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  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque semaine, l'actualité -qui prime - a fait repousser quelques notes; qu'on se rassure, les deux papiers de Champsaur, l'un sur l'Egypte (évolution dramatique...), l'autre sur le problème du gaz de schiste, arriveront bien sur les écrans...       

           * Louis-Joseph Delanglade apportera son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là... Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France...   

            * On lira cette semaine l'avant-dernière contribution au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  Eric Zemmour clôturant la série, dans quinze jours, de cet utile et important dossier, que nous présenterons alors sous la forme commode et aisément consultable d'un seul document, sous format PDF. On a déjà l'article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", (3), celle d'Hilaire de Crémiers "Manif pour tous ! Et maintenant ?" (4); celle de Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; (5); la vidéo du discours choc du député Brunot Nestor Azerot à l'Assemblée (6); le point de vue de Daniel GODARD: "Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge".  (7); celui de Bertrand Vergely, La question du mariage gay apporte dix remarques... (8); celui de Danièlle Masson, Paradoxes et mensonges du mariage pour tous (9); celui de Fabrice de Chanceuil, "Ecologie Humaine : de la science à la politique" (10) : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société...

          * La chronique économique de François Reloujac, sera consacrée à L'anti discours de la méthode : Le 5 février dernier, François Hollande s’est présenté au Parlement européen pour y prononcer un discours sur la politique économique de l’Europe et la façon de sortir de la crise. Pensait-il vraiment qu’il allait ainsi forcer la main à Angela Merkel et David Cameron, juste avant le sommet budgétaire européen ? Voulait-il simplement grappiller quelques points de popularité en France ? Dans les deux cas, c’est raté ! Il suffit d’examiner avec un peu d’attention certaines phrases « choc » pour constater qu’il ne pouvait pas en être autrement...  

           * Tout récemment, Stéphane Giocanti a sorti son ouvrage C'était les Daudet, alors que nous avions, justement, commencé la parution de notre "Album Daudet" en feuilleton; nous avons évidemment signalé la sortie de l'ouvrage, en donnant également le texte d'une première critique, élogieuse, de Charles-Henri d'Andigné; voici que Sébastien Lapaque a donné, dans Le Figaro, un commentaire sur ce livre : nous donnerons simplement, sur un seul point, une sorte de pré-réponse ou de pré-objection, avant que les photos de l'Album concernant ce point précis (qui ne "sortiront" que dans un mois) ne viennent y répondre plus à fond...

           DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra, vendredi, avec 14 photos, L'avant-guerre (I), les débuts du journal.. : Ce que recouvrait en réalité "l'Affaire" (I et II); devenue "l'Affaire Dreyfus" à cause de Zola; retour (avec Bainville) sur Delcassé; et aussi sur Guillaume II, qui voulut la guerre; Waldeck, "l'expulseur"; 1904 : rencontre avec le duc d'Orléans; dans le journal, Daudet est "un moraliste cruel"

  • ”La manif pour tous” : Un million, à l'aise ! En face, le malaise !...

    Nous ne reviendrons pas ici sur le fond du problème : nous avons publié un ensemble de douze contributions* qui constituent ce que nous croyons être une réflexion de fond. Nous les réunirons en un dossier qui sera mis en ligne lorsque toutes auront été publiées.

     

    "Le Parti socialiste ne bougera pas" déclare, imperturbable, David Assouline grand autiste devant l'éternel : à 14h20, il parle en effet, par téléphone, au journaliste de BFM/TV; mais sur fond d'image montrant l'avenue de la Grande Armée, archipleine, jusqu'à la lointaine Défense alors que les manifestants convergent aussi, suivant deux autres itinéraires, de la Porte Champerret et de la Porte Dauphine, vers le podium dressé non loin de l'Arc de Triomphe.

    David Assouline est tellement ridicule en affirmant, alors qu'on voit ces images, qu'il y a moins de monde que la dernière fois et que la manifestation mobilise peu que le journaliste est obligé de lui dire que les spectateurs voient, malgré tout, une avenue archipleine; Assouline se lance alors dans une péroraison d'une minute, pour ne rien dire : que c'est long, une minute de mots creux, de platitude, de vide, de néant !  

    MANIF POUR TOUS 24 MARS 2013 1.JPG

    David Assouline ne faisait qu’appliquer la tactique adoptée par les Pouvoirs Publics, la Préfecture de Police et les médias, parlant et agissant avec un bel ensemble, pour minimiser par avance et entraver la manifestation en préparation. Jusqu’à ce que cet évident parti pris, supposé efficace pour décourager le plus grand nombre de s’y rendre, fût devenu intenable ; que l’ampleur du rassemblement soit telle qu’elle ne puisse plus être niée. Suivent les incidents où les forces de police, appliquant avec brutalité les consignes qui lui ont été données, n’ont pas le beau rôle, au point que l’opposition, présente, réclame, en fin de soirée, la démission du préfet de police et celle du ministre de l’Intérieur …     

    En bref, à l’issue de la manifestation de ce 24 mars, qui a pris un tour plus politique qu'il n'était prévu, il n’est pas sûr que François Hollande se félicite vraiment, non pas des promesses qu’il avait faites aux organisations homosexuelles pendant sa campagne électorale, puisqu’il lui fallait bien, alors, grappiller toutes les voix « à la marge » dont il avait besoin pour être élu, mais de s’être cru obligé de tenir ces engagements, qui sont pourtant, en général, de ceux que l’on oublie assez vite, sitôt l’élection bouclée… 

    Du reste on s'en fiche, car l'important, l'essentiel n'est pas là. L'important, ce qui compte vraiment, c'est - comme l'expliquait très bien Hilaire de Crémiers dans l'une de ses dernières vidéos que le Système est désarcçonné, destabilisé par cette contestation radicale qui vient, non des partis - contestation dont il se moquerait - mais du peuple, dans ses familles, et du pays réel...

    "Ils ont peur de l'expression de cette France réelle... Là, ils savent très bien... (qu'il s'agit) de familles françaises qui échappent à leur idéologie; ce qui est caractéristique des Institutions que nous avons, c'est qu'elles ne supportent pas une contestation de ce genre... elles supportent toutes les autres, mais quand il s'agit de choses fondamentales, c'est-à-dire de la survie des familles françaises, de la France, du Patrimoine français, de ce que représente l'héritage spirituel de la France... ils ont réellement peur...

    Et alors, et maintenant ?

    "...Ce qu'il faudrait - poursuit Hilaire de Crémiers -  c'est que les familles françaises se ressaisissent elles-mêmes dans leur réflexion politique... Puisque ces Institutions s'effondreront, demain, ce sera peut-être l'heure, pour ces familles françaises, d'avoir une conception politique qui corresponde aux necéssités du moment et qui leur permette, enfin, d'être représentés..."

    __________________________

    * Sylviane Agacinsky, Jean-François Mattéi, Chantal Delsol, Eric Zemmour, Thibaud Collin, Hilaire de Crémiers, Brunot Nestor Azerot,  Daniel GODARD, Bertrand Vergely, Danièlle Masson, Fabrice de Chanceuil, Michel Maffesoli, Hélène Strohl.

     

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque lundi, on commencera la semaine avec Louis-Joseph Delanglade et son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là... 

           * Plus que 4 contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  On lira celle de Danielle Masson, mardi, Paradoxe et mensonges du mariage pour tous, avant les trois dernières : Fabrice de Chanceuil, Michel Maffesoli et Eric Zemmour. 8 contributions sont déjà publiées : - l'article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre Mariage pour tous et homoparentalité , - l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol , - Thibaud Collin : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", - Hilaire de Crémiers "Manif pour tous ! Et maintenant ?" ; - Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; ; - la vidéo du discours choc du député Brunot Nestor Azerot à l'Assemblée; - Daniel GODARD: "Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge".  ; - Bertrand Vergely : La question du mariage gay apporte dix remarques... : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société...

            * La chronique économique de François Reloujac, Un accord historique, vraiment ?, sera consacrée au "dialogue social apaisé" que le gouvernement voudrait voir s'instaurer, afin de réduire le chômage. Il y a, hélas, loin de la coupe aux lèvres !...

           * Mercredi ou Jeudi, vous pourrez visionner la vidéo de notre Café politique de Marseille du samedi 9 mars, cinquième volet de notre Enquête sur la République, mené par Hilaire de Crémiers : L'Europe a l'arrêt, la Crise, la famille menacée, le discrédit des institutions, le déclin civilisationnel ...  : la République en échec ?  Le mois prochain, ce sera Jean-François Mattéi qui, le samedi 6 avril, traitera de L'avènement programmé de la sous culture...

    DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra vendredi avec 17 photos, "les sièges du mouvement, et portraits des premiers ditigeants..." mention spéciale pour le Café de Flore, d'où s'élevèrent, dit Maurras, "les premières et bien bruyantes rumeurs de notre Action française."; et pour le 42 rue du Bac, où logeait la "revue grise", avant qu'elle ne devienne la "revue bleue", puis "L'Action française" quotidienne; le 3 rue Chaussée d'Antin, jusqu'en 1912, "le premier local habité tout en haut (deux étages) par l'Action française à ses débuts" avec son "antique ascenseur" qui "ne rompit pas une seule fois" malgré les "déambulations perpendiculaires" quotidiennes...; le 17 rue Caumartin, "étroit mais logeable", de 1912 à 1916, d'où partit "toute une génération de Camelots du Roi, formés à la discipline patriotique de Maurras et qui fut fauchée au premier rang.", les étudiants étant au 33 rue Saint André des Arts; puis le 12/14 rue de Rome : "L'Action française était maintenant une puissance avec laquelle la République - et donc sa police politique -  devaient compter. Nous entrions dans la zone vraiment dangereuse...". C'est là que fut assassiné Marius Plateau et que Léon Daudet d'enferma, après l'assassinat de son fils Philippe, dans des locaux devenus une sorte de Fort Chabrol...; enfin, le 1 rue Boccador, "somptueux et commode, où l'on pourrait facilement tenir des réunions de cinq à six cents personnes...". 
            Après les sièges du mouvement, neuf "portraits" de dirigeants : Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou (mort en héros à la guerre), Jacques Bainville, Lucien Moreau, Marius Plateau (assassiné rue de Rome par l'anarchiste Germaine Berton, qui avait vainement tenté de tuer, auparavant, Maurras puis Daudet), Robert de Boisfleury, Bernard de Vesins, Louis Dimier et Maurice Pujo...

            

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque lundi, on commencera la semaine avec Louis-Joseph Delanglade et son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là... Vous pouvez du reste, maintenant, retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France 

             * C'est finalement mardi que vous pourrez visionner la vidéo de notre Café politique de Marseille du samedi 9 mars, cinquième volet de notre Enquête sur la République, mené par Hilaire de Crémiers : L'Europe a l'arrêt, la Crise, la famille menacée, le discrédit des institutions, le déclin civilisationnel ...  : la République en échec ?  Le mois prochain, ce sera Jean-François Mattéi qui, le samedi 6 avril, traitera de L'avènement programmé de la sous culture...    

            * Nous continuerons à enrichir le dossier des contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  9 contributions sont déjà publiées, il n'en reste plus que 3 à "passer" pour "boucler" cet important dossier. On a  déjà l'article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", (3), celle d'Hilaire de Crémiers "Manif pour tous ! Et maintenant ?" (4); celle de Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; (5); la vidéo du discours choc du député Brunot Nestor Azerot à l'Assemblée (6); le point de vue de Daniel GODARD: "Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge".  (7); celui de Bertrand Vergely, La question du mariage gay apporte dix remarques... (8); celui de Danièlle Masson, Paradoxes et mensonges du mariage pour tous (9); avant celui de Fabrice de Chanceuil, mardi, " ECOLOGIE HUMAINE : DE LA SCIENCE A LA POLITIQUE "; Michel Maffesoli et Eric Zemmour clôtureront la série : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société...

            * Champsaur prépare deux papiers, l'un sur l'Egypte (évolution dramatique...), l'autre sur le problème du gaz de schiste... 

    DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra vendredi avec 16 photos, "Tranches de vie" : Un souper chez Madame de Loynes; escapade raccourcie en Bretagne; soupers à Montmartre (I et II); réunion houleuse à Montmartre; souper avec Mistral à Montmartre; l'agression de Fieschi: la brasserie Hans; dîner, seul avec Bainville; "coffré" et "à-demi étranglé"...; autre réunion "agitée"...; la parole en public; à la Chambre, le rire tonitruant et ravageur; conversations : en voiture, avec Bainville; au siège du mouvement, avec Maurras; quelques bons mots, perles ou trouvailles de la "verve daudetienne"...

            * On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       On commencera la semaine par un regard sur l'actualité, avec Louis Joseph Delanglade.

           La note de mardi intéressera, nous l'espérons, tout le monde, mais elle sera plus particulièrement consacrée "A ceux qui nous découvrent" (ce sera la 17ème de cette Catégorie) : Le Point a réalisé, dans un numéro déjà ancien, un excellent dossier sur "Ces Rois qui ont fait la France", que nous proposerons en note traditionnelle et, également, sous forme de PDF (ce sera notre 33ème à votre disposition...).  

              Sur le mode humoristique, et pour sortir ainsi un peu des tracas de la "rentrée", on reviendra sur ce mal endémique, propre au Système,  qui entrave l'activité économique et décourage le désir d'entreprendre : non seulement la sur-administration (ruineuse et inefficace) mais aussi, et surtout, l'insécurité juridique et fiscale, avec ces lois et réglements qui changent tout le temps. "Les institutions corrompent les hommes", disait le duc d'Orléans; elles "bousillent" aussi l'économie...    

             On s'arrêtera aussi sur plusieurs propos malheureux de "François normal 1er", et Scipion ajoutera ses deux grains de sel...

            * On gardera le samedi, comme on en a pris l'habitude maintenant, pour une note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook et d'ailleurs : cette semaine, Les Enfants d'abord : tribune du Professeur Joyeux dans Le Figaro; le scandale de la chapelle Laënnec, monument historique "rasée par erreur" - et en cachette - il y a un an; "Tête d'Henri IV" : l'ADN a-t-il vraiment parlé définitivement ? : Sud-Ouest donne la parole aux "oui" et aux "non" (dont Philippe Delorme... ); Merci les patrons : une charge bienvenue de Christophe Geffroy sur cette immigration folle qui nous ruine; Sur son Blog, le dernier livre de Bernard Lugan : Mythes et manipulations de l'histoire africaine.

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : pour approfondir tel ou tel thème traité dans telle ou telle note : ce sera "la bourse aux liens"... : Pour celles et ceux qui ne lisent pas le Figaro, un article court, clair et rigoureux du professeur Rémi Brague, sur l’enfant dans un couple d’homosexuels et le discours creux "toutes les études ont montré ...". Rémi Brague explique l’absurdité d’une telle affirmation...

    N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...

               * "L'Album Daudet" continue d'avancer : 193 photos pour l'instant, dont 190 pour lesquelles les commentaires sont rédigés; nous en commencerons la publication dès la fin du "21 janvier", en feuilleton, comme nous l'avons fait cet été pour "L'aventure France racontée par les cartes", car cette façon de faire a plu, semble-t-il, et elle permettra de "démarrer", sans attendre encore trop longtemps...

    LE FRANCE.jpg        * On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la célébration traditionnelle de l'Epiphanie (Lully Marche des Rois Marche pour le Régiment de Turenne.mp3) au lancement du France... en passant par le sacre de Philippe le Bel, le début du procès de Jeanne d'Arc, le mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne, le début du grand froid de 1709, la fondation des Ponts et Chaussées, le débuts des travaux du Canal de Panama, la IIIème République qui vend les Joyaux de la Couronne, la découverte du cratère de Vix... Les naissances de Vaugelas, Montgolfier, Bernadette Soubirous, Péguy ; et les décès de Philibert Delorme, Coypel, Riesener, Verlaine Napoléon III... 

            En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... et aussi... de la

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       Mardi - exercice obligé, mais pas forcément conventionnel ni ennuyeux - nous présenterons nos voeux : à la France, à la Famille de France, elle qui représente le recours pour notre pays, face à l'échec de plus en plus patent du Système, qui abaisse notre pays dans tous les domaines; et, aussi, naturellement, nos voeux pour vous tous, pour tous nos amis, et pour que se poursuive et s'amplifie l'action que nous menons, notamment à travers notre quotidien sur le Net, avec tout ce qu'il propose déjà comme notes et documents (PDF, Vidéos, Grands Textes, Albums...) et tout ce qui est prévu pour les semaines et les mois à venir, et qui va l'enrichir encore...

           On profitera de ce que l'actualité marque un peu le pas pour lire les deux articles qu'elle nous a, justement, fait repousser : celui de Champsaur, qui traitera de L'eau, des origines  de l'humanité aux tensions et conflits d 'aujourd'hui, d'Israël à la Chine, et plus encore...; et celui de Jean-François Mattéi (script de son intervention lors du récent Colloque Maurras, à Paris).

           Et on profitera aussi pour répondra à des questions posées sur l'affrontement des deux totalitarismes (Islam/République idéologique), ainsi que sur l'affrontement Royal/Belkacem (cette dernière, comme Djamel Debbouze, étant ultra-royaliste chez elle, au Maroc, et "socialiste" ici : allez comprendre...)

             On gardera le samedi, comme on en a pris l'habitude maintenant, pour une note en deux parties : 1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook et d'ailleurs : cette semaine, Francophonie : la langue française dans le monde...; Christianophobie : les suites de "l'affaire de Toulon" : dans Valeurs Actuelles, si la plupart des gens se taisent, Mgr Ravel, lui, ne se tait pas; Humour/Immigration : "à la manière d'eux...", ce n'est pas du La Fontaine, mais ce n'est pas mal du tout; sur la Page Facebook d'Hélène Richard-Favre : l'avenir radieux des armes ; Culture : dans Le Point, "le Louvre à Lens" vu par la presse étrangère... 2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés pour approfondir tel ou tel thème traité dans telle ou telle note : ce sera "la bourse aux liens"...

               "L'Album Daudet" continue d'avancer : 171 photos pour l'instant, dont 168 pour lesquelles les commentaires sont rédigés; nous en commencerons la publication dès la fin du "21 janvier", en feuilleton, comme nous l'avons fait cet été pour "L'aventure France racontée par les cartes", car cette façon de faire a plu, semble-t-il, et elle permettra de "démarrer", sans attendre encore trop longtemps...

    BEAUNE.JPG        On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : des Tribus barbares qui franchissent le Rhin, et Sainte Geneviève qui défend Paris... à la mort d'Albert Camus; en passant par les Hospices de Beaune qui reçoivent leur premier malade (photo ci-contre); l'année civile qui commence pour la première fois le 1er janvier; Marseille décrétée "Ville sans nom" par la Convention; Paris qui passe à 20 arrondissements. Mais aussi les naissances de Cartier, Dupleix, Braille, Cathelineau, Cadoudal, Thérèse de Lisieux; les décès de Philippe V, Charles d'Orléans, Louis XII, du Bellay, Gabriel, Berryer, Joffre... En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... et aussi... de la MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

            Notre rubrique Activités partout en France (mise à jour quotidiennement) propose en permanence une trentaine d'activités diverses et publie, depuis le 20, le tableau des manifestations prévues pour le 21 janvier 2013 : 19 sont déjà annoncées. Faites-nous parvenir les annonces le plus tôt possible: la dernière fois, nous avons reçu la dernière annonce le jour même du 21 janvier, à 10h12, pour une messe le soir !... : "sitôt reçu, sitôt publié", elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la "maison commune" de toutes les bonnes volontés royalistes, fidèles à la Maison de France.

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Racines chrétiennes de la France obligent, on a fait "relâche", hier, sur lafautearousseau, en proposant seulement un document propice à la méditation sur Pâques, célébrée depuis presque 2.000 ans par nos ancêtres, sur cette vieille terre de civilisation et de culture chrétienne qui est, aujourd'hui, la nôtre... Relâche, comme on le fait aussi le jour de la Noël et le 15 Août... La semaine sera donc décalée d'un jour, c'est aujourd'hui, lundi, que vous recevez cette note habituellement publiée le dimanche, et c'est demain que Louis-Joseph Delanglade parlera d'un sujet d'actualité, dont vous devez bien vous douter...

    Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France...   

            * On lira cette semaine la dernière contribution au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS". C'est Eric Zemmour qui clôturera la série de cet utile et important dossier, que nous présenterons alors sous la forme commode et aisément consultable d'un seul document, sous format PDF. On a déjà l'article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", (3), celle d'Hilaire de Crémiers "Manif pour tous ! Et maintenant ?" (4); celle de Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; (5); la vidéo du discours choc du député Brunot Nestor Azerot à l'Assemblée (6); le point de vue de Daniel GODARD: "Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge".  (7); celui de Bertrand Vergely, La question du mariage gay apporte dix remarques... (8); celui de Danièlle Masson, Paradoxes et mensonges du mariage pour tous (9); celui de Fabrice de Chanceuil, "Ecologie Humaine : de la science à la politique" (10); enfin celui de Michel Maffesoli et Hélène Strohl : Normaliser le mariage ? : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société... 

           * L'actualité, qui prime, fait toujours repousser une ou deux notes : tout récemment, Stéphane Giocanti a sorti son ouvrage C'était les Daudet, alors que nous avions, justement, commencé la parution de notre "Album Daudet" en feuilleton; nous avons évidemment signalé la sortie de l'ouvrage, en donnant également le texte d'une première critique, élogieuse, de Charles-Henri d'Andigné; voici que Sébastien Lapaque a donné, dans Le Figaro, un commentaire sur ce livre : nous donnerons simplement, sur un seul point, une sorte de pré-réponse ou de pré-objection, avant que les photos de l'Album concernant ce point précis (qui ne "sortiront" que dans un mois) ne viennent y répondre plus à fond...

           DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra, vendredi, avec 15 photos, L'avant-guerre (II), tout pour éviter la guerre... : royalisme et Mistralisme; importrance et influence de Frédéric Mistral; Mistralisme contre Naturalisme et Zolisme; un militant d'AF se doit d'être joyeux...; 1907, à Saint-Rémy, premier discours "sans papier"...; 1908 : "Vive le Roi !" crié pour la première fois, Salle Wagram; les "formidables inondtaions de 1910"; l'AF cherche à tout prix à éviter "la guerre qui vient" (I et II); Daudet et Bainville conférenciers à Nantes; la dernière Saint-Philippe d'avant-guerre...; les campagnes réussies de l'AF pour "la loi des 3 ans"; Marcel Sembat; l'assassinat de Jaurès; l'aveuglement de Jaurès...  

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg          Notre dossier "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS" est donc maintenant complet : c'est Éric Zemmour qui a clôturé la série de contributions de cet utile et important dossier, que nous présenterons sous la forme commode et aisément consultable d'un seul document, dans l'une de nos Pages : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société...      

            * Louis-Joseph Delanglade inaugurera notre semaine, en parlant, comme à chaque fois, d'un sujet au coeur de l'actualité, dont vous devez bien vous douter cette fois encore... Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France...   

              * Dans le cadre de notre Enquête sur la République, Jean-François Mattéi a prononcé hier, à Marseille, une de ces interventions si riches et si profondes auxquelles il nous a habitués : salle comble, public conquis, repas d'après-café extrêmement animé : vous pourrez visionner le vidéo de cette intervention mercredi ou jeudi...

              * L'actualité, qui prime, l'a fait repousser deux fois : tout récemment, Stéphane Giocanti a sorti son ouvrage C'était les Daudet, alors que nous avions, justement, commencé la parution de notre "Album Daudet" en feuilleton; nous avons évidemment signalé la sortie de l'ouvrage, en donnant également le texte d'une première critique, élogieuse, de Charles-Henri d'Andigné; voici que Sébastien Lapaque a donné, dans Le Figaro, un commentaire sur ce livre : nous donnerons simplement, sur un seul point, une sorte de pré-réponse ou de pré-objection, avant que les photos de l'Album concernant ce point précis (qui ne "sortiront" que dans un mois) ne viennent y répondre plus à fond...

             * Et, puisqu'on parle d'actualité, on va un peu remettre face à ses mensonges, à sa tartufferie, à son hypocrisie, cette fameuse "promotion Voltaire", dont sont issus - "copains comme cochons" comme on dit familièrement... - tant d'hommes et de femmes qui occupent le devant de la scène aujourd'hui, se présentant ou s'étant présentés comme des parangons de vertu : on en a assez de ces mensonges officiels, de cette hypocrisie/tartufferie partout ! Ou bien ils n'ont pas lu le même Voltaire que tout le monde, avec ses propos antisémites et racistes anti-noirs, et ils sont bien légers de s'appeller "promotion Voltaire"; d'une légèreté qui devrait leur interdire d'exercer quelque mandat que ce soit...; ou, alors, ils l'ont lu, ils ont lu ces propos terribles sur les noirs, et ils les approuvent : ils sont donc racistes... Les Tartuffes au pouvoir, on en a marre !... 

           DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra, vendredi, avec 14 photos : La Guerre, "la pluie de sang" (I) : 1er août 14 : l'accident de La Roche; pourquoi l'AF choisit "l'Union sacrée"; propos anciens de Clemenceau, l'affectueux d'alors; l'Union sacrée, comme une tragédie antique (1 et 2); Caillaux, Malvy, Vigo, Almereyda, "Le Bonnet rouge" : "le clan des Ya"; un feuilleton pour dénoncer l'espionnage allemand; avec Clemenceau, évident mais pas facile (1, 2 et 3); Clemenceau, changé énormement, mais cependant pas totalement...; du "Père la Victoire" au "Perd-la-Victoire"...; la première victoire de la Marne; Joffre et "son incomparable phalange de généraux"...; 

     

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque lundi, on commencera la semaine avec Louis-Joseph Delanglade et son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là... Vous pouvez du reste, maintenant, retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en

             * Le prince Jean de France a accordé au "magazine d'information d'Orléans et de l'agglo" - "L'Hedo" - un entretien intéressant (publié le 21 février) : ce que le journaliste en a retenu est formulé en légende de la photographie du Prince, devant sa résidence du Domaine Royal de Dreux, et c'est simplement ceci : "Le duc d’Orléans est prêt, « si les conditions sont réunies », à offrir à la France une monarchie moderne".

           * Nous continuerons à enrichir le dossier des contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  7 contributions sont déjà publiées, il n'en reste plus que 5 à publier pour "boucler" cet important dossier. On a  déjàl'article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", (3), celle d'Hilaire de Crémiers "Manif pour tous ! Et maintenant ?" (4); celle de Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; (5); la vidéo du discours choc du député Brunot Nestor Azerot à l'Assemblée (6), et le point de vue de Daniel GODARD: "Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge".  (7). Mercredi, la parole sera à Bertrand Vergely, avant Fabrice de Chanceuil, Danièlle Masson, Éric Zemmour et Michel Maffesoli : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société...

            * Puis, Champsaur nous parlera d'un livre "passionnant et courageux" de Sylvie Bernay, L'Eglise de France face à la persécution des Juifs. 

    DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra vendredi avec 22 photos, "jusqu'à "la" rencontre de sa vie, celle avec Charles Maurras..." Un catholicisme tôt affirmé...; mais résolument hostile au "cléricalisme"; un premier mariage râté, un second très réussi; l'épanouissement dans l'Académie Goncourt (qui parle toujours de lui aujourd'hui, comme par exemple Edmonde Charles-Roux...); Madame de Loynes; Daudet devenu royaliste à 37 ans seulement ! Maurras, "la" rencontre de sa vie : "du jour où j'ai rencontré Maurras..."; Maurras à l'imprimerie; la salle de garde; graffitis sur les murs; la rue du Croissant, où était l'imprimerie; l'aristocratie ouvrière; "l'âme du mouvement, ce fut Maurras..." ; samedi 21 mars 1908 : avec le Printemps, le premier numéro de "L'Action française"... 

            * On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants... 

     

  • Sur ”Les faux prophètes”, d'Yvan Blot : la critique d'Henri Bonnier*

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    Les tontons flingueurs 

    Rousseau, Voltaire, Marx et Freud. Ces quatres hommes ont été présentés commes des Lumières, sinon des phares, de la pensée en Europe. Pourtant, ce sont bien eux les philosophes désignés par Yvan Blot comme les faux prophètes dans son dernier ouvrage. Leurs pensées y sont passées au crible et déconstruites en les confrontant à Pascal, Nieztsche, Kierkegaard et Heidegger. 

     

    rousseau.JPGQu’il me soit permis d’évoquer un souvenir personnel. Ce jour-là, je travaillais avec Hassan II à son livre majeur, Le défi. Etonné par une remarque du Souverain chérifien, je lançais : « Parole de Roi ! ».

     Il haussa un sourcil, surpris par ma véhémence ; puis il me dit avec douceur : « Apprenez que je ne suis pas un roi, mais de l’être qui persévère dans l’être ! »;

     Posant alors mon stylo, je regardais avec gratitude Hassan II, avant d’ajouter : « Sire, je vous remercie, vous venez de m’offrir la plus juste définition de la monarchie ».

    voltaire.JPGCes précieuses minutes sont revenues à mon esprit à la lecture des Faux prophètes, le nouvel et passionnant essai d’Yvan Blot. De quoi s’agit-il ? De quatre penseurs éminents, dotés d’un immense talent, qui ont contribué à conduire notre monde là où il se trouve aujourd’hui, et j’ai nommé Karl Marx, Sigmund Freud, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. « Prophètes de malheur, écrit Jean-François Mattéi dans sa préface, qui ont annoncé, non pas l’advenue de Dieu, mais la disparition de l’homme ».

    Déjà, dans Le sophiste, Platon, le grand initié des temples égyptiens, parlait d’un « combat de géants au sujet de l’être ». L’affontrement n’est pas nouveau. Il se poursuit le long des siècles, opposant (s’il se peut) deux géants : Héraclite d’Ephèse, d’après qui le Logos découle de ce monde-ci, et saint Jean l’Evangéliste, suivant qui « Au commencement était le Logos », le Verbe divin, créateur de ce monde. à hauteur d’Histoire, Héraclite donne le branle à la grande tradition des matérialistes qui ira jusqu’à Karl Marx et au-delà, tandis que Saint Jean inaugure la longue et sublime cohorte des saints et des martyrs.

    marx 1.jpgTel est l’enjeu. Yvan Blot l’a si bien compris qu’il confronte ses « faux prophètes » à quatre penseurs tout aussi prophétiques, à savoir : Pascal face à Voltaire, Nietzsche face à Rousseau ; Kierkegaard face à Marx et Heidegger face à Freud. Il crée de la sorte une dialectique qui donne sens et relief à sa réflexion, non pas dans un souci polémique, mais dans un désir de clarté. Chaque système philosophique, en effet, a sa logique totalitaire, et le seul moyen d’en prendre la réelle mesure est de le comparer à un autre. La liberté de la pensée est à ce prix.

    Avec beaucoup de finesse, Yvan Blot montre en quoi ces « faux prophètes » - René Char les appelait « les tontons flingueurs » - ont été avant tout des séducteurs. Semblables en cela à Méphistophélès devant Faust, ils ont commencé par promettre aux hommes des biens après lesquels ceux-ci ne cessaient de soupirer. Ainsi, Voltaire a promis la liberté, Rousseau le pouvoir, Marx l’argent, Freud la libération du moi par le sexe.

    FREUD 3.jpgSur la psychanalyse, Malraux porta un jugement terrible : « Elle a réintroduit les démons dans l’homme . Cela est si vrai que Freud, arrivant par le paquebot aux états-Unis, vit sur le quai une foule qui l’attendait et qui l’accueillait avec des vivats. Appuyé au bastingage, il dit alors à Férenczi, qui l’accompagnait : « Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste ! » En vérité, le mot de Malraux s’applique à chacun de ces « faux prophètes ». Tous, et en toute conscience, ils se sont dressés contre ce qu’ils croyaient être « l’ordre établi » et ils se sont ingéniés à réveiller le démoniaque – à moins que le démoniaque ne les eût guidés…

    Las ! Siècle après siècle, le christianisme a édifié une civilisation destinée à éveiller les âmes, à ouvrir les coeurs, à maîtriser les corps, suivant par là l’intuition majeure qu’eut Platon sur les trois cerveaux qui nous constituent, c’est-à-dire le reptilien ou paléo-cortex qui commande aux instincts, le méso-cortex qui régit la sphère affective et le néo-cortex qui préside à la raison. Il a fallu que ces « faux prophètes » missent à terre cette belle civilisation. Au total, ils ont fini par tuer l’homme en le privant de Dieu, et ce total se chiffre par centaines de millions de cadavres.

    « La peste ! » disait Freud. Nous y sommes. Avez-vous remarqué les visages sans regard de nos contemporains ? Comment pourrait-il en aller autrement ? Nous vivons désormais parmi des âmes mortes. Ce monde sue la désespérance.

    Gageons que cet essai aidera à une nouvelle Renaissance. Nous en avons tellement besoin.

    *Critique parue dans le n° 118 de Politique magazine (Mai 2013).

  • Presse & Société • Charlie deux mois après ...

     

    Malgré tous les efforts encore déployés, « l'effet Charlie » est aujourd'hui largement retombé. Et nous avons tout lieu de nous féliciter de n'avoir pas été de ceux qui au lendemain de la tuerie du 7 janvier, sous le coup de l'événement et de l'émotion, se sont dits Charlie. Au matin du 8 janvier, alors que les opérations de police étaient en cours, que les terroristes courraient toujours, que l'on ignorait comment l'affaire se terminerait, nous avons pris la position inverse, nous avons refusé de nous dire Charlie. Nous étions, alors, presque les seuls ... Mais nombreux sont ceux qui ont rapidement compris que ce slogan - comme quelques autres qui allaient suivre - était une sorte de piège immédiatement imaginé par les hommes du Système pour canaliser, détourner la réaction nationale et populaire qui eût été la suite normale de ces événements. Dans de nombreux cas, les positions se sont progressivement modifiées . « L'esprit du 11 janvier » a été été rapidement rattrapé par les jeux politiciens. Le soufflé des sondages à la hausse pour Hollande et Valls est vite retombé. Deux mois après, voici ce que nous écrivions au matin du 8 janvier. Nous n'avons rien à y changer.  Lafautearousseau

     

    Quand on laisse entrer chez soi, en un laps de temps relativement court, des millions d’immigrés venus d’un autre continent, nés d’une civilisation radicalement différente, guidés par les mirages d’un niveau de vie que leur misère originelle rend terriblement attrayants et qui n’ont que peu de sens et de respect de ce que sont les mœurs, les lois, les traditions du pays où ils arrivent, quand on en a soi-même largement perdu l’amour et la pratique, il n’ya pas de quoi être étonnés des troubles et des violences qui se produisent inéluctablement. C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit après les évènements tragiques d’hier, à Paris. Il y a longtemps, ici, en effet, que nous mettons en garde contre la politique d’immigration de la France, devenue plus périlleuse encore du fait de la crise économique et du laxisme de nos gouvernants. Du fait, aussi, d’un certain nombre de nos erreurs - de graves erreurs - en matière de politique étrangère. Il y a longtemps que nous signalons à quel point notre République vit sur une poudrière et qu’il peut arriver un temps où le travail de nos services de sécurité ne suffira plus à empêcher la multiplication des violences et des attentats. Ce temps est peut-être arrivé et il ne faut pas manquer d’en rechercher les causes, d’en marquer les responsabilités. Certes, tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes. Loin de là. Nombre d’entre eux sont probablement en voie d’intégration. Et le réalisme devrait conduire, si nous en sommes capables, à les y aider, à les y encourager. Mais les risques de l’immigration massive demeurent ; elle est un terreau porteur de terribles dangers. Et, en tout cas, tous les terroristes qui menacent aujourd’hui la France le font au nom de l’Islam.    

    Notre seconde remarque est que la société de la liberté, de l’insolence et de l’irrespect que l’on nous prêche inlassablement depuis hier – mais liberté, insolence et irrespect factices et convenus qui cachent en réalité un profond conformisme et sont à sens unique – comporte en soi-même les germes de la dissolution et de la violence. Les médias, la pensée unique, ont immédiatement forgé, imposé le slogan « Nous sommes tous Charlie » et posé la « liberté d’expression » comme un absolu. Nous regrettons de dire que nous ne sommes pas de cet avis. Aucune liberté ne doit se considérer comme un absolu. Y compris la liberté d’expression, notamment celle de la presse qui ne devrait pas pouvoir manquer de s’imposer la règle, l’éthique, la déontologie qui donne à toute liberté sa définition et sa justification. C’est ce que Charlie Hebdo ne reconnaissait pas, ne s’imposait pas. L’on ne moque pas, selon nous, qui plus est de façon triviale, ce qui pour des milliards d’hommes, à tort ou à raison, constitue depuis des siècles des figures sacrées. Ainsi en est-il des figures de l’Islam, comme de celles du Christianisme. Les morts sont naturellement à regretter, leurs familles à plaindre. Mais – au risque de choquer – le coup porté à Charlie Hebdo ne nous paraît pas une perte de substance pour la France. 

    Nous ne sommes donc pas Charlie. Matteo Renzi, apportant le soutien de l’Italie, vient de déclarer : « On est tous la France ». C’est ce que, dans ces circonstances, il convient seul de dire et de penser.  •  

     

  • Union européenne : Citoyenneté à vendre

     

    par François Reloujac

     

    Le 15 février dernier, Jean-Pierre Robin expliquait dans le cahier économique du Figaro que les États étaient « de plus en plus nombreux à monnayer leur citoyenneté ». En sous-titre de son article il écrivait : « La nationalité est une marchandise comme les autres, constate le FMI ».

    Et pour illustrer son propos, le journaliste donnait quelques exemples chiffrés. Pour devenir maltais, le tarif semble élevé : 1,15 millions d’euros d’investissement plus un versement de 650 000 euros à un Fonds national et social de Développement. Pour obtenir un passeport chypriote, il faut payer un peu plus cher : 2,5 millions d’euros. Mais, si Malte oblige le postulant à résider au moins six mois par an dans l’île, aucune obligation de la sorte ne pèse sur celui qui veut acquérir le droit de cité à Chypre.

    « Près de la moitié des pays de l’Union européenne, dont la plupart en zone euro, ont adopté depuis 2009 de tels systèmes en faveur des investisseurs immigrants », selon la terminologie du FMI ! La France s’y est mise aussi : il suffit de débourser la modique somme de 10 millions d’euros. Pour ce prix-là, il n’est pas précisé si les autorités nationales exigent de connaître exactement l’origine des fonds. Comme la majorité des « investisseurs immigrants » accueillis au Portugal ou au Royaume-Uni par exemple seraient d’origine chinoise, il n’est pas douteux que ce contrôle serait chose aisée.

    Le débat qu’a connu la France à l’époque de Giscard d’Estaing sur le droit du sang ou le droit du sol paraît quelque peu surréaliste à l’époque où nous en sommes au droit du fric. Aujourd’hui on se demande comment un simple magistrat pourrait prononcer sans arrière-pensée la déchéance de nationalité d’un individu qui aurait investi une somme pareille.

    La volonté de vivre ensemble, le partage de traditions communes, la responsabilité de la vie publique, la solidarité nationale ont désormais laissé la place à une valeur marchande. Et lorsque l’on investit ainsi dans un État membre de l’espace Schengen on peut venir s’installer dans n’importe quel État signataire de cet accord. Sans compter que celui qui en a les moyens peut s’acheter ainsi trois, quatre, cinq nationalités, ou plus. Rien n’interdit non plus aux personnes ayant de mauvaises intentions d’acheter des nationalités dans des pays qui ne sont pas liés par des accords d’extradition mutuelle.

    Le journaliste du Figaro nous apprend qu’en la matière, « les États-Unis et le Royaume-Uni ont été les précurseurs ». On s’en serait douté ! « Dès 1990 et 1994, ils ont respectivement lancé des « programmes de résidence » et pour des seuils d’investissement plutôt modestes (500 000 dollars et 1 million de livres) ».

    La seule chose qui étonne vraiment quand on découvre ce marchandage, c’est que ni le FMI, ni la BCE, ni l’eurogroupe n’ait songé à l’imposer à Alexis Tsipras pour aider la Grèce à rembourser ses créanciers. Peut-être avaient-ils peur que les Grecs ne cassent les prix et que cela donne des idées aux Espagnols ou aux Italiens. On pourrait aussi suggérer à François Hollande de faire déposer un projet de loi pour étendre à cette marchandise la pratique des soldes biannuels. Avec 70 % de remise, on aurait peut-être du succès. 

  • Il y va fort Robert Ménard avec la République !

     
    C'était - aussi - le 11 mars 2015 et cela faisait pendant aux vociférations républicaines de Valls à l'Assemblée. Les propos de Robert Ménard [parus dans Boulevard Voltaire] en étaient une critique indirecte assez radicale. Après que nous les ayons repris, il eût la gentillesse de poster dans Lafautearousseau ce simple commentaire : « Vive la liberté de penser ! » Et de penser juste ...
     
    On a comme l'impression que plus on l'invoque, à longueur de discours, de phrases, d'éditoriaux, de professions de foi, plus il y a d'esprits, d'intellectuels, ou d'hommes d'action, pour critiquer, relativiser, moquer la République et ses valeurs auto-satisfaites ... De droite ou de gauche. De Robert Ménard à Denis Tillinac ou à Michel Houellebecq qui n'est pas précisément un homme de droite. Qui est, très probablement de quelque part ailleurs, de beaucoup plus important et de beaucoup plus profond. Sans-doute, la monarchie royale que nous prônons ici, n'est pas en vue, du moins pour demain, du moins à vue humaine. L'épuisement du Système, lui, est en vue ... Il convient d'y réfléchir. Que sera le futur nouveau régime nécessaire à la France ? Il est temps d'y penser ! Lafautearousau   
     
     
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    Il fut un temps lointain où les politiques lisaient les philosophes, et un temps encore plus reculé où ils les comprenaient. Dans une époque où on lit peu et où ne pas comprendre est encore la meilleure façon de se protéger de la réalité, il n’est plus extravagant de voir un Premier ministre monter en chaire médiatique pour sermonner un philosophe.

     

    Le crime de Michel Onfray est d’une gravité extrême. D’abord parce qu’il s’agit d’un crime contre la République. De cette République qui n’en finit plus de pourrir sur pied comme une récolte dont nul ne veut plus. En Ve République, l’intelligence est bannie de la cité. Nul ne doit lui donner eau et pain. Même l’évidence est jetée du haut des remparts avec les ordures et les cadavres. Préférer une idée juste à une idée fausse n’est pas une erreur, mais un péché, un mal. Tous les docteurs en républicanisme le savent : on reconnaît une idée juste au fait qu’elle est professée par un savant de gauche. On reconnaît une idée fausse quand c’est un énergumène de droite qui cause.

     

    Michel Onfray a eu la tranquille audace de dire préférer une idée juste d’Alain de Benoist à une idée fausse de Bernard-Henri Lévy. Il aurait pu, cruel, ajouter qu’Alain de Benoist n’a jamais fait bombarder la Libye ni pousser à la guerre en Ukraine… Émoi et vitupération du Premier ministre. L’œil noir du corbeau tournoyant sur les charniers médiatiques. Et pourtant…

     

    Hormis d’être de « droite », même si, sur le tard, il s’en défend, Alain de Benoist porte surtout la tare d’avoir mené, en dehors du tohu-bohu soixante-huitard, une œuvre puissante et immense. Mais pour le condamner, encore faudrait-il l’avoir un peu lu. Encore faudrait-il avoir le goût de la pensée, de l’analyse, de la confrontation, du débat. Régis Debray, intellectuel de gauche, l’a compris qui a su parler avec Alain de Benoist.

     

    Michel Onfray a raison sur un autre point : ce mince épisode médiatique pose la question de la gauche politique. Celle-ci a coupé ses liens avec sa matrice métapolitique. Pour des raisons différentes, mais dans un même but, il en était allé de même pour la droite dans les années soixante.

     

    Alors, s’il n’y a plus de gauche, s’il n’y a plus de droite, et s’il y a de moins en moins de République, que reste-t-il à leurs orphelins ? La liberté, le courage et le devoir. Quand un cycle s’achève, l’année zéro approche. Et, durant ce compte à rebours, il n’est pas interdit – encore ! – de penser que la lecture de Michel Onfray ou d’Alain de Benoist est d’une urgente nécessité.   

     

    Robert Ménard 

    Maire de Béziers

    Ancien journaliste, fondateur de Reporters sans frontières et de Boulevard Voltaire

     

  • Pendant que Poutine joue aux échecs, Hollande joue à la belote

    L'opinion d'André Bercoff    

    Pour André Bercoff, François Hollande a commis une erreur stratégique en refusant trop longtemps de dialoguer avec le président syrien Bachar el-Assad. Comme avec Vladimir Poutine, d'ailleurs, qui est désormais au centre du jeu diplomatique. Etat de fait qui est, après tout, compte tenu de la qualité de nos dirigeants, ce qui peut aujourd'hui arriver de mieux au groupe de nations qui partagent notre civilisation, ou ce qu'il en reste. Et dont la Russie fait partie. Sur le fond, l'analyse d'André Bercoff nous paraît fort juste. Et puis, il y a la forme, dont nous avons déjà parlé : Quand le bon sens, le style, la verve et la truculence, le franc parler se combinent cela donne un billet d'André Bercoff et quand il décide de peindre et moquer les hommes du Système, cela fait mouche.  LFAR 

     

    photo.jpgDe Gaulle en ses Mémoires : « Vers l'Orient compliqué, je m'envolai avec des idées simples.» Mieux valent des idées simples que pas d'idées du tout. C'est ce vide quasiment abyssal qui semble régner sur la politique étrangère de la France, et ce, depuis quelques années. Sarkozy voulut se débarrasser de Kadhafi au nom de la liberté et des droits de l'homme, ce qui était tout à fait légitime, mais ce faisant, il a complètement ignoré le fait qu'une dictature peut en cacher une autre, pire encore. Kadhafi était une brute sanguinaire que gouvernements de gauche et de droite reçurent en grande pompe, puisque le pétrole reste l'horizon indépassable de notre temps européen. L'on se rappelle les vivats médiatiques, les poèmes lyriques et les autocongratulations euphoriques qui accueillirent la chute du tyran. Résultat des courses : la voie des grandes migrations fut ouverte avec fracas et, dans leur candeur naïve, nos protagonistes ne songeaient même pas, les choses méditerranéennes étant ce qu'elles sont, qu'aux serments de Tobrouk allaient succéder les décapitations de Syrte.

    Plus spectaculaire encore, dans le déni de réalité, fut la position française vis-à-vis de la Syrie. Que Bachar El Assad fût prêt, comme son père le fit à Hama il y a plus de trente ans, à sacrifier des dizaines de milliers de personnes, nul n'en doutait. Donc, en 2012, pour Obama comme pour Hollande, il s'agissait de se débarrasser au plus vite du massacreur syrien : l'on se rappelle la série prolongée des mâles résolutions de Laurent Fabius. Malheureusement, on avait encore une fois oublié cette triste réalité d'évidence: à savoir que, depuis des années et pour quelque temps encore, le choix n'est pas entre [le mal absolu ] et un Printemps Arabe qui a duré ce que durent les roses, et qui aurait débouché sur la victoire d'une démocratie qui allie enfin la liberté d'expression, le droit des femmes, la laïcité et évidemment le droit de vote. Le choix, dramatique mais incontournable, oppose les dictatures militaires à l'enrégimentation de l'islamisme radical, dont l'ambition est précisément et irréversiblement la mainmise implacable, policière et punitive sur la totalité de la vie quotidienne. Les bonnes âmes nous parlent sans cesse du manque de différence entre peste et choléra. Ne pas oublier, cependant, que les dictatures peuvent disparaître alors que la soumission institutionnalisée, actée de la naissance à la mort, appliquée d'une main de fer du lever au coucher, est beaucoup plus difficile à combattre par nos « valeurs de la République » de plus en plus soumises, elles, au souci primordial de ne vivre sa vie que sous principe de précaution.

    Voilà pourquoi Poutine est aujourd'hui au centre du jeu : il joue aux échecs en calculant à six coups d'avance, alors que nous jouons à la belote en brandissant bruyamment nos sains principes. Un examen à peu près lucide du paysage moyen-oriental, entre chiites et sunnites, Califat irako-syrien et Egypte de Sissi, Israël et Palestine, aurait montré à nos gouvernants que le rapport de force modèle plus que jamais les situations et qu'entre deux maux, il faut continuer de choisir le moindre. Sinon, on se retrouve en coulisses, en salle d'attente, à regarder les vrais joueurs s'affronter. Hollande et Fabius découvrent soudain l'intervention en Syrie et les bombardements ciblés : il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais le temps perdu signe la condition sympathique et pérenne des seconds rôles.  •  

    André Bercoff             

    André Bercoff est journaliste et écrivain. Son dernier livre Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et Moi est paru le 9 octobre 2014 chez First.     

  • La faute de Dom Hollandère, par Dominique Jamet

     

    Recours plein d'esprit aux Contes du Lundi, par Dominique Jamet, dans Boulevard Voltaire, pour réfléchir sur le cas Hollande, après que les derniers chiffres du chômage, ceux du mois de mars, sont tout juste tombés. On s'en amusera, en même temps qu'on discutera l'optimisme de Dominique Jamet : certes, la croissance continue du chômage depuis l'élection de François Hollande devrait, théoriquement, lui interdire de se représenter en 2017. Ce serait, dit Jamet, une chance, sinon pour lui, du moins pour nous. Mais croit-il vraiment que cette hypothèse soit actuellement celle que retient François Hollande ? Terra Nova s'active à définir de nouvelles stratégies en vue, non seulement qu'il se représente, mais, selon l'inquiétante hypothèse de Houellebecq, en vue de sa réélection. Le système est conservateur ! Nous verrons bien.  LFAR

     

    3312863504.jpgChacun connaît, ou du moins devrait connaître, Les Trois Messes basses, l’un des plus succulents Contes du lundi d’Alphonse Daudet. Son grotesque et pitoyable héros, le révérend Dom Balaguère, chapelain gagé des sires de Trinquelage, est induit en tentation le soir même de Noël par son clerc, le diabolique petit Garrigou – d’autant plus diabolique qu’il est le diable en personne. Obsédé et affolé par l’odeur et la pensée des dindes aux truffes, des carpes dorées, des gélinottes et autres friandises qui constituent le menu du réveillon, le prêtre indigne, censé célébrer comme il se doit la naissance du Sauveur, expédie ou plutôt massacre ses trois messes basses devant les châtelains et toute la bonne société du village, effarée et complice. Après quoi, tout ce petit monde cède joyeusement au péché de gourmandise, et Dom Balaguère, qui en a pris plus que sa part, succombe dans la nuit à une indigestion carabinée. En punition de quoi, tous les 24 décembre, le desservant et ses fidèles reviennent dans la chapelle en ruine pour y suivre trois messes d’outre-tombe.

    Ce n’est pas par gourmandise mais par présomption que Dom Hollandère a péché et persévéré dans le péché. « Le chômage », a-t-il dit, « n’est pas une fatalité, et j’inverserai la courbe ». C’était le 9 septembre 2012, sur TF1, et le petit Garrigou, je veux dire Michel Sapin, renchérissait sur son maître : « L’inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée », affirmait-il sur BFMTV le 28 novembre 2012. De passage au Salon de l’Agriculture, le révérend Dom Hollandère récidivait : « 2013 », admettait-il, « sera marquée par une progression du chômage, mais en 2014, nous serons sur une reprise. » C’était le 23 février 2013.

    Conscient mais un peu tard du risque qu’il avait pris, Dom Hollandère, en visite le 18 avril 2014 aux usines Michelin, faisait à moitié acte de contrition : « Si le chômage ne baisse pas d’ici 2017 », avouait-il, « je n’ai ou aucune raison d’être candidat ou aucune chance d’être réélu. » Ce qui n’empêchait pas le père François Rebsamen, qui n’est pourtant pas un enfant de chœur, de prendre à son tour des risques inconsidérés : « On va avoir fin 2015 », assurait le 17 mars dernier le ministre du Travail, « une stabilisation, voire une baisse du chômage. J’en prends l’engagement. » Ils sont décidément incorrigibles.

    En vain de bons apôtres ont-ils suggéré qu’on ne publie et qu’on ne commente plus qu’une fois par trimestre les chiffres du chômage. La punition de Dom Hollandère, de son Sapin (de Noël) et de l’abbé Rebsamen continue de tomber chaque mois lorsque l’INSEE rend publics les résultats de leur politique, que les médias leur rappellent leurs promesses et que nous en mesurons l’aune. Et il devrait en être ainsi jusqu’en 2017, où nous verrons peut-être enfin le bout du tunnel que nous traversons depuis 2008. Car si le châtiment de Dom Balaguère est supposé durer toute l’éternité, celui de Dom Hollandère devrait arriver à son terme dans deux ans. Une chance pour lui. Et pour nous.  

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    - Boulevard Voltaire