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Activités, Presse, Mouvement - Page 184

  • Visite du Toulon historique et religieux ce 25 juillet : une invitation du Café histoire de Toulon

     

    Le professeur Alain Vignal, de l'Académie du Var, organise pour le Café Histoire de Toulon et les Amis du Graal, une visite gratuite et ouverte à tous, du vieux Toulon historique et religieux. Prévoir 1h30 le 25 juillet. Rendez-vous à 17h00 sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de la Seds.  

  • Culture • Enquête sur l’édition française (1) : « Sans pensée vivante, toute civilisation finit par mourir »

     

    Il s'agit là d'une intéressante étude réalisée par Francis Vencition pour L'Action Française 2000 sur l'état de l'édition en France. Et, semble-t-il la première d'une série. Elle se construit dans ce souci de l'avenir de l'intelligence qui est l'un des axes de la pensée maurrassienne. L'on pourrait dire l'une des missions de l'école d'Action Française. Y compris sous l'angle de sa stratégie. Il est bon que ce souci soit ici en quelque sorte revivifié.  LFAR    

     

    2355668558.jpgL’Action Française 2000 se penche sur l’état de l’édition en France. Lit-on encore ? Publie-t-on trop ? L’édition électronique a-t-elle un avenir ? Panorama d’une culture en profonde transformation, avec des témoignages d’éditeurs, dans toute leur diversité. Entretien avec Thibault Isabel, responsable des éditions Krisis.

     

    Comment définir votre métier et la vocation des éditions Krisis ?

    Le métier d’éditeur a beaucoup changé, avec le développement de grands groupes d’édition et la mise au premier plan de critères de rentabilité. Nombre de petits éditeurs s’organisent donc, souvent sur une base associative, pour combler les vides laissés par l’édition classique. C’est à cette logique de l’édition indépendante que nous nous rangeons, avec les éditions Krisis, qui publient la revue du même nom, ainsi que des livres de philosophie, de politique et de littérature. Nous publions à la fois des auteurs contemporains, comme Charles Robin ou Xavier Eman, et des rééditions de grands classiques oubliés, comme Les Titans et les Dieux de Friedrich Georg Jünger. Les éditions Krisis sont une petite structure, et nous ne pouvons pas éditer tout ce que nous voudrions, malheureusement. Nous mettons en tout cas l’accent sur les livres de qualité, négligés par la pensée dominante, qui permettent de remettre en cause les clivages habituels et sortent des sentiers battus. Le but d’un éditeur devrait être de privilégier la qualité de ce qu’il publie plutôt que son potentiel commercial. N’oublions pas qu’il y a en France (et partout dans le monde) une crise de la littérature de sciences humaines, liée à la dévalorisation générale de l’écrit et du savoir. Les ventes d’ouvrages de ce genre sont en chute libre, depuis les années 1980, et ont pris un tour abyssal ces dernières années. C’est pourquoi de moins en moins d’éditeurs en publient, et, lorsqu’ils le font malgré tout, privilégient des manuels, des dictionnaires ou des ouvrages de référence plutôt que des livres d’auteur développant une pensée originale, ce qui est toujours plus risqué. Cela conduit, à mon avis, à une crise de civilisation dont nous ne nous relèverons peut-être pas, collectivement. Le public doit prendre conscience du fait que, sans pensée vivante, toute civilisation finit par mourir.

    Pourtant, chaque année, les médias ne nous annoncent-il pas qu’il n’y a jamais autant de livres publiés ?

    C’est vrai. Cela s’explique par une baisse importante des coûts de fabrication. Désormais, grâce à l’impression numérique, il ne coûte plus très cher de faire paraître un ouvrage. D’où une explosion des chiffres de production et une multiplication des petits éditeurs. Mais cette richesse et cette diversité du monde de l’édition ne sont qu’un leurre, sur un plan qualitatif. Les livres d’idées se vendent de moins en moins bien, surtout si l’on fait abstraction des manuels, qui, dans le domaine des sciences sociales, gonflent artificiellement les ventes. Il y a trente ans, on vendait en moyenne cinq mille exemplaires d’un livre de sciences sociales. Aujourd’hui, on en vend trois cents. Donc, si l’on multiplie le nombre de titres édités, c’est d’abord pour limiter les risques commerciaux et rentabiliser en diversifiant la production. Même dans les médias, il n’y a plus guère d’émissions d’idées de qualité. La télévision a vu ces dernières années une multiplication exponentielle des chaînes, mais toutes diffusent les mêmes programmes insipides, stéréotypés. Elles se sont rabattues sur du divertissement ou de l’information en continu. Plus la quantité croît, plus la qualité baisse, là aussi. L’approche quantitative est donc un cache-misère qui dissimule la réalité. Je suis pessimiste. Le temps ou un éditeur était un homme passionné de philosophie ou de littérature, l’époque où il montait une maison d’édition afin d’assouvir son goût pour la culture, tout cela est révolu. La majeure partie des maisons d’édition sont aujourd’hui possédées par de grands groupes, qui ont une vision purement économique du métier. Ils veulent de la rentabilité à court terme et s’adaptent donc aux demandes du public le plus large. Ils ne veulent pas proposer des contenus originaux, mais garantir le succès avec des recettes assurées.

    Les éditeurs les plus exigeants sont-ils condamnés à produire à perte ? Le développement des livres numériques serait-il une solution le cas échéant ?

    S’il y a autant de petits éditeurs, c’est précisément parce qu’ils ne produisent plus à perte. Comme la production numérique est très bon marché, il ne coûte plus grand chose de produire des livres, et les éditeurs associatifs arrivent à avoir des comptes équilibrés. Ce qui leur coûte réellement, ce sont les frais d’envoi. Il reste peu de libraires indépendants, et la vente à distance est le moyen principal de diffusion. Or, la Poste augmente chaque année les frais d’envoi des colis. Les petits éditeurs vont avoir de plus en plus de mal à garder des comptes équilibrés et, lorsqu’ils disparaîtront, ils ne pourront plus compenser la production médiocre des grands groupes d’édition, en lançant avec courage de jeunes auteurs pleins d’avenir. Grâce à l’édition de livres numériques, cependant, nous allons sans doute assister à une démocratisation considérable du monde éditorial. Les éditeurs diffuseront directement via l’internet. Il se produira alors dans l’édition un phénomène comparable à celui qui s’est déjà produit dans la musique. La grande édition sera de moins en moins rentable, car elle sera plus massivement concurrencée par les médias alternatifs. N’importe qui ou presque pourra diffuser un livre et le commercialiser sans être inféodé aux circuits de distribution contrôlés par les poids lourds du secteur. C’est la face positive des choses, de mon point de vue. Mais il y a aussi un côté négatif : on ne lit pas un livre numérique de la même façon qu’un livre papier. Plus on diffuse les livres par le numérique, plus on encourage le zapping. La profusion est une richesse, mais elle implique aussi une forme d’éparpillement. Être et Temps de Martin Heidegger ne trouverait plus aujourd’hui son public. Les gens ne sont plus habitués à des livres d’un tel volume, qui nécessitent une lecture attentive et suivie. Les nouvelles modalités de lecture favorisées par l’internet entretiennent selon moi le déclin de la production intellectuelle dans ce qu’elle a de plus exigeant.

    La diversité des publications va-t-elle aussi ébranler un peu la puissance des mandarins universitaires ?

    En termes de production de livres, oui, indéniablement. Tout travail universitaire pourra éventuellement être publié. Mais il ne suffit pas d’être publié : encore faut-il trouver son public. Or, la profusion, là encore, va avoir un effet d’éparpillement. Le meilleur livre du monde passera inaperçu au milieu de la masse des livres médiocres qui seront présentés. Le pouvoir des médias restera central pour le grand public, et le pouvoir des mandarins restera central également dans le monde universitaire : ce sont eux qui opéreront la sélection entre le bon grain et l’ivraie, ou ce qu’ils perçoivent comme tel. Même si l’internet permet une visibilité accrue de sensibilités autrefois marginalisées, il n’empêche donc pas l’ostracisme.

    Quel est votre plus grande réussite dans le domaine éditorial ? Quel est l’auteur le plus injustement méconnu que vous ayez édité ?

    Je ne pourrai pas isoler une réussite en particulier. C’est au contraire la constance de l’action éditoriale qui est méritoire, sur la durée. La structure éditoriale dont je m’occupe actuellement (Krisis) a existé sous des formes diverses depuis près de cinquante ans. Toujours dans les marges, mais toujours influente malgré tout, et toujours présente. Je suis très fier d’en être l’un des continuateurs, l’un des héritiers. Quant à l’adjectif « méconnu », il ne saurait s’appliquer à Alain de Benoist, mais il est en tout cas l’auteur le plus injustement déconsidéré que nous ayons édité. C’est un homme de très grand talent, qui a longtemps été boudé par la grande édition. Mais les choses commencent à changer, fort heureusement, car la mauvaise réputation qu’on accolait par le passé à Alain de Benoist était profondément ignoble. Il publie maintenant aux éditions de Fallois, chez Pierre-Guillaume de Roux, au Rocher, etc. Le public semble de plus en plus favorable aux pensées alternatives. Au moment où Eric Zemmour caracole en tête des ventes d’essais, les gens comprendraient d’autant plus mal qu’Alain de Benoist soit encore ostracisé. Mais n’oublions pas que, si les possibilités d’expression médiatique sont plus grandes, le traitement médiatique des auteurs sulfureux reste quant à lui partial et orienté. Certains intellectuels iconoclastes passent certes beaucoup de temps dans les médias, comme Zemmour, Onfray ou Finkielkraut. Mais ils sont attaqués sans cesse ! Les lignes bougeront réellement lorsque ce ne sera plus le cas et qu’il sera possible, en France, de proposer des alternatives au libéralo-centrisme dominant.

    Est-ce que l’avenir de l’intelligence ne repose pas en partie sur une internationale des éditeurs et réseaux intellectuels en Europe ?

    C’est important et, très franchement, notre mouvance a particulièrement bien réussi dans ce domaine. Alain de Benoist mobilise un vaste réseau européen, et c’est d’ailleurs en Italie qu’il a le plus grand succès. Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur un large réseau de contacts, que ce soit en Italie, en Espagne, en Belgique, en Allemagne, et même partout dans le monde. Nous avons des correspondants à l’étranger, et nous y connaissons des éditeurs, qui suivent tout ce que nous faisons. Ce sont ces éditeurs étrangers qui traduisent une bonne partie des livres que nous publions en France et assurent notre influence internationale très large. Se développer à l’échelle européenne présente deux intérêts. Le premier est de dépasser les conflits idéologiques franco-français. Secondement, l’élargissement de l’influence intellectuelle permet de traiter certaines questions à l’échelle globale. Nous devons tous constituer un réseau international pour avoir du poids à l’échelle de la société, face à des problématiques elles-mêmes de plus en plus globales : mondialisation, crise écologique, développement de la finance, etc. Car c’est à une authentique crise de la civilisation européenne que nous sommes en train d’assister. Notre peuple ne peut pas se développer sans un rapport au livre qui soit fondé sur l’exigence. Sans rigueur dans la lecture et dans la pensée, la culture se dégrade. L’approche consumériste du livre condamne le peuple français, européen et occidental à une attitude grégaire. C’est l’intelligence qui préserve de la docilité. On n’a pas d’idées rebelles sans avoir tout simplement des idées. Le nivellement de la culture aboutit à un nivellement de l’esprit critique et de l’intelligence. Le philosophe et historien Jacob Burckhardt a déjà développé depuis longtemps cette thèse de la mort de la civilisation en constatant que les moyens de communication modernes allaient certes permettre une diffusion de la culture, mais aussi une commercialisation de la pensée. Je suis convaincu qu’il s’agit du principal défi à relever, et le monde de l’édition y joue un rôle crucial. Aujourd’hui, ce défi ne peut être relevé que de manière associative. Dans un monde où l’argent occupe une place aussi importante, nous devons sortir du culte de la marchandise. Nous devons faire le pari de l’intelligence pour que l’homme soit de nouveau structuré par la culture, plutôt qu’abêti par les médias. 

    Propos recueillis par Francis Venciton

  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 12 juillet avec Anne Brassié : La culture au service du Bien

     

    Le Président de la République l'a affirmé « Il n'y a pas de culture française ». Pour sa part, Anne Brassié a rencontré la culture française et elle nous expliquera pourquoi la culture doit-être au service du Bien. Anne Brassié, professeur de français à l'origine, auteur de biographies, journaliste littéraire a reçu un écrivain pendant 30 ans, chaque jeudi sur Radio Courtoisie. Elle anime deux émissions hebdomadaires l'une sur Radiolibertés et Perles de Culture sur Tvlibertés (cliquez-ici). Il y est question de cinéma, de littérature, d'art et de patrimoine et elle s'attache à mettre en valeur cette culture française «  qui n'existe pas » !  

  • Le dernier numéro de La Nouvelle Revue Universelle vient de paraître : printemps 2017

     

    Prenez connaissance du sommaire  détaillé de cette nouvelle et excellente livraison de la Revue universelle (ci-dessus). A lire absolument, à ne pas manquer.

    Commentaire relevé dans le blog :

    « Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »

    Jean Louis FAURE, mercredi, 15 octobre 2014 

     

    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 1 rue de Courcelles, 75008 PARIS - 4 numéros par an - Tarif :  m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €. Étranger et DOM-TOM : 77 €

    Sommaire  

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  • Café Histoire de Toulon, mercredi 28 juin, avec Antoine de Crémiers, sur le transhumanisme

    Antoine de Crémiers, est responsable éditorial à la Nouvelle Revue Universelle, du Café Actualité d'Aix-en-Provence et conférencier. Il est également responsable de la formation d'Action Française Provence.

    Le transhumanisme qui arrive est-il le stade suprême du libéralisme ? Sommes nous devant cette "France des robots" que le grand écrivain catholique Georges Bernanos nous annonçait dès 1947 ? La nouvelle génération des jeunes catholiques contestataires de la passionnante revue LIMITE a-t-elle raison de nous alerter ? Que doivent penser les catholiques devant le danger transhumaniste ? Quel rapport avec l'encyclique Laudato Si ? C'est a un véritable et nécessaire exercice de réflexion que l'animateur du Café Actualité d'Aix en Provence, Antoine de Crémiers nous fera participer. 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Marseille : un motif de satisfaction partagée après l'élimination du cacique Patrick Menucci

     
     
    1939836_498902073553223_1794630765_n.jpgAction Française - Provence :

    Bonne nouvelle pour la surcharge pondérale de Mennucci, celui-ci va se retrouver à la diète !

    Qu’il semble loin le temps béni où notre ancien maire d’arrondissement engraissait sa bedaine grâce à une cuisine à 13 000 euros payée avec les deniers publics. Aujourd’hui, le nouveau régime ne lui réussit guère. La tapine électoraliste exercée, notamment, auprès de ses "amis" musulmans au moment de la rupture de jeûne n’aura servi à rien.

    Heureusement, il lui reste toujours la bouillabaisse promise par Mélenchon. 

     Action Française - Provence
  • Grenoble : ce lundi 12 juin, conférence de Vincent Deschuyteneer au Centre Lesdiguières. A ne pas rater

     

    On pourrait croire que la question du régime, en France, ne se pose pas. En effet, comment remettre en cause le système républicain et la démocratie qui y est associée dans notre imaginaire collectif ?

    Jean-Luc Mélenchon constatant l’impasse politique propose une VIe république. Fau-t-il qu’elle soit plus présidentielle comme la IIe? Plus parlementaire comme la IIIe et la IVe ? Comme dirait Laurent Ruquier: « on a tout essayé ».

    Cependant, quiconque connaît l’Europe constate qu’il existe des régimes « républicains » et des monarchies.

    Les peuples y vivant ne semblent pas plus mal lotis que les Français qui viennent de vivre une séquence où le sens de « démocratie » a pour le moins pris un sens ambigu.

    En fait, se pose concrètement la question de la légitimité et de la représentation de tous aux bons niveaux de pouvoir... Il est peut-être temps de sortir de la démocratie totale.

    CONTACT

    centreslesdiguieres@laposte.net

  • Action française • Images du Rassemblement Royaliste de Roquemartine en 1934 !

     

    823330531.jpgEst-il permis de mettre en ligne d'aussi piètres images ? La réponse est naturellement oui. Tous les grands mouvements politiques, tous les grands courants de pensée gardent - fût-ce avec un regard critique, à condition qu'il soit autorisé - la mémoire de leur histoire, histoire des idées, histoire de leurs actions. L'Action Française est éminemment de ceux-là.

    Les rassemblements royalistes sont une tradition très établie de l'Action Française, du Mont des Alouettes, jusqu'aux Baux de Provence, en passant par Barbentane, Roquemartine, Saint-Martin de Crau, Montmajour et autres lieux.

    Ce sont des images du rassemblement royaliste de Roquemartine [1934] que nous donnons ici. On sera indulgent : elles ont bientôt un siècle ; et l'on sera ému car elles nous montrent nos maîtres et nos grands prédécesseurs en fidélité nationale et royaliste.  LFAR

     

    Rassemblement royaliste de Roquemartine 1934 par franfil

     

    Rassemblement royaliste de Roquemartine 1934

     
    par Michel FRANCESCHETTI

    Le rassemblement royaliste de Roquemartine eut lieu le samedi 4 août 1934 sur les terres du marquis de Bonnecorse, dans la commune de Mollégès, entre Cavaillon et St Rémy de Provence. Il réunit plus de 10.000 personnes.

    Les premières images montrent Charles MAURRAS en train de dédicacer un livre.

    La caméra fait un panoramique sur la foule dans laquelle on peut reconnaître des Arlésiennes en costume traditionnel.

    Le premier orateur que l'on voit dans ce film, qui est muet, est Gaston CLAVEL, agriculteur, président de la section de Mollégès.

    Sur la tribune surmontée de l'inscription « Vive le roi », vient ensuite André VINCENT, avocat de Montpellier qui fut le premier à faire connaître l'AF dans la Vendée provençale.

    Puis, c'est le tour de Henri LAVALADE, cheminot, secrétaire général de la fédération provençale des sections d'AF fondée en 1925, qui est devenu président de la fédération du Vaucluse en 1933.

    Il est suivi par Joseph DELEST, gérant du journal quotidien L'Action Française.

    Le film se termine par Charles MAURRAS à la tribune.

     

    Lire aussi sur Lafautearousseau ...

    Action Française • 1928 : images d'un rassemblement royaliste à Barbentane, en Provence

    Action française • Images du 1er Rassemblement Royaliste de Montmajour le 8 juin 1969

    Action française • A propos d"une affiche qui devint un symbole

    Symboles & Traditions • Les tee-shirt du service d'accueil des rassemblements royalistes en Provence

    Les rassemblements royalistes de Provence ... 35 ans d'action politique

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    Le rassemblement royaliste de Montmajour en 1969

  • Idées & Culture • Faut-il renoncer aux fondamentaux ?

     

    Par Henri

    C'est un plaisir que de mettre en lumière les commentaires reçus qui honorent notre blog et complètent son travail. Tel est le cas de celui mis en ligne par Henri, hier sur Lafautearousseau. Il répondait à une question que nous posions en fin de discussion d'un intéressant article sur la gauche et la diversité, repris ici [Cf. lien ci-dessous]. On ne peut qu'aimer sa réponse.  LFAR.

     

    3789950240.jpgFaut-il renoncer aux fondamentaux, demande Lafautearousseau. Non, bien sûr !

    Oui LFAR a mis le doigt sur la faiblesse originaire de la gauche, qui réfléchit encore : derrière ce contrat social fantasmé qui vitrifie ou tyrannise la société, il y a chez beaucoup une nostalgie qui remonte de notre vraie nature, pour une vraie relation concrète à l’autre, fondatrice, et non destructrice, une nostalgie pour tout ce qui dans notre histoire a permis de tisser le lien social , de perdurer en donnant pas à pas du prix à nos humbles actions.

    Oui, il est salutaire de percer la croute ou d’arracher le masque, qui nous étouffe.

    N’est ce pas déjà une prière , qui jaillit chez François Villon dans sa célèbre « Ballade de pendus ».

    « Frères humains, qui après nous vivez,
    N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
    Car, si pitié de nous pauvres avez,
    Dieu en aura plus tôt de vous mercis. »

    Avec ce culte idolâtre et finalement carnassier de la diversité, n’avons nos pas endurcis nos cœurs contre nous-mêmes, contre nos frères, étouffé la piété et la pitié ? 

    On ne peut pas être de gauche et multiculturaliste : Le culte de la diversité ruine le modèle social

  • Littérature & Politique • Un hommage justifié ...

     

    Samedi 10 juin 2017 - 14 h -18 h - Paris

    Dominique de Roux

    Un réfractaire entre politique et littérature

     

    A l'occasion des 40 ans de la mort de Dominique de Roux, la revue Éléments et l'association Exil H organisent un hommage.

    Avec les participations de Philippe Barthelet, François Bousquet, Olivier François, Gabriel Matzneff, Pierre-Guillaume de Roux, Laurent Schang, Pascal Sigoda, Didier da Silva, en présence de Jacqueline de Roux. 

    Espace Moncassin 164 rue de Javel 75015 PARIS 

    Inscription obligatoire  Participation : 10 €  (règlement sur place)

  • Réponse à Jean-Luc Mélenchon

    Défilé de Jeanne d'Arc à Paris, au 1er rang (de gauche à droite) : Bernard de Vésins, président de la Ligue d'Action Française, Charles Maurras, Léon Daudet, Robert de Boisfleury, un autre responsable du Mouvement

     

    Par Gombert

    sans-titre.pngA Paris, dûment relayé par « Le Quotidien » de Yann Barthès (le même qui, il y a quelques jours, laissait une de ses collaboratrices en manque de sensationnel affirmer que l’Action française faisait l’apologie du régime de Vichy), M. Jean-Luc Mélenchon, pseudo insoumis, alias le « Bolivar de carnaval », expliquait à une de ses admiratrices que Jeanne d’Arc n’était ni plus ni moins qu’une illuminée atteinte de démence « entendant des voix » …

    Sans pour autant nous lancer dans un article de fond, qui ne serait pourtant pas immérité, nous nous bornerons à interroger M. Mélenchon sur la cohérence de ses allégeances comme de sa doctrine.

    Jean-Luc Mélenchon fut enseignant puis journaliste dans « La dépêche du Jura » avant de collaborer dans le journal catholique « La voix jurassienne » passant à « La tribune du Jura » pour enfin gravir les degrés de la gauche de l’hémicycle comme de la Franc-Maçonnerie française. Initié au Grand Orient de France (G.O.D.F.) en 1985, « Méluche » semble avoir pris des vacances intellectuelles quelque peu anticipées.

    Rien d’étonnant en somme : Qui dit « G.O. » dit Club Med’.

    Mais que l’Amiral (rouge) de bateau-lavoir (1) ne se méprenne pas ! Loin de nous l’envie de faire de l’ « antimaçonnisme primaire », nous cherchons simplement à comprendre notre Bolivar d’opérette.

    Petit rappel historique :

    Le 10 juillet 1920 – sous la présidence Deschanel – le Parlement adopte la « Loi instituant une fête nationale de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme » ; cette loi sera publiée au Journal Officiel de la République Française le 14 juillet 1920. Le législateur républicain semble on ne peut plus clair : « La République Française célèbre annuellement la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme. » (2).

    Précisons que cette fête du patriotisme est toujours en vigueur : « A Paris, une cérémonie est organisée traditionnellement Place des Pyramides dans le 1er arrondissement, avec la participation de moyens militaires. L’usage veut qu’elle soit placée sous la présidence du ministre des anciens combattants et victimes de guerre et qu’une gerbe soit déposée par le représentant de l’Etat. Enfin, le secrétaire général du Gouvernement rappelle, chaque année, aux ministres que les édifices publics doivent être pavoisés aux couleurs françaises à cette occasion. (…) Le Gouvernement veillera, comme par le passé, à ce que la Fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, continue d’être célébrée à l’avenir conformément aux dispositions de la loi… » (3).

    Ce n’était que l’article 1 de la loi de 1920 et une réponse d’Edouard BALLADUR, Premier Ministre à une question posée au Sénat. Le deuxième article risque de donner des sueurs froides au chef de la France insoumise : « Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans. » (4).

    Surprise ! C’est typiquement le jour que choisit l’Action française (depuis 1920) pour célébrer la fête de la « Sainte de la Patrie » ; fête pour laquelle les Camelots du Roi ont payé cher : 10 000 jours de prison.

    Las, la « femme sans tête », ayant des penchants pour l’« Anti-France » rendit les armes face à la « Chambre Bleu Horizon » de Maurice BARRES et Léon DAUDET. Oui, M. MELENCHON, la fête de Sainte Jeanne d’Arc comme héroïne nationale est l’un des plus vieux et des plus nobles combats de l’Action française. Charles MAURRAS en parle avec émotion, c’était pour la « Jeanne » de 1929 : « Avec PUJO et ses premiers lieutenants, PLATEAU, Maxime REAL DEL SARTE et Lucien LACOUR, les hommes de l’Action française avaient été les initiateurs de cette œuvre de paix publique : Il nous est impossible de ne pas ressentir jusqu’au fond de l’âme la force et la chaleur de cette joie commune. » (5).

    Ne vous en déplaise « Camarade MELUCHE » : « Il sera élevé en l’honneur de Jeanne d’Arc, sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription : ‘A JEANNE D’ARC – LE PEUPLE FRANÇAIS RECONNAISSANT’ » (6).

    Dès lors, qu’en conclure ? Tout simplement que Jean-Luc MELENCHON s’oppose sans doute à l’héroïne nationale dans la mesure où « L’essentiel esprit de la mission de Jeanne d’Arc est que le Salut National s’opère par l’œuvre du Roi. » (7).

    Un homme initié au Grand Orient de France devrait se rappeler que le respect des lois de SA république constitue la base de son engagement. Même Jules MICHELET n’était pas aussi idiot et dogmatique : Piètre historien mais vrai républicain, l’auteur avait compris qu’un pays et une nation ne sauraient être coupés de leurs racines.

    Il ne reste plus à notre champion de la pseudo justice sociale, les législatives approchant, qu’à postuler pour le titre de Garde des Sots…

     

    1. Se reporter à ALGOUD (Albert), Le Haddock illustré – L’intégrale des jurons du Capitaine, Casterman, Collection « Bibliothèque de Moulinsart », Tournai, 1991, p. 18. Notre Bolivar de carnaval s’est sans doute inspiré de ce juron et de ce (si riche) recueil pour le « capitaine de pédalo », immortalisé pendant la campagne présidentielle de 2012 lorsqu’il voulut désigner François Hollande.
    2. Voir en ce sens le Bulletin des lois de la République Française pour l’année 1920, p. 2810. La loi nous intéressant en l’espèce est référencée sous le numéro 17067.
    3. Journal Officiel du Sénat, 10e législature, 8 septembre 1994, p. 2196. Réponse du Premier Ministre à la question n° 06430 posée par M. le Sénateur Albert Voilquin (Vosges – R.I.). La question est publiée au Journal Officiel du Sénat, 10ème législature, 2 juin 1994, p. 1317.
    4. Bulletin des lois de la République Française pour l’année 1920, op. cit.
    5. MAURRAS (Charles), Méditation sur la politique de Jeanne d’Arc, 1929. Edition électronique réalisée par maurras.net et l’Association des Amis du Chemin de Paradis, 2006.
    6. Bulletin des lois de la République Française pour l’année 1920, op. cit.
    7. MAURRAS (Charles), Méditation sur la politique de Jeanne d’Arc, op. cit.

  • Marseille : Ce jeudi soir, 8 juin, conférence de Pierre de Meuse, au 14 rue Navarin ...


    4172691570.jpgPierre de Meuse collabore à de nombreuses revues, la Nouvelle revue d'histoire en particulier, et a écrit divers ouvrages dont une histoire des hérésies et un livre sur l'identité française à paraître bientôt.  

  • Marseille : conférence du Cercle Algérianiste ce jeudi 8 juin avec Olivier DARD. A ne pas manquer !

     

    Olivier DARD , Historien, agrégé, docteur en histoire contemporaine et Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne, spécialiste d’histoire politique, s’intéresse principalement à l’histoire des élites en France pour la période de l’entre-deux-guerres. Il a codirigé une série de tables rondes et colloques consacrés à l’Action Française qui ont fait l’objet de publications.

  • Aix-en-Provence : Café d'actualité ce mardi 6 juin avec Pierre de Meuse ... A ne pas manquer !

     

    Pierre de Meuse collabore à de nombreuses revues, la Nouvelle revue d'histoire en particulier, et a écrit divers ouvrages dont une histoire des hérésies et un livre sur l'identité française à paraître bientôt.

    18h45 : accueil. Entrée libre.

    19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers

    20h30 : fin de la réunion.

    Participation sous forme de consommation.

    Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !

    La soirée s'achèvera par un dîner réunissant les participants qui le souhaitent. 

    Inscriptions et renseignements: 06 16 69 74 85

    Café d'Actualités d'Aix-en-Provence : généralement, le premier mardi de chaque mois.

  • Action Française • 1928 : images d'un rassemblement royaliste à Barbentane, en Provence

    Barbentane 1928, un groupe de Camelots du Roi

     

    barbentane1928.1 - Copie.PNGUn lecteur et ami - de la génération qui monte à l'Action Française - nous a transmis les quatre photos ici mises en ligne. Il faut l'en remercier.

     

    On voudra bien se figurer que ces images ont quelques 90 ans. Presque un siècle. D'où leur aspect . Sur les photos de foule - immense - on devine, plus qu'on ne voit.

     

    Toutefois, les rassemblements mémorables de Barbentane, Roquemartine, Saint-Martin de Crau, Montmajour, Les Baux de Provence, sont constitutifs de l'histoire et de la mémoire du royalisme français, qui se confondent d'ailleurs presque intégralement avec celles de l'Action française. 

     

    barbentane1928.1 - Copie (3).PNGLa première grande manifestation de Barbentane date de 1927. S'y était rassemblés 30 000 royalistes. Ce nombre n'a été supérieur qu'au Mont des Alouettes, en Vendée, en 1926, avec 60 000 participants venus écouter - notamment - Léon Daudet ... Mais des rassemblements royalistes, en Provence spécialement, ont jalonné tout le XXe siècle. Et le début de celui-ci, aux Baux de Provence.

     

    Il y a, dans ce blog, de nombreuses traces éparses de ces moments d'histoire.

     

    Sur les rassemblements de Montmajour, Saint-Martin de Crau (1972), et Les Baux de Provence, on consultera (lien ci-dessous) notre album L'aventure des rassemblements royalistes de Provence.  

     

    Album L'aventure des rassemblements royalistes de Provence

     

    Album Maîtres et témoins - Léon Daudet voir 1927 : 30.000 personnes à Barbentane

     

    barbentane1928.1 - Copie (2).PNG

     

    304221273.jpg

     

    Exception aux photos précédentes : Montmajour en 1969