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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1534

  • Retrouver Jean-François Mattéi : c'est à Martigues, le 1er septembre 2012, dans le jardin de Charles Maurras, pour une superbe évocation du « Chemin de Paradis »

     

    Nous avons annoncé la table ronde d'hommage à Jean-François Mattéi et la présentation de son ouvrage posthume, « L'Homme dévasté », qui se tiendra le 20 mars à Marseille.  Il s'agit d'une rencontre importante.

    Mais, ce dimanche, vous pouvez retrouver, écouter Jean-François Mattei, grâce à l'enregistrement que nous vous proposons.

    Jean-François Mattei avait accepté de participer à la journée d'hommage à Charles Maurras, organisée à Martigues par les Amis de la Maison du Chemin de Paradis et il y était intervenu pour traiter du premier des livres de Charles Maurras, ouvrage qui, justement a pour titre Le Chemin de Paradis. C'était le samedi 1er septembre 2012, pour commémorer les soixante ans de la mort de Maurras.

    Jean-François Mattei parle dans le jardin de Maurras où vivent tant de symboles, après Jacques Trémolet de Villers, avant Jean-Baptiste Donnier et Hilaire de Crémiers. On aura plaisir aussi à les entendre. 

    (Début de l'intervention de Jean-François Mattéi à 22' 50'').

     

     

  • Lafautearousseau doit grandir !

     

     

    D'avance, merci à tous ceux qui voudront bien participer. A partir de 5 € !

  • LIVRES • Du traité transatlantique à Voltaire, Depardieu et Cartouche ...

      

    traité

    C'est un niveau d'alerte sans précédent que le Traité transatlantique (TTIP) actuellement négocié à huis clos loin des citoyens comme des États, fera franchir à l'ensemble des pays d'Europe, s'il est ratifié. (...)
    En faisant, plus que jamais, planer l'ombre d'une bérézina ultra-libérale sur la vision idyllique de l'immense zone de libre-échange qui doit permettre, entre les deux continents, une liberté de circulation totale des hommes, des capitaux, des services et des marchandises. Comment ignorer, en effet, que d'abord c'est  la protection du consommateur mais aussi des entreprises d'Europe, étendue aux domaines environnemental, sanitaire, salarial, etc., qui volera en éclats, chassée du dispositif légal par des normes américaines nettement moins contraignantes ? À telle enseigne que les multinationales obtiendront désormais le droit de traîner en justice les États nationaux dont elles jugeraient la législation nuisible à leurs intérêts.   Et si le prix du libéralisme à tout crin était la perte de la souveraineté nationale désormais soumise à la toute-puissance des marchés financiers ? Que représente exactement la mondialisation sinon le stade suprême de l'hégémonie du Capital ? Quant à la « gouvernance », prétendu modèle de management, ne donne-t-elle pas le moyen de diriger les États. en tenant le peuple à l'écart ?   Dans cet ouvrage très documenté, Alain de Benoist expose avec une remarquable clarté ces enjeux cruciaux et les dangers qu'ils annoncent. Avec, en guise de réponse, un seul mot d'ordre : pour faire face aux menaces, rebellez-vous ! 

    Le traité transatlantique et autres menaces
    Alain de Benoist
    Editions Pierre-Guillaume de Roux, 250 pages, 2015   
    23,00 euros

     

    voltaire

    Voltaire ! Figure des Lumières qui a donné son nom à nombre de collèges, lycées, places et boulevards. Dont on fait lire des extraits, toujours les mêmes, aux jeunes gens de nos écoles, et que l'on cite, parfois à tort, sur les plateaux télé, dans les cours de récré, dans les dîners de famille. Parce que Voltaire c'est cet ami de l'humanité, ce chantre de la liberté, que l'on veut, que l'on doit mettre en avant pour légitimer la démocratie libérale marchande - ou, dirons-nous, la social-démocratie qui lui permet de perdurer - dont nous sommes prisonniers. Il est l'un de nos geôliers, l'un des gardiens de notre prison mentale.
    Alors il faut lire Voltaire, mais le lire jusqu'au bout, le lire tout entier pour le découvrir vraiment, et découvrir dans le même temps le fond de l'esprit de notre époque, son « logiciel » comme nous dirions avec un terme d'aujourd'hui, le paradigme dans lequel nous vivons ou survivons.
    C'est ce qu'a fait Marion Sigaut. Elle nous livre ici, toujours citées, toujours sourcées, les pensées intimes de Voltaire, ce qu'il disait à ses amis, comment il se comportait, comment il jugeait ses contemporains ; en deux mots la face cachée et pourtant accessible à qui veut se donner la peine de lever le voile, d'un personnage flamboyant dont le masque commence à s'effriter.  

     

    Voltaire, une imposture au service des puissants
    Marion Sigaut
    Editions Kontrekulture,  463 pages, 2015   
    19,00 euros

     

     

    depardieu

     

    Richard Millet, romancier et essayiste, à qui l'on doit quelques chefs-d'oeuvre de la littérature contemporaine dont Ma vie parmi les ombres, Trois légendes ou L'Etre boeuf.
    Depardieu, c'est l'ultime monstre sacré, sur qui la politique n'a pas de prise. L'acteur au corps rabelaisien, pétant et éructant à la face du monde, qui a refusé d'être enterré vivant dans la masse informe. Passé à l'Est, à jamais "hors champ" pour les gardes rouges du Culturel, lui seul aura su résister à l'américanisation du modèle français. Longtemps "migrant de l'intérieur", Depardieu demeure ainsi l'homme du scandale autant que de la grâce qui, mieux que personne, aura su rendre à l'esprit français les accents de la vérité. Là où la tentation du sublime, la dérision grandissante et l'enlisement dans le banal font le lit de la décadence.
     

     

    Le corps politique de Gérard Depardieu
    Richard Millet

    Editions Pierre-Guillaume de Roux, 123 pages, 2015    17,90 euros

     

     

    cartouche

    Né dans une famille d'honnêtes artisans parisiens pendant le règne de Louis XIV, Dominique Cartouche va devenir, autour de ses vingt ans, le plus terrible des brigands que la police du roi ait eu à redouter.(...)  

     

    Dominique Cartouche, la véritable histoire
    F. Garcia et L-B. Koch.
    Editions Kontrekulture,  49 pages, 2015     20,00 euros

     

    Pour commander ...

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  • Loisirs • Culture • Traditions ...

  • Musée des Confluences : la blancheur de l’éléphant, par Olivier d'Escombeau

     

    Au croisement du Beaujolais et du Bourgogne, ou plutôt du Rhône et de la Saône, se dresse désormais un musée gigantesque. Le musée des Confluences où une souris, le conseil général du Rhône, vient d’accoucher d’une montagne. La culture et le patrimoine lyonnais n’en sortent pas grandis.

    La grandeur vue par les petits

    Si vous êtes automobiliste, vous ne pourrez par le rater. En traversant Lyon, non loin du débouché du tunnel de Fourvière, un immense amas de verre et d’acier s’apprête à bondir sous vos roues. C’est le dernier-né des grands musées de province. Plus haut que le Mucem de Marseille, plus cher que le Louvre Lens, plus audacieux que le Centre Pompidou Metz, voici le dernier éléphant blanc sorti tout armé des poches des contribuables lyonnais qui les ont, il est vrai, profondes. Il devait coûter 60 millions d’euros. La somme a juste suffi à ses fondations avec un coût final de 255 millions d’euros ; hors taxes, bien sûr. C’est le testament du conseil général du Rhône bientôt fondu dans la métropole de Lyon.

    Comment une institution qui s’est illustré, honorablement pendant deux siècles de rang dans l’art subtil du vin d’honneur a-t-elle pu engendrer pareille ineptie culturelle, budgétaire, architecturale ? Même l’inauguration a été un fiasco à faire rêver un scénariste de comédie : le préfet de région en vacances, le président du conseil régional excusé, le ministre de la Culture empêché, le président de la République au bois (à Chambord exactement) et, seule représentante du gouvernement, la fidèle Najat Vallaud-Belkacem, muette. Quel tour de force pour inaugurer un musée en chantier, au personnel tout aussi désemparé que celui du Restaurant Royal du film de Jacques Tati, Playtime.

    Culture et brocante

    Ce musée s’inscrit, selon la typologie consacrée, dans la catégorie des musées dits « de civilisation ». Il rassemble en une synthèse approximative le squelette de mammouth et le Minitel, le masque primitif sénoufos et les météorites, une femme âgée de 25 000 ans reconstituée et un camion Berliet. On gage que les écoliers, cible privilégiée de l’institution, apprécieront.

    Le gigantisme stupide que l’on croyait l’apanage des hommes politiques nationaux et des administrations centrales trouve ainsi une nouvelle terre d’élection du côté de Perrache. Quant aux potentats locaux, ils n’ont rien oublié mais ils n’ont rien appris. Alors que les errements initiaux du Centre Pompidou ou de la Bibliothèque nationale de France ont été jugulés, ainsi que le montrent des projets nationaux récents comme le musée des Arts premiers ou le nouveau centre des Archives nationales. Leurs coûts ont été plutôt maîtrisés, leur fonctionnement est correct, leur utilité sociale reconnue.

    Ce péché de grandeur consommé, le paysage culturel lyonnais laisse bien d’autres dossiers en souffrance. Les élus locaux semblent plus attachés à leurs propres métastases culturelles qu’aux legs engrangés par leurs prédécesseurs. À bas bruit, un autre patrimoine s’étiole, se disperse. Ainsi le musée Gadagne, consacré à l’histoire locale et aux marionnettes, se cherche un avenir bien incertain, la Fondation Napoléon Bullukian vend, au profit d’un projet immobilier de standing, son siège historique et disperse ses collections pourtant léguées à la Ville, le musée Malartre du château de Rochetaillée, autre legs, s’oriente vers la réimplantation de sa rarissime collection d’automobiles anciennes dans une banlieue périphérique, « emblème de la diversité ».

    Ainsi le musée des Confluences à Lyon, « ogre mégalo » selon Télérama, est-il en train d’écraser de sa seule ombre le patrimoine local. Lyon capitale de la Résistance ? À d’autres. 

     

    Olivier d'Escombeau - Politique magazine

  • L’islam au cinéma : Qu’Allah bénisse la France – L’Apôtre – Timbuktu ... Par Danièle Masson*

     

    Qu’Allah bénisse la France : L'acteur principal Marc Zinga et le réalisateur Abd Al Malik. Source : Own work, auteur : Georges Biard

     

    A9R54B0.jpgL’islam, vocable interdit puisque ceux qui ont crié « Allah Akbar », « on a vengé le prophète », « ne sont pas des musulmans » (Joseph Macé-Scaron) et que « le terrorisme n’a pas de religion» (Jamel Debbouze), se répand généreusement au cinéma.

    Avec des traitements différents. Nous avons dû nous contenter d’un DVD pour L’apôtre, de Cheyenne-Marie Caron; faire 35 kilomètres pour voir Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako; mais Qu’Allah bénisse la France, d’Abd al Malik, était visible dans nos cinémas dès le jour de sa sortie.

    Avec quand même un avertissement, à l’entrée : « N’hésitez pas à nous prévenir s’ils chahutent ». La salle n’était occupée que par des « jeunes des quartiers » qui ont observé un silence de cathédrale pendant la projection, et chaleureusement applaudi àla fin.

    Si Allah a poursuivi sa course sans encombre, le Centre national du Cinéma a refusé de financer L’apôtre. Cheyenne a dû faire appel au mécénat privé, et son film n’a été projeté que dans une poignée de salles. En outre, la projection a été annulée à Nantes, à la demande de la DGSI, « cette projection pouvant être perçue comme une provocation par la communauté musulmane » ; quant à Timbuktu, il a été provisoirement retiré du cinéma municipal par le maire UMP de Villiers-sur-Marne « par peur des débordements après les attentats»; la compagne de Coulibaly étant originaire de Villiers. Comme quoi la liberté d’expression est à géométrie variable et le slogan « même pas peur » une autothérapie peu fiable.

     

    Qu’Allah bénisse la France

     

    Au cœur des films de Cheyenne Caron et d’Abd al Malik il y a une conversion. Régis Fayette Mikano, enfant d’immigrés noirs, grandit avec ses frères et sœurs, et sa mère, catholique, dans une cité HLM du quartier de Neuhof à Strasbourg. Très doué, il est poussé par son professeur de philo à intégrer une hypokhâgne puis l’université dans un double cursus philosophie et lettres classiques. Mais sa vocation musicale – mélange de rap, de jazz, de slam – l’entraîne, avec sa bande de frères et d’amis, pour financer ses débuts, au vol à la tire et au trafic de drogue. Le salut lui vient de l’amour de Nawel … et de sa conversion à l’islam.

    Il choisit le nom d’Abd al Malik, Malik étant la traduction arabe du latin regis : roi, et rappelant le nom prestigieux d’un calife omeyyade. Sa conversion ne pose aucun problème, le pacifie, assouvit son désir de s’en sortir par le haut, met en valeur une autobiographie hagiographique. Alors que plusieurs de ses amis meurent d’overdose, ce qu’évoque un plan fixe sur des jeunes présents à un enterrement, dont certains s’effacent de l’image, avec des noms qui apparaissent et la raison de leur mort, Malik, avec son groupe « Planète rap », s’en sort quasiment seul, grâce à Allah et à ses talents. La caméra suit quatre amis qui veulent devenir des stars, et qui traversent en file indienne, comme les Beatles, un passage piéton. Mais le spectateur comprend plus tard qu’un seul est arrivé de l’autre côté de la rue.

    Malik nous propose un modèle exemplaire d’intégration : lui-même ; mais pas d’assimilation. Nawel explique à Régis l’intégration telle qu’elle la conçoit : « On ne doit pas se sentir étranger dans notre pays, et notre pays c’est la France ». Abd al Malik confirme : « je suis une partie de la mosaïque qu’est la France». Ils ne sont pas des hôtes en France ; la France, c’est eux. D’où le caractère provocateur du titre du film : Allah pouvait-il bénir une terre non musulmane ?

     

    L’apôtre

     

    Lapotre-AffichedefHD1.jpgComme si elle était déjà terre musulmane, la France accueille aisément, malgré sa mère catholique, la conversion de Régis. Celle d’Hakim au christianisme, sur une terre jadis chrétienne, est autrement plus douloureuse, et Cheyenne Caron prend d’infinies précautions pour la faire accepter sans offenser l’islam et ses acteurs musulmans. D’ailleurs Fayçal Safi, interprète de Hakim, fait un éloge ambigu du film : « je suis musulman, la réalisatrice, une chrétienne convaincue […] Le message est fort […]

    A ma petite échelle, je parle des chrétiens martyrisés […] Avec ce film engagé, je dénonce le caractère déviant de certains extrémistes qui jouent de l’islam à des fins perfides ». L’acteur interprète donc le film comme une défense de l’islam contre le dévoiement des islamistes.

    C’est la clé des inconséquences des questions-réponses à l’oncle Rachid, qui est aussi imam, dans la salle de prière : « Peut-on épouser une non musulmane ? » Rachid passe du oui au non : juifs et chrétiens sont « gens du Livre ». Un mariage avec une non musulmane est donc licite. Mais les chrétiens sont des associateurs, et l’imam rappelle la sourate 2,217 : « L’association est plus grave que le meurtre ».

    N’empêche. Cheyenne-Marie traduit superbement la spécificité du christianisme : le pardon, l’amour désintéressé d’autrui – qui n’apparaissent jamais dans le Coran. C’est un fait réel qui a suscité le film, et la conversion d’Hakim. Un prêtre dont la sœur a été assassinée par son voisin musulman décide de rester auprès de ses parents, «pour les aider à vivre ».

    Cet acte de charité gratuite est incompréhensible pour un musulman. Même si le prêtre tente des passerelles entre islam et christianisme - « pardonne-leur et oublie leurs fautes, car Allah est bienveillant et bienfaisant », il sait que la bienveillance est à usage interne. Pour le prêtre, « la charité c’est voir Dieu dans son prochain». Pour l’imam Rachid, ce n’est pas reconnaître l’autre, mais le même : « la charité est obligatoire, dit-il, c’est un des cinq piliers de l’islam; c’est l’aumône de la rupture du jeûne, la zakat, elle est réservée à tes frères musulmans. On ne peut pas aimer qui nous fait du mal ».

    Quand Hakim annonce à sa mère (une irrésistible actrice juive) sa conversion, elle éclate de rire : « tu ne peux pas, ta mère, ta grand-mère sont musulmanes»: on naît musulman, c’est une question d’identité, où ni la liberté ni la grâce n’interviennent.

    Cette liberté des enfants de Dieu, le dénouement l’éclaire, mais demande à être décodé. Tabassé aux cris d’Allah Akbar parce qu’il est devenu apostat, Hakim détourne son frère Youssef de la vengeance, « qui ne guérit pas ». Plus tard, ils tombent dans les bras l’un de l’autre. Réconciliation fraternelle ? Mais priant chacun à sa manière, Hakim récite le Notre Père, et Youssef, en arabe, la Fatiha, première sourate du Coran: « guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru ta colère – les juifs – ni des égarés – les chrétiens».

    Ainsi résonnent ensemble le pardon des offenses et l’anathème, avant un « amen » à deux voix qui scelle l’ambiguïté.

     

    Timbuktu

     

    affiche_timbuktu.jpgLoin de l’austère noir et blanc des films de Cheyenne et d’Abd al Malik, Timbuktu offre la palette d’ocres et de bleus du désert et du fleuve, où vivent, à l’écart de Tombouctou, en une atmosphère biblique d’avant la chute originelle, quelques familles touarègues, éleveurs et pêcheurs. Aucune image du riche patrimoine pillé par les islamistes : le film a été tourné en Mauritanie sous la protection de la police mauritanienne.

    Comme L’apôtre, Timbuktu part d’un fait réel : la lapidation à mort d’un jeune couple non marié. Mais Sissako évite la violence du spectacle, et détourne le regard du spectateur sur un autre plan en parallèle: un djihadiste qui danse.

    Le thème est l’intrusion violente des islamistes dans l’harmonie d’un peuple que l’on dirait « au milieu de nulle part ». Les pickup sillonnent le village et des mégaphones interdisent la musique, le chant, le foot, ordonnent aux femmes le port du voile, des chaussettes et des gants.

    La résistance s’improvise par l’art, la poésie, la volonté des femmes de rester elles-mêmes. Les Touaregs, disait Charles de Foucauld, sont des musulmans superficiels, et la tradition touarègue est matriarcale. Ce sont les femmes qui défient les islamistes. Zabou, sorte de prêtresse venue d’Haïti, oppose son large corps drapé aux ennemis dans leurs pick-up. Une marchande de poissons tend les mains pour qu’on les lui coupe, plutôt que de porter des gants. Une autre surprise en train de chanter, reprend, sous les 80 coups de fouet qui lui sont infligés, son chant interrompu.

    Sissako, évitant le manichéisme, brouille les repères, mêle tragique et comique. La famille d’éleveurs semi-nomades, Kidane, Satima et leur fille Toya, est connectée. Elle appelle sa vache GPS et Toya utilise vainement son portable: « pas de réseau ! »

    Les djihadistes infligent à Kidane un procès islamique qui tourne à la mascarade, et s’achève par sa condamnation à mort. Mais ils sont parfois, par leurs inconséquences, plus drôles que cruels. Ils interdisent le foot mais débattent des mérites comparés de Zidane et Messi, Abdelkrim grille en cachette une cigarette et n’est pas insensible au charme de Satima.

    L’intention du cinéaste est de montrer que les islamistes, prisonniers d’un système qu’ils n’assument pas, sont instrumentalisés par des idéologues hors-sol, et que les musulmans sont leurs premières victimes. Ainsi l’imam fait battre en retraite les djihadistes qui entrent armés dans la mosquée, et leur suggère de retourner contre eux le djihad. Le djihad spirituel serait le vrai sens de l’islam. Mais qui décide du vrai sens de l’islam ?

    Restent les images superbes d’un paradis volé : un prologue en diptyque, une gazelle échappant, peut-être, aux pick-up, et des statuettes, plus animistes que musulmanes, tombant, mais pas toutes, sous le feu des islamistes. En épilogue, Toya courant dans le désert, orpheline, avec ce cri : « Où est le pardon ? Où est Dieu dans tout cela ? » Et puis la scène qui ressemble à un ballet, sur fond musical, de garçons mimant, mais sans ballon, un match de foot. Témoins sans doute, pour Sissako, que « la beauté sauvera le monde », et vaincra la barbarie.

    Saluons ces cinéastes qui, pour la première fois sans doute au cinéma, ont osé montrer, pour l’une la conversion d’un musulman au christianisme, pour l’autre les horreurs de la charia, sans éviter la violence substantielle à l’islam. Mais ils tiennent aussi à présenter des imams sympathiques, avocats d’un autre islam compatible avec la dignité humaine, avec en plus, chez Sissako, l’utopie d’une liberté et d’une beauté sans armes.

    Chez l’un et l’autre, la question de savoir si l’islamisme, loin d’être un dévoiement ou un cancer de l’islam, n’en serait pas plutôt la stricte application, reste question interdite. 

     

    * Source : Réseau Regain, dont nous persistons à conseiller la lecture (livraison de mars 2015)

     

  • Laurent Obertone : « Les Français, victimes consentantes de Big brother », entretien avec Grégoire Arnould

     

    La France Big Brother, le dernier opus de Laurent Obertone, décrit la façon dont les Français sont manipulés par la caste politico-médiatique. Paradoxalement, cette manipulation s’exerce avec leur consentement…

    Qui est Big Brother ?

    Big Brother, c’est le système qui s’exprime à travers tous les individus qui contrôlent l’expression et pensent la même chose. C’est le prêt-à-penser délivré par les faiseurs d’opinion. C’est cette « République des écrans » qui, sous couvert de liberté d’opinion, définit les limites de la pensée. Pour autant, ce système fondé essentiellement sur la collusion des politiques et des médias, fonctionne, ce qui peut paraître paradoxal, avec le consentement de ceux sur qui il s’exerce.

    Le sous-titre de votre livre dénonce justement le « conditionnement » des Français. Vous dîtes que « Monsieur Moyen », le Français moyen, se laisse volontairement manipuler…

    L’anthropologie nous enseigne que les individus ne peuvent exister seuls. Sans maître, point de salut ! Qui ne serait pas heureux et soulagé d’être déchargé de responsabilités trop lourdes à assumer ? Prenons l’exemple de la sécurité. à de rares exceptions près, une personne agressée ne peut compter que sur elle-même. Personne ne bouge pour lui venir en aide : chacun espère que son voisin va intervenir ou que la police, dont c’est le travail, va arriver… C’est l’illustration parfaite d’un conditionnement général : comme si nous étions désormais dressés à demeurer passifs en toute circonstance.

    Comment expliquez-vous cette passivité des individus face à la manipulation dont ils font l’objet ?

    Bien souvent, plus un individu prétend être libre, plus il est au contraire soumis à toute sorte de liens qui l’entravent. Et de fait, dans une démocratie, les gens se conforment à la masse et adoptent, par mimétisme, le comportement de la majorité. Cette peur de quitter le rang renvoie au syndrome de l’exclusion : la crainte, traumatisante, du jugement excluant émanant de la majorité ou du groupe dominant. La puissance médiatique symbolise par excellence ce pouvoir d’exclusion tant il est impossible et même inconcevable d’échapper au pilonnage des slogans publicitaires et des « messages » politiques – ce qui revient à peu près à la même chose. Comme ils les subissent au quotidien, les gens finissent par les adopter. C’est une question de facilité, de peur ou même de besoin d’exister. De telle sorte que le Français « moyen », celui que j’appelle « Monsieur Moyen », se retrouve, avec des millions de ses semblables, sur la place de la République à Paris en brandissant une pancarte « Je suis Charlie ». Cette uniformité de la pensée a quelque chose d’effroyablement saisissant pour un pays qui se prétend libre.

    En quoi l’affaire Charlie Hebdo est-elle particulièrement révélatrice de Big Brother ?

    Le plus frappant évidemment, c’est que l’idéologie et les individus responsables de ce désastre en sortent renforcés et qu’ils ont réussi, avec une facilité déconcertante, à retourner les faits à leur avantage. « Je suis Charlie », c’est vraiment une manipulation de masse. Ce qui prouve que pour Big Brother, l’utopie – c’est-à-dire la représentation factice de la réalité – est plus importante que les faits qui, en l’occurrence, parlaient d’eux-mêmes. D’où l’importance de la communication qui permet de réécrire le présent. Regardez les événements qui ont suivi les attentats de janvier : d’une attaque islamiste particulièrement meurtrière, on a fait une campagne contre « l’amalgame » et « l’islamophobie ». Autrement dit, Big Brother nous a expliqué qu’il a eu raison de promouvoir depuis des années le multiculturalisme, l’immigrationnisme et l’islam ! Un tel exemple de manipulation devrait être enseigné dans les écoles…

    Peut-on mettre un terme à ce conditionnement ?

    Il n’est pas certain qu’il dure éternellement, mais les gens ont tellement investi dans la société factice de Big Brother qu’il est impossible pour eux d’imaginer s’en détourner. Surtout que tout le monde y trouve son compte. Nous vivons dans une société de confort, ce qui fait de nous des êtres domestiqués. La consommation de masse signe le triomphe de Big Brother…

    Reste-t-il un peu de place pour l’espoir ?

    Le principal objectif de Big Brother c’est d’empêcher les gens de penser. Il est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais le temps qui passe joue pour le système. En même temps, on voit de plus en plus d’auteurs et de médias dissidents exister sans lui, ou plutôt malgré lui : l’espoir est donc permis. 

     

    Dernier livre paru : la France Big brother, éditions Ring, 361p., 18 euros.

    Source : Politique magazine

  • Claude Lévi-Strauss à propos des « Valeurs de la République »

     

     

    « La révolution a mis en circulation des idées et des valeurs. On peut toutefois se demander si les catastrophes qui se sont abattues sur l'Occident n’ont pas trouvé aussi là leur origine. On a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite, alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes. »

     

    Claude Lévi-Strauss 

     

     

    De près et de loin, entretiens avec Claude Lévi-Strauss par Didier Eribon, Odile Jacob, 1988 ; rééd. 2008.

     

  • Immigration clandestine : c'est la déferlante !

     

    « Et si Raspail, avec Le Camp des saints, n'était ni un prophète ni un romancier visionnaire, mais simplement un implacable historien de notre futur ? » Jean CAU, Le Figaro, 1973. 

    Telle est, aussi la question que pose Marie Delarue dans Boulevard Voltaire, après avoir vu la photographie ci-dessus.   

    « C’est l’image la plus saisissante de cette matinée (mercredi 7 mars) : en une du Figaro, sous le titre « Immigration illégale : l’explosion », un rafiot photographié depuis le ciel sur fond de mer d’azur. Plein à craquer. À déborder. À chavirer, surtout. Une masse compacte de points colorés pour des centaines de visages tendus vers cet avion qui les survole, gage au moins de leur survie si ce n’est du succès de leur entreprise. »

    On se reportera utilement à l'article de Marie Delarue qui donne des chiffres, en pleine explosion, sur l'immigration clandestine ces deux dernières années.

    En 1973, Raspail s'était exclamé : ils arrivent ! Nous y sommes. 

       

    l'article de Marie Delarue

     

     

  • Qu'est-ce qu'être Français ? La réponse d'un Québécois

    Crédits photo : Le Figaro / Le Figaro

     

    Nous avons fait remarquer maintes fois comment les plus pertinentes critiques portées à l'encontre de la société dite moderne ou postmoderne et du Système dans lequel nous vivons, par lequel nous sommes formatés, sont principalement venues de personnalités issues de la gauche plutôt que de la droite. Faut-il qu'elles nous arrivent, aussi, du dehors ? Est-ce si difficile pour un Français quelconque de s'extraire du conditionnement ? De s'évader - pour retrouver un regard lucide et penser librement - de la France Big Brotherisée ? 

    En tout cas, pour le québécois Mathieu Bock-côté, la polémique autour du terme « français de souche » est révélatrice de la crise d'identité que traverse la France. Lafautearousseau   

     

    Le Français de souche est victime d'un vilain paradoxe: officiellement, il n'existe pas, fondamentalement parce qu'il n'existerait plus. La nation française serait tellement métissée aujourd'hui qu'on ne saurait plus discerner quelque population de souche que ce soit. Il s'agirait d'un fantasme généalogique d'extrême-droite, référant à un âge d'or révolu de l'homogénéité ethnique qui aurait en fait été un enfer. En fait, il se pourrait même qu'il n'ait jamais existé: le métissage serait la véritable loi de l'histoire et d'une époque à l'autre, il aurait imposé ses codes à la France, qui n'existerait qu'au pluriel. Le Français de souche n'aurait même jamais existé, car il n'y aurait jamais eu d'époque d'avant l'immigration de masse.

    Et pourtant, de temps en temps, sans avertir, il revient à l'avant-scène, à la manière d'un affreux personnage qui sent très mauvais et qu'on évoque publiquement pour en dire du mal. C'est ce qui lui arrivé il y a quelques jours lorsque François Hollande y a fait référence pour préciser que les barbares qui avaient profané les sépultures dans un cimetière juif n'étaient pas seulement des «jeunes» parmi d'autres, pour reprendre la formule médiatiquement convenu, mais bien des Français de souche -autrement dit, ils n'étaient ni arabes, ni musulmans, et dans ce cas, il était tout à fait pertinent de rappeler leur origine ethnique sans que personne ne hurle à l'amalgame. On peut parler du Français de souche, mais seulement pour dire qu'il est un salaud.

    La chose n'est pas nouvelle et dépasse les seules préoccupations sémantiques. Il y a plus de dix ans, on s'en souvient, s'inquiétant de la persistance de l'identité française dans un pays qu'il aurait voulu soumettre au génie de la mondialisation et de la construction européenne, Philippe Sollers s'était permis une tirade contre la France moisie. Il pensait à la France béret-baguette, gouailleuse, enracinée, celle du terroir, qui préfère la souveraineté nationale au fédéralisme européen et qui s'imagine encore qu'il faut posséder quelques rudiments de culture française pour se dire français. Plus récemment, dans le débat sur l'identité nationale qu'il avait enclenché, Nicolas Sarkozy avait dit vouloir du gros rouge qui tache, manière comme une autre de tourner en dérision ce qu'il croyait être les préjugés de la France de souche devant les étrangers.

    D'une fois à l'autre, on le verra, c'est la même logique qui se met à l'œuvre: ce qui est spécifiquement français n'existe pas, et si cela existe, c'est très mal et il faut s'en distancier, s'en séparer, s'en débarrasser pour que naisse une nouvelle France post-identitaire, post-historique et post-nationale. Au mieux, ce sera pittoresque, et alors, on transformera cela en décor pour les touristes. Mais il n'est plus possible de se représenter autrement que négativement toute forme de substrat historique spécifique à la France. La poussée à l'indifférenciation qui traverse la mondialisation fait en sorte que ce qui est spécifique à un peuple et ne se laisse pas aisément traduire dans la culture globale des droits de l'homme est connoté négativement de manière automatique.

    C'est le paradoxe de l'identité française, en fait, et un semblable raisonnement pourrait s'appliquer aux autres nations occidentales, qui sont aussi soumises à la censure de fer propre à l'idéologie multiculturaliste. On dira que la France qui mérite d'être célébrée se distingue par les valeurs de la République, mais on oublie que ces valeurs, du moins, telles qu'elles se formulent aujourd'hui, ne se distinguent pas fondamentalement des valeurs revendiquées par d'autres nations, comme l'Allemagne, les États-Unis, le Canada, le Québec ou l'Italie. Autrement dit, la France cherche à se définir par ce qu'elle n'a pas de singulier, et refoule dans des stéréotypes négatifs ce qu'elle pourrait avoir en propre.

    Qu'est-ce qui fait que la France n'est pas le Danemark? On ne trouvera pas vraiment la réponse à cette question dans le seul universalisme républicain. D'une manière ou de l'autre, et en parlant ou non du Français de souche, il faudra bien rappeler les droits de l'histoire, ou si on préfère, des cultures historiques, celles qui font que les peuples ne sont pas interchangeables, qu'ils ont chacun une personnalité singulière, qui s'exprime dans l'appropriation des paysages, dans la cuisine (il est amusant de noter que dans Soumission, la jeune Myriam, qui l'a quitté pour Israël, exprime sa nostalgie de la France en parlant des fromages! Quant à lui, Éric Zemmour, dans la tournée de promotion du Suicide français, a donné le même exemple pour parler concrètement de l'identité française), dans la chanson, dans les contes et légendes, autrement dit, dans les mœurs, dans le mode de vie. Bien évidemment, le culte de la république à la française caractérise aussi le particularisme français.

    Devenir Français, cela ne consiste pas, alors, à se contenter d'une carte d'identité comme si un pays n'était qu'une association administrative s'ouvrant à n'importe qui s'y installe, mais cela ne saurait exiger non plus le partage d'une généalogie pluri centenaire. Mais cela consiste à s'approprier une culture, à s'en approprier la mémoire, aussi, pour la faire sienne. Cela consiste à envoyer les signaux, nombreux, qui témoignent de mille manières d'une appartenance héritée ou revendiquée à un peuple, à une identité qui a noué ses fils intimes au fil de l'histoire, et qu'il serait bien triste de voir aujourd'hui se dissoudre. Nous ne pourrons pas toujours vivre dans le déni des cultures. 

     

    FIGARO VOX - Mathieu Bock-Côté     

     Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à+  HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels « Exercices politiques » (VLB, 2013), « Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois » (Boréal, 2012) et « La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire » (Boréal, 2007)

  • Avocats sans défense, par Jacques Trémolet de Villers

     

    jacques%20tremolet%20de%20villers%203.jpgLes avocats de province sont en révolte. Ils défilent dans les rues, en robe, et annoncent une grève illimitée. Les réformes annoncées par Bercy ruinent la profession, changent sa nature. Paris, inconscient ou indifférent, s’en moque. Peut-être le plus grand barreau de France, déjà passablement défiguré par son nombre (plus de 20 000 avocats), n’a-t-il pas un sentiment aussi aigu de son identité ?

    Le cabinet du garde des Sceaux semble ému de l’émotion des avocats de province… mais le ministère de la Justice, face à l’économie et aux Finances, ne pèse d’aucun poids. Christiane Taubira a suffisamment à faire avec ses problèmes de surpopulation carcérale. Fraternellement, son Premier ministre lui a mis dans les pattes un parlementaire chargé d’enquêter sur la question. Façon non dissimulée de dire que le Ministère – ou « la » ministre – ne fait pas son boulot.

    Madame le garde des Sceaux « tweete ». C’est à la mode. Le Pape le fait bien. Pourquoi pas elle ? Elle tweete sur la décision d’une cour américaine qui a acquitté un policier blanc poursuivi pour avoir tué un délinquant – ou présumé délinquant – Noir. Que sait-elle du dossier ? Des circonstances ? Des débats ? De la procédure ? Quelle est sa compétence pour donner son avis ? Peu lui importe ! Elle mène son combat comme une citoyenne qui ne se sent pas bridée par son poste. Les mines effarouchées qui le lui reprochent feraient mieux de se regarder elles-mêmes. Qui, aujourd’hui, n’a pas son avis sur tout ? Pourquoi elle, qui est, de surcroît, ministre de la Justice, n’aurait-elle pas le sien qu’elle communique à ses amis ?

    Mais tout cela ne résout pas le problème des avocats qui crient, défilent, se mettent en grève sans être entendus. C’est que leurs organisations – ordres, associations, syndicats – sont sans aucun pouvoir. La démocratie réelle, en France, n’existe pas. « Le pouvoir du peuple, par le peuple, et pour le peuple » a été confisqué par les élus, eux-mêmes produits par les partis, qui forment une oligarchie proprement tyrannique. Ils décident selon leur humeur, leurs plans, leur utopie. Nous, nous pouvons toujours crier. Même à un million dans la rue, cela ne la fait pas changer d’avis. Le rouleau compresseur avance.

    Les avocats sont furieux. Les magistrats sont mécontents. Les familles sont en colère, les retraités aussi, les agriculteurs… n’en parlons pas ! Jusqu’à quand ?

    Jusqu’à ce qu’un parti… le parti des mécontents l’emporte enfin, et que ses dirigeants, élus à la magistrature suprême, et aux postes qui l’accompagnent, suivent à leur tour la même dérive… Jusqu’à…

    Ce n’est pas d’un changement de parti au pouvoir que nous avons besoin, c’est d’un changement d’institutions. Avec un état assuré de la continuité et une représentation nationale qui représente vraiment les forces toujours mouvantes de la nation. Un vrai monarque, non pas élu et provisoire mais héréditaire et continu, et une vraie démocratie libre, directe où chacun est représenté, considéré et écouté… Une société humaine, en quelque sorte.

    Source : Politique magazine

     

  • La France « Big Brotherisée » ? C'est le dossier du numéro de mars de Politique magazine, qui vient de paraître

     

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