Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Maintenant que les clameurs du soir de l'élection s'apaisent, une simple méditation mathématique, sur un Système à bout de souffle, qui est la risée du monde entier et ne pourra pas durer longtemps "comme ça".
Il s'est effondré une première fois (c'était en 40), dans le pire désastre militaire de notre Histoire; puis une deuxième fois (c'était en 58) dans l'indignité misérable d'une classe politique ayant passé très largement les bornes du discrédit, du mépris et de la vindicte populaire. Le troisisème effondrement viendra-t-il de cet "affaissement sur lui-même" auquel nous assistons ? :
• Macron : 18,5 millions de voix;
• Abstentions + "blancs et nuls" + non inscrits : 19,5 millions (13,5 millions + 3 millions + 3 millions, minimum);
• Le Pen : 13 millions.
Les médias nous affirment par ailleurs, sondages à l'appui, que 42% des "voix Macron" seraient des "par défaut", qu'il ne s'agirait donc pas d'un "vote d'adhésion"
Et on appelle "çà" un régime, un Système ? Qui serait, qui plus est, "républicain" et "démocratique" ? La bonne blague !
1. D'accord avec Les infirmieres En colere :
"Hélène, ex #infirmière à Paris : "les 15000 #blousesblanches virées par Macron ont désormais perdu tout espoir de revenir à leur poste et de toucher leurs arriérés de salaire. Ceux qui vont avoir besoin de l'#hôpitalpublic et qui ont voté Macron vont se bouffer les doigts".
2. À défaut d'avoir le vrai sens de l'humour, Raquel Garrido excelle dans celui de l'absurde : elle n'a pas craint de déclarer (sur BFM) : "C'est parce que la démocratie ne fonctionne pas qu'on a pu réélire l'homme le plus détesté de France..." Non, bien sûr que non ! Si Macron a été ré-élu, c'est parce que 42% des "votes Macron" ont été des votes "par défaut". Donc, madame Garrido, vous n'avez pas voulu de l'alternance, alors, au moins, maintenant, taisez-vous et ne venez pas nous parler de "l'homme le plus détesté de France", car c'est vous qui avez, en grande partie, contribué à le faire ré-élire...
Allez, sans rancune, c'est "cadeau" ! :
3. Ça commence ! De Bruno Le Maire (sur France info) : "Je ne peux pas donner la garantie qu'il n'y aura pas de recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites..." À tous les insensés qui ont "fait barrage" en votant Macron, une seule chose à dire et répéter, en boucle : "vous l'avez voulu, maintenant vous l'avez ! Alors, fermez-là et ne nous cassez pas les oreilles !..."
Moralité ? :
4. Dis-moi qui vote pour toi, je te dirai qui tu es ! On le savait, mais on en au confirmation dimanche... Macron fait 74% à Trappes, 77% à La Courneuve, 71% à Roubaix, 74% à Bondy, 80% à Colombes, 83,5% à Les Lilas, 75,5% à Bobigny. Tout est dit, dans et par les chiffres... Les "français de plastique" ont choisi leur Président...
(Dans Le Parisien) : Présidentielle à Paris : Marine Le Pen battue, "un grand soulagement" pour le quartier de Barbès. Dans ce quartier populaire du nord de la capitale, habitants et commerçants craignaient une victoire de la candidate du Rassemblement national au second tour. Ce dimanche soir, la réélection d’Emmanuel Macron les a rassurés mais a été accueillie sans effusion de joie..." :
4 BIS. Voici par ailleurs un récapitulatif éclairant des reports de voix : LFI/Verts/Soi disant "Droite", le trio malfaisant... :
6. (Dans Polemia) Les 10 commandements des médias, par Jean-Yves Le Gallou. Ou : comment l'homme le plus détesté de France, "prodigieusement haï" (pour reprendre une expression de Bainville, a réussi à se faire ré-élire... :
https://www.polemia.com/victoire-de-macron-les-10-commandements-des-medias-par-jean-yves-le-gallou/
7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec cette juste réflexion de Goldnadel, pertinent, comme toujours... :
G-William Goldnadel
"J’affirme qu’une gigantesque opération de prestidigitation médiatique des esprits a eu lieu sous nos yeux : On vous a montré un fascisme d’extrême-droite qui n’existe plus pour mieux dissimuler un fascisme d’extrême-gauche réel dans les banlieues et les villes. Et la rue."
À DEMAIN !
