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Rire ou sourire un peu ... même s'il n'y a vraiment pas de quoi
René Le Honzec
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Famille de France • Le Prince Jean de France invité du « Libre journal » de Jacques Trémolet de Villers
Les lecteurs de Lafautearousseau en ont été informés en temps utile : Jeudi 22 septembre, le prince Jean de France, duc de Vendôme, était l’invité de l’émission « Le Libre journal de Jacques Trémolet de Villers » à laquelle participaient aussi Dominique Paoli et Hilaire de Crémiers. Cette libre émission est diffusée sur Radio Courtoisie.
Durant cette émission consacrée à la Famille de France, l’héritier de la Maison royale de France, s’est exprimé longuement [de 18 à 21h] sur de nombreux sujets, tant politiques que sociologiques et sur l’histoire de la Maison de France. Un entretien exceptionnel, où le prince a une fois de plus, exprimé toute sa sagesse et la hauteur de vue Capétienne, héritées de ses ancêtres les rois de France. •
Pour écouter ou réécouter cette émission on se reportera sur le site La Couronne qui en diffuse l'enregistrement intégral en trois parties.
La Couronne, le blog de soutien à la famille royale de France
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Société & Politique • Polémique sur les Gaulois : au théâtre du buzz, une mise en scène signée Hollande et Sarkozy
Par David Desgouilles
Les propos de Nicolas Sarkozy sur les Gaulois ont fait réagir les proches de François Hollande. David Desgouilles considère et montre avec talent que cette polémique illustre surtout la stratégie des deux rivaux de 2012 pour rejouer le match cette année [Figarovox, 21.09] Décadence absolue de la Ve République. De la République tout court. LFAR
La mécanique est bien rôdée. On croirait presque que Nicolas Sarkozy et François Hollande se concertent avant d'opérer. Le premier lâche une petite phrase dont il sait qu'elle va exciter une partie de la gauche ; puis la Hollandie dépêche ses chevau-légers qui poussent des cris d'orfraie. Tout le monde est content: Nicolas Sarkozy, qui souhaite être au centre du débat alors que la campagne de la primaire a vraiment débuté ; les indignés, qui ne vivent que pour s'indigner, surtout quand il s'agit de Nicolas Sarkozy ; et François Hollande enfin, qui pense que la désignation de son prédécesseur constitue sa seule chance de renouveler son bail à l'Elysée.
Pourtant, à y regarder de plus près, la fameuse phrase sur «nos ancêtres les Gaulois» avait davantage de raisons de mettre en colère Robert Ménard et Renaud Camus que la gauche française, pour qui Ernest Lavisse ne devrait pas être un gros mot. Nicolas Sarkozy a délivré ici un véritable hymne au droit du sol, à rebours de récentes déclarations qui le remettaient en cause. Quel plus bel hommage, en effet pouvait-il rendre à notre droit de la nationalité en affirmant que celui qui devient français épouse dans le même temps l'histoire de tous ceux qui ont vécu sur le même sol? S'il avait voulu se montrer un défenseur exclusif du droit du sang, il n'aurait pas pu prononcer une telle phrase.
Mais le «théâtre du buzz» n'a que faire de cette lecture précise. Les décors ne sont pas de Roger Harth mais de Nicolas Sarkozy. Les costumes ne sont pas de Donald Cardwell mais de François Hollande. Et le cocu de la pièce, c'est Alain Juppé. Celui qu'il faut faire disparaître et qui y met d'ailleurs beaucoup du sien. Les acteurs sont nombreux. Eric Ciotti qui explique que la déclaration de Nicolas Sarkozy est une évidence alors qu'il s'agit d'une formulation à caractère illustratif et symbolique. Darmanin et Duflot, dans un échange pathétique de tweets, évoquent Astérix et Casimir, de l'Ile aux enfants. Et, last but not least, notre ministre de l'Education nationale se prend les pieds dans le tapis, se vantant de donner une leçon d'histoire à Nicolas Sarkozy, et se trompant sur le nom de l'auteur du Tour de France de deux enfants.
Mobiliser contre «le bloc réactionnaire, stratégie soufflée à François Hollande par le visiteur du soir Julien Dray, passe par la valorisation «négative» des faits et gestes de Nicolas Sarkozy. Il suffit d'observer ce qui se passe sur les réseaux sociaux: pour beaucoup d'abonnés de la gauchosphère, se mobiliser contre l'ex-président, qu'il dise tout et son contraire (cela tombe bien, c'est sa spécialité), constitue un réflexe pavlovien. Ces moutons de Panurge sont guidés par des ministres ou des chroniqueurs en service commandé. Pour Nicolas Sarkozy, qui se voit en Trump français, surfant sur les réactions du camp d'en face, c'est une aubaine. Comme l'aurait dit Ségolène Royal, c'est du gagnant-gagnant.
Mais ce théâtre aura-t-il l'efficacité prévue? Le «peuple des primaires», plutôt âgé et moins connecté que les moins de quarante ans qui ont polémiqué toute la journée de mardi sur cette histoire de Gaulois, aura-t-il été touché par le «buzz»? Rien n'est moins certain. De même que la possibilité de rebond de François Hollande même en cas de désignation de son adversaire préféré. In fine, le numéro de duettistes Hollande-Sarkozy pourrait bien ne profiter qu'à une seule personne, Marine Le Pen. Les participants au pathétique buzz d'hier devraient sans doute y réfléchir. •
David Desgouilles est membre de la rédaction de Causeur. Il a publié Le bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel (éd. Michalon, juin 2015). Son prochain roman est à paraître en janvier 2017.
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Histoire • Dominique Paoli : « Madame Adélaïde. Sœur et égérie de Louis-Philippe »
Par frédéric Le Moal
Une excellente recension - initialement parue sur lelitteraire.com - de l'ouvrage de Dominique Paoli - dont nous recommandons vivement la lecture. LFAR
La soeur de l’ombre
Le sous-titre de cette biographie est particulièrement bien choisi car Madame Adélaïde fut bien plus que la sœur du roi Louis-Philippe Ier. Elle joua le rôle d’une égérie, d’un conseiller politique d’influence auprès de l’héritier de la Maison d’Orléans, entachée du sang de Louis XVI par le vote terrible de Philippe Egalité, et du roi-citoyen qui tenta l’impossible : réconcilier la France d’après 1789 avec la monarchie de ses pères et y greffer le modèle anglais.
Madame Adélaïde fut, comme ses trois frères, marquée par l’enseignement libéral de Mme de Genlis, ce qui lui permit de s’adapter aux temps nouveaux mais sans perdre une foi catholique fervente. C’est d’ailleurs un des nombreux apports des recherches archivistiques de Dominique Paoli. Cette foi permit sans doute à cette jeune fille en réalité fragile physiquement de traverser les terribles épreuves de l’exil auquel la révolution puis le Premier Empire la condamnèrent. Elle ne se maria pas, ce qui sans doute contribua à la solidité de sa relation avec Louis-Philippe, renforcée par la mort précoce de leurs deux autres frères (Montpensier et Beaujolais) et la proximité avec sa belle-sœur Marie-Amélie.
Aussi prudente que le duc d’Orléans pendant la Restauration, elle évita les faux-pas mais joua un rôle que Dominique Paoli décrit comme déterminant dans la prise du pouvoir en juillet 1830, alors même que Louis-Philippe apparaît plus hésitant. C’est à cela que l’on reconnaît les grands personnages de l’histoire, à cette capacité à saisir l’événement quand il se présente. Son influence politique – notamment dans les affaires diplomatiques – fut donc majeure pendant la monarchie de Juillet, mais subtile et discrète, lors des discussions du soir avec son frère, en tête-à-tête. Et on ne peut s’empêcher de penser que sa disparition en 1847 priva le souverain d’un appui décisif face aux émeutes de 1848.
Bref, une très belle biographie, puisée aux meilleures sources, sur un personnage peu connu mais influent de notre histoire. •
Dominique Paoli, Madame Adélaïde. Sœur et égérie de Louis-Philippe, Perrin, avril 2016, 23 €
frederic le moal
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Livres & Histoire • Irlande 1916, le printemps d’une insurrection
En 2007, Philippe Maxence, éminent connaisseur de l’histoire et de la question irlandaises, publiait Pâques 1916, renaissance de l’Irlande, remarquable étude du Rising, sans doute l’une des meilleures parues en français.
Le centenaire de l’insurrection de Dublin est prétexte à la publication d’une version abrégée, amputée des précieuses annexes, documents et dictionnaires qui accompagnaient la version originale, heureusement toujours disponible.
Si les spécialistes et les passionnés de l’époque, ceux qui vibrent en entendant chanter The foggy dew, savent par cœur le Rebelle de Pearse et sa proclamation de la république d’Irlande sur les marches du GPO, éprouveront une certaine frustration, force est d’admettre que ce livre, même réduit au seul récit des événements, constitue encore une excellente initiation à la période et à ses héros.
De cette tragique fin avril 1916 à l’indépendance de 1949, Maxence entraîne son lecteur sur les pas des héros de l’Irlande, fait vibrer à leurs exploits, pleurer à leur mort, démontre l’exemplarité, bien au-delà de l’île verte, de leur combat et de leur sacrifice et, dans un nouvel avant-propos sans concession pour l’Irlande actuelle, apparemment oublieuse de sa gloire passée, invite tous les Européens amoureux de leur culture et de leur terre, à s’inspirer des « héros de 1916 » pour préparer à leur tour l’insurrection et la résurrection de leurs patries.
Philippe Maxence, Irlande 1916, le printemps d’une insurrection
Via Romana, 200 p, 12 €. -
Traditions • Culture • Loisirs ...
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Société • Najat si tu savais ...
Jean-Louis Faure a eu la riche idée de nous adresser le texte qui suit en ajoutant ceci : « Je ne résiste pas à faire partager cette petite interpellation bien tournée, transmise par un ami officier général de gendarmerie (e.r.) ». Les lecteurs de ce texte leur en sauront gré, à l'un comme à l'autre ! LFAR
Si tu savais Najat, comme on était fiers et heureux, nous les Rinaldi, les Fernández, les Ribolowski, les Sebbah, les Piemontesi, les Van... de Kerkof, nous les Bernstein, les Bogossian, les Campana, les Suchodolsky ... d'écouter, les doigts encore douloureux et engourdis par la bataille de boules de neige de la récré, notre maître d'école nous parler de nos ancêtres gaulois qui avaient combattu les armées de César à Alésia et de nos ancêtres Francs qui avaient fait de Clovis leur roi.Si tu savais petite Najat, ministre inculte de l'Education Nationale, comme c'était bon, pour les petits français de neuf ans que nous étions, de faire mordre la poussière aux Anglais aux côtés de notre ancêtre Bertrand Duguesclin, connétable de France, de chevaucher aux côtés de notre ancêtre Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche.
Si tu savais microscopique Najat, qui lit un livre par an mais traite les membres de l'Académie Française de « pseudo Z' intellectuels », comme c'était pénible pour nous de souffrir en sonnant du cor avec notre ancêtre Roland le Preux, mortellement blessé à Roncevaux en assurant les arrières de Charlemagne, comme c'était grisant de partir pour les Croisades avec notre ancêtre Saint Louis.
Évidemment que nous savions, nous qui avions des noms si difficiles à prononcer ou à écrire, que nos héros n'étaient pas nos ancêtres et que nos ancêtres avaient eu d'autres héros.
Mais c'était si bon de croire le contraire, rien qu'une heure par semaine.
On était si fiers de faire partie spirituellement de cette Histoire là.
Penses tu, inculte, haineuse et revancharde petite Najat, que ton cerveau formé dans les années Mitterrand et lessivé depuis trente ans à l'eau de Javel de SOS racisme et de Terra Nova, sera capable un jour de comprendre cela ? •
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Livres • Jean Sévillia : « Écrits historiques de combat »
Ce volume rassemble pour la première fois les trois principaux essais historiques de Jean Sévillia, actualisés et enrichis d’une préface inédite.
L’auteur de l’Histoire passionnée de la France a été le premier à dénoncer le politiquement correct appliqué au traitement de notre histoire. Cette déformation idéologique du passé, inspirée par une vision réductrice de la France d’avant 1789, par un anticléricalisme systématique et par une certaine vulgate marxiste, a contribué, selon Jean Sévillia, à forger une interprétation monolithique, une doxa, à laquelle il rétorque par sa propre vision, inscrite dans la grande tradition conservatrice et appuyée sur une vaste culture historique et journalistique. Aussi ces essais enlevés et élevés ont-ils rencontré un très large public et contribué à ouvrir puis nourrir le débat sur les noeuds gordiens de notre histoire, du Moyen Âge à nos jours, en passant par la Révolution française, par le choc de 1940 ou encore Mai 68.
Historiquement correct (2003) propose une contre-histoire des croisades à la guerre d’Algérie, démontant un par un les clichés en vigueur. Traduit en plusieurs langues, l’ouvrage a notamment reçu le Grand Prix catholique de littérature.
Moralement correct (2007) complète et approfondit le précédent par une analyse thématique et transversale de la société contemporaine à travers la pensée dominante.
Le Terrorisme intellectuel, dont la première édition date de 2000, est volontairement placé en fin de volume, car il établit le lien entre histoire et actualité en attaquant les modes et passions successives, de 1945 à nos jours, de l’intelligentsia et du milieu médiatique qui sont dominés par la gauche – avec pour corollaire l’aveuglement devant le bilan du communisme, la préférence pour le multiculturalisme et la diabolisation de tout ce qui fait obstacle au prétendu sens de l’Histoire.
La réunion de ces textes fait ressortir leur profonde cohérence, appuyée par une écriture fluide. •
840 pages – PERRIN - 25 € - EN LIBRAIRIE LE 22 septembre 2016
Essayiste et historien, chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire, Jean Sévillia est l’auteur de biographies et d’essais historiques qui ont été de grands succès de librairie.
Retrouvez toute l’actualité concernant Jean Sévillia sur son site : www.jeansevillia.com
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Livres & Actualité • La France djihadiste
par Anne Bernet
Il y a eu « la marche des Beurs », SOS Racisme, « Touche pas à mon pote ». Il y a eu l’arsenal des lois destinées à réprimer « la xénophobie » des Français et réduire au silence quiconque s’aviserait de mettre en garde contre une politique migratoire devenue folle.
Il y a eu l’affaire du voile à l’école, et celle des menus hallal, et les prières de rue, et le port du niqab, et tant et tant d’autres signes avant-coureurs d’un désastre qu’il ne fallait pas être grand prophète pour prévoir.
Et, aujourd’hui, il y a la « France djihadiste » : ces milliers de musulmans, ou de convertis à l’Islam, emplis d’une haine farouche envers notre pays, nos racines chrétiennes, nos mœurs dégénérées et qui n’ont plus qu’une envie : livrer une guerre impitoyable aux « mécréants » que nous sommes à leurs yeux. En partant combattre aux côtés de DAESH. Ou en restant ici pour semer la terreur et la mort chez nous.
Pourquoi a-t-on laissé s’enclencher ce processus ? Pourquoi, alors que la gravité du mal est patente, médias et hommes politiques continuent-ils à nier l’évidence, s’accrochant au mythe d’un « vivre ensemble » qui n’a jamais fonctionné, le communautarisme des nouveaux arrivants l’emportant sur leur désir d’intégration, et s’obstinant à voir dans ceux qui nous ont déclaré une guerre sans merci les « déséquilibrés » qu’ils ne sont pas ?
Loin des discours convenus, Alexandre Mendel est parti à la découverte de ces quartiers, ou ces villes, de France et de Belgique, où l’Islam a déjà imposé ses mœurs.
Il est allé à la rencontre des imams salafistes, toujours plus influents, – alors que le discours des mosquées « républicaines » abandonnées par les fidèles, est devenu inaudible-, qui ne condamnent jamais les terroristes, au nom de la solidarité de l’Oumma. Il a parlé à ces jeunes partis faire le djihad et qui rêvent, ouvertement, de revenir se faire sauter sur notre territoire, ou d’y trancher gorges et têtes pour la plus grande gloire d’Allah.
À des édiles locaux dépassés, lâches, ou déjà acquis à la collaboration à venir ; aux idiots utiles qui continueront, tandis qu’ils se feront égorger, à dénoncer « l’extrême droite » comme responsable de leur mort ; aux policiers, aux hommes des services de renseignement qui annoncent l’apocalypse mais sont privés de moyens pour l’empêcher.
Certes, nous le savions déjà mais voir dessiner ainsi sans aucune complaisance le tableau d’ensemble de la situation donne froid dans le dos. Et plus encore les pronostics d’un avenir noir, très noir, et sanglant.
Alexandre Mendel a publié son livre avant l’assassinat du couple de policiers en région parisienne, avant la tuerie de Nice, avant le martyre de l’abbé Hamel … On ne pourra pas dire que nous n’étions pas prévenus. •
Alexandre Mendel, La France djihadiste, Ring, 400 p, 18 €.
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Action Française • L’épée d’académicien de Charles Maurras présentée sur le site Maurras.net
Réception de Charles Maurras à l'Académie française - Discours
Cette publication nous est l'occasion de signaler une fois de plus l'excellence du site Maurras.net, fort utile pour la connaissance de la vie, la pensée et l'œuvre de Charles Maurras mais aussi - et peut-être surtout - pour retrouver - via Google - de nombreux ouvrages de Charles Maurras mis en ligne par le Site, se trouvant ainsi à la disposition des lecteurs et chercheurs ...
Le 8 juillet 2016
Chers Amis,
Après une période de relâche que certains d’entre vous ont pu juger longue, mais que nous n’avons jamais tenue que pour provisoire, notre site reprend aujourd’hui ses publications. Et pour entamer cette nouvelle étape de son développement, quoi de mieux qu’un vigoureux coup d’épée à même de pourfendre cette démoralisante morosité qui, d’année en année, semble monter autour de nous comme une marée visqueuse ?
Peu de gens ont eu le privilège de toucher, de tenir entre leurs mains l’épée d’académicien de Charles Maurras. Elle fut conservée pendant longtemps dans un coffre au plus profond des sous-sols du Crédit Lyonnais à Paris, boulevard des Italiens, grâce à l’entremise de Marcel Wiriath*. Mais vingt-deux ans après la mort de ce dernier (1974), un incendie criminel ravageait le prestigieux bâtiment et tous les dépositaires étaient priés de reprendre leurs avoirs dans les plus brefs délais. C’était il y a vingt ans…
Depuis, gardée dans un lieu privé dont nous ne dirons rien de plus pour d’évidentes raisons de sécurité, l’épée attend de connaître ce que sera sa destination définitive. À Martigues, dans la maison du Chemin de Paradis, enfin restaurée et aménagée en Musée reconnu et promu comme tel par les autorités locales ? Ou à l’Institut ? ou encore, hypothèse moins honorable, chez un richissime collectionneur chinois ?
Charles Maurras a été élu à L’Académie Française le 9 juin 1938. L’épée, financée par une souscription nationale, lui fut remise salle Wagram, le 4 mars 1939, par Charles Trochu, président du Conseil municipal de Paris.
Ciselée par Maxime Real del Sarte, elle a été exécutée par le joaillier Mellerio.
Sa poignée représente Sainte Geneviève protégeant de ses mains un écu fleurdelysé posé à la proue d’une nef d’où se détache le chapiteau de pierre, dit « bucrâne », qui orne la terrasse de la bastide du Chemin de Paradis. Les vagues stylisées viennent nous rappeler la vocation de marin à laquelle Charles Maurras dut renoncer en raison de la surdité qui le frappa à l’âge de quatorze ans. Elles battent contre un mur de pierres surmonté de « merlons » semblables à ceux du Mur grec de Saint-Blaise, ce lieu exhumé par Henri Rolland qui impressionna tant l’académicien.
En dessous, on reconnaît bien entendu la bastide du Chemin de Paradis, gardée par deux cyprès d’émeraudes, encadrée par les armoiries de Provence et de Martigues, et surmontée d’un ciel où brille une Grande Ourse de petits diamants. De l’autre côté (celui qu’on ne voit pas sur la photo) lui fait pendant le château de Versailles, surmonté du bouquet d’Orion et flanqué des armes de Versailles et de Paris.
Quant au fourreau, il se termine par une ravissante petite amphore. •
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Nord-Picardie : Samedi 24 septembre, journée d’Action française ... C'est aujourd'hui !
Samedi 24 septembre 2016
NORD-PICARDIE
Journée d’Action française
entre Doullens (Somme) et Arras (Pas-de-Calais)
La désinformation :
des armes du faux aux instruments de la riposte
par
Aristide Leucate
Journaliste à L’ACTION FRANÇAISE et BOULEVARD VOLTAIRE
L’actualité politique
par
Hilaire de Crémiers
Délégué général de LA RESTAURATION NATIONALE
Directeur de Politique Magazine et de la Nouvelle Revue Universelle.
Renseignements et inscriptions
af.picardie@free.fr 06 65 53 63 93
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« Une » ministre de l'Inculture et/ou de l'Ignorance crasse, à « remercier » de toute urgence...
« Pour monter au cocotier, il faut avoir le c... propre », dit le proverbe; une autre maxime, plus policée, dit qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Bref, que l'on choisisse l'une ou l'autre de ces formules, elles s'appliquent parfaitement à notre ministre de la des-Education nationale, qui rajoute à son ignorance crasse une suffisance, une morgue, une arrogance qui ne rendent que plus grotesque son inculture abyssale. Il suffisait de voir sa moue, le dédain et le mépris qu'elle affichait vis-à-vis de Nicolas Sarkozy lorsqu'elle déclara ceci, qui restera dans les annales :
« La ministre de l'Éducation que je suis connaît parfaitement les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : "Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois."»
Sauf que Le Tour de la France par deux enfants (notre ignare de service a oublié l'article !), n'a pas été écrit par Ernest Lavisse mais par Augustine Fouillée (pseudonyme : « G. Bruno »). Et il fut surtout utilisé comme manuel d'apprentissage de la lecture, employé pour les élèves du cours moyen des écoles, et appelé aussi, par les maîtres d'école, « Livre de lecture courante »...
N'en jetons plus : on en a viré pour moins que ça ! Alors, qu'est-ce qu'on attend ? •
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Hollande et le financement public du culte musulman
François Hollande a finalement dit non, en août dernier, au projet de financement public du culte musulman. Ouf ?
Manuel Valls semblait tenté par cette mesure, de nature, selon lui, à juguler les financements occultes de l’islam et à limiter et contrôler les subventionnements étrangers. On sait les uns et les autres opaques et vecteurs potentiels d’intégrisme. Mais ce projet bafouait la loi de séparation de l’église et de l’État (9 décembre 1905) qui interdit tout financement public des cultes à l’État et aux collectivités locales.
Il revenait à octroyer à un culte un statut dérogatoire lui permettant, à lui seul, de bénéficier d’un financement public, pendant que toutes les autres confessions auraient continué à ne devoir compter que sur la générosité de leurs fidèles. Le tout, alors que la laïcité de l’État aurait toujours été considérée comme consubstantielle à la République ! En outre, il s’agissait d’une capitulation devant la violence : on subventionnait publiquement un culte parce que certains de ses fidèles assassinent lâchement des centaines de personnes.
Et, par là même, cette mesure eût été dangereuse. Elle aurait galvanisé les islamistes, enhardis par ce recul de l’ennemi. Elle aurait incité à la surenchère revendicative les musulmans modérés qui n’auraient pas manqué de réclamer de nouvelles facilités pour la manifestation de leur religion ou le respect des prescriptions de leur morale.
Enfin, ce projet, incongru, illustre toute l’aberration de la morale politique et civique de notre République. Alors que les sanglants attentats perpétrés depuis janvier 2015 mettent au grand jour l’erreur fondamentale de notre option polyethnique et muticulturelle au nom de la « diversité », nous persistons dans cette erreur, au nom du refus de l’« amalgame », de la tolérance, de l’État de droit et des valeurs républicaines.
À l’évidence, ils appellent plutôt à une révision déchirante et à un raidissement vis-à-vis de cultures et de principes éthiques incompatibles avec les nôtres.
Si bien qu’en effet, dès lors que l’on s’interdit tout sursaut défensif au nom des droits de l’homme et de la démocratie, il ne reste plus qu’à accorder facilités et concessions à l’adversaire pour tenter de l’amadouer… en vain, on peut en être sûr. Puisque nous nous interdisons solennellement de nous défendre, il n’est plus d’autre parti que d’en appeler à l’humanité de nos agresseurs.
C’est la seule voie que nous nous autorisons, l’équivalent de ce qu’en matière sociétale on appelle « l’effet cliquet », fantôme auquel on feint de croire par lâcheté.
Aussi, il n’y a pas à se réjouir outre mesure du « niet » de Hollande. Car l’état d’esprit qui inspire le projet demeure plus que jamais, autorisant ses partisans à ne pas désespérer de le voir, quelque jour, devenir réalité. •
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Ces présidents qui nous coûtent TRÈS cher !
Par Aristide Leucate
La restauration du roi en France s’élèverait à un budget de 40 millions d’euros par an (75 % moins cher qu’un monarque républicain !). Sans compter ce que nous coûte - plus grave encore - l'impéritie politique systémique de la République en elle-même ... LFARC’est incontestablement un marronnier. Tout comme les rapports censés les alimenter, ils sont parfaitement inutiles mais bougrement instructifs. Mediapart vient, ainsi, de mettre la main sur un rapport confidentiel établi conjointement par la Cour des comptes et le Conseil d’État, remis à François Hollande en 2014, portant sur le coût des anciens présidents de la République et des anciens Premiers ministres.
Entre autres choses, on y apprend que Valéry Giscard d’Estaing serait celui qui coûterait le plus cher aux Français (environ 2,5 millions d’euros par an), devant Nicolas Sarkozy (2,2 millions) et Jacques Chirac (1,5 million). De la même façon, il en coûterait annuellement aux contribuables 97.000 euros pour Villepin, 102.000 euros pour Juppé (candidat à la primaire), 89.000 euros pour Jean-Pierre Raffarin, actuel sénateur, 75.000 euros pour le député Jean-Marc Ayrault (Le Figaro, 10 février 2016).
Et, tranquillement, le rapport continue d’enfiler les chiffres extravagants de dépenses somptuaires à destination de ce qu’il faut bien appeler des « privilégiés » dont le statut, non moins extravagant, repose (en attendant l’arrêt imminent de la section du contentieux du Conseil d’État sur cette question) sur une « lettre » du 8 janvier 1985 adressée, à l’époque, à « Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République » et signée de la main du Premier ministre d’alors, un certain Laurent Fabius.
En 2014, Matignon aurait dépensé 89.000 euros pour renouveler les berlines de François Fillon, Édouard Balladur et Michel Rocard ! Depuis 2012, 26 lignes de téléphone portable auraient été mises gracieusement à disposition de Nicolas Sarkozy quand 10.571 euros sont affectés aux seuls abonnements à la presse de Valéry Giscard d’Estaing ! Démentiel.
À cette aune, il aisé de comprendre, d’une part, pourquoi, dans un contexte économique et social éminemment pénible pour nos concitoyens, les politiques sont frappés d’un discrédit sans appel, d’autre part, pourquoi ces derniers sont devenus tout simplement incapables de ressentir et de connaître ce que vit le commun des mortels.
L’esprit de caste entretient le sentiment d’impunité, l’endogamie, l’arrogance cynique. Les citoyens ne sont rien moins que les faire-valoir ancillaires d’une ploutocratie devenue l’autre nom de la démocratie représentative. Un mirage. Une imposture.
Tous pourris ? Voire. En tous les cas, force est de constater que le régime républicain, au-delà de ses tares intrinsèques, pourrait bien apparaître comme la variable d’ajustement d’une économie de temps de crise. En 2012, Herman Matthijs, professeur d’administration et de finances publiques à l’université de Gand, publiait un rapport sur le coût des chefs d’État européens. La présidence de la République française en ressortait comme la plus onéreuse d’Europe (111,7 millions d’euros), lorsque la Couronne britannique coûterait « seulement » 38,2 millions (0,79 euro par sujet britannique contre 4,52 euros par contribuable français assujetti à l’impôt sur le revenu), soit un peu plus que la République fédérale d’Allemagne (30,7 millions d’euros).
En faisant la moyenne de l’ensemble des monarchies européennes, la restauration du roi en France s’élèverait, grosso modo, à un budget de 40 millions d’euros par an (75 % moins cher qu’un monarque républicain !). En 2012, l’Inspection générale de l’administration évaluait le montant des dépenses engagées par l’État à l’occasion de l’élection présidentielle et des élections législatives à 437 millions d’euros (rapport sénatorial, 28 octobre 2015). La présidentielle à venir promet d’atteindre des sommets stratosphériques. •