Pourquoi la France doit rendre Ibrahima, guinéen de 19 ans, à son pays...
Manifestation de soutien à Ibrahima, devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône
« Il n'est de richesse que d’hommes », disait déjà Jean Bodin, au XVIème siècle.
Les néo-colonialistes, les pilleurs de l'Afrique, qui lui volent sa principale richesse (ses habitants et, surtout, sa jeunesse), les vampirisateurs de l'avenir africain : bref, tout ce que la planète bobo-gaucho-immigratio-trotsko et tout le petit monde du multitout (multiculti, multiethni...) est en émoi, à Marseille : Ibrahima, Guinéen de 19 ans, en situation irrégulière, est en voie d'expulsion !
Il n'en faut pas plus aux belles consciences précitées pour être dans un état de surexcitation qui leur ôte tout jugement raisonnable, et tout bon sens.
Déjà, le Modac (pour « Module d'accueil et d'accompagnement pour les élèves nouvellement arrivés en France », ouf !) ment en expliquant qu’« il a quitté le Congo, a traversé la mer et est arrivé en Italie ». Cela peut paraître anecdotique, mais ne l'est pas, en fait, car cela montre la mauvaise foi, et jusqu'à quel niveau de mensonge peuvent aller les néo-colonialistes, pilleurs d'Afrique et vampirisateurs de son avenir dont nous parlions au début : il faudrait savoir, ce jeune homme, il est Guinéen ou Congolais ?
Mais laissons ce mensonge, et allons au fond du problème...
La vérité est que les vrais amis de l'Afrique et des Africains ne peuvent qu'être révulsés par cette monumentale hypocrisie que constitue l'alliance hideuse du Fric et de l'Idéologie :
Et donc, allons-y gaiment, main dans la main, l'extrême-gauche (genre Besancenot et autres) et les grandes banques (genre Lehman Brothers et autres) voient d'un très bon œil le gigantesque déplacement de population Sud-Nord, le « vidage » de l'Afrique de sa ressource première. Chacun y trouve son compte : les banques, du fric, et l'extrême-gauche révolutionnaire, la fin (espère-t-elle) de ces maudites nations historiques qui résistent encore un peu, tant bien que mal, à ses utopies mortifères.
Mais c'est, bien sûr, l'inverse qu'il faut faire : il faut cesser de piller l'Afrique, et même lui rendre ce qu'on lui a volé : ses habitants. En l'occurrence, puisque c'est son cas qui a motivé cette note, le jeune Ibrahima, 19 ans, Congolais ou Guinéen, on ne sait même pas, mais en tout cas Africain.
Maintenant, si vous interrogez individuellement chacune de ces belles âmes qui - « idiots utiles », comme le disait cyniquement Lénine - prêtent la main à cette forme moderne de traite négrière, d'esclavage économique, sans même plus rien comprendre à ce qu'elles font, tant elles sont mécanisées, tant on leur a bourré le crâne; si, donc, vous les interrogez, chacune vous jurera, la main sur le cœur, qu'il agit par idéal, par « fraternité », par « partage » et toute autre genre de niaiserie...
Ils en seraient presque touchants, ces « idiots utiles », tellement ils sont sincères, dans la manipulation et la mécanisation qu'ils subissent.
On en oublierait presque que, dans les faits, ils sont bien les complices, les maillons d'une chaîne qui a un résultat bien précis : piller l'Afrique, la ruiner, vampiriser son avenir.
Beau travail, mesdames et messieurs les belles consciences (de gauche, évidemment : les autres, s'abstenir) !
« Idiots utiles », on vous dit. Mais « idiots utiles » complices des négriers des temps modernes... •