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Activités, Presse, Mouvement - Page 187

  • Action française : A Toulouse, ce samedi, une réunion de rentrée à ne pas manquer

     

    Contact et renseignements : toulouse@actionfrancaise.net

  • Politique magazine • Le numéro de septembre est paru : « Macron président »

     

    Et c'est une bonne nouvelle car Politique magazine n'avait pu paraître en mai et juin dernier. Le voici heureusement de retour. Et nous publierons mardi prochain une remarquable analyse d'Hilaire de Crémiers : « Macron, le sophiste ». LFAR

    Au sommaire de ce numéro de septembre :

    UN DOSSIER : Macron peut-il réussir ?

    UNE ETUDE : Une nouvelle guerre de Corée ?

    Et aussi dans ce numéro…  des pages d’actualité et de culture !

    redaction@politiquemagazine.fr_20170907_160025_Page_1 - Copie.jpg

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  • Géopolitique • L'Afrique Réelle : le numéro de septembre 2017 est paru

     

    Sommaire  

    Actualité

    Kenya : Entre les illusions de la croissance et les réalités ethniques

    - La crise de la terre

    - Luo contre Kikuyu ou les ravages de l’ethno-mathématique démocratique

    Dossier

    Sahel : L’ethnicisation du jihadisme

    Débat

    Afrique : Le déterminant ethnique

     

    Editorial de Bernard Lugan

     

    611995209.jpgDu Sahel à la zone guinéenne ou à la région péri-tchadique, l’ouest africain est en crise :

    - Au Mali où la question nord-sud n’a pas été réglée et où l’islamisme est d’abord la surinfection d’une plaie ethnique, les attentats se multiplient et le chaos menace, s’étendant au centre du pays et débordant sur le Burkina Faso. En plus de ses propres crises, le Niger subit les conséquences des conflits malien et libyen. Quant au Tchad, il est saigné par la perte de ses revenus pétroliers, ce qui y réveille les vieux démons…

    - Plus au sud, la Guinée risque de voir renaître ses oppositions ethniques à la faveur du prochain scrutin présidentiel, cependant que la Côte d’Ivoire ne parvient toujours pas à surmonter ses divisions.

    - Dans le golfe de Guinée, le Nigeria est en pleine incertitude avec un président malade qui ne dirige plus un pays devenant peu à peu une sorte de bateau-ivre. En dépit de ses problèmes linguistiques, le Cameroun connaît un calme relatif avant la tempête qui risque de s’abattre sur lui à l’occasion de la campagne présidentielle de 2018.

    Dans tous ces pays la « communauté internationale » (lire les Occidentaux), a imposé des élections en postulant qu’elles allaient y régler les crises. Sans tenir compte des leçons du passé et sans remettre en cause leur credo philosophique, les dirigeants des pays du Nord continuent de parler de « bonne gouvernance » et de démocratisation. Tétanisés par les dogmes qui les corsètent, ils nient ou ils refusent de prendre en compte les grandes réalités qui sont pourtant au cœur des problèmes africains : nous sommes en effet face à des sociétés communautaires et enracinées alors que le démocratisme est une idéologie individualiste, universaliste et hors sol. 

    Comment, dans ces conditions, prétendre que la démocratisation pourra ramener un semblant de stabilité dans des pays où le système du « One man, one vote » débouche sur l’ethno-mathématique, à savoir le triomphe automatique des représentants des ethnies les plus nombreuses, les plus prolifiques ? 

    Dans les Afriques où la criante nécessité d’Etats forts est une évidence, l’impératif démocratique décrété à la Baule par le président François Mitterrand le 20 juin 1990 a eu des conséquences désastreuses dont nous n’avons fini de mesurer les dégâts. Le multipartisme y a en effet affaibli des Etats en gestation et réveillé les luttes de pouvoir à travers des partis qui ne sont, dans leur immense majorité, que des habillages ethniques. C’est pourquoi il importe de permettre à l’Afrique de reprendre au plus vite ce « raccourci autoritaire » qui traumatise tant les démocrates européens, mais qui, seul, est peut-être susceptible, un jour, de provoquer une coagulation nationale [1].  •

    [1] Voir à ce sujet mon livre Osons dire la vérité à l’Afrique. Le Rocher, 2015. 

    Bernard Lugan site officiel

  • Université d'été d'Action française, le Camp Maxime Real Del Sarte, se tient du 20 au 27 août 2017

    Programme de la journée portes ouvertes de ce samedi 26 août

     

    Voici donc le lieu, les dates, le thème du Camp Maxime Real del Sarte 2017.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, surtout destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays 

    Ainsi, après le colloque du 13 mai dernier, dont le thème était Refonder le Bien Commun, colloque dont l'invité d'honneur a été le Prince Jean de France, le Camp Maxime Real del Sarte 2017 s'est logiquement donné pour sujet : France d'abord, l'avènement du projet capétien pour la France.  

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donne le programme du CMRDS 2017. On a la possibilité de s'inscrire en ligne.  

    3402254379.jpg

  • Jean-Philippe Chauvin : Réfléchir, écrire, agir... pour le Roi !

    Groupe de militants provençaux participant, en cette semaine d'août, au Camp Maxime Real del Sarte 2017, université d'été d'Action Française

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

    Publié sur son blog le 22 août  

    1262631406.jpgLe temps des vacances scolaires n'est pas encore fini mais, déjà, la rentrée politique s'amorce, et c'est aussi vrai pour mon compte, après un été d'écoute, de lecture, de réflexion mais aussi d'écriture et de terrain, en particulier en Bretagne, de Lancieux à Etel, en passant par Rennes, Dinan et Auray entre autres. Si un dos souffrant m'a empêché de coller autant d'affiches que les étés précédents, mon royalisme n'en est pas moins renforcé par les témoignages recueillis et les observations faites durant mes pérégrinations armoricaines, et la pratique régulière d'un « empirisme organisateur » qui n'est pas inutile pour saisir les causes derrière les faits et pour proposer de concrètes solutions aux problèmes contemporains. 

    Comme chaque année et tant que le bon Dieu me laissera l'occasion de pouvoir lire, réfléchir et écrire, je continuerai à entretenir ce site par quelques articles qui n'engageront que moi-même, militant royaliste assumé et professeur engagé, dans la tradition (critique, et cela dans tous les sens du terme, fidèle en cela à Maurras) des Camelots du Roi. Si l'actualité me fournira sans aucun doute un carburant abondant, je poursuivrai aussi certaines études ébauchées ici, comme celles sur la Question scolaire ou la mondialisation, et j'approfondirai, en commentaire des événements qui ne manqueront pas en ces domaines, ma conception du royalisme social et de l'écologisme intégral, sans négliger les questions institutionnelles et les problématiques régionales et en particulier, bretonnes. 

    L'année politique et sociale qui ouvre peu à peu ses portes n'est pas une année électorale (à part les sénatoriales de septembre), certes, mais elle n'en reste pas moins importante et réduire la politique à de simples enjeux électoraux serait, d'ailleurs, une erreur, voire une faute : le royaliste que je suis, candidat permanent et jamais élu, n'a pas de « carrière » à faire, ni parlementaire ni politicienne. Le débat politique mérite l'attention et nécessite, en son au-delà, de l'action, qu'il ne s'agit pas de confondre avec l'activisme, plus souvent stérile qu'efficace car il oublie d'inscrire l'action dans la durée et la possibilité effective ; il ne doit pas mener non plus, dans un pur réflexe intellectualiste, à l'inaction ou au retrait dans un ermitage théorique ignoré de tous et, en définitive, totalement vain car absent de la scène politique et invisible de nos concitoyens. 

    Si, comme le chantaient les royalistes de l'Action Française jadis, « notre force est d'avoir raison », la faiblesse de ceux-ci a trop souvent été de se contenter de cette certitude sans la faire concrètement partager par une part suffisante de l'opinion ni advenir politiquement... De plus, les raisons d'hier ne sont pas forcément celles d'aujourd'hui, et il serait suicidaire de ne pas s'en rendre compte : mais évitons l'erreur de vouloir « nous adapter » à tout prix à cette société-là, et travaillons plutôt à en changer les paradigmes et à convaincre nos concitoyens de cette véritable « révolution rédemptrice », de ce retournement nécessaire qui ne doit pas être que sémantique ou théorique mais concret et pratique. 

    S'adapter à la société de consommation et à la « République républicaniste » (qui n'est pas exactement la Res Publica antique, ni la République gaullienne en tant que telle), c'est trop souvent s'abandonner à un certain confort pratique mais s'ôter les moyens de changer les choses en les pensant différemment. Quand j'inscris sur une affiche : « L'imagination au pouvoir », ce vieux slogan qui n'est pas exactement soixante-huitard dès que l'on y réfléchit bien, je rappelle par là qu'il s'agit d'imaginer autre chose que ce qui existe pour l'heure ou qui domine le moment historique contemporain, et qu'il est possible de fonder autrement la politique et les institutions, au-delà de la fatalité présente de ce qui est nommé, souvent mal et parfois hors de propos et de raison, « Démocratie » avec une majuscule mais sans recul... 

    lys racines 2.jpgSi l'on veut vraiment une démocratie active, appropriée aux enjeux contemporains et renouant avec la nécessaire subsidiarité, inséparable de la proximité, une démocratie d'exercice de ces multiples formes de « pays réel » trop souvent négligées ou marginalisées par la centralisation parisienne ou bruxelloise, c'est bien la Monarchie royale, sociale et fédérative, qu'il faut instaurer au faîte de l’État. Cette « imagination » n'est pas une utopie, mais, d'une certaine manière, un véritable « retour au réel », contre le « Semble-État » actuel, déjà dénoncé par Pierre Boutang dans les années 1970. 

    Voici du travail pour cette année, et pour les suivantes...  

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Action Française • Pour saluer l'ouverture du Camp Maxime Real del Sarte, aujourd'hui : la parole aux militantes !

     

    Une sympathique façon de présenter le Camp Maxime Real del Sarte et de saluer son ouverture, aujourd'hui. 

    Les militantes de l'AF Provence donnent leurs impressions sur le CMRDS - Université d'été d'Action Française de l'année dernière.

    Rendez-vous du 20 au 27 aout pour l'édition 2017 !

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    (Cliquer pour regarder) 
  • Université d'été d'Action française, le Camp Maxime Real Del Sarte, se tiendra du 20 au 27 août 2017

     

    Voici donc le lieu, les dates, le thème du Camp Maxime Real del Sarte 2017.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, surtout destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays 

    Ainsi, après le colloque du 13 mai dernier, dont le thème était Refonder le Bien Commun, colloque dont l'invité d'honneur a été le Prince Jean de France, le Camp Maxime Real del Sarte 2017 s'est logiquement donné pour sujet : France d'abord, l'avènement du projet capétien pour la France 

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donne le programme du CMRDS 2017. On a la possibilité de s'inscrire en ligne.  

  • Une publication exceptionnelle ... Un entretien qui devrait intéresser les lecteurs de Lafautearousseau ... Et comment !

  • Géopolitique • L'Afrique Réelle : le numéro d'août 2017 est paru

     

    Sommaire

    Actualité :

    Mali : la France entre Barkhane et le G5 Sahel

    Dossier Rwanda : Allons-nous enfin savoir qui sont les assassins du président Habyarimana ?

    - Le curieux missile du Kivu

    - Que contient le dossier du juge Herbaut, successeur du juge Trévidic ?

    Livres :

    Sétif, encore et encore...

     

    Editorial de Bernard Lugan

     

    1275257356.jpgFace au chaos libyen qu’ils ont provoqué, s’obstinant à nier le réel et encalminés dans le néocolonialisme démocratique, les « Occidentaux » ont prétendu reconstruire la Libye autour d’un fantomatique gouvernement d’ « Union nationale ». Présidé par M. Fayez Sarraj, ce GUN est en réalité l’otage des milices islamistes de Tripolitaine et des Frères musulmans de Misrata. 

    Face à cette politique « hors sol », la Russie a déroulé un plan reposant sur les rapports de force militaires. Sa conclusion fut le voyage que le général Haftar - l’homme avec lequel la « diplomatie » européenne refusait de parler directement -, effectua à Moscou les 27 et 28 novembre 2016. 

    Du jour au lendemain, les nains politiques de l’UE réalisèrent alors que le « rebelle obstacle à la démocratisation de la Libye » était en réalité le maître de la Cyrénaïque, qu’il disposait de la seule force militaire du pays, qu’il contrôlait 85% de ses réserves de pétrole, 70% de celles de gaz, 5 de ses 6 terminaux pétroliers, 4 de ses 5 raffineries, et qu’il avait l’appui de la confédération tribale de Cyrénaïque ainsi que celui des tribus kadhafistes de Tripolitaine[1].

    Le 25 juillet 2017, le président Macron a organisé une rencontre entre Fayez Sarraj et le général Haftar, ce dernier voyant ainsi sa stature internationale confortée. Les deux hommes ont conclu un accord non signé et non ratifié. 

    Que peut-il en résulter alors que le général Haftar est le maître de la Cyrénaïque quand Fayez Sarraj ne contrôle même pas Tripoli et vit sous la menace permanente des milices ? 

    Les deux hommes se sont engagés à organiser des élections. Certes, mais la Libye a déjà connu plusieurs scrutins qui n’ont à aucun moment permis d’avancer sur le chemin de la paix. De plus, comme le Conseil des tribus n’a pas été partie prenante à cet accord, si Seif al-Islam Kadhafi n’y est pas associé d’une manière ou d’une autre, il demeurera lettre morte.

    *

    La situation s’aggrave au Mali où, en dépit de l’accord de paix, les groupes armés signataires s’entretuent. Le climat sécuritaire du pays est plus mauvais aujourd’hui qu’il y a quatre ans, quand le président IBK a été élu. A l’insécurité dans le nord, s’ajoute en effet le centre du pays où, pudiquement, les observateurs parlent de « violences communautaires » pour ne pas dire  guerre ethno-tribale, l’islamisme n’étant ici que la surinfection d’une plaie ethnique.

    *

    Les Casques bleus de la mission de paix au Congo (Monusco) ont mis la main sur un missile sol-air récupéré sur une milice du Kivu armée par Kigali. Il porte les mêmes numéros de série et a été fabriqué à la même date (avril 1987), que les deux missiles qui ont abattu l’avion présidentiel rwandais le 6 avril 1994. Ces éléments sont contenus dans un rapport officiel de la Monusco dont le rédacteur demande qu’il soit transmis au P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) ou au P3 (les trois membres occidentaux du conseil de sécurité), à défaut, aux autorités judiciaires françaises en charge de l’enquête concernant l’attentat du 6 avril 1994. 

    Ce rapport a maintenant plus de 10 mois. Si l’ONU ne l’a pas encore transmis au juge Herbaut, cela démontrerait une fois de plus que certaines puissances ne veulent toujours pas, 22 ans après l’attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda, que la vérité soit faite sur son (ses) commanditaire(s).  

     

    [1] Pour tout ce qui concerne les tribus de Libye et leurs alliances, voir de Bernard Lugan Histoire de la Libye des origines à nos jours

     

    Bernard Lugan site officiel

  • A propos du « Petit dictionnaire maurrassien » de Stéphane Blanchonnet

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgLa parution du « Petit dictionnaire maurrassien » de Stéphane Blanchonnet - aux éditions Nouvelle Marge - suscite un intérêt certain et de nombreux commentaires tous azimuts.

    Nous avons lu notamment ceux, sympathiques, d'Amaury-Grandgil, sur son blog Mes Terres Saintes, sous le titre engageant : Lire Charles Maurras en 2017. 

    Se définissant à la fois comme hédoniste, anar de droite et catholique, il exprime - à deux reprises - une forme de nostalgie que l'on partage sans peine du temps où « Maurras, par l'Action Française, grâce également aux hommes de talent dont il a su s'entourer, créait dans ce pays un bouillonnement intellectuel d'idées politiques et esthétiques que l'on chercherait vainement aujourd'hui. » Il a d'ailleurs, nous semble-t-il, raison, s'agissant de Maurras, de ne pas laisser de côté les idées esthétiques. Elles sont à l'origine de sa vie d'esprit.

    Cependant, dans l'intention positive d'évacuer  « tout de suite les reproches que l'on peut faire à Maurras », il reprend à son compte de vielles critiques, venues en leur temps des milieux cléricaux de gauche, dont nous nous permettons de lui signaler confraternellement, au sens propre, l'inanité.

    Ainsi lorsqu'il écrit, à propos de Maurras : «  Il avait (...) une conception très positiviste du catholicisme, instrument de maintien de valeurs morales, un simple outil dans lequel il n'a jamais entrevu aucune valeur spirituelle ». Ce qu'il nomme, ailleurs, « sa conception fortement biaisée du catholicisme, très fortement teintée de positivisme ».  

    Or, s'il admirait la méthode comtienne, Maurras a toujours rejeté le positivisme en tant que philosophie. Il s'en exprime dans son chapitre sur Comte* repris dans ses Oeuvres capitales

    Quant à la conception du catholicisme de Maurras, il s'en est lui-même expliqué en des termes qui appellent à une réflexion profonde et mettent fortement en cause la critique - à ses yeux frivole - qui lui était déjà opposée. Elle l'est toujours, faut-il constater ! Est-elle fondée ? Amaury-Grandgil (et le lecteur du présent blog) s'en fera une idée s'il veut bien lire, sous le titre « Maurrassisme et Catholicisme »  la superbe réflexion de Maurras que nous publions à la suite ...

    Il est bon, en effet, nous le conseillons notamment aux plus jeunes, d'aller aux textes eux-mêmes !  

    Mes Terres Saintes - Le Blog d'Amaury - Grandgil

    *Auguste Comte, Bons et mauvais maîtres, Œuvres capitales, tome III, Flammarion, 1954 

     

    Bande annonce du « Petit dictionnaire maurrassien » de Stéphane Blanchonnet aux Éditions Nouvelle Marge, collection Mauvaise Nouvelle. http://www.nouvellemarge.fr/?collecti...

  • Marseille : les locaux de l'Action française endommagés par l'explosion d'une bombe artisanale

    Manif de l'ultra gauche contre l'Action Française à Marseille rue de Lodi [octobre 2016] 

     

    L'événement en titre survenu à Marseille le week-end dernier a eu un large écho médiatique. Nous y revenons donc ici brièvement. 

     

    1930934297.jpgCommuniqué de François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française (Publié dimanche 30 juillet)

    Les locaux de l’Action française à Marseille ont subi une nouvelle attaque. Une bombe a explosé durant la nuit de samedi à dimanche, rue Navarin, occasionnant des dégâts.

    Nous avons déjà connu ces dernières années des attaques contre nos locaux marseillais (communiqués du 17 avril, 8 et 9 octobre 2016) et parisiens (communiqué du 5 mai 2017 : attaque de notre siège en mai dernier par une vingtaine d’antifas), ainsi que le saccage de nos locaux lyonnais le mois passé. Notre colloque sur Le Bien Commun (communiqué du 15 mai 2017) a également été attaqué par une cinquantaine de casseurs d’extrême-gauche.

    L’impunité la plus complète règne à Marseille, et sur l’ensemble du territoire métropolitain, en faveur de cette mouvance de militants du soir, ultra-violents et ultra-minoritaires qui se font appeler « antifas ». Les enquêtes de police sont classées les unes après les autres sans suite, ce qui laisse planer des doutes sur les mots d’ordre donnés aux forces de l’ordre ainsi que sur l’indépendance de la justice. Il ne sera pas dit que l’Action française attendra le premier mort dans ses rangs de manière passive !

    Comment nous aider :

     Nous vous invitons à relayer ce nouvel attentat contre l’Action française le plus largement possible et à mobiliser toutes vos relations et amis pour vous joindre au rassemblement de soutien qui aura lieu ce soir, à 19h, au 14, rue Navarin à Marseille.

     Ces attaques génèrent des frais importants et les assurances ne prennent pas en charge l’ensemble du coût de tels sinistres. Pour nous aider à couvrir nos différents frais, vous pouvez dès à présent envoyer vos dons.

     Inscrivez-vous à notre université d’été pour vous former au combat en faveur du Bien Commun : https://www.actionfrancaise.net/evenement/cmrds-2017/

     Bénéficiez du tarif préférentiel pour toute inscription avant le 31 juillet : 130 euros / 100 euros (adhérents) !

    contact@actionfrancaise.net

    François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française

     

    1939836_498902073553223_1794630765_n.jpgLes précisions de l'Action française Provence

    De son côté, dans un communiqué également diffusé dimanche 30 juillet, l'Action française Provence précise que l'opération a été revendiquée par le FRAP (Front révolutionnaire antifasciste de Provence) sur sa page Facebook en début d'après-midi du même jour.

    La section provençale, à fort juste titre, rappelle également que « la presse locale, par ses nombreuses diffamations, mensonges et points de vue partisans, a de manière sous-jacente, encouragé les milieux d'extrême-gauche à pratiquer la violence envers les nationalistes et patriotes en général et les royalistes que nous sommes ».  •

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    Réunion de rentrée de l'Action française Provence, rue Navarin, le 8 octobre 2016

  • Visite du Toulon historique et religieux ce 25 juillet : une invitation du Café histoire de Toulon

     

    Le professeur Alain Vignal, de l'Académie du Var, organise pour le Café Histoire de Toulon et les Amis du Graal, une visite gratuite et ouverte à tous, du vieux Toulon historique et religieux. Prévoir 1h30 le 25 juillet. Rendez-vous à 17h00 sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de la Seds.  

  • Culture • Enquête sur l’édition française (1) : « Sans pensée vivante, toute civilisation finit par mourir »

     

    Il s'agit là d'une intéressante étude réalisée par Francis Vencition pour L'Action Française 2000 sur l'état de l'édition en France. Et, semble-t-il la première d'une série. Elle se construit dans ce souci de l'avenir de l'intelligence qui est l'un des axes de la pensée maurrassienne. L'on pourrait dire l'une des missions de l'école d'Action Française. Y compris sous l'angle de sa stratégie. Il est bon que ce souci soit ici en quelque sorte revivifié.  LFAR    

     

    2355668558.jpgL’Action Française 2000 se penche sur l’état de l’édition en France. Lit-on encore ? Publie-t-on trop ? L’édition électronique a-t-elle un avenir ? Panorama d’une culture en profonde transformation, avec des témoignages d’éditeurs, dans toute leur diversité. Entretien avec Thibault Isabel, responsable des éditions Krisis.

     

    Comment définir votre métier et la vocation des éditions Krisis ?

    Le métier d’éditeur a beaucoup changé, avec le développement de grands groupes d’édition et la mise au premier plan de critères de rentabilité. Nombre de petits éditeurs s’organisent donc, souvent sur une base associative, pour combler les vides laissés par l’édition classique. C’est à cette logique de l’édition indépendante que nous nous rangeons, avec les éditions Krisis, qui publient la revue du même nom, ainsi que des livres de philosophie, de politique et de littérature. Nous publions à la fois des auteurs contemporains, comme Charles Robin ou Xavier Eman, et des rééditions de grands classiques oubliés, comme Les Titans et les Dieux de Friedrich Georg Jünger. Les éditions Krisis sont une petite structure, et nous ne pouvons pas éditer tout ce que nous voudrions, malheureusement. Nous mettons en tout cas l’accent sur les livres de qualité, négligés par la pensée dominante, qui permettent de remettre en cause les clivages habituels et sortent des sentiers battus. Le but d’un éditeur devrait être de privilégier la qualité de ce qu’il publie plutôt que son potentiel commercial. N’oublions pas qu’il y a en France (et partout dans le monde) une crise de la littérature de sciences humaines, liée à la dévalorisation générale de l’écrit et du savoir. Les ventes d’ouvrages de ce genre sont en chute libre, depuis les années 1980, et ont pris un tour abyssal ces dernières années. C’est pourquoi de moins en moins d’éditeurs en publient, et, lorsqu’ils le font malgré tout, privilégient des manuels, des dictionnaires ou des ouvrages de référence plutôt que des livres d’auteur développant une pensée originale, ce qui est toujours plus risqué. Cela conduit, à mon avis, à une crise de civilisation dont nous ne nous relèverons peut-être pas, collectivement. Le public doit prendre conscience du fait que, sans pensée vivante, toute civilisation finit par mourir.

    Pourtant, chaque année, les médias ne nous annoncent-il pas qu’il n’y a jamais autant de livres publiés ?

    C’est vrai. Cela s’explique par une baisse importante des coûts de fabrication. Désormais, grâce à l’impression numérique, il ne coûte plus très cher de faire paraître un ouvrage. D’où une explosion des chiffres de production et une multiplication des petits éditeurs. Mais cette richesse et cette diversité du monde de l’édition ne sont qu’un leurre, sur un plan qualitatif. Les livres d’idées se vendent de moins en moins bien, surtout si l’on fait abstraction des manuels, qui, dans le domaine des sciences sociales, gonflent artificiellement les ventes. Il y a trente ans, on vendait en moyenne cinq mille exemplaires d’un livre de sciences sociales. Aujourd’hui, on en vend trois cents. Donc, si l’on multiplie le nombre de titres édités, c’est d’abord pour limiter les risques commerciaux et rentabiliser en diversifiant la production. Même dans les médias, il n’y a plus guère d’émissions d’idées de qualité. La télévision a vu ces dernières années une multiplication exponentielle des chaînes, mais toutes diffusent les mêmes programmes insipides, stéréotypés. Elles se sont rabattues sur du divertissement ou de l’information en continu. Plus la quantité croît, plus la qualité baisse, là aussi. L’approche quantitative est donc un cache-misère qui dissimule la réalité. Je suis pessimiste. Le temps ou un éditeur était un homme passionné de philosophie ou de littérature, l’époque où il montait une maison d’édition afin d’assouvir son goût pour la culture, tout cela est révolu. La majeure partie des maisons d’édition sont aujourd’hui possédées par de grands groupes, qui ont une vision purement économique du métier. Ils veulent de la rentabilité à court terme et s’adaptent donc aux demandes du public le plus large. Ils ne veulent pas proposer des contenus originaux, mais garantir le succès avec des recettes assurées.

    Les éditeurs les plus exigeants sont-ils condamnés à produire à perte ? Le développement des livres numériques serait-il une solution le cas échéant ?

    S’il y a autant de petits éditeurs, c’est précisément parce qu’ils ne produisent plus à perte. Comme la production numérique est très bon marché, il ne coûte plus grand chose de produire des livres, et les éditeurs associatifs arrivent à avoir des comptes équilibrés. Ce qui leur coûte réellement, ce sont les frais d’envoi. Il reste peu de libraires indépendants, et la vente à distance est le moyen principal de diffusion. Or, la Poste augmente chaque année les frais d’envoi des colis. Les petits éditeurs vont avoir de plus en plus de mal à garder des comptes équilibrés et, lorsqu’ils disparaîtront, ils ne pourront plus compenser la production médiocre des grands groupes d’édition, en lançant avec courage de jeunes auteurs pleins d’avenir. Grâce à l’édition de livres numériques, cependant, nous allons sans doute assister à une démocratisation considérable du monde éditorial. Les éditeurs diffuseront directement via l’internet. Il se produira alors dans l’édition un phénomène comparable à celui qui s’est déjà produit dans la musique. La grande édition sera de moins en moins rentable, car elle sera plus massivement concurrencée par les médias alternatifs. N’importe qui ou presque pourra diffuser un livre et le commercialiser sans être inféodé aux circuits de distribution contrôlés par les poids lourds du secteur. C’est la face positive des choses, de mon point de vue. Mais il y a aussi un côté négatif : on ne lit pas un livre numérique de la même façon qu’un livre papier. Plus on diffuse les livres par le numérique, plus on encourage le zapping. La profusion est une richesse, mais elle implique aussi une forme d’éparpillement. Être et Temps de Martin Heidegger ne trouverait plus aujourd’hui son public. Les gens ne sont plus habitués à des livres d’un tel volume, qui nécessitent une lecture attentive et suivie. Les nouvelles modalités de lecture favorisées par l’internet entretiennent selon moi le déclin de la production intellectuelle dans ce qu’elle a de plus exigeant.

    La diversité des publications va-t-elle aussi ébranler un peu la puissance des mandarins universitaires ?

    En termes de production de livres, oui, indéniablement. Tout travail universitaire pourra éventuellement être publié. Mais il ne suffit pas d’être publié : encore faut-il trouver son public. Or, la profusion, là encore, va avoir un effet d’éparpillement. Le meilleur livre du monde passera inaperçu au milieu de la masse des livres médiocres qui seront présentés. Le pouvoir des médias restera central pour le grand public, et le pouvoir des mandarins restera central également dans le monde universitaire : ce sont eux qui opéreront la sélection entre le bon grain et l’ivraie, ou ce qu’ils perçoivent comme tel. Même si l’internet permet une visibilité accrue de sensibilités autrefois marginalisées, il n’empêche donc pas l’ostracisme.

    Quel est votre plus grande réussite dans le domaine éditorial ? Quel est l’auteur le plus injustement méconnu que vous ayez édité ?

    Je ne pourrai pas isoler une réussite en particulier. C’est au contraire la constance de l’action éditoriale qui est méritoire, sur la durée. La structure éditoriale dont je m’occupe actuellement (Krisis) a existé sous des formes diverses depuis près de cinquante ans. Toujours dans les marges, mais toujours influente malgré tout, et toujours présente. Je suis très fier d’en être l’un des continuateurs, l’un des héritiers. Quant à l’adjectif « méconnu », il ne saurait s’appliquer à Alain de Benoist, mais il est en tout cas l’auteur le plus injustement déconsidéré que nous ayons édité. C’est un homme de très grand talent, qui a longtemps été boudé par la grande édition. Mais les choses commencent à changer, fort heureusement, car la mauvaise réputation qu’on accolait par le passé à Alain de Benoist était profondément ignoble. Il publie maintenant aux éditions de Fallois, chez Pierre-Guillaume de Roux, au Rocher, etc. Le public semble de plus en plus favorable aux pensées alternatives. Au moment où Eric Zemmour caracole en tête des ventes d’essais, les gens comprendraient d’autant plus mal qu’Alain de Benoist soit encore ostracisé. Mais n’oublions pas que, si les possibilités d’expression médiatique sont plus grandes, le traitement médiatique des auteurs sulfureux reste quant à lui partial et orienté. Certains intellectuels iconoclastes passent certes beaucoup de temps dans les médias, comme Zemmour, Onfray ou Finkielkraut. Mais ils sont attaqués sans cesse ! Les lignes bougeront réellement lorsque ce ne sera plus le cas et qu’il sera possible, en France, de proposer des alternatives au libéralo-centrisme dominant.

    Est-ce que l’avenir de l’intelligence ne repose pas en partie sur une internationale des éditeurs et réseaux intellectuels en Europe ?

    C’est important et, très franchement, notre mouvance a particulièrement bien réussi dans ce domaine. Alain de Benoist mobilise un vaste réseau européen, et c’est d’ailleurs en Italie qu’il a le plus grand succès. Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur un large réseau de contacts, que ce soit en Italie, en Espagne, en Belgique, en Allemagne, et même partout dans le monde. Nous avons des correspondants à l’étranger, et nous y connaissons des éditeurs, qui suivent tout ce que nous faisons. Ce sont ces éditeurs étrangers qui traduisent une bonne partie des livres que nous publions en France et assurent notre influence internationale très large. Se développer à l’échelle européenne présente deux intérêts. Le premier est de dépasser les conflits idéologiques franco-français. Secondement, l’élargissement de l’influence intellectuelle permet de traiter certaines questions à l’échelle globale. Nous devons tous constituer un réseau international pour avoir du poids à l’échelle de la société, face à des problématiques elles-mêmes de plus en plus globales : mondialisation, crise écologique, développement de la finance, etc. Car c’est à une authentique crise de la civilisation européenne que nous sommes en train d’assister. Notre peuple ne peut pas se développer sans un rapport au livre qui soit fondé sur l’exigence. Sans rigueur dans la lecture et dans la pensée, la culture se dégrade. L’approche consumériste du livre condamne le peuple français, européen et occidental à une attitude grégaire. C’est l’intelligence qui préserve de la docilité. On n’a pas d’idées rebelles sans avoir tout simplement des idées. Le nivellement de la culture aboutit à un nivellement de l’esprit critique et de l’intelligence. Le philosophe et historien Jacob Burckhardt a déjà développé depuis longtemps cette thèse de la mort de la civilisation en constatant que les moyens de communication modernes allaient certes permettre une diffusion de la culture, mais aussi une commercialisation de la pensée. Je suis convaincu qu’il s’agit du principal défi à relever, et le monde de l’édition y joue un rôle crucial. Aujourd’hui, ce défi ne peut être relevé que de manière associative. Dans un monde où l’argent occupe une place aussi importante, nous devons sortir du culte de la marchandise. Nous devons faire le pari de l’intelligence pour que l’homme soit de nouveau structuré par la culture, plutôt qu’abêti par les médias. 

    Propos recueillis par Francis Venciton

  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 12 juillet avec Anne Brassié : La culture au service du Bien

     

    Le Président de la République l'a affirmé « Il n'y a pas de culture française ». Pour sa part, Anne Brassié a rencontré la culture française et elle nous expliquera pourquoi la culture doit-être au service du Bien. Anne Brassié, professeur de français à l'origine, auteur de biographies, journaliste littéraire a reçu un écrivain pendant 30 ans, chaque jeudi sur Radio Courtoisie. Elle anime deux émissions hebdomadaires l'une sur Radiolibertés et Perles de Culture sur Tvlibertés (cliquez-ici). Il y est question de cinéma, de littérature, d'art et de patrimoine et elle s'attache à mettre en valeur cette culture française «  qui n'existe pas » !