UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Deux vidéos d'Hilaire de Crémiers, pour que Maurras cesse d'être ”M. le Maudit”...

            Hilaire de Crémiers a donné sur son Blog une série de vidéos, dont deux sont consacrées à Charles Maurras. Nous les publions ici.

            Au moins en partie, Maurras a déjà cessé d'être "M. le Maudit". Nous publierons prochainement les pages où Pierre Boutang raconte comment Georges Pompidou, alors Président de la République, en vint à commenter les pages les plus importantes de Kiel et Tanger devant les étudiants de Sciences Po Paris, lors d'une conférence restée célèbre.....

            A vrai dire, Maurras n'est certainement pas le maître infailible à quoi quelques uns de ses disciples l'ont réduit. Son héritage - comme il l'eût, d'ailleurs, voulu... - doit être discuté. Il n'en est pas moins incontournable.

            - Maurras aujourd'hui (1/2)

     

     

            - Maurras aujourd'hui (2/2)

     

  • Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin ”qui s'est souvenu”.....

     MAURRAS 9.jpg

                Nous vous emmenons aujourd'hui, par une superbe matinée d'été, dans le jardin de la maison de Charles Maurras, à Martigues, au Chemin de Paradis. Les cigales nous accompagneront durant toute cette visite, au cours de laquelle, en se basant sur les indications de Maurras lui-même, vous allez découvrir ce qu'il a paru bon au maître de ces lieux de faire "entre les murs de son jardin".

                Comme Louis XIV qui a rédigé lui-même une Manière de montrer les jardins de Versailles, Maurras -toutes proportions gardées, évidemment !...- a expliqué ce qu'il avait voulu faire dans son jardin, et a donné toutes les indications necéssaires à une visite intelligente, comme il lui a plu qu'elle se déroulât: cela se trouve dans le Tome IV des Oeuvres Capitales (intitulé Le Berceau et les Muses), dans la partie Suite Provençale, paragraphe sept (Mon jardin qui s'est souvenu), pages 249 à 268.

                Et maintenant que vous savez tout, suivez le guide !....

                Avec une pensée pour Paul, toujours là lorsqu'il faut enregistrer, et à qui nous devons ce reportage, par cette superbe matinée d'été, sur fond sonore de cigales... Et nos remerciements à Serge, qui a organisé la matinée, et à Gérard, qui nous a ouvert les lieux....

    MAURRAS 10.jpg

                Vous avez le choix entre deux possibilités: soit écouter en un seul morceau l'ensemble de la visite, soit le sectionner en sept moments, d'une dizaine de minutes chacun.

                I : Pour la visite en une seule vidéo (une heure et quart environ...):

                http://vimeo.com/12887714

                II : Pour une visite fragmentée (en sept moments, d'une dizaine de minutes chacun):

                http://www.dailymotion.com/video/xa4mby_le-chemin-de-paradis_news

                http://www.dailymotion.com/video/xa4oyz_gerard-tenque-1_news

                http://www.dailymotion.com/video/xa4p82_gerard-tenque-2_news

                http://www.dailymotion.com/video/xa4phv_le-mur-des-fastes-1_news

                http://www.dailymotion.com/video/xa4pu6_le-mur-des-fastes-2_news

                http://www.dailymotion.com/video/xa4q6g_maitres-et-temoins-1_news

                http://www.dailymotion.com/video/xa4qgs_maitres-et-temoins-2_news

    maurras visite.png
  • A Bernard-Henri Lévy, qui a -semble-t-il- ”un problème” avec Maurras.....(2)

              ".....Il est bon que Paulhan, plus qu'aucun autre, ait contribué à donner un nom à ce livre, à indiquer l'absence originelle d'écart entre la pensée, la vie et l'œuvre, chez Maurras; cela précisément par une lettre où il énumérait trois sortes de reconnaissance « que tout homme de pensée nourrit aujourd'hui à son égard ». Nourrit ? Devrait nourrir, et les voici : « L'extrême noblesse et pureté de sa vie, sa vertu dans le sens le plus fort du terme »; ensuite l'affirmation, par « cet écrivain farouche », de « la place apparemment modeste qu'a l'intelligence dans la société – et qu'à vouloir diriger le monde, un auteur perd la grande part de sa dignité »; enfin, et ensemble, « qu'il appartient à cet auteur de connaître la vérité et de la dire (...) A partir de quoi ses pouvoirs sont sans limites ». Au-delà de ces trois titres à la reconnaissance de tels « hommes de pensée », dont les deux derniers renvoient au livre décisif pour notre époque, l'Avenir de l'Intelligence – décisif pour la spéculation de notre siècle – Paulhan ajoutait un étrange pouvoir, « une sagesse plus grande et plus héroïque, qui maintient à tous risques celle de nos vérités sociales qui risque d'être négligée : Charles Maurras n'a cessé de nous rappeler, contre la mode, contre les puissances d'argent et les facilités de tout ordre (1), que nous nous trouvions être Français, et que ce n'était qu'à force d'amour pour elle que nous pouvions rendre la France – admirable, il se peut; supportable en tout cas. Nous lui devons tous d'être meilleurs que nous ne méritons d'être .» (Pierre BOUTANG, "Maurras, la destinée et l’œuvre", PLON, 1984)

              "Extrême noblesse...de sa vie...", "...pureté de sa vie", "...vertu dans le sens le plus fort du terme": il fallait que ces mots fussent dits et entendus, mais de la bouche de quelqu'un qui n'est "pas de chez nous", sinon on aurait toujours pu ratiociner: qui va invalider le beau témoignage du directeur de la NRF? et dire qu'il s'agit d'un insensé? Bernard Henri Levy? L'oserait-il? Alors, ne vaut-il pas mieux laisser en paix Charles Maurras plutôt que d'éructer régulièrement des insanités sur lui, comme le fait BHL? et, si l'on tient tant à porter un jugement sur l'auteur de "L'Avenir de l'Intelligence", quelles lunettes vaut-il mieux chausser: celles de BHL ou celles de Paulhan? Et quel ton adopter: celui de "la haine qui suinte...et la bave aux lèvres" (bien envoyé, Guaino!.....), ou celui qui conjugue et réunit la noblesse du style et celle de la pensée?

              Question impertinente, pour clore le sujet: notre "philosophe strass et paillettes" pense-t-il que Jean Paulhan écrirait cela de lui, BHL, aujourd'hui? Poser la question, n'est-ce pas y répondre?..... (fin.)

    (1): "les facilités de tout ordre": BHL ne connait que cà!; par contre, pour ce qui est d'une "sagesse.....héroïque...", on a beau chercher.....

    PS: nous sommes, qu'on se le dise, en train de composer un "bouquet" de textes (toujours pour les offrir à BHL: qu'est-ce qu'on est sympas! il ne pourra pas dire que nous sommes rancuniers!....); des textes de Bernanos et Bainville mais aussi, et peut-être plus inattendu, de Malraux et de Péguy.....

  • A propos du mercredi de la Nar d'aujourd'hui: ”Maurras tient sa revanche” ? Vraiment ?...

                Nous ne recevons qu'aujourd'hui, à 8h53, la lettre-info de la Nar annonçant le thème et l'orateur de son sujet de ce soir. Bien tard pour l'annoncer hier (voire avant-hier), comme nous le faisons assez souvent ! Le sujet est pourtant fort intéressant -une fois de plus...- et mérite qu'on l'annonce -même bien tard- et que l'on s'y arrête quelques instants (1).

                Historien des idées, professeur de sciences politiques à l’université de Paris VIII, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, Daniel LINDENBERG a publié, en 2002, Le rappel à l’ordre. Sept ans plus tard, il reprend, affine et étend ses analyses dans un nouveau livre qui dénonce « Le procès des lumières », intenté en France et ailleurs à la suite du grand retournement intellectuel qu'il avait pointé dès le début de ce siècle.

                 Pour ce qui est du fond, nous partageons plutôt -à l'égard des Lumières- le scepticisme d'Hubert Védrine lorsqu'il les nomme "les vieilles Lumières". Nous croyons qu'il est légitime aujourd'hui de les rejeter en tant que dogme, ce qu'elles ont prétendu être au cours des deux derniers siècles. Et nous croyons illégitime de jeter à l'encontre de ceux qui en font une juste critique l'opprobre auquel l'auteur croit devoir les vouer. Cette remarque nous rappelle la phrase de Frédéric II adressée à Voltaire que Gustave Thibon aimait à citer:

                 « Nous avons connu le fanatisme de la foi. Peut-être connaîtrons-nous, mon cher Voltaire, le fanatisme de la raison, et ce sera bien pire »

                Au pied levé, donc, nous avons composé une sorte de mini dossier, contenant le résumé de l'ouvrage et quelques articles sur lui (c'est l'un d'eux, de Bruno Frappat, dans La Croix, qui nous a donné notre titre...): lindenberg.pdf

    lindenberg 1.jpg

     

      Seuil, 296 pages, 19 euros

     

    (1): Mercredi 18 novembre, 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage. La conférence commence a 20 heures tres precises (accueil a partir de 19 h 45 - Fermeture des portes a 20h15 - Entrée libre, une participation aux frais de 1,50 euro est demandee), elle s'achève vers 22 h. Un diner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du diner : 5 euros). 

    Le service librairie de la Nar vous propose le livre de Daniel Lindenberg, Le Procès des Lumières, au prix promotionnel de 20 euros (frais de port inclus). Commande et chèque à adresser a Royaliste, 17 rue des Petits-Champs, 75001- Paris 

    ou bien commande en ligne (paiement securisé) en cliquant sur ce lien.     

  • A ceux qui disqualifient Maurras pour son ”antisémitisme” : 207 ème anniversaire d'un ”drôle de texte” napoléonien !...

    napoléon,juifs,invalidesQuand arrêtera-t-on l'hypocrisie, en cette période où, depuis 45, Tartuffe est Roi, et même Grand roi ?

    Enterré en grande pompe, dans un monument d'orgueil indécent aux Invalides, Napoléon déclare les Juifs (en 1806) "la nation la plus vile"..."capable de toutes les bassesses"...

    Il récidivera le 7 mai : "La nation juive est constituée, depuis Moïse, usurière et oppressive;... Je fais remarquer de nouveau qu'on ne se plaint point des protestants ni des catholiques comme on se plaint des juifs; c'est que le mal que font les juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple: ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France."

    Que l'on sache, nos bons donneurs de leçons, grands condamnateurs devant l'Eternel, ne changent pas de trottoir, en se pinçant le nez, lorsqu'ils passent devant les Invalides ?

    Alors ? Cherchez l'erreur... Ou plutôt le mensonge d'Etat !

    http://www.napoleon-juifs.org/ConseilDEtatNapo.html

  • Faut-il mourir pour la France ? Le point de vue de Maurras ... Dédié à Michel Houellebecq

     

    La note précédente nous présente, en conclusion, comme « des citoyens actifs, prêts à mourir avec joie, avec bonheur, pour notre Sire le roi de France. » On verra, en lisant le texte d'Eric LETTY ci-dessus, que le point de vue de Maurras était différend. Ce qu'ignorait, sans doute, le jeune rédacteur de La Monarchie que nous voulons...   Mieux vaut vivre que mourir pour une cause. Pour la France, il faut vivre. Ainsi rectifiait Maurras.

    Pourquoi dédions-nous ces réflexions à Michel Houellebecq ? Parce que, lors d'un entretien avec Ruth El KRIEF, sur BFM TV, il a déclaré aimer sa partie mais ne pas vouloir mourir pour elle. Ajoutant face à la journaliste médusée : « Non, les rois ne demandaient pas ça ». Comme s'ils étaient sa référence. Il avait d'ailleurs assez largement raison, le métier des armes et donc le risque de mourir pour le Roi et pour son pays étant, dans l'Ancienne France, la charge de la noblesse et d'hommes d'armes dont c'était le métier. 

  • Maurras : « Non, les patries n'étaient pas dissociées ; la guerre non plus n'était pas morte. »

     Charles Maurras à 25 ans, autour de 1895

     

    A propos des Lettres des Jeux Olympiques*

     

    athens-1004336_960_720.jpg« La quatrième lettre : Les Nations dans le stade et la course de Marathon contient une page qu'on a trop souvent citée pour que je n'évoque pas ici un événement qui touche à une heure décisive de ma vie d'esprit.

    Un jeune aristocrate libéral pacifiste, le baron Pierre de Coubertin. avait organisé les Jeux Olympiques d'Athènes, en vue de resserrer la paix qui, depuis à peu près vingt ans, régnait sur le continent. Loin d'étouffer les passions nationales, tout ce faux cosmopolitisme les exaspéra, et les scènes de rivalité auxquelles j'assistai dans le stade m'avertirent. Non, l'assemblée des peuples, leur contact matériel n'aboutissait pas à les unir, au contraire ! Et leur internationale sportive était furieusement susceptible, tant chez les vieux peuples, comme les Grecs, que chez les jeunes, comme les Américains. Non, les patries n'étaient pas encore dissociées ; la guerre non plus n'était pas morte. (C. M. I952.) »**

     

    * Antbinéa, édition Flammarion. Appendice, pages 277 et suivantes.

    ** Anthinéa, d'Athènes à Florence, Œuvres Capitales, p. 183 - 184, Flammarion, 1954

    Voir aussi ...

    Lettres des Jeux olympiques (Les 6 lettres, intégrales).

  • Merveilleux Maurras ! Que disait-il de la Grande Mosquée de Paris lorsqu'elle fut construite ?

     

    3578948983.jpgOn sait que la décision de construire la Mosquée de Paris, première mosquée construite en France métropolitaine, fut prise après la Première Guerre mondiale pour rendre hommage aux dizaines de milliers de morts de confession musulmane ayant combattu pour la France. Et manifester aux survivants la reconnaissance de leur sacrifice par le pays.

    Qu'en a dit Charles Maurras le 13 juillet 1926, lors de son inauguration ? Pas un mot contre l'idée même de rendre un hommage mérité, aux combattants musulmans de la Grande Guerre. A leur propos il parle des « nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ». Il n'y a pas chez Maurras de haine raciale. Ni de haine religieuse : il ne juge pas de l'Islam en soi. Mais il sait l'antagonisme des religions et des civilisations. Et sa culture historique autant que son jugement et son intuition politique l'amènent à pressentir et signaler un danger pour la France. Presque nul, alors. Présent et menaçant aujourd'hui sur notre sol même. Maurras ne dénonce pas l'hommage rendu aux combattants, ne critique même pas le fait de construire une mosquée à Paris. Avec mesure il écrit : « Nous venons de commettre le crime d’excès ». Son texte explicite en quoi consiste cet excès. Suit le pressentiment d'une menace : la crainte que nous ayons à payer un jour notre imprudence, en ce sens criminelle ; le souhait (Fasse le Ciel !) que les musulmans bénéficiaires de notre générosité « ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse. » Et nous y sommes.  LFAR         

     

    capture-d_c3a9cran-2015-08-11-c3a0-21-12-31.png« Mais s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on puisse en douter, un trophée de la foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où tous les plus grands docteurs de la chrétienté enseignèrent contre l’Islam représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir... Nous venons de commettre le crime d’excès. Fasse le ciel que nous n’ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse. »

    Charles Maurras le 13 juillet 1926

  • Patrimoine • Ce jour d'été, visite chez Charles Maurras, dans son jardin qui s'est souvenu

     

    Retrouver le vrai Maurras, l'homme de chair et d'os, provençal, enraciné, ce peut être un plaisir et c'est aussi une démarche utile. Laissons là les clichés trop faciles, les images trop simples, les mythes réducteurs. C'est dans le jardin de cette maison du Chemin de Paradis, où il reviendra sans cesse jusqu'à ses derniers jours, fût-ce par la pensée et le souvenir, c'est à Martigues, sur les rivages de l'étang de Berre,  que s'est édifiée sa pensée et son œuvre.

     

    Le Chemin de Paradis - Lafautearousseau sur Vimeo. 

     

    Nous vous emmenons aujourd'hui, dans le jardin de sa maison de Martigues, Chemin de Paradis. Les cigales nous ont accompagnés, par une superbe matinée d'été, durant toute cette visite. Vous allez découvrir ce qu'il a paru bon au maître de ces lieux de faire « entre les murs de son jardin ».

    Comme Louis XIV qui a rédigé lui-même une Manière de montrer les jardins de Versailles, Maurras - toutes proportions gardées - a expliqué ce qu'il avait voulu faire dans son jardin, et a donné toutes les indications nécessaires à une visite intelligente. Ainsi est-elle réalisée comme il lui a plu qu'elle se déroulât : cela se trouve au Tome IV des Oeuvres Capitales (Le Berceau et les Muses /  Suite Provençale, § VII Mon jardin qui s'est souvenu, pages 249 à 268).

    Et maintenant que vous savez tout, suivez le guide !   •

    Visite du jardin : François DAVIN - Reportage (sur fond sonore de cigales) : Paul LEONETTI.

    L'on peut aussi consulter également notre album Une visite chez Charles Maurras. (103 photos).

  • Octobre : Un prochain Cahier des Editions de l'Herne consacré à Maurras...

            Et, comme si cette bonne nouvelle de la parution du nouveau Mattéi en appelait une autre, on apprend qu'un prochain numéro des Cahiers des Editions de l'Herne (à paraître en octobre) sera consacré à Charles Maurras; et que, dans ce cahier, Jean-François Mattéi a été chargé de rédiger l'article Maurras et Platon.

            Jean-François Mattéi qui interviendra également dans le Cahier de l'Herne suivant, qui sera consacré à Simone Weil.....

     

    MATTEI DETOURE.jpg

     

  • A la découverte de l'homme Maurras : Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    Les deux stèles que nous venons de voir sont à gauche de l'escalier central, qui mène au Mur des Fastes, tout en haut du Jardin.

    Pour aller découvrir les deux autres, qui sont à droite du même escalier, on passe devant un petit monument émouvant, qui nous révèle un Maurras qui - s'il adorait son père, dont la disparition précoce fut un drame pour lui - était également intimement lié à sa mère.

    3459282784.jpg

    Un moment, donc, de méditation devant ce petit monument, lieu qui renferme le coeur de Maurras (son corps étant à Roquevaire, dans le caveau familial, avec son père, sa mère et son frère).


    Maurras a en effet souhaité que son coeur reposât dans ce jardin qui s'est souvenu.

    Il se trouve dans un coffret à bijoux de sa mère, déposé dans une cassette de cyprès, le tout déposé dans un "petit logis de pierre", sur lequel cour une lame de marbre avec deux inscriptions:

    - un vers d'Euripide, pour lequel Moréas a proposé la taduction :

    Hélas, que le soleil est beau !

    - en dessous, les vers de Mistral :

    "La mar, bello plano esmougudo / Dou paradis es l'avengudo....."
    (La mer, belle plaine émue, / du Paradis est l'avenue....)

    3877692282.2.jpg

    LAFAUTEAROUSSEAU

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : la journée d'hommage du 1er septembre 2012 (1/5)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les deux dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; nous passerons cette semaine-ci avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montrera bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Ce que fut la journée d'hommage du 1er septembre 2012, soixantième anniversaire de la mort de Maurras, dans le jardin de sa Bastide du Chemin de Paradis, à Martigues (1/5) :

    A Roquevaire, devant le caveau familial des Maurras...

     

     

    maurras,martigues,chemin de paradis"Parlement, Mistral et Durance sont les trois fléaux de la Provence" : tous les Provençaux connaissent bien le dicton, et le redoutent, ce satané mistral, ce "vent furieux" contre lequel nul ne peut rien, et dont Maurras lui-même écrit (dans "Les collines battues du vent", dédié "A Jacques Bainville") : "... à voix basse, comme un Ancien, je prie le vent furieux d'épargner, ce soir, ma colline..."

    Ce vent furieux, ce mistral, qui est pourtant, toujours pour Maurras, "la sixième beauté de Martigues..." s'était malheureusement invité depuis la veille, du Rhône jusqu'au Var. Il n'aura, malgré tout, pas gâché la fête, même si on ne l'avait pas invité, et qu'on s'en serait bien passé...

    Voici donc, avant la vidéo des quatre intervenants - que vous pourrez visionner vendredi prochain - un rapide mais fidèle compte-rendu de la journée, soigneusement imaginée dans ses moindres détails depuis longtemps déjà : c'est pour cela qu'elle a été si réussie.

            (Illustration : Le "Coup de Mistral", santon créé en 1952 par Paul Fouque).

    Dès le début, il avait été prévu que la journée se déroulerait en deux lieux, et en cinq parties : la première partie à Roquevaire, sur la tombe familiale des Maurras; les quatre autres à Martigues.

    maurras caveau.jpgA Roquevaire : Tandis que Nicole Maurras était déjà à Martigues, pour accueillir les participants, Dominique Paoli réunissait autour d'elle, dès 9 heures, celles et ceux qui avaient souhaité, et pu, se rendre à Roquevaire, devant le caveau de la famille Maurras.

    Elle était entourée, entre autres (on comprendra que nous ne pourrons citer tout le monde, et on nous en excusera...) d'Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et Délégué général de la Restauration nationale, accompagné de son épouse, d'Yves-Henri Allard, de Joël Broquet...

    Il n'y a pas si longtemps, Pierre Navarranne, lors de son passage de témoin à Philippe Lallement, à Toulon, rappelait combien de fois nous nous étions retrouvés, en ce lieu symbolique, n'omettant jamais de réciter le Je vous salue Marie, dont Maurras avait écrit la transcription en provençal :

     

    Te saludo Mario, plèno de gràci,

    Lou Sègne Mestre es emé tu.

    Benesido siés entre touti li fèmo,

    E benesi lou fru dou ventre tiéu, Jésus.

    Santo Mario,

    Maïre de Diéu,

    Prègo per nàutri, li pecadou,

    Aro, e  dins l'ouro de la mor nostro.

    Ansin siègue.

     

    Demain, nous "raconterons" ce qui s'est passé à Martigues, en trois temps : dans l'église de La Madeleine, au restaurant puis dans le jardin de Maurras. Mercredi, un reportage photo vous permettra de retrouver des amis qui ne sont plus là, aujourd'hui; et, après quelques réflexions générales  - jeudi - sur la tartufferie des soi-disant reproches faits à Maurras, vous pourrez écouter, vendredi, la vidéo des quatre intervenants de l'hommage : Jacques Trémolet de Viller, Jean-Baptiste Donnier, Hilaire de Crémiers et Jean-François Mattéi...

    lafautearousseau