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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1530

  • L'égalité, cette tromperie républicaine, par Jean-Philippe Chauvin*

     

    La fin d'année scolaire approche et c'est le temps de la préparation des derniers cours de Seconde : entre deux paquets de copies et quelques lectures des journaux du jour, je suis en train de compléter ceux qui porteront sur la Révolution française. Autant dire que je me régale, même si la période n'est pas forcément la plus heureuse de l'histoire de France... En fait, elle est l'une des plus denses et des plus agitées, et m'apparaît de plus en plus comme la trahison des espérances populaires et la prise de pouvoir d'une « classe », d'ailleurs pas du tout homogène, ni dans ses formes ni dans ses idées, que l'on pourrait qualifier, par facilité plus que par réel discernement, de « bourgeoise », à rebours de ce que pensait Maurras (et tant de conservateurs de son temps), qui voulait sauver la bourgeoisie de cette sorte de péché originel révolutionnaire : il y voyait plutôt le fait de déclassés et d'esprits rousseauistes, sans convaincre totalement. Bernanos était plus sévère, et plus lucide, sans doute, sur cette question. 

    Je me souviens d'une préface de Pierre Chaunu au livre magistral de Victor Nguyen intitulé « Aux origines de l'Action française » dans laquelle il chiffrait aux alentours de « 80.000 » les personnes ayant tiré un profit économique et financier de la Révolution française, ce qui, en définitive, n'est pas beaucoup au regard du sang versé et des souffrances endurées jusqu'au retour des Bourbons sur le trône, en 1814 puis 1815, et cela « sans que 20 millions de paysans ne récoltent mieux qu'une broutille ». Pour une Révolution qui se voulait égalitaire, quel drôle de bilan ! 

    En fait, l'égalité proclamée par les révolutionnaires de 1789 et « appliquée » durant la Terreur de 1793, n'était pas celle des fortunes ni celle des conditions mais devait se comprendre comme, d'une part un grand mouvement d'unification (d'uniformisation ?) au sein de la Nation (celle qui se voulait « Une et indivisible ») qui en finissait avec les « privilèges » provinciaux ou professionnels, d'autre part un mouvement visant à l'égalité de traitement des individus, en particulier par -et devant- la loi, ce qui, pour ce dernier, n'a rien pour me choquer, même si la réalité sera, en ces temps-là, beaucoup moins favorable... 

    Là où je considère qu'il y a escroquerie, c'est que cet idéal d'égalité cache, le plus souvent, une forme malsaine et détestable de jalousie sociale, et qui pourra se traduire par une terreur (avant même qu'elle ne devienne majusculaire), un vandalisme et un brutalisme (dans le sens que lui donne, sur le plan architectural, le prince Charles d'Angleterre) sans égale mesure dans l'histoire de notre pays jusqu'alors, sauf peut-être au moment des guerres de religion. Il suffit de se promener en France et de constater que, lors des visites de monastères ou de cathédrales, de châteaux ou de beffrois, l'on n'échappe pas à une évocation, parfois discrète et un peu gênée, des « destructions de la période révolutionnaire », quand il serait plus simple et historiquement plus juste de parler des « destructions de la Révolution » elle-même ! La rage égalitaire qui motivait les saccages et les pillages au nom d'une « table rase » qualifiée de « républicaine » m'a toujours effrayé, et je suis d'autant plus sensible aux massacres archéologiques actuels qui ravagent le patrimoine de la Syrie et de l'Irak, que j'y aperçois, à deux siècles de distance, la même fureur contre un passé pourtant millénaire, la même détestation de ce qui n'est pas « l'ordre nouveau » du moment, républicain ou islamiste, la même haine contre les « inégalités protectrices » que sont les diversités familiales, sociales, religieuses ou communautaires.

     

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     L'égalité nie la diversité française... 

     

    L'égalité est trop souvent la négation des différences, de l'altérité et des libertés, et non la correction des injustices qu'elle se prétend être, ou que prétendent ceux qui parlent pour elle. Durant la période révolutionnaire, elle fut aussi le paravent d'une confiscation et d'un détournement des fortunes, non pour le partage mais pour la rapine de quelques uns. Quand Balzac s'écriait que « derrière chaque grande fortune, il y a un grand crime », sans doute avait-il à l'esprit ce qui s'était passé dans les années 1790, et que dénonçait Pierre Chaunu : « La Révolution, c'est la distribution d'une bonne partie de la propriété noble (…) à un taux truqué (entre 7,5 et 12,5 % de la valeur du marché de 1789) à 80.000 apparatchiks et affidés. (…) La Révolution c'est aussi le vol ! Et le non-dit. La redistribution au profit d'une nouvelle couche dirigeante d'une catégorie de notables qui comprend les anciens et majoritairement des nouveaux (…). » L'on sait aussi que les grands hommes de la Révolution (hormis les incorruptibles de la Terreur, du moins ceux qui disparurent brutalement de la scène politique en Thermidor) aimaient l'argent, comme Danton qui passe désormais pour le modèle-type du corrompu, ou Fouché, et quelques autres au républicanisme si bien avéré qu'on les vantait jadis dans les manuels d'histoire de la IIIe République... 

    Deux siècles après, l'on mesure mieux, sans doute, l'imposture égalitaire de la Révolution : l'égalité a beau être inscrite au fronton des mairies et des écoles primaires, il n'y jamais eu autant d'injustices, en particulier sociales, et les citoyens, se sentant trahis, désertent les partis qui se réclament trop bruyamment d'une République qui, en définitive, n'a pas su répondre aux intérêts de tous, une République prisonnière des féodalités de l'Argent qui, désormais, font les élections présidentielles... 

     

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    Tous pareils, tous connectés : formatage égalitaire...

     

    Dans le même temps, à défaut de favoriser une certaine et nécessaire justice sociale, la République pratique un égalitarisme niveleur des intelligences, non pour assurer l'égalité des chances mais pour « égaliser » des élèves qui, pourtant, ne demanderaient pas mieux, au moins pour une partie d'entre eux, d'aller plus loin dans l'acquisition de nouvelles connaissances ou dans la curiosité intellectuelle : alors qu'il faudrait se mettre à la portée des élèves et leur donner à la fois l'envie et les moyens de s'élever, l’Éducation nationale, par ses réformes « néopédagogistes » préfère que les professeurs se mettent à leur niveau (ce qui n'est pas du tout la même chose) par des pédagogies « ludiques » ou « informatiques » qui négligent l'effort et la réflexion personnels... Là encore, l'égalité sera un leurre pour les générations futures, juste une « valeur de la République » que l'on apprendra en « éducation à la citoyenneté » (ou « à la laïcité », selon la titulature du moment...), et qui tentera de cacher l'échec d'un système éducatif déjà bien malade... 

    A moins que... Mais cela, c'est déjà, au double sens du terme, une autre histoire ! 

    * Le blog de Jean-Philippe CHAUVIN

  • Réforme du collège, Eric Zemmour : « Pauvre Droite, traitée de conservatrice, alors qu'elle n'ose pas être réactionnaire »

     

    Eric Zemmour a bien raison de rappeler que « la Droite est complice de ce qu'elle dénonce » et que « depuis quarante ans les ministres de Droite ont complaisamment laissé la rue de Grenelle aux mains des pédagogistes adeptes de Bourdieu et d'une extrême gauche libertaire, féministe, écologiste, muticulturaliste, qui a imposé ses thèmes pour endoctriner les nouvelles générations, entre repentance et développement durable ...  » 

      


  • Une fête pour les 50 ans de Monseigneur le duc de Vendôme ... Tous nos souhaits au prince Jean !

     

    L'héritier de la Maison royale de France, Monseigneur le prince Jean de France, duc de Vendôme, fêtera mardi son cinquantième anniversaire. Né le 19 mai 1965, le prince célébrera son cinquantième anniversaire lors d’une réception offerte par son épouse Madame la duchesse de Vendôme au Domaine Royal de Dreux.

    Après une messe célébrée en l’église Saint-Pierre de Dreux, le dimanche 24 mai 2015, un déjeuner sera servi au Domaine Royal. Les nombreux invités de Madame la duchesse de Vendôme seront ensuite conviés à la visite du beffroi et de la ville de Dreux avant de rejoindre le Domaine royal pour une collation.

    Afin de marquer dignement l'anniversaire de l'héritier de la Maison royale de France, le blog de La couronne publiera, dès aujourd'hui et jusqu'à mardi sur sa page officielle, plusieurs séries de photos consacrées au Prince et à sa famille. Les lecteurs de Lafautearousseau ne manqueront pas de s'y reporter. 

    la-couronne

  • Brexit or not Brexit ? Par Jacques Burnel*

     

    Les résultats inattendus des élections législatives en Grande-Bretagne dessinent des inconnues dans les horizons anglais et européens.

    Et le « Brexit » est devenu une perspective envisageable… En faisant mentir tous les sondages qui promettaient des résultats serrés, la réélection triomphale du Premier ministre David Cameron a bouleversé la donne au Royaume-Uni. Exit Ed Miliband, dirigeant d’un parti travailliste qui connait sa plus sévère défaite depuis 1987. Avec 331 sièges à la Chambre des communes, les conservateurs obtiennent la majorité absolue. Confirmé dans ses fonctions par la reine, comme c’est l’usage dans cette monarchie parlementaire, David Cameron aura les mains libres pour former un gouvernement 100% Tories même s’il a affirmé vouloir « rassembler le pays ». Il a ainsi rendu hommage à son ex vice-premier ministre libéral-démocrate Nick Clegg, l’un des grands perdants de ce jeu électoral aux résultats inattendus. Avec Ed Miliband et Nigel Farage (dont le parti anti européen UKIP n’a obtenu, en raison du mode de scrutin majoritaire, qu’un seul siège malgré son arrivée en troisième position), il fait partie de ces dirigeants de parti pour lesquels ces élections auront été fatales.

    Quelles sont les raisons d’une victoire que même les plus optimistes des conservateurs n’espéraient pas ? La première tient à l’enjeu européen revêtu par cette élection britannique. Poussé par l’aile eurosceptique de son parti (1/3 des députés Tories) et la montée en puissance de l’UKIP, qui milite pour une sortie de l’UE, David Cameron avait promis, en cas de victoire, de tenir d’ici fin 2017 (mais il pourrait finalement avoir lieu dès 2016) un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Une promesse qui a visiblement été entendu par une opinion britannique travaillée par cette question.

    La deuxième tient à la déroute des travaillistes en Ecosse, un bastion historique du New Labour. Le pays au chardon a offert 56 sièges sur 59 au SNP (Scottish National Party, indépendantiste et classé à gauche de l’échiquier politique), privant le Parti travailliste d’autant de voix à Westminster. Les électeurs écossais de gauche ont-ils voulu faire payer au Parti travailliste son alliance avec le Parti conservateur sur la question de l’indépendance, rejetée par référendum en 2014 ? Ou se sont-ils souvenus que, lors de la magistrature précédente, Miliband s’était interdit de s’allier avec eux au Parlement de Londres ? Toujours est-il que les indépendantistes écossais deviennent le troisième parti représenté à la Chambre des communes et que, si ce succès inédit enfonce les travaillistes, il pourrait jouer des tours à la majorité conservatrice dont les marges de manœuvre seront étroites. Car les représentants du SNP ne manqueront pas de faire valoir le manque de légitimité du gouvernement de Londres pour les représenter.

    D’autant plus que le SNP, pro européen, voit d’un très mauvais œil le référendum sur l’adhésion à l’UE. En cas de « Brexit » et d’indépendance de l’Ecosse, Glasgow devrait en effet renégocier une laborieuse et hypothétique adhésion à l’UE. C’est ce qui avait freiné un certain nombre d’écossais en 2014, tentés par l’indépendance. « Emancipez-vous de la Grande-Bretagne et vous sortez de l’Europe ! », leur avait dit Bruxelles, oubliant tous ses principes fédéralistes dans la crainte d’un fâcheux précédent…

    Reste à David Cameron à naviguer entre ces différents écueils pour réussir à éviter un « Brexit » qu’il ne souhaite pas. Avant les législatives, il a prévenu qu’il avait l’intention de faire campagne pour le maintien dans l’Europe. Mais seulement si Bruxelles répond à ses exigences comme celle de rapatrier certaines de ses compétences vers les Etats membres, notamment en ce qui concerne la politique agricole commune, la politique énergétique et l’immigration. Un sujet de plus en plus sensible en Angleterre. L’UE pourrait céder sur un certain nombre de points. Mais quelle sera la réaction des autres partenaires européens ? C’est l’inconnue de l’après élection en Grande-Bretagne. En attendant celle, majuscule, du résultat du référendum de 2016 ou 2017. 

    *   - Politique magazine

  • Jack Lang, de nouveau ... Et si le diable se faisait ermite ? Faut-il le croire ? Question ouverte ...

     

    Substantiellement et sans préjuger de ce qu'on en fera, cette « Fête de la fierté française » n'est pas une mauvaise idée. D'ailleurs, curieusement (!) les médias n'ont pas beaucoup repris le thème... 

    Source : commentaire de Pierre Builly - Lafautearousseau - Lundi 18 mai 2015 11h07

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    1584417371_2.jpgDépassons les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs  ...  partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire :

    • Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller à l'Elysée sur l'immigration  Liberté chérie et menacée
     • Jean SALVAN   Officier, général de corps d'armée (2S) Du bon choix des dictateurs
    • Chantal DELSOL  Professeur de philosophie politique, Membre de l'Institut  Compter les groupes : un crime ?
    • Sophie de MENTHON   Présidente d'ETHIC, Membre du CESE   On simplifie... les femmes !
    • Philippe BILGER  Magistrat honoraire, Président de l'Institut de la parole  L’amateurisme souriant et buté de Mme Vallaud-Belkacem
    • François-Xavier BELLAMY  Professeur de philosophie   Réforme du collège : les raisons de la rébellion
    • Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller à l'Elysée sur l'immigration   Immigration : politique de quotas, le symbole d'une Europe impuissante
    •  Annie LAURENT   Journaliste, essayiste, conférencière  La négation du génocide

     Basile de KOCH   Journaliste   L'opération Némésis - Crime et châtiment                                                                                         

    Transmettez, faites suivre ...

     

  • Selon que vous aurez nom et couleur de peau… par Louis-Joseph Delanglade

     

    Lundi 11, M. Sarkozy dénonce « la médiocrité » de Mmes Taubira et Belkacem. Réaction immédiate sur les ondes de R.T.L. et B.F.M. de M. Cambadélis, Premier secrétaire du P.S., qui juge cela « légèrement xénophobe » et de M. Sapin, ministre, qui parle de « bas instincts ». Pour eux, M. Sarkozy « a mis dans une même phrase une ministre qui a une couleur de peau et une ministre qui a un nom ». M. Sarkozy serait donc xénophobe. Or, puisquelles sont réputées françaises, ce sont MM. Cambadélis et Sapin qui ramènent ces deux dames à leurs « origines ». On est en droit de soupçonner que, pour eux, certaines personnes, du fait de leur « nom » ou de leur « couleur de peau », sont intouchables - ce qui, pour le coup, ressemblerait furieusement à une approche « ethnique ». En fait, cela porte un nom, cela sappelle la discrimination positive.

     

    Le piquant de laffaire, c'est quen faisant de Mmes Taubira et Belkacem des ministres de premier plan, M. Hollande na fait quavancer dans la voie de son prédécesseur, lequel avait déjà promu des dames issues de « la diversité » (Mmes Amara, Dati, Yade) et en raison même de cette origine, pour bien montrer son esprit douverture et de modernitéQuaujourdhui M. Sarkozy cible principalement Mmes Taubira et Belkacem nest donc peut-être pas tout à fait neutre mais sinscrit à coup sûr parfaitement dans son jeu politicien. Il sait quelles sont dabord là pour ce quelles sont, pour le symbole quelles représentent, malgré leur échec patent et l’échec annoncé des mesures dont elles nous menacent. Il sait aussi que cest pour ce symbole que M. Valls défend bec et ongles ce que M. Bilger appelle « l'idéologie péremptoire de Mme Taubira et l'amateurisme souriant et buté de Mme Vallaud-Belkacem »: le Premier ministre ne rate ainsi jamais une occasion dintervenir, allant jusqu’à répondre à leur place, lors des questions qui leur sont posées dans lhémicycle.

     

    En fait, et quon le veuille ou non, la fameuse « diversité » pose un problème, et dabord à ceux qui sont directement concernés, ceux et celles qui, pour reprendre les mots de MM. Sapin et Cambadélis, ont « un nom » et « une couleur de peau » : témoin, Mme Rokhaya Diallo, militante associative, qui, à lentendre, veut tout à la fois être reconnue pour ce quelle est mais sans être remarquéeQuon nait pas à sen prendre aux gens pour ce quils sont relève du bon sens et, surtout, du savoir vivre le plus élémentaire. Peu importent les « origines » de Mmes Taubira et Belkacem. Ce qui compte, sur le plan politique, cest le fiasco de leurs ministères respectifs. Le vrai scandale est que cet échec ne puisse être dénoncé sans que certains poussent des cris dorfraie en raison dune « origine » qui, à leurs yeux, devrait leur valoir une sorte dimmunité.

     

    Si on va au bout de la logique de MM. Cambadélis et Sapin, il conviendrait sans doute de judiciariser cette immunité, ce qui équivaudrait ni plus ni moins à la reconnaissance dun véritable privilège que rien ne saurait légitimer. 

     

  • « Tout doit être fait pour empêcher l'État islamique de massacrer Palmyre » - D'accord avec Jack Lang ... Une fois n'est pas coutume

     

    Vous pouvez n'écouter que la première minute de la vidéo qui suit. Jack Lang s'y exprime avec clarté, force, voire avec une certaine violence, sur les menaces de destruction qui pèsent sur Palmyre ... C'est sur cette minute-là que nous sommes d'accord avec Jack Lang. Sa réaction est aussi la nôtre, car, pour toutes sortes de raisons fort évidentes, la destruction de Palmyre serait, en effet, un drame, peut-être pour l'humanité mais surtout pour nous, Français, de civilisation largement gréco-romaine et méditerranéenne ...  

    Lang n'y va pas par quatre chemins : « Je le dis, oui, c'est un drame pour l'humanité. Il faut avoir eu le privilège d'aller à Palmyre, cette cité sublime, magique qui est l'expression d'une immense civilisation. On a le souffle coupé quand on est à Palmyre. Je ne peux pas imaginer une seconde qu'on puisse détruire Palmyre. C'est pourquoi - je ne suis pas un stratège militaire mais ... - tout doit être fait, pas seulement en paroles, par nos gouvernements, par les pays, pour massacrer ces types de Daech qui sont à quelques pas de Palmyre, pour les empêcher de massacrer Palmyre. Il faut sauver, sauver, sauver Palmyre ». Ce que, soit dit en passant, s'emploie à faire - elle seule le peut - l'armée de Bachar El Assad ...

    Le reste de la vidéo se poursuit sur d'autres sujets, où Lang multiplie considérations réalistes de bon sens et utopies ou verbiage ... L'écoute qui voudra. Ce n'est plus, ici notre objet.   

     

     

    RTL

     

  • Et nous serons en Amérique ...

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

     

    A mon avis, le nerf de la guerre c’est de reconquérir culturellement la société (...). La réaction politique (...) ne pourra aboutir qu’après.

    Eric ZEMMOUR

    Politique magazine - Entretien - Avril 2015

  • SOCIETE • Après Hollande à Cuba, Raúl Castro chez le pape François ... Drôle de marxiste, ce Castro ! Lisez donc ...

     

    Nous avons peut-être tort, sinon d'être antimodernes, du moins d'être trop critiques envers notre époque. Elle a au moins une qualité : c'est que tout y devient possible ! Elle fait voler en éclats les vieux clivages, les blocs, les catégories toutes faites. On en voit, on en apprend de belles tous les jours ! Ainsi de ces déclarations - que nous rapporte le Figaro magazine - de Raúl Castro, militant révolutionnaire, chef d'un Etat officiellement marxiste-léniniste, président de l'un des derniers pays communistes de la planète. Voilà de quoi ajouter au trouble de l'aimable Raphaël Glucksmann qui ne cesse de se lamenter de ce que la gauche est en train de perdre l'hégémonie idéologique et culturelle ... Faudra-t-il un jour ranger Raúl Castro parmi les néo-réacs ?  • 

     

    François Hollande demeurera le premier chef d'Etat français à avoir posé le pied à Cuba depuis 1898. Mais c'est le pape François qui, à la surprise générale, vient d'être « cordialement » remercié par le président Raúl Castro. Reçu dimanche dernier au Vatican, le frère de Fidel a exprimé toute sa gratitude au Souverain Pontife pour sa « médiation », qui a permis le rétablissement des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Certes, le Vatican a bien précisé qu'il s'agissait d'un entretien privé et non d'une visite d'Etat, mais l'affaire ne passe pas inaperçue dans Ille communiste. D'autant plus que le dirigeant cubain s'est déclaré « très marqué » par sa rencontre avec le Saint-Père. assurant qu'il « (lisait) tous ses discours » et « (se rendrait) à toutes ses messes » quand ce dernier visitera Cuba en septembre. « J'ai eu une réunion très agréable avec le pape, qui est un jésuite comme vous le savez. Et moi, j'ai été dans des écoles de jésuites. Si le pape continue à parler ainsi, un jour je recommencerai à prier et je retournerai à l'Eglise catholique. Et je ne le dis pas pour plaisanter », a-t-il même ajouté. 

    CYRIL ROFSTEIN

    Figaro magazine du 15.05.2015

     

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  • LIVRES • Une BD politiquement incorrecte ! Par Anne Bernet*

     

    anne bernet.pngVoici certainement la bande dessinée la plus forte de ces dernières années. Et la moins politiquement correcte.

    Depuis qu’enfant, il a vu ses copains maltraiter un garçon « mongolien », Fabien vit dans la terreur panique du handicap mental. Les grossesses de son épouse le plongent dans l’angoisse. Et, lorsque, peu après la naissance de Julia, leur seconde fille, le pédiatre leur annonce qu’elle est trisomique, il a l’impression que le ciel lui est tombé sur la tête. Comment, pourquoi la maladie n’a-t-elle pas été détectée à temps, permettant de supprimer le bébé avant sa naissance ? Pourquoi Julia, cardiaque, s’accroche-t-elle à la vie alors que son père voudrait la voir morte ? Pourquoi cette catastrophe leur est-elle tombée dessus ?

    De la révolte au désespoir, Fabien refuse d’aimer cet enfant pas comme les autres. Jusqu’au jour où, malgré les regards apitoyés ou méprisants des autres, l’amour paternel jaillit et lui fait comprendre que Julia, loin d’être un malheur pour les siens, pourrait bien être une grâce.

    Toulmé se met à nu, sans pudeur, sans rien cacher de ses sentiments, fussent-ils inavouables et, loin de tous les discours convenus et moralisateurs, rappelle que l’amour l’emporte sur tout. « Ce n’est pas toi que j’attendais, mais je suis quand même content que tu sois venue ».  •

     

    Ce n’est pas toi que j’attendais, de Fabien Toulmé, Delcourt, 250 p., 18,95 euros.