Et maintenant, la réécriture des pièces de Molière !, par Arnaud Florac.
En 1920, quand Paul Valéry écrivit Le Cimetière marin, un de ses amis, officier dans l’armée, lui fit observer que ce poème, beau mais hermétique, risquait de ne pas rencontrer son public. Il envoya donc obligeamment au poète une version « corrigée » et « simplifiée », c’est-à-dire du niveau d’une rédaction de collège. Le brave homme ne pensait sans doute qu’à aller au plus simple.