Il a fallu un bon mois, laborieux, pour le former ("on" cherchait, nous assurait-on, "les meilleurs" !). À peine annoncé, le nouveau gouvernement croule sous les déceptions et fureurs qu'il engendre :
• la provocation Pap Ndiaye à la des-Éducation ne passe pas : on n'installe pas à l'Instruction publique une nullité qui ne sait pas que "la France est un composé..., mieux qu'une race, une Nation..." (Bainville) et qui confond la situation des Noirs aux États-Désunis d'Amérique et celle des Noirs en France...
• l'affaire Abad ne passe pas non plus : dans Tintin, on avait "le sparadrap du Capitaine Hadock", là on a "le sparadr'Abad du Premier ministre"...
• lequel, justement, a carrément menti en direct, à la télé, puisque Élisabeth Borne a déclaré "Naturellement, je n'étais pas au courant..." alors qu'on sait que le sommet de l'État était au courant, au contraire, que deux "signalements" avaient été faits...
• et, cerise sur le gâteau, on nous dit que les six ministres candidats aux Législatives qui approchent devront démissionner s'ils sont battus (ce qui semble, d'ailleurs, normal) : en somme, ce n'est pas un gouvernement mais un conglomérat hétéroclite de sursitaires, provocateurs, mis en examens, soupçonnés etc...
Déjà une manifestation a eu lieu contre cette sorte de bande, et l'opinion est à la fois étonnée, choquée et révoltée contre ce conglomérat hétéroclite.
Il n'est pas éxagéré de dire que la France est sans gouvernement réel depuis le début du quinquennat et que cette situation de pourrissement précoce va durer jusqu'aux élections.
Alors, pourquoi ne pas se passer, carrément, d'une bande de "poseurs de problèmes", et ne présenter un gouvernement qu'après les élections ? Vide pour vide, autant un vrai vide qu'un semblant, qu'une illusion de gouvernement, dont tout le monde sent et sait qu'il ne va pas durer bien longtemps...
CE GOUVERNEMENT, TOUT ENTIER ?
DÉMISSION !
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