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Pour la gauche, décidement, c'est "en arrière, toutes !..."

            Il y a peu de temps, c'était Olivier Besancenot qui s'était écrié "Ce qu'il nous faut, c'est une bonne vieille révolution !...". Nous avions commenté cette surprenante déclaration dans notre note "Olivier Besancenot, ou le syndrome de l'écrevisse..."

               A l’heure où plus personne n’en veut, de la révolution ; à l’heure où la Russie a canonisé le Tsar assassiné ; à l’heure où la Chine fait une cérémonie d’ouverture des Jeux sans parler une seule fois de la révolution (il faut le faire, tout de même !…) mais au contraire en exaltant les trois mille ans d’histoire de la Chine, et en appuyant lourdement sur le confucianisme...

               Ségolène Royal, pas encore battue par Martine Aubry mais pensant peut-être pêcher à gauche, pour équilibrer un peu son image de centriste, n'a pas été mal non plus avec sa proposition d' "un nouveau Front Populaire" !

               Là aussi, il fallait y penser ! Evoquer en 2008 ce Front Popu en grande partie responsable de la pire défaite de notre histoire, et qui a fini lamentablement, dans une fuite aussi indigne qu'éperdue, après avoir voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain...

               Pauvre gauche, qui oscille entre radicalisation (signe infaillible de faiblesse intellectuelle) et passéisme : plus de pensée, mais des écrevisses  partout !...

 

 

Commentaires

  • La gauche traverse une grave crise d'identité qu'elle ne parvient pas à résoudre.
    Quant à l'extrême gauche, elle fait surtout parler d'elle lorsqu'elle se transforme en groupe de pression au service des causes médiatiques : antiracisme, antifacisme, lutte contre l'exclusion etc.
    Au delà de ces causes entendues dont les médias lui font charité, son discours politique est définitivement obsolète.

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