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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1602

  • Il l'a dit ...

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  • Information ...

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    A lire demain matin, lundi, à ne pas manquer :

    NON QUIA TIMEMUS, par Louis-Joseph Delanglade.

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  • Aujourd'hui, dimanche, visite chez Charles Maurras, dans son jardin qui s'est souvenu

     

    (A regarder en plein écran) 

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    Nous vous emmenons aujourd'hui, dans le jardin de la maison de Charles Maurras, à Martigues, Chemin de Paradis. Les cigales nous ont accompagnés, par une superbe matinée d'été, durant toute cette visite. A partir des indications Maurras lui-même, vous allez découvrir ce qu'il a paru bon au maître de ces lieux de faire « entre les murs de son jardin ».

    Comme Louis XIV qui a rédigé lui-même une Manière de montrer les jardins de Versailles, Maurras - toutes proportions gardées, évidemment ! - a expliqué ce qu'il avait voulu faire dans son jardin, et a donné toutes les indications necéssaires à une visite intelligente. Ainsi est-elle réalisée comme il lui a plu qu'elle se déroulât : cela se trouve au Tome IV des Oeuvres Capitales (Le Berceau et les Muses /  Suite Provençale, § VII Mon jardin qui s'est souvenu, pages 249 à 268).

    Et maintenant que vous savez tout, suivez le guide !   

    Visite guidée du jardin, par François DAVIN (sur fond sonore de cigales) 

    Vous pouvez consulter également notre album

    Une visite chez Charles Maurras... (103 photos).

     

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  • 28 septembre 1914 ... L'Histoire n'admirera ni la France républicaine ni l'Angleterre libérale

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    Tous ceux qui reviennent de là-bas (dire que nous considérons comme un très beau résultat et même comme un succès que la bataille ait lieu non sur la Marne mais sur l'Aisne !), tous ceux qui reviennent des lieux terribles où règne la mort, disent que tous ceux qui tombent prononcent le même mot : "Maman !".

    Pour celui qui découvre les ensembles de l'Histoire, une grande voix dominant le champ de bataille répond à ce cri des jeunes soldats qui meurent par cette clameur d'Apocalypse : "Ce sont les erreurs de vos pères que vous payez." 

    Je crois de moins en moins que la postérité puisse admirer l'histoire du peuple français, qui, après avoir travaillé deux cents ans à détruire l'Allemagne, l'a reformée de ses propres mains, et qui a vécu quarante ans à côté d'une formidable puissance militaire sans se protéger contre l'agression. Il y a six mois, l'Allemagne ayant porté son armée de première ligne à 900.000 hommes et prélevé sur sa population une contribution de guerre d'un milliard de marks, il y avait une immense majorité de Français qui croyaient que c'était pour rien, pour le plaisir, que l'Allemagne s'armait jusqu'aux dents. Quand on disait aux habitants de la vallée de l'Aisne et de la vallée de l'Oise que l'envahisseur guettait leurs villes, ils riaient comme d'une bonne plaisanterie. L'Angleterre de Léon Daudet leur faisait l'effet d'un livre très exagéré, écrit par un illuminé... C'est ainsi que Lille, Maubeuge, La Fère, Reims etc., n'ont pas eu les fortifications qui eussent arrêté l'ennemi. C'est ainsi que l'insuffisance de notre grosse artillerie nous retient en ce moment devant les tranchées allemandes dans l'Aisne. Et pourtant, comme le dit le critique militaire du Berliner Tageblatt, "le dernier mot dans cette guerre appartient à l'artillerie".

    D'après le même, nos artilleurs sont excellents, notre tir parfait, notre canon de 75 hors de pair, mais l'artillerie lourde nous manque. Ce n'est pourtant pas faute qu'on l'ait dit, qu'on l'ait écrit...

    Je ne crois pas non plus que la postérité admire la politique de l'Angleterre élective et parlementaire depuis 1870. Après avoir laissé se faire l'Empire allemand, elle l'a laissé grandir, elle l'a laissé devenir puissance maritime, puis elle s'est engagée dans une diplomatie qui devait la conduire un jour ou l'autre à un conflit avec l'Allemagne sans avoir une armée de terre suffisante, après avoir renoncé à l'effort qui, sur mer, par le principe du two powers standard, lui assurait la maîtrise absolue (1). 

    L'Histoire n'admirera ni la France républicaine ni l'Angleterre libérale. Et ces deux démocraties passeront pour des modèles d'imprévoyance et d'aveuglement. Telles qu'elles sont, avec leurs immenses ressources et le génie de leurs populations, il est scandaleux que la France et l'Angleterre soient tenus en échec par ceux que tout le monde appelle les "Barbares" germaniques.   u

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    1. La taille de la force navale anglaise devait être égale  à la somme des forces navales de ses deux rivaux immédiats.

  • ....

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  • A visiter, revisiter : La France, royale et éternelle, par Robin de la Roche*

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    Aucune Najat ni aucun Peillon ne seront jamais assez forts pour mettre à bas le plus grand rêve, celui qui fait briller les yeux des enfants autour du monde : La France, éternelle et royale.
    Comme 2.453.000 Français, j’ai regardé ce samedi soir l’émission de France 2 consacrée au patrimoine extraordinaire que recèle la France, notre pays. Je ne m’attarderai pas sur les approximations historiques qui sont le lot forcé de ce type d’exercice télévisuel. Ne gâchons pas notre plaisir. Cette émission présentait un classement fondé sur des votes enregistrés sur le site Web de France 2, et c’est là que ça devient intéressant…

    Les trois sites ayant recueilli le plus de suffrages sont :

    3) la place Stanislas à Nancy ;
    2) la cathédrale de Strasbourg ;
    1) le monastère royal de Brou.

    Mais que fait la police ? Où est la mosquée de Vénissieux dans ce trio de tête du classement des monuments préférés des Français ? Et le Centre Pompidou et ses tuyères colorées ? Et la très-maçonnique et cathophobe tour Eiffel ? Ou alors… ou alors, se pourrait-il que nos concitoyens soient plus attachés à leurs racines que ne le souhaiteraient nos désespérants politiciens universalistes ? Est-il possible que les Français soient amoureux d’une France qui ne commence pas le 14 juillet 1789 ? Nous aurait-on menti ?

    On le sait – mais on ne le dit pas assez -, les Français adorent la France – la vraie – et ne manquent pas une occasion de visiter l’un ou l’autre de ses trésors. Et même si, parfois, on entend tel parent raconter un petit peu n’importe quoi à ses enfants sur le lieu visité (que n’ai-je entendu comme âneries à Versailles !), au moins ceux-là ont le mérite d’emmener ceux-ci voir autre chose que « Di$neyland » !

    La France, construite par nos rois en treize siècles et défigurée par la République en deux, est un écrin unique au monde. Se sentir Français – ce qui sera toujours bien plus puissant que n’importe quelle pièce d’identité – est à la fois un privilège démesuré et une charge qu’il faut honorer : il nous faut transmettre à notre descendance ce que nous avons reçu et l’amour d’icelui.

    Dans l’émission de samedi, l’émotion était palpable lorsqu’une conservatrice de Reims exhiba la Sainte Ampoule. Si le contenant est récent – l’ampoule, brisée à la Révolution, fut refaite pour le sacre de Charles X –, le contenu remonte à la nuit des temps : lorsque l’ampoule fut détruite, on sauva quelques parcelles de l’huile sainte séchée, celle-là même qui servit au baptême de Clovis des mains de saint Remi.

    La France, le pays réel, c’est celui qui a, au fond de son âme, mémoire de ces instants-là, de cette union entre le trône et l’autel, qui fait qu’en France on ne couronne point le roi, mais on le sacre.

    La France réelle, c’est celle qu’aucun manuel pédagogique de quelque Najat ou Peillon ne pourra jamais faire oublier aux petits Français, car nous y veillons ! Le soir, dans le secret de leur maison, au plus fort de la propagande « ripoublicaine », il y aura toujours un père et une mère, bons Français, pour s’asseoir à côté de l’enfant qui va s’endormir et lui dire, d’un air mystérieux… « Et maintenant, il faut que je te raconte quelque chose… C’était il y a bien bien longtemps…»

    Aucune Najat ni aucun Peillon ne seront jamais assez forts pour mettre à bas le plus grand rêve, celui qui fait briller les yeux des enfants autour du monde : la France, éternelle et royale.  u

     

    Source : Boulevard Voltaire  (21.09.2014)

     

  • ALLEZ DONC A CHANTILLY ! Histoire d'une expo : Puzzles au musée, par Véronique PRAT*

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    **** FRA ANGELICO, BOTTICELLI, CHEFS D’ŒUVRE RETROUVES, Domaine de Chantilly, jusqu’au 4 janvier 2015.  

    Les retables de la Renaissance ont souvent été morcelés au cours des siècles, au gré du marché de l’Art ou de l'histoire du goût, puis répartis entre diverses institutions, Grâce à des emprunts, l'exposition du Domaine de Chantilly reconstitue magnifiquement plusieurs de ces grandes structures. 

    L’aventure de l'une d'elles, thébaïde, de Fra Angelico, est superbe : en 2012, le panneau central est acheté par un amateur dans une vente aux enchères à Marseille. Il apparaît évident que ce panneau n'est qu'une partie d'une composition plus vaste, qui se révélera être une suite d’épisodes de la vie des premiers Pères du désert, découpée puis éparpillée en six morceaux au XIX° siècle par un marchand indélicat Un savant puzzle a permis à Michel Laclotte, brillant connaisseur du 0uattrocento, de réunir les différents fragments de l'œuvre, aujourd'hui conservés entre Chantilly, Anvers, Cherbourg et Philadelphie. Avec l'espoir que l'exposition fasse réapparaitre le sixième fragment, encore manquant. Parmi d’autres exemples, prétextes à voir des dessins de Michel-Ange et de l'entourage de Léonard de Vinci, les deux cassoni (coffres de mariage) de Filipino Lippi et Sandro Botticelli, ou le retable de Sassetta pour l’autel de San Francesco à Borgo San Sepolcro (le mariage mystique de saint François), qui ont eux aussi retrouvé leur splendeur dbrigine.  u

     

    Source :  Le Figaro Magazine

     

  • 27 septembre 1914 ... Quelle surprise nous réserve demain ?

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    Hussard de la mort

    En attendant que les deux volets de notre aile droite et de notre aile gauche se replient sur le centre allemand, voici, pour tromper notre impatience, une lettre de sous-officier et une lettre de général.

    Pierre Allard (1), adjudant de réserve dans un régiment de chasseurs à cheval, écrit à sa sœur :

    "...Je suis en ce moment dans une ferme isolée où, paraît-il, les Allemands (hussards de la mort) viennent toutes les nuit s'approvisionner et, avec vingt hommes, j'ai reçu l'ordre de leur y tendre un piège. Tu penses si je suis forcé d'ouvrir l'œil... Aussi, pour que le sommeil ne nous gagne pas, j'ai fait préparer du café avec du cognac pour mes hommes et moi. J'écris à la lueur tout à fait cachée d'une petite lampe électrique de poche. L'impression de chasse à l'homme est vraiment passionnante et palpitante. La moitié de ma petite troupe veille avec moi, l'autre moitié est endormie en armes à mes pieds, mes sentinelles bien posées avec ordre de ne pas se faire voir s'ils viennent et de les laisser entrer dans la cour. S'ils entrent, ils sont fichus, la porte  se ferme et ils ne sortiront pas vivants...

    Quels braves soldats que ces réservistes ! Depuis quelques jours j'assure tout seul avec ma petite troupe un service d'éclaireurs pour l'infanterie, et j'ai mes hommes entièrement dans ma main. Le résultat est superbe est pas un n'hésiterait à se faire tuer pour moi. J'ai grand espoir en la victoire finale de nos armes; avec de pareilles énergies, elle est certaine. En ce moment, à l'horizon, de grands coups de déflecteurs balaient de couleurs différentes l'obscurité opaque de la nuit devant moi. Ce sont les Allemands qui font les signaux et c'est vraiment tragique...  Que disent-ils ? Que préparent-ils ? Quelle surprise nous réserve demain ?"

    Le général a conquis ses étoiles sur le champ de bataille. C'était le colonel Baratier, l'ancien compagnon d'armes de Marchand, qui était parti pour la guerre. Il écrit à la date du 23 septembre : "Aujourd'hui tout va bien et ira encore mieux avant peu. On les boutera hors de France et plus loin encore."  u   

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    1. Frère de Marthe Allard, seconde épouse de Léon Daudet.

  • Camp Maxime Real del Sarte : Antoine de Crémiers explique d’où vient le libéralisme

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    Un des grands moments du Camp Maxime Real Del Sarte de l’été 2014 a été la conférence d’Antoine de CRÉMIERS sur "Historique et penseurs du libéralisme". 

    L’idéologie qui détruit la société et contre laquelle nous nous devons de lutter est clairement expliquée. 

    La modernité, conçue comme une révolte et comme le chancre de la tradition, démarre avec Guillaume d’Ockham et le nominalisme, qui pose les bases de l’individualisme et de la disparition de toute conception du bien commun. Ne vivant que de la critique de la tradition, la modernité est aujourd’hui morte. Et nous, orphelins de la modernité et de la tradition, nous avons hérité d’une postmodernité triomphante, qui n’est que le libéralisme en acte.

    Conservant le versant supposé émancipateur de la modernité, moins la raison, elle n’a aucun avenir ni aucune espérance à proposer. La course aux droits subjectifs et à la maximisation des intérêts particuliers ne peut qu’engendrer un déracinement généralisé, de l’homme hors-sol à l’homme sans sexe ni genre, en passant par l’homme sans frontières ni culture.

    A voir, à revoir, à méditer et à faire connaître.  u

     
     
     
     Vidéo 1h14'
     
    Source : Site du C.R.A.F.
     
  • Devant le Sénat de Rome, Shakespeare fait dire à Coriolan "ce qu'on peut attester au nom des puissances divines et humaines"

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    CORIOLAN  -  Non, prenez encore ceci : je ne finirai pas sans avoir dit ce qu'on peut attester au nom des puissances divines et humaines. Là où l'autorité est partagée ; là où un parti méprise l'autre avec raison, et où l'autre insulte sans motif ; là où la noblesse, les titres, la sagesse ne peuvent rien accomplir que d'après le oui et le non d'une ignorante multitude, on omet mille choses d'une nécessité réelle, et l'on cède à une inconstante légèreté. De cette contradiction à tout propos, il arrive que rien ne se fait à propos. Je vous conjure donc, vous qui avez plus de zèle que de crainte, qui aimez les bases fondamentales de l'État, et qui voyez les changements qu'on y introduit ; vous qui préférez une vie honorable à une longue vie, et qui êtes d'avis de secouer violemment par un remède dangereux un corps qui, sans ce remède, doit périr inévitablement ; arrachez donc la langue de la multitude, pour qu'elle ne lèche plus les douceurs qui l'empoisonnent. Votre déshonneur est une injure faite au bon sens ; elle prive l'État de cette unité qui lui est indispensable, et lui ôte tout pouvoir de faire le bien, tant le mal est puissant. u

     

    Shakespeare, Coriolan, Acte III, scène 1 (Londres, 1623)

     

  • 26 septembre 1914 ... Les soldats allemands sont joliment mieux habillés et équipés que les nôtres

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    Ma femme a voyagé toute une nuit avec dix soldats, des territoriaux, qui revenaient du front éclopés. Il n'est galanterie que ces braves gens - paysans, ouvriers -  n'aient imaginée. L'impression dominante chez eux, c'est que les soldats allemands sont joliment mieux habillés et équipés que les nôtres. Le fait est que les gaillards ont des bottes en cuir fauve étonnamment confortables et un uniforme d'une couleur feldgrau qui est exactement la couleur de la terre de France. Le pantalon rouge fait triste mine à côté de ces vêtements pratiques, souples et qui ne se voient pas, tandis que le pauvre pantalon rouge traditionnel sert de cible à l'ennemi.

    Il y a tout un symbole dans ces pauvres pantalons qui reviennent si lamentables. Par eux aussi l'électeur français devenu un combattant paie la démocratie qui se croit progrès et qui n'est que routine, un chariot mérovingien dans une ornière. Voilà quarante ans que l'on parle de changer l'uniforme français et que l'on ne décide rien. Le régime parlementaire n'a pas préparé la guerre à laquelle des ministres comme le général Brun disaient d'ailleurs tout haut qu'ils n'y croyaient plus. Il est de plus en plus évident que le citoyen français a eu, pendant ces quarante-quatre dernières années, deux cartes à jouer. L'une étant le bulletin de vote, l'autre la feuille de mobilisation. L'heure étant venue de jouer la seconde, il a payé cher la partie...  u

       

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  • La Dizaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    magistro nouveau.jpgPar-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation ! 

     

    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008.  

     

     

    = Philippe BILGER, Magistrat honoraire : 
         Le mérite a-t-il démérité ?
    = Sophie de MENTHON, Chef d'entreprise, Présidente d'ETHIC :
         Exemple de tracasserie administrative
         Repenser la France
    = Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : 
         L'inéluctable retour de Sarkozy
    = Roland HUREAUX, Essayiste :
         Pourquoi François Hollande se trompe sur la reprise
    = Ivan RIOUFOL, Journaliste politique  
        Irak : la France a aussi ses ennemis intérieurs
    = Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire :
         De l'Europe méprisée à l'espoir européen
    = Denis FADDA, Haut fonctionnaire international, ancien président de l'Académie des Sciences d'Outre-mer :
         Les enseignements de l'Ecosse
    = Jean SALVAN, Officier, général de corps d'armée :
         Si nous lisions Henry Kissinger ?
    = Christophe GEFFROY, Directeur fondateur de La Nef :
         Sortir de l'athéisme
     

  • Après l'émotion, il faudra bien prendre conscience de la situation de guerre où nous sommes entrés, sans-doute pour longtemps

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    Il était bien prévisible que l'otage français capturé en Algérie par les islamistes ne tarderait pas à être exécuté. Il a fallu que ce soit chose faite, dans les horribles conditions que l'on sait, que l'on a vues, pour que l'émotion s'empare, fortement cette fois-ci, de l'opinion française et de ceux qui la font. L'onde de choc de telles images et de telles émotions peut s'étendre loin dans l'espace (en Europe notamment), dans le temps (le renouvellement de tels actes est évidemment à prévoir), et dans l'ordre des conséquences : politiques, militaires, sociales et idéologiques. 

    Dans cette situation, le rappel des responsabilités des uns et des autres serait vain si l'on n'en tirait aucunes conséquences idéologiques et politiques. Ces dernières devraient aller de soi.

    Sur le plan extérieur, sans remonter trop loin dans l'histoire récente, il est clair que les interventions américaines en Afghanistan et surtout en Irak, à quoi s'ajoute l'initiative stupide de la France en Libye, ont bouleversé le toujours fragile équilibre proche-oriental et y ont libéré les forces - et les armes - qui nous frappent aujourd'hui. Sans-doute pour longtemps. Savait-on, à Washington et à Paris ce que l'on risquait en touchant, sans autre projet politique sérieux que d'y installer des démocraties paisibles, au monde arabe ? Les avertissements n'avaient pas manqué. Ils étaient justifiés. Mener sa politique, sans suivre aveuglément les Etats-Unis (comme elle l'a fait en 2003, où elle s'est abstenue de participer à la deuxième guerre d'Irak), en éliminer l'idéologie et le moralisme qui la corrompent trop souvent, soutenir, partout où cela sera possible, les hommes et les régimes qui constituent ou pourront reconstituer des zones d'ordre qui ne nous menacent pas, en somme, mener une politique réaliste et non une politique de principes, voilà qui devrait s'imposer à la France. Saura-t-elle opérer cette rupture ? Pour l'instant, elle n'a d'autre choix que de frapper, elle aussi, affaiblir, détruire autant qu'il sera possible, les forces en guerre contre nous, libérées par nos propres inconséquences. Il est probable que nous venons d'entrer dans une période de guerre de longue haleine. Guerre de trente ans, guerre de cent ans ? En tout cas, ce genre de guerre - dite, aujourd'hui, asymétrique - dont il n'est pas possible d'entrevoir le terme ...   

    La menace intérieure est l'autre face de ce conflit, en lien et synergie avec la précédente. Elle est majeure. Le consentement de la France à une immigration massive en provenance des pays d'Islam en est l'élément principal. Certes, comme on nous en rebat suffisamment les oreilles, les immigrés de religion ou de culture musulmane ne doivent pas, individuellement, et même collectivement, être suspectés de terrorisme. La plupart souffrent de la situation actuelle. Ces considérations n'empêchent pas que les politiques d'immigration menées en France ces quarante dernières années, aboutissant à la présence sur notre sol de dix à douze millions d'immigrés de religion ou de culture musulmane, sont directement responsables du climat d'insécurité, de la crise d'identité, et, pour une part non négligeable, des difficultés économiques, qui ont conduit à la démoralisation des Français. Le parti immigrationniste (en fait, ce que nous appelons le Système) - politiques, intellectuels, journalistes, syndicalistes (y compris le patronat), monde de l'Education, nébuleuse des associations, églises, jusqu’au plus haut niveau - ont, à quelques courageuses exceptions près, imposé leur loi politique et morale à la France. Leur responsabilité est terrible. Aujourd'hui s'ajoute au malaise identitaire, la menace terroriste intérieure. Concrète et terrifiante. Issue qu'on le veuille ou non - très minoritaire, il est vrai, mais fanatique, résolue à toutes les extrémités et en lien avec le jihadisme international - de la communauté immigrée. Une politique de l'immigration en rupture radicale avec celle suivie jusqu'à présent, devrait donc s'imposer. Ce n'est pas le lieu d'en décrire le détail. Mais nous devrions y revenir prochainement.

    Quelles seront les suites politiques, idéologiques, électorales, européennes, militaires, du choc - pour l'instant surtout émotionnel - que la France vient de connaître ? Entraînera-il une réaction déterminante, ou sera-t-il récupéré, canalisé par la conjonction des idéologues et des bonnes consciences ? Amplifiera-t-il les réactions qui commencent à poindre aussi, en Europe, comme Louis-Joseph Delanglade l'a indiqué, ici, avant-hier ? Permettra-t-il, comme le suggérait un commentaire reçu, hier, dans notre blog, de "crever l'abcès en liquidant toute cette menace mise à jour une bonne fois" ? L'on peut en douter. Il n'est pas non plus interdit de l'espérer.  u

     

    Lafautearousseau

     

  • 25 septembre 1914 ... L'action, sur la Somme et l'Aisne, devient plus violente

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    L'action, sur la Somme et l'Aisne, devient plus violente, nous disent les communiqués. Il y a, sur les visages, dans la physionomie des villes, dans le ciel même de cette belle fin d'été, il y a comme une grande attente.  u

     

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