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Social, Économie... - Page 83

  • Sur France info : Une norme nouvelle par jour !

    caricature exces de normes.JPGOn en a souvent parlé ici-même : la plaie principale de l'économie française, directement créée par le Système, c'est la sur-administration, et tous les maux qu'elle induit.

    Ce vendredi 15 mars, dans sa rubrique Tout info, tout éco, France info en donne une nouvelle illustration, et l'on ne pourra pas nous reprocher d'inventer ou d'éxagerer : il paraît une norme nouvelle chaque jour en France, et, pour deux normes qui sont supprimées, trois voient le jour.

    Avec l'insécurité juridique, fiscale et sociale qui va avec, et qui décourage, bien évidemment, l'investissement, national ou étranger. Et, pire encore, les jeunes Français qui quittent de plus en plus massivement "leur" pays "impossible", pour aller réussir ailleurs, là où tout est possible (même si le rêve se évéèle souvent n'être qu'un mirage, à terme..).

    Il n'y a que deux solutions : ou bien France info dit n'importe quoi, ou bien le journaliste a dit vrai.

    Or, ce reportage de France info peut aisément être rapproché de l'édito de Dominique Seux sur France Inter contre l’intempérance normative : les normes sont à l’évidence nécessaires mais l’urgence est de trouver un juste l’équilibre entre sécurité et complexité. L’avenir du Pays en dépend. Dans l’écheveau de règles qui nous enserre, le retour à une croissance dynamique devient impossible...

    Avec humour et pédagogie, Dominique Seux expose les dangers multiples liés à l’excès de normes : coût élevé pour les collectivités locales et insécurité juridique, autant d’obstacles sur le sentier déjà escarpé de la performance publique.

  • Après Chypre, au tour de la Slovénie…, par François Reloujac*

    (La suite économique de François Reloujac)

    Il ne fait pas bon être un petit pays en Europe. Après Chypre, la Slovénie est dans l’œil du cyclone des financiers internationaux et des autorités européennes : exemple frappant qui illustre les dangers de l’euro pour la souveraineté des nations. 

    Début avril, alors que l’on commençait à peine à entrevoir la solution à mettre en œuvre pour « sauver » l’économie chypriote, les opérateurs financiers ont montré des signes d’inquiétude sur la situation des banques slovènes. Depuis l’entrée de la Slovénie dans l’Union européenne, ses entreprises industrielles se sont considérablement endettées afin d’investir dans de nouvelles chaînes de production pour alimenter les nombreux marchés qui s’ouvraient à elles (italien et allemand en priorité). Ces investissements ont encore augmenté lorsque le pays est entré dans l’euro en 2007. Mais la crise économique qui frappe l’Europe a rendu ces investissements démesurés et fragilisé les entreprises industrielles qui les avaient réalisés. 

    ALENKA BRATUSEK ET BARROSO.jpg

     Alenka Bratusek, président du gouvernement slovène, et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne. Les discussions sont engagées...

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  • Démographie et terrorisme intellectuel, par Champsaur

    herve-le-bras.jpgLe 28 Mars dernier une information de la plus haute importance pour la vie d’un pays, et le nôtre en particulier a tourné en boucle toute la journée. Il s’agissait de présenter les chiffres de la démographie. Néanmoins l’insistance et la lourdeur du procédé ne pouvait qu’inciter à quelques interrogations et à beaucoup de méfiance. À partir d’un rapport de quatre pages rédigé par l’INED (Institut National d’Études Démographiques) N° 498, Mars 2013, le Figaro titrait : « Les Français champions de la natalité malgré la crise ». Tous les media usèrent de titres et de présentations aussi dithyrambiques. Le titre du rapport lui-même était moins claironnant « France 2012 : fécondité stable, mortalité infantile en baisse ». (lien : http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1634/publi_pdf1_population_societes_2013_498_fecondite_mortalite.pdf

    Et c’est en vain que l’on cherchera plus de détails sur la composition de cette merveilleuse fécondité.

    Rien n’a notablement évolué depuis la polémique de Novembre 1998, lancée par Hervé Le Bras (photo, ndlr) contre madame Michèle Tribalat.

    (lien : http://olivier.hammam.free.fr/imports/user-ined/presse-publique/lemonde0611-10.html) et les suivantes.

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  • Un Système qui dégoûte les jeunes français de la Françe...

    ...qui décourage d'entreprendre, qui désespère, qui "bouche l'avenir"...

    Un tel Système ne saurait être le bon...

    LE FIGARO 20 AVRIL 2013.jpg

  • (II/II) : Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes, par Champsaur

    II) Le cas étrange et aberrant de la France …ou comment la politique ne ferait pas bon ménage avec la science.

     

    pechelbron.jpgLe risque environnemental ne vient pas du gaz lui-même: une fois extrait, ce dernier a les mêmes caractéristiques que le gaz consommé habituellement. C'est son exploitation qui inquiète, en particulier la fracturation hydraulique. Or nous forons en France depuis la découverte du champ de Péchelbronn, en Alsace, en 1879 (ci-contre, ndlr).

    En France, l’aventure a commencé en mars 2010, lorsque Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, signait l’autorisation de prospection des gaz de schiste sur le territoire. « C’est la première fois, en France, que des demandes de permis mentionnaient les gaz de schiste, raconte Michel Séranne. Cette information a mis 9 mois avant de d’être connue des médias les plus informés. Puis, très vite, cela a abouti à la véritable controverse que nous connaissons ».

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  • (I/II) : Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes, par Champsaur

    Il peut sembler étrange, voire incongru qu’un site royaliste comme le nôtre aborde un tel sujet. Disons avec le poète Térence que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger » (Homo sum; humani nihil a me alienum puto).

    Beaucoup d’évènements concomitants sur une période du calendrier très courte, conduisent à nous arrêter plus particulièrement sur l’aventure des gaz de schistes.

    Elle n’en est qu’à ses débuts, et se présente comme un bond inattendu et gigantesque dans la course de l’Humanité à la recherche de l’énergie.

    Elle présente deux caractéristiques : les réserves potentielles sont identifiables assez précisément, et sont considérables dans certaines zones (48 selon l’Agence internationale de l’Énergie), par ailleurs les techniques évoluent à très grande vitesse, proposant des évolutions majeures tous les six mois environ.

    Nous verrons que la France s’est mise hors jeu, un monde politique pusillanime s’étant couché devant une poignée de spécialistes de l’agitprop dont on peut se demander au profit de qui ils opèrent … 

    gaz schiste.JPG

     

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  • L’anti-discours de la méthode, par François Reloujac*

    Le 5 février dernier, François Hollande s’est présenté au Parlement européen pour y prononcer un discours sur la politique économique de l’Europe et la façon de sortir de la crise. Pensait-il vraiment qu’il allait ainsi forcer la main à Angela Merkel et David Cameron, juste avant le sommet budgétaire européen ? Voulait-il simplement grappiller quelques points de popularité en France ? Dans les deux cas, c’est raté ! Il suffit d’examiner avec un peu d’attention certaines phrases « choc » pour constater qu’il ne pouvait pas en être autrement.  

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  • François "normal" avait annoncé en 2012 "une nette amélioration de la situation économique à l'horizon 2013"...

    ..et l'on vient de découvrir les derniers chiffres du chômage : catastrophiques...

    Si l'on regarde dans un dictionnaire la définition du mot horizon, l'un d'entre eux donne : "ligne imaginaire, qui recule au fur et à mesure que l'on avance" !

    Hélas, cela se confirme dans les faits, et nous ne nous en réjouissons pas...

  • Affaire Cahuzac : Sur le Blog de Jean Philippe Chauvin, De Cahuzac à Cazeneuve : le budget de la France prisonnier de l'Union européenne ?

     cahuzac%20fraude.jpg

    Cliquez sur l'image...

  • Des économies sur les collectivités territoriales ? Le bon sens et le bon mot du journaliste de France info qui contredit les illusions présidentielles...

    Ce mercredi matin, un journaliste de France info explique que François "normal" veut faire des économies; enfin ! se dit-on, pensant qu'il a - même un peu tard... - été finalement touché par les ailes du génie du bon sens. Sauf que...

    Posant la question à un autre journaliste, en duplex, et lui demandant où le président va faire ses économies, l'autre journaliste - qui suit le président dans son déplacement en Bourgogne - répond sans langue de bois (pour une fois !) que c'est "avec les collectivités territoriales". Et d'expliquer que c'est là que le bât blesse parce que, au fond, qu'est-ce que c'est, dit-il, que les collectivités territoriales : en substance, "une grosse PME socialiste à laquelle, vu les retombées électorales auxquelles leurs dépenses renvoient, il va être extrêmemnt délicat de toucher, et qu'il ne va pas falloir trop titiller...".

    Saluons la franchise du ton, et la justesse de l'analyse. 

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  • Un accord historique, vraiment ?, par François Reloujac*

    Le 11 janvier dernier, le Medef et trois syndicats représentatifs du personnel (CFDT, CFTC et CFE-CGC) ont signé un accord qualifié d’ « historique ». En introduisant une certaine flexibilité sur le marché du travail, cet accord devrait permettre de faire baisser le taux de chômage grâce à une relance de la croissance. Mais ce texte long et complexe portera-t-il les fruits que l’on attend de lui ?

     

    Enfin « un dialogue social apaisé », pouvait se féliciter le chef de l’état, qui a fait de « l’inversion de la courbe du chômage » sa priorité absolue. Certes, le Medef a cédé sur des points qui paraissaient jusqu’à présent non négociables. Mais il a obtenu en échange davantage de « flexibilité » pour adapter les effectifs et la durée du travail aux conditions de la conjoncture. De ce point de vue, les syndicats représentatifs du personnel ont beaucoup lâché. C’est d’ailleurs ce qui explique que ni la CGT ni FO n’ont accepté de signer l’accord. Et, si le monde politico-économique en a immédiatement salué l’aspect « audacieux », l’ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, a toutefois émis une réserve dans ce concert de louanges. Cet accord débouchera-t-il sur la création d’emplois nouveaux ? « La flexibilité pour les entreprises n’est pas la seule donnée du problème », a-t-il expliqué dans Le Figaro du 14 janvier. Il a parfaitement raison ! 

    medef negotiateurs.jpg

    Les négociateurs du Medef... 

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  • Taxer à 75% ? Chiche !...

    (envoi de lecteur)

     

    HOLLANDE 75%.jpgHollande veut taxer à 75 % les 2.000 français les plus riches, ce qui rapporterait 200 millions et ensuite zéro car ils seront tous partis...
    Voici une idée plus simple, plus sûre, plus juste et sans risque : baisser de 1.000 Euros par mois le salaire des 5.000 fonctionnaires français payés plus de 150.000 Euros par an. Et il y en a beaucoup !
    La France sera sûre de pouvoir effectuer ce prélèvement car on n'a jamais vu un haut fonctionnaire français partir pour faire SDF en Suisse... ou en Russie ! Car c'est ça la différence. Un riche entrepreneur français peut aller à l'étranger gagner 3 fois ce qu'il gagne en France alors qu'un haut fonctionnaire sera au chômage à l'étranger et le chômage ailleurs c'est parfois (souvent...) 450 Euros par mois pendant 3 mois !

    Doc1.pdf

     

  • SUIVEZ LE BŒUF ! Par Louis-Joseph DELANGLADE

    viande,vache folleC’est désagréable à dire mais, s’il est vrai qu’on est ce qu’on mange, alors nous ne sommes plus grand-chose, une sorte de société « hors sol », qui a perdu ses racines et ses repères : nous mangeons n’importe quoi parce que nous sommes en train de devenir n’importe qui. Mi-janvier, les autorités sanitaires britanniques découvrent que des steaks hachés certifiés pur bœuf produits en Irlande contiennent de la viande de cheval. La médiatisation de cette banale escroquerie plus ou moins mafieuse débouche, partout en Europe, sur la dénonciation de ce qui n’était au fond qu’un secret de polichinelle, l’absence d’informations fiables sur la nature et l’origine de nombreux produits alimentaires.

     

    Face au spectre d’une nouvelle « crise alimentaire », les services de M. Hamon suspendent l’agrément sanitaire de la société Spanghero, sans doute irrémédiablement condamnée désormais. S’en prendre au lampiste est facile mais peu efficient : même si des erreurs – voire des fautes – ont été commises par ladite société, n’est-ce pas plutôt le libre marché européen qu’il faut incriminer ? C’est ce qu’implicitement reconnaissent les mêmes services ministériels quand ils prétendent renforcer les contrôles - annonce faite pour rassurer mais qui relève plutôt de la communication, vu la nature des relations commerciales intra-européennes.

     

    Une sorte de malédiction sui generis semble bien peser sur l’Europe de Bruxelles, qui oscille entre la nullité et la nocivité. Fondée sur le dogme d’un libéralisme exacerbé, elle distille cependant un ensemble de réglementations kafkaïennes, qui paralyserait les meilleures volontés et permet paradoxalement à divers trafics de prospérer en toute impunité. On est ainsi effaré d’apprendre que certains steaks hachés suivent un circuit « communautaire » d’une demi-douzaine de pays : Roumanie Pays-Bas France [1] Luxembourg France [2] pays consommateur ! Cet imbroglio géographique et l’opacité de la plupart des intermédiaires ont pour conséquence l’impossibilité (à ce jour, du moins) d’un étiquetage final comportant la nature réelle des ingrédients et une vraie « traçabilité » des plats cuisinés qui finissent dans nos assiettes.

     

    Pourtant, le vent pourrait bien tourner. En effet, les acteurs économiques mais aussi les médias et par conséquent les opinions publiques (c’est patent en France) semblent favorables au rétablissement de « circuits courts » de consommation. Il faut s’en féliciter : outre que c’est le bon sens même, c’est tout simplement notre intérêt commun. Encore un pas : cette relocalisation de la production-consommation pourrait être envisagée pour tous les secteurs (et pas seulement l’alimentaire) où la chose est possible. Cela suppose bien entendu une intervention de l’Etat avec le rétablissement d’une politique de méfiance/défiance donc de protection aux frontières.

  • La désindustrialisation, une fatalité ? par François Reloujac*

    En un peu plus de trente ans, la France a perdu 40 % de ses emplois industriels, soit plus de 65 600 emplois par an pendant cette période. Ces « destructions » d’emplois n’ont pas donné lieu à autant de médiatisation que les affaires qui ont secoué PSA ou Arcelor-Mittal ces derniers temps, mais elles ont toutes donné lieu à des drames personnels que les médias se sont empressés d’oublier. 

     

    Economiquement, la production industrielle française ne représente plus que 12% du PIB contre plus du double trente ans auparavant. L’essentiel du PIB est donc aujourd’hui dû à des emplois tertiaires, notamment dans l’administration, qu’elle soit nationale ou territoriale. Il ne s’agit là ni d’une fatalité, ni d’une nécessité, mais d’un choix politique assumé par des majorités différentes.  

    france desindustrialistaion.jpg 

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  • II (mode burlesque) : "insécurité juridique et fiscale", "d'accord" et "pas d'accord" avec Jacques Attali...

    sur administration        Récemment, nous rappelions qu' "en 2008, la France cumulait 10.500 lois et 127.000 décrets, plus 17.000 textes communautaires !..."

              En cherchant à peaufiner un peu les chiffres, on se rend compte qu'en réalité, au 31 janvier 2012, les Français sont tenus de respecter, non pas "127.000 décrets", mais bien "400.000 textes réglementaires". Et, là, la source est digne de foi : c'est l'Assemblée nationale elle-même qui fournit le chiffre...

            On mesure l'aberration : comment un grand pays moderne, qui se voudrait compétitif, pourrait-il exprimer sa vitalité, libérer ses forces vives et donner libre cours à sa créativité... en se laissant corseter et asphyxier de cette façon ! 

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