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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 120

  • Inadmissibles violences d'Aulnay-sous-Bois : les journaleux ont choisi leur camp, « l’évangile selon saint Théo » 

     

    Mur-bleu gds.jpg« Qu’est-ce qui a motivé cette interpellation ? » Voilà la bonne question, celle par quoi il faut commencer, la seule qui vaille d'être posée : elle l'est ce matin du mercredi 8 février, sur France info, par un syndicaliste policier ; presque une semaine après !

    Il n'y a pas encore de faits absolument et intégralement établis dans ce que l'on peut appeler « l’affaire d’Aulnay », car tout bouge tout le temps et France info nous apprend même qu'une personne chargée de l'enquête n'a pas encore visionné la totalité des vidéos ! On ne peut donc pas - pas encore... - prendre une position définitive et adopter la réaction qu'elle induit, puisqu'on ne sait pas encore avec certitude qui a tort, qui a raison ; qui dit la vérité, qui ment ; qui a fait quoi, et pourquoi.

    Mais la cléricature médiatique n'en a cure : elle a déjà tout fait : le procès, la condamnation (des policiers, évidemment), et la béatification-canonisation de « Théo », adopté par l'ensemble des journaleux et appelé uniquement ainsi, affectueusement « Théo », alors que, normalement, toute personne possède un nom et un prénom, non ?

    Dans l'état actuel des choses, il semble seulement avéré que, au cœur de « la cité des 3.000 » d'Aulnay, connue pour du trafic de stupéfiants, quatre policiers patrouillent, le jeudi 2 février, quand une dizaine d'individus poussent le cri bien connu : « ça pue », qui avertit les guetteurs de l'arrivée des forces de l'ordre.

    Les quatre agents parviennent à contrôler une dizaine de personnes sur les lieux. L'une refuse et rapproche son visage d'un des policiers en geste de défi. Le policier repousse l'individu fermement, et c'est à ce moment précis que le « jeune » - finalement interpellé - aurait attrapé l'un des policiers par le col, puis lui aurait tenu, en criant, des propos injurieux ; il lui aurait donné un coup de poing sur la pommette gauche. Les quatre agents décident alors de le prendre à part pour l'interpeller. L'un d'entre eux le ceinture mais le jeune homme se débat « très violemment ». C'est à ce moment-là qu'un des agents aurait sorti sa matraque télescopique « pour frapper Théo aux jambes », « pour l'empêcher de donner des coups de pieds ».

    Après, il est clair qu'il s'est passé quelque chose. Il est non moins clair qu'il faut attendre que Justice et Police établissent définitivement la matérialité des faits avant de réagir. 

    Cependant, on peut d'ores et déjà affirmer deux choses.

    1. La réaction tribale des « jeunes » des cités est absolument inadmissible, et montre une fois de plus à quel degré de décadence nous en sommes arrivés. Les nuits de destruction systématique de mobilier urbain (que nous payons par nos impôts), d'incendie de véhicules particuliers (appartenant à des gens qui n'ont rien à voir avec « l’affaire ») le font comprendre aux plus obtus, aux plus aveugles, aux plus sourds : il y a chez nous, dans ce qui est encore notre « douce France », des centaines, des milliers de « zones de non-droit » où la racaille fait ce qu'elle veut, quand elle veut, comme elle veut... Et, bien sûr, cela n'est pas normal. Quel que soit l'évènement auquel on se réfère, aucune bande - ici, ethnique - ne devrait pouvoir mettre un morceau de France à feu et à sang. A Sevran, Villepinte, Clichy (communes voisines d'Aulnay) des chariots de supermarchés remplis de bouteilles pleines d'essence sont jetées n'importe où sur n'importe quoi. Bravo les « jeunes » ! Les réparations, après, c'est nous qu'on paye...

    Le Système, qui mène depuis 1975 la suicidaire politique d'immigration-invasion que l'on sait ne fait que récolter ce qu'il a semé... mais dont il nous impose les conséquences désastreuses. 

    2. La réaction des journaleux est révélatrice : alors que les déclarations du « jeune » interpellé ont varié à plusieurs reprises (des « déclarations évolutives » !) les journaleux ont adopté le jeune « Théo » et ne parlent plus de lui que de cette façon, amicale, chaleureuse, affectueuse : « Théo ». On dirait un membre de la famille, un petit frère ! Deux paysans français se suicident chaque jour, mais, là, les journaleux n'en parlent pas. Et, a fortiori, ne les appellent pas par leur prénom. Pourquoi cette hâte, alors que « l’affaire » n'est pas encore totalement élucidée, à prendre parti pour « Théo », cet amour pour « Théo », « Théo » par ci, « Théo » par-là : franchement, cette affection soudaine est louche, quand on connaît les opinions des journaleux, qui confondent si volontiers carte de presse et carte de parti (de gauche, et immigrationniste, évidemment). Rien que cela suffirait à rendre le « jeune » interpellé suspect...

    Dernière chose : dite par l'interpellé plusieurs jours plus tard, les accusations d'insultes racistes (« bamboula » et autres) n'ont plus été reprises par lui, ensuite. Il y a fort à parier que SOS Racisme ou le Cran, dès le début de l'affaire, le 2 février, auraient hurlé à la mort si ces insultes avaient bien été proférées. Là c'est silence radio, qui équivaut à un aveu : l'interpellé a menti. Curieusement, depuis, il ne cesse même d'appeler au calme.

    Bizarre, bizarre... Vous avez dit bizarre ? 

  • Enseignement : Le « prédicat » ? Ce sera le désastre de la « lecture globale » appliqué à la grammaire

     

    Mur-bleu gds.jpg« Il faut en finir avec ce carnaval. », disait Maurras, en parlant de l'Ecole.

    Oui, il faut en finir avec les niaiseries, absurdités et ravages des pédagogistes à la Meirieu, qui fabriquent à la chaîne des petits français « dys » en tout : on a commencé par la dyslexie, maintenant on ne compte plus les enfants (puis, évidemment, les adultes...) atteint de dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysphasie et autre dysgraphie. 

    Et tout cela pourquoi ? Parce que, en maternelle, au lieu de s'en tenir aux saines méthodes qui avaient très largement fait leurs preuves, les pédagogistes ont inventé des trucs abracadabrantesques, bien à eux, qui ont fait et font encore, et feront, des milliers, des dizaines de milliers de victimes. A vie...

    Or, non seulement, ces assassins de l'intelligence et des jeunes cerveaux n'en démordent pas, mais, pire, ils étendent leurs cingleries à d'autres domaines. Par exemple, les voilà maintenant qui s'en prennent au Complément d'objet direct, qu'ils remplacent par « le prédicat » !

    Confusion assurée pour les jeunes esprits, car, pour bien manier la notion de « prédicat » (le mot remonte à Aristote !), un enfant doit d'abord « être au clair » avec la construction et la compréhension d'une phrase correctement construite. Or, si l'on veut bien commencer les choses, c'est par le commencement qu'il faut... commencer ! : une phrase, c'est un sujet, un verbe et un complément. Sans oublier, bien sûr, l'indispensable point, qui marque comme la respiration de la pensée. Ces compléments, dit Jeanne Larghero (professeur de philosophie), nous apprennent « qui fait quoi, où, comment et à quelle heure. » Etudier la grammaire nous enseigne donc à bien construire nos phrases et nos propos, qui exprimeront ainsi notre pensée de la façon la plus fidèle possible.  

    Quand l'enfant aura bien assimilé tout cela, et si l'on y tient absolument (mais est-ce bien nécessaire ? N'y a-t-il pas d'autres priorités ?) on pourra alourdir son programme, déjà chargé, avec « le prédicat » et autres subtilités qu'on ne peut manier que lorsqu'on a d'abord acquis les bases fondamentales de l'expression.

    Aujourd'hui, avec nos pédagogistes destructeurs, on veut à tout prix faire du Secondaire dans le Primaire et du Supérieur dans le Secondaire ; ce qui aboutira, immanquablement, à devoir faire faire du Primaire... dans le Supérieur ! 

  • Consternant, le slogan de "Paris J.O. 2024" en anglais : le Système, à la dérive, jette le français à la poubelle !

     

    Mur-bleu gds.jpg« La langue de la République est le français ». Cela, c'est ce que dit la Constitution de la Ve République, dans son Article 2. Mais les organisateurs de la candidature de Paris aux J.O. de 2024 ont, librement, choisi de rédiger leur slogan... en anglais !

    On pourrait se contenter d'un haussement d’épaules ; ou dire que cela n'a aucune importance ; ou s'étonner que ces organisateurs aient une si piètre opinion de la culture des anglo-saxons, qu'ils trouvent leurs capacités intellectuelles si limitées, pour penser que, s'ils veulent les atteindre, il faut leur traduire deux petits mots (« Venez partager ») ; on pourrait même dire que tout cela est offensant pour les anglo-saxons, au fond...

    Mais le message envoyé au monde par ce surprenant slogan nous renvoie aussi, et surtout, à une réalité et à une évolution assez attristante, et bien pire que tout cela... 

    A l'époque des rois, qui firent de la France la première puissance de la Terre, toutes les élites du monde parlaient naturellement français. Il n'était nul besoin d'inscrire dans quelque texte que ce fut que les gens cultivés devaient parler français. Les gens cultivés parlaient français parce que la France était, démographiquement, « la Chine de l’Europe », c'est-à-dire le pays le plus peuplé, et de très loin ; et aussi parce que le rayonnement intellectuel du pays, joint à sa richesse économique et à sa force militaire, « étonnait le monde », selon le joli mot de Jean Dutourd.

    228 ans après la catastrophique Révolution, et 141 ans après l'instauration - encore plus catastrophique - de la République idéologique, celle-ci a déclassé la France à un point tel ; elle a mis la France dans un tel état de ruine, en tous domaines, que celle-ci ne brille plus, n'attire plus, ne séduit plus. Si le soleil fut l'emblème de Louis XIV, l'éteignoir pourrait être celui de la république idéologique ! 

    « Eteignoir : Instrument en forme de cône creux, destiné à éteindre la flamme de la chandelle », nous disent les dictionnaires. C'est exactement cela, la France, après 142 ans de calamiteuse république idéologique : une bougie, une flamme, éteinte par le « cône creux » d'un Système creux, d'ailleurs lui-même à bout de souffle, épuisé, au bout du rouleau. Au bout du creux...

    L'abandon par le Système et par les pouvoirs publics eux-mêmes de la langue française, leur manque d'amour, de passion envers ce trésor que le monde entier continue d'admirer en fournit l'une des preuves les plus accablantes : le Système n'aura réussi, au bout d'un siècle et demi d'existence, qu'à voiler qu'a effacer le rayonnement de la France, et à faire même partager à des Français l'indifférence vis-à-vis de leur héritage, voire son rejet pur et simple.

    Ce qui est d'ailleurs logique, puisque le programme de la révolution idéologique est « du passé faisons table rase ! »

    C'est ce Système-là qu'il faut dénoncer sans discontinuer comme la cause de notre décadence stupéfiante ; et avec lui ce pays légal, corrompu jusqu'au trognon, qui épuise le Pays réel, entraînant notre Terre, sa Culture, sa Civilisation dans la spirale sans fin d'une décadence et d'un déclassement qui n'en finissent plus. 

     

  • Terrorisme & Société  • Paris, terrorisme islamiste : Bravo au soldat qui a tiré !

     

    Mur-bleu gds.jpgParis, matinée du vendredi 3 février, Palais du Louvre. Un terroriste islamiste, armé d'une machette et d'une autre arme blanche, se précipite sur un militaire en criant le sinistre Allahou Akbar. Le soldat riposte par cinq balles, et le met hors d'état de nuire. Excellent réflexe, méthode à suivre : Messieurs les militaires et les policiers, tirez les premiers ! Et tirez pour mettre hors d'état de nuire, s'il le faut pour tuer, n'ayons pas peur des mots ! Vous qui êtes chargés de la défense de la France contre ces terroristes, répondez à la folie meurtrière par l'usage résolu des armes, d'une main ferme et qui ne tremble pas. Mieux vaut un terroriste islamiste mort qu'un Français, soldat ou civil, blessé. 

    Et, au moins, on n'encombrera pas nos prisons de gibier de peloton d'exécution, comme ce sinistre Salah Abdeslam que l'on continue à engraisser et à qui l'on offre une salle de sport privée alors qu'une Cour martiale reconstituée (puisque nous sommes en guerre) aurait dû le juger, depuis son arrivée sur le sol national, la sentence, en temps de guerre, pour les traîtres (puisque le Salah est officiellement français, mais ‘ «de plastique » seulement) étant d'ordinaire le peloton d'exécution. Qu'est-ce qu'on attend ? Sommes-nous en guerre, ou pas ? Le Salah a-t-il fait allégeance à l'armée ennemie, ou pas ? Oui ! Donc, recréons, comme cela s'est toujours fait en temps de guerre une Cour martiale, jugeons-le, et exécutons la sentence... 

    Quant à nos soldats et forces de police dans la rue, qu'ils continuent à défourailler sans trembler, avec un seul objectif : sortir les assassins du circuit ! 

    Qu'ils pensent à cette phrase de Voltaire, adaptée au temps présent : les fous furieux de Daech ne valent pas les os d'un soldat français !...

    Dernière chose : protestons à nouveau contre ces journaleux ignares qui reprennent systématiquement le mot de « martyr » que s'octroient les assassins islamistes. Non, ils ne sont pas martyrs, et il ne faut pas leur faire le cadeau de les appeler tels.  « Je ne puis rien nommer, si ce n’est par son nom. / J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon », disait Boileau.

    Faisons comme lui, nommons les choses par leur nom : un assassin est un assassin, en aucun cas le héros pur qu'est un martyr. 

  • Evolutions & tendances : en tous domaines, ces très mauvais chiffres qui accusent et condamnent le Système

     

    Mur-bleu gds.jpgNous avons plusieurs fois évoqué ici même les mauvais chiffres du chômage, de la pauvreté, du mal-logement. Le plus grave, au fond, n'étant pas ces chiffres, eux-mêmes, mais le fait qu'ils augmentent sans cesse : premier problème...

    Le deuxième problème vient de ce que, à côté de ces chiffres calamiteux, on peut - hélas ! - en aligner d'autres, dans d'autres domaines, et qui montrent eux aussi une inquiétante dégradation de la situation de notre pays, de son tissus économique et social, mais aussi la dégradation de son moral, de son mental, les aspects de la ruine de « l'humain » - si l'on peut dire - n'étant pas moins inquiétants que les mauvais chiffres économiques ; ils le sont même, probablement, bien davantage car si, selon l'adage bien connu, « plaie d'argent n'est pas mortelle », quand c'est le moral d'un pays qui est touché, là, c'est bien plus grave.

    Quelques exemples (repris des JT des deux grandes chaînes, TF1 et France 2) :

     On a appris, ces dernières semaines, la baisse des naissances en France : 19.000 naissances de moins en 2015 qu'en 2014. Pour Marie-Andrée Blanc, la présidente de l'Union nationale des Associations familiales (UNAF), associations apolitiques et aconfessionnelles représentant les 18 millions de familles sur le territoire français, ce tassement de la natalité n’est pas surprenant, et tient aux atteintes à la politique familiale : surtout la baisse du quotient familial et à la réduction du congé parental depuis le 1er janvier 2015. « La confiance est perdue », déclare Marie-Andrée Blanc, alors que le désir d’enfant des Français est de 2,37 par famille (donc bien plus important que le nombre effectif d’enfants). A noter que la désastreuse modulation des Allocations familiales selon les revenus pénalise, de fait, les familles « de souche » au détriment des familles « de plastique ».
     
     7 jeunes sur 10 sont prêts à s'expatrier, découragés, s'ils veulent créer une entreprise, par les lourdeurs administratives et l'insécurité juridique (les lois, décrets et normes changent tout le temps) ; ou par une trop faible rémunération du travail : les salaires sont bien plus attractifs en Australie ou dans d'autres pays plus ou moins exotiques ; les salaires et surtout les possibilités d'évolution de carrière. A l'autre bout de la chaîne, de plus en plus de seniors s'expatrient carrément : le Portugal tient la corde, mais ce n'est pas le seul pays ou, avec une retraite qui, en France, serait moyenne, ces retraités peuvent s'offrir un appartement voire une maison dont ils ne pourraient que rêver, en France ; et un quotidien bien plus « à l’aise » qu'ici.  

    Certes, on pourra toujours dire - et nous le pensons - que la France est notre mère, et qu'on ne doit pas l'abandonner, surtout quand elle est en grand danger, comme c'est le cas aujourd'hui. En parlant de l'Eglise, Jean-Paul II disait « malgré ses défaillances, elle est votre mère, et on aime sa mère, on ne la quitte pas... » Nous pensons cela. Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, on ne peut que constater qu'un Système qui dégoûte les Français de vivre dans leur pays n'est certes pas un bon Système...

    •  Les démissions de jeunes professeurs sont en augmentation de 300% ; celles de stagiaires dans le primaire ont été multipliées par 6.5 entre 2012 et 2016, passant de 65 à 434. Dans le secondaire, elles ont été multipliées par 3, passant de 120 à 371. Les raisons de telles démissions ? Manque de liberté de plus en plus grand des instituteurs, et façon dont ils sont maltraités et par l’institution et par les élèves.

    Or l’Éducation nationale n’arrive déjà pas à recruter tous les personnels dont elle a besoin. À cela, s’ajoutent les démissions des professeurs déjà actifs, dont on sait qu’elles sont en augmentation, même si le ministère se refuse à donner les chiffres.

    Et pourtant, des candidats au niveau « très problématique » (selon une source bien informée : SOS Education) ont été admis pour ne pas laisser inoccupés trop de postes : tel a été admis au CAPES de Mathématiques avec 4/20 !...

    Tel est, pour son malheur, le Système qui régit la France ; un Système failli, qui échoue aussi complètement, et partout ; qui tue la France, à petit feu. 

     

  • Corruption, actualité la plus immédiate : Rousseau vient d'écrire à d'Alembert...

     

    Mur-bleu gds.jpgDe Cahuzac et Thévenoud hier (vous savez, ces deux pourfendeurs PS de la fraude fiscale, qui appelaient les galeux à « faire repentance »), à Fillon aujourd'hui - et encore, pour ne parler que d'eux, dans l'immense foule qu'il faudrait citer ! -  prenons le temps d'être court, comme le conseillait Pascal ; et lisons les mots que Jean-Jacques vient d'envoyer à Jean Le Rond (plus connu par la suite de son nom : d'Alembert).

    Ils semblent écrits d'hier, non ? :

    « Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du Prince ; mais, dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. Alors, le gouvernement n’a plus de force, et le riche est toujours le vrai souverain »

    Jean-Jacques Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les spectacles, 1758.

    Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra ... 

  • lafautearousseau est-il fait pour toi ? Et toi, es-tu fait [faite] pour lafautearousseau ?

    La Marianne noire nouvel emblème de notre république diversitaire ?

     

    1903076588.10.jpgL'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale, est trop souvent déprimante pour refuser toute occasion de rire ou de sourire un peu. Regardez les 30'' amusantes de cette pub télé, assez bien faite, pour SFR 1. Puis, lisez le pastiche qu'elle nous a inspiré. Parodie évidemment « politique », « détournant » un spot publicitaire, pour la bonne cause et l'appliquant non plus au ballon rond mais... à votre quotidien préféré. A noter que nous ne tutoyons pas les lecteurs de Lafautearousseau, d'ordinaire : nous ne le faisons ici qu'à à titre parodique, évidemment ... 

     

     

    Ce qui pourrait donner quelque chose comme ceci :

    Si tu penses que métissage et immigration sont les deux mamelles de la nouvelle France que nous concocte le Système, et que c'est très bien ainsi..

    Que le fin du fin, c'est de faire rentrer chaque année en France 300.000 Erythréens, Somaliens, Maliens, Tchétchénes, Kosovars et autres Syriens, sans oublier bien sûr les chers maghrébins, tout cela au nom de la « diversité » (!), qui tue, précisément, la « diversité France »...

    Si pour toi la France n'est qu'un vaste hall de gare où vient qui veut, un immense tiroir-caisse pour toutes les Léonarda de la planète, bref une simple vache-à-lait pour le monde entier...

    Si ta passion c'est les « migrants » (!), les « sans-papiers » (!!) et ceux qui se mettent hors la loi pour aider ces hors la loi (!!!)... alors

    Ne regarde pas ce quotidien, il n'est pas fait pour toi !

    II 

    Mais pour les passionnés de la France, de ses traditions, de ses racines, pour ceux qui croient en son avenir et sont prêts à se battre pour lui, pour ceux qui veulent tout donner pour la France et qui sont décidés à « la préserver des barbares et de la barbarie » (Charles Maurras) ...  alors

    Bienvenue sur ce quotidien !

    Viens retrouver en exclusivité, chaque jour, une analyse et une ligne politique claire, dans l'esprit de l'Action française et au service du seul Bien commun ! 

    Lafautearousseau, le quotidien de l'Action française sur le Net !

    Et, à la fin, au lieu de te croiser les bras, comme dans la vidéo :

    • Tu donnes à ton quotidien les moyens d'exister (minimum 5 euros chacun par an - plus, si tu peux - c'est à ta portée, non ?);

    • Et tu fais connaître et tu diffuses à tour de bras, autour de toi, à tous ceux que tu apprécies, le premier quotidien dont dispose l'Action française depuis 1945 où son imprimerie lui fut volée et son titre interdit.  

  • A prendre avec le sourire : les deux contradictions de Renaudo...

    L'horrible tête de veau du 21 janvier, une tradition républicaine, toujours en vigueur ...

     

    Mur-bleu gds.jpgRégulièrement, spécialement à chaque 21 janvier, un certain Renaudo surgit et ressurgit. Dans le langage ordurier qui est le sien, il accable Louis XVI d'insultes qui ne salissent et ne rabaissent que lui, Renaudo, avant de retomber dans une profonde absence, un profond silence, l'une et l'autre bienvenus, qu'il ne rompra que le 21 janvier suivant : nihil novi sub sole...

    L'affaire est attristante, pour lui surtout, mais nos commentaires, libres, lui seront dorénavant fermés. Une dernière évocation, donc, de ce triste sire, avant que de le laisser à ses élucubrations, et, pour ce faire, adoptons le meilleur parti : celui d'en rire !...

    Risible, en effet, et doublement, est l'argumentation (?) du citoyen Renaudo :

    1. Il dit se réjouir de la mort du Roi, mais il est, évidemment, contre la peine de mort ! Logique, cohérence, quand tu nous tiens !...

    2. Il déclare fonder son hostilité à la royauté - et donc son républicanisme - sur le refus de l'hérédité, de l'héritage, de tout ce qui est « reçu ». Fort bien. Mais, alors, qu'il mette ses actes en accord avec ses paroles, au lieu de, chaque année, venir nous casser les oreilles avec les mêmes propos orduriers : il refuse l'hérédité ? Mais, ses parents lui ont-ils demandé son avis avant de le mettre au monde ? Qu'il renonce donc à tout ce qu'il a reçu de ses parents, en commençant par les biens matériels, et, surtout, surtout, en finissant par renoncer à.… la vie !

    Certes, cela s'appelle se suicider, et c'est interdit par l'Eglise, mais, l'Eglise, Renaudo n'en à que faire, il a sa Nouvelle Religion Républicaine ! Alors, chiche, en plein accord avec ses principes, au nom du refus de l'hérédité, que Renaudo refuse sa vie, horriblement héritée de ses parents, une bonne fois pour toutes, et qu'il y mette fin ! Cela nous fera des vacances, et puis, surtout, n'oublions pas que, comme on dit dans le jargon, ce sera un suicide, certes, mais un suicide « citoyen », un suicide... « républicain » !

    Mais, comment saluer cet acte citoyen et républicain ? On ne pourra évidemment pas lui dire : « A Dieu Renaudo » (Dieu, quelle horreur !). Alors, « A l'Être suprême » ? Ou bien « A la Déesse Raison » ? Toute suggestion est la bienvenue.

    En tout cas, dorénavant, pour cet énergumène, ce sera « porte close » ...

  • Gustave Thibon, la fidélité à Maurras, et nous...

    Gustave Thibon au Rassemblement Royaliste de Montmajour [1971]

     

    Mur-bleu gds.jpgA part dans notre éphéméride du jour, la surabondance de l'actualité ne nous a pas permis, jeudi dernier, 19 janvier (jour de sa mort), de saluer comme il convenait la mémoire du grand Gustave Thibon, que ceux qui ont eu la chance d'assister aux Rassemblements royalistes des Baux ont pu écouter si souvent, se laissant former, et transformer, par lui...

    A nous tous, qui sommes et voulons demeurer les héritiers et les continuateurs fidèles de Charles Maurras - jusqu'à la victoire ! - il donna ce précieux conseil, cette ligne de conduite à suivre toujours, et dont il ne faut dévier jamais :

    3284766091.jpg« Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras.

    Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique.

    Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale.

    Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective.

    ‘’Le bien gagné reste à défendre’’ : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse ».

    Thibon aimait aussi à répéter : « Les arbres qui montent le plus haut vers le ciel sont ceux qui poussent leurs racines le plus profondément dans la terre » reprenant et « traduisant » à sa façon le vers célèbre de Mistral (dans ses « Isclo d'Or ») : « Lis aubre que van founs soun li qui mounton aut ! ». Nous avions donné cette référence provençale, il y peu, aux jeunes militants royalistes de l'AF Provence, qui avaient évoqué le besoin d'enracinement, citant Mistral : quoi de plus important, en effet, que d'être fidèle à l'héritage reçu, et de s'enraciner toujours plus en lui, loin de toute fantaisie doctrinale ou de picorage à l'extérieur de ce qui forme le fondement sûr, stable, solide de nos idées et - mieux encore que des idées, comme le disait Bainville - de notre doctrine. 

  • En cingleries aussi, jamais deux sans trois : après l'ISF et les 35 heures, le Revenu universel !

    « Benoît Hamon, atteint du syndrome (ou du complexe) d'Erostrate » 

     

    Mur-bleu gds.jpgIl était une fois...

    Il était une fois un petit élu de parti, qui avait un gros problème : comment acquérir de la notoriété, comment devenir connu, à défaut d'être célèbre, se demandait-il ? Et cela, parce qu'il voulait absolument gagner une élection. Oh, pas grand-chose, pas une grande élection, non ; vraiment, même, très peu de chose : la primaire du Parti socialiste.

    Que faire, que dire, qu'inventer ? se lamentait-il. La folie des 35 heures ? Martine me l'a déjà piquée ; l'autre folie de l'ISF, piquée aussi, par François (pas Hollande, non, Mitterrand) !

    Alors, Benoît a fait comme Erostrate : vous savez, ce grec inconnu qui, désirant à tout prix sortir de l'anonymat, incendia cette merveille du monde qu'était le temple d'Artémis, à Ephèse. Succès complet de l'opération : vingt-quatre siècles après, si le monde a perdu l'une de ses merveilles, Erostrate, lui, est passé à la postérité, et pour toujours.

    Benoît Hamon, atteint du syndrome (ou du complexe) d'Erostrate a trouvé lui aussi, enfin, son idée géniale. Il n'y a plus de temple à brûler, alors il a pensé à un truc sensationnel : je vais, se dit-il, donner 700 euros par mois à tout le monde ! Et j'appellerai cela le Revenu universel ! En voilà une idée qu'elle est bonne, se dit-il, tout content de lui, et, ni une ni deux, il se mit à proposer son thème de campagne. « Car il faut faire rêver », répondit-il à ceux qui le regardaient, mi effarés, mi consternés. Et il ne s'abaissa pas à expliquer comment il trouverait les 3 à 400 milliards que coûterait sa génialissime invention : cela aurait été d'un vulgaire ! Rêvons, vous dis-je... Et puis, il était tellement content de se démarquer ainsi de Hollande : lui avait dit « je ferai payer les riches », Hamon rétorque, superbe « je ferai toucher les riches » et Liliane Bettencourt recevra ses 700 euros par mois, comme tout le monde !... 

    Dans sa chronique du Figaro magazine, Zemmour, avec raison, tourna la chose en dérision ; et il nota : Hamon cartonne à Alger et Bamako, il fait un tabac, là-bas. Parce que, « le tam-tam de Jonathan », pour reprendre le titre d'un ouvrage du grand visionnaire Jean Raspail, cela fonctionne très bien : « Y’a bon la France ! » voilà ce qui se transmet, plus vite que la vitesse de la lumière ou du son, dans toute l'Afrique, de celle du Nord à la sub-saharienne. Oui, l'intéressé n'en a peut-être pas conscience, ou il n'en a cure, mais le résultat de sa démagogie délirante c'est ce cri qui court partout, dès maintenant : « Y’a bon, Hamon, y'a bon la France... ».

    Oui, mais, pour nous, la France et les Français, Hamon et ses folies, « y’a pas bon », mais pas bon du tout...

    Car, pour parler clair, outre le formidable appel d'air supplémentaire que cette folie furieuse créerait en matière d'immigration, Benoît Erostrate, pardon, Benoît Hamon n'a pas l'air de se rendre compte que son idée géniale, suréminente, sublimissime, ce serait tout simplement un GBSA, un grand bond social en arrière : un saut dans le temps passé de 2.000 ans, qui nous ferait revenir à cette époque où le peuple de la ville de Rome s'accommodait fort bien de ne pas travailler, pourvu qu'il ait de quoi manger et de quoi se distraire; et ce serait le retour de la mentalité décadente du « panem et circenses », que dénonçait Juvenal : le beau « progressisme » que voilà ! Qu'il est « novateur », ce programme qui ramène 2.000 ans en arrière !... 

    Illustration : Erostrate de Fernando Pessoa - La Différence.

  • Une loi liberticide, et en contradiction avec le discours permissif ambiant !

     

    Mur-bleu gds.jpgDepuis 2013, un mineur se déplaçant seul pouvait voyager dans l’UE avec un titre d’identité en cours de validité, sans autorisation parentale. Dans un hémicycle garni d’une dizaine de députés, l'Assemblée nationale a voté, le jeudi 8 octobre dernier, à l'initiative du groupe Les Républicains, le rétablissement de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs. Le texte vient d'entrer en vigueur ces jours derniers, et ceci (sic) « afin de tenter de limiter les départs vers les zones de conflits comme la Syrie » !

    Bon. Après tout...

    Mais il y a une chose qui intrigue, là-dedans, et qui serait presque amusante. C'est la contradiction flagrante entre le discours que l'on ne cesse de tenir aux jeunes, en particulier, mais aussi à toute la société, en général, et ce désir soudain d'interdiction.

    Par exemple, de nos jours, le discours obligé, issu du politiquement correct, c'est :

    Tu veux avorter, ma fille ? Mais bien sûr ! Et comment donc ! C'est ton choix, c'est ton corps, c'est ta liberté, c'est ta vie...
     
    Tu veux te marier avec ton meilleur copain de classe, mon fils (ou : ma fille, avec ta copine...) ? Mais bien sûr, voyons, qui pourrait t'en empêcher ! C'est ton choix, ton corps, ta liberté, ta vie...
     
    Tu veux fumer, mon gâs ? Du cannabis ou n'importe quoi d'autre ? Mais vas-y donc, qui oserait t'en empêcher ! La loi permissive n'est pas encore passée, mais on s'y active déjà, puisque, tu le vois, la première « salle de shoot » a été ouverte à Paris... Et tant pis pour le minot qui va traverser dans les clous et que tu écraseras parce que tes réflexes seront fortement amoindris : il n'avait qu'à être chez lui ou à l'école ! Tant pis pour celui ou celle qui, affaiblis par l'âge ou la maladie, croiseront la route de ton deux roues ou quatre roues qui ne les évitera pas, pour la même raison. Ils sont au moins sûrs que cela ne leur arrivera plus !... 

    Et on pourrait multiplier les exemples : tout est permis, il est interdit d'interdire, pourvu que cela aille toujours dans le même sens, celui de la destruction de la famille et de la société, par le biais d'un individualisme exacerbé et poussé jusqu'à ses plus folles limites.

    Mais, alors, puisque tout est permis aux jeunes (et aux moins jeunes) du moment que c'est « leur corps, leur choix, leur liberté, leur vie », pourquoi, tout d'un coup, une interdiction ?

    Dans Le Médecin malgré lui, Molière fait dire à Martine : « Il me plaît, à moi, d'être battue... ». Des centaines de jeunes, Français de plastique, adaptent cette réplique au délire terroriste islamiste ambiant, et veulent partir faire le djihad en Syrie, ou ailleurs : "il me plaît, à moi, d'aller faire le djihad". Et on prétendrait le leur interdire ? Eux à qui l'on permet tout ?

    Mais, qu'ils y aillent, en Syrie ! Qu'ils partent, et en masse ! Vous voulez aller au paradis d'Allah, allez-y, c'est par là !...

    On devrait même leur offrir le billet d'avion (un aller simple) pour une fois, ce serait une dépense utile, qui viderait un peu nos cités et zones de non-droit d'assassins en puissance et dé-poubelliserait un petit peu nos « quartiers » ... 

  • Donald et « le Bon Dieu » ...

     

    Ne sont pas - encore - prises en compte ici les déclarations révolutionnaires de Donald Trump, le weekend dernier, sur le Brexit, la politique catastrophique d'Angela Merkel en matière de migrants, de surcroît les responsabilités économiques de l'Allemagne dans l'échec prévisible de l'Union Européenne, sur l'OTAN, obsolète et trop coûteux ... Etc.  

     

    Mur-bleu gds.jpgAvez-vous écouté la première Conférence de presse du « président élu » ? Si oui, vous l'avez entendu, si non, on vous le dit ici : au cours de cette longue mais jamais ennuyeuse prestation, celui qui n'est pas encore Président des Etats-Unis a évoqué deux fois Dieu. Et, lors de son installation officielle à la Maison Blanche, le 2O janvier prochain (date de la prise de fonction effective du Président des USA depuis 1937) il lancera son premier - et surement pas dernier - « God bless America » officiel, « Que Dieu bénisse l'Amérique... ». Rituel immuable...

    En 2009, lorsque Barack Obama fut élu, il appela également la bénédiction de Dieu sur lui-même et sur l'Amérique. Il se trouva que, à Moscou, au même moment (le premier février 2009 pour être précis, soit douze jours plus tard), le nouveau Patriarche Kyrill était intronisé. Et, pour l'occasion, Poutine et Medvedev côte à côte, avec leurs épouses et l'ensemble du gouvernement, se signèrent respectueusement, et prièrent eux aussi, à l'unisson de l'assemblée.

    A l'époque, nous n'avions pas manqué de relever ces deux faits, et d'opposer l'orgueilleuse nouvelle religion républicaine de notre Système - avec son laïcisme agressif déguisé en laïcité, qui interdit de parler de Dieu, se prenant lui-même pour Dieu - à ce qui se fait partout, dans le monde. Notre quotidien n'avait que deux ans (il fut fondé en 2007, le 28 février), il en aura dix dans un peu plus d'un mois. On pourra lire la courte note que nous avions consacrée à l'événement : y-a-t-il quelque chose à changer ? A ajouter ?

    Note à lire dans Lafautearousseau ...

    Il y a ceux qui se reconnaissent une autorité supérieure, et il y a l'orgueilleuse « République française » ...

  • Après le premier débat de la primaire de gauche : Impressions, soleil couchant...

     

    Mur-bleu gds.jpgA la question « A gauche, quoi de neuf ?» ceux qui auront écouté le premier débat de la primaire, hier soir, seront vraisemblablement tentés de répondre « Que du vieux !» ...

    Rien d'enthousiasmant, en effet, dans cet affrontement trop long, qui n'en fut d'ailleurs même pas un, mais bien plutôt une espèce de fouillis, terne et plat, très, très ennuyeux, et ce dès les premières minutes ; du redit, rien que l'on ne sache déjà, aucun relief, rien de saillant, de plaisant ; des rivaux, certes, mais surtout des égos, égaux mais en médiocrité ! Le tout entre Sa Suffisance Montebourg et les coups de menton à la Mussolini de Valls, le jeu de Hamon promu valeur montante d'un parti descendant et les inexistants de service luttant désespérément pour tâcher d'exister : rien de très folichon, de très attrayant, vraiment... 

    Mention spéciale, tout de même, à Vincent Peillon qui a déclaré que « la République a un genou en terre » (puisse-t-il dire vrai !) et qu'il va la relever (puisse-t-il dire faux !). 

    Il faut donc aller plus loin que le simple commentaire de l'incommentable. Alors que Mélenchon et Macron suscitent un réel intérêt, pas très élevé certes, mais tout de même, cet essoufflement total des vieux chevaux de retour du PS et de ceux qui gravitent autour de lui signifie, tout simplement la fin de la mort de l'ancienne gauche, telle qu'on la connaissait - triomphante ! - depuis 45.

    D'abord, dans les années 80-90, ce fut la mort du PC. Souvenez-vous - c'était hier ! - le PC recueillait plus de 25% des voix au plan national (plus de 28 en 46 !), il était le premier parti de France, il dirigeait des communes, petites, moyennes et grandes par centaines, il dirigeait des départements, il avait un groupe important à l'Assemblée nationale. Après 45, et le retournement du PC, d'abord « allié » d'Hitler - suivant l'URSS de Staline - c'était l'époque où ceux qui comptaient parmi les premiers collabos éreintaient ceux qui comptaient parmi les premiers résistants - les royalistes - et le PC s'emparait « légalement » de l'imprimerie ultramoderne de L'Action française. Jacques Duclos, candidat du PC à la Présidentielle de 1969, « faisait » 21,27% des voix, c'est-à-dire qu'il réunissait sur son nom, et sur celui du PC, presque cinq millions de personnes (4.828.285 pour être précis). C'était hier ! A Marseille, dans ces « quartiers nord » qui ont élu le FN Stéphane Ravier aux dernières municipales, François Billoux était élu sans discontinuer, pendant quarante ans, sans alliances...

    On sait comment l'énorme forteresse du PC sombra en quelques années, comme le Titanic sombra en quelques heures. L'un et l'autre semblaient, pourtant, insubmersibles... 

    On a pu croire, alors, que, désormais, les choses allaient rester figées, avec un PS devenu la nouvelle force à gauche, en lieu et place du dinosaure disparu. Ce temps a duré une petite trentaine d'années, et semble bien s'achever, maintenant, sous nos yeux, après le pitoyable épisode de la semble-Présidence de François Hollande, et après beaucoup trop d'épisodes judiciaires et de scandales, qui ont vidé les permanences d'un Parti qui passe son temps à donner des leçons de morale ; qui ont littéralement déboussolé les électeurs, et qui les ont fait s'évaporer dans la nature.

    C'est probablement, du reste, l'une des seules choses digne d'intérêt dite ces derniers temps, à gauche : il y a bien, maintenant, « deux gauches irréconciliables » (dixit Manuel Valls), mais aucune des deux ne se fédèrera autour d'un vieux PS, moribond, usé jusqu'à la corde.

    L'une se fédère sous nos yeux autour de Mélenchon, qui veut continuer à croire que les vieilleries révolutionnaires ne vont pas mourir, et qui croit sincèrement qu'elles ont encore quelque chose à dire aux citoyens du XXIème siècle.

    L'autre se fédère, avec un ravissement presque touchant, presque puéril, autour de Macron, mais un Macron pour qui, précisément, « la gauche », cela ne veut plus rien dire du tout, et qui anime un courant dont les contours sont intraçables, allant de la gauche du centre à la droite de l'ex-gauche : comprenne qui pourra !

    Macron est d'ailleurs d'accord sur ce point avec Marine Le Pen, et un nombre probablement majoritaire des Français : le vieux schéma droite-gauche institutionnelles est obsolète, et les électeurs sont maintenant volatiles à l'extrême.

    C'est bien à une recomposition totale du Pays légal que nous assistons. Droite-Extrême Droite, PS-PC, c'est dépassé, c'est du passé... 

     

  • Libéralisme, que de niaiseries on débite en ton nom !

     

    Mur-bleu gds.jpgLe mot est partout, aujourd'hui. Que ce soit pour s'en parer, et le prendre comme un drapeau, ou, à l'inverse, que ce soit pour le vouer aux gémonies, il est difficile d'écouter un discours de candidat ou d'écouter un politologue sans que ce mot de « libéralisme » ne revienne, et plutôt dix fois qu'une...

    On peut, tout d'abord, faire remarquer que, comme pour d'autres mots (par exemple, « conservateur »), tout dépend de ce que la personne qui emploie le terme « libéralisme » met dans ce mot.

    Cependant, les mots ont, malgré tout, un sens, et, comme le dit avec justesse Edgar Morin, il y a bien trois courants de pensée majeurs, aux XIXème et XXème siècles, trois pensées politiques d'envergure : la pensée de Marx, pour la Révolution, celle de Tocqueville pour le courant libéral, celle de Maurras, pour la pensée réactionnaire. 

    Voici, pour alimenter le débat, et surtout pour nos jeunes lecteurs, deux passages de Léon Daudet sur le libéralisme, cette « anarchie molle » :

    « Je préfère cent fois un révolutionnaire convaincu, même, surtout en réunion publique, à un libéral. Il y a de l'étoffe dans le premier. Il n'y en a pas dans le second. La pire anarchie, c'est l'anarchie molle... » (« Au temps de Judas », page 87) ; « Le libéral est un homme qui vénère le Bon Dieu mais qui respecte le diable. Il aspire à l’ordre et il flatte l’anarchie. Cela dans tous les domaines, notamment l’intellectuel et le politique... (il est l’homme des) « concessions à perpétuité ». « Le libéral domine le XIXème siècle. Il en est l’enseigne et l’orgueil. Ce triomphe seul, s’il en était d’autres, suffirait à stigmatiser une époque. Ce n’est point la rue révolutionnaire, c’est le salon libéral qui est à l’aube des émeutes et des septembrisades. Car sur le terrain social, comme sur le terrain économique et politique, les méfaits du libéralisme sont innombrables, d’autant plus pernicieux qu’ils tiennent à l’erreur des honnêtes gens. C’est ainsi que dans les assemblées dites bonnes, élues sous le signe de la patrie et de la famille, les honnêtes gens font rapidement le lit des coquins… Vous distinguerez d’emblée le libéral à la crainte qu’il a d’être taxé de réactionnaire. Est-il rien de plus beau, de plus net, de plus harmonieux, de plus efficace aussi, je vous le demande, que de s’affirmer en réaction contre la sottise et le mal, ceux-ci eussent-ils pour eux le nombre et la force ? Comment le corps humain sort-il de la maladie ? Par la réaction… Le terme injustement bafoué, vilipendé, honni, de Réaction doit être relevé et repris hardiment, si l’on veut donner la chasse à l’erreur sanguinaire, si l’on veut ramener ici et ailleurs, la vraie paix et les institutions et notions de vie avec la ruine des notions et institutions de mort, honorées au XIXème siècle. »  (« Le Stupide XIXème siècle ») • 

     

  • « Notre identité, c'est la république », dit Vincent Peillon. Certainement pas !

     

    Mur-bleu gds.jpgOn l'a déjà dit, et c'est très vrai, la Révolution, c'est comme Daech (ou l'inverse) : Daech fait commencer l'histoire du monde avec Mahomet, la république idéologique française, héritière de la Révolution, la fait commencer avec cette révolution, en 1789. Et nous ampute donc de 2.000 ans d'histoire ! De même Daech détruit, autant qu'il le peut, tous les trésors monumentaux et artistiques datant d'avant l'Islam (Al Qaïda avait fait la même chose), comme la révolution a détruit entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique. La parenté est nette entre Daech et la république idéologique : l'un et l'autre pensent être eux-mêmes l'identité du peuple, et que rien d'autre n'existe en dehors d'eux. Définition parfaite du Totalitarisme. Vincent Peillon - qui, de notre point de vue, a évidemment tort - ne fait que réciter la doxa de la république idéologique, en digne continuateur de ses prédécesseurs en idéologie. Quelqu'un a parfaitement expliqué tout ceci : il s'agit de Philippe Val, qui a travaillé à Charlie Hebdo, et qui a « commis » une très intéressante chronique sur France Inter, à l'époque où la droite envisageait de faire passer des test ADN aux soi-disant enfants d'immigrés, pour limiter les fraudes ; chronique qui remonte à 2007 et qu'il est fort utile de réécouter aujourd'hui.

    En trois minutes et vingt-quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs mœurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé ; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, a décidé de « mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir ».

    La conséquence immense de cette révolution est que les transmissions - qui se faisaient « naturellement » en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique : ce n'est plus la filiation qui crée le droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.

    En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France ; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, « naturellement », leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l’univers ; vient qui veut ; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !

    « La république, et c'est sa force, et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel... »

    « Terra Nova » est le nom qu'a pris le groupe de réflexion du Parti socialiste, pour qui le propos de Philippe Val est parole d'évangile. « Terra perennis » serait le nom que prendrait un groupe de réflexion royaliste, ou simplement de citoyens français qui veulent simplement rester ce que l'Histoire les a faits, et continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs traditions sur la terre que l'Histoire a faite leur. Et qui, pour cela, opposeraient la juste pensée de Charles Maurras aux lubies d'un Philippe Val ou d'un Vincent Peillon : 

    « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie... » (L'Action française, 6 juillet 1912).    

    Pour écouter la chronique de Philippe VAL, cliquez sur le lien ci-dessous : 

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