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Espagne : Enfin, un peu de sagesse de la part de Balthazar Garzon, mais sur la forme seulement...

            Le juge espagnol Baltasar Garzon a finalement renoncé, mardi 18 novembre, à enquêter sur les "crimes contre l'humanité " du pouvoir franquiste. Pourquoi ? Faute de bourreaux en vie à juger, soixante-dix ans après les faits. On est simplement étonné qu'il n'y ait pas pensé plus tôt...

 

            On peut tout de même, après avoir lu la dépêche de l'AFP consacrée à cette décision du juge, s'arrêter quelques instants sur les deux aberrations dans lesquelles il s'est délibèrément enfermé...

 

 

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            La première aberration est cette demande d'ouverture des fosses communes de la guerre civile (1936-1939)... Le devoir d'oubli ne commande-t-il pas que l'on évite soigneusement de ré-ouvrir des plaies pas encore totalement cicatrisées, et ce au nom d'un prétendu devoir de mémoire mal compris ?

            Mais le juge Garzon (et une partie de la gauche espagnole avec lui...) est prisonnier d'une deuxième aberration : il veut à tout prix imposer l'idée que Franco et ses proches ont bien eu "une activité criminelle systématique et planifiée de disparitions et d'éliminations de personnes pour des raisons idéologiques " qui constitue des "crimes contre l'humanité ". 

            Il y a eu une Guerre civile en Espagne, qui a duré trois ans et fait un million de morts. Qui peut raisonnablement penser que seul un camp a commis des crimes et des atrocités ? Or c'est ce que dit le juge. Est-ce bien raisonnable ? Est-on simplement crédible lorsqu'on tient un raisonnement tellement simpliste qu'il en devient... simplet !

            Nous reviendrons bientôt sur ce sujet, avec Michel del Castillo et son nouveau livre, Le temps de Franco...

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