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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1598

  • Saint Louis et notre temps, par Henri VI, Comte de Paris

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     Le prince Jean de France et son fils Gaston, 4 ans et demi, devant la statue de Saint Louis, dans la chapelle royale de Dreux (Photo Jours de France)

     

    Nous avons évoqué à plusieurs reprises, ces jours derrniers, avec Jean-Philippe Chauvin, Bernard Poyet, Robin de La Roche, et aussi, à travers la présence et les activités des Princes de la Maison de France, notre option royaliste. Nous y revenons. En effet, dans cette année du 800ème centenaire de la naissance du roi Saint Louis, les princes de la Maison de France sont présents et prennent leur part, la première, aux diverses manifestations qui rappellent et actualisent la mémoire du grand roi. Dans cette famille, qui est plus que jamais un recours pour notre pays en grave crise, l'avenir dure longtemps. Du Comte de Paris, au prince Jean et à son fils Gaston, les Princes donnent le ton de cette année Saint Louis : il ne s'agit pas seulement de commémorer, mais de le faire en lien avec le souci de beaucoup de Français pour la France contemporaine. Que, dès son jeune âge, le prince Jean y associe déjà son fils Gaston, signifie que cette présence, cette permanence ne sont pas près de cesser.  

    En 1970, Henri VI, Comte de Paris, père de l'actuel Comte de Paris, grand-père du prince Jean, avait déjà publié un texte important pour le 700ème anniversaire de la mort de Saint Louis. Il y établissait un parallèle saisissant entre la société française du XIIIème siècle et la nôtre et montrait les bienfaits de la monarchie. Ce texte, publié dans Le Monde, avait été, à l'époque, largement diffusé par l'Union Royaliste Provençale, au moyen d'un tiré à part, précédé d'une courte note explicative. Il reste, sur le fond, d'une parfaite actualité. Seul, le passage où le Prince constate l'absence d'alternance n'est plus conforme à la réalité d'aujourd'hui. Le Prince critique aussi le fait que près d'un quart des Français se trouvaient alors exclus de l'effort national parce qu'ils votaient communiste. Cette situation a bien changé mais la remarque peut très bien s'appliquer aujourd'hui aux électeurs du Front National ou d'autres mouvements patriotes de Droite ou de Gauche que la pensée unique ostracise systématiquement.

    Il nous a paru utile et intéressant de publier ce texte. Lisez la suite !

    lafautearousseau 

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  • L'Europe est morte à Pristina de Jacques Hogard

    cae85ff81b01b0d02b0a8fed98c65245_BDPristina.jpgJacques Hogard a la France au cœur. La France éternelle : celle du sabre et du goupillon. Il ne s'en cache pas. Il est catholique, fervent et pratiquant, issu d'une grande famille de militaires. Son père était général dans l'infanterie de Marine. Son oncle était le Général Pierre de Bénouville, résistant et compagnon de la Libération. Jacques Hogard ne pouvait pas faire mieux. Il intègre la Légion étrangère et se retrouve, en qualité de colonel, affecté à l'état-major du Commandement des opérations spéciales (COS) au Kosovo. Il dirige avec le colonel Chéreau le Groupement interarmées de forces spéciales (GFIS). La mission de l'Otan est claire : protéger les Serbes (en majorité catholiques) contre les éléments de l'UCK albanais (en majorité musulmans), dont la réputation d'organisation mafieuse a largement passé les frontières. Le colonel Hogard, aujourd'hui à la tête de la société de sécurité Epée, relate l'affaire du monastère de Devic, toujours menacé à l'heure où ses lignes sont écrites. Surtout, il rapporte cet incident du 17 juin 1999  quand il décide de faire tirer des salves d'intimidation tout près de positions de l'UCK pour protéger un convoi de deux cents tracteurs emportant des réfugiés serbes vers des lieux plus sûrs. Il reçoit cet appel d'un général britannique, au QG de l'Otan lui demandant de cesser le feu car, au sein de l'UCK, il y a des hommes des forces spéciales britanniques. Y avait-il aussi des éléments français ? Peut-être... Trompé, manipulé ? Le colonel, au caractère bien trempé reste très amer sur cette mission aux contours qu'il juge flous, semée d'embuches géostratégiques et surtout symbole de tous les échecs et reniements français et européens. Un livre-témoignage poignant et percutant, à l'image de son auteur.

    L'Europe est morte à Pristina - Jacques Hogard- Editions Hugo Doc - 127 pages - 12,95 euros

    Source : CS Politique magazine

  • La Dizaine de Magistro

     

    Document Microsoft Office Publisher.jpgPar-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation ! 

     

    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 :  http://www.magistro.fr  

     

    Michel ROUSSEAU, Economiste, président de la Fondation Concorde : L'ISF fait fuir nos entrepreneurs
     Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Remettre la politique en marche
    Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle : Le hasard, un bon metteur en scène
     Hubert de GEVIGNEY, Officier, contre amiral : Les encartés, carton rouge
     Sophie de MENTHON, Présidente d'ETHIC : Frondeurs
     Ivan RIOUFOL, Journaliste politique : L'idéologie rend aveugle et sourd
    Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : Une théorie d'un mauvais genre
      Malika SOREL-SUTTER, Ancien membre du Collège du Haut Conseil à l'Intégration :   Elites sourdes au sort de la France
      Denis TILLINAC, Ecrivain : Tout ça peut mal finir
      Philippe BILGER, Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole : De Charybde en Taubira
      Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Un génocide ignoré
     

  • Petits arrangements et grandes magouilles, par Louis-Joseph Delanglade

    pernaut_magouilles.jpgElu il y a deux ans, M. Hollande n’aurait, paraît-il, de chance d’être réélu en 2017 qu’à l’occasion d’un second tour contre Mme Le Pen. Si c’était vrai, il devrait se réjouir de l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’U.M.P. – M. Estrosi va plus loin puisqu’il vient tout récemment de la déclarer morte. De fait, la succession des « affaires » qui éclaboussent plusieurs personnalités de ce parti, à commencer par la première d’entre elles, M. Sarkozy, donne le vertige et la nausée.  

    Gageons pourtant que l’U.M.P. renaîtra de ses cendres car l’espace qu’elle occupe reste alléchant et l’élection de 2017 approche. Sinon, comment expliquer cette foire d’empoigne qui donne le tournis, où tous les coups bas semblent permis entre prétendus « compagnons » de route. Ces derniers, ne se réclamant même plus des idéaux originels de leur propre mouvance, étalent sans vergogne leurs turpitudes, montrant ainsi ce qu’ils sont : un ramassis de politiciens plus ou moins corrompus, davantage intéressés par les avantages que leur procure leur appartenance partisane que par l’intérêt national. 

     

    Ce serait donc à une opposition parlementaire décréditée que l’actuel chef de l’Etat devrait sa réélection. On voit bien pourtant que son exercice du pouvoir exécutif est piteux, voire calamiteux. N’ayant jamais su se défaire de ses habits de cacique socialiste, il oscille presque toujours de l’indécision à la compromission, avec les piètres résultats que l’on sait – deux exemples récents : le très critiquable projet de réforme territoriale, aux tenants et aboutissants fumeux ; le vrai faux « dialogue social », symbole même du renoncement du politique à jouer son vrai rôle qui est de décider.

     

    Bien sûr, pour l’épauler, il y a M. Valls, Premier ministre qui continue d’afficher une belle cote dans les sondages dits de « popularité » (autour de 50% d’opinions plutôt positives). On le pense compétent (l’est-il ? l’avenir le dira) et pragmatique (tranchant ainsi avec les lubies idéologiques de son propre parti). En privilégiant ces qualités d’ordre politique, les « sondés » font preuve d’un certain bon sens « populaire ». Là où les choses se compliquent pour M. Hollande, c’est qu’il se murmure que MM. Valls et Montebourg, que tout semble opposer, auraient passé une alliance tactique, de façon à pouvoir l’évincer le moment venu et mieux s’étriper entre eux à l’occasion d’une primaire. 

     

    Même panier de crabes, donc, à gauche et à droite. Comme nous sommes dans un système qui est devenu sa propre finalité, il est certain que, quel(le) que soit l’élu(e) de 2017, les grandes manœuvres politiciennes reprendront en vue de 2022. Jusqu’à quand la France pourra-t-elle le supporter ?

     

  • Politique magazine, à connaître, lire, diffuser...

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    juillet-août 2014

     
     

     
     

    Retrouvez dans notre dernier numéro  - été 2014 - un dossier sur la réforme de l'Etat.
    Au programme également : Fin de régime par Hilaire de Crémiers, les fêtes taurines par Bruno-Stéphane Chambon...

    La Une du Mois : Réformer la France

  • Urgence politique, par Jean-Baptiste d'Albaret

    2301381958_3.jpgIl y a urgence. Urgence à réformer. En cette période estivale qui s'ouvre, tous les indicateurs sont au rouge. Au plan économique, rien dans les mesures prises par le gouvernement n'a permis à la croissance de réapparaître. Des entreprises ferment tous les jours. La barre des 5 millions de chômeurs a été franchie au mois de mai et l'Insee ne prévoit pas de baisse du chômage pour l'année zor4. Au plan politique, les querelles intestines et les scandales qui éclaboussent l'opposition achèvent de déconsidérer la classe politique. La récente mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « corruption active » est le dernier épisode en date du jeu de dupes qui se joue autour de l'Élysée. Le chef de l'État est totalement discrédité et sa majorité ressemble à une cour de fin de règne où tous les couteaux sont tirés. La vie politique française, sur fond de dérives économiques et de scandales politiciens, donne ainsi l'impression d'un délabrement rarement atteint. 

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    À gauche, les deux cinglants revers électoraux des municipales et des européennes n'ont fait qu'ajouter l'indécision à l'improvisation. Passées les peu coûteuses - mais politiquement suicidaires - réformes sociétales, on bricole un redécoupage administratif sans prendre la peine de consulter les principaux citoyens concernés. Et tandis que la majorité parlementaire se déchire sur le sujet, ce qui était plus que prévisible, on apprend que les ABCD de l'éducation seraient finalement abandonnés... tout en comprenant par ailleurs qu'ils seront, en fait, généralisés sous une autre appellation à la rentrée 2014 ! Pendant ce temps, à droite, les rebondissements de l'affaire Bygmalion n’ont pas fini de produire leurs effets. Au point que l’avenir même de I'UMP est incertain. Juppé, Fillon, Sarkozy se disputent la propriété d'un cadavre qui ressemble de plus en plus à un squelette, décharné de tout projet d'avenir. 

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    Dans ce paysage politique dévasté, seul le FN tire son épingle du jeu. Il est même devenu l'unique parti d'opposition à un gouvernement moribond. Mais que veut-il ? Sauver le régime ? Au vrai, c'est tout un système vermoulu qui s'effondre comme un château de cartes. La Ve République, qui n'est plus représentée que par des dirigeants à la légitimité contestée, est atteinte dans son existence même. Tout est à reconstruire. L'État, la justice, la diplomatie, l'éducation et même, à l'heure où les Français semblent surtout dégoûtés de leur classe politique, l'esprit public. Amis lecteurs, c'est ce que vous lirez dans les pages de ce magazine qui a osé inscrire au fronton de sa « une » le mot « Politique ». Ce numéro d’été propose des réflexions qui, pour ne pas être en forme de futur programme, entrent dans le vif du sujet. Car tous les scénarios deviennent envisageables. À commencer par l'émergence d'une formation politique d'alternance capable d'assumer le pouvoir au pied levé. 

    « La politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire », disait le cardinal de Richelieu. Dans ce contexte de pourrissement avancé de la sphère publique, une restauration du politique est possible et donc nécessaire : c'est à une réforme en profondeur que la France est appelée.

     

    Jean-Baptiste d'Albaret, rédacteur en chef de Politique magazine

     

  • A lire, demain ...

    ob_1ea89b_vague-bleue.jpgUrgences politiques, encore : demain, mardi, l'analyse de Louis-Joseph Delanglade . A ne pas manquer !

  • La haine politiquement correcte

    ge011.jpgQuelle serait la réaction des médias, des partis politiques, des ligues antiracistes, du gouvernement et des Français en général si un groupe d’activistes venait insulter une cérémonie commémorative du massacre d’Oradour sur Glane ou de la rafle du Vel d’hiv et la perturber par des gestes obscènes sous le regard indifférent des forces de l’ordre ? Je pense que cela soulèverait, à juste titre, une énorme vague de protestations indignées et de manifestations de colère. C’est pourtant un événement semblable qui s’est produit le 5 juillet dernier à Marseille sans que cela ne suscite la moindre émotion. Ce jour-là, comme chaque année, à l’appel de l’Amicale des Oraniens,  Pieds-Noirs et  anciens combattants honoraient la mémoire du millier d’innocentes victimes civiles françaises enlevées, torturées et massacrées par le FLN le 5 juillet 1962 à Oran. Au cours la cérémonie, un groupe de gauchistes renforcé par des manifestants échappés de la Gay Pride se mit à insulter les anciens combattants et l’ensemble des personnes présentes à cet hommage puis à mimer des actes obscènes. Non seulement la police n’est pas intervenue mais un journal local a rendu compte de cet événement en le qualifiant de « polémique » à propos du 5 juillet 1962, renvoyant dos à dos Gay pride et Oraniens, ces derniers étant accusés d'exprimer leur homophobie. Ainsi, il y a en France de bons et de mauvais martyrs, ceux que tout le monde honore et ces salauds de Français d’Algérie que l’on peut insulter dans la plus totale impunité et dans l’indifférence générale.

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  • Dans Jours de France, le prince Jean sur les traces de Saint-Louis

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    A l’occasion des 800 ans de la naissance de Saint Louis, le Prince Jean a accordé un entretien à Stéphane Bern dans Jours de France (N°5 juillet/août/septembre 2014). Le Prince y évoque la figure de son aïeul dans un échange avec son fils comme on peut le voir sur plusieurs photos (à Dreux et à Poissy notamment).

    Descendant de Louis IX, dont on fête cette année le huit centième anniversaire de la naissance, le prince Jean de France nous raconte son profond attachement à cette figure historique et comment il souhaite le transmettre à son fils Gaston. " Propos recueillis pat Stéphane Bern, photo David Nivière pour Jours de France.   

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    JOURS DE FRANCE, LE PRINCE JEAN SUR LES TRACES DE SAINT LOUIS.pdf 

    Site officiel Prince Jean de France

    et La Couronne

  • Rire ou sourire un peu ?

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     Jean HIN, Valeurs actuelles

  • Angela Merkel est en colère, l'Allemagne se fâche, Der Spiegel se révolte et on les comprend !

    merkel.jpgOn sait que le gouvernement de Berlin a décidé, jeudi après-midi, de sanctionner sèchement la CIA, en raison de de ses activités d'espionnage, notamment industriel, en RFA ; on sait qu'Angela Merkel, en termes apparemment modérés, a rappelé qu'il n'était pas convenable de "s'espionner entre alliés" et que le porte-parole du gouvernement allemand a informé de la décision prise par un bref communiqué "froid et factuel", rédigé comme suit : "il a été demandé au représentant des services secrets américains à l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, de quitter l'Allemagne"; enfin, il est significatif que, de son côté, Der Spiegel s'est autorisé à traiter de cet incident en termes beaucoup moins diplomatiques, qui traduisent bien l'exaspération allemande : "que va faire le basset allemand ? Accepter sa vie de chien ou réagir ?".   

    Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne est indéfectiblement attachée à son alliance avec les Etats-Unis. Ce fut même la cause du relatif échec du traité de l'Elysée et l'un des obstacles sérieux à l'édification d'une Europe réellement européenne et indépendante. Cet attachement est-il aujourd'hui en train de faiblir, de se distendre ? C'est, à vrai dire, la question intéressante, c'est la question importante, celle qu’il faut se poser, après ce mini scandale berlinois.

    L'an dernier, Angela Merkel avait appris que son téléphone portable était écouté par la NSA et elle en avait été fâchée, en même temps qu'humiliée; voici que l'on apprend maintenant (ce que l'on savait probablement depuis longtemps mais qui n'avait pas été rendu public) que la CIA espionne les entreprises allemandes, circonstance qui, outre-Rhin, paraît, sans-doute,  plus grave encore ... 

    L'incident, en soi, n'est pas majeur, car, malgré les alliances, l'Europe, la mondialisation et toutes ces notions très relatives, dont on fait si facilement des absolus, les Etats continuent de s'espionner, autant que le commandent leurs intérêts.

    L'Allemagne y a réagi avec une vigueur qui pourrait donner à penser que, par suite de l'évolution d'un certain nombre de facteurs, économiques ou, comme on dit aujourd'hui, géostratégiques, le temps de la simple soumission aux Etats-Unis est peut-être en train de passer pour la République fédérale, comme pour d'autres Etats notamment européens. Et il est bien possible que "le basset allemand" ne se trouvera bientôt plus vraiment de raison sérieuse d' "accepter sa vie de chien" plutôt que de "réagir ".

    Est-ce que, comme on l'a écrit, "la confiance en l'allié américain s'amenuise en Europe" ? Il n'y a pas trois semaines, c'est Radoslaw Sikorski, le ministre des affaires étrangères polonais qui le disait et l'on sait que cette affaire aussi a fait scandale : « L'alliance avec les Etats-Unis ne vaut rien. C'est des foutaises complètes !». Aujourd'hui, c'est Berlin qui expulse d'Allemagne le représentant des services secrets des Etats-Unis d'Amérique. Modeste dans son origine, l'affaire, du coup, est importante.

    Décidément, la vieille formule, « les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts »  reste une règle d’or.

     

  • Leçon de Chambord..., selon Jean-Philippe Chauvin

    CHAUVIN VERSAILLES.jpgNous avons aimé cette "leçon de Chambord", qui est aussi une balade estivale, des références à l'Histoire, des souvenirs personnels, et une réflexion politique, royaliste, qui n'est pas théorique mais vécue. On sait que ce genre d'engagement, commencé souvent très jeune et poursuivi toute une vie, est, souvent, plus convainquant que les meilleurs des raisonnements... D'aucuns se souviendront que c'est là ce que disait Péguy à propos de Maurras : ses démonstrations les plus rigoureuses n'emportaient pas forcément l'adhésion; mais, disait Péguy, quand on savait que cet homme là était prêt à mourir pour ses idées, pour ce Roi qu'il voulait pour la France, alors là, on s'arrêtait, on écoutait, on devenait attentif ... C'est en quelque sorte en ce sens que nous publions, en toute amitié d'esprit et convictions partagées, ces lignes de Jean-Philippe Chauvin.

    Et puis, nous sommes ces jours-ci dans une suite d'images et de réflexions royalistes, sans compter, pour ce qui est de notre engagement et de sa valeur, que nous sommes aussi dans une année Péguy, Bouvines, et Saint-Louis.

    Lafautearousseau 

        

    J’ai profité des premiers jours de juillet pour me promener en France qui, partout, a quelque beauté à nous dévoiler, même lorsque le soleil se fait hésitant ou fragile. Ma première étape était le château de Chambord, magnifique joyau de la Renaissance, indissociable du règne du roi François Ier mais aussi de la prétendance du comte de Chambord, celui-là même qui aurait pu être roi sous le nom d’Henri V : en ces heures de congés scolaires, je n’oublie pas la politique qui, elle, ne prend pas de vacances, et je dois avouer que la comparaison entre l’œuvre du roi François et celle du président du même prénom est facile et instructive

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  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) "la France" : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

     

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  • Le Roi, vite ! Ce n'est pas nous qui le disons : Robin de La Roche l'écrit dans Boulevard Voltaire ...

    Royal_Standard_of_the_Kingdom_of_France-565x250.pngQui sert son pays plus honorablement ? La Reine d'Angleterre qui a donné sa vie entière à son royaume, ou Hollande qui enfonce le pays, le ridiculise à l'international, Sarkozy mis en examen, etc. etc. ?

    La mise en examen de Nicolas Sarkozy est un triste événement. Le sentiment était étrange durant l’entretien de mercredi soir d’entendre un justiciable mis en examen se faire donner du « Monsieur le Président », comme le veut la courtoise tradition républicaine.

    Si le titre perdure même après la fin du mandat, c’est donc bien qu’un peu de la dignité de la fonction continue de s’incarner dans les anciens locataires de l’Elysée. Or, cette dignité se trouve désormais mêlée à de sales soupçons de corruption et de malversations financières. Bref, quelques péchés liés à l’obtention ou à la conservation de la richesse et du pouvoir.

    Or, il existe une solution parfaite – et éprouvée pendant des siècles – pour s’assurer qu’un chef d’Etat ne soit soumis à aucune tentation : il suffit qu’il soit assuré de sa position de Chef d’Etat jusqu’à la fin de ses jours et qu’il soit entièrement entretenu par la nation, lui garantissant un niveau de vie très élevé.  

    J’entends évidemment le choeur des cerveaux lavés par deux siècles de ripoublique crier immédiatement « dictature ! ». C’est fort mal connaître l’histoire de France. Un roi, c’est au contraire la garantie donnée au peuple d’avoir un homme entièrement voué à la nation, qu’il incarne.
     
    Il reste l’aspect financier, dont on nous rebat les oreilles pour tenter de convaincre qu’ »un roi, ça coûte extrêmement cher ». La réalité va vous surprendre. Selon un document de l’Assemblée nationale, l’Elysée dispose en 2014 d’un budget de 101,7 millions d’euros. Selon le Conseil Constitutionnel, l’élection présidentielle, à elle seule, coûte plus de 200 millions d’euros au contribuable. S’il me reste encore quelques notions d’algèbre, le Président de la République, sur 10 ans, coûte donc : 2 élections + 10 années de fonctionnement = 2×200 millions + 10×100 millions =1,4 milliard d’euros, dans le bas de la fourchette. En vérité, c’est même plus. Comparons maintenant avec la monarchie la plus flamboyante d’Europe : le Royaume-Uni. Chaque année la reine et son mari se voient allouer un budget de fonctionnement de 30 millions d’euros. Quant au Prince Charles, il subvient à ses besoins grâce aux revenus de son duché des Cornouailles, avec ses 50.000 hectares loués, ce qui lui fait environ 20 millions d’euros de revenus, sans un penny provenant du budget de l’Etat !Et ce n’est pas fini ! La famille royale reverse au Trésor Public environ 200 millions de livres provenant des bénéfices des domaines royaux (des milliers d’hectares), y compris des subventions de Bruxelles au titre de la politique agricole commune !Coût brut de la couronne britannique sur 10 ans : 390 millions d’euros, c’est à dire moins d’un tiers du coût du Président en France.
     
    Et qui sert son pays plus honorablement ? La Reine d’Angleterre qui a donné sa vie entière à son royaume, ou Hollande qui enfonce le pays, le ridiculise à l’international, Sarkozy mis en examen, etc. etc. ?Il est des clichés qu’il est bon de revisiter.
     
    Source : Boulevard Voltaire , le 8 juin 2014
  • Incorrigibles...

    1395126175.jpgA entendre les ténors de la Droite forte, ce courant de l'UMP qui prétend tirer le parti vers la droite, sans complexe, et redonner de la vigueur à nos valeurs traditionnelles, on aurait pu croire un instant que la droite la plus bête du monde avait été touchée par une étincelle d'intelligence. Hélas, pour leur Fête de la violette, Peltier et Didier n'ont rien trouvé de mieux comme invité d'honneur que le triste Luc Chatel, vous savez, ce précurseur qui fit le lit (si je puis dire) du mariage homo et de l'introduction de la théorie du genre à l'école...

    Quant à Bruno Lemaire, présent lui aussi à la fête de la violette, il y rappela avec force le refus de toute alliance avec le FN, la défense de la laïcité et le choix européen.

    Comme quoi, dans la pétaudière UMP, plus ça change et plus c'est pareil.

    Dommage, nous aurions aimé croire à cette OPA droitière sur le parti gaulliste.

     

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