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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • En 150 ans, dans quel état lamentable le Système a-t-il mis la France, première puissance du monde sous la Royauté !...

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    Vous demandez pourquoi nous sommes royalistes ?

    Parce que nous étions la première puissance du monde lorsque la catastrophique révolution éclata. Et maintenant que les révolutionnaires ont installé la République en 1875, ils ont eu tout le temps - en 150 ans, tout de même !... - d'appliquer au pays le plus en avance, le plus riche, le mieux placé, à l'époque, les - soi-disant - meilleures théories du monde, le régime le plus merveilleux : partant de si haut, avec le meilleur des régimes au monde (soi-disant, la République), nous devrions nager dans le bonheur, et nous trouver quelque part entre Sirius et Jupiter, dans une position de puissance stratosphérique.

    Or, est-ce le cas ? Que voyons-nous, lorsque nous observons l'état calamiteux dans lequel ce Système a mis la France en 150 ans ? 

    • la France est le pays le plus taxé au monde, il ne faut même plus parler de taxes mais de spoliation et, en plus, une spoliation inefficace : l'argent que nous vole le Système, par ses impôts excessifs, n'est pas investi dans la Recherche, par exemple, ou ce qui prépare l'avenir, mais il est gaspillé :

    - dans la sur-administration... (à quoi servent les 243 Sous-préfectures ? Le Sénat ? Le doublon élus départementaux et régionaux...)

    - dans une immigration qui nous coûte  certainement plus de 50 milliards par an (avec ces plans banlieues réguliers qui sont autant de gouffres réguliers, une AME scandaleuse, 2 millions de Carte Vitale "en trop"...)...

    - dans une des-Éducation nationale qui maintient à l'école, au lieu de favoriser l'apprentissage et l'acquisition d'un métier dès 14ans, des dizaines de milliers d'élèves, pendant des années, qui se retrouvent enfin sans rien, sans diplôme, sans formation, direction : Pôle Emploi !...

    Le Système "nous mange la laine sur le dos", comme on dit au Québec : ne prenons que deux exemples : un plein de 1OO euros d'essence c'est à peine 40 euros d'essence mais 60 euros de taxes ! Et ces "Droits de succession", qui sont un vol pur et simple puisque l'héritage, ce sont des biens que les Français ont acquis tout au long de leur vie, et sur lesquels ils ont déjà payé toute sorte d'impôts : le Système les fait encore re-payer à leur mort !

    • il y a 12 millions de pauvres aujourd'hui ("sous le seuil de pauvreté", soit 18.46% de la population française) ! 4 millions de "mal logés" et 14 millions de "fragilisés" en ce domaine (source Fondation Abbé Pierre); plus de 5 millions et demis de chômeurs, et un chômage de masse qui dure depuis plus de quarante ans; une dette publique qui a atteint 3.000 milliards (soit129% du P.I.B.); un tiers de nos concitoyens diminue ses achats alimentaires et reporte ou annule carrément ses soins médicaux; les Français sont devenus les premiers consommateurs d'anti-dépresseurs d'Europe et un étudiant sur quatre a des pensées suicidaires ; les précaires et intermittents sont plus de 9 millions (qui vivent sous le "seuil de pauvreté monétaire", ce taux s'établissant de 14,6%); un déficit du commerce extérieur chronique, qui s'établit à 100 milliards par an, qui est constant depuis quinze ans et augmente même : bientôt, à ce rythme, le Système aura fait de la France un... Zanzibar ! 

    • des quartiers entiers de nos villes sont des zones de "non France" à cause de l'immigration/invasion voulue et imposée par le Système, qui implante de force l'Islam chez nous, dans le but inavoué mais réel de détruire enfin ce qu'il reste de catholicisme vivant...

    •  la culture et la civilisation française, nos moeurs, notre art de vivre sont en grand danger face à l'américanisation, l'islamisation, l'abêtissement et l'appauvrissement culturel qui se propagent et ne cessent d'augmenter : 535 candidats ont passé une épreuve de latin au baccalauréat en 2022, 535 pour toute la France… alors que le latin devrait être enseigné à tous les élèves dès la sixième ! Avec la disparition de son enseignement, c'est une certaine disposition de pensée qui disparaît, c'est notre Eprit, ce sont nos Racines intellectuelles, mentales, morales...

    • et, par-dessus tous ces désastres, il nous faut encore subir la tyrannie du monstre doux qu'a prophétisé Tocqueville, la bien pensance du politiquement correct, la doxa imposée par le Système...

    Encore cette liste est-elle bien loin d'être complète !

    Ne vous étonnez donc pas que nous soyons royalistes : c'est nous qui nous étonnons que, face à un tel désastre, en tous domaines, vous fassiez encore confiance au Régime qui nous y a conduit !

    Et, si vous n'êtes pas satisfaits de l'état du Pays, soyez royalistes ou ne vous plaignez pas ! : car, malgré ce constat calamiteux et loin d'être exhaustif, la France peut rebondir, un nouveau matin français peut se lever pour elle, et elle peut reprendre sa marche en avant vers les hauteurs, vers les sommets : il suffit pour cela de renvoyer ce Régime qui la tue, et de lui redonner son régime traditionnel, qui l'a faite, et qui en a fait la première puissance du monde, "la Grande nation" : sa Royauté traditionnelle...

    Oui, pour parler familièrement, on s'est bien fait avoir avec la Révolution et l'instauration de la République, en 1875...

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  • Contre les idéologies: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol d

    En guise de conclusion....

              Arrivés à ce stade de notre raisonnement, faisons une sorte de petite pause, et convenons qu'il est -somme toute- assez amusant de constater qu'en réalité les choses ne se passent pas tout à fait, et même pas du tout, comme le souhaitaient -et comme prétendaient les organiser- nos idéologues de gauche et d'extrême gauche.

              Et la vie dans les banlieues, dans les cités, n'est pas toujours -loin s'en faut- un long fleuve tranquille....

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              Il est plus facile de casser que de construire: ils en font l'expérience aujourd'hui ! Avec leur machine de guerre contre l'identité française qu'est l'immigration, ils pensaient avoir trouvé une arme imparable: nous étions tous sommés d'accepter sans rien dire la déferlante migratoire, sous peine d'être taxés de racisme, infamie suprême ! Et, nous venons de le voir, pour donner une pseudo légitimité, pseudo historique et pseudo scientifique à leur mauvais coup contre la Nation, ils ont concocté cette histoire abracadabrante de vagues migratoires successives ayant constitué la France.

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    On m'appelait "Douce France"...

               A chacun sa chimère: pour Staline, c'était la classe ouvrière, pour Hitler, c'était la pureté de la race aryenne, pour nos bobos/gauchos/trotskos (sans oublier les cathos de gauche, en un certain sens les pires...) c'est la pureté de l'immigré...!.

              Mais les choses prennent une autre tournure: on se souvient, par exemple, de la phrase de Ségolène Royal, en visite aux Antilles: "Je serai la Présidente de la République de la France métisse". En parlant ainsi, elle semblait émettre le souhait d'une sorte de nouvelle société (1) qui ressemblerait, en gros, à ce que l'on peut observer au Brésil, pays où s'est effectivement réalisé un métissage important, mais loin cependant d'être total.

               Cependant, si le souhait de Ségolène et des bobos/gauchos/trotskos est de voir se métisser les populations dont ils favorisent et organisent massivement la venue en France, les dites populations ne réagissent pas forcément comme les idéologues l'avaient prévu. Si un nombre non négligeable d'immigrés ont une conduite correcte, et ne posent pas de problèmes particuliers, on est bien obligé de constater qu'à l'inverse, un nombre -lui aussi non négligeable- d'immigrés se tient mal et, justement, pose problème. Et, dans ce cas-là -malheureusement fréquent- les populations concernée s'ignorent, au mieux; se haïssent et se combattent, au pire.... 

               Elles s'ignorent ?: après un lycée musulman, on annonce un lycée Sikh ! bientôt, pourquoi pas, un lycée tamoul, un autre taoïste, hottentot, inuit...et quoi encore ? 

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    Septembre 20007: deux bandes ethniques s'affrontent dans l'Essonne:
     l'une vient de Saint-Michel-sur-Orge, l'autre de Sainte-Geneviève-des-Bois....

               Elles se haïssent ? Voyez le Gang des barbares, de Youssef Fofana, à l'origine du massacre d'Ilan Halimi; ou les propos de la Tribu Ka; ou les violences inter-ethniques; ou l'explosion des violences entre les jeunes "pro-juifs" et les jeunes "pro-palestiniens", dont on voit bien qu'elles sont le fait d'une importation récente de populations sensibles au conflit israélo-palestinien, et qui viennent implanter chez nous un conflit et une haine qui ne nous concernent pas directement, dans lequel nous ne sommes pas directement impliqués; voyez, partout, la guerre entre gens du voyage et maghrébins; et ainsi de suite...

               Le constat est clair et net: le métissage souhaité par la gauche et l'extrême gauche ne se produit pas. Bien au contraire: les populations nouvelles s'affrontent et -comme au Liban- cohabitent tant bien que mal, en attendant le moment où -les mêmes causes produisant les mêmes effets- tout saute, à intervalles réguliers, et de plus en plus rapprochés !

               Voilà à quoi auront abouti les chimères de ceux qui, voulant "du passé faire table rase", n'auront réussi qu'à créer de nouvelles tensions et de nouveaux conflits, dans leur ardeur à détruire la France historique, créée, justement, et par définition, contrairement à leurs rêveries néfastes, par l'Histoire....

               Pour conclure ces trop rapides réflexions -mais il faut bien tâcher de ne pas être trop long !...- nous remettons ici le PDF expliquant notre position sur la prétendue diversité/diffférence, afin d'élargir le débat. En commençant ces réflexions, nous avons en effet pris du recul pour bien montrer dans quel contexte idéologique se situait le problème: au moment de conclure, il n'est peut-être pas inutile d'élargir aussi la vision, afin de bien mesurer l'importance des questions qu'elle soulève.

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    L'inévitable RESF, et toutes les Associations financées par nos impôts -sous forme de subventions- se sont mobilisées pour qu'Esmira, jeune Azérie, reste en France. Parce qu'elle est brillante, disent-"ils" !
     Mais c'est justement parce qu'elle est brillante -si elle l'est vraiment, et que ce n'est pas de l'intox-qu'il faut qu'elle rentre chez elle:
     son pays en a besoin.
    Laissera-t-on encore longtemps la mafia néo-colonialiste bobo/gaucho/trotsko planifier en grand
    le pillage des ressources humaines de la terre entière ?

                Car l'on verra que ces faiseurs de beaux discours, tenants auto-proclamés d'une soi disant générosité et ouverture aux autres ne répugnent pas à adopter parfois des comportements qui peuvent les faire apparaître -pêle-mêle et successivement- dans les faits, et très concrètement: anti-démocrates, racistes, sexistes et discriminants, néo-colonialistes, intégristes de leur religion, complices actifs des mafias du trafic de chair humaine, ces négriers des temps modernes....

                Diversité ? Différence ? Entre tartufferie et piège mortel.pdf

    (1) : C'est ce que chante un fidèle soutien de Ségolène: "Je suis métis, mélange de couleurs..." etc...

  • Echos de la Campagne : Des mains sales peuvent-elles dénoncer des mains sales ? Quand le patron du ”Système PS/Strauss-K

            Pour ce qui est de la journée d'hier, c'est - semble-t-il - Corinne Lepage qui a eu le mot le plus juste, parlant d'un début de campagne "bas de gamme"...

            Ainsi donc, il y aurait un Système UMP, et ce serait Sarkozy qui l'aurait installé : drapé dans sa dignité outrée de Père-le-morale (mais un Père-la-morale-pour-les-autres-pas-pour-moi-ni-pour-les-miens...), François Hollande a donc dénoncé, scandalisé, le "Système UMP". 

            Fort bien : mais est-ce bien à lui de le faire ?

            Et ce qu'il pense être un missile contre son adversaire ne se révèle-t-il pas, sitôt lancé, n'être qu'un pétard de fête foraine, et qui plus est, un pétard mouillé....

            Pendant des années, le PS a institué autour de Dominique Strauss-Kahn, à propos duquel tout le monde savait, un véritable cordon de défense, une véritable conspiration du silence, dans le seul but de le faire accéder à la fonction suprême. On a déjà un ex-Président délinquant condamné : la France aurait eu bonne mine avec le dérapage (parlons comme eux, avec leurs propres mots...) d'un président en exercice, incapable de se contrôler lui-même ! Et si le-dit dérapage avait eu lieu à l'étranger....

             Tout le PS a mis en place un Système "PS/Strauss-Kahn : et particulièrement Martine Aubry et François Hollande :

    1. Martine Aubry : il n'y a que deux solutions: ou bien elle ne savait pas ce qui se passait chez elle, dans sa ville, au Carlton, et alors c'est une drôle de mairesse, bien légère, incapable d'être seulement au courant; or elle a brigué l'investiture de son parti pour la présidentielle, et elle a voulu s'occuper de la France !... Ou bien elle savait, et elle est complice....

    2. François Hollande : même chose; il était premier président du PS, il ne pouvait pas ignorer ce que faisait, depuis des années, "Dominique" : il est donc, soit complice lui aussi, soit, s'il l'ignorait, incapable lui aussi de prétendre diriger un pays s'il n'est même pas capable de faire régner chez lui la morale qu'il veut infliger aux autres....

            Il serait donc plus sage, pour François Hollande en particulier, et pour le PS en général - mais aussi pour l'ensemble des candidats et des Partis... - de s'en tenir à des propositions politiques, et pas à des discours moralisateurs, qui font doucement rigoler quand on voit qui les prononce... De proposer des solutions pour la France, en vue du Bien commun, plutôt que de règler leurs comptes ou de se battre mesquinement pour devenir calife à la place du calife....

            Mais c'est peut-être beaucoup demander à notre actuelle classe politique, qui ne brille que dans un seul domaine : celui de n'être, justement, pas brillante !.....

  • Sur-administration, l'une des plaies du Système : de la guéguerre picrocholine socialiste, à Marseille, à l'exemple ”ver

            Ce pauvre gouvernement, on ne sait plus trop s’il fait peine ou s’il fait sourire, dans sa quête désespérée de quatre sous par ci, de cinq centimes par là… Bien sûr, François Fillon a raison de vouloir trouver des ressources nouvelles – et, dans son cas, des ressources tout court… - mais, enfin, le nœud du problème est bien - pour une bonne part - dans ces mal-gérances multiples et additionnées du Système qui, telles un millefeuille de folies empilées les unes sur les autres a condamné le-dit Système à l’état calamiteux de ses finances dans lequel il se trouve, aujourd’hui, par sa propre faute.  

    guerini,caselli,departements,regions

     Et si on "supprimait" Guérini ?

    Politiquement, s'entend, bien sûr, en supprimant cet échelon parasite, donc nuisible, entre les Communes/Communautés urbaines et les Régions qu'est cette autre exception française : le Département ?

    On ferait de sacrées économies... 

            La France est un grand pays riche, mais mal géré, qui mérite mieux que son état actuel : on reparlera de ces autres plaies majeures que sont les 35 heures (quelques vingt milliards par an, ou plus, tout de même…) et l’immigration : la « clandestine » étant évaluée à 5 milliards d’euros par an, et la « légale » entre 40 milliards par an, pour les uns et, pour d’autres, comme Laulan, jusqu’à 75 milliards ; toujours par an…. La France dispose donc bien de larges marges de manœuvre…..

            On s’en tiendra aujourd’hui à cette plaie plus ancienne que les deux autres, et congénitale au Système, et ce dès son origine et de par ses fondements, comme le regretté Jacques Marseille avait eu le culot de le dire sur LCI (un culot politiquement très incorrect, comme dirait Sévillia…).

            Et on s’y tiendra en partant de l’actualité la plus immédiate : à partir de deux infos, en provenance, l’une de Marseille, l’autre, d’Alsace.

            A Marseille, que se passe-t-il ? : on touche à l’absurde ; les socialistes ont touché le fond, mais creusent encore !.... une guéguerre aussi picrocholine que grandguignolesque a éclaté entre Guérini, président socialiste du Conseil général et Eugène Caselli (socialiste lui aussi), président par défaut (1) de la Communauté urbaine. On sait que Guérini, en délicatesse avec la Justice, a déclaré qu’il acceptait de démissionner si tous les membres du PS condamnés (à commencer par Harlem Désir, qui lui faisait la leçon…) en faisaient autant : il y aurait beaucoup de places vides dans l’appareil du PS : ambiance ! Donc Guérini nous refait son petit Mac Mahon – « J’y suis, j’y reste… » - et dit a son ex-copain Caselli : puisque c’est comme ça, et que tu m’as lâché, tu n’auras plus un sou du Conseil général pour ton tramway. Eh, oui, "ça se passe comme çà", au PS, à Marseille: c’est beau la démocratie, et le respect des citoyens qui, eux, le voudraient bien, ce tramway : d’abord pour se déplacer, non pas un peu mieux mais un tout petit peu moins mal ; et puis aussi parce qu’ils l’ont très largement payé, par le biais d’impôts locaux déjà au-delà du raisonnable, et qui foncent vers le confiscatoire à la vitesse du TGV lancé à son allure de pointe…

            Voilà où on en est, donc, à Marseille, en ce moment, dans le marigot du Pays légal local. La seule question est : est-ce plus minable qu’absurde, ou l’inverse ? 

            On en vient à se dire : et si l’on "supprimait" Guérini ? "Supprimer" politiquement s’entend, bien sûr : n’allez pas croire que nous lançons un appel au meurtre. Mais supprimer sa fonction en supprimant un échelon - le départemental - dans notre administartion. D’autant plus que l’idée de "supprimer" le Conseil général, donc le Département (2), n’est pas du tout nouvelle. Mais elle vient de prendre un relief particulier avec la seconde info dont nous parlions au début, et qui, elle nous vient d’Alsace.

            Là, on apprend qu’après une consultation locale, on va proposer de fusionner les trois collectivités (deux Départements et une Région) pour n’avoir plus qu’un appareil de direction. Elle est évidemment là, la solution ; et le bon sens avec : trois entités pour une Province, c’est deux de trop. Et ce qui est valable pour l’Alsace est, bien sûr valable pour toute la France. Imaginons un seul instant le gain d’efficacité et l’économie engendrée par ce passage de 3 à 1 ; puis étendons-le à la France entière : s’il n’y a pas là un gisement inexploité de plusieurs dizaines, de plusieurs centaines de milliards, on veut bien être pendu… Comparons, par exemple, la Bavière et, au hasard, la Provence ou l’Aquitaine ou Midi-Pyrénées. En Bavière, certes, un gouvernement local complet, mais un seul. En Provence, ou en Aquitaine, ou en Midi Pyrénées, respectivement 5, 6, 8 préfectures. Plus les Préfectures maritimes et les Présidences régionales. On multiplie par le nombre de Régions françaises, et l’on se demande pourquoi Fillon va grappiller trois misérables petits sous de ci, de là, en surajoutant de nouvelles usines à gaz au nombre importantissime qui existe déjà, alors qu’il a, à portée de main, pourrait-on dire, tout simplement des milliards. Des centaines de milliards. Une vraie caverne d'Ali Baba.....

            A-t-on déjà vu un mammouth gagner le 100 mètres haies ? Mais il n’y a pas qu’en sport que la sveltesse et la minceur sont un atout : les Allemands, nous le disent tous les jours, et avec eux les pays mieux gérés que nous, parce que moins corsetés, moins sur-administrés, bref, moins étouffés par une bureaucratie aussi "hénaurme" - comme dirait Flaubert - qu'inefficace, paralysée par son propre poids, et paralysante....

            On en revient, comme d’habitude, au politique, car, comme le disait Jacques Marseille, il y a le clientélisme, inhérent au Système, tel qu’il fonctionne à l’heure actuelle…. 

    (1)    : nous disons « par défaut » car, au Conseil de la Communauté urbaine, la droite est majoritaire ; comme – en voix - dans la Région, d’ailleurs : mais dans l’une comme dans l’autre - c’est beau, la démocratie… -  les minoritaires ont tous les pouvoirs, les majoritaires, aucun ; mais, bon…

    (2)   : le Département, cette invention révolutionnaire pour conçue pour "casser" les histoires locales, les traditions, les solidarités naturelles, bref, tout ce qui s’opposait à l’uniformisation et au nivellement étatique voulu d’en haut, et par en-haut, par les révolutionnaires idéologues…. …

  • Le rapport annuel du Haut Conseil de l'éducation rappelle l'état alarmant du «maillon faible» du système scolaire : le C

                                  Le collège, «maillon faible» du système scolaire, tel est le message qu'envoie le Haut Conseil de l'éducation (HCE) dans son rapport annuel remis fin septembre au président de la République. Un message qui n'a rien de véritablement nouveau puisque le constat d'une crise du collège, lieu de violence et de malaise, où se révèlent les inégalités scolaires, est dressé depuis déjà quinze ans. Il le fut plus encore au printemps, à travers le rapport de la Cour des comptes, qui pointait, comme le HCE, les statistiques dramatiques sur les difficultés en français et en mathématiques. 20% des collégiens de 15 ans ne maîtrisent pas les connaissances de base dans ces deux domaines. Un constat, là encore, qui était dressé dès la fin des années 1990 par un des membres de l'actuel Haut Conseil, Christian Forestier. 25% d'élèves en grande difficulté à l'entrée en 6e.

     

                       Elèves se rendant au Collège "la peur au ventre" (titre d'un sujet envoyé par Claire Chazal au JT du soir de TF1); violences répétées et, surtout, en augmentation exponentielle, en milieu scolaire; élèves sortant du sytème sans aucune qualification, après plusieurs années, direction, l'ANPE...: on ne cesse d'avoir, presque quotidiennement, des preuves tangibles de l'échec patent de l'idéologie dans le domaine de l'Education.

     

                       Et pourtant, rien ne bouge !.....

     

                       Jean-François Copé, qui vient de demander l'instauration d'un examen avant l'entrée en sixième - comme cela se faisait autrefois... - vient également de se faire taper sur les doigts par Luc Chatel, le ministre, qui préfère une évaluation permanente !

                       Evidemment, en revenir à ce qui marchait, et que l'on a remplacé par une idéologie désastreuse, qui ne marche pas, cela reviendrait à reconnaître que l' "on" s'est trompé....

                       Dans ce domaine, comme dans tant d'autres, le Système ne sait pas, ne peut pas, ne veut pas changer..... 

  • Un Système en mauvais état : l'un des Présidents de Région les plus mal élus ne veut pas que l'on ”défigure la politique

                Dans la série il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, arrêtons-nous quelques instants aujourd'hui sur cette curieuse déclaration de Michel Vauzelle à La Provence (1)

                On le sait : dans une Région qui a voté à droite à 60 %, Michel Vauzelle, s'est retrouvé de nouveau Président socialiste par la grâce d'un Système qui est tout sauf juste et "normal". Moyennant quoi, pas gêné du tout, il se permet de donner des leçons de morale au monde entier...

                Il ferait mieux, nous semble-t-il, de commencer par lui, mais bon....

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                Ne manquant pas de toupet, il commence par un grandiloquent "...je suis entré en politique pour trois raisons : la justice sociale, la défense de la république et, enfin, pour lutter contre ceux qui défigurent la politique".

                Pour un peu, on aurait envie de remercier ce vaillant chevalier blanc, mais, quand on connaît la réalité..... Car enfin, si ce n'est pas "défigurer la politique" que de gouverner avec moins d'un quart des suffrages, il faudra nous expliquer.

                En réalité, Michel Vauzelle trouve très bon le système comme il est, avec ses magouilles et ses aberrations... puisqu'elles lui profitent.

                On se souvient que, juste après que Sarkozy ait prolongé l'ouverture, en nommant deux nouveaux socialistes à des postes importants, c'est lui, Michel Vauzelle, qui avait refusé à un représentant de la droite locale l'attribution d'un ou deux sièges de décision, qualifiant cela de "gadget" !....

                Maintenant, il est vrai qu'il aurait tort de se gêner puisque la droite au pouvoir préfère continuer à tomber dans le piège - pourtant grossier .- que lui a tendu Mitterand, voilà pas mal de temps maintenant. Et préfère donc perdre par dizaines des villes et des Régions plutôt que de s'allier, comme cela se fait dans toutes les démocraties du monde, avec des citoyens français rejetés comme pestiférés, parce qu'ils votent mal.

                Moyennant quoi, à gauche, Vauzelle n'a aucun scrupule - comme Mitterand avant lui... - à prendre les voix d'où qu'elles viennent.

                 Si ce n'est pas, là, une des aberrations malsaines qui défigurent la politique....

    (1) : La Provence, samedi 10 juillet 2010.

  • L’échec du merveilleux système, raconté par le Sixième rapport de l’ONPES… : plus de 8 millions de pauvres en France !..

                Aujourd'hui, c'est l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale qui l'affirme: la France compte plus de huit millions de pauvres, selon son 6ème rapport, que nous vous communiquons ci-après, et qui est sous-titré Bilan de 10 ans d'observation de la pauvreté et de l'exclusion sociale à l'heure de la crise...

                Le taux de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté (moins de 908 euros par mois) est passé de 13,6% à 13,4% de la population entre 1998 et 2007...

                http://www.onpes.gouv.fr/Sixieme-rapport-de-l-ONPES-Bilan.html

                La rituelle question impertinente: comment cela est-il possible ? Ne vivons-nous pas sur les dogmes merveilleux, puisque fondés sur la Raison, censés régénérer la France, édictés par la merveilleuse Révolution, et appliqués sans défaillance depuis plus de 130 ans par la non moins merveilleuse République idéologique qui nous gouverne ?

                Ces dogmes parfaits, au nom desquels -soit dit en passant- on a créé le Totalitarisme et exécuté le premier Génocide des Temps modernes; cette Révolution parfaite, qui a causé la mort de 2.300.000 personnes; cette République parfaite, qui règne sans partage depuis 130 ans; tout ça, c'était pour aboutir à "ça" ?...

  • Pour ne jamais oublier : 1er Août et 1er Octobre 1793 : Brève évocation du génocide vendéen (1/2). Ou : le Système en ac

              Voir notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... , et plus particulièrement les documents de la partie 2 : "...et pour la liberté de l'homme intérieur". pour plus de "détails" (!) sur les atrocités commises en Vendée, notamment l'Oradour 150 ans avant Oradour que fut la monstruosité des Lucs-sur-Boulogne...

     

    lzare.JPG1er Août 1793 : jour funeste ! Devoir d’oubli ou devoir de Mémoire ?....

              Franchement, on préférerait parler d’autre(s) chose(s)…. Et ce n’est bien sûr certainement pas par une espèce de fascination morbide, malsaine, pour cette page noire de notre Histoire que nous revenons là-dessus. Nous préférerions vraiment la tourner définitivement, cette page, et qu’elle reste enfouie dans un oubli total dont, vu sa laideur, nul ne viendrait la tirer.....

              Oui mais voilà : avec cinq autres dates (1) de la même année 1793, cette date funeste du 1er Août fonde le régime qui nous gouverne aujourd’hui.  Elle est l’une de celles qui sont à la base de ce système dont  parle Boutang  lorqu’il évoque cette « désolante pourriture » d’une société qui « n’a que des banques pour cathédrales »  et dont il n’y a au sens propre « rien à conserver »

              Nous sommes donc bien obligés de remonter à la source – aux sources… -, à l’origine de ces maux que nous combattons aujourd’hui, si nous voulons re-fonder en permanence notre Royalisme et notre opposition au Régime républicain idéologique

    Car pourquoi continuer à s’opposer, deux siècles après qu’elle ait eu lieu, à une Révolution qui s’est passée si loin de nous maintenant ? Si ce n’est parce que nous ne pouvons toujours pas accepter – et nous ne le pourrons jamais - ses bases et ses fondements qui s’appellent Totalitarisme, Génocide et, dans un domaine un peu différent, état d’esprit haineux et xénophobe ("l'Autrichienne", "...Qu'un sang impur...") préfigurant l’une des sources du Racisme moderne ?

    (1) : 1. 21 Janvier 1793 : assassinat de Louis XVI, acte fondateur des Totalitarismes modernes.

            2. 1er Août 1793 : première loi de Carnot organisant le Génocide Vendéen, premier Génocide  des Temps modernes.

           3. 1er Octobre 1793: deuxième loi de Carnot....

           4. 16 Octobre 1793 : assassinat de Marie-Antoinette ; on trouve dans les torrents de haine et d’hystérie planifiés et orchestrés contre «  l’Autrichienne » une xénophobie exacerbée qui peut être considéréee comme l’une des sources lointaines du Racisme moderne.

           5. A ces quatre dates doit être ajoutée celle du 3 juillet 1793, le début de la terrifiante descente aux enfers du petit Dauphin, Louis-Charles duc de Normandie, âgé à ce jour de huit ans et quatre mois. Arraché à sa mère, il va être lentement et méthodiquement détruit, son massacre prenant la forme d'un long et douloureux enfermement, au secret dans une chambre obscure, sans hygiène, sans soins et sans visites, souffrant de gale et de tuberculose; pour ne s'achever que le 8 juin 1795: il a alors 10 ans et trois mois. Le message est très clair: plus rien ne "tient" devant l'Etat, plus rien n'est sacré, plus rien n'est au-dessus de la folie des hommes, pas même l'évidente innocence d'un petit enfant, par définition -pourrait on dire- forcément exempt de tout crime: et c'est bien le Totalitarisme.....

              Nous l’avons dit et écrit plusieurs fois (à propos de l’Espagne entre autre…). Il faut savoir oublier. Mais ce devoir d’oubli n’est pas un devoir d’amnésie. S’il faut bien sûr savoir tourner les pages, il faut aussi rester lucides, et connaître bien l’origine de nos maux; savoir d’où ils viennent; où, quand et comment ils ont commencé. Conçu ainsi, le devoir d’oubli ne s’oppose pas au devoir de Mémoire. Maurras ne disait-il pas qu’il fallait s’accommoder de la Révolution-fait mais se dépêtrer de la Révolution-Idée ?

              Voilà pourquoi cinq fois par an, à chacun de ces cinq jours de si triste anniversaire, nous ne pourrons faire autrement que d’évoquer, à côté de l’actualité du jour, cette sorte d’actualité intemporelle, qui ne passe pas, qui nous gouverne encore aujourd’hui, et dont nous subissons encore aujourd’hui les effets néfastes, désastreux et destructeurs. La Révolution-fait est achevée depuis bien longtemps; mais la Révolution-Idée est malheureusement toujours à l’œuvre en France. Dénoncer ses fondements, ses bases mêmes, est le service le plus urgent, le service premier qu’il convient de rendre à la France, à côté des autres et en parallèle avec eux, si l’on veut œuvrer pleinement et sérieusement, et d’une façon essentielle, à ce combat de simple survie de notre Nation qu’évoquait Jacques Bainville lorsqu’il disait : « Pour des Renaissances il est encore de la foi »….. 

    carrier.JPG

    Les noyades de Nantes, organisées par Carrier :

    "Le nombre des brigands est incalculable... La guillotine étant trop lente, et attendu qu'on dépense de la poudre et des balles en les fusillant, on a pris le parti d'en mettre un certain nombre dans de grands bateaux, de les conduire au milieu de la rivière, et là, on coule le bateau à fond. Cette opération se fait continuellement..."

     

              La définition du Génocide selon le Petit Robert est la suivante: "destruction méthodique d'un groupe ethnique, et par extension : extermination d'un groupe important de personnes en peu de temps".

              Cette définition correspond parfaitement aux actions menées par la Convention à partir du premier août 1793. A ceux qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l'adjudant général Hector Legros considérait que "le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux Sèvres et de Maine et Loire et d'une grande partie de la Loire Inférieure".

              Deux lois furent préparées par Lazare Carnot et votées par la Convention en préparation du Génocide Vendéen: celle du 1er Août 1793 (que nous signalons aujourd'hui) :

    « Anéantissement de tous les biens…la Vendée doit être un cimetière national... »

    et celle du 1er Octobre 1793 (sur laquelle nous reviendrons ce jour-là) :

    « Extermination totale des habitants… »

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          Le point de départ du génocide est le décret du 1er août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac (ci-contre), après un discours incendiaire:

             "...ici, le Comité, d'après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. C'est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c'est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes.

             L'humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature. L'humanité ne se plaindra pas; c'est faire son bien que d'extirper le mal; c'est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. Qui pourrait demander grâce pour des parricides. ...

              Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c'est ainsi que l'autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l'effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes..."

              Le décret du premier août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée stipulait dans son article 1er que "Le ministre de la guerre donnera sur le champ les ordres nécessaires pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée

               En voici quelques "articles" :

    -Article VI : "il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts".

    -Article VII : "les forêts seront abattues; les repaires des repaires des rebelles seront détruits; les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers, pour être portées sur les derrières de l'armée et les bestiaux seront saisis."

    -Article VIII : "les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité."

    -Article XIV : "les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu'ils auraient souffertes".

              Ce décret, malgré une déclaration de bonne conduite ("avec tous les égards dus à l'humanité"), était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non combattants, ce que l'on pourrait qualifier de nos jours d'épuration ethnique. 

    (à suivre: voir la note du 1er Octobre).

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    Charnier vendéen...

     

    Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée « antirépublicaine », Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :

    « "J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.
    Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.
    Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".

  • Pour ne jamais oublier : 1er Août et 1er Octobre 1793 : Brève évocation du génocide vendéen (2/2). Ou : le Système en ac

             Voir notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... , et plus particulièrement les documents de la partie 2 : "...et pour la liberté de l'homme intérieur". pour plus de "détails" (!) sur les atrocités commises en Vendée, notamment l'Oradour 150 ans avant Oradour que fut la monstruosité des Lucs-sur-Boulogne...

     

     

    lzare.JPG1er Octobre 1793 : jour funeste ! Devoir d’oubli ou devoir de Mémoire ?.... (suite et fin de la note du 1er Aout).

              Franchement, on préférerait parler d’autre(s) chose(s)…. Et ce n’est bien sûr certainement pas par une espèce de fascination morbide, malsaine, pour cette page noire de notre Histoire que nous revenons là-dessus. Nous préférerions vraiment la tourner définitivement, cette page, et qu’elle reste enfouie dans un oubli total dont, vu sa laideur, nul ne viendrait la tirer.....

              Oui mais voilà : avec cinq autres dates (1) de la même année 1793, cette date funeste du 1er Octobre fonde le régime qui nous gouverne aujourd’hui.  Elle est l’une de celles qui sont à la base de ce système dont  parle Boutang  lorqu’il évoque cette « désolante pourriture » d’une société qui « n’a que des banques pour cathédrales »  et dont il n’y a au sens propre « rien à conserver »

              Nous sommes donc bien obligés de remonter à la source –aux sources…-, à l’origine de ces maux que nous combattons aujourd’hui, si nous voulons re-fonder en permanence notre Royalisme et notre opposition au Régime républicain idéologique. Car pourquoi continuer à s’opposer, deux siècles après qu’elle ait eu lieu, à une Révolution qui s’est passée si loin de nous maintenant ? Si ce n’est parce que nous ne pouvons toujours pas accepter –et nous ne le pourrons jamais- ses bases et ses fondements qui s’appellent Totalitarisme, Génocide et, dans un domaine un peu différent, état d’esprit haineux et xénophobe ("l'Autrichienne", "...Qu'un sang impur..."...) préfigurant l’une des sources du Racisme moderne ?

    (1) : 1.  21 Janvier 1793 : assassinat de Louis XVI, acte fondateur des Totalitarismes modernes.

           2.  1er Août 1793 : première loi de Carnot organisant le Génocide Vendéen, premier Génocide  des Temps modernes.

           3.  1er Octobre 1793 : deuxième loi de Carnot....

           4.  16 Octobre 1793 : assassinat de Marie-Antoinette ; on trouve dans les torrents de haine et d’hystérie planifiés et orchestrés contre «  l’Autrichienne » une xénophobie exacerbée qui peut être considéréee comme l’une des sources lointaines du Racisme moderne...

           5.  A ces quatre dates doit être ajoutée celle du 3 juillet 1793, le début de la terrifiante descente aux enfers du petit Dauphin, Louis-Charles duc de Normandie, âgé à ce jour de huit ans et quatre mois. Arraché à sa mère, il va être lentement et méthodiquement détruit, son massacre prenant la forme d'un long et douloureux enfermement, au secret dans une chambre obscure, sans hygiène, sans soins et sans visites, souffrant de gale et de tuberculose; pour ne s'achever que le 8 juin 1795: il a alors 10 ans et trois mois. Le message est très clair: plus rien ne "tient" devant l'Etat, plus rien n'est sacré, plus rien n'est au-dessus de la folie des hommes, pas même l'évidente innocence d'un petit enfant, par définition -pourrait on dire- forcément exempt de tout crime: et c'est bien le Totalitarisme..... 

              Nous l’avons dit et écrit plusieurs fois (à propos de l’Espagne entre autre…). Il faut savoir oublier. Mais ce devoir d’oubli n’est pas un devoir d’amnésie. S’il faut bien sûr savoir tourner les pages, il faut aussi rester lucides, et connaître bien l’origine de nos maux; savoir d’où ils viennent; où, quand et comment ils ont commencé. Conçu ainsi, le devoir d’oubli ne s’oppose pas au devoir de Mémoire. Maurras ne disait-il pas qu’il fallait s’accommoder de la Révolution-fait mais se dépêtrer de la Révolution-Idée ?

              Voilà pourquoi cinq fois par an, à chacun de ces cinq jours de si triste anniversaire, nous ne pourrons faire autrement que d’évoquer, à côté de l’actualité du jour, cette sorte d’actualité intemporelle, qui ne passe pas, qui nous gouverne encore aujourd’hui, et dont nous subissons encore aujourd’hui les effets néfastes, désastreux et destructeurs. La Révolution-fait est achevée depuis bien longtemps; mais la Révolution-Idée est malheureusement toujours à l’œuvre en France. Dénoncer ses fondements, ses bases mêmes, est le service le plus urgent, le service premier qu’il convient de rendre à la France, à côté des autres et en parallèle avec eux, si l’on veut œuvrer pleinement et sérieusement, et d’une façon essentielle, à ce combat de simple survie de notre Nation qu’évoquait Jacques Bainville lorsqu’il disait : « Pour des Renaissances il est encore de la foi »…..

              Le décret du 1er octobre 1793, pris par Lazare Carnot, vient complèter, poursuivre et, en quelque sorte, "achever", le décret du 1er août du même Lazare carnot . Il est décliné sur le mode du discours de Caton auprès du sénat romain, "Delenda est Carthago" :

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          "Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne sont plus au pouvoir de l'Autrichien... Enfin chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes. La Vendée et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la république française; c'est la qu'il faut frapper".

              (Ci-contre, les ruines du château des La Rochejaquelein, à la Durbelière...)

              Après la prise de Laval le 23 octobre, et la défaite républicaine d'Entrammes, le 26 octobre 1793, un nouveau décret daté du 11ème jour du 2ème mois, portera que "toute ville de la république qui recevra dans son sein les brigands ou qui leur donnera des secours sera punie comme ville rebelle. En conséquence, elle sera rasée et les biens des habitants seront confisqués au profit de la république".

              Les mesures préconisées furent appliquées à la lettre par les représentants en mission auprès des armées et dans les départements.

              Le 29 novembre 1793, le représentant Fayau écrit aux administrateurs du département de la Vendée :

             "Vous savez comme moi citoyens que les brigands appelés de la Vendée existent encore quoique on les aie tués plusieurs fois à la tribune de la ConventionJe vous engage à prendre les mesures les plus promptes et les plus énergiques pour que les armées catholiques et royales dans le cas ou elles rentreraient dans la Vendée n'y trouvent plus qu'un déser…Il serait bon, citoyens, que des commissaires nommés par vous se transportassent de suite dans toutes les parties de votre département pour en faire retirer toutes les subsistances et pour faire arrêter tous les citoyens qui ont pris part directement ou indirectement aux troubles de la Vendée. Il faut purger la Patrie…"

              Le représentant Francastel n'est pas en reste. Le 25 décembre 1793, il écrit au Comité de Salut Public :

             "Je fais débarrasser les prisons de tous les infâmes fanatiques qui s'étaient échappés de l'armée catholique. Pas de mollesse, que le torrent révolutionnaire entraîne tout ce qui lui résiste scandaleusement. Purgeons, saignons jusqu'au blanc. Il ne faut pas qu'il reste aucun germe de rébellion…"

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          En novembre 1793, le général Turreau est nommé commandant en chef de l'armée de l'ouest avec la charge de faire appliquer le décret du 1er août. L'ordre de départ est donné le 21 janvier 1794. Cette première phase sera appelée "La Promenade Militaire", alors qu'à cette date la Grande Armée Catholique et Royale n'est plus qu'un nom. Turreau divise l'armée en six divisions de deux colonnes chacune, qui ont pour mission de ratisser le territoire et d'exterminer la population. Ce sont les Colonnes infernales, qui vont se livrer au génocide des Vendéens. L'ordre du jour du général Grignon, commandant la 2ème division est très clair :

             "Je vous donne l'ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d'être brûlé et de passer au fil de l'épée tout ce que vous rencontrerez d'habitants". Les rapports des généraux républicains commandant les Colonnes sont aussi particulièrement explicites: "Nous en tuons près de 2000 par jour.J'ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d'enfants.J'ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j'ai trouvés. Je préfère égorger pour économiser mes munitions…".

              Le Général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, jour où 80.000 Vendéens sans armes - dont 50.000 femmes et enfants - furent exterminés à Savenay, précisait que : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé ».

              Lequinio, représentant du peuple dans la Charente et la Charente inférieure est encore plus explicite dans sa lettre du 8 ventôse an 2 (26 février 1794) :

              "Je crois que si par séduction, argent, violence ou autrement, on avait pu s'emparer des chefs, il serait possible de n'exterminer que les étrangers, car quoique l'on puisse en croire, ce sont les hommes du pays même qui sont le moins dangereux; ils seraient réduits à l'instant s'ils s'étaient laissée à eux mêmes; mais ce sont les prêtres, les nobles, les étrangers et les déserteurs mêlés au milieu de nous qui rendent leur réduction impossible. Il faut donc nécessairement les égorger tous. C'est le parti que facilite l'arrêté que mes collègues Garrau, Hentz et Francastel viennent de prendre, en faisant retirer dans l'intérieur de la république tous les réfugiés de ce pays, réduits au désespoir, ainsi que le sont les habitants de se pays pervertis (sic) par les scélérats étrangers qui sont au milieu d'eux et qu'il n'eut pas été possible d'en séparer. Il est impossible maintenant qu'on use envers eux des moyens que l'on pouvait employer autrefois de concert avec la poursuite des étrangers. Il faut donc se décider à tout massacrer."

              Le décret du 20 février 1794 ordonnait la déportation des innocents et des bons citoyens de manière à ne laisser plus dans les pays révoltés que "les rebelles que l'on pourra plus aisément détruire"...

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          Les exemples cités supra montrent la volonté incontestable de la Convention d'anéantir une population; ce qu'explique en 1794 Gracchus Babeuf dans un pamphlet, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, dans lequel il dénonce les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier (ci-contre) lors de sa mission à Nantes, dont il affirme qu'elles renvoient à un système de dépopulation qu'il nomme « populicide ».

              Comme le mot "génocide", forgé par Lemkin en 1944, il est employé pour désigner une forme de crime dont l'appréhension est inédite, le meurtre de masse visant un peuple dont le seul tort est son origine ethnique, sociale ou son choix politique. Pierre Chaunu, historien et membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques depuis 1982, n'a pas hésité à parler de génocide Franco-Français dans l'avant propos du livre de Reynald Secher qu'il a signé: "Nous n'avons jamais eu l'ordre écrit de Hitler concernant le génocide juif, nous possédons ceux de Barrère et de Carnot relatifs à la Vendée".

     

              Les moyens utilisés pour ce faire, rapportés notamment par Reynald Secher (cf. ouvrage cité supra), ou par Michel Ragon (1793 l'insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté, Albin Michel, Paris, 1992), ont été nombreux : épuration ethnique par mutilation sexuelle, création du premier camp d'extermination de l'histoire moderne à Noirmoutier, premiers essais de gazage de masse (insuccès, dû au gaz employé et à l’absence de confinement), premières crémations avec les fours à pain et les églises (exemple de l'église des Lucs-sur-Boulogne où furent brûlés vifs 563 villageois), noyades collectives avec les noyades des galiotes ou en couples avec les mariages républicains dans la Loire, création à Clisson d’ateliers de tannage de peau humaine – peau dont se vêtissent les officiers républicains - et d’extraction de graisse par carbonisation des corps des villageois massacrés…

               A force de tueries, des municipalités, pourtant républicaines, et des Représentants du Comité de Salut Public finissent par s'émouvoir. Turreau est relevé de ses fonctions en mai 1794, puis décrété d'arrestation en septembre. Jugé en décembre 1795, il est acquitté à l'unanimité...

              Son nom est gravé sur le pilier est de l'Arc de Triomphe, et ainsi offert -en quelque sorte...- à l'admiration et à la vénération des foules..... 

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    Aux bourreaux, l'Arc de Triomphe !...

  • Après la très grande Manif pour tous, pour aller ”au coeur de l'essentiel” : le rejet de cette laïcité du Système, super

    Il nous a paru intéressant de nous livrer à un petit exercice  de "littérature comparée"... Inutile d'ajouter de longs commentaires, ces deux textes - rapprochés - parlent d'eux-mêmes...

    1. Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de "L'Humanité" et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononce ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !...

    2. Le 25 mai 2013, Michel Rouche*, Chantal Delsol* et Monseigneur Marc Aillet dialoguent avec Samuel Pruvot, dans "Famille chrétienne", sur le thème "L'éveil à la politique des jeunes catholiques - Décomplexés, mystiques et engagés"... : tout aussi révélateur ! On est au "coeur" du problème, et ce problème est "politique" : qui a dit "Politique d'abord !" ?...

    1. Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de "L'Humanité" et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononce ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 


     
    "...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...
    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...
    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...
    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...
    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...
    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.
    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...
    ...La neutralité fut toujours un mensonge.
    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...

     

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    2. Le 25 mai 2013, Michel Rouche*, Chantal Delsol* et Monseigneur Marc Aillet dialoguent avec Samuel Pruvot, dans "Famille chrétienne", sur le thème "L'éveil à la politique des jeunes catholiques - Décomplexés, mystiques et engagés" (extrait)...

    * Michel Rouche est historien et docteuir ès lettres. Professeur émérite à la Sorbonne, il anime l'Institiut de la famille; Chantal Delsol est philosophe, historienne des idées politiques et romancière. Elle est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques; Mgr Marc Aillet est évêque de Bayonne depuis 2008. Issu de la Communauté Saint-Martin, il a enseigné la théologie morale au séminaire de Fréjus-Toulon.

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    PS/NDLR : Chantal Delsol cite un court extrait de Vincent Peillon : on peut rajouter celui-ci , pris dans "La Révolution française n’est pas terminée" (Seuil, 2008) : 102 ans après, Peillon y dit exactement la même chose que Viviani...
     
    "...La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi..." 

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    Il faut savoir ce que l'on veut : ou le Système, et alors on n'aura plus, à terme, la France "traditionnelle"; ou "la France traditionnelle", et alors il faut mener une action "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Système" (Léon Daudet). 

  • La date de l’explosion du Système dépendra de l’intensité de la crise sanitaire dans le monde, par Marc Rousset.

    Les Bourses européennes ont rebondi, ce vendredi, mais le Dow Jones a perdu 4,55 %, soit 17,3 % sur la semaine, pour finir à 19.173,98 points, c’est-à-dire sa pire semaine depuis la crise financière de 2008, les milliards de Trump et de la Fed, des gouvernements européens et de la BCE ne parvenant pas à éloigner les craintes d’une récession, tandis que le prix du baril de pétrole WTI continuait de dégringoler. L’indice VIX de la peur s’est élevé, le lundi 19 mars, jusqu’à 83, pour retomber à 74,8 mardi, soit un chiffre proche de 2008.

    marc rousset.jpgEmmanuel Macron a d’ores et déjà perdu la première bataille contre le coronavirus, alors que la Corée, Singapour et Taïwan ont endigué le virus sans mettre leur pays et leur population à l’arrêt. Il a stupidement envoyé 17 tonnes de matériel médical à Wuhan en février et perdu un temps précieux de deux mois avant de réagir, tout en se refusant, pour des raisons idéologiques, à fermer et contrôler sanitairement les frontières nationales. La France de Macron n’a pas en nombre suffisant un stock stratégique de masques pour le personnel soignant, et encore moins pour les Français, ni de tests, ce qui représente un gain budgétaire de seulement 15 millions d’euros. L’impréparation de l’État est évidente, le verbe de la Macronie abondant, l’action impuissante et les résultats catastrophiques !

    Après avoir appelé massivement les entreprises à recourir au chômage partiel avec un coût inacceptable pour les finances publiques et qui risquait d’arrêter complètement l’économie du pays, le gouvernement a changé de stratégie en durcissant les conditions de validation du chômage partiel pour les entreprises. Il est anormal que les chantiers de BTP s’arrêtent ou que les artisans ne puissent pas faire des travaux s’ils le souhaitent, nonobstant le problème des masques et des tests qui sont en nombre insuffisant. Comme l’indiquent le MEDEF et la CFDT, sous peine d’accélérer la faillite de la France, il faut « trouver un juste milieu entre ceux qui appellent les entreprises à fermer par précaution et ceux qui veulent envoyer tout le monde bosser ».

    L’inefficace Bruxelles s’affole et suspend sine die le pacte de stabilité qui limite les déficits des États à 3 % du PIB et la dette publique à 60 %. Malgré l’action de la BCE, les taux d’intérêt allemands, français et surtout italiens ont remonté. Il y a un risque potentiel de divergence des taux d’intérêt d’emprunts à long terme par pays et d’éclatement de la zone euro.

    Le monde, y compris les États-Unis triomphants de Trump et la Chine, va plonger dans la récession et, selon l’OIT à Genève, 25 millions d’emplois sont menacés. Les politiques monétaires de liquidités de la Fed et de la BCE sont nécessaires pour éviter les faillites et l’explosion immédiate, mais impuissantes pour régler des problèmes d’insuffisance de l’offre et de la demande des économies réelles, tandis que l’indice manufacturier « Empire State » s’effondre en mars à -21,5, au plus bas depuis la crise financière de 2008. Goldman Sachs estime que le PIB de la Chine pourrait se contracter de 9 % au premier trimestre et celui des États-Unis de 5 % au deuxième trimestre.

    Comme la France, l’Europe n’a d’autre solution que de continuer à travailler malgré le coronavirus car le bazooka illusoire des 750 milliards d’euros déversés par la BCE, d’ici 2020, ne représente que trois semaines de travail pour un PIB de 12.500 milliards de la zone euro, d’autant plus que va bientôt se poser le problème de la confiance dans une monnaie de singe. Mais en Italie aussi, l’accord pour maintenir l’activité des usines, suite aux risques sanitaires, montre des signes de fragilité, avec des grèves perlées.

    Le grand point d’interrogation qui peut tout faire basculer est l’intensité et l’extension de la crise sanitaire aux États-Unis, la Californie dont la Silicon Valley et l’État de New York étant maintenant en confinement.

    Le coronavirus ne fait que précipiter la crise, annoncée depuis longtemps, de la bulle des actions et de l’hyperendettement ; il l’aggrave, mais ne la cause pas. De 1980 à 2019, la capitalisation boursière mondiale des entreprises a augmenté de 113 % alors que le PIB mondial n’a augmenté que de 35 % ! Les marchés vont se préoccuper beaucoup plus des courbes des infections et des décès dans le monde, des déficits publics, de l’augmentation de l’hyperendettement des États, des entreprises et des particuliers, ainsi que de la perte de confiance dans la monnaie et dans le Système plutôt que des impuissants bazookas des dépenses publiques des États et de l’artillerie monétaire inefficace, à long terme, des banques centrales.

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Mathieu Auzanneau :”Le pétrole, c'est le sang de l'économie mondiale, or le système sa

    Matthieu Auzanneau, auteur et blogueur spécialiste d'écologie et d'économie, directeur du Think Tank de la transition énergétique The Shift Project et ancien journaliste au micro d'André Bercoff.


  • ”Scandale Lagarde” : l'assourdissant silence complice d'une caste médiatique pourrie, représentative de ce Système lui a

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgDimanche soir, sur la 2 (avec Delahousse) : rien, même pas un mot, même pas une allusion...

    Hier matin, lundi, sur BFM, un journaliste "balai-brosse", plus qu'archi-super-ultra complaisant, offrait à Lagarde l'occasion de justifier son propos totalement inacceptable : la chaîne est même allé chercher/retrouver trois bribes de déclarations de ce pauvre Pasqua, mort en 2015, dans lesquels il parlait de son amitié pour Zemmour "écornée" et d'une prise de distance avec certaine de ses positions. 

    Eu égard à l'énormité du propos de Lagarde, c'est tout de même bien peu : entre dire que votre amitié pour quelqu'un est "écornée" et parler d' "une balle dans la tête", on nous permettra de penser qu'il y a comme une très légère différence...

    Et, puis, faire parler les morts est un exercice peu digne d'un journaliste...

    Si c'était Zemmour qui avait tenu les propos de Lagarde, ou Marine Le Pen, on peut être certain que les Champs-Élysées auraient été brûlés du haut en bas, que toutes les boutiques de vêtements, motos, luxe, alimentaire... auraient été pillées par des hordes de cagoules noires et que les mêmes scènes se seraient reproduites partout en France...

    On peut être certain aussi que la même caste médiatique frappée intégralement, pour un temps, d'une extinction de voix aussi généralisée qu'invalidante, se serait succédé sur les antennes pour dénoncer pêle-mêle, "peste brune", "dérapages nauséabonds", "heures les plus sombres de notre Histoire", "bruits de botte et tout le toutim...

    Là, c'est silence radio !

    Un homme de gauche a proféré une énormité himalayenne : pour lui, c'est bienveillance et compréhension, tout le temps pour expliquer et justifier l'inexplicable et l'injustifiable. La Fontaine ne s'est pas trompé : "Selon que vous serez..." mais, aujourd'hui, il faudrait le compléter par "Selon que vous serez de gôche ou bien d'en face..."

    Ainsi va, vit, raisonne et se comporte une caste médiatique indigne et pourrie jusqu'à l'os; parfaitement représentative de ce Système dont elle est issue, lui-même pourri jusqu'à l'os.

    On en revient toujours à Léon Daudet : la seule action qui vaille est "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"

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