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Social, Économie... - Page 85

  • Retour sur l'affaire Arnault : "les très riches de notre société ne nous sont guère sympathiques"

    Hier, à propos de l'affaire Arnault, nous avons critiqué "la ligne éditoriale racoleuse" de Libération et, aussi, la vulgarité de sa Une -  qui ne faisait, d'ailleurs, que reprendre celle (la vulgarité, le mauvais langage) du précédent président de la République. Sur l’attitude des riches ou très riches qui choisissent une sorte d’émigration, nous nous réservions de dire notre point de vue dans une prochaine note.

    Le voici, sur le fond de l'affaire Arnaud, sur le monde qu'il représente, fondamentalement - excellemment exprimé par Antiquus qui a dit tout l'essentiel, dans un commentaire posté hier.

    Nous le reproduisons ci-après car il dit très exactement et très complètement la position du blog.

    Bien sûr, la haine des riches parce qu'ils sont riches est une maladie de notre pays. Notre société, pourtant, fabrique de plus en plus de pauvres et de plus en plus de très riches. L'inégalité des revenus est aujourd'hui plus grande entre les plus pauvres et les plus riches qu'au XVIII° siècle, selon l'Institute for Economic Research. C'est là d'ailleurs une contradiction insoluble du capitalisme: affirmer l'égalité imprescriptible des hommes et créer chaque jour plus d'inégalité.

    Cela dit les très riches de notre société ne me sont guère sympathiques: ils sont pour la plupart fanatiquement partisans de brader toute identité collective et toute tradition au profit d'un magma universel dans lequel ne surnage rien que le profit. Fouquier Tinville peut bien les mettre dans la charrette, je ne me lèverai pas pour les défendre.

    En l'occurence, ce Bernard Arnaud représente tout ce que l'on peut détester: le factice, le cosmopolite, le faux semblant. Et qu'on ne me dise pas qu'il rapporte de l'argent à la France avec ses produits. Tout son art consiste à vendre au prix de la qualité ce qui n'a pas de qualité.

    P.S. : On lira aussi avec intérêt la réaction de Jean-Philippe Chauvin : http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1040:lorsque-la-fortune-se-fait-vagabonde-et-indigne&catid=46:2012&Itemid=57#addcomments )

  • "Affaire Arnault" : Y a-t-il une continuité de Fouquier-Tinville à Nicolas Demorand ?

    libération,arnault,demorand,vronski,agirc,arco(Il n’est question, ici, que de la réaction de Nicolas DEMORAND et de Libération à l’affaire ARNAUD ; sur l’attitude de ceux qui choisissent, en quelque sorte, l’émigration, nous dirons notre point de vue dans de prochaines notes).

     

    Y a-t-il une continuité de Fouquier-Tinville à Nicolas Demorand ? On peut le redouter avec la Une de Libération, hier matin, en visant la décision de Bernard Arnault :

    « Casse toi riche con !»

    Et l’accroche de Demorand :

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  • La crise, ses causes, ses dilemmes, ses solutions.

    sapir,criseMerci à DC qui, en guise de réaction aux propos de Daniel Cohen nous a envoyé, dans les "Commentaires" un très intéressant article de Jacques Sapir, La crise, ses causes, ses dilemmes, ses solutions.

     "Sans pouvoir faire état des différents tableaux et graphiques venant à l'appui de cette démonstration, faute de place, la note ci-dessous de Jacques SAPIR est claire et significative sur ce qui nous attend." dit DC, dans son commentaire. Il est bien dommage en effet qu'il n'ait pu nous joindre les"'tableaux et graphiques", qui, de fait, ne "rentrent" pas dans les "commentaires". Nous avons pensé que nos lecteurs aimeraient peut-être disposer, néanmoins, de l'article sous une forme plus aisément consultable : le voici donc en PDF, et merci encore à DC.....

    Jacques Sapir La crise ses causes ses dilemmes ses solutions.pdf

     

  • Abracadabra ! Après "Moi, Président...", voici "Moi, Merlin...". Ou : le nouvel "Eloge de la folie"

    merlin l'enchanteur.jpgA ce rythme-là, c'est sûr, tous les journaux écrits ou parlés nous le serinent sur tous les tons, la barre des 3 millions de chômeurs sera atteinte - hélas.. - incessamment sous peu. Sans compter, bien sûr, les précaires, intermittents, CDD, temps partiels forcés etc.. etc... Les Restos du coeur, qui ne pensaient jamais durer si longtemps, vont sombrer, tel le Titanic, face au choc avec cet iceberg de pauvreté qui ne cesse de croître et d'embellir : ce sont plus de huit millions de pauvres qui sont recensés, officiellement, par des Associations comme l'Abbé Pierre... 

            Mais qu'est-ce que tout cela, quand on est idéologue ? Rien du tout : les réalités, on s'en fiche et contre-fiche, et éperdument, s'il vous plaît : seule compte la magie - ou réputée telle... - du verbe et, pour paraphraser la pub de Paris Match, le poids des mots, le choc des nuées... 

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  • Dialogue/débat avec nos lecteurs... : En réponse à deux lectrices : La Révolution et la république idéologique ? Le plus grand ratage de toute l'Histoire de France !.....

            Une lectrice, qui a écouté l'entretien sur Radio Ville Marie ( http://vimeo.com/21013064 ) n'est pas d'accord, mais alors pas du tout, sur notre vision des choses.

            Au même moment, mais suite à notre note sur la République idéologique, ce nouvel Ancien régime, une autre lectrice nous a adressé un courriel plutôt amical, mais avec un brin d'ironie cependant; elle reconnaît qu'effectivement, bien des choses ne vont pas, mais nous demande, malgré tout, si nous n'en rajoutons pas, et conclut : "vous n'exagérez pas un tout petit peu ?..." 

                Nos deux lectrices, au "message" finalement assez voisn quant au fond, trouveront dans nos différentes Catégories les notes dans lesquelles nous avons traité des sujets que nous allons très rapidement reprendre avec elles....

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  • Economie libérée et souveraineté nationale par François Reloujac

    Trois jours avant le second tour des élections législatives, le nouveau président de la République, François Hollande, est intervenu pour appeler les électeurs grecs (!) à bien voter ; c’est-à-dire à voter pour des personnes désignées par des partis politiques favorables à l’euro.

     

            Que ces partis aient conduit la Grèce à la faillite avec constance et qu’ils soient, aujourd’hui, devenus les exécuteurs des instances financières internationales pour imposer aux Grecs une austérité insupportable, ne semblait pas gêner outre mesure le nouveau président. Mais ce qui est le plus choquant, c’est le principe même que le président d’un état se permette d’inciter les citoyens d’un autre pays à voter en ne tenant d’ailleurs compte que de la situation économique de partenaires de moins en moins solidaires.

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  • 7 milliards 200 millions d'impôts en plus ? Il aurait mieux valu 7 milliards 200 millions de dépenses en moins !...

  • Croissance et Austérité, l'analyse économique de François Reloujac.....

     (Paru dans le numéro 108, juin 2012, de Politique magazine).

     

     Les deux mots ont dominé l’actualité politico-économique du mois de mai, à Paris comme à Berlin, à Bruxelles comme à New York.

     

            L’austérité est nécessaire parce que les États-Unis d’Amérique, comme tous les pays européens, ont vécu à crédit depuis plus de quarante ans et qu’il faut bien un jour purger ses dettes ou accepter que sa monnaie fasse faillite. La croissance est indispensable car, sans elle, il est vain de penser atteindre le plein emploi. C’est, du moins, le discours officiel. Selon que l’on se trouve avec un excédent de trésorerie, comme l’Allemagne, ou avec un taux de chômage insupportable, comme l’Espagne, on a intérêt à mettre l’accent sur l’assainissement des finances publiques ou sur la nécessaire relance de l’activité économique. Or, s’il est facile d’imposer l’austérité – surtout aux autres –, il est plus compliqué de rétablir la confiance, sans laquelle il est vain d’espérer renouer avec la croissance. La confiance ne se décrète pas, la saine croissance non plus. Car le mot croissance est chargé d’ambiguïté.

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  • La ponctionnite aigüe, maladie permanente des socialistes : Afflelou, bien vu.....

            Allez, osons le jeu de mots : pour quelqu'un qui vend des lunettes, il est normal d'y voir clair; c'est ce que démontre Alain Afflelou dans Le Figaro magazine du 8 juin 2012 lorsqu'il répond à Clara Géliot :

    -C.G : Quel regard portez-vous sur le nouveau gouvernement ?

    -Alain Afflelou : Je trouve brutal que certains ministres lancent de grandes idées dans le seul but de se positionner. Et je doute que ce soit en réduisant le nombre de riches qu'on réduira le nombre de pauvres. Quand Mélenchon dit "on prendra l'argent dans la poche des riches", ça me choque profondément..." 

            En disant cela, Afflelou rejoint le proverbe chinois qui dit : "Quand le gros maigrit, le maigre meurt...". Mais comme les idéologues socialistes semblent connaître la sagesse chinoise à la façon d'une certaine Ségolène, et de sa "bravitude", on est mal barrés.... 

    france pression fisacle.jpg 

  • Salaires : et on parle d' "égalité" !.....

    C'est La Fontaine qui a raison : "Selon que vous serez..." :     

    SALAIRES ET PAYS LEGAL.pps 

  • Allemagne, Qatar, ces exportateurs qui réussissent, par François Reloujac

    En cette période de crise généralisée où les principaux pays semblent avoir du mal à équilibrer leur système économique, deux d’entre eux, principalement, font figure de vainqueurs : l’Allemagne et le Qatar. 

    merkel qatar.jpg

     La chancelière allemande Angela Merkel et Hamad bin Khalifa Al Thani, émir du Qatar...

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  • Bien vu : de William Cavanaugh, sur l'état actuel de "l'économie"...

    cavanaugh,capitalisme,matérialisme        "La financiarisation a séparé l'économie du réel. On accuse quelquefois le capitalisme d'être un matérialisme, mais d'une manière très ironique, le vrai problème est que l'économie n'est plus assez matérialiste. Elle est devenue une sorte de spiritualité perverse : le désir le plus profond de l'économie financiarisée est d'échapper à notre finitude, à notre statut de créature. Par exemple, si vous regardez ce qui a précipité la crise aux États-Unis en 2008, c'est, par des crédits abusifs, la tentation de créer de l'argent à partir de rien.

            Le nouveau paradigme économique veut s'affranchir de l'incarnation. C'est là sa tentation majeure. Au contraire, il y a dans l'Ecriture un réalisme constant : nous sommes sauvés (ou pas) selon la manière dont nous nous comportons concrètement..."  (Migration du sacré, Éditions de L'Homme nouveau)

  • "Sortir de l'écono-mystification" : Gérard Leclerc a lu le dernier livre de Jean-Pierre Dupuy...

            ...L'avenir de l'économie.

              Et cela nous donne une réflexion dense, dans la page Idées (page 9) du numéro 1011 de Royaliste (du 16 au 29 avril) :

             "...Quand l'impérium économique a réduit à néant l'espace politique et la simple sociabilité, on perçoit l'absurdité criminelle du système. Absurdité qui éclate encore avec la panique qui s'empare de ce système, lorsque les crises s'emballent du fait de lui-même. Jean-Pierre Dupuy nous entraîne décidément très loin, en nous persuadant de l'échec patent d'une pensée économique qui se méconnaît elle-même. L'heure est venue de retrouver la dimension prophétique du politIque à l'encontre de toutes les fatalités."

             L'intgralité de l'article ici : NAR LECLERC DUPUY.jpg 

    dupuy avenir de l'economie.jpg

    Flammarion, 291 Pages, 23 euros

    Et, en prime, car l'auteur "vaut le coup", on vous "offre" ceci : 

    http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-jean-pierre-dupuy-2012-02-22 

    http://www.scienceshumaines.com/rencontre-avec-jean-pierre-dupuy-la-sagesse-du-pire_fr_27140.html

  • Paroles de campagne ("le papier souffre tout...") et réalité des faits/vérité des chifres....

            La France a le deuxième niveau de dépense publique annuel en Europe en pourcentage (derrière le Danemark) et ne le réduit pas alors que de nombreux pays de l'OCDE ont réduit leurs dépenses publiques depuis 15 ans.
            Pour l'ensemble de la zone euro, elles sont ainsi passées de 50,4 % du PIB en 1990 à 46 % en 2008. La France fait exception dans ce mouvement. A titre d'exemple, l'Allemagne est passée de 49,3 % en 1996 à 44,3 % en 2008 (47% en 2011), la Suède de 72,4 % en 1993 à 53,8 % en 2008.
            Ces dépenses sont toujours plus importantes et ont généré les crises systémiques. Elles ont créé des déficits annuels dont l'accumulation constitue un stock de dette publique d'environ 1.700 milliards d'euros (sans compter les 1.000 milliards d'engagements non pris en compte dans la dette pour les pensions des fonctionnaires). 

            Question aux candidats : sérieusement, et pas en bateleurs d'estrades et boni-menteurs, qui propose quoi ?.....

  • Remarque de simple bon sens aux bonimenteurs.....

    stéphane richard,france télécom        En ces temps de discours-fleuves, à visée souvent purement électoraliste, dans lesquels les promesses non tenables se multiplient, quelques petites voix se font entendre, par ci par là... On entend tellement d'énormités, qu'on en vient - c'est un comble... - à se réjouir d'entendre des choses tout simplement évidentes... Telle, cette remarque toute bête, pourrait-on dire, de Stéphane Richard, président de France Télécom :

            "Je trouve que dans ce pays, on passe beaucoup trop de temps à parler de la répartition de la richesse, alors qu'il faudrait plutôt parler de la manière dont on la crée"