et, dans la foule des renseignements, véritable machine à remonter le temps, on peut cliquer sur un lien proposant d'ores et déjà d'entendre, reconstitué numériquement, ce que sera le son restitué, le même qu'ont entendu les parisiens pendant plus de 130 ans !: 

    1. l'article du Pélerin : http://www.pelerin.info/Histoire-Patrimoine/Notre-patrimoine/La-depose-des-cloches-lance-les-festivites-du-850e-anniversaire-de-la-cathedrale-Notre-Dame-de-Paris

    2. le lien pour écouter les cloches, telles que les ont entendues les parisiens, jusqu'à la folie destructrice urbi et orbi de la Révolution : http://www.notredamedeparis.fr/IMG/mp3/NDP_Projet_Cloche.mp3

  • Alors que France 5 a ”fait” de l'histoire vraie, avec ”La reine et le cardinal”, France 2 a préféré donner dans le ”raci

            Dans une intervention télévisée restée célèbre, Alain Finkielkraut a marié avec bonnheur la justesse et l'humour lorsque, parlant de la Burqua, il l'a qualifiée d' "exhibitionnisme paradoxal".

            On peut dire la même chose, à propos du téléfilm de France 2 sur Toussaint Louverture (diffusé les mardi 14 et mercredi 15 février) : salir un noir "parce que" il est noir, c'est évidemment du racisme; à l'inverse, faire de lui un saint "parce que" il est noir est également du racisme, mais inversé, du racisme paradoxal, pour reprendre la formule de Finkielkraut. Et même chose pour "le blanc" : l'encenser "parce que" blanc, ou le démolir "parce que" blanc, c'est exactement la même chose....

            Ce raisonnement doit être trop subtil pour les auteurs du scandaleux Toussaint Louverture......

           Philippe Pichot est historien, et membre du CPMHE : le Centre pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage. Il est aussi - nous disent les brochures - "chef de projet développement" au château de Joux, dans le Jura, là-même où fut enfermé Toussaint Louverture. Il n'a pas aimé, mais alors pas du tout, et il l'a bien fait savoir, les "libertés" que s'est généreusement octroyées Philippe Niang par rapport à la réalité historique : même en colère, Philippe Pichot choisit de rester dans un ton mesuré, mais, en bon français, ce qu'il dénonce, à juste titre, s'appelle des travestissements de la verité, des déformations, du mensonge, tout simplement... Qu'on en juge : "Réécriture de l'Histoire... manipulation mémorielle... propagande idéologique... excitation communautariste... " N'en jetez plus, la cour est pleine !

             Et, "en face", on répond quoi ? Tenez-vous bien, et vérifiez que vous êtes solidement installé(e) sur votre siège ! Vous y êtes, c'est sûr, faites attention, car il ya de quoi tomber à la renverse, et pour de bon.... Alors, vous y êtes ? Vraiment ? Bon, vous l'aurez voulu... alors, voilà la réponse d'Alain Foix, co-scénariste : "Oui... Philippe Pichot a raison sur tout. Mais il vaut mieux un mauvais téléfilm sur Toussaint Louverture que pas de téléfilm du tout.."

             "Hénaurme", dirait Flaubert ! Et, pourtant, c'est la stricte vérité....  

             Mais il y a plus, et "mieux", si l'on peut dire : vous êtes prêt pour une seconde "salve" ? : alors ré-accrochez-vous, parce qu'elle est aussi bonne que la première, c'est-à-dire aussi "hénaurme"... : elle est, cette fois, de Philippe Niang, réalisateur du téléfilm : "...Toussaint Louverture fait partie de ces icônes, quitte à tordre le cou à la vérité historique, au nom de la vraisemblance idéologique...". Vous avez bien lu ! On crie quoi, "au fou !" ou "à l'escroc !" ? Les deux à la fois, ce sera le mieux.....

              Un exemple : le père de ce cher Toussaint est mort bien sagement, presque centenaire, vers 1804 : Philippe Niang le fait mourir assassiné par noyade ! Salauds de blancs !....

              Un autre exemple : Toussaint fut séparé de sa famille à Saint-Domingue même, en été. Philippe Niang les montre tous ensemble, enchaînés, dans la neige, se rendant, en plein hiver, au Fort de Joux, dans le Jura (dont nous parlions tout à l'heure) : ça, c'est un grand historien, qui a consulté les documents avec sérieux, qui est remonté aux sources !.....

             Le but est clair : dresser les noirs (qui sont tous des anges, forcément) contre les blancs (qui sont tous des salauds, forcément). Et voilà comment les idéologues écrivent ou re-écrivent l'Histoire. Le procédé est bien connu, chez eux : en Vendée, par exemple, c'était simple : il y avait d'un côté les régénérateurs (les "bons", républicains) et de l'autre les "brigands", qu'il fallait exterminer, et qu'on a exterminé...

             Hitler et Staline reprendront le schéma simpliste, et Pol Pot aussi, et Mao, envoyant l'un et l'autre les "intellectuels".. "aux champs", c'est-à-dire, bien évidemment, à la mort....

             Pauvre Philippe Niang ! Pauvre Alain Foix ! Vous faites partie d'une bien triste "espèce".....

  • A partir du 8 avril, sur France 5 : deux mille ans d'Histoire de Paris, avec Lorànt Deutsch...

    Ce sera à travers une série documentaire de quatre épisodes, de 52 minutes chacun, à voir à partir du dimanche 8 avril, à 16h45.
     
    Les vingt arrondissements de Paris, sur vingt siècles, au rythme des stations de métro, sont parcourus tout au long de cette fresque historique à grand spectacle, réalisée en full HD, où se mêlent images du Paris d’aujourd’hui et reconstitutions en 3D
     
    Lorànt Deutsch s’est engagé dans cette aventure documentaire en quatre volets adaptée de son best-seller littéraire Métronome. L’acteur guide lui-même les téléspectateurs dans ce voyage à travers les siècles. Au détour d’une rue, en se promenant dans les jardins ou en admirant les différents monuments de la capitale, il révèle les secrets et les différents visages de la ville, raconte son évolution, son prestigieux passé et également celui de notre pays.... (Source : F5...)

    http://www.france5.fr/et-vous/userdata/c_bloc_file/0/490/490_fichier_METRONOME-DP-BD.pdf


     
     
    kitd.html5loader("flash_epix_c7ee49b2c83s");