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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1603

  • GRANDS TEXTES (36) : La "Monarchie absolue", c'est la monarchie parfaite, par François Bluche

     

    (choisissez dans cette liste de nos Grands Textes celui - ou ceux... - que vous souhaitez lire, et accédez-y directement en quelques secondes : il vous suffit de cliquer sur le lien hypertexte attaché à chacun d'entre eux...)

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    François Bluche

    Voici un très court extrait (moins de trois pages, les 185, 186 et 187) d'un très gros ouvrage : le magnifique Louis XIV de François Bluche, ouvrage en tous points remarquable, et qui ne mérite que des éloges.

    On peut dire de ce livre magistral - paru le 3 septembre 1986 - qu'il constitue une Somme, sur le règne du Grand roi, un peu comme l'on parle de la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin.

    Le Louis XIV de Bluche ne compte en effet pas moins de... 1039 pages ! Et il est rare que l'on donne le poids d'un livre : le sien pèse 637 grammes !...

    C'est, évidemment, l'ouvrage d'un historien, François Bluche n'étant ni ne se voulant, en aucune façon, penseur ou homme politique. Pourtant, dans ces trois pages, avec un style limpide, à la portée de tous les publics, il rendra un grand service à tous ceux qui, simplement parce qu'ils l'ignorent, ou parce qu'ils ont été trompés par un certain enseignement de l'Histoire, ne connaissent pas le sens de l'expression "monarchie absolue", qui a été, volontairement, déformé et caricaturé par une propagande mensongère, visant à éloigner les Français de leur héritage et de leur histoire vraie : ainsi, dans ces pages, François Bluche est-il, vraiment, politique, au bon sens du terme, et un excellent vulgarisateur... de la vérité, tout simplement.  

    C'est à ce titre que ces courtes pages d'un grand livre méritent d'entrer dans notre collection de Grands Textes. 

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  • Demain ... à propos de la réforme territoriale

    frederic-rouvillois.jpgDemain, vous pourrez lire un entretien que Frédéric Rouvillois vient de donner à Figarovox, à propos de la réforme territoriale de François Hollande. Il la qualifie d'ubuesque. A ne pas manquer ! 

  • Enquête aux pays du Levant par Louis-Joseph Delanglade

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    Les djihadistes de l'EIIL à l'entrée de Mossoul © REUTERS

     

    L’Irak est-il au bord du chaos ? On pourrait le penser à la lecture de certains titres (« La dangereuse progression djihadiste », Le Figaro, 11 juin ; « La prise de Bagdad par l’EIIL est possible », Le Monde, 12 juin). En 2014, l’arc arabo-musulman est en feu. Et l’incendie se propage déjà à travers le Proche-Orient et l’Afrique sub-saharienne. Dénonçant les « ignorants dogmatiques » et les « néfastes apprentis-sorciers », M. Jamet peut écrire (Boulevard Voltaire, 11 juin 2014) : « Tout ce qui a été entrepris ou favorisé dans ces pays a raté, tout est à recommencer ». Comme dirait M. Guetta, le constat est accablant.

     

    Les Etats-Unis d’Amérique interviennent, avec certains de leurs alliés, en Afghanistan (2001) et en Irak (2003). Fiasco. L’ensemble des pays dits  « occidentaux », les Américains à leur tête, soutiennent les « printemps arabes » (2011) – la France notamment faisant preuve d’un stupide activisme, militaire en Libye (2011), diplomatique en Syrie (2013). Fiasco.

    De fait, l’existence même de l’auto-proclamé Etat islamique en Irak et au Levant (EILL), dans ce que certains nomment déjà « djihadistan » (qui inclut une partie de la Syrie), porte condamnation de la politique occidentale telle qu’elle est conduite depuis bientôt deux décennies.

     

    C’est peut-être qu’en politique, comme en littérature, les beaux sentiments – ou prétendus tels – sont contre-productifs. En tout cas, la motivation officiellement affichée, de ce côté-ci de l’Atlantique, c’est bien celle de la « guerre d’idées », au nom des « immortels principes » - la lutte du bien contre le mal, de la démocratie contre l’obscurantisme. On pourrait en sourire mais certains y croient (M. Hague, ministre britannique des Affaires étrangères vient ainsi de dire : « Nous avons laissé l’Irak entre les mains de dirigeants irakiens élus ». Amen).

     

    A l’occasion des cérémonies du 6 juin, on nous a d’ailleurs rappelé que c’est bien ainsi qu’il faut comprendre l’engagement des Etats-Unis durant les deux conflits mondiaux. C’est oublier un peu vite que l’interventionnisme des Américains leur a quand même permis dans un premier temps d’évincer les puissances européennes, dans un second temps de les vassaliser. Aujourd’hui, on apprend – par exemple – que la vente de matériel militaire à l’Irak – et à d’autres – constitue un pactole qui se chiffre en milliards de dollars… M. Obama est donc plus véridique quand il réaffirme (il l’a encore fait récemment) que tout engagement extérieur américain a toujours été et sera toujours conditionné par la prise en compte prioritaire des seuls intérêts américains.

     

    Belle leçon de réalisme. MM. Fabius et Hollande feraient bien de s’en inspirer pour (re)définir notre politique au Levant sur les mêmes critères, en laissant les rêveries idéalistes aux religieux et aux idéologues.

     

  • Le prince Jean de France fait visiter la Chapelle Royale aux élèves de plusieurs collèges et lycées de Dreux

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    Le Prince Jean montre les gisants aux collégiens © photo Pascale Rouchaud
     
     
    Dans le cadre de leur association Gens de France et pour l’année Saint Louis, le prince Jean et la princesse Philomena ont fait visiter la Chapelle Royale Saint Louis à des élèves de 6 collèges et lycées de Dreux.
     
    Ce projet monté avec le sous-préfet, Monsieur Frédéric Rose, et l’inspecteur de l’Education nationale chargé de l’orientation, Monsieur Pascal Delpech, ainsi que les directeurs et directrices des Etablissements concernés, a permis à près de 100 élèves des lycées professionnels Maurice Violette et Gilbert Courtois, des collèges Pierre et Marie Curie et Louis Armand de découvrir pour la plupart la Chapelle Royale.
     
    Pendant que la Princesse rappelait l’histoire du lieu, le Prince évoquait l’histoire de sa famille au milieu des gisants de la Chapelle. Le prince y ssoulignait auprès des jeunes et de leurs professeurs l’importance d’une telle démarche, qui permettait de créer des ponts entres les « cités » d’une même ville, pour envisager un bien commun, celui de « la cité » et pour Dreux d’une « cité royale ». Le Prince terminait en évoquant le rôle important de l’enseignement qui permettait, par l’accès à la connaissance, de combattre le repli sur soi et l’ignorance, grand mal de notre temps.
     
     
     
     

     

  • Proche-Orient : Désastre, fiasco, politique du chaos ? Tous ces mots sont permis

    ObamaAllumettes015-565x250.jpgDemain, lisez le lundi de Louis-Joseph Delanglade, à propos du désastre irakien.

     

  • Navigation sélective sur le Net et, d'abord, le fiasco irakien !

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    Sur l' "Etat islamique en Irak et au Levant" :

    1 : Sur TV5 Monde : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Syrie-2014/p-27211-Syrie-Irak-qu-est-ce-que-l-Etat-islamique-en-Irak-et-au-Levant-.htm

    2. Sur Religioscope (entretien avec Olivier Moos) : http://religion.info/french/entretiens/article_617.shtml

    3 Sur le Blog de Jean-Dominique Merchet, Frédéric Pichon explique ce que représente  la Syrie, le rôle néfaste des Etats du Golfe, les erreusr des Occidentaux... : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/syrie-joue-role-tres-particulier-dans-l-eschatologie-musulmane-13137

    4. Dans Valeurs actuelles : Dossier : Manuel Valls, l'homme qui fait "pschitt"... : http://www.valeursactuelles.com/valls-l%E2%80%99homme-qui-fait-pschitt

    5. Eric Zemmour va publier un nouvel essai (le 1er octobre) : Le suicide français, les 40 ans qui ont défait la France... :  http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20140603.OBS9269/eric-zemmour-et-le-suicide-francais.html

    6. Dans La Peovence (13 juin), Jean-Yves Le Drian en visite au Neuron, le futur Rafale : Scan.jpg

     

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

  • La France qui ose, le numéro 130 (juin 2014) de Politique magazine...

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    Sommaire

    Voici l'édirorial de Jean-Baptiste d'Albaret, rédacteur en chef : Indignation !

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  • Les tweets du jour...

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    ( pour consulter "l'Intégrale" - 430 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook...) :  

     

     

    Irak : 11 ans après la folle invasion US le djihadisme au plus haut ! Vers un djihadistan Syro-Irakien ? Tout ça pour ça ! 

     

    De Saddam à Assad, aussi criticables soient-ils, ce sont les courants laïques, contrant les "fous d'Allah" qu'il faut soutenir... 

     

    Les USA ont fait et font le contraire : faute politique majeure qui ouvre la voie aux tenants d'un califat abolissant les frontières...

  • Pourquoi De Gaulle n'a jamais commémoré le 6 juin

    Dans son C'était De Gaulle, Alain Peyreffite l'a clairement expliqué, rapportant les propos du général De Gaulle que nous retranscrivons ci-dessous. Par delà la commémoration du 6 juin, on ne manquera pas de les rapprocher du contexte actuel.

     

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    "Le débarquement du 6 juin, ç'a été l'affaire des Anglo-Saxons, d'où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s'installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s'apprêtaient à le faire en Allemagne. Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l'avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.

    C'est exactement ce qui se serait passé si je n'avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j'aille commémorer leur débarquement alors qu'il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement mais ma place n'est pas là !

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  • Répliques sur France Culture : Qu'est-ce qu'un réac ? Alain Finkielkraut pose la question à Denis Tillinac et Laurent Joffrin

    Nouveau Document Microsoft Office Publisher.jpgBeaucoup de gens reprochent beaucoup de choses contradictoires à Alain Finkielkraut. A Gauche, d'être devenu réac, de sympathie pour le Front National, d'islamophobie; à Droite, d'avoir été maoïste, dans sa jeunesse; plus à Droite encore, son attachement à Israël, qui n'est pas le nôtre, ici. Son élection à l'Académie française, malgré une polémique houleuse, assez indigne, a néanmoins consacré sa vie de réflexion et d'écriture.   

    Nous ne partageons pas toutes les options, ni toutes les réactions d'Alain Finkielkraut. Nous ne lui reprochons pas son engagement initial à l'extrême gauche, puisqu'il en est revenu et puisque chacun le voit, ce n'est pas ou plus de la Droite que montent aujourd'hui les idées, les réactions intelligentes; en soi, nous ne sommes guère enthousiastes de sa défense de l'école républicaine, encore que ce qu'elle fut, à ses origines et pendant longtemps, vaut bien mieux que ce qu'elle est aujourd'hui; enfin, le soutien qu'il a souvent apporté à Israël, ne fera pas de nous de chauds admirateurs de cet Etat.

    Nous nous en tenons à l'essentiel qui, selon nous, est ailleurs : sa défense de notre langue, de notre littérature, de notre culture (et, d'ailleurs, de toute vraie culture), de l'héritage historique français, de nos racines, et, finalement, de notre identité profonde, aujourd'hui, en effet, malheureuse. Ce qui vaut bien, sans les dissimuler, de surmonter les divergences que nous pouvons avoir avec lui.

    Il nous revient en mémoire, à cet égard, l'attitude de Maurras envers Anatole France. Ce maître de sa jeunesse - qui avait formulé par la bouche des personnages de ses romans, une féroce et lucide critique de la Révolution - était, dans ses vieux jours, sous l'influence de son entourage, devenu cryptocommuniste. Maurras refusa toujours de le combattre et lui conserva son amitié : "Tout ce qu'on voudra, disait-il à ses amis, Anatole France a sauvé la langue française". Ce qui, pour Maurras, était essentiel.     

    Cela étant dit, nous mettons en ligne, ici, la dernière édition de l'emission Répliques, que Finkielkraut anime, chaque samedi sur France Culture. Thème ? "Qu'est-ce qu'un réac ?", question posée à Denis Tillinac, qui publie Du bonheur d'être réac, en débat avec Laurent Joffrin. L'entretien est remarquable et illustre, 52 minutes durant, l'opposition Réaction - Révolution. Reprochera-t-on (encore !) à Denis Tillinac d'avoir été gaulliste et chiraquien ? Son propos est pourtant au delà de ces catégories ! 

     

    Répliques

     

    Répliques

    par Alain Finkielkraut / Le site de l'émission / le samedi de 9h07 à 10h
     
    Qu’est ce qu’un réac ? 07.06.2014 - 09:07 - Invités :

    Denis Tillinac, écrivain, ancien président des éditions La Table Ronde et ancien journaliste
     
    Laurent Joffrin, journaliste et ancien directeur du Nouvel Observateur
     
     
     
     
     (52 minutes)
     
     
  • Le dernier Chef d'Etat qui a vécu la guerre, par Jean-Philippe CHAUVIN

     

    Elisabeth durant la guerre, future reine d'Angleterre
     

    Ce 6 juin est sans doute le dernier qui voit autant de vétérans se presser autour des plages du Débarquement : combien seront-ils encore dans une décennie ? Mais, parmi les chefs d'Etat eux-mêmes, il n'y a plus qu'un témoin de ces temps sombres d'une guerre qui a ravagé notre pays et bien au-delà de nos terres et des mers : c'est la reine Elisabeth II, pour laquelle notre République, née orpheline, a des égards tout particuliers, comme si elle avait quelque crime ancien à se faire pardonner, y compris aux yeux de la souveraine britannique...

    Dans le quotidien La Croix (31 mai-1er juin 2014), c'est Geneviève Jurgensen qui rend un bel hommage à cette vieille dame au regard malicieux qui fut aussi une jeune fille courageuse au moment des bombardements sur l'Angleterre des années 1940 : « (…) Vous étiez à Londres sous les bombes, près de vos parents. Une bombe est tombée sur votre propre maison, le palais de Buckingham, dans les tout premiers jours des tout premiers bombardements. « Grâce à cela, a dit votre mère, je peux regarder dans les yeux les habitants des quartiers est », quartiers populaires et fort peuplés, victimes des premiers Blitz. Pressée par l'opinion publique de vous mettre avec votre soeur à l'abri au Canada, votre mère a répondu : « Mes enfants ne partiront pas sans moi. Je ne partirai pas sans le roi. Et le roi ne partira jamais. » »

    En quelques mots, voici définie et affirmée la responsabilité royale, plutôt éloignée de celle de nos présidents et de nos élites si républicaines : quand, en juin 1940, le gouvernement de la République française s'enfuit de Paris sans combattre puis s'en remet à un vieillard rappelé en urgence de Madrid avant que de le condamner, l'orage dévastateur passé, à une peine infamante, le roi George VI, lui, soutient son Premier ministre Churchill et refuse de s'engager dans une paix qui aurait signé la fin de la guerre en Europe mais laissé notre pays aux mains de l'Allemagne conquérante...  

    Les leçons d'hier ne doivent pas être oubliées, en particulier les leçons politiques, et les commémorations du 6 juin sont l'occasion de les rappeler : par sa simple présence, la reine d'Angleterre témoigne du bienfait d'une monarchie qui ne cherche pas forcément toujours à plaire mais bien plutôt à servir, au-delà des inquiétudes ou des faiblesses du moment...

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    Source : Le blog de Jean-Philippe CHAUVIN

     

  • Les tweets du jour...

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    ( pour consulter "l'Intégrale" - 424 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook...) :  

     

    Taudis, insécurité, trafics, marchands de sommeil: Aubervilliers le drame de plus qui condamne l'immigrationnisme démentiel du Système 

    "Accueillir" (!) 200.000 étrangers par an quand on n'a que des allocs et des taudis à leur proposer, c'est insensé et criminel, la preuve...

  • La carte et le territoire par Louis-Joseph Delanglade

    4016346818 copie.jpgLa nouvelle carte des régions provoque des critiques justifiées : M. Lenglet explique, sur France 2, que les économies seront réelles, certes, mais en fait très mesurées et, de toute façon, pas immédiates ; l’opposition dénonce d’évidentes arrière-pensées politiciennes (le Nord-Pas-de-Calais , baronnie de Mme Aubry, ne fusionne pas avec la Picardie, où perce le F.N. ; satisfaction est donnée aux « copains » de la promotion Voltaire, etc.) ; d’autres s’étonnent que la logique (fusion des « deux » Normandie) côtoie le discutable (création d’une « Alsace-Lorraine ») voire l’aberrant (Poitou-Charentes+Limousin+Centre). Etc.

    Quelles sont les motivations de M. Hollande ? S’agit-il de « créer » des länder à la française ? Entreprise vouée à l’échec, la France n’étant pas l’Allemagne. S’agit-il d’une énième démarche typiquement parisienne, consistant à « repenser » la France ? Entreprise idéologique elle aussi vouée à l’échec, la France ne se décrétant pas. En fait, mis en rapport avec d’autres tendances ou projets dans l’air du temps (promotion des métropoles, création d’intercommunalités, disparition des départements), le projet de M. Hollande fait un peu désordre – nous dirons même qu’il a quelque chose d’ubuesque. A moins que…

    A moins qu’il ne s’inscrive dans la pernicieuse stratégie euro-mondialiste, où se rejoignent finance internationale et idéologues de la bien-pensance, forcément négatrice de nos réalités géo-historiques. Cette réforme, qui reconnaît aux nouvelles régions de nouvelles compétences, constitue un pas vers une décentralisation débridée qui fera courir de grands risques à l’existence même d’un Etat français – lequel reste le seul garant, en dernier recours, de notre identité et de notre indépendance. Ainsi instrumentalisées, des régions quasi « autonomes » (compétentes pour négocier directement avec les autres « régions » d’Europe et/ou avec Bruxelles) risquent fort de devenir des féodalités centrifuges. Notre faiblesse économique ne peut que favoriser l’attractivité de l’étranger (exemple évident de l’« Alsace-Lorraine » et des länder allemands). De même, nos « régions » périphériques peuvent être influencées par les velléités indépendantistes qui agitent l’Europe (Catalogne, Pays Basque, Flandre, Ecosse, Vénétie…).

    Historiquement, la France de l’Ancien Régime est un subtil équilibre entre le pouvoir central capétien et des « provinces » aux mille visages. Force est de reconnaître que le découpage en départements, sous l’influence girondine (1790), confirme plus qu’il n’infirme la notion géographique de province : les départements sont, de fait, le plus souvent, un découpage, souvent intelligent, des anciennes provinces et il suffira d’ailleurs de les ré-additionner, à la fin du XXe siècle, pour obtenir la plupart des « régions »-provinces (Corse, Provence, Bretagne, Alsace, etc.). On aurait donc mieux compris que la réforme de M. Hollande s’attachât à gommer les quelques erreurs et inepties existantes plutôt qu’à en créer d’autres et à ouvrir une boîte de Pandore.

     

  • Quand les Français s'engagent...

    guerre 14 18.jpgUn récent sondage, réalisé pour le 70 ème anniversaire du débarquement de Normandie, m'a laissé très songeur. Il était demandé pour quelles causes les sondés seraient prêts à s'engager, voire à donner leur vie. Sont arrivées en tête: la solidarité, l'écologie et l'éducation. Quant à la patrie, elle figurait loin derrière avec seulement 20 % des choix. Ainsi, 80 % des Français ne seraient pas prêts à donner leur vie pour leur pays.

    Heureusement que la Légion étrangère est toujours là pour accepter de mourir pour la France, tout comme les nombreux étrangers qui sont venus verser leur sang sur les plages de Normandie en 1944.

    Tout aussi surprenante est la réponse à la question suivante de ce sondage, à savoir les actions par lesquelles on serait prêt à s'engager. Réponse: Accepter de signer une pétition ou participer à une manifestation.

    Eh bien mes amis, si par malheur nous étions en guerre, je vous laisse imaginer la débandade... En cette année du centenaire de la Grande guerre, les Poilus doivent se retourner dans leur tombe !

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  • Les tweets du jour...

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    Marseille: La ¨Provence accuse Valls/Taubira d'avoir démantelé la Bac nord (15 policiers blâmés/suspendus, 3 révoqués) sur un dossier truqué  

    Le duo Valls/Taubira doit s'expliquer: est-il du côté de la Société et de la police, ou du côté des voyous, contre la police ? Sale affaire