UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Mgr Athanasius Schneider : « L’exemple de ceux qui ont courageusement manifesté en public pour le droit à la liberté de

    Monseigneur Schneider, avec l’interdiction des messes publiques imposée par le , nous avons assisté à des scènes que nous n’aurions jamais pensé voir en France… messes clandestines volets fermés, dénonciation des voisins, intervention des forces de l’ordre. Elles rappellent un peu vos souvenirs d’enfance, que vous dépeignez dans votre dernier livre Christus Vincit… un signe inquiétant, selon vous ?

    En effet, les circonstances que vous avez évoquées me rappellent très vivement l’époque dans l’Église persécutée où les prêtres et les fidèles devaient se réunir en secret pour la célébration de la sainte et des sacrements. L’interdiction sans compromis du culte public dans les églises de nombreux pays du soi-disant Occident libre, et notamment en France, en Irlande et en Grande-Bretagne, est un signe indéniable de la persécution de l’Église par la classe politique dirigeante. Ces événements doivent nous réveiller tous. De nombreux catholiques ont, jusqu’à présent, vécu sous l’illusion que le monde et la classe politique de notre époque montraient de la sympathie pour l’Église. On peut espérer que leurs yeux aient enfin été ouverts à la vérité que l’Église n’est pas de ce monde et que les dirigeants de ce monde, ayant dépouillé Christ de sa royauté sociale, le persécuteront toujours ainsi que ses disciples.

    Par charité, les catholiques devraient accepter de sacrifier leur messe pour protéger leur prochain, lit-on souvent sur les réseaux sociaux. Que répondez-vous à cela ?

    Tant que les gens peuvent aller au supermarché et utiliser les transports en commun, cet argument reste un argument fallacieux. Cet argument ne serait crédible que si l’on disait que les catholiques doivent accepter le sacrifice de ne plus aller dans une épicerie ou de ne plus sortir dans la rue pour protéger leur voisin de la contagion. Cependant, ce raisonnement révèle également le véritable état d’esprit d’un bon nombre de ses partisans. Dans ce cas, c’est l’expression d’un matérialisme fortement développé. Dans cette vision des choses, seuls les besoins du corps et d’autres valeurs temporelles sont considérés comme d’une importance vitale. Cependant, l’âme est plus importante que le corps, la vie éternelle est plus importante que la vie temporelle. On oublie cet important enseignement divin de notre Seigneur qui disait : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4:4) et « Quel profit en effet aura l’homme, s’il gagne le monde entier, mais perd son âme ? » (Mt 16:26). C’est avec regret et étonnement que nous constatons que l’hérésie du matérialisme et du naturalisme a déjà pénétré si profondément dans les pensées et les actions de nombreux catholiques et même de nombreux prêtres et évêques. L’Église doit restaurer la primauté de l’âme et de la vie éternelle.

    Dans pas moins de 69 villes, les catholiques français se sont réunis sur le parvis de leur cathédrale pour protester contre cette interdiction. Essentiellement des laïcs. Les évêques les ayant soutenus se comptent sur les doigts d’une seule main. Plusieurs les ont même explicitement désavoués. Faut-il y voir la marque de cette « asthénie cardiaque » qui frappe l’Église actuellement, comme vous l’écrivez dans votre livre, ou est-il assez légitime qu’en phase de négociation avec le gouvernement, ces prélats se montrent prudents ?

    L’exemple des catholiques français, et parmi eux d’un nombre élevé de jeunes gens et même d’enfants, qui ont courageusement manifesté en public pour le droit à la liberté de culte chrétien restera une page glorieuse dans l’histoire du catholicisme français contemporain. Comme si souvent dans l’Histoire, Dieu choisit les « petits » pour faire honte à de nombreux apparatchiks cléricaux et à de nombreux évêques, qui sont lâches devant les puissants du monde politique et médiatique et se taisent à son propre profit. Nous vivons une situation très étonnante : les petites brebis n’ont pas peur des loups, tandis que les bergers se cachent des loups. Nous avons tant besoin de vrais bergers à l’exemple de Jésus et de tant de saints évêques courageux de l’histoire de l’Église, à savoir un saint Athanase, Hilaire, Ambroise, Jean Chrysostome, depuis des temps plus récents l’exemple d’un cardinal Pie, un saint Pie X, un bienheureux cardinal von Galen. Quelle est l’actualité de l’avertissement suivant du pape Grégoire le Grand aux évêques ! Il semble que cette mise en garde a été écrite pour notre situation actuelle : « Fréquemment d’imprévoyants pasteurs redoutant de perdre la faveur humaine n’osent pas librement prêcher la franche doctrine et, selon la parole de la Vérité, s’emploient à la garde de leur troupeau non point avec le dévouement des bergers, mais à la façon des mercenaires : car en se réfugiant ainsi qu’ils font dans le silence, ils s’enfuient à l’approche du loup. Ce sont eux, véritablement, que le Seigneur accuse quand il les qualifie par le prophète de “chiens muets qui ne peuvent pas aboyer” » (Is 56,99). Et, se plaignant de nouveau, il ajoute : « Vous n’êtes pas montés aux brèches, vous n’avez pas élevé muraille autour de la maison d’Israël, pour tenir ferme dans la bataille, au jour du Seigneur » (Ez 13,5). Or « monter aux brèches », c’est parler librement contre les puissances de ce siècle pour la défense du troupeau. Avoir peur de s’exprimer en toute franchise, qu’est-ce, en effet, pour un pasteur, sinon, en se taisant, abandonner son poste ? Mais s’il s’expose lui-même pour la défense de son troupeau, il élève, face aux ennemis, « une muraille autour de la maison d’Israël » (Regula pastoralis, II, 4).

    Pour le journaliste du Figaro Jean-Marie Guénois, spécialiste des affaires religieuses, cette affaire serait le signe d’une division plus profonde, non pas tactique mais théologique, qui porterait sur « la foi en l’Eucharistie » et en la présence réelle. Qu’en pensez-vous ?

    Je pense que cette remarque est correcte. L’interdiction du culte public et la réaction incompréhensiblement timide de nombreux évêques, expose la véritable blessure profonde de la crise actuelle de l’Église. Cette blessure est la « blessure eucharistique ». Faisant allusion à la question de Jésus dans l’Évangile : « Qui dit-on qu’est le Fils de l’homme ? » (Mt 16:13), se pose maintenant cette question pour chaque catholique, chaque prêtre et chaque évêque : « Quoi et qui pensez-vous que l’Eucharistie est ? » Nous devons prendre l’exemple de nos frères et sœurs de l’époque de la persécution dans les premiers siècles et proclamer haut et fort : « Sans la sainte Eucharistie, sans la sainte messe du dimanche, nous ne pouvons pas vivre ! » (sine Dominico non possumus). Puisse le feu de la courageuse confession des catholiques français, que nous avons vu ces derniers dimanches, brûler possiblement dans toutes les villes de France et aussi des autres pays catholiques, et que retentisse ce cri digne et intrépide : « Sans la messe de dimanche, nous ne pouvons pas vivre ! »

     

  • Gilbert Collard : « Quand on a un garde des Sceaux qui ose dire qu’il déteste un mouvement politique… comment vont se co

    Durant le week-end, le ministre de la Justice, , a déclaré que incarnait tout ce qu’il détestait. Il a aussi évoqué l’hypothèse où Gilbert Collard deviendrait ministre de la Justice en cas de victoire de la présidente du Rassemblement national à l’élection présidentielle de 2022. Réaction de Gilbert Collard au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilbert-collard-150765551

    Maître Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, a déclaré, ce week-end, que Marine Le Pen incarnait tout ce qu’il détestait. Il vous a également cité. Il a dit aux journaliste du Parisien : « Pensez-vous vraiment que Gilbert Collard à la Justice va renverser la table, c’est ça le populisme ? » On apprend que vous êtes le potentiel garde des Sceaux de Marine Le pen…

    Quand on est détesté – c’est le terme qu’il a employé – par l’homme qui a proclamé qu’il était fier de défendre Merah, c’est par contraste un magnifique compliment. Nous n‘aimerions pas être aimé par un homme qui prouve que c’est un honneur de défendre un tel individu.
    Quand il me promeut garde des Sceaux, il ignore que je n’occuperais pas un ministère où il a posé son auguste fessier avant une période de décontamination intellectuelle.

    S’il y avait une succession, la rupture serait-elle violente, entre Dupond-Moretti et vous ?

    Je n’aspire à aucun ministère. Ce qui m’intéresse c’est la Culture. Lorsque je vois ce qu’est devenue la Justice, je ne m’y intéresse plus beaucoup. Dans la mesure où il n’a qu’une vision étroitement pénaliste de la Justice et un discours du 19e siècle, je trouve que la désignation d’un garde des Sceaux comme Dupond-Moretti est une catastrophe judiciaire. Il n’a aucune analyse politique de ce qu’est la réalité du drame judiciaire que nous vivons aujourd’hui. Elle est faite pour les victimes et pour les mis en cause.

    Lorsque Dupond-Moretti dit que l’État de droit est l’arme de la République face au terrorisme, êtes-vous d’accord ?

    C’est un poncif, c’est du niveau du BEPC judiciaire. On est, bien sûr, tous pour l’État de droit, mais c’est l’application de l’État de droit qui est l’arme de la République. Dans la formulation même que le garde des Sceaux fait, on se rend compte qu’il n’a rien compris. Bien sûr que l’État de droit doit être maintenu, mais c’est son application qui est le rempart de la République. Or, il s’agit de voir comment il est appliqué. On peut avoir aussi un État de droit de lutte contre le terrorisme. Israël est une démocratie qui vit dans un État de droit. Or, son État de droit est adapté à la lutte contre le terrorisme. Ce que l’Autriche est en train de faire.
    Avec des gens qui en sont restés à la littérature du 19e siècle en citant du Victor Hugo du matin au soir, on est loin de la réalité d’aujourd’hui.

    Concrètement, Éric Dupond-Moretti est un idéologue déconnecté de la réalité…

    Il en est à Lagarde et Michard. Et encore, Lagarde et Michard est d’un très bon niveau. C’est un répétiteur de poncifs.
    C’est dommage, car la justice du 21e siècle doit passer par une révolution. Je suis pour l’élection des juges. C’est une idée très personnelle, à condition, bien sûr, que l’on ait des gens de qualité, diplômés et ayant des titres. Il ne s’agit pas, non plus, de faire élire Bernard Tapie président de cour d’assises.

    Lorsque Dupond-Moretti avait été nommé dans le gouvernement, nous vous avions demandé ce que vous en pensiez et vous nous aviez répondu que c’était une déclaration de guerre à la magistrature. Est-ce encore le cas, aujourd’hui ?

    Oui, bien sûr. J’ai une très haute idée de la magistrature. Je considère qu’au fondement de l’État, il y a la justice. Les révoltes naissent de l’absence de justice. C’est un sentiment archaïque. On ne supporte pas l’injustice. Il suffit de voir comment on se comporte devant le comte de Monte Cristo.
    Or, aujourd’hui, on a le sentiment que la justice est devenue politique, dévoyée, en guerre et en querelle. Or, dans la justice, on a besoin d’une primauté de neutralité. Ce n’est pas avec Dupond-Moretti que l’on pourra l’avoir. Quand on a un garde des Sceaux qui ose dire qu’il déteste un mouvement politique, comment vont se comporter ses procureurs à notre égard ?
    On peut se poser la question ! Quand on a la charge de garder la Justice et surtout quand on a autorité sur les procureurs, on se doit d’avoir une neutralité démocratique.

     

    Me Gilbert Collard

    Avocat, écrivain et homme politique
  • Dans notre Ephéméride de ce jour : de Charette à Maurras...

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...         

    1A.jpg

      

    Napoléon, qui devait par ailleurs qualifier la guerre de Vendée de Guerre de Géants, a dicté de lui à Las Cases :

    "Il me laisse l'impression d'un grand caractère... Je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu communes, il laisse percer du génie...

    ...Mais si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale... c'en était fait de la République, rien n'eût arrêté la marche triomphante des armées royales ; le drapeau blanc eût flotté sur les tours de Notre-Dame..." (Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tome 6, 1825, Paris : Firmin Didot, pp. 221-222.)

    1AAA.jpg

    Drapeau de Charette

     

    Dans notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants » voir la photo Charette fusillé et les neuf photos - précédentes et suivantes - qui lui sont consacrées. 

    Pour Philippe de Villiers, Charette, c'est, tout simplement, "l'anti Robespierre"  : 

    Philippe de Villiers Charette.pdf

    1AA.jpg

                

    De Charette à Maurras : la continuité...

    1. De Charette :

    "Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos mères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre foi, notre terre, notre roi. Leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors qu’est-ce que cette patrie narguante du passé, sans fidélité et sans amour. Cette patrie de billebaude et d’irreligion ? Beau discours, n’est-ce pas ? Pour eux la patrie semble n’être qu’une idée : pour nous, elle est une terre… Ils l’ont dans le cerveau, nous nous l’avons sous les pieds : c’est plus solide. Et il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder en l’absence de Dieu… Vieux comme le diable… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire. Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, nous sommes une jeunesse. Messieurs, nous sommes la jeunesse de Dieu, la jeunesse de fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver, pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur…" (Charette)

     

    2. De Maurras : 

    "Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons...", répond Charles Maurras, un siècle et demi après, sinon exactement avec les mêmes mots, du moins exactement avec la même tonalité. Dans ce très beau texte (notre Grand Texte XXXVIII), aux accents très "vendéens" et que l'on voit bien directement inspiré de Charette, Maurras condamne le modèle d'une France hors sol, d'une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial, tout cela induit par la Révolution, et la République idéologique qui en est issue.

    Et, comme Charette, avec les mêmes accents, Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre : la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité...

    Ce rapprochement de textes, à un siècle et demi d'intervalle, n'est-il pas puissamment "parlant", comme on dit aujourd'hui, dans le jargon ?...

     

                

    Le 25 juillet 1926, au Mont des Alouettes, l'Action française organisa un immense Rassemblement royaliste : plus de 60.000 personnes...

    Léon Daudet, dans "Une campagne de réunions" (Almanach de l'Action française 1927, page 60) a raconté la journée, consacrant ces quelques mots à Charette :

     

    "...A l'horizon, dans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l'ouest, - mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer - brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c'était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l'histoire..."

     

    1AAAA.jpg

    La statue du général, dans sa ville et devant sa maison natale de Couffé. Elle porte l'inscription :


    Général François-Athanase Charette de la Contrie, né le 2 mai 1763 à Couffé - Exécuté à Nantes place Viarme le 29 mars 1796 -


    Avec sa devise :


    "Tant qu'une roue restera, la Charette roulera".

     

     

    • chabotterie.vendee.fr/ 

     

    gvendee.free.fr/

     

     Le jeune Charette reçut une solide formation de marin, et fut nommé Lieutenent de vaisseau : dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France, voir la photo "Charette, officier de marine..." et la précédente, "Apparition des Régiments de Marine..."...

  • L’Afrique souffre surtout d’une décolonisation précipitée. (2), par Christian Vanneste.

    De 1945 à la chute de mur de Berlin, deux empires coloniaux ont survécu : les Etats-Unis, bâtis sur la conquête de territoires dont les habitants ont été éliminés ou marginalisés, sont la chauve-souris de la décolonisation. Côté rats, c’est une colonie de peuplement où les colons ont le pouvoir et se sont émancipés de la métropole, mais en maintenant longtemps l’esclavage et la soumission des non-blancs ; côté oiseau, c’est la colonie qui a arraché son indépendance et indique aux autres la voie de la liberté.

    christian vanneste.jpgLa seconde face permettra d’assumer l’esprit colonisateur lié à la première mais de manière douce : peu de possessions directes, avec des îles, des bases, mais une influence économique, politique et quand il le faut militaire sur une partie grandissante du monde, à commencer par les Etats issus du démembrement de l’Empire espagnol. L’URSS de 1945 s’étend de la Pologne à la Corée, comprenant l’immensité russe, et les conquêtes tsaristes d’Europe, du Caucase et d’Asie centrale. De plus elle vassalise l’Europe orientale et à la fin des années 1970 étendra son influence sur des pays d’Afrique, les colonies portugaises “émancipées”, l’Ethiopie, la Somalie, d’Amérique avec Cuba, et d’Asie avec l’Afghanistan. La puissance soviétique n’est pas douce, mais idéologique et militaire. L’idéologie périclitera, l’Empire éclatera. Pendant un temps, il ne subsistera qu’un empire, celui de Washington, qui exerce son pouvoir le plus souvent indirect sur la plus grande partie du monde avec la triple capacité d’intervenir militairement, de manier le bâton et la carotte économiques et enfin de posséder une monnaie dominante, celle des Etats-Unis qui est aussi le problème du monde.

    “Si les Ricains n’étaient pas là”, chantait Sardou, et il avait raison. A deux reprises ils sont intervenus, en 1917 pour combler la défaillance russe provoquée par la révolution bolchévique et aider la France à remporter la victoire, puis de 1942 à 1945, ils ont permis la libération de notre pays. Pendant près de 45 ans, ils ont été le rempart du monde libre face au totalitarisme communiste, mais leurs deux interventions ont été bien tardives et très légitimement visaient tout autant les intérêts américains que le secours à l’Europe démocratique. L’idéologie marxiste de l’URSS était évidente et brutale puisqu’elle légitimait la violence par la fin de l’Histoire qui sacralisait l’expansion soviétique. Celle des Etats-Unis était plus suave puisqu’elle reposait sur la liberté, celle du marché et celle du droit correspondant à la protection de l’autonomie individuelle : libéralisme contre totalitarisme, plus facile à vendre malgré les esprits grognons dénonçant les inégalités, la persuasion clandestine, et un conditionnement finalement plus matérialiste et plus efficace parce que moins visible. Dans les deux cas, il s’agissait néanmoins de produire un homme nouveau. C’est l’idéologie américaine qui y est parvenue comme en témoigne aujourd’hui l’opposition entre la Russie conservatrice qui entretient ses racines et l’Amérique de plus en plus nihiliste mélangeant le paroxysme du consumérisme individualiste et hédoniste avec une conception de la liberté  comme libération des minorités dans une inversion normative systématique. Or, les envies capricieuses d’ailleurs déterminées par les médias pas plus que la soumission de la majorité à des minorités activistes ne constituent la véritable liberté. Celle-ci exige, d’abord, des sujets rationnels capables d’autonomie dans leurs choix et, ensuite, des nations qui les rassemblent, capables, elles-aussi, de procéder à des choix collectifs pour maîtriser leur destin et poursuivre la recherche du bien commun.

    Il faut donc aujourd’hui nous libérer de l’Empire américain qui joue un rôle déterminant dans notre décadence et accroît notre dépendance à travers les grandes entreprises qui monopolisent les nouvelles technologies, les GAFAM. La gratitude elle-même doit être mesurée. Les Etats-Unis ont pratiqué une politique ambivalente. Ils ont brandi d’un côté une idéologie apparemment fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celle-ci a créé le déséquilibre européen au lendemain de la première guerre mondiale, cause essentielle de la seconde, et justifié la fin des Empires coloniaux, après 1945. L’absence d’intervention pour soutenir les Français à Dien Bien Phu en 1954 puis le torpillage de l’opération de Suez en 1956 en témoignent. Mais, d’un autre côté, ils ont, de manière ouverte ou plus dissimulée, multiplié les interventions favorables à leurs intérêts sans tenir le moindre compte de l’avis des populations. Leur action au Moyen-Orient à l’encontre de l’Irak puis de la Syrie, leur pression sur la Russie en Europe de l’Est ont le mérite de laisser apparaître les intérêts derrière les discours. Qu’est-ce qui autorise les Américains à interdire aux Syriens d’accéder à leur pétrole au-delà de l’Euphrate ? Qu’est-ce qui les autorise à s’opposer au gazoduc entre la Russie et l’Allemagne ? Dans le monde actuel, plus multilatéral avec l’émergence ou la renaissance des BRIC ( Brésil, Russie, Inde, Chine) auxquels il faut ajouter l’Afrique du Sud, les pays européens doivent non pas retrouver leur puissance d’antan, mais à nouveau jouer leur propre jeu sans qu’il soit d’ailleurs nécessaire d’une institution bureaucratique pour cela. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Réseaux sociaux, sections locales... pendant ce temps, l’Action française (re)tisse sa toile, par Clémence Bauduin.

    A Compiègne (Oise), la section de l’Action française compte une poignée d'adhérents, mais de nombreux sympathisants.LP/Alexis Bisson

    Jouissant d’un regain de popularité auprès d’un public rajeuni,l’association royaliste et nationaliste, revigorée en dépit d’une base idéologique inchangée, enchaîne les ouvertures de sections locales. Elle étend son maillage aux nouvelles plateformes de communication, dans un curieux mélange avec ses convictions traditionalistes.

    11.jpg« Attendez, je vais chercher mes notes. Qu’est-ce que j’ai fait de ce carnet...Ah ça y est, le voilà. L’immigration au vu de l’intérêt national. » Il aura fallu quelques instants à Adrien*, 26 ans, pour remettre la main sur un cahier qu’il semble avoir rempli avec beaucoup d’application. « J’avais pris pas mal de notes ce soir-là, il y avait tout un cheminement qui découlait de la pensée maurrassienne, j’ai trouvé ça très intéressant. » « Ce soir-là », en novembre dernier, l’Action française animait une conférence à Compiègne, dans l’Oise.Deux ans d’existence à peine et l’antenne compiégnoise de l’association royaliste fondée en 1898, héritière de la pensée de l’idéologue nationaliste et antisémite Charles Maurras, a su capter une partie de la population locale.Elle vient de créer son propre compte Instagram, lequel recense un peu plusde 200 abonnés en quelques jours seulement. 200 abonnés pour une section locale, mais plus de 12 000 followers sur le compte national - coloré de fleurs de lys et de drapeaux tricolores - de celle que ses fidèles appellent « l’AF ».

    9.jpg

    Militants pour le retour d’un roi, ces fervents soutiens de la Manif pour tous,proches de l’extrême-droite bien qu’ils s’en défendent, se refont une santé,boostés par les confinements successifs qui ont accru leur présence sur les réseaux sociaux. Ce succès grandissant sur les réseaux sociaux trouve un écho dans le réel : chaque mois, l’Action française revendique a minima une nouvelle antenne en France.

    Caen, Nîmes, Alès... Début mars, au moins trois ont vu le jour. Toutes n’ont pas de locaux à proprement parler, mais des réunions s’organisent dans la limite de ce que permet la crise sanitaire.

    10.jpg

    Pas de quoi surprendre Jean-Yves Camus, directeur de l’observatoire des radicalités politiques. « Depuis ses origines, l’Action française a un maillage assez fin du territoire, rappelle-t-il. Avant-guerre, elle avait des sections dans absolument toutes les grandes villes, des fédérations dans tous les départements. » Une implantation qui incombait en grande partie à la vision décentralisatrice de Charles Maurras, mais qui trouve aujourd’hui un nouvel élan insufflé par les réseaux sociaux... Et le confinement.

    «Tout le monde est le bienvenu à l’AF »

    Adrien en est le parfait exemple. Animé par une défiance à l’égard du gouvernement et des médias, soucieux de porter haut le patrimoine et l’histoire française, promoteur de la bonne chère hexagonale, mais surtout ouvertement nationaliste : le jeune homme avait de quoi intéresser le mouvement antirépublicain.

    Son compte Instagram a attiré l’attention de Virgile Dévot qui, à 22 ans,préside la section compiégnoise de l’Action française. « J’avais réagi à des posts sur l’Instagram de l’AF national et il est venu me parler en message privé », explique Adrien. Si le recrutement dans la vie réelle s’effectue dans une apparente décontraction, les recruteurs de l’Action française restent néanmoins prudents. « J’ai rencontré Virgile en juin, il voulait faire connaissance,explique Adrien. J’ai parlé de mon parcours, de mes pensées. Tout le monde est le bienvenu à l’AF, mais Virgile prend soin de rencontrer des gens du secteur pour voir si ça tient un peu la route, si l’on ne va pas décrédibiliser le mouvement. »

    Adrien, qui n’a jamais adhéré formellement à l’Action française mais prend à cœur son statut de sympathisant, rencontre alors des gens qui, comme lui,partagent quelques idées communes. « Ce qui est intéressant avec l’AF c’est le côté formation ouverte à tous, pour les membres ou même les simples curieux, estime Adrien. Là par exemple, j’avais assisté à une conférence sur Discord intitulée Qu’est-ce qu’un Coup d’Etat. »

    Instagram, Twitter, TikTok, Discord...

    C’est justement sur Discord, un réseau social initialement dédié aux joueurs de jeux vidéo, que l’Action française a développé ses conférences en ligne. «C’est notre grande réussite depuis un an et demi, on a monté un Discord qui est à 2000 abonnés, se targue Francis Vicenton, secrétaire général adjoint de l’AF. Sur ce média, l’association royaliste tient une conférence par semaine. «Inscription sur les réseaux en message privé », précise une affiche annonçant une conférence ce samedi.Régulées par les membres de l’AF, ces conférences, qui ont toujours participé de l’identité du mouvement, trouvent un nouveau public. Chacune des réunions en ligne recense au moins 150 personnes. « Régulièrement on dit qu’on est mort et finalement, il y a toujours des jeunes qui arrivent avec des profils très différents, s’enthousiasme Francis Vicenton. Notre visibilité s’est améliorée grâce à ces outils. Aujourd’hui quelques-uns de nos militants se mettent à TikTok, très bien ! Ce qui nous intéresse c’est le pays réel, alors s’il faut passer par certains canaux, pas de problème. »Cette nouvelle formule, qui consiste à utiliser les outils de communication les plus modernes pour véhiculer une idéologie plus que centenaire et éminemment conservatrice, amuse Jean-Yves Camus. « Si la génération des années 1970-1980 voyait aujourd’hui son mouvement communiquer sur Telegram ou Instagram,ils en seraient sûrement absolument navrés», sourit le directeur de l’Observatoire des radicalités politiques.Relayer les actions coups-de-poing. Pour le secrétaire général de l’Action française, François Bel-Ker, concilier traditionalisme et réseaux sociaux n’a rien d’antagoniste. « La communication qu’on emploie aujourd’hui est simplement une caisse de résonance. L’Action française regroupe 2000 jeunes de moins de 20 ans,alors les moyens de communication modernes nous permettent de former,informer, relayer nos actions. » Des actions dont le côté spectaculaire permet là encore d’attiser la curiosité sur les réseaux sociaux.Le 25 mars, des militants AF font intrusion au sein du Conseil régional d’Occitanie pour dénoncer « l’islamo-gauchisme de la présidente de région »,Carole Delga. Les images sont relayées par le mouvement, et parfois par leurs opposants, qui s’en indignent. « Ils sont souvent notre meilleur relais »,ironise Francis Venciton. La communication prend et profite au mouvement royaliste. « Si vous voulez nous soutenir dans nos actions, n’hésitez pas à

  • Loi sur le séparatisme : interdire l’école à la maison, une atteinte grave à la liberté d’enseignement, par Mathilde de

    En voulant lutter contre le séparatisme islamiste, Emmanuel Macron déclare vouloir limiter drastiquement l’école à la maison. Une mesure surprenante, pour Anne Coffinier, dans la mesure où elle porterait atteinte à la liberté d’enseignement, qui est pourtant de valeur constitutionnelle.

    11.jpgC'est un coup de tonnerre inattendu dans le milieu de la liberté scolaire qu’a provoqué ce vendredi 2 octobre Emmanuel Macron lors de son discours aux Mureaux (Yvelines). Alors qu’il évoquait le futur projet de loi concernant la lutte contre « le séparatisme islamiste », le Président de la République a déclaré que l’instruction à domicile serait, à partir de la rentrée 2021, « strictement limitée, notamment aux impératifs de santé » et que l’instruction à l’école serait obligatoire dès l’âge de trois ans. Une décision parmi « les plus radicales depuis les lois de 1882 et celle assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969 », reconnaît-il, avant d’évoquer un encadrement « encore renforcé » des écoles hors contrat, pourtant déjà contrôlées de très près depuis l’entrée en vigueur de la loi Gatel le 13 avril 2018.

    L’objectif de la loi que présente Emmanuel Macron vise à éviter les dérives observées dans certaines communautés islamistes extrémistes, qui tendent à déscolariser les enfants au profit de structures « nullement déclarées », dans lesquelles l’enseignement se réduit à quelques cours et des prières, creuset d’une radicalisation religieuse. Cependant, une telle mesure interroge. Qu’en est-il de la liberté d’enseignement, donnant aux parents la liberté de choisir le mode d’enseignement qu’ils souhaitent pour leur enfant : dans un établissement public, privé sous contrat, privé hors contrat ou à domicile, comme le prévoit l’article L131-2 du Code de l’Education : « L’instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l’un d’entre eux, ou toute personne de leur choix. » Une liberté qui concerne plus de 2 millions d’élèves scolarisés dans l’enseignement privé, dont 73.000 dans le hors contrat. Et ils sont 50.000 enfants, aujourd’hui, à poursuivre une instruction à domicile. Dans sa décision relative à la loi Guermeur du 25 novembre 1977, le Conseil constitutionnel considère que la liberté d’enseignement constitue un des principes fondamentaux de la République.

    Interrogée par Aleteia, Anne Coffinier, présidente de l’association Créer son école, s’avoue très surprise de cette atteinte à cette liberté fondamentale qu’est le choix, pour tout parent, du type d’éducation pour son enfant. « L’école obligatoire dès l’âge de 3 ans ne correspond pas à tous les enfants, souligne-t-elle. Certains ne sont pas prêts ». Elle en appelle à la vigilance, au moment du débat parlementaire, afin que la loi reste conforme à l’intérêt des enfants ainsi qu’au droit constitutionnel qu’est la liberté d’enseignement. Selon elle, ce changement de paradigme, passer d’un droit accordé à tous à un droit qui demandera à être justifié, va sans doute provoquer un plus grand afflux vers les écoles hors contrat.

    Vers un renforcement du contrôle sur les écoles hors contrat ?

    En 2016, la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem avait tenté de soumettre l’ouverture des établissements hors contrat à une autorisation préalable, afin qu’ils se conforment aux programmes de l’éducation nationale, sous couvert de vouloir prévenir les risques d’écoles à caractère extrémiste. Le 13 avril 2018, la loi Gatel a renforcé le contrôle de l’Etat sur les écoles indépendantes. Pas assez, selon le Président de la République qui déclare ce 2 octobre : « Les écoles hors contrat, qui sont davantage contrôlées grâce à la grande avancée que constitue la loi dite Gatel, feront l’objet d’un encadrement encore renforcé », notamment envers le « parcours des personnels », le « contenu pédagogique des enseignements » et « l’origine des financements ».

    Là encore, Anne Coffinier s’étonne : « On sort juste de la loi Gatel, qui contrôle toutes les ouvertures d’établissements privés ainsi que leur fonctionnement à travers de fréquentes inspections ». Selon elle, contrôler les écoles hors contrat n’est pas la priorité : « Si l’on est cohérent avec la volonté de lutter contre le séparatisme islamiste, alors la priorité se situerait plutôt dans le contrôle des écoles non déclarées, ces écoles de fait qui se logent souvent dans des cours de soutien ou des cours de langue, en lien avec des mouvances islamistes, ainsi que des clubs sportifs. Mais aussi et surtout dans la lutte contre le séparatisme dans l’école publique, clairement dénoncé par l’inspecteur général Jean-Pierre Obin. »

    Source : https://fr.aleteia.org/

  • Français avant d’être musulmans, par Natacha Polony.

    "Respecter les musulmans, c’est considérer qu’ils sont des Français comme les autres et qu’ils ne doivent pas être réduits à leur religion. Ce que permet la discrétion propre à une République qui met à distance les signes extérieurs d’appartenance", argumente Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".

    Une « guerre contre les musulmans ». Voilà ce qu’aurait lancé la France, selon ces grands démocrates que sont les dirigeants turcs, saoudiens ou qataris ; selon, également, les dirigeants de ces associations bienveillantes qui, depuis des années, prospèrent sur le sentiment d’abandon des populations françaises issues de l’immigration ; selon, enfin, Edwy Plenel et quelques autres, pour qui la figure abstraite du « musulman » (vu de si loin, on a du mal à distinguer entre les individus) sert à se constituer à peu de frais la stature d’un Zola. Une « guerre contre les musulmans », quand il s’agit de combattre ceux qui décapitent un professeur ou justifient qu’on le fasse. Qui pratique l’amalgame ?

    On aura compris que se joue au Proche-Orient une lutte d’influence sur l’« umma », la communauté des croyants. Mais en France ? Comment justifier que certains jouent sur ce registre pour créer une fracture qui serait, non plus entre les citoyens, toutes origines confondues, et les terroristes ou leurs soutiens, mais entre les musulmans et les non-musulmans ? C’est exactement ce à quoi aboutit la rhétorique d’un Edwy Plenel, ou celle, strictement parallèle, de Valeurs actuelles qui mêle à souhait la dénonciation de l’islamisme et la thématique du « choc des civilisations ». Soyons clairs : la stratégie des Frères musulmans, telle que nous l’avions décryptée il y a déjà un an, consiste, depuis leur création dans les années 1930, à « réislamiser » les musulmans en exerçant une pression pour les inciter à adopter une pratique littérale et rigoriste de l’islam afin d’imposer un ordre théologico-politique dans lequel la religion affirme son emprise sur la société. Depuis trente ou quarante ans, les populations musulmanes d’Europe sont une cible privilégiée pour cette propagande.

    Un pas de plus vers la guerre civile

    Face à cette offensive soutenue financièrement par nos sympathiques alliés et clients du golfe Persique, deux écueils mortels : laisser faire au nom d’un racisme compassionnel qui consiste à croire que tout musulman vivrait sa foi comme Brahim Chnina, ce père de famille adepte de l’« agit-prop » contre l’école de la République, et peindre la laïcité en une sorte de religion qui oppresserait les seuls musulmans, ou voir en ces mêmes musulmans une communauté uniforme impossible à intégrer et brandir contre la laïcité le spectre d’une France blanche et chrétienne (dans laquelle, d’ailleurs, on ne montrerait plus de caricatures parce qu’on ne plaisante pas avec le sacré). Bref, dans les deux cas, un pas de plus vers la guerre civile.

     

    Bien sûr, on entend l’angoisse sincère de nombre de Français musulmans : ils ont l’impression d’être sans arrêt montrés du doigt, sommés de s’expliquer, scrutés par des études d’opinion. Mais ils sont surtout les proies désignées d’une propagande destinée à liquider le seul modèle politique dans lequel un individu peut véritablement, s’il le souhaite, s’émanciper de sa communauté d’origine et vivre sa vie, mais aussi sa foi, comme il l’entend. Et c’est justement pour cela qu’est totalement criminel l’abandon par nos élites, soit par idéologie, soit par facilité, de toute défense de la laïcité à la française. Quand des Français de confession musulmane se plaignent, en une sorte de renversement aberrant, de ne pouvoir exercer « librement » leur religion en France, il y a dans cette posture victimaire la rencontre entre le travail de sape des intégristes et la culture du narcissisme propre aux sociétés consuméristes. L’intégrisme religieux consiste justement à laisser croire qu’il n’est de religion que visible dans l’espace public et que le ritualisme est la mesure de la foi. Mais cet intégrisme est magistralement servi par l’obsession identitaire de sociétés occidentales qui cultivent l’exposition de soi.

    La maladie du ressentiment

    La philosophe Cynthia Fleury vient de publier une réflexion sur cette maladie à la fois individuelle et collective qu’est le ressentiment. Une forme de narcissisme blessé dans lequel l’impression de n’avoir pas été traité équitablement devient obsessionnelle, jusqu’à dévorer l’ensemble du moi. On sait combien les personnalités paranoïaques se croient autorisées à toute forme de violence au motif qu’elles se vivent perpétuellement comme attaquées. Le ressentiment est donc une maladie dangereuse pour une société. Et soigner ce narcissisme blessé est un acte politique essentiel. Deux pistes parallèles à suivre pour cela. D’abord, rétablir l’État dans son rôle, pour que la question sociale, dans des quartiers gangrenés par les trafics et constituant des poches de pauvreté au fur et à mesure qu’on y entasse les nouveaux arrivants sur le sol français, ne se transforme plus en question identitaire et religieuse. Ensuite, ne plus rien concéder à la logique communautariste, mais marteler systématiquement que la laïcité implique la discrétion. Vivre librement sa foi, ce n’est pas la porter en étendard. Un message qui s’adresse non seulement aux croyants, quels qu’ils soient, mais à toute une jeunesse imprégnée de communautarisme anglo-saxon.

    Respecter les musulmans, c’est considérer qu’ils sont des Français comme les autres et qu’ils ne doivent pas être réduits à leur religion. Ce que permet la discrétion propre à une République qui met à distance les signes extérieurs d’appartenance.

    Source : https://www.marianne.net/

  • La marque de Dieu dans la création (1e) (68), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le soixante huitième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    De l’atome à l’homme.
    ’’Nike’’ tout le monde connaît et sa petite virgule aussi. C’est sa marque sur toutes ses créations. Et Dieu qui est Créateur a lui aussi laissé sa marque sur toute sa Création...

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/73/943caa8e-b4d1-40b8-9604-6b1324d6daa0.mp3

    ’Nike’’ tout le monde connaît et sa petite virgule aussi. C’est sa marque sur toutes ses créations. Et Dieu qui est Créateur a lui aussi laissé sa marque sur toute sa Création, de l’atome à l’étoile, de la plante à l’être humain. Ce sera un grand voyage scientifique et spirituel à la découverte de

    LA MARQUE DE DIEU-TRINITE.

    Dans toute sa Création du plus petit au plus grand.

    Chaque créateur a sa marque. Et son logo pour qu’on reconnaisse bien la marque. De la virgule au crocodile, des 3 bandes au lion,…C’est leur signature sur leur vêtement ou leur création. C’est la même chose pour la Création avec un grand C : il y a la marque de Dieu Créateur. La marque de Dieu-Trinité dans l’ensemble de la Création.

    Dieu tel que nous le révèle toute la Bible. Rappelons qui est la Trinité : c’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Quand on fait le signe de croix, on fait toujours référence à Dieu-Trinité : Père, Fils et Esprit. Il y a un lien d’Amour qui existe entre chaque personne de la Sainte Trinité. Un lien d’Amour entre le Père et le Fils, entre le Père et l’Esprit, entre le Fils et l’Esprit. Cette Trinité de Dieu-Amour peut se représenter comme un triangle et le lien entre les trois points du triangle c’est l’Amour. Mais cet Amour est infini : c’est le débordement de l’Amour qui donne justement la Création et la Vie. Trois personnes pour un seul Dieu. Comme dans une famille : où il y a plusieurs membres et une seule famille. Voilà ce qu’est la notion de Dieu-Trinité.

    Et c’est cette marque de Dieu-Trinité que l’on va retrouver dans toute la Création. Ici regardons un lac, que voit-on ? Un reflet sur le lac : voici des oiseaux, des nuages qui semblent flotter à la surface, on voit la vie en 2D. Par contre si on a la dimension verticale, si on regarde au-dessus de soi, vers le ciel, on apercevra les vrais oiseaux, les vrais nuages – et pas seulement leur reflet – si on a cette dimension qui va jusqu’au ciel, on voit la vie en 3D, en trois dimensions. Certes on peut se contenter de la 2D, mais la 3D nous permet de mieux appréhender la réalité sous tous ses angles. Ainsi pour voir la Création sous tous ses aspects quoi de mieux que de regarder aussi vers le Ciel et le Créateur.

    Tout d’abord le plus petit commun dénominateur de la matière, c’est l’atome. L’atome est composé de proton et de neutron pour son noyau, ainsi que d’un ou plusieurs électrons qui tournent autour de ce noyau. Le noyau avec le proton est positif (le neutron comme son nom l’indique, neutre) et l’électron négatif ; et l’ensemble des trois, grâce à ces forces électriques opposées, s’attirent et composent la brique de base de toute construction de la matière. Cette union du noyau (proton + neutron) avec un ou plusieurs électrons va déterminer la matière dans sa différence. Dans la classification des éléments (de la matière) de Mendeleïev on peut constater que chaque élément de base de la matière est ainsi composé d’un noyau et de un à plusieurs électrons qui déterminent sa place dans cette classification. Qui après s’associeront en molécules, voir jusqu’à une association biochimique (associations particulières de molécules qui constitueront le lego de base de la vie).

    L’atome est la première union, l’union de base de toute la matière et de la Création, où on voit la marque des trois, avec proton-neutron-électrons. La marque de Dieu-Trinité est déjà dans le constituant de base qu’est l’atome. Cette union des trois éléments dans l’atome est une attraction liée à un phénomène physique, électrique, mais cette attraction on va la retrouver dans tout l’univers.

    LA LOI DE L'ATTRACTION UNIVERSELLE

    C’est ainsi qu’un jour, selon la légende, Newton assis sous un pommier voit une pomme tomber. Et il aurait pu dire comme un de ses prédécesseurs « Euréka » j’ai trouvé. Il a trouvé la loi de la gravitation que l’on appelle aussi loi de « l’attraction universelle ». Cette marque de Dieu-Trinité dans la Création pourrait s’appeler aussi loi de « l’attraction universelle » ou de l’attraction universelle à l’Amour.

    Pour Dieu-Trinité cette union des trois personnes (de la Sainte-Trinité) est l’Amour, base de cette loi de l’attraction universelle de l’Amour. Pour ce qui est de l’ordre de la matière, c’est non pas de l’Amour qui donne une communion - comme pour Dieu-Trinité - mais c’est une union qui résulte de cette loi de l’attraction universelle, l’union des trois.

    On retrouve cette même union du plus petit au plus grand, de l’atome à l’étoile. Étoile, avec à l’intérieur du cœur de l’étoile une réaction entre deux ou plusieurs séries d’atomes, une réaction atomique, une fusion atomique qui permet aussi d’attirer autour de l’étoile des planètes. Il y a là aussi la même marque de Dieu-Trinité : à l’image de l’atome, les électrons tournant autour du noyau, les planètes tournent autour de leur étoile en fusion (pour nous c’est le soleil). Cette attraction - union des trois - attraction qui est pour tout l’univers et donc aussi pour tous les plus grands éléments que sont les étoiles. Ces étoiles sont aussi attirées entre elles, elles forment alors des galaxies. Et les galaxies elles-mêmes sont en interaction avec les autres éléments de l’univers. Et des centaines de milliards d'étoiles par galaxie et quelques centaines de milliards de galaxies, à notre échelle cela se passe presque à l’infini.

  • LE FAUTEUIL DE LA VIE. A la recherche de l’Équilibre et de l’Harmonie (83), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'ét

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le quatre vingt troisième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    L’équilibre et l’harmonie sont chemin du bonheur dans la vie. En voici une image.
    A VOIR AUSSI LA NOUVELLE VIDEO

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/13/dc74b218-4d03-4efe-93dd-2d3ceb214bf0.mp3

     

    Prenons un fauteuil en osier qui a plusieurs pieds. Chaque pied est composé aussi de plusieurs branches d’osier. Quand l’homme met un premier pied dans la vie, c’est dans une famille. *Le premier pied de la vie c’est le pied de la famille *de naissance composé d’abord de deux branches principales la mère et le père. Il y a aussi les frères et sœurs qui y -avant ou après- apparaissent dans ce pied. Sans parler du soutien des petites branches que sont les grands-parents, les oncles, tantes, cousins, cousines. C’est le premier pied, c’est celui qui est aussi *le berceau de l’Amour où on découvre ce qu’est l’Amour *(conçu par amour, accueilli par amour, élevé par amour). Et tous ceux qui n’ont pas eu les diverses branches de ce premier pied en gardent une blessure pour leur vie entière. Ils sont des blessés de l’amour et de la vie.

    Le deuxième pied de ce fauteuil de la Vie est celui de l’amitié. C’est celui que l’on va découvrir progressivement avec la branche principale que sont les meilleurs amis- amis solides, amis intimes -avec aussi des brins d’osier plus petits que sont les copains. Amis et bons copains vont aussi nous soutenir tout au long de la vie. Dans ce domaine il faut laisser du temps au temps , souvent on commence par des copains avec qui on partage des activités, avant de trouver avec la maturité les vrais amis avec lesquels on partage bien plus qu’un repas ou un sport, on partage l’essentiel et on vit une certaine communion. Mais cela demande à la fois du temps et des efforts.

    3° Le troisième pied c’est celui des études et du travail. On va découvrir également des camarades d’études, des camarades de travail, de bons camarades avec lesquels on va partager quelque chose. Et comme pour chacun des pieds du fauteuil, on va aussi construire. Construire un parcours scolaire, des examens, on va créer une œuvre dans son travail, créer de ses mains ou construire intellectuellement, faire œuvre utile. On se réalise aussi dans des études ou du travail.

    *4° Le quatrième pied est le pied des activités sociales *- associatives, bénévoles, caritatives, sportives- tout ce que l’on va faire dans des associations où on va découvrir là aussi des copains ou des camarades qui vont nous aider à progresser. Avec lesquels on va concevoir des projets communs et partager des activités culturelles, sportives, artistiques qui permettront de se réaliser. Il y a dans chacun des pieds de notre fauteuil de la Vie un aspect soutien et partage affectif qui élève le cœur, mais aussi de création -de ses propres mains ou intellectuelle- ou au moins une action qui nous dynamise. Et nous fait aller de l’avant.

    5° Le cinquième pied sera celui de la nouvelle famille que l’on va constituer en découvrant une épouse ou un époux. Et en accueillant ensuite des enfants dans ce berceau de l’Amour qu’est la famille. Et le cycle de l’Amour et de la Vie continue ainsi de se perpétuer selon l’ordre naturel. Certains des pieds viennent quant à eux à diminuer au fur et à mesure des années. Si le premier pied de la famille de naissance est l’essentiel et même le seul au point de départ. Bien sûr qu’au fil de la vie il y aura la disparition de l’un ou autre être cher et c’est pourquoi le cinquième pied a grande importance puisqu’il va progressivement remplacer par sa solidité le premier pied. On aura aussi à accueillir dans cette nouvelle famille des petits-enfants quand le temps sera venu.

    Et pour ceux qui sont croyants, ils auront une aide supplémentaire. C’est ainsi qu’il y a trois fils invisibles qui d’en-haut soutiennent ce fauteuil de la vie. Quand un des pieds est vermoulu ou vient à se briser, ce fauteuil de l’équilibre et de l’harmonie de la vie va pouvoir se maintenir grâce à ces fils invisibles de Dieu-Trinité. Avec l’aide de Dieu les périodes difficiles, les blessures de la vie pourront être mieux supportées.

    Conclusion.

    A chacun d’entretenir tous les pieds du fauteuil de la Vie, de ne pas laisser tomber l’un des pieds. Quand on découvre une femme, dans la passion du sentiment amoureux, quelques fois on laisse tomber ses amis. Quand on crée et développe une nouvelle famille on délaisse sa famille de naissance. Quand on est passionné par un travail, on ne pense pas à créer une nouvelle famille, à accueillir des enfants et ainsi de suite. Les cinq pieds se construisent au fur et à mesure de la vie entre la famille de naissance et la nouvelle famille - aujourd’hui on ne se marie que vers 30 ou à 35 ans peut-être, donc il y a aussi un long délai entre ces deux pieds là. Mais dans tous les cas,* il s’agit d’entretenir, de découvrir, de développer chacun des pieds; sans en négliger un seul.* Un pied viendrait à être vermoulu ou se briser, si on n’avait pas les autres pieds qui sont là pour retenir le fauteuil de la vie, on tombera, on s’effondrera très facilement. On peut avoir quatre pieds, si on n’en a plus que trois, c’est déjà plus difficile. Si on en a plus que deux on risque de s’effondrer plus facilement encore et si on en a qu’un seul on ne tiendra absolument pas. Voilà ce parcours de la Vie- à partir de la naissance dans une famille- qui est de construire des pieds solides avec plusieurs branches. Chacun des pieds pour mieux tenir face aux adversités de la vie et parcourir *ce chemin du bonheur- entre ÉQUILIBRE et HARMONIE- *auquel chaque être humain aspire.

  • D'accord avec Alain de Benoist : « Les gilets jaunes ? La revanche des ploucs émissaires ! »

      

    Par Alain de Benoist

    Alain de Benoist a donné à Boulevard Voltaire cet entretien auquel nous n'avons rien à ajouter sinon notre accord. [27.11]. Lisez !  LFAR 

     

    3650118671.7.png

    La France, depuis une dizaine de jours, vit à l’heure des gilets jaunes, et les commentaires sont déjà nombreux. Feu de paille ou vague de fond ? Nouvelle fronde ? Nouvelle jacquerie ? Quel est votre sentiment ?

    Il y a cinq ans, presque jour pour jour, le 23 novembre 2013, vous m’aviez interrogé sur le mouvement des bonnets rouges. J’avais alors attiré votre attention sur le fait que « tous les mouvements de protestation ou de révolte d’une certaine ampleur auxquels nous assistons aujourd’hui naissent en marge ou à l’écart des partis et des syndicats, lesquels ne sont de toute évidence plus capables d’incarner ou de relayer les aspirations du peuple ». Ma conclusion était celle-ci : « Un seul mot d’ordre : des bonnets rouges partout ! » Eh bien, nous y sommes : les gilets jaunes, ce sont les bonnets rouges partout. Après des années et des années d’humiliation, de paupérisation, d’exclusion sociale et culturelle, c’est tout simplement le peuple de France qui reprend la parole. Et qui passe à l’action avec une colère et une détermination (déjà deux morts et 800 blessés, plus qu’en mai 68 !) qui en disent long.

    Même si les classes populaires et les classes moyennes inférieures en sont l’élément moteur – ce qui donne au mouvement une extraordinaire dimension de classe –, les gilets jaunes proviennent de milieux différents, ils réunissent des jeunes et des vieux, des paysans et des chefs d’entreprise, des employés, des ouvriers et des cadres. Des femmes autant que des hommes (je pense à ces retraitées septuagénaires qui n’hésitent pas, malgré le froid, à dormir dans leur voiture pour que les barrages puissent être tenus nuit et jour). Des gens qui ne se soucient ni de la droite ni de la gauche, et qui pour la plupart ne sont même jamais intervenus en politique, mais qui se battent sur la base de ce qui leur est commun : le sentiment d’être traités en citoyens de seconde zone par la caste médiatique, d’être considérés comme taillables et exploitables à merci par l’oligarchie prédatrice des riches et des puissants, de n’être jamais consultés, mais toujours trompés, d’être les « ploucs émissaires » (François Bousquet) de la France d’en bas, cette « France périphérique » qui est sans doute ce qu’il y a aujourd’hui de plus français en France, mais qu’on abandonne à son sort, d’être victimes du chômage, de la baisse des revenus, de la précarité, des délocalisations, de l’immigration, et qui après des années de patience et de souffrances, ont fini par dire : « Ça suffit ! » Voilà ce qu’est le mouvement des gilets jaunes. Honneur à lui, honneur à eux !

    Qu’est-ce qui vous frappe le plus, dans ce mouvement ?

    Deux choses. La première, la plus importante, c’est le caractère spontané de ce mouvement, car c’est ce qui affole le plus les pouvoirs publics, qui se retrouvent sans interlocuteurs, mais aussi les partis et les syndicats, qui découvrent avec stupeur que près d’un million d’hommes et de femmes peuvent se mobiliser et déclencher un mouvement de solidarité comme on en a rarement vu (70 à 80 % de soutiens dans l’opinion) sans que l’on ait même songé à faire appel à eux. Les gilets jaunes, exemple achevé d’auto-organisation populaire. Pas de chefs petits ou grands, ni césars ni tribuns, le peuple seulement. Le populisme à l’état pur. Pas le populisme des partis ou des mouvements qui revendiquent cette étiquette, mais ce que Vincent Coussedière a appelé le « populisme du peuple ». Frondeurs, sans-culottes, communards, peu importe sous quel patronage on veut les placer. Le peuple des gilets jaunes n’a confié à personne le soin de parler à sa place, il s’est imposé de lui-même comme sujet historique, et pour cela aussi, il doit être approuvé et soutenu.

    L’autre point qui m’a frappé, c’est l’incroyable discours de haine dirigé contre les gilets jaunes par les porteurs de l’idéologie dominante, la triste alliance des petits marquis au pouvoir, des précieuses ridicules et des marchés financiers. « Beaufs », « abrutis », « ringards » sont les mots qui reviennent le plus souvent (pour ne rien dire des « chemises brunes » !). Lisez le courrier des lecteurs du Monde, écoutez la gauche morale – la gauche kérosène – et la droite bien élevée. Jusqu’ici, ils se retenaient la bride, mais plus maintenant. Ils se lâchent de la manière la plus obscène pour exprimer leur morgue et leur mépris de classe, mais aussi leur peur panique de se voir bientôt destitués par les gueux. Depuis la formidable manifestation de Paris, ils n’ont plus le cœur de rétorquer à ceux qui se plaignent du prix de l’essence qu’ils n’ont qu’à s’acheter une voiture électrique (version moderne du « Qu’ils mangent donc de la brioche ! »). Quand le peuple se répand dans les rues de la capitale, ils font relever les pont-levis ! S’ils expriment sans fard leur haine de cette France populaire – la France de Johnny, celle qui « fume des clopes et roule au diesel » –, de cette France pas assez métissée, trop française en quelque sorte, de ces gens que Macron a tour à tour décrits comme des illettrés, des flemmards qui veulent « foutre le bordel », bref, comme des gens de peu, c’est qu’ils savent que leurs jours sont comptés.

    On voit bien comment le mouvement a commencé, mais pas très bien comment il peut finir, à supposer, d’ailleurs, qu’il doive finir. Les éléments sont-ils réunis pour que cette révolte puisse se traduire de manière plus politique ?

    Ce n’est pas en ces termes que se pose le problème. Nous sommes devant une vague de fond qui n’est pas près de faiblir, parce qu’elle est le résultat objectif d’une situation historique qui est, elle-même, appelée à durer. La question des carburants n’a évidemment été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ou plutôt la goutte d’essence qui a fait exploser le bidon. Le vrai slogan a tout de suite été : « Macron démission ! » Dans l’immédiat, le gouvernement va user des manœuvres habituelles : réprimer, diffamer, discréditer, diviser et attendre que ça s’effiloche. Ça s’effilochera peut-être, mais les causes seront toujours là. Avec les gilets jaunes, la France se trouve déjà en état pré-insurrectionnel. S’ils se radicalisent encore, ce sera tant mieux. Sinon, l’avertissement aura été majeur. Il aura valeur de répétition. En Italie, le mouvement Cinq étoiles, né d’une « journée de colère » lui aussi, est aujourd’hui au pouvoir. Chez nous, la déflagration définitive surviendra dans moins de dix ans. 

    Intellectuel, philosophe et politologue
     Revue Eléments
     
     
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier 
  • Une question de légitimité

    Par Philippe Mesnard 

    maxresdefault.jpg

    Emmanuel Macron, si on en croit ses propos récemment rapportés par Paris Match et Le Point, entre autres, ne se contente d’assumer fermement la fermeté dont font preuve les forces de l’ordre. Il considère que les Gilets jaunes sont, dans l’ordre, ultra-violents, désorientés, manipulés par les puissances étrangères, demeurés. 

    russia-today-sputnik-sites-russes_0_0.pngJ’aimerais exagérer mais il faut simplement le lire : « 40 000 à 50 000 ultras violents qui veulent abattre les institutions », « Pour des gens qui sont faibles, ou fragiles, ou en colère, cela a une espèce de résonance », « Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C’est Russia Today, Spoutnik, etc. Regardez, à partir de décembre, les mouvements sur Internet, ce n’est plus BFM qui est en tête, c’est Russia Today », « Le boxeur, la vidéo qu’il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un Gitan. Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan. »

    En fait, tous les opposants à Macron (synecdoque qui englobe le Président, son gouvernement, ses députés, ses sbires et ses financiers), bien au-delà des Gilets jaunes, sont considérés comme des idiots utiles de la Russie, avec quelques variantes. Par exemple, à en croire les touites de Macron et Loiseau (ministre chargé des Affaires européennes), les opposants au traité d’Aix-la-Chapelle sont complices des crimes nazis, les opposants à l’Union européenne sont des nazis. Sur des sujets plus intérieurs, les opposants sont simplement des assassins, selon Philippe et Castaner, qui s’emparent des statistiques sur les accidents de la route à peu près comme Jacques Toubon s’emparait de celles sur l’immigration, misant plus sur le choc des formules que sur la connaissance des chiffres. Il y a une disqualification permanente de l’opposant, qui va de pair avec une spectaculaire relégitimation du pays légal : Macron ne jure plus que par les partis, les syndicats, les départements et les communes. Et, tout en lançant le Grand Débat National, Macron explique que la parole de ceux qui débattent n’est pas égale (« Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député ! »). Une disqualification de la parole du pays réel qui accompagne la criminalisation de la parole médiatique (Macron n’ayant pas de mots assez durs sur les journalistes) avec la loi sur les infox dont on voit bien – surtout en découvrant avec stupeur les infox du gouvernement – qu’elle servira surtout à empêcher la circulation des informations non conformes, pendant que le projet de loi anti-casseurs servira surtout à empêcher la circulation des opposants non conformes. Extension du domaine de la violence légale.

    661_magic-article-actu_dda_436_3626e6429c976908975528fd04_grand-debat-national-le-site-mis-en-ligne-mardi-soir_dda4363626e6429c976908975528fd04.jpgLe plus troublant est la manière dont ce pouvoir revient lui-même sur la question de sa légitimité : « Quand vous écoutez les gens, qu’est-ce qu’ils disent ? Ils veulent couper la tête du président. Ils disent que les députés sont tous des salopards » (les Français, décidément nostalgiques, ne croient qu’aux bonnes vieilles recettes) et « Mais il faut se poser la question “D’où tu parles ? Quelle est ta légitimité ?” Celui qui est maire, celui qui est député, celui qui est ministre a une légitimité ou une responsabilité. Le citoyen lambda n’a pas la même. Il ne représente que lui-même. » Sans doute, mais si Macron pose cette question de la légitimité, c’est qu’il se sait illégitime. Illégitime en France, où il a été élu avec une abstention record, avec l’aide d’un véritable coup d’état judiciaire et par défaut face à l’ex-FN. Illégitime car incapable de quitter sa posture de président du parti-des-gens-qui-savent, du parti-des-gens-qui-changent, du parti des Français-qui-adhèrent-au-projet qui, comme toujours en république où la nation est contractuelle, sont le seul peuple respectable. Et il n’accuse les Gilets jaunes d’être illégitime que parce qu’il reconnaît, dans l’émergence de ce mouvement, un schéma d’illégitimité qui lui est bien familier : celui d’En Marche ! et de son leader charismatique : « Eric-Drouet-figure-des-Gilets-jaunes-interdit-de-se-rendre-a-Paris.jpgDrouet, c’est un produit médiatique, un produit des réseaux sociaux », observe-t-il en dénonçant l’abdication des médias traditionnels à faire leur travail de hiérarchisation et d’analyse. « L’envers du décor de cette crise a été très peu montré », souligne-t-il. […] la déconstruction de ce qu’est le mouvement, de ses influences, la déconstruction de ses influences extérieures, ça, on l’a très peu entendu. Il y a eu une forme aussi de légitimation accélérée de ce qu’a été ce mouvement qui est un problème. »

    Comme tous les démagogues qui sentent la faveur publique faiblir, Macron agite le spectre du complot intérieur et extérieur, cette matrice ombreuse qui accouche en France, depuis 1792, des lois les plus liberticides et des gouvernements les plus autoritaires – et les moins légitimes au regard du bien commun. ■ 

    Philippe Mesnard

  • ”Reconnaître l’identité de genre dans une compétition sportive entre en contradiction avec le fait de reconnaître le sex

    © OLI SCARFF / AFP 

    Marguerite Stern, créatrice des collages féministes et auteure du podcast et du livre "Héroïnes de la rue" (Michel Lafon), s'inquiète d'amendements qui pourraient prendre en compte l'identité de genre plutôt que le sexe, lors des compétitions sportives.

    8.jpgCe vendredi 19 mars, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi sur le sport proposée par LREM, laquelle est censée permettre une démocratisation de la pratique sportive. EIle propose plusieurs mesures pour lutter contre les discriminations, notamment la mise en place progressive d’une parité au sein des instances dirigeantes.

    Parmi les amendements adoptés, certains concernaient l’introduction du terme "identité de genre". Le député Raphaël Gérard s’est fendu d’un communiqué à ce sujet sur Twitter "la loi consacre en préambule l’égalité de toutes et tous dans l’accès à la pratique sportive, sans distinction en raison du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, du handicap ou tout autre motif".

    En réponse aux protestations de nombreuses féministes, ce monsieur s’est permis de nous qualifier de TERF (Trans Exclusionary Radical Feminist), terme renvoyant à une insulte fréquemment utilisée par les transactivistes contre certaines féministes pour entre autres, nous menacer de viol et de mort. De mémoire, c’est bien la première fois qu’un élu de la République se permet publiquement de traiter des femmes de "TERF", et j’aimerais qu’on le retienne. Ce monsieur a également cru de bon ton de nous donner des leçons de féminisme : "Je suis assez troublé par les commentaires transphobes qui voudraient opposer les femmes entre elles." Son attitude envers les femmes est à l’image des amendements qu’il propose : sexiste.

     

    "Ces différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes" 

     

    Sous couvert de "lutte contre les discriminations", ces différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. Reconnaître l’identité de genre dans une compétition sportive, entre en contradiction avec le fait de reconnaître le sexe, il faut choisir entre les deux. Et si jusqu’à présent c’est le sexe qui est pris en compte pour établir des catégories sportives, c’est parce que femmes et hommes ont des capacités physiques différentes.

    De la même façon que les seniors ne courent pas avec les juniors et que les personnes dites valides ne courent pas avec les personnes en situation de handicap, les femmes ne courent pas avec les hommes. Ces catégories sportives sont faites pour préserver l’égalité des chances. Elles sont importantes.

    J’entends que des personnes trans puissent ressentir un sentiment de malaise à concourir aux côtés de personnes dont elles estiment que l’identité de genre ne leur convient pas, et je pense sincèrement que c’est important de trouver une alternative qui leur convienne, mais cette alternative ne peut pas se faire aux dépens des droits des femmes. Il n’est pas question pour moi de prendre position CONTRE les personnes trans, mais plutôt POUR les femmes.

     

    "Femmes et hommes n’ont pas les mêmes corps" 

     

    Souvenons-nous que les femmes ont dû batailler pour avoir le droit de pratiquer certains sports, et la non-mixité est la garantie de pouvoir pratiquer ces sports-là sereinement et équitablement. Femmes et hommes n’ont pas les mêmes corps, et même lorsqu’un individu de sexe masculin décide de changer d’identité de genre et de prendre des hormones, ses performances sportives dépendront toujours de son sexe. Qu’il prenne des hormones ou pas, sa masse musculaire et osseuse resteront toujours plus élevées. C’est un fait scientifique : les corps des XY sont différents des corps des XX.

    Les femmes ont par exemple plus de souplesse au niveau des tendons, et les hommes plus d’explosivité. C’est pour cela que les femmes excellent en gymnastique et les hommes en course. Le record de France masculin du 200 m est détenu par Christophe Lemaitre avec 19s80 ; le record féminin par Marie-José Pérec avec 21s99. Sur cette discipline, l’écart entre femmes et hommes est toujours d’environ 2s, c’est-à-dire 20 m.

    Que se fera-t-on donc si demain Christophe Lemaitre déclare qu’il est une femme ? Les femmes seront-elles condamnées à ne jamais monter sur les podiums des 100 et 200 m féminin ? C’est une vraie question.

    À l’internationale, la question qui nous occupe s’est déjà posée, et l’expérience a montré que les conséquences de l’introduction d’individus de sexe masculin dans les compétitions féminines peuvent avoir des conséquences dramatiques. Parmi l’un des exemples les plus graves, Fallon Fox, une combattante en MMA transgenre a écrasé le crâne de sa concurrente Tamika Brents en 2014, lui infligeant une commotion cérébrale et une fracture de l’os orbital. Fallon Fox a déclaré après sur Twitter (*) : "Le crâne d’une femme a été fracturé, et l’autre non. Juste pour que vous sachiez, j’ai adoré ça. J’adore éclater les TERFS qui ont des discours transphobes insensés. C’est un bonheur! Ne soyez pas tristes ;)".

    7.jpg

    Nous devons être capables de faire la distinction entre la transidentité qui relève de l’intime, et que je respecte, et le transactivisme qui est une idéologie politique qui met en péril les droits des femmes de façon très concrète dès lors qu’elle trouve une application dans le réel. C’est la première fois que cette idéologie menace d’entrer dans la loi française, et nous devons y être vigilantes.

     

    "En tant que féministe radicale, je suis pour l’abolition des stéréotypes de genre" 

     

    Être une femme n’est pas une émotion, un sentiment, ou un goût prononcé pour un certain type de vêtements et un certain type de couleurs. C’est une réalité biologique. C’est ressentir dans sa chair la douleur des règles et celle du harcèlement de rue, c’est être exposée à la possibilité d’être prostituée et excisée. Les problématiques féministes sont toutes centrées autour des corps des femmes et ça n’est pas un hasard, car c’est à travers nos corps que les hommes nous oppriment depuis des millénaires.

    En tant que féministe radicale, je suis pour l’abolition des stéréotypes de genre. Je suis pour que les hommes puissent marcher en talons si ça leur chante, et pour que les femmes cessent de subir l’injonction à se maquiller et à s’épiler. Détruire ces stéréotypes, c’est s’autoriser à sortir du carcan que la société patriarcale impose aux femmes plus particulièrement, mais aux hommes aussi. Et si on s’autorise à les détruire, alors seul le sexe est une donnée valable pour définir ce qu’est une femme et ce qu’est un homme, et le terme "identité de genre" n’a rien à faire dans ce texte de loi.

    (*) Le tweet a été supprimé.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    De Louis XVIII au renouveau du nucléaire, du progrès et du bien-être, de la puissance française qui vont avec !...

    Beaucoup l'ignorent : c'est Louis XVIII qui a créé le Livret A, en mai 1818, au moment de la création de la Caisse d'épargne. Il s'agissait alors, pour le très grand roi qu'il fut, de remettre debout une France que la Révolution, la Terreur et les massacres partout, le Génocide vendéen puis les folles guerres napoléoniennes avaient complètement mis à bas; une France qui venait de perdre 600.000 hommes à cause de la Révolution (Génocide inclus) et 1.500.000 à cause de la guerre déclarée à l'Europe; une France occupée pendant trois ans (jusqu'en novembre 1818, par près de 1.250.000 hommes, répartis dans 58 départements); une France condamnée à payer une "amende" de 700 millions de francs; une France amputée de territoires lui faisant perdre 500.000 habitants...

    Le très grand Louis XVIII sortit la France de cette misère et la releva partout et en tout s'acquitant à merveille du service dont la Nation avait alors le plus urgent besoin, elle qui, en plus de tout ce qui vient d'être signalé, était menacée d'être démembrée par nos plus féroces ennemis : les Prussiens, appuyés par les Autrichiens : encore et toujours la masse germanique contre nous !... Ce furent les Russes et les Anglais, qui - intelligents et voyant loin... - ne voulaient pas d'une trop grande puissance "germanique" au coeur de l'Europe, s'opposèrent à ce démembrement, aidés par la très habile diplomatie de Talleyrand et Louis XVIII...

    Ce petit rappel historique étant fait, revenons à Louis XVIII et au nucléaire, qui paraissent, à première vue, bien éloignés l'un de l'autre.

    Notre semble-président vient de déclarer qu'il envisageait de puiser dans le Livret A (dont la collecte de fonds s'envole ces derniers temps : tant mieux !) afin de financer la construction de six centrales nucléaires.

    Pour une fois que l'on peut applaudir à une décision de Macron, on ne va pas bouder notre plaisir. Non sans exprimer, cependant, notre gratitude et reconnaissance à Louis XVIII qui nous a laissé ce bel outil de souveraineté nationale qu'est, finalement, "son" Livret A...

    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/exclusif-le-livret-a-en-lice-pour-financer-les-nouveaux-reacteurs-nucleaires-en-france-1904910

     

    lfar espace.jpg

     

    1. De Yako Elish (sur tweeter) :

    "Merci au Sénat qui a voté hier la résolution visant la reconnaissance du #génocide Assyro-Chaldeen 1915/1918 par les Ottomans. Merci, au noms des 250 000 victimes, dont ma grand-mère Alfo et mon grand-père Habib.  #ChretiensdOrient"

    1A.jpg

     

    1 BIS. De François DEVEDJIAN (sur tweeter) :

    "#ArtsakhBlockade - Jour 61.  La dictature azerbaïdjanaise poursuit sa guerre silencieuse contre la population civile arménienne  d’#Artsakh qui reste sous blocus.  • réouverture sans délai ni condition du #LachinCorridor, • interposition d’une force de paix,  • sanctions contre le régime Aliyev"

    1A.jpg

     

    3.

    1A.jpg

    C'est "ça" ce que l'on appelle "la gauche et l'extrême-gauche", les cagoules noires, les faux "antifas/vrais terroristes" qui se drapent dans de grands mots creux pour pratiquer leur sport favori (qui est leur essence même) : massacrer, guillotiner, exterminer, terroriser... Nées de la Révolution haineuse, terroriste et guillotineuse, xénophobe ("À mort l'Autrichienne !", pour l'assassinat de la Reine Marie-Antoinette) gauche et extrême gauche, violentes par essence, par nature, veulent encore, aujourd'hui comme hier et toujours, jusqu'à la fin des temps, tuer tout ce qui n'est pas elle, appliquant le mot horrible de Staline, le fils de Robespierre et de la Convention : "Le problème c'est les hommes, pas d'hommes pas de problème". En Russie, cela a donné l'Holodomor pour les Ukrainiens et le Goulag pour les autres; en France le Génocide vendéen (le problème c'est les Vendéens : plus de Vendéens, plus de problèmes !")... C'est cette "bête immonde-là" qu'il faut combattre, et tuer...

    Mais attention ! Ne jamais oublier ce qu'a si bien résumé Thibon : "le chaos explosif des révolutionnaires" d'hier, de 89/93, du Génocide vendéen a été, formellement, remisé au placard, puisqu'il est installé au pouvoir; mais ce pouvoir, en costard/cravate de Macron, son actuel représentant, n'est rien d'autre que "le chaos figé des conservateurs du désordre" hérité de la Révolution...

    En somme, "sans-culottes" et "costard/cravate"

    à la Macron : même combat !

    LFAR PHRYGIEN.jpg

     

    4. Pour une fois que le groupe "Les Républicains", à l'Assemblée, fait quelque chose de bien, il convient de le signaler, non ? Face à la trahison des sénateurs "Les Republicains" au Sénat, les députés du même parti sauvent l'honneur en déposant un recours au conseil constitutionnel contre la loi scélérate très largement votée par le-dit Senat. Le groupe "Les Républicains"  à l’Assemblée nationale vient de déposer un recours au Conseil constitutionnel pour faire censurer la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables, adoptée ce mardi 7 février 2023 au Parlement...

    1A.jpg

     

    5. Dans Chrétiens magazine : Fin de Vie 85 : % des professionnels de santé (et 82 % des bénévoles) au contact de personnes en fin de vie, sont opposés à une évolution de la législation sur la fin de vie (Source OpinionWay,13 oct. 2022)... :

    https://chretiensmagazine.fr/deshumaniser-par-leuthanasie/

    1A.jpg

     

    6. "relooker" Paris ? Ce serait doublement horrible :

    • et pour le mot (en bon français, on dit "donner une apparence nouvelle", "rafraîchir", moderniser, refaire....),

    • et pour Paris, dont la beauté unique attire le monde entier depuis des siècles. Dieu nous préserve d'une relookisation (!!!) de notre Ville lumière, en plus par cette massacreuse/saccageuse de Paris qu'est Anne Hidalgo, l'Attila de la beauté/propreté/sécurité de notre magnifique Capitale, la grande prêtresse du naufrage de quartiers entiers dans la saleté, l'insécurité, la laideur, tout simplement...

    Ce petit préambule où l'on s'est bien défoulés pour dire notre accord total avec Dominique Dupré-Henry :

    "LOOK ? #Paris n’a surtout pas besoin d’être "relooké" pour les JO 2024 ! Son #patrimoine, ses #jardins, sa beauté…ont besoin d’être mis en valeur, respectés et restaurés avec soin afin de donner au monde entier l’image de ce qui fait l’attrait de Paris depuis tant d’années."

    1A.jpg

    1AA.jpg

    1AAA.jpg

     

    7. Frédéric Ferlicot communique (et invite) : 

    1A.jpg

     

     

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    De Robert Redeker (dans Figaro Vox/ Tribune, extrait) :

    "Henri d'Anselme, héros ordinaire et incarnation de la France profonde"

    Emmanuel Macron a rencontré Henri d'Anselme, le 9 juin.
     
    Emmanuel Macron a rencontré Henri d'Anselme, le 9 juin. DENIS BALIBOUSE / AFP

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'intervention héroïque d'Henri, un jeune homme de 24 ans, a permis d'éviter un plus grand nombre de victimes lors de l'attaque d'Annecy, le 8 juin. L'écrivain loue le courage de cet étudiant en philosophie, qui incarne à merveille les profondeurs chrétiennes de la France.

    Auteur de nombreux livres, Robert Redeker a récemment publié L'Abolition de l'âme (Éditions du Cerf). Il est aussi l'auteur de Les Sentinelles d'humanité, Philosophie de l'héroïsme et de la sainteté, aux éditions Desclée de Brouwer.

    "Plus encore que dans le criminel et son forfait, l'inattendu, dans la terrible agression d'Annecy, tient dans la personnalité du héros qui a protégé les enfants. Henri, ce héros est le personnage philosophiquement le plus significatif de cet événement, incarnant «la merveilleuse visite» dont Marcel Carné fit le titre de l'un de ses derniers films.

    Catholique, croyant, pratiquant, ancien chef scout, pèlerin pédestre marchant de cathédrale en cathédrale, passionné par le patrimoine religieux de notre pays, ce jeune homme, qui semble sorti tout droit d'un livre de Péguy, coagule l'ensemble des traits anthropologiques détestés par l'idéologie dominante. Représentant ordinaire du catholicisme français…"

    Par contre, Jean Messiha fait remarquer, à propos de l'agresseur/assassin :

    "La vérité est en train de poindre. Et elle va saturer les services de réanimation L’assassin d’#Annecy est inconnu de la communauté chrétienne syrienne de Suède où il est pourtant arrivé en 2011. Il n’y a fréquenté aucune église et aucun prêtre syrien ne le connait. Bizarre non ?"
     
    (extrait vidéo 1'47 / BFM/TV) :
     
     
    Dernière chose sur le sujet (pour aujourd'hui) : Henri a demandé une faveur. Un travail ? Une médaille ? Non : assister à l'inauguration de la cathédrale Notre-Dame de Paris...

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Certes, cela fait un peu répétition lassante (puisque, à chaque fois c'est la même chose...) mais, bon : il faut tout de même le dire et le redire sans cesse, et dénoncer sans relâche la tartuferie et l'hypocrisie... D'accord donc avec Goldnadel (une fois de plus !) à propos de la mort de Shaïna, son ex-petit ami ayant été condamné à 18 ans de réclusion criminelle :

    "On remarquera que dans ce féminicide particulièrement horrible, les Rousseau Autain , de Haas , Patin , Coffin sont demeurées particulièrement discrètes. Je me perds en conjectures pour apporter quelques explications."
     
    (l'assassin a déclaré : "je suis musulman, je préfère prendre trente ans qu'être le père d'un bâtard, d'un fils de p..." ! Vous avez dit "religion de paix et d'amour" ?...)
     
     

     

    2. Retour cet "hydrogène blanc" dont nous parlions ici-même, hier...

    (reportage de BFM/TV, 4'15) :

    QU'EST-CE QUE L'HYDROGÈNE BLANC, DONT UN GISEMENT COLOSSAL VIENT D'ÊTRE DÉCOUVERT EN MOSELLE ?

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/qu-est-ce-que-l-hydrogene-blanc-dont-un-gisement-colossal-vient-d-etre-decouvert-en-moselle_AV-202306090505.html#xtor=CS9-144-

     

    3. Éoliennes géantes : un projet qui fait grincer des dents à l'est du Loiret | (source : Actu Orléans)...

    https://actu.fr/centre-val-de-loire/griselles_45161/eoliennes-geantes-un-projet-qui-fait-grincer-des-dents-a-l-est-du-loiret_59646555.html

    Samedi 17 juin 2023 : Chaîne humaine organisée à 15 heures

    à La Merville, route de La Selle-sur-le-Bied à Pers-en-Gâtinais. La chaîne humaine se déplacera ensuite dans les communes limitrophes du projet éolien de Griselles : Pers-en-Gâtinais et Chevannes. 

    lafautearousseau appelle ses amis, lecteurs, sympathisants présents sur place ou dans les environs à participer à cette manifestation...

     

    4. D'accord avec Nicolas Meilhan (sur tweeter) :

    "Le prix marché de l'électricité est toujours 2 fois plus élevé que tous nos voisins alors que nous produisons l'électricité la moins chère. A quel moment on se protège des traders qui spéculent contre nous et qui représentent plus de la moitié du prix que nous payons ?#stoparenh"
     
    Image

     

    5. De #JusticePourLesSuspendus :

    "#Nancy Une Lingère non vaccinée est indemnisée 30.000€, La Justice reconnaît que la Loi du 05/08/21 viole le secret médical et plusieurs engagements Européens & internationaux de la France et souligne que l'employeur n'a pas respecté la LIBERTÉ individuelle . L'employeur a également été condamné à couvrir les frais d’avocat de la cliente de Me @NancyRisacher. Il devra lui verser 2000€ au titre de “l’article 700"

    (extrait vidéo 2'18)

    https://twitter.com/LEGENERAL_OFF/status/1667251870379954178?s=20

    À quand, le tour des Soignants, des Pompiers etc... ?

     

    6. Dans Front populaire : "La question du genre a surgi comme une météorite dans des sociétés occidentales prises au dépourvu. Plus qu'un phénomène militant, c’est aussi le signe d’une mutation de notre conception de l’identité."... :

    https://frontpopulaire.fr/opinions/contents/transgenrisme-quand-la-notion-de-genre-devient-totalisante-partie-1_tco_22218914

    Transgenrisme : quand la notion de genre devient totalisante (partie 1)

     

    7. Wallonie : nos amis de CHEZ NOUS saluent aussi "Henri" :

    "RESPECT !  L'actualité est ponctuée de drames, notamment ceux liés à l'#Immigration, comme ce fut le cas hier à #Annecy. Aujourd'hui, nous saluons Henri, "l'homme au sac à dos" qui, au péril de sa vie, a empêché qu'un carnage plus grand n'ait lieu, en s'interposant face au visage qu'a pris la barbarie. Une leçon de courage, d'humilité et d'espoir ! Et à l'adresse de ceux qui se réjouissaient que l'assaillant fût chrétien (ce dont on doute), nous répondons que le vrai chrétien, à Annecy, fut Henri, un héros national."

    Image

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "LA" claque pour le CRIF et le grand rabbin...

    Sondage choc : 79 % des juifs de France voteront Éric Zemmour au premier tour des présidentielles…

    Et 92 % des juifs de France désapprouvent le CRIF et le grand Rabbin dans leur consigne de vote contre Éric Zemmour (85 % d'entre eux ne se sentent pas représentés par le CRIF)...

    europe-israel.org/2022/02/sondag 

    1A.jpg

     

    lfar espace.jpg

     

    1. La France Rurale - Le Mouvement de la Ruralité dénonce l'arnaque escrolo, à partir d'un exemple : le prétendu lait d'amande... :

    "Le lait d'amandes, qui n'est d'ailleurs pas du lait, très prisé par les animalistes, antispeciste et autres extrémistes défenseurs de nature et environnement est une aberration totale par ses besoins en eau... Quand l'idéologie écolo détruit la nature !"

    1A.jpg

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-ce-cache-derriere-lait-amande-97182/

     

    La France Rurale - Le Mouvement cde la Ruralité

    1A.jpg

     

    2. Bravo, Dimitri !

    1A.jpg

    Goldnadel et Zemmour ont raison : pour enlever à l'extrême-gauche révolutionnaire les médias du Sévice public dont ils se sont emparés en 45 (avec tant d'autres pans entiers de la société, dont l'École...) il faut privatiser, si l'État se révèle incapable de récupérer ce qu'il s'est laissé arracher, dans des circonstances exceptionnelles...

     

    3. 33 secondes de l'émission Face à Baba, qui faisait se rencontrer Éric Revel et Éric Zemmour. Éric Revel conclut, fort honnêtement :

    "...Le programme économique d'Éric Zemmour répond aux questions de pouvoir d'achat des Français..."

    https://twitter.com/ZemmourTV/status/1504244604270518272?s=20&t=vXm6-KqBEfG--VOlI4I9NA

    1A.jpg

     

    4. L'Allemagne, colosse aux pieds d'argile ? Comment les Allemands se sont piégés eux-mêmes en dénucléarisant et en devenant dépendants du gaz russe, par Bernard Jomard (dans Forbes) :

    https://www.forbes.fr/politique/comment-les-allemands-se-sont-pieges-eux-memes-en-denuclearisant-et-en-devenant-dependants-du-gaz-russe/

    1A.jpg

     

    5. Stanislas Rigault a parlé  du "Mozart" d'un peu tout, qu'on essaye de nous "vendre" lorsqu'on parle de Macron. Un Mozart qui se révèle, en fait, être simplement le pilote (?) du "bateau ivre" qu'est son quinquennat, le pire de la Vème République... Et, comme on le dit dans Kaamelkot : "C'est pas faux !...

    Stanislas Rigault
    "On disait que Macron était le Mozart des finances, on a eu les gilets jaunes, on disait que Macron était devenu le Mozart de la santé, on a eu une gestion catastrophique. Aujourd’hui on nous dit que Macron est le Mozart des relations internationales on voit le résultat..."
     
    En somme, Stanislas parle comme Maurras : "notre maîtresse, en politique, c'est l'expérience..."
     
    Il a raison (Maurras aussi !!!!!)

    (extrait vidéo 1'36)

    https://twitter.com/stanislasrig/status/1504145667282907149?s=20&t=vXm6-KqBEfG--VOlI4I9NA

    1A.jpg

     

    6. En Corse, le "jeu" (?) imprudent et dangereux d'une bande de pieds nickelés aux abois, inconscients, jouant les apprentis sorciers... Qu'est-ce que c'est que cette proposition d' "autonomie" baroque et saugrenue, balancée tout d'un coup, "comme ça", à trois semaines de la Présidentielle, pour répondre à une sorte de guérilla urbaine, et à l'occasion de manifestations qui, quoi qu'en disent les participants, comportent une large part de soutien au lâche assassinat d'un préfet ? C'est un message désastreux et une forme d'abandon de l'autorité de l'État. En face, de jeunes Corses - inconscients eux aussi - prétendent affirmer leur fierté et la défense de leur identité, mais ils oublient un peu vite que, comme Samuel Paty, le préfet Érignac fut froidement et lâchement assassiné : par une bande dont fait partie le terroriste Colonna. Cette bande l'abattit de 3 balles : une dans la nuque à bout portant, les deux autres dans la tête pour l'achever alors qu'il gisait sur le sol. Si défendre la Corse c'est défendre un assassin de ce tonneau, alors,

    merci, mais, non merci !...

    L'entretien de Benjamin Morel avec Étienne Campion, dans Marianne : "Avec l'autonomie de la Corse, Macron nous mène à la dislocation du pays par ses périphéries..."

    https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/benjamin-morel-avec-lautonomie-de-la-corse-macron-nous-mene-a-la-dislocation-du-pays-par-ses-peripheries

    1A.jpg

    Aimer, servir, défendre la Corse (et toutes les provinces françaises), oui, bien sûr, dans une Royauté des Libertés, l'Autorité étant "en haut" et les libertés "en bas". Mais cela n'a rien à voir avec un culte clanique de la violence criminelle et maffieuse : la Corse mérite mille fois mieux que "ça" !

     

    7. Dans la série "il vaut mieux entendre "ça" que d'être sourd", voici la variante "il vaut mieux lire "ça" que d'être aveugle !!!!! :

    1A.jpg

    C'est bien Audiard qui a raison :

    LES CONS, ÇA OSE TOUT,

    C'EST MÊME À ÇA QU'ON LES RECONNAÎT !

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg