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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Aux origines de la Revue universelle...

    1919 : Aux origines de la Revue universelle

     

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    19 juillet,degas,pierre de rosette,champollion,hieroglyphes,metro,tour de france,revue universelle,bainville,massisDans Le Figaro du 19 juillet 1919, Jacques Bainville (ci contre) et Henri Massis (ci dessous) publient un manifeste "Pour un parti de l'intelligence".

    Dès 1920 sera fondée La Revue universelle, avec Bainville pour directeur et Henri Massis comme rédacteur en chef.  La revue avait pour programme : "Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l'esprit".

    19 juillet,degas,pierre de rosette,champollion,hieroglyphes,metro,tour de france,revue universelle,bainville,massisElle paraîtra jusqu'en 1944, ayant réussi, au milieu des si nombreuses tribulations de l'époque, à recueillir des articles d'esprits aussi divers et différents que Jacques Maritain, Georges Valois, Gustave Thibon, Pierre Gaxotte, Claude Roy, Pierre Boutang, Raoul Girardet, Charles Maurras, Léon Daudet, Thierry Maulnier, Robert Brasillach...

    Né en 1879, Jacques Bainville a donc quarante ans au moment où il fonde cette Revue; né en 1886, Henri Massis en a trente-trois...

     

    Dans notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. voir les six photos qui "racontent" les origines et la vie de la Revue, à partir de la photo "La Revue universelle"  (proposée "en clair" ci dessous) :

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    La Revue Universelle

    L’une des plus remarquables réalisations de Bainville, ce n’est peut-être pas un livre, aussi importants qu'ils aient pu être pour certains; l’une des pensées les plus fécondes de son règne intellectuel (pour paraphraser Louis XIV), c’est peut-être... "La Revue universelle"...

    C'est en 1920 que Jacques Bainville fonde cette Revue : il en était le directeur, et Henri Massis, le rédacteur en chef.

    Dans Le Figaro du 19 juillet 1919 était paru un manifeste "Pour un parti de l'intelligence"; la Revue universelle, qui en découle, avait pour programme :


    "Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l'esprit".



    La Revue se situait évidemment dans la ligne du Nationalisme intégral de L'Action française.

    Y collaborèrent Charles Benoist, Marie de Roux, Robert Havard de La Montagne, René Johannet, Georges Valois, Firmin Bacconnier, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Gaudy, Gustave Thibon, Pierre Gaxotte, Claude Roy, Gonzague de Reynold, Jacques Maritain (en charge de la rubrique philosophique, au début des années 1920), Charles Maurras, Maurice Vaussard et Henri Gouhier.

    Puis, après 1941, Pierre Boutang et Raoul Girardet.

    La Revue universelle s'intéressait particulièrement à la politique extérieure, mais on y trouvait aussi des études sur l'art, la littérature la philosophie, écrites par Léon Daudet, Thierry Maulnier, André Rousseaux ou Robert Brasillach.

    Son dernier numéro paraîtra en 1944...


    "...Ah ! comme tout alors me semblait simple, facile, uni. Je nous revois ensemble dans notre commun bureau de la Revue universelle, lorsque nous établissions le sommaire du prochain numéro, et qu'il en réclamait les épreuves. Il lui suffisait d'un regard, mais c'était un regard infaillible; rien qu'un mot parfois pour formuler sa décision, mais c'était un mot sans réplique. Et quel repos, quel assentiment, quand il avait conclu d'un simple geste, qui supprimait le tâtonnement, l'hésitation, l'incertitude..."
    (Henri Massis).

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    D'Enki Bilal, inattendu, sur BFM/TV :

    "...La France et l'Europe s'islamisent. J'en veux aux hommes politiques qui ont agi par ignorance ou par lâcheté..."

    (extrait vidéo 1'59)

    https://x.com/__Verlaine__/status/1726864845348421909?s=20

     

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    1. Une collabo(te) du terrorisme des racailles... L'avocate Florence Rouas ose s'interroger : et si les assaillants de Crepol avaient été les victimes… d'un "délit de sale gueule" de la part du videur ? Collabote à la botte du terrorisme islamiste...

    (extrait vidéo 0'41)

    https://x.com/AdrienMolin/status/1726857931201937633?s=20

    Une marche blanche est organisé en hommage à Thomas 16 ans, tué à Crépol lors d'un bal dans la commune.
     
    Une marche blanche est organisé en hommage à Thomas (16 ans) ce mercredi 22 novembre à Romans-sur-Isère à l'initiative de sa famille. "Elle partira du lycée du Dauphiné de Romans à 13h30 et se terminera pour un moment de recueillement au stade Albert Donnadieu" selon le RC Romans-Bourg-de-Péage sur sa page Facebook. "Ce rassemblement se veut apolitique par respect pour la famille" rajoute le club de rugby où évoluait l'adolescent de 16 ans tué dans la nuit de samedi à dimanche 19 novembre lors d'un bal dans la commune de Crépol en Drôme des collines.

     

    1 BIS. La réponse de l'organisatrice du bal de Crépol : il s'agit, non pas d'une rixe, mais d'une attaque en règle, menée par une "band"" très bien organisée... :

    (extrait vidéo 2'10)

    https://x.com/GilbertCollard/status/1726861595547156673?s=20

    Pétition : STOP à l'omerta sur ces massacres ! #LaRacailleTue

     

    1 TER. ...Et la réponse de Mathieu Bock-Côté : 

    "...Il y a une dimension de conquête. Dans le futur, ils vont entrer dans les maisons..."

    (extrait vidéo 3'59)

    https://x.com/DamienRieu/status/1726890577306743183?s=20

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    4. Très intéressante intervention de Jean-François Colosimo, dans Le Figaro :

    "...À l'heure où les conflits prospèrent, l'historien Jean-François Colosimo dresse le constat d'une radicalité des religiosités dans le monde, comme réponse à la mondialisation : "Les autocrates trouvent dans la religion un carburant extraordinaire pour persévérer dans la tyrannie..."

    (extrait vidéo 9'09)

    https://x.com/Le_Figaro/status/1726866786543632652?s=20

    Jean-François Colosimo: «Poutine est d'autant plus dangereux qu'il n'a plus  rien à perdre»

     

    5. L'antisémitisme de gauche, dans Le Figaro (extrait/entame de l'article de Guillaume Perrault, ce 18 novembre) :

    L’antisémitisme de gauche : une vieille histoire depuis 200 ans

    De gauche à droite, Benoît Frachon, Jacques Duclos, Pierre-Joseph Proudhon et Auguste Blanqui.
     
    De gauche à droite, Benoît Frachon, Jacques Duclos, Pierre-Joseph Proudhon et Auguste Blanqui

    "L’antisémitisme de gauche : une vieille histoire depuis 200 ans

    GRAND RÉCIT - Les propos de Mélenchon et ses proches sur Israël et le Hamas n’ont rien d’un «dérapage» isolé. L’antisémitisme existe, à gauche, depuis deux siècles, mais a été occulté, refoulé. Il y a des épisodes sur lesquels on préfère garder le silence. Or ce passé peu connu est éclairant.

    Jean-Luc Mélenchon est accusé de complaisance envers l’antisémitisme islamiste, voire d’être devenu lui-même antisémite, après ses déclarations sur l’Etat hébreu et le Hamas. Pour mesurer la portée de ce que nous vivons, le recul de l’histoire est nécessaire. Car il existe bien, depuis 200 ans, un antisémitisme de gauche, qui ne cadre guère avec l’image flatteuse que cette famille de pensée aime donner d’elle-même..."

    On pourra lire, à ce propos et en parallèle de cet article de Perrault, nos deux "textes d'accroche" permanents proposés sur la page d'accueil de notre quotidien :

    (1/2) Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras. Ou : Tartufferie d'un reproche...

    (2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

     

    6. Dans Front Populaire : "Mieux vaut tard que jamais !" Gabriel Attal remet en cause le "Collège unique", cause directe de l'effondrement de notre École, et dit réfléchir à des classes de niveau...

    Niveau scolaire : le réveil tardif de Gabriel Attal (par José SERRANO, extrait/entame) :

     
    CONTRIBUTION / OPINION. Mieux vaut tard que jamais, le ministre de l’Éducation nationale semble enfin avoir pris la mesure de l’effondrement du niveau scolaire. Reste désormais à savoir comment remonter la pente…

    Enfin, un ministre de l’Éducation nationale qui s’alarme du niveau des collégiens en français et en mathématiques ! D’après Gabriel Attal, la moitié des élèves de 4e ont du mal à lire un texte et je l’ai bien constaté quand j’ai fait passer les tests à mes élèves (cela fait plus de trente que j’enseigne en tant que professeur de lettres).

    Je me rendais bien compte qu’ils butaient de nombreux mots, qu’ils avaient même du mal à marquer les signes de ponctuation et qu’en réalité, ils ne comprenaient rien à ce qu’ils lisaient. Il faut prendre conscience que ces élèves ont déjà des années d’expérience dans l’apprentissage de la langue française et qu’ils passeront le brevet en fin de troisième c’est-à-dire en 2025 !

    Le niveau baisse et notre jeune ministre le constate, car que de dénis de nos responsables de l’Éducation allant jusqu’à même affirmer que le niveau montait ! Quelle foutaise !

    Et d’apprendre de ce ministre qu’il remettait en cause le collège unique ! Et même qu’il réfléchissait à des classes de niveau ! Incroyable, Gabriel Attal rejoignait ma vision du terrain c’est-à-dire des classes surchargées avec des différences abyssales de niveau entre les élèves et donc, impossible de sortir les élèves en grande difficulté. La diversité est une calamité : pour apprendre, il faut une homogénéité. Alors assez de cette idéologie progressiste qui prétend que l’on apprend de la richesse de l’autre !

    Et que dire quand j’ai vu débarquer les tablettes, il y a une dizaine d’années dans les classes alors que ces gamins sont gavés d’écran depuis le très jeune âge ! « Quoi, tu es un réac, c’est l’avenir ! »...

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    7. De SOS CALVAIRES à Louis de Funès !...

    "En 1967, #louisdefunès achète le #château de Clermont, où se trouve cette #réplique de la #grottedelourdes. Bravo à nos bénévoles pour cette restauration ! Soutenez les actions des bâtisseurs du patrimoine, faites un don en cliquant ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"

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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : SOS Éducation, le Collectif Némesis / La Cocarde étudiante /Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Lundi 25 Octobre à 19h00, l'Action Française Clermont Ferrand vous convie à un cercle dont le thème sera " le coup de force ".

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    Samedi 13 Novembre à 19h30, l'Action Française Strasbourg vous convie à une conférence dont le thème sera " la postmodernité " animée par Michel Maffesoli universitaire et sociologue réputé, sur "la postmodernité".

    Pour plus d'informations, nos messages privés sont ouverts.
    On vous y attend nombreux.
    " La postmodernité est d’abord et surtout “glissement du vertical à horizontal”, passage de la loi du Père à la loi des Frères. "

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    C’est au Café de Flore que Charles Maurras écrivit Au signe de Flore : souvenirs de vie, qu’il y rencontra Jacques Bainville et que la Revue d’Action française vit le jour. Maurras y venait en voisin, habitant alors la rue du Dragon, avant de déménager rue de Verneuil. C’est aussi au Flore que se rencontrèrent Henri Vaugeois, Maurice Pujo et Jacques Bainville, dont une place porte son nom un peu plus loin. Léon Daudet habitera rue Saint-Guillaume.
    Saint-Germain-des-Prés est lié à la naissance de l’Action française.
    Cette balade vous fera découvrir cette histoire au travers les lieux emblématiques de ce quartier qui abrita des éditeurs et abrite encore les ministères.

    Pour vous inscrire, merci de répondre à ce message : iledefrance@actionfrançaise.net

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     
     
     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     
     
     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    1) A la demande de nombreux paroissiens, le Café Histoire de Toulon vous informe de la reprise de ses causeries associatives dans le respect des règles sanitaires.

    2) Le  causerie de rentrée sera réalisée par Philippe Lallement sur « Comprendre le conservatisme catholique ». Cette causerie aura lieu le dernier mercredi du mois, le 29 septembre 2021 au pub des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal (377 avenue de la République , 83000 Toulon - entrée gratuite).

    Depuis le mouvement de la Manif pour tous il y a presque dix ans, on entend dire que les catholiques de France se sont réveillés. Alors, les cathos sont-ils vraiment de retour ? Pour répondre à cette question du point de vu historique, Philippe Lallement nous retracera le frémissement des conservateurs sous le septennat de Nicolas Sarkozy puis la poussée conservatrice sous celui de François Hollande. Les conservateurs catholiques ont-ils raté leur fenêtre d'opportunité ?

     

    Cette conférence sera développée dans une série de trois articles dans les NRU à venir N° 66, 67 et 68.
    Une étude portant sur les trois dernier quinquennats :
  • C'est nouveau, ça vient de sortir, et ça vaut le détour : la Librairie de Flore...

    la librairie de flore,au cercle de flore,maurrasUne nouvelle librairie en ligne : 

    La Librairie de Flore,

    la Librairie de la désobéissance civique !

    Rendez-vous-y sans attendre ! Parce que "Le privilège du succès est, dans l’ordre de l’action, une marque de vérité." (Charles Maurras)

  • Encore et toujours Gérrard Leclerc, notre ami...

    Sur notre Page facebook Lafauteraousseau Royaliste
     
     
    Notre Camarade et vieil ami Gérard Leclerc publie un nouvel ouvrage intitulé « Une autre Action française » !
    En 1974, alors que les barricades de Mai 1968 agitent encore les esprits, Gérard Leclerc propose, dans Un autre Maurras, un regard renouvelé sur le penseur monarchiste.
    Un demi-siècle plus tard, c’est un autre voyage qu’il entreprend de raconter : celui qu’il a vécu au sein de la nébuleuse royaliste et à proximité de certains de ses maîtres, Pierre Boutang, Gustave Thibon ou Pierre Debay – à l’attention de ceux qui pressentent que la construction maurrassienne peut receler quelques-unes des clés de notre avenir, et plus largement, de tous ceux qu’intéresse le destin hors normes de cette école de pensée qui, malgré toutes les vicissitudes, ne cesse de renaître de ces cendres.
    Conçu grâce à Christian Franchet d’Espèrey et à la Nouvelle revue Universelle, cet ouvrage est éclairé par des notes de Philippe Lallement et préfacé par Frédéric Rouvillois…
    Disponible à la Librairie de Flore !
     
  • Le président exalte les passions identitaires, par Bérénice Levet.

    Alors qu'une liste de nouveaux noms de rue issus de l'immigration devrait prochainement être rendue publique, avec Emmanuel Macron, à la fin, ce sont toujours les indigénistes, les minorités et autres activistes qui gagnent, dénonce la philosophe et essayiste. Tribune

    2.jpgSouvenons-nous, le 14 juin dernier, sur fond d'appels enfiévrés au déboulonnage des statues de nos grands hommes, le verbe haut, énergique, solennel, le président Macron déclarait : « La République n'effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle ne déboulonnera pas de statue. » Enfin ! Enfin une parole forte, ferme, résolue, soupirions-nous, rassérénés. Et trois mois plus tard, le 4 septembre 2020, à l'occasion de la célébration des 150 ans de la proclamation de la République, même détermination, même panache, même solennité, le chef de l'État confirmait : « La République ne déboulonne pas de statues, ne choisit pas simplement une part de son histoire, car on ne choisit jamais une part de France, on choisit la France. »

    Sauf que, ce que nous ignorions alors et que nous avons appris récemment par la voix de Nadia Hai, ministre déléguée à la Ville, dans le même temps, très exactement à l'issue de ce dernier discours, le président Macron ourdissait l'instauration d'une commission chargée d'élaborer un « catalogue » de « héros » issus de l'immigration afin de leur attribuer statues et noms de rue, devant être rendu public au début de l'année 2021. Une sorte de donnant-donnant. C'est bien ainsi, en tout cas, que l'établissement de ce comité fut interprété par celui que le président a nommé à sa tête, Pascal Blanchard - désignation qui est à elle seule, nous allons y revenir, un programme -, dont les propos ont tout de l'ultimatum : « On ne peut pas dire qu'il ne faut pas démonter les statues si on ne propose pas une alternative. »

    Ce n'est que trois mois plus tard, le 4 décembre, qu'Emmanuel Macron devait rendre publique l'existence de cette commission, et il en réservait l'annonce au média en ligne Brut, plate-forme plébiscitée par une jeunesse poreuse à l'idéologie diversitaire. Ce choix n'a évidemment rien de fortuit puisque c'est bien à cet îlot de l'archipel français que pareille initiative s'adresse : j'ai demandé, expose-t-il alors, qu' « on essaie [sic] d'identifier 300 à 500 personnalités issues de l'immigration » afin qu' « on puisse décider ensuite d'en faire des rues et des statues » - on notera la tonalité volontiers puérile (syntaxe et vocabulaire) qu'affecte ici le président.

    Revenons sur le choix de Pascal Blanchard. L'homme n'en fait nullement mystère : il est pleinement acquis aux thèses indigénistes et notamment à ce qui en constitue le cœur, l'idée que la colonisation a peut-être pris fin dans les années 1960 mais que, perfide, elle se poursuit par d'autres moyens dans notre société : « La “culture coloniale” est toujours à l'œuvre en France aujourd'hui. Une évidence que beaucoup se refusent à reconnaître » , écrivait-il ainsi dans une tribune en soutien au Mouvement des indigènes de la République ( le Monde , 16 mars 2005).  Le militant est volontiers présenté comme historien. Il a certes soutenu une thèse de doctorat d’histoire, mais il est d’abord connu comme coordinateur d’ouvrages réunissant universitaires, historiens, historiens de l’art et autres spécialistes dont l’objet est moins d’établir des réalités factuelles que de vérifier une hypothèse, et très exactement de soutenir une thèse, celle de la domination des peuples africains par les Occidentaux, c’est-à-dire “les Blancs”. Le concept de domination étant en effet cette idée à partir de laquelle ces dits spécialistes vont dévider tout le fil de l’histoire des relations entre colonisateurs et colonisés. Véritable lit de Procuste dans lequel la réalité doit, quoi qu’il en coûte de complexité, d’ambivalence, de nuances, entrer de toute force. Et c’est ainsi que, quel que soit le livre dirigé par Pascal Blanchard que vous lisiez ou le documentaire réalisé par ledit “historien” que vous visionniez, ne varietur, une même histoire vous est racontée, une même intrigue narrée, mettant systématiquement aux prises des dominants et des dominés.

    Voilà, à trop grands traits – mais on complétera l’esquisse en lisant l’Imposture décoloniale de Pierre-André Taguieff (Éditions de l’Observatoire) -, le portrait de l’homme du président Macron.

    Cette nomination heurte de plein fouet, et la chose n’a guère été relevée, les vaillantes déclarations du ministre de l’Éducation nationale au lendemain de la décapitation de Samuel Paty. Jean-Michel Blanquer a en effet eu le courage de dénoncer ceux qu’il a appelés les « complices intellectuels » des islamistes, ceux qui travaillent à rendre la France haïssable en l’accusant de tous les maux. Le ministre s’inquiétait, à très juste titre, du crédit exorbitant dont jouissent les thèses indigénistes et décoloniales dans les universités et dans les grandes écoles, et voici un de leurs intercesseurs médiatiques intronisé au sein même de l’État.

    La désignation de Pascal Blanchard indique clairement l’esprit qui préside à la création de cette commission et qui est l’esprit même d’Emmanuel Macron : convertir la France au multiculturalisme, à la “société inclusive”, autrement dit à un modèle de société qui nous est fondamentalement contraire. Étranger, aimerait-on dire, mais on ne le peut plus puisque le communautarisme et l’archipellisation sont des réalités françaises bien documentées. Mais c’est une chose d’en faire le constat, c’en est une autre de s’en proclamer le bras armé, ainsi que s’y emploie le président dans l’entretien qu’il a accordé à l’hebdomadaire l’Express au mois de décembre dernier.

    Sans doute, dans cet entretien, le chef de l’État conteste-t-il l’épithète de multiculturaliste – incompréhension, mauvais procès, caricature, proteste-t-il -, sauf que, là encore, dans le moment même, ou presque, où il réfute le mot : « On a dit que j’étais un multiculturaliste, ce que je n’ai jamais été », il valide la chose, déclarant : « Je crois à une politique de la reconnaissance [des identités] » – ce qui est la définition même du multiculturalisme.

    Assurément, devenu président, le candidat de 2017 s’est mis à parler, non sans éloquence, de la France charnelle, de la France qui n’est pas née avec la République, d’une France définie par sa langue, son histoire, sa littérature, ses paysages, du modèle français de sociabilité que le port du voile offense, mais ce n’est pas cette France qu’il juge impérieux de servir : « Le fleuve principal est là, bien présent » , soutient-il, contre toute évidence, dans l’Express. Bien présent ? Trop présent même à ses yeux. Le temps est venu de faire place à ses « affluents » , et n’allez pas croire qu’Emmanuel Macron fasse ici profession de foi girondine, exaltant une France des régions. Non ! Par affluents, le président entend « la richesse » que sont les « diasporas pour nous-mêmes » . Et le chef de l’État se veut le président des affluents, de « chaque affluent qui alimente le fleuve France » et notamment de « la part d’Afrique » de la France.

    Et Emmanuel Macron, dans ce même entretien, d’agiter le chiffon rouge d’une France assimilationniste inamicale et même hostile aux différences, colportant l’idée inique et sans fondement d’un modèle français d’intégration exigeant l’immolation des attachements et des fidélités particulières. Or, jamais l’assimilation n’a signifié pareil sacrifice et même sacrilège. Assurément, ainsi que l’écrit l’historien Marc Bloch, est-ce « un pauvre cœur que celui auquel il est interdit de renfermer plus d’une tendresse » , mais la France n’a jamais rien imposé de tel à ceux qui aspiraient à devenir français. Si elle proclame la préséance de l’identité nationale sur les identités particulières, elle n’exige pas l’oubli et le mépris des origines, elle n’interdit pas le culte des morts et des ancêtres, elle en circonscrit seulement l’exercice à l’espace privé. L’assimilation, comme la laïcité, vit de la frontière que nous traçons rigoureusement et vigoureusement entre la sphère publique et la sphère privée.

    Dans un monde en proie à la furie des identités, exalter, ainsi que le fait le président, les passions identitaires, flagorner les militants et partisans de l’idéologie diversitaire, est coupable et irresponsable. D’autant que présider aux destinées de la France, c’est avoir la chance de posséder dans sa besace cette arme seule capable de faire rentrer les identités particulières dans leur lit qu’est le modèle français de société et de citoyenneté, un modèle qui fait de la langue, de l’histoire, de la littérature le seul ciment du peuple français. Le président dont nous avons impérieusement besoin est celui qui saura prendre appui sur cette formidable ressource française pour sonner la fin de la récréation. « Le crime de nos politique s, disait Bernanos, n’est pas de n’avoir pas servi la France, mais de ne pas s’en servir » , ne pas se servir de la passion française du monde commun, de notre répugnance à voir les parties qui composent la France posées l’une à côté de l’autre comme l’huile et l’eau, est un crime en effet, a fortiori , je le redis, dans le contexte qui est le nôtre.

    En dépit des allures de preux chevalier, de cow-boy solitaire qu’il aime à se donner – se flattant d’aller expliquer urbi et orbi la singularité française et soutenant qu’ « être président français » , c’est défendre « une voie qui nous est propre » -, Emmanuel Macron reste désespérément de son temps, et de son âge. Il ne conçoit pas un monde où les identités particulières sont indifférentes dans l’espace public. Le courage d’incarner un autre modèle de civilisation que celui qui, importé des États-Unis, tend à prévaloir partout dans le monde, le courage autrement dit de la dissidence civilisationnelle, fait cruellement défaut au chef de l’État. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, devenir américain reste bel et bien notre destin.

    Bref, comme avec les statues, si l’ordre du discours est pour lesdits conservateurs, les amoureux de la France et de sa continuité historique, l’ordre du discours et des faits est pour la “diversité”, les “minorités” et les Français de généalogie impatients, à l’image de Virginie Despentes, d’être rachetés du péché d’être nés “blancs” de peau. Le “en même temps”, ruse de la raison macronienne, profite immanquablement à ceux qui jugent que la France a fait son temps ; lorsque sonne l’heure du choix – et selon le mot magnifique de Paul Ricœur, « la peine d’être homme commence avec le choix » -, le président tranche inexorablement en faveur de leurs revendications.

    Avec la martingale électorale et électoraliste du “en même temps” et aussi grâce à cet opium du peuple français, et singulièrement des intellectuels dits conservateurs que le président aimerait tant s’attacher, qu’est le goût de la langue, des « mots ingénieux » , des « tableaux intéressants » , du « bien jouer et du bien dire des acteurs indépendamment des conséquences de la pièce » qu’a su si bien décrire Tocqueville, le président, comptant sur les vertus dormitives de ce savant cocktail, escompte bien rallier à lui tous les suffrages.

    L’entretien à l’Express offre un autre exemple plus anecdotique, mais non moins significatif, de cet art présidentiel de mêler paroles douces aux oreilles des Français exaspérés de la mise en accusation perpétuelle de leur histoire et actes qui finalement donnent gain de cause aux procureurs de la France : après avoir dénoncé une société gangrenée par l’émotion, l’indignation, l’idéologie victimaire, le président Macron prend l’exemple de Charles Maurras : « Je combats toutes les idées antisémites de Maurras mais je trouve absurde de dire que Maurras ne doit plus exister. » Et le lecteur de se réjouir de cette fière réplique, de ce refus hardi de la “cancel culture” . Sauf que, très vite, la mémoire lui revient : qui décida en janvier 2018 d’effacer, de biffer, d’annuler (sens même du verbe to cancel ) du livre des commémorations le nom de Charles Maurras et précisément sous la pression de ces âmes indignées ici dénoncées ? Le chef de l’État lui-même, via certes sa ministre de la Culture d’alors, Françoise Nyssen.

    On a réellement le sentiment d’un président esthète, d’un président qui joue avec la France et se joue d’elle, se joue des Français. 

     

    Bérénice Levet

     

    Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie. Elle a fait paraître Libérons-nous du féminisme !  aux éditions de l’Observatoire, 2018. Elle avait publié précédemment « Le Crépuscule des idoles progressistes » (Stock, 2017) et « La Théorie du genre ou Le Monde rêvé des anges », préfacé par Michel Onfray (Livre de poche, 2016). 

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

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    AIX-EN-PROVENCE : Mardi 4 novembre, Café Actualités, QUE FAIRE ? Par Antoine de Crémiers.
     
    FEDERATION D'ILE DE FRANCE (Restauration nationale)

    u.  Mardi 14 octobre, 20h, conférence de rentrée du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, salle Henry de Seilhac de l’A.S.I.E.M.  6, rue Albert de Lapparent, Paris 7ème.  Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français et du collectif Pour l’Enfant parlera de : Après la Manif pour tous du 5 octobre : Que faire ?

    u.  Samedi 1er novembre, 10h, au cimetière de Vaugirard, 320 rue Lecourbe, Paris  15ème, à l'invitation de la Restauration Nationale, l’association Marius Plateau et le Centre Royaliste d’Action Française cérémonie du souvenir des morts de l’Action française, des Camelots du roi et de la Restauration Nationale. 

    u.  Vendredi 14 novembre, à 19 heures, à l'invitation de la Restauration Nationale et de l’association Marius Plateau, messe aux intentions de Charles Maurras, en l’église Saint-Eugène  Sainte Cécile,  4bis, rue Sainte-Cécile, Paris 9ème. Messe suivie de l’assemblée générale annuelle de la Fédération Royaliste d’Ile-de-France.  

    u.  Mardi 18 novembre, 20, conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, salle  Henry de Seilhac de l’l’A.S.I.E.M, Paris 7ème  : «  Nouvelle guerre froide », par Gilles Varange, journaliste et écrivain.  

    PARIS : le 6 décembre, colloque du Cercle Vauban. Nous donnerons dans les tout prochains jours des informations détaillées sur ce colloque qui s'annonce important : lieu, thèmes, horaires, intervenants, etc.

     
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    DAUPHINE Le 29 octobre, réunion du Cercle Bastiat,  “RÉFLEXIONS SUR LE DEVENIR DE LA RÉPUBLIQUE”. (Détails : cliquez sur le lien).
     
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    u.  Samedi 1er novembre, 10h, au cimetière de Vaugirard, 320 rue Lecourbe, Paris  15ème, à l'invitation de la Restauration Nationale, l’association Marius Plateau et le Centre Royaliste d’Action Française cérémonie du souvenir des morts de l’Action française, des Camelots du roi et de la Restauration Nationale. 

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  • Troisième fois en deux jours : on cite de plus en plus Bainville à la télé, et c'est tant mieux !

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    Mardi soir, le 16, c'était Zemmour - mais il est coutumier du fait... - sur C News : il a de nouveau cité "le grand Bainville" et a aussi nommé "Maurras et toute l'Action française" qui, alors qu'Hitler était parfaitement inconnu de tout le monde et n'était qu'un "peintre du dimanche" dénonçait la folie/trahison du Système qui perdait la paix si chèrement acquise par son suicidaire Traité de Versailles...

    Mercredi matin, le 17, ce fut chez Morandini : l'un des intervenants cita à son tour "Jacques Bainville" et la belle phrase qui se trouve au tout début de sa magistrale Histoire de France : "...Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation..."  

    Et rebelotte le même mercredi, mais le soir cette fois, dans cette émission ridiculement appelée Punchline (!!!!) et présentée par une Laurence Ferrari souvent agressive, hostile à tout ce qui n'est pas "politiquement correct" et ne cherchant même pas à le dissimuler : ce n'est pas une présentatrice, mais une militante politique de "gôche/caviar", qui confond carte de presse et carte de parti ! Mais laissons là cette triste journaliste, et revenons à l'essentiel, qui est lui beaucoup plus réjouissant : un Philippe de Villiers excellent durant toute son heure, qui a lui aussi cité Bainville ("...Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation...")  et a même élargi le propos en parlant de Kantorowicz et du double corps du roi, et rappelant ce qu'avait dit Macron : le peuple français n'a jamais voulu la mort du roi, et celui-ci manque toujours aujourd'hui...

    Bainville cité donc trois fois en deux jours à la télé : "Pourvu que ça dure !", comme disait Madame mère...

    Profitons-en pour conseiller à tous nos nouveaux lecteurs de découvrir au plus vite cette magnifique Histoire de France, où ils découvriront la Royauté "prouvée" par l'Histoire...

    0269488.jpgFrance info l'a présentée à ses auditeurs dans une petite chronique d'anthologie, de 2'19" : le journaliste, ce jour-là, en a déclaré la lecture "enthousiasmante", ajoutant, sans ambages : "...Autant vous le dire tout de suite : l'Histoire de France est un chef d'oeuvre ! Chef-d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse... C'est presque du journalisme... Quand l'Histoire est plus contemporaine que jamais, c'est qu'un grand auteur est passé par là... Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville : c'est un petit bijou..." :

    France info présente L'Histoire de France de Jacques Bainville

  • ”Touche pas à mon pote !” qu'ils disaient, hier. TOUCHE PAS A MON COLBERT, répond l'écho...

    Un énergumène, aussi inculte que vulgaire, a osé déclarer, en plein Paris, à propos de la statue de Colbert qui se trouve devant l'Assemblée nationale : "A l'Assemblée nationale il y a la statue de ce gros fils de p... de Colbert qui a écrit le Code noir (texte de 1685 qui régissait la vie des esclaves dans les colonies, ndlr)".

    C'était le samedi 6 juin, lors de la manifestation parisienne de soutien à la famille voyou/délinquante d'Adama Traoré.

    Le nom de l'énergumène : Egountchi Béhanzin, meneur de la Ligue de défense noire africaine.

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    "On" veut criminaliser la France et les héros de la France... Il y a "des gens" qui veulent détruire l'imaginaire français... C'est une révolution, une révolution contre la France... Il faut faire "table rase", la Révolution détruisait les églises, après elle a massacré les Vendéens : là, c'est la même chose, on commence par massacrer les statues, après on massacrera les gens... Nous sommes dans une guerre raciale qu'on nous impose... Castaner se dit prèt à s'agenouiller devant des noirs, mais, pour quelle raison ? Et il dit "l'émotion prime le droit" ! C'est là qu'on voit la perversité profonde du discours anti raciste des années 80, qui est maintenant "installé", et qui est un racisme. Castaner ne peut pas s'opposer comme ministre à une idéologie qui l'a nourri. L'anti racisme est devenu un totalitarisme raciste qui a été adopté par la gauche...

     

    Mais, qui sont donc "ces gens", ce "on" dont parle, avec justesse Eric Zemmour ?

    Ce sont ces millions d'étrangers que le Système, cornaqué par le Fric et la Révolution, a fait entrer en France, depuis 1970 et les scélérats et suicidaires décrets Chirac sur le "regroupement familial", au rythme insensé de quatre à cinq cent mille par an, en moyenne (à noter : le Peuple Français n'a jamais été consulté sur ce "changement de peuple" pratiqué par le Système, et la France n'avait et n'a toujours nul besoin de cette immigration massive...) :

    - le Fric : parce qu'il se payait ainsi une armée de pauvres malheureux permettant de faire pression à la baisse sur les salaires, et donc d'augmenter encore ses revenus (ce Fric que l'Action française appelait "la fortune anonyme et vagabonde", et Maurras "l'Or", dans son lumineux L'Avenir de l'Intelligence);

    - la Révolution : par ce qu'elle veut "du passé faire table rase, et qu'elle veut dissoudre, noyer, tuer cette France traditionnelle sous des flots ininterrompus de personnes "autres", qui n'ont ni la même histoire, ni les mêmes moeurs, ni les mêmes conceptions de la vie, du Droit etc, et qu'elle enrage de voir que, malgré tout, nos Racines gréco-latines et judéo-chrétiennes, bien que très affaiblies, irriguent toujours le pays... 

    Face à cette situation, ce n'est pas essentiellement aux étrangers qu'il faut s'en prendre : c'est au Système. C'est lui qui tue la France, et c'est d'ailleurs lui qui a inventé cette nouvelle arme de destruction massive : le changement de peuple par l'immigration toujours et partout et de plus en plus...

    C'est ce combat essentiellement politique pour sauver la Nation France qui fonde notre légitimité et notre raison d'être, aujourd'hui comme hier...

    Nous hébergeons dans notre pays, en notre sein, des ennemis définitifs et résolus à tuer tout ce qu'est la France.
    Ils n'en veulent pas à la république, aux institutions, ça leur est accessoire. Ils en veulent à la France, tout simplement, à ses siècles d'histoire, à ses traditions, à son catholicisme qui irrigue encore la nation.
    Ces gens sont irrécupérables. Un jour, il faudra les motiver à regagner leur vraie patrie.

    (phrase trouvée sur la page facebook d'Amaury Soudarded de Perros)

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  • Gérard de Gubernatis, c'était un Camelot du Roi : il vient de nous quitter

     Gérard de Gubernatis aux Baux de Provence, aux côtés de Gustave Thibon 


    Gerard_De_Gubernatis_1970-71.jpgGérard de Gubernatis est décédé hier, à Nice. Il avait 91 ans. Il a été une grande figure de l'Action française à partir des années 1960. Et c'est avec tristesse, regret, amitié pour ses proches, que nous avons appris sa disparition.  

    Avec une certaine nostalgie aussi pour cette période de l'histoire de l'Action française à laquelle il a pris part, avec sa fougue, son talent, son ardeur qui constituaient cette puissance d'entraînement qui enthousiasmait les foules réunies chaque année, pendant plus de trente-cinq ans, à Montmajour ou aux Baux de Provence, lors de nos rassemblements royalistes de chaque été.

    Brillant avocat, un temps président de l'Union des Jeunes Avocats de France, ancien bâtonnier du Barreau de Nice, Gérard de Gubernatis a occupé une place importante dans sa profession. D'autres que nous diront ce que fut par ailleurs l'homme politique, à la personnalité passionnée, qui fut conseiller municipal de Nice et conseiller régional.   

    Pour quelques uns d'entre nous, il représente surtout de puissants souvenirs de jeunesse qui sont des souvenirs d'Action française. Ceux des séminaires de formation qu'il animait en Provence, des conférences qu'il faisait. Plus tard, l'image que nous garderons de lui est celle de l'orateur très aimé des publics de nos rassemblements. Il les concluait généralement, après Thibon, Michel de Saint-Pierre, Pierre Debray ou Jean Raspail : « Camelots, mes amis ...» et il appelait à l'action.

    Lafautearousseau et la Fédération Royaliste Provençale dont il fut vice-président, présentent à sa nombreuse famille leurs condoléances et l'assurance de leur fidélité à la mémoire de Gérard de Gubernatis.  •

     

  • AUJOURD'HUI S'OUVRE LE CAMP MAXIME REAL DEL SARTE, UNIVERSITE D'ETE, D'ACTION FRANCAISE, AVEC POUR THEME : LE LIBERALISM

     Présentation ....

     

    Programme

    Programme de l’université d’été

    Le camp se tient au château d'Ailly, Pays Roannais, du 10 au 17 août

     

  • Retour en vidéo sur l' action menée hier par l'AF Languedoc-Roussillon à l'Hôtel de la région #Occitanie lors de la sess

    Nos militants ont interrompu la séance afin de dénoncer l'islamo-gauchisme, l'idéologie rampante qui s'incarne dans la collusion de Carole #Delga, présidente de la région qui à accordé des financements à l'association anti-nationale SOS Méditerranée, donnant une enveloppe de 1000 euros à chaque migrant de la région.

    Pour parfaire ce tableau déja bien rempli, madame Delga était présente à l'inauguration de la Grande Mosquée de Toulouse, financée en partie par l'#Algérie et le #Koweit et dont l'imam Mohammed Tatai s'est illustré par ses prêches radicaux et violents.
    Carole Delga rejoint la longue liste des traîtres à la #France.
    Pour nous soutenir, n'hésitez par à nous suivre sur les réseaux sociaux, à partager cette action et à adhérer ! Vous pouvez également faire un don sur la cagnotte suivante pour soutenir les militants languedociens : https://paypal.me/pools/c/8xRoHZDfHR
  • Sur la page FB de nos amis de l'Action Royaliste Rennaise : le combat pour les charmes de l’avenue Janvier n’est pas fin

    Source : https://www.facebook.com/actionroyalisterennaise

  • Frédéric Mistral, Léon Daudet : deux menhirs en Provence…..

    Il n’y a pas que les cathédrales, les palais ou les châteaux qui soient des monuments. N’emploie-ton pas, à bon droit, ce terme de monument pour une grande œuvre musicale, un tableau ou une sculpture majeure ? Et aussi pour une personne qui a marqué son temps et lancé, telle une bouteille à la mer, un message, une leçon aux siècles à venir ?

    On connaît notre slogan : Tout ce qui est Racines est bon !

    Frédéric Mistral en est une bonne illustration. 

    Le samedi 27 septembre, les royalistes provençaux iront chez lui, à Maillane ( ci dessous, sa maison )... 

    MAISON MISTRAL.JPG

    ...Non pas pour un pèlerinage nostalgique mais pour se ressourcer aux racines mêmes de celui qui a proposé quelque chose dont nous sentons bien l’utilité aujourd’hui, en cette période de dilution des cultures, d’effacement des patrimoines : l’enracinement dans la langue et dans la civilisation provençale ; mais aussi dans les mœurs et la façon d’être, dans le regard jeté sur les choses et le monde que nous avons hérités de nos ancêtres.

    Nos lecteurs ont pu apprécier, dans l’Éphéméride du 8 septembre, les deux textes de Lamartine et de Léon Daudet exaltant la personne de Mistral, son action et le message qu’il a délivré. Daudet écrit ainsi que si Mistral est grand l’avenir le fera plus grand encore. N’est-il pas en effet, aujourd’hui, l’un des piliers majeurs de cette Culture, de ces Racines provençales et françaises auxquelles se rattacheront tous ceux qui ne voudront pas sombrer et disparaître dans le grand magma infâme, la grande Babel dans laquelle les ennemis jurés de notre Héritage veulent le faire disparaître et mourir ?...

    Léon Daudet, justement, ne sera pas oublié : on sait que sa famille  possédait à Saint Rémy, tout près de Maillane, sa maison familiale. Il sera donc tout naturellement associé à Mistral, l’un et l’autre illustrant très clairement ce titre de l’un des ouvrages de Charles Maurras, Maîtres et témoins de ma vie d’esprit. (Voir notre Album  Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet).

    Daudet le témoin, le compagnon des combats quotidiens ; Mistral le maître de l’enracinement dans les plus nobles, les plus profondes et en même temps bien sûr les plus hautes traditions de la Provence. On voit bien qu’on n’est pas là dans la nostalgie ou dans le simple souvenir pieux. On est bien dans, on est bien au cœur du grand combat apocalyptique des Personnalités de nos provinces et de nos Nations historiques, contre leur dilution, leur disparition, leur submersion, voulues et organisées par les descendants et les héritiers des révolutionnaires : ceux qui ont voulu refaire le monde en clamant "du passé faisons table rase !...", slogan mortel, auquel s’oppose frontalement notre "tout ce qui est racines est bon !".

    On sera donc au cœur de la mêlée, au centre de l’actualité la plus immédiate, en se rapprochant de Frédéric Mistral et de Léon Daudet. En allant se ressourcer auprès d’eux. En allant chercher de la force, de leur force, dans le combat qu’il nous appartient de mener ici et maintenant.

    Celles et ceux qui voudraient participer à cette journée trouveront tous les renseignements nécessaires en cliquant ici : 

    TENONS SERRE LE LIEN ....pdf    

    maillane-tombeau-mistral.jpg

               (Tombeau de Frédéric Mistral à Maillane, réplique exacte du Pavillon de la Reine Jeanne, aux Baux de Provence. Il ne porte pas son nom, conformément à la demande du poète, qui a souhaité que soit inscrit : "non nobis domine, non nobis, sed nomini tuo, et Provinciae nostrae da gloriam" qui se traduit par  "Non pas à nous, Seigneur, mais à ton nom et à notre Provence, donne gloire" .  Mistral souhaitait la gloire de la Provence, de sa culture et de sa langue, peu importait celle de son nom...)