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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1590

  • La Dizaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

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    Par-delà les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... attention aux fondamentaux !


    Pour cela, MAGISTRO vous invite à lire : 

     

    ♦  Jean-Luc BASLE   Economiste
         Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom !
    ♦  Denis TILLINAC   Ecrivain
         Le mépris du peuple
    ♦  Eric ZEMMOUR
         D'Obama à Hollande, la Gauche sans le peuple
    ♦  Malika SOREL-SUTTER  Ancien membre du Collège du Haut Conseil à l'Intégration
         Le voile à l'école
    ♦  Sophie de MENTHON   Chef d'entreprise, présidente d'ETHIC
         CDI flexible et CDD
         La mi-temps d’un mandat catastrophique pour les entreprises
    ♦  Françoise THIBAUT   Professeur des universités
         La réforme et le territoire
    ♦  Ivan RIOUFOL   Journaliste politique
         Comment Hollande accélère la chute
    ♦  Gérard-François DUMONT   Géographe, professeur d'université à la Sorbonne
         La situation à Calais signe la faillite définitive de Schengen    
    ♦  Tancrède JOSSERAN  Attaché de recherche à l'Institut de Stratégie Comparée (ISC)
         Où va la Turquie ?
    ♦  Vincent DESPORTES  Officier général, Professeur associé à Sciences Po et enseignant en stratégie à HEC
         Penser la surprise stratégique

  • Nouvelles activités, nouvelles annonces ...

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    Cliquez sur cette image pour plus de détails

    Nouvelles annonces : 


     
    FEDERATION D'ILE DE FRANCE (Restauration nationale)

      Vendredi 14 novembre, à 19 heures, à l'invitation de la Restauration Nationale et de l’association Marius Plateau, messe aux intentions de Charles Maurras, en l’église Saint-Eugène  Sainte Cécile,  4bis, rue Sainte-Cécile, Paris 9ème. Messe suivie de l’assemblée générale annuelle de la Fédération Royaliste d’Ile-de-France.  

    ♦  Mardi 18 novembre, 20, conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, salle  Henry de Seilhac de l’l’A.S.I.E.M, Paris 7ème : «  Nouvelle guerre froide », par Gilles Varange, journaliste et écrivain.  

    GRENOBLE : le lundi 17 novembre, conférence, dans le cadre du Cercle Lesdiguières, par Antoine de Crémiers : « La postmodernité, ou le triomphe du libéralisme ». . Tous les détails, très bientôt.

    PARIS : le 6 décembre, colloque du Cercle Vauban. Nous donnerons dans les tout prochains jours des informations détaillées sur ce colloque qui s'annonce important : lieu, thèmes, horaires, intervenants, etc.

     
    Suivez ces informations, qui sont régulièrement mises à jour. Pensez à nous transmettre les annonces de vos activités importantes. Cette rubrique est destinée à les faire connaître ! 
  • 100 000 visas supplémentaires pour les Algériens ! Politique magazine dénonce et s'indigne ... Nous aussi !

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    30 % en un an : c’est l’augmentation du nombre de visas que la France devrait avoir délivré à la seule Algérie cette année. Soit près de 300 000, l’équivalent de la population de Strasbourg. A l’heure où le chômage et le défaut d’intégration atteignent des niveaux record, le gouvernement de Manuel Valls poursuit sa politique électoraliste de « Grand remplacement ».

    Sarkozy pire que Chirac ? Oui, et Manuel Valls pire que Sarkozy. Il fallait le faire. C’est au détour d’une déclaration de l’ambassade de France en Algérie à l’agence de presse APS que nous apprenions la nouvelle : près de 300 000 visas auront sans doute été délivrés aux Algériens en 2014, soit une augmentation de 30% en un an, sur simple ordre du gouvernement.

    300 000, c’est plus que les villes de Bordeaux ou de Lille. Une paille…

    Dans le même temps, Manuel Valls affiche un objectif de 100 000 naturalisations chaque année. Dans le même temps, un amendement ajouté en commission parlementaire sur la loi relative « à l’adaptation de la société au vieillissement » donne la possibilité aux étrangers de plus de 65 ans qui ont des enfants de nationalité française de la demander pour eux-mêmes, révélait en septembre l’hebdomadaire Minute. Comment ? « Sur simple déclaration » en préfecture, selon la ministre en charge du dossier. Plus de 700 000 personnes seraient concernées.

    Le PS sait se fabriquer des électeurs. Pourtant, ledit amendement n’a pas été combattu par l’UMP.

    A l’heure où le chômage atteint un niveau record et où l’assimilation n’est plus qu’un lointain souvenir, le gouvernement et leurs financiers augmentent encore le débit migratoire.

    Les livres d’histoire destinés aux étudiants détailleront, un jour, les réseaux de ceux qui ont voulu détruire le pays France.  ♦

     

    Politique magazine : Par  

  • 13 Novembre 1914 ... Les jeunes recrues que l'Allemagne envoie au feu chargent en chantant le Deutscland über alles ...

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    L'inquiétude qui avait réapparu jeudi est dissipée. Voici le feu qu'il y avait sous cette fumée : nous manquions de munitions, surtout pour l'artillerie, depuis quinze jours. Les fournisseurs tiennent la dragée haute au gouvernement, le marchandent. Et puis il manque d'un certain tour à creuser les boulets qui se trouve en Amérique et qui coûte 10 millions. Les Allemands en ont profité pour opérer une poussée vigoureuse dans la forêt de l'Argonne, qui a, durant quelques jours, donné des inquiétudes pour Verdun. Tout est rétabli aujourd'hui. Au nord, les attaques allemandes viennent se briser contre les lignes des alliées. Les jeunes recrues que l'Allemagne envoie au feu chargent avec un élan de "Marie-Louise" en chantant le Deutscland über alles. Ce sont des jeunes gens, presque des enfants : ils meurent, mais quelle semence ils laisseront ! L'Allemagne, en ce moment, vit sa légende, son épopée napoléonienne. Même vaincue, même dégrisée, il restera chez elle ce qui était resté chez les "enfants du siècle" après Waterloo : la passion de la gloire, l'orgueil d'avoir vu le monde se coaliser pour abattre l'Empire allemand...

    A Saint-Sauveur, près de Compiègne, l'ennemi est resté quelques jours. C'étaient pour la plupart des gens du Rhin, assez bons hommes, qui presque tous parlaient un peu de français. Entre eux et les habitants qui étaient restés au village (quelques femmes, des vieillards), la conversation s'était établie, on s'était trouvé au même niveau. Il faut dire qu'à Saint-Sauveur on était radical-socialiste comme dans presque toutes les campagnes depuis quelques années. Aussi disait-on aux soldats allemands que la guerre est une chose affreuse qu'on ne devrait plus voir au siècle où nous sommes, et puis qu'au demeurant les Allemands s'y font tuer comme les Français... Là-dessus les Allemands de se lever, de joindre les talons et, les bras en croix, le blanc des yeux tourné au plafond, de s'écrier avec emphase : "Nous voulons mourir pour notre Kaiser." Comme avec cela ils prononçaient le mot Kaiser à l'allemande, les bonnes femmes de Saint-Sauveur n'entendaient guère et demandaient curieusement : "Qui est-ce votre Kaiser ?" Et, avec la même mimique, les soldats de reprendre : "Nôtre crand souferain, Quillaume teux !" Tout le village copie encore leur ton et leur geste et ne croit plus que les Allemands soient prêts à couper le cou à leur Empereur. Mais toute la France n'a pas vu les Prussiens : puisse-t-elle, sans subir la même épreuve, avoir la même révélation que les bonnes gens de Saint-Sauveur ! Mais la vague d'imbécilité qui commence à se former sur notre pays est effroyable. Gustave Hervé, dont La Guerre sociale se vend à cent mille exemplaires tous les jours, tandis que la guerre étrangère ravage encore cinq ou six départements, Gustave Hervé raconte que, si nous n'avons pas été prêts, c'est parce que nous sommes des Latins et que le débraillé fait partie de notre beauté morale. L'Humanité soutient que le peuple allemand est le meilleur peuple de la terre, qu'il ne faudra pas lui faire de mal, et attend que la révolution pacifiste allemande lui tombe toute rôtie dans le bec. Ernest Lavisse, professeur d'histoire en Sorbonne, rappelle à l'Allemagne que c'est la France qui a débrouillé l'écheveau germanique, oubliant qu'elle défaisait ainsi l'ouvrage de la guerre de Trente Ans et des traités de Westphalie et préparait elle-même aux Français de 1870 et de 1914 deux terribles guerres. Gabriel Séailles*, autre professeur, quitte les nuages d'un idéalisme confus pour se faire docteur en politique étrangère et découvre que la paix de l'Europe se fera sur le principe des nationalités, lequel a déjà à sa charge au moins quatre ou cinq grandes guerres, sans compter que ce principe est celui dont l'Allemagne, pour réaliser son unité, s'est réclamée. 

    Les Français ont la tête bien malade. Le bon sens national (vexatio aperit intellectum) aura la forte tâche de renverser les positions où s'obstinent par amour-propre les politiciens et les théoriciens. ♦ 

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    * Gabriel Séailles (1852-1922), professeur de philosophie à la Sorbonne, l'un des fondateurs de la Ligue des droits de l'homme.

  • LA question de fond, par François Davin

    JBD Résolution 150.jpgNous avons décidé de reprendre quelques textes fondateurs de Lafautearousseau. Celui-ci, rédigé par François Davin, remonte au 28 février 2007, sous la présidence Chirac. Ce fut la première note du blog. Une note qui a été, depuis, maintes fois reprise, sur divers sites et blogs royalistes. C'est sur ces idées simples que nous avons créé Lafautearousseau, il y a presque huit ans. Nous n'avons, hélas, rien à y changer, après la présidence Sarkozy et sous celle, calamiteuse, de François Hollande. La France poursuit sa descente aux Enfers. Et lorsque Eric Zemmour publie son "Suicide français", la France entière sent bien qu'il parle vrai. Nous n'avons donc vraiment aucune raison de renoncer à penser et à dire que la France doit changer, non de majorité, mais de régime. Et que le régime qui lui conviendrait le mieux serait une monarchie - une monarchie royale. Est-ce une gageure ? Sans-doute. Mais la véritable gageure ne serait-ce pas, aujourd'hui, de vouloir la survie de la France et le maintien du régime actuel ?  ♦   Lafautearousseau

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal.... Nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres, notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République : 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des 100 jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14-18 et 600.000 en 39-45; total : 4.900.000 français "évaporés", disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme ...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au delà : tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI: le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par "Mon cher père"; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était "la douceur de vivre"... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui ? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton...?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des Français, de leur "mental" ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu: cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel "en France, tout finit par des chansons" : aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'anti-dépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la "chose publique", n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays la plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur... sinon : cherchez l'erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république idéologique, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire : dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité... Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit : tout ça, pour ca ? Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court... ♦

     

  • Nouvelles du blog ♦ A propos des publications de lafautearousseau, pour mettre nos pendules à l'heure

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    Quelques informations concernant notre fonctionnement et nos nouveautés :

    ♦ Les lundis de Louis-Joseph Delanglade (politique intérieure et extérieure généralement alternées) vous sont proposés de façon hebdomadaire. Vous pouvez consulter les chroniques déjà parues, en cliquant sur l'icône les lundis de Louis-Joseph Delangladeouvrant le nouveau site où elles se trouvent regroupées. (Page d'accueil, colonne de gauche, partie haute). 

    ♦ Le Journal inédit de l'année 14, de Jacques Bainville, est mis en ligne au quotidien. Il se continuera jusqu'à la fin de cette année. A ne pas manquer ! Nous réunirons ensuite l'ensemble, de sorte qu'il reste accessible et consultable.  

    Grands auteurs ou acteurs de l'Histoire, est le second site annexe de lafautearousseau. Il s'enrichit, chaque semaine, de pensées et réflexions particulièrement pertinentes. Déjà cités : Edgar Poe, le Dalaï Lama, Tocqueville, Baudelaire, Vaclav Havel, Claude Lévy-Strauss, Charles Péguy, Dostoïevsky, Goethe, Anouilh, Malraux, Unamuno, la Satire Ménippée, George Steiner, Shakespeare, Frédéric II, Jacques Perret et Georges Bernanos. Huit Français et neuf grands esprits, européens, anglais, allemand, espagnol et Tchèque.  (à l'exception du Dalaï Lama). Bien d'autres grands auteurs éclectiques et profonds sont à venir. "Du bonheur d'être réac ?" C'est ce qui les rassemble. N'hésitez pas à consulter cette bibliothèque qui s'étoffe et se construit ! (Icône en page d'accueil, colonne de gauche, partie haute). 

    ♦ Vimeo vous offre une sélection exceptionnelle de 128 vidéos : Documents d'archives, conférences anciennes et récentes, débats, cafés politiques, évènements et activités, etc.  (Icône en page d'accueil, colonne de droite, partie médiane).  

    Enfin, les habitués des réseaux sociaux, ne manqueront pas de participer à la vie de notre page Facebook (à ce jour plus de 4.000 amis) et de notre compte Twitter (1 135 abonnés). L'un et l'autre sont vraiment très actifs et en plein progrès. Progrès qualitatif notamment, car dans le nombre - déjà significatif, en soi - d' amis ou d'abonnés que nous venons de noter, il y a tout un ensemble de personnalités - parfois fort connues - qui comptent particulièrement : hommes politiques, maires, députés, économistes, universitaires, militaires, entrepreneurs, écrivains, scientifiques, hommes ou femmes de télévision; etc. La réactivité est, aussi, sur notre page Facebook comme sur notre compte Twitter, un facteur qualitatif à relever : nombre de clics J'aime; nombre et intérêt des liens partagés. Nous y reviendrons plus en détail.    

    ♦ Dernier point : Pour nous adresser un courriel, vous pouvez cliquer directement sur notre adresse de messagerie (page d'accueil, colonne de gauche, partie haute) : lafautearousseau@outlook.fr

    Voilà donc, en bref, quelques informations sur les composants de la nébuleuse Lafautearousseau.

    Que les esprits pessimistes ou chagrins y trouvent du réconfort : nous ne faisons pas rien ! Nous travaillons tous les jours, sans esprit de chapelle, dans la nébuleuse lafautearousseau !

    Bonne lecture à vous tous  ♦

     

  • L’événement Zemmour • Par Jean-Baptiste d'Albaret*

    Zemmour

    Sur les ondes radiophoniques, à la télévision, dans les médias, on ne parle que de lui. Depuis sa parution, le 1er octobre, son livre a conquis plus de 200 000 lecteurs. Les professionnels de l’édition prévoient une fourchette finale de vente comprise entre 300 000 et 500 000 exemplaires. Un record ! Avec son Suicide français, une somme de 534 pages où il s’attache à démontrer comment la trilogie soixante-huitarde «dérision, déconstruction, destruction » a sapé « les fondements de toutes les structures traditionnelles : famille, nation, travail, État, école », Eric Zemmour réussit un coup de maître. Le chroniqueur du Figaro magazine, qui cache sous une vaste culture classique un sens de l’humour incisif, doit apprécier l’ironie de la situation : plus la camarilla oligarchique bien-pensante le voue aux gémonies, plus ses détracteurs médiatiques se déchaînent, et plus les Français se pressent dans les librairies pour acheter son livre. C’est que le polémiste des plateaux télévisés fait décoller les audiences. Il est populaire. Ses thèses rencontrent un large écho auprès de l’opinion publique.

    De quoi s’agit-il ? Le Suicide français est la chronique d’une décomposition qui ne trouve pas d’équivalent dans le passé de la France : perte de compétitivité, déclassement stratégique, dégradation de son école, de sa culture, de sa langue ; la «douce France vire à la France amère », écrit l’auteur dans son introduction. Et cette déliquescence n’est même pas le produit d’un complot savamment orchestré mais le fruit d’une révolution, en apparence avortée. Les « révolutionnaires » de mai 68 n’ont pas réussi à conquérir le pouvoir et c’est ce qui les a sauvés, nous dit Zemmour. Leur génie est en effet d’avoir inventé une idéologie, progressivement intégrée par les élites dirigeantes, et patiemment diffusée par la culture populaire à travers les médias de masse. Haine de soi, déculturation, « grand remplacement » théorisé par Renaud Camus : l’âme française, contrainte d’ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qui l’a fortifiée pendant des siècles, en est chamboulée et subvertie. Le sens des mots eux-mêmes, comme dans un roman de George Orwell, est détourné. On exalte le « vivre ensemble » quand les communautés se séparent et que chacun se replie sur soi. On « fait France » quand tout ce qui touche à son patrimoine historique, culturel et politique est présenté sous un jour odieux.

    Pour les « déconstructeurs », il y a une « France d’avant », en noir et blanc, et une « France d’après », toute en couleurs. Quant aux hommes politiques, par compromission ou par conviction, ils leur ont emboité le pas, prêts à sacrifier la patrie à l’humanité, mais une humanité déracinée et close sur elle-même. Tous soumis au primat absolu d’un capitalisme mondialisé et financiarisé et à un processus européen qui nie les souverainetés nationales ! Des institutions de la Ve République – que Zemmour estime pour sa dimension monarchique – il ne reste rien, ou pas grand-chose : un état qui n’est plus assez puissant pour défendre son peuple mais qui l’est encore assez pour le persécuter.

    Chacun des chapitres de ce livre érudit et brillant est ainsi une illustration de cette déconstruction obstinée de l’être même de la France. Dans son entreprise de « déconstruction des déconstructeurs », Eric Zemmour va jusqu’à se payer le luxe de citer Maurras en comparant les « quarante rois qui ont fait la France » aux « quarante années qui ont défait la France ».

    Pessimiste, Zemmour ? Non, dans le sens où son livre, empreint d’une sourde mélancolie pour la grandeur défunte de notre pays, peut se lire comme une invitation à sortir des impasses mortelles du projet subversif que les « déconstructeurs » lui imposent. La dégénérescence du « politique » – maintes fois analysée dans les pages de ce journal – constituant le fait majeur de ces quarante dernières années, il nous faut réapprendre le sens du bien commun et retrouver le goût capétien de l’unité. Que des Français de tous horizons, se ruant dans les bonnes librairies, ouvrent les yeux sur cette nécessaire révolution, est le signe de la plus saine des réactions. N’est-ce pas le maître de Martigues qui disait qu’en politique « tout désespoir est une sottise absolue » ?  ♦

     

     

    * Source Politique magazine Jean-Baptiste d'Albaret

  • PARIS, UN RENDEZ-VOUS A NE PAS MANQUER ♦ Mardi 02 décembre 2014 : ERIC ZEMMOUR AU CERCLE DE FLORE

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    A Paris, mardi 2 décembre, 20 h, ne manquez pas le nouveau rendez-vous du Cercle de Flore :

    Eric Zemmour, écrivain, essayiste et journaliste politique, viendra y présenter son dernier ouvrage : Le suicide Français. 

    Maison des Mines, 270 rue Saint Jacques, 75005 Paris.

    RER B : Luxembourg ou Port Royal

    PAF : 5€, gratuité pour les adhérents.

    Renseignement : cercledeflore@actionfrancaise.net

     

  • 11 Novembre 1914 ... On parle partout de l'entrée en ligne de l'Italie ...

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    Une de ces vagues de pessimisme, comme il en est déjà tant passé, a couru Paris aujourd'hui. Ce matin, le communiqué était laconique, et les figures des Parisiens s'allongent quand le communiqué est trop court. Ce soir, il annonçait que les Allemands ont pris Dixmude : le grand effort annoncé par l'ennemi est devenu sensible. On a promis à Berlin que, de toute manière, on passerait au nord. Donc on s'efforce de passer...

    Mais voilà qu'en même temps des rumeurs alarmantes courent au sujet de Verdun. Tout le personnel féminin des ambulances de la place, me dit-on, vient d'être renvoyé à Paris. Je passe rue J... et j'apprends qu'en effet Mme D... est depuis quelques jours à Sainte-Menehould, tandis que le docteur est resté à Verdun avec ses tryphiques et ses blessés.

    Il faut croire que tout le monde broyait du noir aujourd'hui. Voilà que E..., avocat à Bruxelles réfugié à Paris, me parle des dangers qui menacent la Belgique quand elle sera délivrée de l'Allemagne. Il y aura pour le moins une jacquerie. Vandervelde met le Roi et M. de Broqueville dans sa poche, etc... Heureusement, ou malheureusement, nous n'en sommes pas là : Von der Goltz est toujours gouverneur de Bruxelles.

    Pour compléter la série sombre, je reçois de Rome une lettre où je lis : "On parle partout de l'entrée en ligne de l'Italie vers le mois de janvier contre l'Autriche. Mais je crois bon de méditer cette phrase d'un personnage officiel : "Le gouvernement a les moyens de changer radicalement en quatre jours l'opinion publique." Si donc il survenait une campagne de presse contre la France, il serait bon de prendre ses précautions dès le premier jour."

    ... Espérons que la journée de demain aura un visage plus souriant.   

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  • Crise de Régime ? par Louis-Joseph Delanglade

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    Le reproche essentiel que lon peut faire à M. Hollande est davoir accepté de participer à l’émission de TF1, « En direct avec les Français », imitant ainsi ses deux prédécesseurs (MM. Chirac et Sarkozy) qui, chacun à sa façon, avaient voulu ce qui constitue à l’évidence une dévalorisation de la fonction de Chef de lEtat. Pour « échanger » avec quatre Français(e)s plus ou moins en désarroi et répondre à quelques journalistes incisifs, voire impudents, devant une assistance comparable à celle des émissions dites « people », un sous-secrétaire dEtat, à la rigueur un ministre, eût davantage convenu. 

    Sexprimant sur les ondes de RTL vendredi matin, M. Fillon trouve la formule juste au sujet de ce quil faut bien appeler la prestation de M. Hollande : « Un homme de bonne volonté complètement dépassé par les événements ». Il semble évident que le mandat de M. Hollande est en passe - sauf retournement, pour le moins improbable, de la situation - de tourner au fiasco.  La responsabilité de lhomme ne fait aucun doute. Plutôt que de promettre, comme lavait fait si imprudemment son prédécesseur pour labsence de résultats que lon sait, il est allé au-delà en adoptant délibérément en 2012 une tonalité prédictive, bien conforme au fond à son idéologie socialiste (« Les résultats seront au rendez-vous. Ils le seront parce quils doivent l’être » vient-il encore de dire). 

     Cependant, il faut le reconnaître, la personne même de M. Hollande nest quun facteur aggravant. On ne peut pas raisonnablement penser que, sans remise en cause des fondamentaux économiques et politiques, quelquun dautre aurait, à sa place, fait mieux. Tant que la France retardera les réformes structurelles socio-économiques qui simposent, tant quelle acceptera de rester inféodée à lUnion européenne dans les domaines régaliens de la monnaie et des frontières, tant que lEtat restera la proie des féodalités partisanes et financières, rien ne changera, sauf de mal en pis. 

    Et ce qui risque bien de changer ce sont dabord les institutions. De gauche à droite, un nombre croissant de politiciens souhaitent implicitement ou explicitement une « évolution » institutionnelle. Les extrêmes et le centre réclament un maximum de proportionnelle - dont les effets dévastateurs sur la stabilité politique sont garantis. Le Front de Gauche évoque ouvertement une VIe République, bien entendu « parlementaire » et « démocratique » (on sait ce que cela signifie). Bien plus révélateur encore de cet air du temps : MM. Bayrou, Juppé et Valls, dans le plus pur esprit du centre mou façon IVe, nen finissent pas de se faire des courbettes. 

    Dailleurs, lançant un ballon dessai, M. Boutih, député socialiste de lEssonne parle sur RMC de « crise de régime ». La rétrogradation du Chef de lEtat au rang de super-Premier ministre par la réforme du quinquennat se révèle effectivement mortifère pour la Ve République. Lentreprise de déconstruction de notre monarchie républicaine semble engagée. ♦

  • 10 Novembre 1914 ... L'état-major du général Galliéni est composé de vaudevillistes, de ténors et d'impresarii

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    Grosclaude, dans Le Journal, a publié avant-hier un  excellent article qui gênera considérablement l'obscure intrigue qui se noue en faveur de la paix, intrigue pour laquelle Joseph Caillaux travaille et qui n'attend qu'une occasion pour sortir de l'ombre. L'article de Grosclaude nous est confirmé de première main : c'est une nouvelle Affaire Dreyfus qui s'annonce, avec les mêmes éléments.

    Aujourd'hui Les Débats donnent, comme venant de La Nouvelle Presse libre de Vienne, la traduction d'un article où Joseph Caillaux est présenté comme l'homme de la situation, celui qui sera le héros de la France de demain parce qu'il est le seul homme politique de la République qui n'ait pas de responsabilité dans la guerre, etc... Pavé de l'ours germanique, horriblement compromettant pour Joseph Caillaux. Or cet article avait paru le 17 octobre dans La Gazette de Francfort. Je l'avais traduit. Maurras l'avait commenté, et la censure avait interdit texte et commentaire. Le texte prohibé à L'Action française comme venant de Francfort a donc paru hier aux Débats, comme venant de Vienne. Chef-d'oeuvre de la censure dont l'étourderie et l'ignorance sont sans bornes et qui fait choir dans le ridicule les idées de salut public et d'autorité. L'état-major du général Galliéni est composé de vaudevillistes, de ténors et d'impresarii. La censure est recrutée parmi des coulissiers juifs, des habitués du café Weber*, des journalistes de bas étage (à deux ou trois exceptions près), bref parmi tout un monde totalement illettré.    

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    * Célèbre café, rue Royale, que fréquentait Marcel Proust.

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  • Le prince Jean nommé président d’honneur du club de foot US de Dreux "les Monarchs"

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    Vendredi 31 octobre, le Prince Jean de France qui vit depuis 2011 avec sa famille au sein du Domaine royal de Dreux, a été nommé Président d'Honneur du Club de foot US de la ville de Dreux. Passionné par les États-Unis, le Prince Jean de France a découvert voici un mois qu'un club de football américain existait à Dreux. « J'ai vu une affiche, le sport et le nom du club m'ont interpellé. » 

    C'est Mourad Souni, conseiller municipal chargé des sports, qui l'a mis en contact avec le club des Monarchs et son président Mickaël Véry. Le courant est aussitôt passé entre les deux hommes grâce à leur passion commune pour le foot américain. Et logiquement, le prince Jean vient d'être nommé président d'honneur du club. Il sera dès la semaine prochaine au bord du terrain pour soutenir les Monarchs. ♦  

    Voir l'article complet de l'Echo Republicain 

    Source : la-couronne- L'écho Républicain