Le monopole de la violence, par Gérard Leclerc.
« Le monopole de la force armée ne s’exerce
pas sans discernement ni mesure »
© Jacqueline Macou / Pixabay
Les affrontements qui ont eu lieu lundi soir, place de la République à Paris, reposent une nouvelle fois la question de la violence de l’État afin de défendre l’ordre public. Avant même d’examiner les faits eux-mêmes, qui provoquent des oppositions entre droite et gauche, il n’est pas inutile de revenir à une question de principe. C’est sans doute Max Weber qui l’a définie avec le plus de clarté, en parlant du monopole de la violence physique légitime qui revient à l’État, et à lui seul sur son territoire.