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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • ”...Qu'ils le considèrent à la fois comme un aboutissement et comme le premier acte d'une nouvelle étape”: Un Prince fra

    prince livre.jpg

                Afin de vous donner une petite idée des sujets traités par le Prince, le plus simple est peut-être de retranscrire la Table des matières d' Un prince français. Après la Préface, rédigée par Fabrice Madouas, qui revient sur la genèse du livre, la formation de la personnalité du Prince, son mariage etc.... on a une réflexion articulée autour de douze thèmes directeurs.
     Les douze chapitres du livre:
    1. Histoire.
        Vocation de la France, la monarchie capétienne, les grandes dates de l'histoire, l'héritier des quarante rois.
    2. Enfance.
        L'école, ses lectures, sa famille, Orléans et Wurtemberg.
    3. Éducation.
        Ses études en France et aux États-Unis, la jeunesse, l'enseignement supérieur.
    4. France.
        Ses voyages, géographie de la France, la protection de l'environnement, le peuple français, la langue française, la francophonie.
    5. Justice.
        Saint Louis "fontaine d'équité", les sources du droit, justice et équité, justice et égalité.
    6. Foi.
        Une éducation chrétienne, la laïcité, la place des religions en France.
    prince jean couverture.png
    7. Culture.
        Patrimoine et création: la vie culturelle et les arts, l'Etat et la culture, le mécénat monarchique, l'artiste dans la cité.
    8. Économie.
        Une économie humaine: un prince qui travaille, les "forces vives" du pays, l'entreprise, les raisons de la crise, les conditions de la prospérité.
    9. Politique étrangère.
        Un monde multipolaire, la diplomatie française, l'Europe, la souveraineté des nations.
    10. Défense.
          Un monde instable, la France et son armée, l'Otan, les Orléans et l'armée, sa formation militaire, le service de la nation.
    11. Institutions.
          La Vème République, l'Etat partisan, l'Etat spectacle, monarchie et royauté.
    12. En guise d'envoi.
  • Dès le lundi 31 août, une nouvelle chronique de Gérard Leclerc, sur les ondes de Radio-Notre-Dame...

    radio notre dame.jpg
     
     

               La passion de Gérard pour le monde des idées et les débats contemporains ne se dément pas. Dès lundi prochain, 31 août, il animera une rubrique sur Radio-Notre-Dame (1).

               Le titre n'en est pas encore trouvé, mais Gérard sait qu'on attend de lui "un regard chrétien sur l'actualité"....

                 "J'interviendrai dans les matinales, après huit heures, plusieurs jours de suite, selon une durée variable et sous plusieurs formes: la chronique pourra être rédigée d'avance ou être plus spontanée. La chronique se terminera par un dialogue avec Louis Daufresne, sur les derniers évènements, ou à propos de son invité du jour. Je pense qu'à la longue et avec la pratique, cette chronique devrait se forger et s'identifier plus clairement", a-t-il déclaré à Maryvonne Gasse (2).
     
     
                  Cette présence sur les ondes n'est pas tout à fait nouvelle, rappelle Gérard: "...J'interviens sur les ondes de Radio-Notre-Dame depuis les origines, dans les années 80, voici donc presque trente ans. Je me souviens de ses pionniers, Robert Toussaint, puis Olivier Jay, et je connais bien l'histoire de cette radio. A plusieurs reprises j'ai interviewé le cardinal Lustiger. Il n'y a pas une année où je ne sois intervenu sur RND..."
                 
                  A noter, en marge de l'annonce de cette nouvelle chronique: la prochaine parution du treizième livre de Gérard: "un tout petit ouvrage sur l'histoire des relations entre Rome et les lefèbvristes, qui sortira aux Editions du Salvator...."
     
     
     
     
     
     
    (1) : Radio-Notre-Dame, 100,7, à partir de 8 heures, les lundi, mardi, mercredi et jeudi. 
     
    (2) : dans Famille Chrétienne n°1650, du 29 août au 4 septembre 2009.
  • Pour la gauche, décidement, c'est ”en arrière, toutes !...”

                Il y a peu de temps, c'était Olivier Besancenot qui s'était écrié "Ce qu'il nous faut, c'est une bonne vieille révolution !...". Nous avions commenté cette surprenante déclaration dans notre note "Olivier Besancenot, ou le syndrome de l'écrevisse..."

                   A l’heure où plus personne n’en veut, de la révolution ; à l’heure où la Russie a canonisé le Tsar assassiné ; à l’heure où la Chine fait une cérémonie d’ouverture des Jeux sans parler une seule fois de la révolution (il faut le faire, tout de même !…) mais au contraire en exaltant les trois mille ans d’histoire de la Chine, et en appuyant lourdement sur le confucianisme...

                   Ségolène Royal, pas encore battue par Martine Aubry mais pensant peut-être pêcher à gauche, pour équilibrer un peu son image de centriste, n'a pas été mal non plus avec sa proposition d' "un nouveau Front Populaire" !

                   Là aussi, il fallait y penser ! Evoquer en 2008 ce Front Popu en grande partie responsable de la pire défaite de notre histoire, et qui a fini lamentablement, dans une fuite aussi indigne qu'éperdue, après avoir voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain...

                   Pauvre gauche, qui oscille entre radicalisation (signe infaillible de faiblesse intellectuelle) et passéisme : plus de pensée, mais des écrevisses  partout !...

     

     

  • Quand Alain Minc, finalement, renvoie au Maurras de Kiel et Tanger…

              Alain Minc vient de publier Une Histoire de France (1).

              Au journaliste qui l'interroge ( Quel est aujourd'hui le problème de la France ? ) il répond ceci, qui ne manque pas d'intérêt :

    ( 1 ) : Alain Minc, Une histoire de France, Grasset, 486 pages, 20,80 euros.

               9782246728719.gif                                    "C'est une banalité de le dire, mais son problème, c'est le monde. Après des siècles de grandeur, tant par la démographie que par l'influence politique, nous avons eu du mal à comprendre que le monde existait. Par la suite, nous avons cru que, par notre universalisme, une forme de talent intrinsèque, nous serions un pays missionnaire qui le dominerait. Eh bien non ! Comme l'a dit avec justesse, mais trop tôt, Valéry Giscard d'Estaing, « la France est une grande puissance moyenne ». Il lui faudra désormais raisonner comme en aïkido où la prise est celle du faible au fort. Pour être plus précis, celle du faible qui sait se servir de la force de l'adversaire pour la retourner contre lui."

                    Lire le XXIVème chapitre de Kiel et Tanger après avoir tenu ces propos, cela ne permettrait-il pas à Alain Minc de développer encore son point de vue ? et de nous faire part d'autres propos qui pourraient se révéler fort intéressants ?...

                    Nos lecteurs savent qu'ils peuvent lire (et faire lire...) ce chapitre XXIV, dans son intégralité, en se rendant dans la Catégorie Grands Textes.

  • Cohn Bendit, ”archange imprécateur” de l'anti communisme !...

              Dans le genre "figures guerrières" on avait Saint Michel terrassant le dragon, ou Jeanne d'Arc boutant les anglais hors de France...

              Il faudra bientôt ajouter un nouveau personnage, option "imprécateur", à la galerie des grandes figures mythiques de l'histoire de l'humanité. 

              Quelle mouche a donc piqué Daniel Cohn Bendit ?

                 Le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, dans une déclaration plutôt musclée du 9 juillet, a jugé  "scandaleuse" la décision de Nicolas Sarkozy de se rendre à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin le 8 août.

                "C'est un scandale de ne pas boycotter l'ouverture des Jeux", a-t-il déclaré lors d'un point presse au Parlement européen à Strasbourg. Jusque là, rien de bien particulier. C'est la suite qui a surpris (il était tellemnt submergé par l'émotion qu'à un moment il a eu du mal à continuer son "discours"...).

                "Aller à l'ouverture des Jeux comme le font Bush et Sarkozy, c'est faire allégeance au Parti Communiste chinois", a ajouté le leader des Verts, car "l'ouverture sera une mise en scène du parti communiste chinois et de toute l'histoire du parti"...

                Bon. On ne peut que prendre acte, pour l'instant, de cette "sortie" intempestive. Mais en attendant la suite, car pour l'instant on reste un peu sur sa faim : Dany en a dit trop, ou pas assez...

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: ex aequo aux duettistes Melenchon/Glavany pour leur mauvais numéro et leurs propos excessifs -donc insignifiants- sur la "laïcité positive".

              Un "flot de sottises a-républicaines empuanties de bigoteries, qu'il est allé débiter aux genoux du Pape" a écrit Melenchon sur son blog. Pour Glavany "La laïcité est une grande et belle valeur républicaine qui n'a point besoin d'adjectif qualificatif"..."Depuis longtemps, les républicains et les laïcs se méfient et s'inquiètent de Nicolas Sarkozy et de ses tentations"(?!)..."Il y a dans le discours prononcé à Saint-Jean-de-Latran quelque chose de profond, passé à peu près inaperçu, une remise en cause de la conception de la laïcité républicaine autour de laquelle, depuis la Libération, la France s'est construite. S'exprimant comme président de la République, il introduit la notion de "racines essentiellement chrétiennes" de la France, oubliant le grand mouvement d'émancipation des Lumières"....               

              Manifestement, ils préféraient Chirac!.....

     

              le prix orange: à Henri Guaino, pour ses propos plus réalistes et nettement plus rationnels tenus le 21 décembre sur "Canal Plus" (La Matinale): "Qu’est-ce que c’est que ce monde dans lequel on ne peut plus jamais dire la vérité, plus jamais regarder l’histoire en face ?". "Dès lors que vous êtes français et que vous vous reconnaissez dans la France, la France a des racines chrétiennes, ça n’a rien à voir avec la question de la laïcité. […] L’histoire de la France, la culture de la France, la civilisation française, comme la civilisation européenne d’ailleurs, ont des racines chrétiennes".

                 Et aussi: "C’est comme si vous faisiez l’impasse sur huit siècles de monarchie française. Ce n’est pas être monarchiste que de dire que la France a été faite par les Capétiens."

  • Le grain de sel de Scipion : Fichez-leur donc la paix !

    untitled.JPGDans les collèges, nos enfants subissent chaque jour un peu plus la pression de la morale bien pensante soixante-huitarde. Non plus seulement celle de professeurs d’histoire ou de philosophie qui prennent leur estrade pour une tribune politique, mais celle de l’omniprésente pensée progressiste qui inonde tous les rouages de nos institutions pour distiller ses messages culpabilisants sur le racisme, la xénophobie, l’homophobie, l’islamophobie, le colonialisme, l’esclavagisme, la repentance, le multiculturalisme, le sexisme, le Sida et autres heures-sombres-de-notre-histoire dont les jeunes générations se doivent de porter la croix en rémission des péchés de leurs parents. Et nous n’avons pas encore vu arriver les cours de « morale laïque » que nous promet le sieur Peillon !

    Mais si l’on fichait la paix à nos enfants ? Si on leur parlait de la grandeur passée de leur pays, de sa beauté et de ses richesses, de sa culture ancestrale, de ses racines chrétiennes, du beau, du vrai et du bon ? Non, il semble que l’on ait décidé d’en faire des frustrés, des coupables honteux, des repentis suicidaires et des aigris prématurés.

    Comment peut-on s’étonner des ravages de la drogue ou du nombre de suicides chez des jeunes auxquels on ne donne plus aucune vision positive et saine de la vie, aucun idéal collectif fort et motivant ? Au fait, le changement, c’est quand ?                                                                               

  • Le grain de sel de Scipion : Fichez-leur donc la paix !

    grain de sel 1.jpgDans les collèges, nos enfants subissent chaque jour un peu plus la pression de la morale bien pensante soixante-huitarde. Non plus seulement celle de professeurs d’histoire ou de philosophie qui prennent leur estrade pour une tribune politique, mais celle de l’omniprésente pensée progressiste qui inonde tous les rouages de nos institutions pour distiller ses messages culpabilisants sur le racisme, la xénophobie, l’homophobie, l’islamophobie, le colonialisme, l’esclavagisme, la repentance, le multiculturalisme, le sexisme, le Sida et autres heures-sombres-de-notre-histoire dont les jeunes générations se doivent de porter la croix en rémission des péchés de leurs parents. Et nous n’avons pas encore vu arriver les cours de « morale laïque » que nous promet le sieur Peillon !

    Mais si l’on fichait la paix à nos enfants ? Si on leur parlait de la grandeur passée de leur pays, de sa beauté et de ses richesses, de sa culture ancestrale, de ses racines chrétiennes, du beau, du vrai et du bon ? Non, il semble que l’on ait décidé d’en faire des frustrés, des coupables honteux, des repentis suicidaires et des aigris prématurés.

    Comment peut-on s’étonner des ravages de la drogue ou du nombre de suicides chez des jeunes auxquels on ne donne plus aucune vision positive et saine de la vie, aucun idéal collectif fort et motivant ? Au fait, le changement, c’est quand ?                                                                                                          

  • C'était le 5 février 2013 au Parlement Européen à Strasbourg, Philippe de Villiers s'adressait à François Hollande

     

    Philippe de Villiers, député européen et président du Mouvement Pour la France, intervient devant le parlement de Strasbourg lors de la session plénière du 5 février 2013 à l'occasion de la venue du président de le la République Française, François Hollande.  

    Sans titre-5.jpgPhilippe De Villiers s'adresse directement à François Hollande, accompagné de Laurent Fabius, son ministre des affaires étrangères ...

    Ce qu'il s'est permis, ou plutôt ce qu'il a cru de son devoir de lui dire, ce jour-là, avec une certaine solennité, mérite d'être retenu, réécouté et médité. D'autant que cette intervention n'a eu pratiquement aucun écho médiatique ...

    Pour la suite de l'Histoire, française et européenne, il est bon de savoir, il sera bon, plus tard, de se souvenir que ces choses ont été dites, que ce constat a été fait.

    Le constat de Philippe de Villiers est que le rêve européen s'est évanoui dans le coeur des peuples, qu'il s'est désintégré, parce qu'il était tramé, dit-il, dans un tissu fait d'une série de mensonges ...  

    Ce rêve interrompu pourra-t-il être repris ? Ce serait sans-doute l'intérêt des peuples d'Europe - mais ils sont, aujourd'hui, déçus, voire hostiles - à condition toutefois que ce soit sur de tout autres bases qui, cette fois-ci, n'ignoreraient ni les réalités, ni l'Histoire, ni les racines de l'Europe,  ni son besoin naturel d'indépendance. Sera-ce possible ? On peut en douter, car, pour toute une série de raisons très concrètes, la réalisation d'un projet d'unité européenne sera, sans-doute, plus difficile à réaliser avec succès, aujourd'hui qu'il il y a cinquante ou soixante ans. Mais il n'est pas interdit - il nous est même recommandé - d'y réfléchir.  

  • Pseudo-intellectuels, par Philippe Delelis*

     

    La ministre de l’Education, défendant sa réforme du collège, a fustigé les plus prestigieux de ses opposants en les traitant de « pseudo-intellectuels ». L’expression a un petit parfum de révolution culturelle. On l’a peut-être oublié – et même sûrement, compte tenu du laminage de l’enseignement de l’histoire – mais cette glorieuse période (1966-1968) a vu la rééducation forcée de centaines de milliers d’intellectuels chinois envoyés méditer aux champs sur les bienfaits du communisme. De jeunes analphabètes, baptisés Gardes Rouges, se faisaient un plaisir à les humilier de toutes les façons imaginables.

    Heureusement, on n’en est pas là. Pour l’instant, il ne s’agit que de mépris à l’égard de personnalités aux capacités intellectuelles mises en doute par la ministre. Parmi ces sacripants un peu limités figurent notamment Pierre Nora, Régis Debray, Alain Finkielkraut, Marc Fumaroli, Jean-Pierre Le Goff, Claude Hagège, Alain Bentolila… Tous coupables, ces pseudo-penseurs ! De quoi, au fait ? Ah oui, de s’en prendre à une réforme qui, elle, n’a rien de factice et qui tire les conséquences de la création du collège unique par Giscard en 1975 pour achever le nivellement par le bas. Ce n’est pas une pseudo-réforme, ça. Ce ne sont pas des pseudo-pédagogues qui l’ont inventée puisqu’ils avaient déjà créé la méthode globale d’apprentissage de la lecture, l’histoire non chronologique par vulgarisation (au sens premier) des recherches de l’Ecole des Annales, l’égalité prof-élève, les tentatives régulières de suppression des notes…

    Le niveau n’a cessé de baisser au rythme de la pénétration du pédagogisme dans l’éducation autrefois nationale, mais on peut encore descendre. Pourvu qu’un jour l’école ne produise pas un pseudo-ministre !  

     - Politique magazine

  • Trump et Macron, le dîner de la tour Eiffel

     

    En deux mots.jpgLe Jules Verne, en plus d'avoir pris pour nom celui d'un auteur qui a enchanté notre jeunesse, et même un peu au-delà ... de voyages merveilleux et de curiosités scientifiques, est un restaurant de grande qualité, relié en un sens à l'auteur dont nous venons de parler puisqu'il siège au deuxième étage de la tour Eiffel, « grande fille de fer » dit Brasillach, emblématique de l'ère technique et industrielle, chère à Verne. Le président des Etats-Unis d'Amérique et le président de la République française doivent y dîner ce jeudi 13 juillet, veille du 14.  

    Donald Trump, lui-même constructeur, propriétaire et résident d'une tour qui porte son nom, non loin de l'Hudson, Seine du Nouveau Monde, Emmanuel Macron, leurs épouses et leurs suites, emprunteront donc l'ascenseur panoramique qui grimpe dans l'entrelacs des poutrelles de fer jusqu'au premier étage de la Tour, ils prendront place autour de la table richement dressée qui leur aura été réservée tout près des baies qui ouvrent sur Paris et là ils pourront contempler l'un des plus beaux paysages du monde. L'esthétique et la politique y sont étroitement mêlées car la beauté de Paris tient pour beaucoup à cette impression d'ordre, de majesté, de goût supérieur et même de force qui lui ont été donnés par la puissance politique séculaire de la monarchie. 

    On ne sait si Donald Trump en aura une quelconque perception. Il faut espérer que son interlocuteur et vis à vis en aura pour deux. 

    Alors, après les propos futiles qu'il est d'usage et sans-doute nécessaire d'échanger en pareil cas, peut-être parleront-ils des affaires du monde. C’est-à-dire, malgré ce qu’en a pu dire Francis Fukuyama, de Guerre et de Paix. Et les sujets ne manqueront pas. Emmanuel Macron l’a rappelé dans son discours de Versailles : l’Histoire est tragique et ne finit pas.   

    Puis, comme nous sommes en démocratie, ils repenseront à leur cote de popularité, peut-être s’en parleront-ils, et ce n'est pas ce qui les aidera à résoudre les problèmes du monde. 

    On voit que, du moins lorsqu'on est Français, Histoire, littérature et politique ne sont jamais bien loin les unes des autres. 

  •  « Le peuple européen », qu'est-ce à dire ?

     

    En deux mots.jpgPour son premier sommet européen à Bruxelles les 22 et 23 juin, Emmanuel Macron s'est offert le luxe de déclarer sa « volonté de retrouver le fil de l'histoire et l'énergie du peuple européen ».

    Or, cette référence à un « peuple européen » nous paraît à cette heure parfaitement illégitime. Surtout si, justement, l'on se réfère à l'Histoire, malheureusement si emplie des luttes européennes.

    Nous ne nierions pas quant à nous que, face aux autres continents, existe bien, à un certain degré, une communauté des peuples européens. Même s'ils se sont férocement combattus pendant des siècles. Et même encore pendant ces temps de grands conflits. Les Européens se sont entretués pendant des siècles mais ils ont, à condition de n'être pas nié, un héritage commun. 

    En revanche, il nous paraît évident qu'un « peuple européen » en tant que tel n'existe pas.

    Macron a bien dû s'en apercevoir, lors de ce sommet, dans l'affaire des travailleurs détachés : lui a bataillé pour protéger ses Français, tandis que ses collègues polonais, tchèques, hongrois, slovaques et slovènes défendaient chacun bec et ongles leurs nationaux. Et il n'a pas eu gain de cause. Sur ce sujet comme sur les autres, le sommet européen n'a pas été un succès pour le président de la République.

    Macron est philosophe : il devrait comprendre ce que voulait dire Thibon lorsqu'il mettait en garde contre l’erreur consistant à « vouloir faire l'Un trop vite. »

    Maurras - qui n'était pas anti-européen -  dans le même ordre d'idées que Thibon, recommandait : « L'Europe, faites-la, mais ne faites pas comme si c'était fait ».

    En parlant au singulier de « peuple européen », Macron fait comme si c'était fait et veut réaliser « l'Un trop vite ». C'est une faute.

    Simplement, il se heurtera, comme toujours, au mur des réalités. Ce qui, d’ailleurs, vient de lui arriver assez rudement à Bruxelles. A l'inverse de ses prédécesseurs, il n'est pas dit qu'il s'obstinera. Sera-t-il en même temps pragmatique et idéologue ? Ou l'un des deux termes prévaudra-t-il ? Mais lequel ?   

  • Livres, BD • Complot, le naufrage du Titanic

     

    par Anne Bernet

     

    938307326.pngEt si la version de certains événements, telle qu’elle figure dans les livres d’histoire, était un tissu de mensonges destiné à dissimuler de sombres secrets d’État ? L’idée est séduisante, parce que souvent vérifiable …

    Ainsi en va-t-il pour cette relecture des conditions du naufrage du Titanic en avril 1912, alors que les signes avant-coureurs d’une guerre prochaine se multipliaient. Un iceberg fut-il bien, comme le conclut l’enquête officielle, la cause du drame ? Et pourquoi la commission d’enquête réfuta-t-elle systématiquement les déclarations du capitaine du Californian, Stanley Lord, accusé de n’avoir pas secouru le paquebot en détresse alors qu’il se trouvait à quelques miles seulement mais qui soutint jusqu’à la fin de sa vie qu’un autre navire, resté non identifié, naviguait beaucoup plus près du transatlantique et que c’était ce mystérieux steamer que les survivants avaient pris pour le Californian ?

     Évidemment, la tentation est grande de conclure, comme les spécialistes, que Lord, tardivement honteux de sa conduite, tenta de se dédouaner en inventant la présence sur zone d’un navire fantôme … A moins que …

    Reconnaissante au capitaine Lord qui, jadis, en Afrique du Sud, lui sauva la vie, Margaret Wade, infirmière militaire difficile à effrayer, décide de le croire quand il affirme qu’un autre bateau croisait dans les parages et, pour laver l’honneur de son ami, se met à la recherche de tout élément susceptible d’accréditer cette version. Elle ignore, ce faisant, contrecarrer les plans de gens puissants et sans scrupules. Ne l’ont-ils pas déjà prouvé en envoyant le Titanic par le fond et en provoquant la mort de 1500 innocents ?

    L’histoire est redoutablement bien faite, au point de semer un doute durable dans l’esprit du lecteur. C’est le but car l’hypothèse, à tout prendre, se tient.

    Quant au dessin, clair, précis, agréable, il concourt à faire de cet album une vraie réussite.

    Complot, Le Naufrage du Titanic, de Alcante, Gihef, Köllé et Fiki, Delcourt, 57 p., 14,95 €.

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  • BD • Louis XIV en BD

     

    par CS

     

    L’histoire de ce tome 2 débute en mai 1682 à Versailles. Le Roi-Soleil âgé alors de 44 ans devise tout en marchant avec son fidèle Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des Finances, qui mourra l’année suivante. Les deux hommes passent en revue les travaux d’avancement de Versailles, résidence des rois de France et haut lieu de la Cour.

    Dans quelques heures, chacune des 5.000 personnes qui vont y loger (1.000 personnes de haut rang et 4.000 intendants et serviteurs) aura pris ses appartements. Mais le bon roi est tourmenté par ses affaires intérieures et extérieures : L’affaire des Poisons qui a vu disparaître l’une de ses maîtresses dans d’atroces souffrances (Mlle de Fontanges) est sur le point d’être close et le monarque absolu se rend compte que des proches, dont Mme de Montespan, sont impliqués. Au plan international, le roi de Hongrie et de Bohème, Léopold 1er, a adhéré à l’alliance antifrançaise déjà formée par la Suède et les Provinces-Unies (Pays-Bas).

    Louis XIV est aussi en conflit avec le pape Innocent XI. Ce dernier refuse de donner l’institution canonique aux prêtres qui ont souscrit à la déclaration des Quatre articles imposée par le souverain français. Puis arrivent la succession au trône d’Espagne, les guerres avec les pays voisins et de nouveau les intrigues du palais…

    Le lecteur sent, derrière le travail impeccable des deux scénaristes, Jean-David Morvan et Frédérique Voulyzé, les conseils avisés du conseiller historique Hervé Drévillon, professeur d’histoire moderne à la Sorbonne mais également professeur à Saint-Cyr Coëtquidan. Ils ont réussi le tour de force de résumer, sans dénaturer, en deux seulement deux tomes, les 77 ans (dont 72 ans de règne) de la vie du Grand roi.

    Les remarquables dessins de Renato Guedes, coloriés par Walter retranscrivent à merveille l’ambiance de l’époque. Un ouvrage à mettre en toutes les mains. 

    Louis XIV, Tome 2, JD Morvan, F. Voulyzé, H. Drévillon, R. Guedes et Walter,  ditions Glénat , 56 pages , 14,50 euros

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  • Le Prince Jean de France : Un patrimoine chrétien, vivant

     

    30378855.jpg« Rome, Chartres, Dreux. Trois lieux qui ont en commun d’appartenir à notre patrimoine chrétien, vivant.

    Rome où je viens de rencontrer le Pape François. La ville antique mais aussi le siège des successeurs de Pierre. Une ville colorée et chaleureuse avec ses rangées d’orangers parfumés, ses ballets de diplomates qui vont et viennent encadrés par des voitures de police bruyantes dans un trafic toujours plus dense mais où visiblement chacun trouve son chemin, à la « romaine ». Avec ses bâtiments avec terrasses où vous pouvez déguster votre café « ristretto » tout en embrassant d’un coup d’œil les toits de la ville, en profitant de la légère brise qui arrive d’Ostie.

    2-Chartres.jpgNous étions avec Philomena à Chartres pour la messe solennelle de clôture du pèlerinage de la Pentecôte. Quelle merveille du Moyen-Âge que cette cathédrale. Tout me plait. La voir au loin dans cette Beauce que j’aime, signe du lien tissé en France entre la terre et le ciel. Ses vitraux mis en valeur par les restaurations successives qui ont rendu au chœur tout son éclat. La liturgie de cette messe de clôture sous les bons offices de Monseigneur Pansard, évêque de Chartres, dans une cathédrale pleine à craquer de jeunes gens aux visages marqués par la fatigue, mais heureux. Ces chants du chœur qui s’élèvent sous les hautes voûtes comme un hymne d’action de grâce.

    Et notre chère Chapelle Royale, enfin, où nous venons d’accueillir les VMF de la région. Lieu de culture et de culte tel que l’a voulu le Roi Louis-Philippe. Un vrai bijou du XIXe siècle dans son architecture, sa sculpture, son orgue et ses vitraux. Une œuvre d’art inséparable de notre l’histoire chrétienne et monarchique. Eléments toujours présents aujourd’hui et je l’espère à l’avenir. Tout cela dans un cadre paisible ouvert sur la ville et la région.

    Un patrimoine vivant où les actes posés continuent de tracer l’histoire des liens qui existent entre l’homme et Dieu. »

     

    Le 12 juin 2016
    Jean de France, Duc de Vendôme

     

    « ... notre chère Chapelle Royale »

    Le site du Prince Jean de France