UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1528

  • Consultez les archives de Lafautearousseau, voyez nos « grands auteurs », retrouvez leurs réflexions ...

     

    Grands auteurs ou acteurs de l'Histoire s'enrichit, chaque semaine, en principe le vendredi, de pensées et réflexions particulièrement pertinentes. Vingt-cinq Français, neuf grands esprits européens, anglais, allemand, espagnol, russe et tchèque. et trois non-européens, Edgar Poe, le Dalaï Lama et le pape François. Bien d'autres grands auteurs éclectiques et profonds sont à venir. « Du bonheur d'être réac ? » C'est, entre autres et en très simple, ce qui les rassemble. N'hésitez pas à consulter cette bibliothèque qui s'étoffe et se construit !

    Accès : Icône en page d'accueil, colonne de droite. 

     

    Déjà cités : Edgar Poe, le Dalaï Lama, Tocqueville, Baudelaire, Vaclav Havel, Claude Lévy-Strauss, Charles Péguy, Dostoïevski, Goethe, Anouilh, Malraux, Unamuno, la Satire Ménippée, George Steiner, Shakespeare, Frédéric II, Jacques Perret, Georges Bernanos, Anatole France, Auguste Comte, Balzac, Racine, Pierre Manent, Louis XIV, Charles Maurras, Alexandre Soljenitsyne, le Pape François, Wintson Churchill, Alfred de Musset, Michel Houellebecq, Jean Giraudoux, Gustave Thibon, Choderlos de Laclos, Jacques Ellul, Simone Weil et Jacques Bainville.

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    1584417371_2.jpgQuoi que disent les appareils, les hommes et leurs discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire : 

      Jacques BICHOT   Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3   Ne crions pas haro sur les signes religieux !

      François JOURDIER   Officier amiral  De la sécurité aérienne
      Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur des Universités   Euthanasie : Quand la loi remplace la conscience  

      Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller à la présidence de la République
         Insupportable !
         Nicolas Sarkozy : le retour aux fondamentaux
      Ivan RIOUFOL  Journaliste politique
         Crash aérien : l'indécente exploitation politique
         Élections : le vrai message des Français
      Chantal DELSOL Membre de l'Institut, Professeur des Universités  Le Front national progresse parce qu’il ose dire que le roi est nu
      Denis TILLINAC   Ecrivain  Du désir en politique - Des plus nobles aux plus inavouables, les raisons de vouloir tout faire valser sont légion !
      Eric ZEMMOUR  Journaliste politique, écrivain   Quel avenir pour le tripartisme ?
      François JOURDIER   Officier amiral   Le Royaume Franc de Jérusalem
      Antoine ASSAF    Ecrivain philosophe franco-libanais    La victoire paradoxale d’Israël !
      Eric DENECE   Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)  Quand les Frères musulmans font mourir les Egyptiens… de rire !

    Transmettez, faites suivre ... 

     

  • Alain de Benoist dans Boulevard Voltaire : « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États »

     

    Nous avons donné hier l'analyse de Phoenix Capital sur ce qui devrait se passer quand la Fed cessera de soutenir les marchés. Alain de Benoist dit ici ce qu'il pense de la dette des Etats. Nous partageons son point de vue.  

     

    1530443371.jpgLa dette… La dette… La dette ! Elle obsède tout le monde, et c’est sans doute à juste titre. Mais comment en est-on arrivé là ?

    La possibilité offerte aux ménages d’emprunter pour couvrir leurs dépenses courantes ou acquérir un logement a été l’innovation financière majeure du capitalisme d’après-guerre. À partir de 1975, c’est ce qui a permis de compenser la baisse de la demande solvable résultant de la compression des salaires et de la précarité du travail. Le crédit a ainsi représenté pendant des décennies le véritable moteur de l’économie. Aux États-Unis, cette tendance a encore été encouragée dans les années 1990 par l’octroi de conditions de crédit de plus en plus favorables, sans aucune considération de la solvabilité des emprunteurs. Quand la crise financière de 2008 a éclaté, les États se sont encore endettés pour empêcher les banques de sombrer. La machine s’est alors emballée de façon telle que les États surendettés sont devenus prisonniers de leurs créanciers, ce qui a limité d’autant leur marge de manœuvre en matière sociale et politique. Aujourd’hui, ils se retrouvent pris dans un système usuraire, puisqu’ils n’ont d’autre alternative que de continuer à emprunter pour payer les intérêts de leur dette (la France emprunte, à cet effet, 50 milliards d’euros par an), ce qui augmente encore le montant de cette dette.

    Résultat : le volume total de la dette mondiale atteint aujourd’hui le chiffre faramineux de 200.000 milliards de dollars, soit 286 % du PIB mondial, contre 142.000 milliards de dollars en 2007. Et encore ne tient-on pas compte des dettes contingentes comme la dette bancaire ou celle des retraites à servir !

    La dette cumulée de tous les États atteint des niveaux stratosphériques. Les particuliers et les ménages savent bien pourtant que personne ne peut vivre perpétuellement à crédit…

    Il semble, en effet, préférable de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. Mais le problème est qu’on ne peut assimiler le budget d’un État à celui d’un ménage. Un État est tenu de faire des investissements à long terme qui, ne pouvant être financés sur la base des seules recettes courantes, doivent obligatoirement l’être par l’emprunt. Les nations, en outre, ne sont pas des êtres mortels : un pays ne fait pas faillite à la façon d’une entreprise ou d’un particulier. Enfin, quand il emprunte, un État n’engage pas sa propre fortune, mais celle de ses citoyens (il gage une partie de l’épargne des plus aisés plutôt que de la prélever par le moyen de l’impôt). Ce faisant, il se soumet, en revanche, aux marchés financiers. Le montant de la dette indique le degré d’aliénation de l’État.

    Tout le monde fait les gros yeux à la Grèce, en affirmant qu’elle « doit payer sa dette ». Michel Sapin dit même que, si elle ne la payait pas, cela coûterait 600 ou 700 euros à chaque Français. Mais que faire quand on ne peut pas payer ?

    Rappelons d’abord que, contrairement à ce que prétend la vulgate médiatique, l’envolée de la dette grecque est due pour l’essentiel à des taux d’intérêt extravagants et à une baisse des recettes publiques provoquée par des amnisties fiscales qui ont surtout profité à l’oligarchie. Quant à Michel Sapin, il dit n’importe quoi. Les prêts que la France a consentis à la Grèce sont, en effet, déjà comptabilisés dans la dette publique française, que la France n’a pas plus que la Grèce l’intention (ni les moyens) de payer. Il n’y a, en fait, aucun avenir pour la Grèce à l’intérieur d’une Union européenne qui cherche à constitutionnaliser les politiques d’austérité afin de museler la souveraineté populaire : comme l’a dit sans fard Jean-Claude Juncker, porte-parole des étrangleurs libéraux et subsidiairement président de la Commission européenne, « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » (sic). La Grèce n’a d’autre choix que de passer sous la table ou de la renverser, c’est-à-dire de faire défaut sur sa dette et de sortir de l’euro.

    Ceux qui font les gros yeux à la Grèce devraient essayer de comprendre que, si la morale est de mise en matière de dette privée (cf. l’allemand Schuld, « dette », et schuldig, « coupable »), elle ne l’est pas en matière de dette publique. Quand un État emprunte, il ne s’engage pas moralement, mais conclut un simple accord financier. La valeur de cet accord est subordonnée à des exigences politiques, en ce sens qu’aucun État ne peut saigner à mort son peuple au seul motif que les accords signés doivent toujours être respectés (pacta sunt servanda). L’économie de la servitude n’est, en effet, pas supportable : on ne saurait exiger d’un peuple qu’il rembourse une dette contractée dans le passé à ses dépens. Au demeurant, les exemples ne manquent pas qui montrent que l’obligation de rembourser une dette publique n’a jamais été considérée comme absolue. La dette de l’Équateur a été supprimée en 2008, celle de l’Islande en 2011. En Pologne, dès l’arrivée au pouvoir de Lech Wałęsa, en 1990, les créanciers de ce pays ont réduit sa dette de 50 %. Quand ils ont envahi l’Irak en 2003, les États-Unis ont épongé la dette irakienne pour assurer la solvabilité du pouvoir qu’ils venaient de mettre en place à Bagdad. Quant à l’Allemagne, elle ferait bien de ne pas oublier qu’après la guerre, le « miracle économique » allemand n’a été rendu possible que grâce à l’accord de Londres du 27 février 1953, qui a d’un trait de plume supprimé plus de la moitié de sa dette extérieure. C’est la meilleure preuve que, lorsqu’une dette devient insupportable, il n’y a pas d’autre solution que de l’annuler ou de la restructurer. 

    Boulevard Voltaire

     

  • N'écoutez pas, mesdames ....

    la femme ....jpg

    Chacun (chacune) fera son propre commentaire. 

    Après écoute de ce prêche, utiliser la fonction page précédente de votre navigateur pour revenir sur le blog ... Sinon, rouvrez Lafautearousseau.

     

  • La dernière livraison de La nouvelle REVUE UNIVERSELLE Hiver 2015 ...

     NRU 39 COUV 2_Page_1.jpg

    Prenez connaissance du sommaire  détaillé de cette nouvelle et excellente livraison de la Revue universelle. A lire absolument, à ne pas manquer.

    Commentaire relevé dans le blog :

    « Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »

    Jean Louis FAURE, mercredi, 15 octobre 2014 

     

    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 1 rue de Courcelles, 75008 PARIS - 4 numéros par an - Tarif :  m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €.  Étranger et DOM-TOM : 77 €

    Sommaire NRU n°39

    S'abonner !

     

  • VIDEO • Colloque du Cercle Vauban, Paris le 06.12. 2014 : F. Rouvillois traite de l'Etat décapité & J. Trémolet de Villers de la Justice à la dérive (A suivre)

     

    Ce colloque intitulé « Pour un nouveau régime » était organisé par le cercle Vauban, Politique Magazine et la Nouvelle Revue Universelle, en partenariat avec le blog Le Rouge & le Noir et Lafautearousseau. 

    Cette manifestation résultait d’une volonté d’harmoniser les énergies, les savoir-faire et aussi les convictions des uns et des autres. Il s'agissait d' en faire l’expression de nos préoccupations de patriotes devant l’état déplorable de la France, et de l’ardente nécessité de proposer un ensemble d’orientations, et de mesures politiques.

    Cette journée qui a réuni plus de 300 personnes fut une réussite : au-delà du nombre de participants, une ambiance amicale et même chaleureuse régnait dans cette salle Rossini où s'est tenu le colloque, aménagée avec l’aide de nombreux jeunes bénévoles, pour proposer une restauration, une vente de livres, de revues, de plaquettes, et aussi des entretiens personnalisés avec les organisateurs et partenaires, la Restauration Nationale ainsi que le blog le Rouge et le Noir et Lafauteàrousseau.

    L’essentiel cependant est venu de la présence de huit intervenants remarquables, qui se sont succédé à la tribune tout au long de la journée, représentant un ensemble de talents et de compétences de haut niveau qui n’a pas manqué de passionner les participants. Comme l’annonçait l’intitulé du colloque, il s’agissait, en s’appuyant sur un constat sans concession de l’état de notre pays au regard d’exigences fondamentales comme la souveraineté, l’autorité de l’État, les libertés publiques, la justice, de formuler des propositions les plus concrètes possibles pour instaurer un salutaire « nouveau régime ». Ce difficile exercice a été mené à bien, grâce aux points de vue convergents et complémentaires du juriste, de l’économiste, du constitutionnaliste, de l’historien, du philosophe.

    Il est évident que ce travail doit impérativement fructifier; c’est pourquoi les actes de ce colloque seront publiés prochainement et de futurs colloques sont en préparation.

    La vidéo ci-dessous est la première d'une série de huit, à venir prochainement dans Lafautearousseau. 

     

     Cliquer sur l'icône rectangle pour agrandir (Bas d'écran, à droite)

     

  • Que se passera-t-il quand la Fed cessera de soutenir les marchés ? L'analyse de Phoenix Capital

     

    C'est la question posée - et la réponse - de spécialistes. Il y a certainement d'autres points de vue. Mais, même pour des béotiens, la multiplication de bulles financières de grande ampleur comme solution à la crise de l'économie réelle et maintien pour quelques temps encore d'un semblant de bonne tenue économique, peut apparaître déraisonnable et exagérément risquée ... Alain de Benoist, de son côté, dans Boulevard Voltaire vient de livrer ses réflexions sur la dette des Etats : « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États ». Nous y reviendrons.  Lafautearousseau

     

    La Fed a engendré une situation extrêmement dangereuse.

    Depuis 2009, à chaque fois que les marchés étaient proches de la rupture, « quelqu’un » (la Fed) a pris des mesures pour les soutenir.

    En 2010, le S&P 500 a essuyé un point de rupture, alors que sa moyenne mobile sur 50 jours passait sous sa moyenne mobile sur 156 jours (six mois). Les actions étaient dans une position périlleuse depuis la crise de 2008, encore très présente dans les esprits.

    La Fed a décidé d’agir en mentionnant, promettant puis lançant son programme QE2 en juillet, août et novembre respectivement.

    Voilà qui a encouragé une reprise des actions qui a pu durer jusqu’à ce qu’une crise se développe en Europe en 2011. Une fois de plus, les actions se sont retrouvées dans une posture délicate. Et une fois de plus, la Fed a promis d’agir, puis a lancé son Operation Twist en septembre 2011. Les actions ont de nouveau décollé.

    Ce qui nous amène à 2012. L’Europe succombait aux flammes. La Grèce, puis le Portugal et enfin l’Espagne ont demandé des plans de sauvetage. Et ces plans de sauvetage ont gagné en importance au fil des mois. L’Espagne a demandé 100 milliards d’euros en juin 2012.

    Le président de la BCE, Mario Draghi, a promis de faire « tout le nécessaire » pour maintenir l’unité de l’Union européenne. Mais le carnage s’est fait ressentir jusque sur les marchés américains. Bernanke a donc promis un autre programme de QE, qui deviendrait à partir du mois de juin « à durée indéterminée ».

    Bernanke a lancé QE3 en septembre 2012, et lancé QE4 en novembre 2012.

    Les actions ont une fois de plus décollé pour enregistrer l’une des hausses les plus rapides et les plus fortes de l’Histoire.

    Cette folie s’est poursuivie malgré le fait que la Fed ait mis fin à ses efforts de QE. En octobre de l’année dernière, les marchés ont atteint un niveau critique. Mais cette fois-ci, plutôt que de lancer une nouvelle politique monétaire, le directeur de la Fed a laissé entendre que la Fed devrait reporter la date de fin du QE – une proposition déraisonnée, puisque la Fed n’avait alors que 5 milliards de dollars de QE restants.

    Contre toute logique, les marchés sont de nouveau entrés en éruption.

    En termes simples, la Fed a conditionné les marchés afin qu’ils pensent que quoi qu’il se passe, les actions seront soutenues.

    Jusqu’à présent, cette tactique a fonctionné… mais elle finira par échouer, de la même manière que le font toutes les tentatives de soutien de marché. Un jour viendra, les investisseurs vendront et empocheront leurs profits. Un jour viendra, une vente panique apparaîtra.

    Déterminer à quel moment cela se produira est impossible, puisque nous parlons ici de psychologie des foules, et non des bases fondamentales du marché ou de données économiques (qui de toute façon n’ont depuis deux ans plus aucune importance).

    Le fait est cependant que toutes les bulles finissent par exploser. Cette bulle ne sera pas différente, à l’exception d’avoir été générée par la Fed, et perpétuée bien plus longtemps que si elle avait été livrée à elle-même.

    Pour dire les choses autrement, quand la prochaine crise apparaîtra, la Fed n’aura plus de munitions. Nous ferons face à une crise de la confiance. Et quand les investisseurs commenceront à comprendre que la Fed a aujourd’hui un effet de levier plus important que celui des banques d’investissements qui se sont effondrées en 2008, la partie sera terminée. 

  • Chantal Delsol : Le génie européen et le destin (aujourd’hui malheureux) de la culture européenne

     Chantal_Delsol.jpg

    Intervention de Chantal Delsol, professeur des Universités, écrivain et membre de l’Institut, à l'occasion de la Table Ronde d'hommage à Jean-François Mattéi, le 20 Mars dernier, à Marseille.

    Ici je voudrais insister sur un point qui me paraît important dans l’œuvre de Jean-François : le génie européen et le destin (aujourd’hui malheureux) de la culture européenne.
    J’ai choisi cette question parce qu’elle est le seul point sur lequel nous étions en désaccord (amical !) : la question de la supériorité de la culture européenne, la question du destin du nihilisme européen.
    On se souvient du fameux Avant-Propos de Max Weber pour L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, dans laquelle il s’interroge sur les raisons du développement de l’Europe, au détriment notamment de la Chine qui se trouvait pourtant tellement en avance. Needham, et Whitehead, ont abordé cette question avec talent. Et aussi Husserl et Patocka. Jean-François en était hanté. Il voyait dans l’auto-destruction actuelle de cette culture la démonstration même de sa supériorité. Comment cela ?

    Tout commence avec le soin de l’âme : depuis Platon et jusqu’à Patocka. Les autres humains, non-européens, n’ont-ils donc pas d’âme ? Certainement si ! Seulement ils n’inventent pas le logos, ou si l’on préfère, ils ne développent pas l’esprit critique. Les sociétés européennes inventent les sciences modernes et la démocratie parce que cette culture a « un mode d’expression spéculaire », autrement dit, une capacité à prendre distance par rapport à soi, et donc à se critiquer soi-même.
    Tout vient de là. Une idée de la conscience personnelle qui juge l’extérieur et ne s’y noie pas. J’ai appelé cela l’irrévérence. La critique.
    Jean-François va plus loin. Il pense que la culture se caractérise précisément par cette capacité à prendre distance. Il en ressort que seuls les Européens ont une culture au sens précis du terme : les autres sociétés ont des mythes, des religions, des pratiques.
    La capacité critique de l’Europe a été bien décrite comme une supériorité par des auteurs aussi différents que Leszek Kolakowski ou Cornelius Castoriadis. Savoir se remettre en cause est un signe de hauteur et de développement plus grand. J’ai développé cela en disant que si toutes les civilisations colonisent en période de puissance et décolonisent en période d’impuissance, l’Occident est la seule civilisation capable de décoloniser par mauvaise conscience…
    Ce qui permet de comprendre la vocation initiatrice de l’Europe, mais aussi pose d’autres questions.
    La capacité critique enclenche une culture de questionnement, de doute, de sortie de l’enfermement et de la particularité : une culture d’ouverture. Elle engendre le prométhéisme, et jusqu’à cette volonté d’échapper à la condition humaine, à sa finitude, volonté qui peut aller jusqu’aux pires excès. Déjà la devise de Charles Quint était : Plus Ultra.
    C’est cela qui engage l’Europe dans l’histoire, fait de ses sociétés des sociétés ouvertes.
    Cependant il se produit quelque chose d’étrange : quand la société européenne d’ouverture et de critique rencontre les autres sociétés, elle exerce sur elles une fascination. Toutes les sociétés mondiales se posent la question de savoir si elles doivent ou non s’occidentaliser – nous sommes les seuls à pouvoir nous contenter d’être nous-mêmes…
    Ainsi, grâce à l’Occident chrétien, les autres cultures commencent à prendre distance par rapport au particularisme, et entrent dans l’histoire universelle. Le mouvement d’émancipation qui répond à l’esprit critique dans le temps fléché, se répand partout. Si aujourd’hui en Chine ou ailleurs, l’esclavage est aboli, si les femmes peuvent faire des études supérieures, c’est uniquement à l’influence de l’Occident que cela est du.
    Comment expliquer ce pouvoir de fascination exercé par la culture européenne ? Il faut croire que le désir d’universel représente un appel tout humain, réveillé d’abord chez nous, mais promis à toutes les sociétés mondiales.
    Il serait d’ailleurs lucide de préciser que ce pouvoir de fascination s’estompe depuis la fin du XX° siècle, au moment où nous voyons se développer pas moins de trois centres civilisateurs fermement anti-européens : les zones de l’islam fondamentaliste, la Russie de Poutine et la Chine. Il importerait, à ce stade, de se demander si la culture critique et émancipatrice ne va pas trop loin dans ses desseins universalistes;
    Mais surtout, il est clair que l’esprit critique européen se retourne contre soi tel un apprenti sorcier, et Jean-François a beaucoup travaillé là-dessus. La haine de soi, depuis la décolonisation et les deux guerres mondiales, entraine l’Occident par le fond. Une société qui ne veut plus se défendre elle-même ne se condamne-t-elle pas à mort, comme lorsque par exemple l’Union européenne refuse d’inscrire les racines chrétiennes dans sa constitution ? Quand elle dénigre constamment la conscience personnelle, dont le développement a permis à la critique d’exister (institutionnalisation d’Antigone dans la justice internationale) ? Quand elle récuse ce que justement Platon et Patocka appellent l’âme (Zamiatine) ?
    D’autant qu’il se produit quelque chose de nouveau et d’inquiétant : pour critiquer, ou pour se mettre soi-même en cause, il faut un point d’appui : à partir de quoi juge-t-on ? Jusque là quand les Occidentaux se mettaient en cause c’était au nom des principes de l’Evangile, qu’ils estimaient avoir trahis (par exemple Marsile de Padoue ou Bartholomé de Las Casas). Mais aujourd’hui, n’étant plus en chrétienté, au nom de quoi les Occidentaux se jugent-ils ? Au nom d’une utopie abstraite, une perfection non-humaine et inhumaine – ou du point de vue de Sirius. Les conséquences sont incalculables. Le désespoir et le nihilisme résultent facilement de cette quête sans point fixe.
    Il est probable que la critique se pouvait grâce à la transcendance, qui établissait un point fixe archimédien d’où l’on pouvait juger. Une fois la transcendance abolie (« Dieu est mort »), la critique se poursuit comme forme de la pensée, mais privée de point archimédien elle tourne dans le vide.
    Jean-François était très marqué par le nihilisme contemporain, dont son dernier livre, L’homme dévasté, est l’expression. Il pensait qu’emportée par le torrent de l’auto-critique, la culture européenne était en passe de se détruire elle-même. Pour ma part je suis persuadée que ce nihilisme, bien réel, représente un épiphénomène, le délire de quelques élites germano-pratines aussi fêlées et aussi minoritaires qu’autrefois Diogène dans son tonneau. Je crois plutôt que nous sommes en train de renier notre culture pour rejoindre des pensées plus archaïques et plus simples : Husserl à mon avis avait tort quand il disait que les autres peuples s’occidentalisent mais que nous ne nous indianiserons jamais (dans La crise de l’humanité européenne et la philosophie) – je crois que nous sommes en train de nous indianiser sur beaucoup de plans.
    Comme vous tous je sais, hélas, que dans la discussion entre les vivants et les morts, les premiers ont forcément le dernier mot, et c’est pourquoi je lui donne le dernier mot :

    « L’attitude critique de l’Europe envers ses propres échecs témoigne précisément de ses succès.(…) Ce n’est pas parce que la culture de l’Europe a failli, en transgressant ses principes, qu’elle doit être condamnée ; c’est au contraire parce qu’elle a failli, mais en prenant conscience de ses fautes, qu’elle doit être reconnue comme supérieure. Aucune autre culture n’a jamais effectué cette rédemption ».  

    Les Amis de Jean-François Mattéi

  • Après le scrutin départemental • Avec moi le déluge, par Dominique JAMET

     

    Excellente analyse de Dominique Jamet, comme souvent - nous devrions dire : comme presque toujours - dans Boulevard Voltaire, sur les perspectives qui se dégagent - ou se confirment - des élections dites départementales qui viennent de se terminer. Sa critique pointe tous les gouvernements, sous toutes les Républiques. De sorte que, de fait, elle a valeur de remise en cause du Système en tant que tel. Du reste, Domique Jamet n'a pas davantage confiance dans le tripartisme qui s'installe que dans le bipartisme en vigueur jusqu'à présent encore ... Ces lignes - pensées, rédigées par d'autres que nous et il nous paraît bon qu'il en soit ainsi - nous aurions pu les écrire, les signer. A ceci près que le Système est chose vague si sa définition n'est pas donnée. Pour nous, la source doit en être recherchée dans les principes révolutionnaires eux-mêmes, qui fondent non pas toute république mais, en tout cas, la République française. Et l'actualité nous prouve chaque jour et en de nombreux domaines que cette source mortifère est loin d'être tarie.  Lafautearousseau    

     

    3312863504.jpgC’est une vieille ficelle, familière à tous les gouvernements, sous toutes les Républiques, lorsque les résultats des municipales ou des cantonales ne répondent pas à leur attente, de rappeler qu’il ne s’agit après tout que d’élections locales auxquelles il ne convient donc pas d’attribuer une signification qu’elles n’ont pas forcément. Un autre truc, classique, consiste à noyer le poisson d’une lourde défaite dans une cascade d’étiquettes et de dénominations vagues. S’il a surabondamment recouru à cette dernière recette lors du premier tour des départementales, le ministère de l’Intérieur n’a quand même pas cherché à nier que le vote des Français ait eu une dimension politique. Il s’est tout simplement abstenu d’aborder la question.

    Il tombe pourtant sous le sens, lorsque l’on vote le même jour dans un peu plus de 2.000 cantons, c’est-à-dire sur l’ensemble du territoire, Paris et Lyon exceptés, que ceux des citoyens qui font encore l’effort de se rendre dans les bureaux de vote sont de moins en moins sensibles à des considérations personnelles et locales, et se déterminent très largement en fonction de leurs préférences politiques et idéologiques. L’intrusion insistante et spectaculaire du Premier ministre dans la campagne électorale a fortement contribué à politiser le débat et M. Manuel Valls, bombant le torse et gonflant ses biceps à son habitude, n’a pas manqué de s’attribuer le mérite de la prétendue bonne tenue du vote socialiste et du fabuleux élan civique qui a fait remonter de cinq points, en référence à 2011, une participation qui avait reculé de vingt points par rapport aux précédentes consultations. À défaut de faire reculer le chômage et le Front national, le matador de la rue de Varenne aurait fait trembler l’abstention.

    Le pouvoir se satisfait de peu par les temps qui courent. Un Français sur deux a négligé ou refusé de voter. Le Front national a progressé de onze points depuis les dernières cantonales, gagné cinq cent mille voix depuis les dernières européennes et devrait multiplier par cinquante ou cent sa représentation. Le Parti socialiste, au bout du compte, devrait perdre le contrôle d’entre vingt et trente départements et assister en spectateur à la victoire en sièges dont Nicolas Sarkozy pourra se gargariser la semaine prochaine. Pour la quatrième fois consécutive, la majorité parlementaire est massivement désavouée par le pays et, lundi en huit au plus tard, frondeurs, mutins et même loyalistes devraient se livrer à un tir nourri contre le quartier général.

    Il est désormais clair que le président Hollande peut abandonner tout espoir d’être réélu s’il ne convainc pas ses partenaires de gauche de ne pas présenter de candidats, qu’il ne saurait y parvenir sans changer de cap et que, dans un pays en phase de droitisation accélérée, tout changement de cap entraînerait sa défaite. Trois blocs de force à peu près équivalente se partagent le plus clair de l’électorat, trois blocs qui ne peuvent s’entendre sans trahir leurs électeurs et dont aucun n’est en mesure de rassembler à lui seul une majorité. Ah les beaux jours que nous promet le nouveau tripartisme ! Louis XV, dit la légende, aurait un jour déclaré, désinvolte : « Après moi le déluge ! » Avec Hollande, le déluge, c’est maintenant.

     

    Dominique Jamet

  • Retour vers Soljenitsyne, le 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne : une critique historique et idéologique fondamentale de la Révolution

     

    En introduction à la note précédente, nous nous sommes permis de marquer notre point de vue : pour être efficiente, servir la pensée politique, être utile au pays, la critique du Système, que nous sommes désormais nombreux à faire, se doit de le définir et de remonter jusqu'à sa source. C'est ce que fait ici Soljenitsyne en homme qui a éprouvé dans sa vie même les horreurs qu'il rappelle. Non pas seulement pour lui-même et pour son pays. Mais aussi pour le monde et particulièrement pour la France parce qu'elle est à l'origine des Révolutions de l'époque moderne. Soljenitsyne remonte ici aux sources historiques et idéologiques du Système que nous subissons encore aujourd'hui. C'est, selon nous, ce qu'il convient que nous fassions. Et c'est pourquoi nous republions aujourd'hui ce texte important, qui nous est, d'ailleurs, souvent réclamé.  Lafautearousseau   

    1021349285.jpgTexte intégral du discours prononcé par Alexandre Soljenitsyne, , aux Lucs-sur-Boulogne, le samedi 25 septembre 1993 pour l'inauguration de l'Historial de Vendée . 

    Monsieur le président du Conseil général de la Vendée, chers Vendéens,           

    Il  y a deux tiers de siècle, l'enfant que j’étais lisait déjà avec admiration dans les livres les récits évoquant le soulèvement de la Vendée, si courageux, si désespéré. Mais jamais je n'aurais pu imaginer, fût-ce en rêve, que, sur mes vieux jours, j'aurais l'honneur d’inaugurer le monument en l'honneur des héros et des victimes de ce soulèvement.            

    Vingt décennies se sont écoulées depuis : des décennies diverses selon les divers pays. Et non seulement en France, mais aussi ailleurs, le soulèvement vendéen et sa répression sanglante ont reçu des éclairages constamment renouvelés. Car les événements historiques ne sont jamais compris pleinement dans l'incandescence des passions qui les accompagnent, mais à bonne distance, une fois refroidis par le temps.

    Longtemps, on a refusé d'entendre et d'accepter ce qui avait été crié par la bouche de ceux qui périssaient, de ceux que l'on brûlait vifs, des paysans d'une contrée laborieuse pour lesquels la Révolution semblait avoir été faite et que cette même révolution opprima et humilia jusqu'à la dernière extrémité.

    Eh bien oui, ces paysans se révoltèrent contre la Révolution. C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l'envie, de la rapacité et de la haine, cela, les contemporains l'avaient trop bien perçu. Ils payèrent un lourd tribut à la psychose générale lorsque le fait de se comporter en homme politiquement modéré - ou même seulement de le paraître - passait déjà pour un crime.            

    C'est le XXème siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIème. De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.

    Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de «grande», on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.

    Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine. C'est ce que votre révolution, et plus particulièrement la nôtre, la révolution russe, avaient tellement espéré.

    La Révolution française s'est déroulée au nom d'un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. Mais dans la vie sociale, liberté et égalité tendent à s'exclure mutuellement, sont antagoniques l'une de l'autre! La liberté détruit l'égalité sociale - c'est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l'égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. Quant à la fraternité, elle n'est pas de leur famille. Ce n'est qu'un aventureux ajout au slogan et ce ne sont pas des dispositions sociales qui peuvent faire la véritable fraternité. Elle est d'ordre spirituel. 

    1630734882.jpgLa liberté et l'égalité s'excluent mutuellement. Et, en guise de fraternité, la Convention pratiqua le génocide !...

    Au surplus, à ce slogan ternaire, on ajoutait sur le ton de la menace : « ou la mort», ce qui en détruisait toute la signification. Jamais, à aucun pays, je ne pourrais souhaiter de grande révolution. Si la révolution du XVIIIème siècle n'a pas entraîné la ruine de la France, c'est uniquement parce qu'eut lieu Thermidor.

    La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable.           

    De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une. Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide.     

    En inaugurant aujourd'hui le mémorial de votre héroïque Vendée, ma vue se dédouble. Je vois en pensée les monuments qui vont être érigés un jour en Russie, témoins de notre résistance russe aux déferlements de la horde communiste. Nous avons traversé ensemble avec vous le XXème siècle. De part en part un siècle de terreur, effroyable couronnement de ce progrès auquel on avait tant rêvé au XVIIIème siècle. Aujourd'hui, je le pense, les Français seront de plus en plus nombreux à mieux comprendre, à mieux estimer, à garder avec fierté dans leur mémoire la résistance et le sacrifice de la Vendée.  Alexandre SOLJENITSYNE 

  • Deux vidéos à ne pas rater vous seront proposées cette semaine

    Ces deux vidéos seront les suivantes :

    Colloque du cercle Vauban du 6 décembre 2014  1/8  

    Extraits du colloque du Cercle Vauban, « Pour un nouveau régime », le 6 décembre 2014 à Paris.

    Frédéric Rouvillois évoque « l'Etat décapité, la dépendance en question ».

    Jacques Trémolet de Villers parle de « La justice à la dérive, bilan et perspectives ».

    et d'autre part : 

    Charles Maurras : un portrait politique

    Entretien avec Olivier Dard, historien, agrégé, docteur en histoire contemporaine et professeur à l’université Paris-Sorbonne - Paris IV. UNE VIDÉO DU CERCLE HENRI LAGRANGE 
     
  • Loisirs • Culture • Traditions ...