Sur Sud Radio, édition spéciale : Hommage à Samuel Paty à la Sorbonne.
Jean-Marie Bordry avec Philippe Bilger, Albert-Jean Mougin, Christine Bouillot et Myriam Menez.
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Jean-Marie Bordry avec Philippe Bilger, Albert-Jean Mougin, Christine Bouillot et Myriam Menez.
© Enzo Fortunato / CC by-sa
Le drame de Conflans-Sainte-Honorine oblige à revenir sur la vocation enseignante. Le professeur se doit d’initier ses élèves au sens de la critique, en abordant parfois les sujets qui fâchent. Mais l’esprit critique ce n’est pas le dénigrement, c’est l’exercice du jugement.
Si nous ne pouvons que nous réjouir de la naissance d’un nouveau confrère, – Front populaire de Michel Onfray en l’occurrence –, avec lequel nous partageons un grand nombre de vues sur des thèmes comme la souveraineté et la civilisation, nous ne cacherons pas notre déception à la lecture de l’article consacré à la question scolaire dans le premier numéro.
Professeur d'histoire en lycée public depuis 30 ans, j'ai vu la progression des théories islamistes, accélérée par la démagogie de certains syndicats enseignants qui, désormais, pleurent les effets de ce qu'ils vantaient il y a quelques années à peine. Ce collègue est victime de l'islamisme mais aussi de la lâcheté de l'Education Nationale qui, malgré les alertes, n'a pas voulu "voir, entendre, parler" quand cela aurait été encore utile.
Mardi se tenait, à la Sorbonne, sous la houlette de Jean-Michel Blanquer, le « séminaire national annuel des coordonnateurs des équipes académiques “Valeurs de la République” ». En langage vernaculaire, une énième rencontre autour de la laïcité, mot-valise et notion aléatoire sur la définition de laquelle il n’y a pas moyen de s’accorder…
Emmanuel Macron à 'la Maison des habitants' aux Les Mureaux, le 2 octobre 2020.
Ludovic MARIN / POOL / AFP
Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste, déplore la volonté d'Emmanuel Macron d'interdire l'apprentissage scolaire hors école alors que l'institution est devenue "globalement hostile à la transmission des savoirs" selon lui.
Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, doit affronter les nombreuses atteintes à la laïcité que les établissements publics subissent en ce moment. Mais qu’est-ce que la laïcité et comment se posent aujourd’hui les problèmes avec une population d’origine musulmane ?
L’extrait a rencontré un vif succès sur les réseaux sociaux. Alice Coffin répond aux question de Sonia Mabrouk sur Europe 1, l’occasion pour elle de se plaindre avec vigueur de son éviction de l’Institut catholique de Paris.
"De qui doit relever l’éducation des enfants ?"
Ludovic Marin / REUTERS
"La décision est bel et bien majeure, même si elle ne concerne que quelque 50.000 élèves. Car elle modifie un équilibre négocié depuis plus d’un siècle, et qui nous raconte le statut si particulier de l’école républicaine." Natacha Polony explique les problèmes que pose la réforme de l'école d'Emmanuel Macron, exposée dans son discours sur le séparatisme.
Avec Virginie Le Guay, Arnaud Benedetti, Régis de Castelnau et Jérôme Rivière
© Philippe Lissac / Godong
Pour lutter contre le séparatisme, ou plutôt pour promouvoir la laïcité, Emmanuel Macron a fait deux propositions qui ont suscité de vives objections. La première concerne l’apprentissage de la langue arabe à l’école dans le but de détacher les enfants des familles musulmanes des organismes fondamentalistes où ils reçoivent un enseignement dangereux.
Sylvain Hélaine, alias «Freaky Hoody». CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP
L’interdiction d’enseigner dans certaines classes pour l’instituteur tatoué est commandée par les principes fondamentaux de l’éducation nationale, analyse Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel. Selon lui, l’institution ne doit pas céder à une vision maximaliste des libertés individuelles.
En voulant lutter contre le séparatisme islamiste, Emmanuel Macron déclare vouloir limiter drastiquement l’école à la maison. Une mesure surprenante, pour Anne Coffinier, dans la mesure où elle porterait atteinte à la liberté d’enseignement, qui est pourtant de valeur constitutionnelle.
Aucune partie de son corps n'est vierge d'encre, pas même les yeux ou la langue : à Palaiseau, en région parisienne, un homme de 35 ans conjugue sa passion du tatouage avec son métier d'instituteur en école élémentaire.
Philippe Rossi avec Philippe Bilger, Philippe David et Françoise Degois.