Charles Saint Prot sur Radio Courtoisie au sujet du Maroc et de l’affaire PEGASUS.

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EDITO. Le 14 juin dernier, le président américain Joe Biden ordonnait le retrait définitif de ses troupes d'Afghanistan, au terme de 20 années d'enlisement. Après la récente prise de pouvoir des Talibans, le président Macron a cru bon de faire une allocution officielle. Quelles leçons pour les souverainistes ? Analyse de Michel Onfray.
Certains évoquent l’idée que le désastre afghan n’est qu’une fâcheuse apparence créée par la rapidité inattendue du scénario, que tout était prévu, négocié, que les Américains lâchaient tout contre la promesse des Talibans d’être gentils.
L’Éthiopie connaîtra-t-elle enfin le répit ? Il est permis d’en douter, à en juger du conflit avec le Tigré, l’une de ses dix régions administratives, qui dure déjà depuis neuf mois. Pour rappel, il faut savoir que ce pays, le deuxième d’Afrique, par sa superficie, est encore la deuxième plus ancienne communauté chrétienne au monde, juste derrière l’Arménie.
Le retour des talibans à Kaboul, les magouilles d'Ali Rabeh, ou encore l'accueil des migrants dans les mairies écologistes... Voici les 5 infos qu'il ne fallait pas rater cette semaine.
La capitulation de la démocratie la plus puissante du monde devant des bandes de fanatiques ne traduit pas seulement l’évolution des rapports de forces sur la scène mondiale, mais révèle le pourrissement interne des démocraties.
Les talibans ont promis d’être plus tolérants qu’avant, en particulier envers les femmes et leurs opposants, de ne pas servir de refuge aux djihadistes, de préférer la coopération à la subversion. Des promesses qui dureront le temps de leurs intérêts.
Inutile de revenir sur ce désastre politico-militaire afghan, tout a été dit et en boucle. Les experts parlent de fiasco militaire, d’inconséquence américaine, de déroute de l’Occident et de l’Otan. Mais est-ce bien vrai ? L’Occident doit-il, une fois de plus, faire un mea culpa ?
« Notre mission en Afghanistan n’a jamais eu pour but de construire une nation. Elle n’a pas eu pour objectif de créer une démocratie […] mais d’empêcher une attaque terroriste contre la patrie américaine. » Par ces mots prononcés au lendemain de la prise de Kaboul par les talibans, le 46e locataire de la Maison-Blanche s’est clairement affiché dans la droite ligne de ses deux prédécesseurs.
La défaite des Etats-Unis face aux Talibans a deux aspects : le retour des Talibans au pouvoir en Afghanistan et l’onde de choc qui pourra se propager sous trois formes, d’abord l’islamisme écrasé sous le drapeau de l’Etat islamique pourra inciter ses différentes expressions à reprendre l’offensive ;
Les images sont choquantes, le monde est terrifié : les talibans viennent de reprendre le contrôle de Kaboul et par là, de l’Afghanistan.
La guerre engagée dans les suites du 11 septembre 2001 se termine par un fiasco, au moment de commémorer ces attentats qui ont changé le visage de la planète. Le symbole est très fort. Les États-Unis sont humiliés, et le monde occidental l’est aussi.
Si la situation n’était pas si triste, on rigolerait de voir Christian Estrosi, l’homme qui se bouche le nez devant les élus RN, celui qui dit ne partager aucune valeur avec le parti de Marine Le Pen, celui encore qui clamait en juin dernier « Le RN est un mouvement extrémiste et ceux qui le rejoignent sont bercés par ces idées extrémistes », on rigolerait de le voir aujourd’hui réclamer des « quotas migratoires » et clamer haut et fort : « Non, c’est clair, je ne veux pas recevoir de réfugiés [afghans] chez nous ».
Jean-Yves Le Drian rêvait naïvement d’un gouvernement taliban « inclusif », plus respectable et plus honorable. Face aux inquiétudes internationales, les talibans se voulaient rassurants.