Ce que l'on pouvait redouter est arrivé; ce qu'il n'était pas interdit d'espérer ne s'est pas produit. Nous l'avons dit : "changer la tête" d'un Système intrinsèquement malfaisant et pervers ne règlerait en rien le problème de fond de la France, qui est institutionnel; c'est de Régime qu'il faut changer.
Pourtant, il est bon que, partout en France métropolitaine et dans les Outre-mer, des foules se soient levées - et, dans ces foules enthousiastes, de très nombreux jeunes - pour clamer haut et fort leur attachement aux fondements même de la Nation française. Et c'est pourquoi, sans donner de consigne de vote, la Rédaction de lafautearousseau a tenu à faire savoir pour qui elle voterait. Par honnêteté intellectuelle vis-à-vis de ses lecteurs, d'abord, et aussi parce que nous ne sommes pas des "hors-sol", vivant sur Sirius, et nous ne pouvons ni ne voulons nous désintéresser de ce qui fait la vie concrète de notre Pays et de nos compatriotes.
Comme nous l'avons dit, aussi, la péripétie électorale que nous traversons n'est qu'une... péripétie. Et la France continue, le combat pour sa défense aussi. Défense contre qui, contre quoi ? :
• contre les bobos hors sol et nantis, européistes et mondialistes, qui ne raisonnent plus dans le cadre national depuis bien longtemps, et dont Macron est le porte parole, jusqu'à la caricature...
• contre les internationalistes et islamo-gauchistes enragés, incarnés - là aussi jusqu'à la caricature - par un Mélenchon immigrationniste, révolutionnaire, "bolivarien" (?)...
Dans une France que le Pays légal a fracturé comme jamais, on a là deux pôles anti-nationaux de fait, même s'ils clament, en parole, leur attachement à la France. Mais leurs actions, leurs propositions, leurs politiques vont toujours dans le sens d'un abaissement et d'un affaiblissement continu du Pays.
Maintenant, Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon ont déjà lancé le "troisième tour" : les élections législatives. Il est clair que, cette fois encore, les 12 et 19 juin prochain, et toujours sans donner de consigne de vote, lafautearousseau préfèrera toujours quelque candidat(e) que ce soit qui place surtout, sur tout, le Patriotisme et le Bien commun au-dessus du reste. Que ce(tte) candidat(e) vienne de ce qu'on appelle - avec des mots qui ne correspondent plus à rien... - la droite, le centre (là, ce sera rare !), la gauche (eh, oui ! il y a des patriotes à gauche); qu'ils viennent de nulle part et d'ailleurs, de l'abstention et du "vote blanc ou nul"...
Mais là aussi, comme à l'occasion de l'élection qui vient de se passer, nous rappelons que ce nouveau vote ne durera que quelques secondes pour nous, et que cela ne nous distraira pas de notre tâche essentielle : oeuvrer par tous les moyens, même légaux, à la ré-instauration de la Royauté en France.
Nous sommes dans le Système (bien obligés !...) mais nous ne sommes pas du Système : et c'est pour cela que nous ne voulons pas nous couper des préoccupations de nos compatriotes (donc : nous "voterons Patriote"), mais nous n'oublions surtout pas, pour autant, notre devoir primordial, celui qui fonde notre originalité et qui nous donne notre légitimité dans le combat des idées : la remise en cause du "chaos figé des conservateurs du désordre", pour la remise en ordre du Pays, livré aux mains de ces héritiers et continuateurs du "chaos explosif des révolutionnaires"
VIVE LA FRANCE !
ET SURTOUT, SUR TOUT,
POUR QUE VIVE LA FRANCE,
VIVE LE ROI !
PS : quelques chiffres, à méditer, sur l'essouflement d'un Système à bout, qui vieillit très mal : pourra-t-il fonctionner longtemps comme cela ?
Un océan d'abstention et de bulletins "blanc ou nul"...
Comme l'a rappelé hier soir Natacha Polony, sur BFM/TV, la règle, en république et en démocratie, est que le pouvoir soit confié pour un temps au candidat qui a réuni les suffrages de "la moitié plus un" des citoyens. Il y a, à peu près, 51 millions de Français âgés de plus de 18 ans, et donc pouvant voter. Il faut donc recueillir vingt cinq millions cinq cent mille et une voix...
Or, il y a, aujourd'hui, en France :
• 6% de "Non inscrits" : en mai 2021, l'INSEE recensait 47,9 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 94 % des Français en âge de voter. Cela nous fait donc quasiment 3 millions de Français "absents" des résultats... (L'Express parle même de "quelque 3 à 5 millions de personnes non-inscrites sur les listes électorales, et plus de 6 millions de mal-inscrits"...)
• 28% d'abstention, soit quasiment de 15 à16 millions...
• 9% de bulletins blanc ou nul, soit quasiment 5 millions...
Que représente le candidat élu, dans cet océan de "non lui" ? Il est légal, certes, mais, légitime ?