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Vendredi prochain, 25 juillet, ouverture de notre second site, lafautearousseau, grands auteurs ou acteurs de l'Histoire. A suivre...
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Vendredi prochain, 25 juillet, ouverture de notre second site, lafautearousseau, grands auteurs ou acteurs de l'Histoire. A suivre...
Photo La Couronne
Question récurrente; question maintes fois posée, dans des circonstances diverses; question qui revient sans cesse et aujourd'hui particulièrement, dans la presse écrite, comme dans les médias audiovisuels, en raison de l'effondrement de nos Institutions politiques et des partis de Droite comme de Gauche. Question qui découle naturellement d'une forte impression de fin de règne, notamment à cause de l'insignifiance de l'actuel Chef de l'Etat ... Question que nous posons, ici, dans lafautearousseau depuis près de sept ans et demi. Question à laquelle pour nous la réponse ne fait pas de doute.
Entre les uns qui veulent les abolir et les autres qui entendent les restaurer, les frontières semblent s’être réinvitées au cœur du débat politique ?
La « frontière » est à l’origine un terme militaire, qui désigne tout simplement la ligne de front et qui n’apparaît qu’assez tardivement (on se contentait auparavant de parler de « confins »). Ce n’est qu’à partir du XVIe siècle, dans le contexte de la formation des États nationaux, puis avec la généralisation du modèle westphalien (1648), que le terme acquiert le sens politique et juridique que nous lui donnons. La frontière délimite alors le territoire sur lequel s’exerce l’autorité souveraine de l’État. Elle garantit du même coup l’identité de ceux qui vivent à l’intérieur de ce territoire, en leur permettant de jouir d’un mode de vie partagé. La frontière est par ailleurs une notion tellurique, liée à la logique de la Terre. Les « frontières maritimes » ne sont en effet que des conventions arbitraires, dont la définition dépend de l’existence de territoires terrestres, îles et littoraux (les « eaux territoriales »).
Les frontières existent toujours. Dans son bel Éloge des frontières, Régis Debray signale même que, depuis 1991, tandis que la mondialisation progressait à grands pas, 27 000 km de frontières nouvelles ont été créés en Europe en en Eurasie. « La plupart des peuples, ajoute-t-il, entretiennent avec leurs limites un rapport émotionnel et quasiment sacré ». Le problème, c’est que les frontières n’arrêtent plus grand-chose, ni les programmes d’information, ni les technologies, ni les flux financiers, ni les marchandises ou les migrations humaines. Elles étaient des écluses, elles deviennent des passoires. Elles restent pourtant indispensables sur le plan politique : il n’y a de démocratie possible qu’à l’intérieur de frontières territoriales déterminées, car c’est seulement dans un tel cadre qu’il est possible de distinguer entre citoyens et non-citoyens. « C’est à la frontière d’assurer la paix en permettant à chaque peuple de connaître et de faire connaître, de délimiter, de faire respecter et de défendre ses droits », écrit Hervé Juvin dans La grande séparation.
Faites-vous un distinguo entre les frontières naturelles et celles ne devant leur légitimité qu’au compas des géomètres, au Moyen-Orient ou en Afrique noire ?
C’est surtout à partir de la Révolution que se développe l’idée de « frontières naturelles », en particulièrement chez les Jacobins qui, acquis à l’esprit de géométrie, veulent faire de la nation un espace rigoureusement unifié. Le 31 janvier 1793, Danton assure que « les limites de la France sont marquées par la nature », laissant ainsi croire à une sorte de prédestination naturelle (ou providentielle) de l’Hexagone. Très en vogue au XIXe siècle, cette idée est aujourd’hui en grande partie abandonnée. La géographie physique explique beaucoup de choses, mais elle n’explique pas tout. Les grands fleuves, comme le Rhin, longtemps considéré comme la « borne naturelle des Gaules », unissent les peuples des deux rives autant qu’ils les séparent, comme c’est aussi le cas du Nil. Il en va de même de la plupart des chaînes de montagne : le peuple basque vit aujourd’hui des deux côtés des Pyrénées. Les mers elles-mêmes sont des frontières naturelles toutes relatives, comme le montre l’existence d’une « civilisation méditerranéenne ». Les véritables frontières naturelles relèvent en fait plutôt de la géographie humaine : ce sont celles qui séparent des peuples ou des cultures sociales-historiques distinctes.
Il est au fond plus facile d’identifier les frontières artificielles. À la fin de la Première guerre mondiale, le démantèlement des empires austro-hongrois et ottoman a créé des nations nouvelles totalement artificielles, comme la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Sous pression américaine, la carte de l’Europe fut ainsi redessinée. On sait ce qu’il en est advenu.
Certains militants européens souhaitent supprimer les frontières intra-européennes sans pour autant les renforcer à l’extérieur. Angélisme, suicide ou syndrome d’un Vieux monde fatigué ?
Un peu de tout cela sans doute. Mais le « sans-frontiérisme » me paraît moins développé chez les « militants européens » (qui, pour la plupart, sont parfaitement conscients des frontières de l’Europe) que chez les libéraux, dont le mot d’ordre a toujours été la maxime attribuée à Vincent de Gournay : « Laissez faire, laissez passer ». Depuis ses origines, le capitalisme est un système qui pousse à la suppression des frontières, puisqu’il est dans son essence d’aspirer à un libre marché toujours plus vaste. Tout ce qui fait obstacle à cette expansion doit être supprimé. Une certaine gauche qui se présente souvent comme « radicale », mais qui est en fait acquise aux idées libérales, aspire elle aussi à faire disparaître les frontières, qu’elle juge « archaïques » et dépassées. Le but est de créer un homme hors-sol, délié de toute appartenance, ouvert à tous les mélanges, à toutes les hybridations. Un monde de « citoyens du monde », qui oublient seulement qu’on ne peut être citoyen que d’une entité politique et que le « monde » n’en est pas une. On pourrait dire qu’avec le « sans-frontiérisme », la logique de la Terre s’efface au profit de celle de la Mer, qui ne connaît que des flux et des reflux.
Je regrette de ne plus savoir dans quel journal j'ai lu par hasard l'autre jour (comme on lit en chemin de fer) une chronique scientifique où se trouvait une remarque excellente. L'auteur (je regrette aussi d'avoir oublié son nom) y parlait de certains champignons que les transformistes regardent comme étant à l'origine de toutes les plantes.
Alors, demandait-il, pourquoi ont-ils subsisté ?
Pourquoi restent-ils tels qu'ils étaient au principe de toute botanique ? Pourquoi n'ont-ils pas évolué ?
Évidemment. Si nous descendons du singe, on ne comprend pas pourquoi il y a encore des singes. Ou bien c'est qu'il y avait dès la genèse des singes-singes et des singes qui n'étaient pas singes. Si l'homme est un singe supérieur, il y a autant de raisons pour que le singe soit un homme dégénéré.
Qui nous assure d'ailleurs qu'au lieu de venir du protoplasma primitif nous n'allons pas à la cellule finale, que la marche n'est pas du simple au composé mais du composé au simple ? La paléontologie nous fait connaître des fossiles bien plus compliqués que les animaux qui existent aujourd'hui. Survivance des plus aptes ? Alors le plus apte serait peut-être l'infiniment petit. Nous retournerions à l'atome.
Lectures (Fayard, 1937, pages 109 - 110)
par Antoine Compagnon, du lundi au vendredi à 7h55
l'émission du vendredi 18 juillet 2014
L'idée de progrès
« Il est encore une erreur fort à la mode, de laquelle je veux me garder comme de l’enfer. — Je veux parler de l’idée du progrès. Ce fanal obscur, invention du philosophisme actuel, breveté sans garantie de la Nature ou de la Divinité, cette lanterne moderne jette des ténèbres sur tous les objets de la connaissance ; la liberté s’évanouit, le châtiment disparaît. Qui veut y voir clair dans l’histoire doit avant tout éteindre ce fanal perfide. Cette idée grotesque, qui a fleuri sur le terrain pourri de la fatuité moderne, a déchargé chacun de son devoir, délivré toute âme de sa responsabilité, dégagé la volonté de tous les liens que lui imposait l’amour du beau : et les races amoindries, si cette navrante folie dure longtemps, s’endormiront sur l’oreiller de la fatalité dans le sommeil radoteur de la décrépitude. Cette infatuation est le diagnostic d’une décadence déjà trop visible. » (II, 580)
Baudelaire lance cette diatribe contre l’idéologie du progrès à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855, grande fête organisée par le régime impérial pour célébrer sa modernité, quelques années après l’Exposition de Londres, qui avait inauguré cette mode en 1851. Il forge d’ironiques alliances de termes pour saisir le progrès dans sa contradiction, « lanterne moderne » et « fanal obscur », c’est-à-dire lanterne peu magique et qui « jette des ténèbres ».
Dessin réalisé par le caricaturiste Dilem, publié le lundi 09 juin 2014 dans l’édition du quotidien algérien « Liberté », sous le titre : « Exploitation du gaz de schiste : Fabius veut convaincre les Algériens ».
Le parc d'attractions vendéen vient de signer un accord avec un investisseur russe pour décliner son modèle. Stargrad doit ouvrir en 2017, près de Moscou.
Les Russes sont en train de redécouvrir leur histoire et leur passé
Historienne spécialiste de la Russie, Hélène Carrère d'Encausse*, élue à l'Académie française en 1990, a publié de très nombreux ouvrages, dont Les Romanov, crimes et châtiments, aux Éditions Fayard {20x3).
Que pourrait-on présenter et représenter dans ce futur Tsargrad ?
Ce parc d'attractions historiques est une idée géniale. L’histoire russe possède tous les ingrédients pour faire des grands spectacles destinés à un large public. Il y a Ivan le Terrible, bien entendu, ses excès, sa folie, l’épopée des Romanov, avec leur part de grandeur, mais aussi de cruauté, On peut montrer l'Église orthodoxe fastueuse, puissante et proche du pouvoir. Le passé russe recèle des récits d'imposteurs qui sont formidables à raconter. Nulle part ailleurs, on trouve une histoire aussi éclatante, qui a des répercussions bien au-delà du pays. Elle ne s'arrête d’ailleurs jamais. En récupérant la Crimée, les Russes viennent d'en ouvrir une nouvelle page.
Comment, dans un pare destiné à un public familial, aborder le XXe siècle et l'ère soviétique ?
C'est aux organisateurs de trouver une manière de le faire, par un biais ou un autre, Ils y semblent prêts. Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Sotchi, la Fédération de Russie n'avait pas effacé cette page d'histoire et l'avait évoquée. Comme biens d'autres épisodes.
Ce parc pourrait-il connaître un véritable engouement ?
Les Russes sont en train d’opérer un immense retour vers le passé, lls redécouvrent l'histoire, leur histoire. Et ils en éprouvent désormais une certaine fierté. Je dirais même qu’ils sont devenus fous d'histoire. Ils ont opéré, il y a dix ans, une réflexion sur le contenu des manuels scolaires et la manière d'enseigner cette discipline, En France, on ne sait plus la transmettre, Là-bas, ils le font désormais vraiment, avec passion. Leurs manuels ressemblent à ceux de Malet et Isaac qu’on étudiait autrefois. Donc, si ce parc est bien conçu et bien pensé, et s'ils réussissent à écrire une fresque à la Tolstoï, je suis sûre que cela aura un écho formidable auprès du public. Au passage, cela ne m’étonne pas que les Russes se soient tournés vers le Puy du Fou, situé sur une terre particulière, pour les aider à monter ce projet. Alexandre Soljenitsyne avait déjà glorifié les guerres de Vendée.
* Secrétaire perpétuelle de l'Académie française
Connaissez-vous le GLO/CAL (globalisation/local) ? Sur France info (dimanche 6 juillet dernier) une excellente conclusion à propos de la parution d' "apprendre l'Occcitan," avec la méthode Assimil.
Pour écouter cette courte chronique (2'04), s'achevant par un éloge inattendu et bienvenu des racines et des traditions :
http://www.franceinfo.fr/player/resource/511293-1041107
Ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf)
L'état : une dispendieuse fiction
Depuis les débuts de son histoire, celle-ci est à la fois un État et une société, qui ne se confondent pas mais marchent côte à côte, l'état ayant contribué à façonner la société, à la faire vivre et durer, cette dernière, de son côté, ayant toujours participé, selon des modalités variables, au fonctionnement de l'État - au point que son consentement constitue l'un des critères de sa légitimité. Or, tout cela part à vau-l'eau.
L'État renonce, morceau par morceau, à sa propre souveraineté, acceptant de se fondre dans un ensemble fédéral au sein duquel sa nature étatique ne sera plus que virtuelle. Sur un autre plan, il laisse se disloquer les structures mises en place avec la Ve république - ces institutions qui lui avaient permis de tenir son rang pendant plus d'un demi-siècle, et d'échapper à un déclin qui, au vu des républiques précédentes, semblait pourtant fatal. Quant à la société, elle ne sait plus où elle en est ni où elle va - emportée par les turbulences de la mondialisation, brisée par l'horreur économique, secouée jusqu'aux tréfonds par des réformes sociétales qui, au nom du Progrès, achèvent de saper ses fondements et de défaire son identité.
"Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. (...) Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement."
Claude Lévi-Strauss, conférence à l'UNESCO, Race et culture
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Actuellement, notre lettre de diffusion est envoyée tous les deux jours. Elle récapitule les notes parues les deux jours concernés.
Nous ne le claironnons pas tous les jours, pourtant Lafautearousseau continue de s'organiser, de progresser, d'étendre le champ de sa réflexion. Et de mettre en ordre, de rendre plus accessibles, l'ensemble des documents (écrits ou audiovisuels) qui s'y trouvent réunis en grand nombre, pour notre et votre usage. Que le tout serve à tous - lecteurs individuels, sites, blogs et mouvements royalistes comme nous-mêmes, ou, simplement, patriotes français - tel est notre objectif et, nous l'espérons, notre utilité.
Dans cet ordre d'idées, nous voulons vous signaler trois nouveautés, à commencer par la plus importante :
Une exclusivité de lafautearousseau ? Ce sera dans dix jours. A partir du 27 juillet et jusqu'à la fin de cette année, nous suivrons, presque jour par jour, le terrible déroulement de l'année 14 à travers le Journal inédit (1914) de Jacques Bainville. Bainville, à la fois témoin et analyste exceptionnel du grand conflit qui, pendant près de cinq longues années, allait ensanglanter l'Europe. Son évocation nous effraie aujourd'hui encore, à la fois par ce qu'il fut, en soi-même - une horrible guerre civile européenne - et par les conséquences qu'il eut sur la suite de notre histoire; conséquences qui s'étendent jusqu'à nous : l'affaiblissement durable de l'Europe, les voies qu'il a ouvertes au développement et à la puissance d'autres Etats et continents, devenus, aujourd'hui largement plus puissants que nous, Français, et nous, Européens. Le Journal inédit (1914) a été publié chez Plon, en 1953, dix-sept ans après la mort de Bainville et après, dans l'intervalle, la seconde guerre mondiale ! Ce ne fut pas une édition à grand tirage. En donnant à lire ce journal à nos lecteurs, au long de cette année de commémoration, nous avons donc conscience de faire œuvre utile. Sans-doute, parfois, on lirait aujourd'hui, les évènements objets de ce journal, autrement que ne le fit Jacques Bainville, écrivant dans les feux d'une guerre franco-allemande sans merci. Après un siècle, nous avons tendance à y réagir avec nos yeux d'aujourd'hui. Il n'empêche : lire Bainville, presqu'au jour le jour, du 27 juillet jusqu'à fin décembre 1914, sera un précieux moyen de compréhension et de réflexion sur la Grande Guerre. Ajoutons, pour être précis, que dix des textes que nous publierons seront extraits du Journal de Jacques Bainville, tome I (1901-1918), Plon, 1948. Ils seront signalés comme tels.
Il y a quelques temps, vous avez peut-être vu apparaître, sur notre page d'accueil, ce logo qui est celui de Viméo, hébergeur où nous avons réuni la plupart de nos vidéos. Ainsi, d'un simple clic, vous pouvez maintenant y accéder. A ce jour, il y en a 128. Ceux que les idées, l'histoire, les activités et, aussi, les personnalités du royalisme français intéressent y trouveront un fonds précieux. Il y manque encore un classement thématique; nous prévoyons de le réaliser progressivement. De cet ensemble, il serait trop long de dresser le détail, ici. Visitez ce site, vous y trouverez votre bien !
Enfin, très bientôt, nous inaugurerons un site annexe de Lafautearousseau. En effet, depuis environ un mois, nous avons pris l'initiative de mettre en ligne, chaque semaine, ordinairement le vendredi, une courte réflexion, en prose ou parfois, aussi, en vers, de grands auteurs ou acteurs de l'Histoire, réfléchissant sur notre temps, s'inquiétant de l'avenir, analysant le passé et le présent ou rappelant une vérité de tous les temps. Nous avons souhaité que ces textes ne soient pas empruntés aux auteurs que nous citons le plus souvent, dont nous pouvons dire, au sens de Georges Steiner, qu'ils sont nos maîtres. Sauf exception, vous n'y trouverez donc pas de textes de Maurras, Bainville, Daudet ou Thibon, si souvent présents dans nos écrits et dans nos pensées. Nous nous réfèrerons plutôt à d'autres influences, d'autres grandes figures, françaises ou non, proches de nous ou pas, qui sur une question importante déterminée, pensent ou ont pensé comme nous, élargissent notre horizon et nous enrichissent. Et comme nous n'avons pas voulu qu'au fil des mois, ces notes s'enfouissent et se perdent dans les fonds d'archives de lafautearousseau, nous les regroupons dans un nouveau site, en lien avec ce blog. Vous pourrez toujours les consulter, y réfléchir, les utiliser. L'ouverture de ce nouveau site ? Ce sera dans quelques jours.
Voilà, amis lecteurs, ce que nous avions à vous dire aujourd'hui et, bien-sûr, comme il faut bien se répéter toujours, à l'exemple du Pierrot de Molière, nous y reviendrons.
Nous sommes tous des héritiers d’Athéna, la déesse de la sagesse grecque ! Les Grecs nous ont donné la science, la médecine, la philosophie, la politique, les jeux olympiques, l’art classique et jusqu’à l’alphabet complet, avec les voyelles et consonnes. Le Christianisme lui-même s’est enraciné dans l’hellénisme et Saint Augustin a puisé dans Platon, comme Saint Thomas d’Aquin dans Aristote. Le Grec est une des deux langues de la révélation divine, selon, l’autorité vaticane et l’on peut parler d’helléno-christianisme plutôt que de judéo-christianisme, pour désigner la Civilisation issue de la rencontre de l’héritage grec et du message chrétien. Leurs valeurs qu’ils ont incarnées, liberté, patriotisme, esprit de compétition, humanisme, juste mesure, sont encore les nôtres. Mais pour combien de temps ? Nous sommes tous les héritiers d’Athéna mais nous sommes sur le point d’être déshérités. Les valeurs de l’humanisme classique issu des Grecs sont en voie d’effacement, avec le concours des médias et de l’appareil éducatif. L’objet de ce livre est de nous réapproprier notre héritage grec sans lequel notre Civilisation ne peut que se dissoudre. Autour des « Descendants d’Athéna », c’est l’avenir de la France, de l’Occident et même de l’humanité toute entière qui est en jeu ! « Nous les descendants d’Athéna » est aujourd’hui un ouvrage de synthèse indispensable à qui veut connaître les origines grecques de notre civilisation et les conditions pour que celle-ci résiste à la menace de deshumanisation barbare qui pèse sur le monde aujourd’hui.
Ivan Blot, ancien élève de l’ENA, docteur ès sciences économiques, fut député du Pas-de-Calais et au parlement européen. Il est aussi ancien membre d’un grand corps d’inspection de l’Etat, il est à présent consultant auprès de la radio « la Voix de la Russie ». Il a fondé le Club de l’Horloge dont il fut président de 1973 à 1986. Il anime l’Institut néo-socratique de philosophie politique (www.insoc.fr) et préside l’association « Agir pour une Démocratie Directe » (www.democratiedirecte.fr). Il est l’auteur de nombreux ouvrages de science et de philosophie politiques et enseigne dans plusieurs universités en France et en Russie.
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disponible jusqu’au 12/04/2017 07h54
Baudelaire n'a pas aimé son époque, caractérisée à ses yeux par la croyance dans le progrès, technique, social, moral, artistique.