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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1588

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  • A visiter, revisiter : La France, royale et éternelle, par Robin de la Roche*

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    Aucune Najat ni aucun Peillon ne seront jamais assez forts pour mettre à bas le plus grand rêve, celui qui fait briller les yeux des enfants autour du monde : La France, éternelle et royale.
    Comme 2.453.000 Français, j’ai regardé ce samedi soir l’émission de France 2 consacrée au patrimoine extraordinaire que recèle la France, notre pays. Je ne m’attarderai pas sur les approximations historiques qui sont le lot forcé de ce type d’exercice télévisuel. Ne gâchons pas notre plaisir. Cette émission présentait un classement fondé sur des votes enregistrés sur le site Web de France 2, et c’est là que ça devient intéressant…

    Les trois sites ayant recueilli le plus de suffrages sont :

    3) la place Stanislas à Nancy ;
    2) la cathédrale de Strasbourg ;
    1) le monastère royal de Brou.

    Mais que fait la police ? Où est la mosquée de Vénissieux dans ce trio de tête du classement des monuments préférés des Français ? Et le Centre Pompidou et ses tuyères colorées ? Et la très-maçonnique et cathophobe tour Eiffel ? Ou alors… ou alors, se pourrait-il que nos concitoyens soient plus attachés à leurs racines que ne le souhaiteraient nos désespérants politiciens universalistes ? Est-il possible que les Français soient amoureux d’une France qui ne commence pas le 14 juillet 1789 ? Nous aurait-on menti ?

    On le sait – mais on ne le dit pas assez -, les Français adorent la France – la vraie – et ne manquent pas une occasion de visiter l’un ou l’autre de ses trésors. Et même si, parfois, on entend tel parent raconter un petit peu n’importe quoi à ses enfants sur le lieu visité (que n’ai-je entendu comme âneries à Versailles !), au moins ceux-là ont le mérite d’emmener ceux-ci voir autre chose que « Di$neyland » !

    La France, construite par nos rois en treize siècles et défigurée par la République en deux, est un écrin unique au monde. Se sentir Français – ce qui sera toujours bien plus puissant que n’importe quelle pièce d’identité – est à la fois un privilège démesuré et une charge qu’il faut honorer : il nous faut transmettre à notre descendance ce que nous avons reçu et l’amour d’icelui.

    Dans l’émission de samedi, l’émotion était palpable lorsqu’une conservatrice de Reims exhiba la Sainte Ampoule. Si le contenant est récent – l’ampoule, brisée à la Révolution, fut refaite pour le sacre de Charles X –, le contenu remonte à la nuit des temps : lorsque l’ampoule fut détruite, on sauva quelques parcelles de l’huile sainte séchée, celle-là même qui servit au baptême de Clovis des mains de saint Remi.

    La France, le pays réel, c’est celui qui a, au fond de son âme, mémoire de ces instants-là, de cette union entre le trône et l’autel, qui fait qu’en France on ne couronne point le roi, mais on le sacre.

    La France réelle, c’est celle qu’aucun manuel pédagogique de quelque Najat ou Peillon ne pourra jamais faire oublier aux petits Français, car nous y veillons ! Le soir, dans le secret de leur maison, au plus fort de la propagande « ripoublicaine », il y aura toujours un père et une mère, bons Français, pour s’asseoir à côté de l’enfant qui va s’endormir et lui dire, d’un air mystérieux… « Et maintenant, il faut que je te raconte quelque chose… C’était il y a bien bien longtemps…»

    Aucune Najat ni aucun Peillon ne seront jamais assez forts pour mettre à bas le plus grand rêve, celui qui fait briller les yeux des enfants autour du monde : la France, éternelle et royale.  u

     

    Source : Boulevard Voltaire  (21.09.2014)

     

  • ALLEZ DONC A CHANTILLY ! Histoire d'une expo : Puzzles au musée, par Véronique PRAT*

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    **** FRA ANGELICO, BOTTICELLI, CHEFS D’ŒUVRE RETROUVES, Domaine de Chantilly, jusqu’au 4 janvier 2015.  

    Les retables de la Renaissance ont souvent été morcelés au cours des siècles, au gré du marché de l’Art ou de l'histoire du goût, puis répartis entre diverses institutions, Grâce à des emprunts, l'exposition du Domaine de Chantilly reconstitue magnifiquement plusieurs de ces grandes structures. 

    L’aventure de l'une d'elles, thébaïde, de Fra Angelico, est superbe : en 2012, le panneau central est acheté par un amateur dans une vente aux enchères à Marseille. Il apparaît évident que ce panneau n'est qu'une partie d'une composition plus vaste, qui se révélera être une suite d’épisodes de la vie des premiers Pères du désert, découpée puis éparpillée en six morceaux au XIX° siècle par un marchand indélicat Un savant puzzle a permis à Michel Laclotte, brillant connaisseur du 0uattrocento, de réunir les différents fragments de l'œuvre, aujourd'hui conservés entre Chantilly, Anvers, Cherbourg et Philadelphie. Avec l'espoir que l'exposition fasse réapparaitre le sixième fragment, encore manquant. Parmi d’autres exemples, prétextes à voir des dessins de Michel-Ange et de l'entourage de Léonard de Vinci, les deux cassoni (coffres de mariage) de Filipino Lippi et Sandro Botticelli, ou le retable de Sassetta pour l’autel de San Francesco à Borgo San Sepolcro (le mariage mystique de saint François), qui ont eux aussi retrouvé leur splendeur dbrigine.  u

     

    Source :  Le Figaro Magazine

     

  • 27 septembre 1914 ... Quelle surprise nous réserve demain ?

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    Hussard de la mort

    En attendant que les deux volets de notre aile droite et de notre aile gauche se replient sur le centre allemand, voici, pour tromper notre impatience, une lettre de sous-officier et une lettre de général.

    Pierre Allard (1), adjudant de réserve dans un régiment de chasseurs à cheval, écrit à sa sœur :

    "...Je suis en ce moment dans une ferme isolée où, paraît-il, les Allemands (hussards de la mort) viennent toutes les nuit s'approvisionner et, avec vingt hommes, j'ai reçu l'ordre de leur y tendre un piège. Tu penses si je suis forcé d'ouvrir l'œil... Aussi, pour que le sommeil ne nous gagne pas, j'ai fait préparer du café avec du cognac pour mes hommes et moi. J'écris à la lueur tout à fait cachée d'une petite lampe électrique de poche. L'impression de chasse à l'homme est vraiment passionnante et palpitante. La moitié de ma petite troupe veille avec moi, l'autre moitié est endormie en armes à mes pieds, mes sentinelles bien posées avec ordre de ne pas se faire voir s'ils viennent et de les laisser entrer dans la cour. S'ils entrent, ils sont fichus, la porte  se ferme et ils ne sortiront pas vivants...

    Quels braves soldats que ces réservistes ! Depuis quelques jours j'assure tout seul avec ma petite troupe un service d'éclaireurs pour l'infanterie, et j'ai mes hommes entièrement dans ma main. Le résultat est superbe est pas un n'hésiterait à se faire tuer pour moi. J'ai grand espoir en la victoire finale de nos armes; avec de pareilles énergies, elle est certaine. En ce moment, à l'horizon, de grands coups de déflecteurs balaient de couleurs différentes l'obscurité opaque de la nuit devant moi. Ce sont les Allemands qui font les signaux et c'est vraiment tragique...  Que disent-ils ? Que préparent-ils ? Quelle surprise nous réserve demain ?"

    Le général a conquis ses étoiles sur le champ de bataille. C'était le colonel Baratier, l'ancien compagnon d'armes de Marchand, qui était parti pour la guerre. Il écrit à la date du 23 septembre : "Aujourd'hui tout va bien et ira encore mieux avant peu. On les boutera hors de France et plus loin encore."  u   

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    1. Frère de Marthe Allard, seconde épouse de Léon Daudet.

  • Camp Maxime Real del Sarte : Antoine de Crémiers explique d’où vient le libéralisme

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    Un des grands moments du Camp Maxime Real Del Sarte de l’été 2014 a été la conférence d’Antoine de CRÉMIERS sur "Historique et penseurs du libéralisme". 

    L’idéologie qui détruit la société et contre laquelle nous nous devons de lutter est clairement expliquée. 

    La modernité, conçue comme une révolte et comme le chancre de la tradition, démarre avec Guillaume d’Ockham et le nominalisme, qui pose les bases de l’individualisme et de la disparition de toute conception du bien commun. Ne vivant que de la critique de la tradition, la modernité est aujourd’hui morte. Et nous, orphelins de la modernité et de la tradition, nous avons hérité d’une postmodernité triomphante, qui n’est que le libéralisme en acte.

    Conservant le versant supposé émancipateur de la modernité, moins la raison, elle n’a aucun avenir ni aucune espérance à proposer. La course aux droits subjectifs et à la maximisation des intérêts particuliers ne peut qu’engendrer un déracinement généralisé, de l’homme hors-sol à l’homme sans sexe ni genre, en passant par l’homme sans frontières ni culture.

    A voir, à revoir, à méditer et à faire connaître.  u

     
     
     
     Vidéo 1h14'
     
    Source : Site du C.R.A.F.
     
  • Devant le Sénat de Rome, Shakespeare fait dire à Coriolan "ce qu'on peut attester au nom des puissances divines et humaines"

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    CORIOLAN  -  Non, prenez encore ceci : je ne finirai pas sans avoir dit ce qu'on peut attester au nom des puissances divines et humaines. Là où l'autorité est partagée ; là où un parti méprise l'autre avec raison, et où l'autre insulte sans motif ; là où la noblesse, les titres, la sagesse ne peuvent rien accomplir que d'après le oui et le non d'une ignorante multitude, on omet mille choses d'une nécessité réelle, et l'on cède à une inconstante légèreté. De cette contradiction à tout propos, il arrive que rien ne se fait à propos. Je vous conjure donc, vous qui avez plus de zèle que de crainte, qui aimez les bases fondamentales de l'État, et qui voyez les changements qu'on y introduit ; vous qui préférez une vie honorable à une longue vie, et qui êtes d'avis de secouer violemment par un remède dangereux un corps qui, sans ce remède, doit périr inévitablement ; arrachez donc la langue de la multitude, pour qu'elle ne lèche plus les douceurs qui l'empoisonnent. Votre déshonneur est une injure faite au bon sens ; elle prive l'État de cette unité qui lui est indispensable, et lui ôte tout pouvoir de faire le bien, tant le mal est puissant. u

     

    Shakespeare, Coriolan, Acte III, scène 1 (Londres, 1623)

     

  • 26 septembre 1914 ... Les soldats allemands sont joliment mieux habillés et équipés que les nôtres

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    Ma femme a voyagé toute une nuit avec dix soldats, des territoriaux, qui revenaient du front éclopés. Il n'est galanterie que ces braves gens - paysans, ouvriers -  n'aient imaginée. L'impression dominante chez eux, c'est que les soldats allemands sont joliment mieux habillés et équipés que les nôtres. Le fait est que les gaillards ont des bottes en cuir fauve étonnamment confortables et un uniforme d'une couleur feldgrau qui est exactement la couleur de la terre de France. Le pantalon rouge fait triste mine à côté de ces vêtements pratiques, souples et qui ne se voient pas, tandis que le pauvre pantalon rouge traditionnel sert de cible à l'ennemi.

    Il y a tout un symbole dans ces pauvres pantalons qui reviennent si lamentables. Par eux aussi l'électeur français devenu un combattant paie la démocratie qui se croit progrès et qui n'est que routine, un chariot mérovingien dans une ornière. Voilà quarante ans que l'on parle de changer l'uniforme français et que l'on ne décide rien. Le régime parlementaire n'a pas préparé la guerre à laquelle des ministres comme le général Brun disaient d'ailleurs tout haut qu'ils n'y croyaient plus. Il est de plus en plus évident que le citoyen français a eu, pendant ces quarante-quatre dernières années, deux cartes à jouer. L'une étant le bulletin de vote, l'autre la feuille de mobilisation. L'heure étant venue de jouer la seconde, il a payé cher la partie...  u

       

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  • La Dizaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    magistro nouveau.jpgPar-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation ! 

     

    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008.  

     

     

    = Philippe BILGER, Magistrat honoraire : 
         Le mérite a-t-il démérité ?
    = Sophie de MENTHON, Chef d'entreprise, Présidente d'ETHIC :
         Exemple de tracasserie administrative
         Repenser la France
    = Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : 
         L'inéluctable retour de Sarkozy
    = Roland HUREAUX, Essayiste :
         Pourquoi François Hollande se trompe sur la reprise
    = Ivan RIOUFOL, Journaliste politique  
        Irak : la France a aussi ses ennemis intérieurs
    = Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire :
         De l'Europe méprisée à l'espoir européen
    = Denis FADDA, Haut fonctionnaire international, ancien président de l'Académie des Sciences d'Outre-mer :
         Les enseignements de l'Ecosse
    = Jean SALVAN, Officier, général de corps d'armée :
         Si nous lisions Henry Kissinger ?
    = Christophe GEFFROY, Directeur fondateur de La Nef :
         Sortir de l'athéisme
     

  • Après l'émotion, il faudra bien prendre conscience de la situation de guerre où nous sommes entrés, sans-doute pour longtemps

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    Il était bien prévisible que l'otage français capturé en Algérie par les islamistes ne tarderait pas à être exécuté. Il a fallu que ce soit chose faite, dans les horribles conditions que l'on sait, que l'on a vues, pour que l'émotion s'empare, fortement cette fois-ci, de l'opinion française et de ceux qui la font. L'onde de choc de telles images et de telles émotions peut s'étendre loin dans l'espace (en Europe notamment), dans le temps (le renouvellement de tels actes est évidemment à prévoir), et dans l'ordre des conséquences : politiques, militaires, sociales et idéologiques. 

    Dans cette situation, le rappel des responsabilités des uns et des autres serait vain si l'on n'en tirait aucunes conséquences idéologiques et politiques. Ces dernières devraient aller de soi.

    Sur le plan extérieur, sans remonter trop loin dans l'histoire récente, il est clair que les interventions américaines en Afghanistan et surtout en Irak, à quoi s'ajoute l'initiative stupide de la France en Libye, ont bouleversé le toujours fragile équilibre proche-oriental et y ont libéré les forces - et les armes - qui nous frappent aujourd'hui. Sans-doute pour longtemps. Savait-on, à Washington et à Paris ce que l'on risquait en touchant, sans autre projet politique sérieux que d'y installer des démocraties paisibles, au monde arabe ? Les avertissements n'avaient pas manqué. Ils étaient justifiés. Mener sa politique, sans suivre aveuglément les Etats-Unis (comme elle l'a fait en 2003, où elle s'est abstenue de participer à la deuxième guerre d'Irak), en éliminer l'idéologie et le moralisme qui la corrompent trop souvent, soutenir, partout où cela sera possible, les hommes et les régimes qui constituent ou pourront reconstituer des zones d'ordre qui ne nous menacent pas, en somme, mener une politique réaliste et non une politique de principes, voilà qui devrait s'imposer à la France. Saura-t-elle opérer cette rupture ? Pour l'instant, elle n'a d'autre choix que de frapper, elle aussi, affaiblir, détruire autant qu'il sera possible, les forces en guerre contre nous, libérées par nos propres inconséquences. Il est probable que nous venons d'entrer dans une période de guerre de longue haleine. Guerre de trente ans, guerre de cent ans ? En tout cas, ce genre de guerre - dite, aujourd'hui, asymétrique - dont il n'est pas possible d'entrevoir le terme ...   

    La menace intérieure est l'autre face de ce conflit, en lien et synergie avec la précédente. Elle est majeure. Le consentement de la France à une immigration massive en provenance des pays d'Islam en est l'élément principal. Certes, comme on nous en rebat suffisamment les oreilles, les immigrés de religion ou de culture musulmane ne doivent pas, individuellement, et même collectivement, être suspectés de terrorisme. La plupart souffrent de la situation actuelle. Ces considérations n'empêchent pas que les politiques d'immigration menées en France ces quarante dernières années, aboutissant à la présence sur notre sol de dix à douze millions d'immigrés de religion ou de culture musulmane, sont directement responsables du climat d'insécurité, de la crise d'identité, et, pour une part non négligeable, des difficultés économiques, qui ont conduit à la démoralisation des Français. Le parti immigrationniste (en fait, ce que nous appelons le Système) - politiques, intellectuels, journalistes, syndicalistes (y compris le patronat), monde de l'Education, nébuleuse des associations, églises, jusqu’au plus haut niveau - ont, à quelques courageuses exceptions près, imposé leur loi politique et morale à la France. Leur responsabilité est terrible. Aujourd'hui s'ajoute au malaise identitaire, la menace terroriste intérieure. Concrète et terrifiante. Issue qu'on le veuille ou non - très minoritaire, il est vrai, mais fanatique, résolue à toutes les extrémités et en lien avec le jihadisme international - de la communauté immigrée. Une politique de l'immigration en rupture radicale avec celle suivie jusqu'à présent, devrait donc s'imposer. Ce n'est pas le lieu d'en décrire le détail. Mais nous devrions y revenir prochainement.

    Quelles seront les suites politiques, idéologiques, électorales, européennes, militaires, du choc - pour l'instant surtout émotionnel - que la France vient de connaître ? Entraînera-il une réaction déterminante, ou sera-t-il récupéré, canalisé par la conjonction des idéologues et des bonnes consciences ? Amplifiera-t-il les réactions qui commencent à poindre aussi, en Europe, comme Louis-Joseph Delanglade l'a indiqué, ici, avant-hier ? Permettra-t-il, comme le suggérait un commentaire reçu, hier, dans notre blog, de "crever l'abcès en liquidant toute cette menace mise à jour une bonne fois" ? L'on peut en douter. Il n'est pas non plus interdit de l'espérer.  u

     

    Lafautearousseau

     

  • 25 septembre 1914 ... L'action, sur la Somme et l'Aisne, devient plus violente

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    L'action, sur la Somme et l'Aisne, devient plus violente, nous disent les communiqués. Il y a, sur les visages, dans la physionomie des villes, dans le ciel même de cette belle fin d'été, il y a comme une grande attente.  u

     

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  • Cercle Vauban : colloque annoncé pour le samedi 6 décembre, à Paris ... une date à retenir !

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    Des précisions suivront, prochainement : programme, intervenants, etc..

  • Contre le désespoir ! Par Hilaire de Crémiers

    Pensez à cliquer pour agrandir

     

    Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, plaide, ici, pour l'espoir; en tout cas, contre le désespoir. 

    De son propos, qui, à notre avis, dit l'essentiel de ce que pourrait être le rôle et l'avenir de notre famille de pensée, nous extrayons ce qui suit :

    « Il est temps qu'apparaisse une nouvelle réflexion, une nouvelle pensée politique, avec - pourquoi pas ? - de nouveaux mouvements, un nouveau mouvement, un mouvement de fond, qui ne soit pas un parti, mais qui soit représentatif d'un besoin français, mais qui soit capable de se formuler, et de se formuler intelligemment, politiquement, moralement, socialement, et, j'allais dire, même, esthétiquement. » 

    Perspective, espoir, objectif qui sont fondamentalement les nôtres à Lafautearousseau; auxquels nous pouvons, sans-doute, à la place qui est la nôtre, apporter notre aide, notre contribution; et qu'il appartiendra aux générations qui viennent de réaliser. Selon nous, quel que soit le nom qu'il se donnera, les formes renouvelées qu'il prendra, le mouvement dont Hilaire de Crémiers évoque les nécessaires fondements, se construira dans un esprit d'action française.   u

     

    Lafautearousseau

  • 24 septembre 1914 ... Manœuvre parfaite, succès complet du 75

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    La Roche - Léon Daudet se remet de son grave accident d'automobile survenu exactement le 1er août, le jour où l'ordre de mobilisation était lancé. Il est remis, mais la boîte crânienne est encore à nu sur plusieurs centimètres.
    Chose étrange : le jour même de la déclaration de la guerre en 1870, Alphonse Daudet s'était cassé la jambe. J'ai dit à Philippe Daudet, qui a six ans :
    - Le jour de la déclaration de guerre de 1947, tâche de rester bien tranquille chez toi.

    Dans les trains, vu beaucoup d'officiers, de gradés et de soldats qui reviennent du feu. L'esprit continue à être excellent, l'élan magnifique. Et cela dure. Les Français de 1914 font mentir la vieille remarque de Tite-Live sur les Gaulois : "Dans leurs premiers combats, plus que des hommes; dans les derniers, moins que des femmes." Non, il n'est pas d'endroit sur la terre où l'homme soit d'une qualité supérieure à ce qu'il est en France. On m'a cité cent actions, cent mots qui sont d'une noblesse, d'une simplicité à faire pleurer. Surtout, de la part de tous ceux qui se sont battus, aucune fanfaronnade, aucune jactance. A cela correspondent la maîtrise de soi, la patience dont fait preuve l'opinion publique pendant ces angoissantes journées où se décide la bataille de l'Aisne. Si l'expérience de la démocratie pouvait être tentée dans de bonnes conditions, c'était assurément dans  notre pays.

    Par contre, un sous-officier d'artillerie chargé d'instruire les recrues de 1914 se plaint de leur mauvais esprit, de leur indiscipline, de leurs théories libertaires. Mais il se flatte de mettre bien vite ordre à tout cela.

    Un lieutenant d'artillerie de réserve m'a raconté combien avait été pénible la retraite continue que nos armées ont faite de la Belgique à la Marne. Les officiers exécutaient sans une observation les ordres reçus. Mais ils se disaient en eux-mêmes : "Que se passe-t-il ?" Pourquoi ne se bat-on pas ? Jusqu'où allons-nous reculer ?" Quelques jours plus tard, on trouva sur le corps d'un sous-officier ennemi un journal de guerre où, entre autres impressions, il y avait l'étonnement de n'avoir pas rencontré de résistance de la part des Français. "Sie sind nicht der sprache wert, ils ne valent pas la peine qu'on en parle", disait très sincèrement cet Allemand qui avait pénétré en France sans s'être battu jusqu'au jour où la première prise de contact lui avait coûté la vie. Les nôtres se sont longtemps demandé si, en effet, ils valaient la peine qu'on en parlât. Cette retraite leur a coûté beaucoup de dépense nerveuse. Il y a  fallu beaucoup de maîtrise d'eux-mêmes, de confiance dans le commandement. Un poids leur fut enlevé du cœur, le jour où l'ordre de reprendre la marche en avant fut donné. Dans la bataille de la Marne, le régiment de cet artilleur avait cerné une brigade d'infanterie allemande et l'avait exterminée dans un bois. Manœuvre parfaite, succès complet du 75. Les officiers montaient sur les caissons, au risque de se faire tuer par une balle, pour mieux voir les effets du terrible et merveilleux petit canon.

    Par contre l'impression unanime est notre insuffisance et notre infériorité en grosse artillerie, Rimailhos, obusiers, mitrailleuses. L'idée qui se répand et se précise, cest qu'avec une meilleure préparation matérielle à la guerre, une pareille  armée, avec ces chefs et ces soldats, n'aurait jamais laissé envahir le territoire français.  u   

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  • SOS éducation : Michel Onfray témoigne sur l’école

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    Magnifique témoignage de Michel Onfray sur l’école qu’il a connue dans le magazine hebdomadaire Le Un.

    « Nous faisons un mauvais usage de ce que nous prenons pour de la liberté et qui n’est que licence : la liberté sait où elle va, la licence, non. La liberté, c’est ce à quoi on éduque : elle n’est pas un donné, un a priori, mais un acquis, une construction. L’école devrait apprendre à la réaliser… »

    Michel Onfray    u

    Pour lire ce témoignage, cliquez sur la photo ci-dessus. 

     

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    19 Sep 2014

  • Conférence de Samuel Laurent au Cared, le 1er octobre, à Troyes

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    Le Comité d’Action Pour le Respect de l’Etat de droit organise une conférence à Troyes avec Samuel Laurent, spécialiste du terrorisme, qui a récemment donné un entretien à Politique magazine (lire ici) et publié Al-Qaïda en France aux éditions du Seuil. Il explique notamment que : « Une trentaine d’agents [des jihadistes] sont d’ores et déjà implantés dans l’hexagone. Ils ne portent pas de barbe ni de djellaba, ne font preuve d’aucun prosélytisme et ont coupé tout lien avec leur famille… » Cela donne à réfléchir… C’est donc un rendez-vous à ne pas manquer sur un sujet brûlant d’actualité !  u

    Cette conférence aura lieu à la Maison des Associations de Troyes, 63 avenue Pasteur, le 1er octobre à 18h30.
    Pour tout renseignement et vous inscrire : c.ared@yahoo.fr