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  • Médias • On n’est pas levé

     

    HUMOUR

    par Ph. Delelis

    – Monsieur le Premier ministre, bonjour ! Et merci d’avoir accepté notre invitation dans l’émission On n’est pas levé. Et d’abord une question : puis-je vous appeler par votre prénom, Kevin ?
    – Bien entendu, mon cher Léo.
    – Merci, Kevin ! Mais pas de « mon cher ». Au contraire, la question suivante est : « Puis-je te tutoyer » ? Parce que c’est la règle de l’émission, Kevin.
    – Oui, je le sais et je l’accepte bien volontiers. Au début du XXIème siècle, il y avait encore un peu de formalisme – je crois qu’on appelait ça « politesse » ou « respect » – mais c’est fini, il faut vivre avec son temps.
    – Parfait. Alors, Kevin, je pense qu’on va passer un bon moment ensemble en compagnie de nos internautes. On n’est pas levé est diffusé en prime time à onze heures du matin sur Internet puisque, dans ce pays de cent millions d’habitants, à peine vingt millions ont un job et tous les autres peuvent donc nous regarder en direct.
    – Souvent depuis leur lit…
    – Oui, d’où le titre de l’émission… Ils pourront aussi se coucher tôt parce que de toute façon, ils n’ont pas d’argent à dépenser et la télévision, ancêtre d’Internet, a disparu.
    – Si tu veux me faire dire qu’on n’a pas tout essayé contre le chômage, c’est vrai.
    – Je ne t’ai pas invité pour ça, parce qu’ au fond ça n’intéresse personne, l’histoire nous l’a montré. Non, on va évoquer l’actualité culturelle.
    – Je sens que tu vas me parler de la réédition en package numérique collector du discours de réception de Finkie à la French Academy.
    – Non pas du tout ! Je vais te parler de Dalida. Nous sommes en 2057, c’est le soixante-dixième anniversaire de sa disparition. Un concert de son hologramme sera donné à la Philarmonie la semaine prochaine c’est ça l’actu ! Quelle est ta chanson préférée ?
    Gigi l’Amoroso, incontestablement, surtout dans la version remixée en synthèse vocale et réalité augmentée.
    – Bien sûr, indépassable ! Et dis-moi, quand tu en as fini avec les problèmes du pays, vers 16h ou 16h30, tu te retires dans ton appartement de Matignon Mansion, qu’est-ce que tu écoutes pour te détendre ?
    – Du classique, uniquement.
    – Par exemple ?
    Dialogue de l’Ombre Double de Pierre Boulez
    – Connais pas.
    – Dans une reprise de Patrick Bruel.
    – Ah oui, là je vois ! Bon, puisqu’on est sur du sérieux, que peux-tu nous dire du projet gouvernemental de reconversion du Garnier Palace en temple du hip-hop ?
    – Ça avance. Nous avons choisi l’architecte qui va reconfigurer l’espace. Il a proposé un concept que l’on ne pouvait pas refuser, il l’a appelé : « le vide ».
    – Le vide ?
    – Oui, on garde l’extérieur, qui est d’un kitch incroyable mais plébiscité par les touristes asiatiques, et on fait le vide à l’intérieur.
    – On casse tout, quoi…
    – Oui.
    – Eh bien, Kevin, merci ! Le vide à l’intérieur… tout un programme ! 

  • Ile de France - Paris, ce 23 janvier : Marche aux flambeaux en hommage à Louis XVI

    La Fédération d’Action Française d’Ile de France  invite à participer à la traditionnelle marche aux flambeaux en l’honneur de Louis XVI, qui partira de la place des Pyramides (M : Tuileries) à 16H30. Elle sera suivie du partage de la galette des Rois, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (M : Palais Royal).

    Allocutions de Marc Savina, Jean-Philippe Chauvin, Pierre-Charles d’Herbès et Olivier Perceval.

    Inscription à la galette avant mercredi soir (3€). P.A.F. 5€ si inscription le jour même.

    Contact : iledefrance@actionfrancaise.net 

  • La Commission européenne commence à craquer

     

    par Louis Anders

    « L’Union ne se trouve pas dans un bon état », a déclaré le 15 janvier le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devant un parterre de journalistes accrédités, n’hésitant pas à évoquer « le début de la fin ».

    La Commission européenne, davantage prompte à la dénégation, a laissé échapper un premier signe d’essoufflement dans sa volonté de créer un État centralisé sur le continent. Relatant l’année 2015, qui a vu en Europe l’arrivée d’un gouvernement eurosceptique en Grèce puis sa mise sous tutelle, l’entrée massive d’immigrés illégaux accueillis à bras ouverts par l’Allemagne, et deux massacres islamistes inédits en plein Paris, le président de la Commission s’est dit « impressionné par le nombre de fragilités » et les « ruptures » apparues au sein de l’Union européenne.

    Inquiet sur l’euro, entre autres…

    La récente arrivée d’un pouvoir souverainiste en Pologne a avivé davantage les craintes de Jean-Claude Juncker, dont la Commission a entamé en ce mois de janvier une procédure de surveillance pour éviter qu’un second pays d’Europe centrale n’échappe à son emprise (après la Hongrie).

    « Ma génération n’est pas une ‘génération de géants’ », est allé jusqu’à se plaindre le président de la Commission européenne dans un étrange élan de faiblesse.

    Concernant l’euro, l’homme a montré son inquiétude. « A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen [les clauses qui permettent un rétablissement aux frontières nationales] risque de mettre fin » à la monnaie unique.

    2016, année-charnière pour l’UE ?

    L’ancien premier ministre du Luxembourg, où nombre de multinationales cotées ont déplacé leurs sièges pour des raisons fiscales et où est logée l’une des plus grandes chambres mondiales de compensation entre comptes (la très opaque Clearstream), possède-t-il des informations sur l’état financier de l’Union ?

    Comme pour faire écho à ses craintes, les 18 et 19 janvier ont vu un début de panique sur plusieurs banques italiennes, dont les obligations et les actions ont été massivement vendues, provoquant des suspensions de cotation. Un événement propre à intensifier les risques de fracturation financière dans la zone euro.

    2016 : année du début de la fin pour la Commission européenne ? 

  • Paris • Frédéric Rouvillois au Cercle de Flore, ce soir, 22 janvier

     

    A Paris, vendredi 22 janvier 2016 à 20h00, prochain Cercle de Flore.

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    9782204105439-5617d14d3d0a1-c84bc.jpgFrédéric Rouvillois, professeur de droit public et écrivain, viendra présenter son dernier ouvrage « Être (ou ne pas être) républicain »   

    10 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris, Escalier A, 2 ème étage

    M° Palais-Royal

    PAF : 3€ , gratuité pour les adhérents. 

    Action Française

  • Réponse de fond du Vice-ministre polonais des Affaires étrangères aux critiques de Bruxelles

     

    Lire ce très intéressant entretien, que vient de publier Valeurs actuelles, avec le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, c'est se persuader qu'il ne sera pas facile pour Bruxelles et les démocraties molles de l'Ouest européen d'imposer aux vingt-huit Etats membres de l'Union le modèle hors sol, hors racines, multi-culturaliste, universaliste et post-national qu'ils ont en tête. La Pologne est un grand pays et elle s'inscrit, comme la France devrait le faire, en opposition très claire à ce modèle déconstructiviste. On ne pourra pas la traiter pour quantité négligeable. Et, dans la voie qu'elle vient de se tracer, il n'est pas exclu qu'elle fasse école. Qu'elle soit précurseur... Il n'y a d'ailleurs pas de raison de ne pas le souhaiter.  Lafautearousseau   

     

    aleksander_stepkowskicdr.jpgCritiqué pour ses réformes de la Justice et des médias, le nouveau gouvernement polonais est sous le feu des attaques de Bruxelles. Afin de s’expliquer, Aleksander Stepkowski, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a accepté d’accorder un entretien exclusif à Valeurs actuelles.

    VA. Quels sont les objectifs de votre gouvernement à long terme ?

    Très brièvement : l’objectif principal est le développement social à travers le renforcement de la famille, en lui assurant une sécurité non seulement économique mais plus générale également. L’aspect le plus important de cette politique est de renforcer l’identité polonaise, notamment le patriotisme et les valeurs culturelles qui ont longtemps été des caractéristiques polonaises mais qui sont devenues synonymes d’agressivité – souvent à torts – cette critique a été soutenue délibérément et institutionnellement par les précédents gouvernements polonais. Nous pensons que la Pologne devrait jouer un rôle actif et important sur la scène politique européenne.

    VA. Quels sont les principaux défis auxquels est confrontée la société polonaise ?

    La société polonaise est dans une situation délicate. Les familles sont particulièrement fragilisées, alors même que la famille est censée être particulièrement protégée et défendue par l’Etat polonais d’après l’article 18 de notre Constitution. Les familles sont cependant devenues victimes de discriminations dans la plupart des aspects de la vie sociale. Se marier devient même un motif de discrimination. Vivre célibataire est plus facile et moins cher. La Pologne souffre en effet d’une crise démographique importante ainsi que d’une importante crise migratoire économique. Plusieurs millions de polonais parmi les plus dynamiques participent à l’enrichissement d’autres nations parce qu’ils n’ont pas eu suffisamment d’opportunités de développement dans leur pays natal. Le nouveau gouvernement polonais va apporter un changement radical à cet état de choses. Nous voulons établir des conditions favorables afin que les polonais reviennent de l’étranger.

    VA. Pensez-vous que la société polonaise puisse échapper à l’individualisme libéral qui a transformé les sociétés occidentales ces dernières décennies ?

    Tout dépend de la manière dont vous entendez la possibilité d’y échapper. A bien des égards ce n’est pas possible dans la mesure où la société contemporaine est construite sur une anthropologie individualiste. Par ailleurs, nous pouvons résister aux transgressions culturelles contemporaines issues de l’individualisme et chercher à renforcer les communautés existantes. Il faudrait développer un sens de l’interdépendance mutuelle qui soit comprise non pas comme un obstacle à la réalisation individuelle mais un prérequis nécessaire au développement personnel.

    VA. Comment défendre la famille ?

    Tout commence par la conscience que nous avons vraiment de ce que nous sommes et des conditions nécessaires à notre développement. Il faut arrêter d’envisager la société comme un groupe d’individus mais l’appréhender comme un système de communautés interconnectées. Il faut ensuite ajuster la loi à cette perspective sociale. Je dois dire que les solutions françaises concernant la politique familiale sont bien plus favorables à la famille qu’en Pologne, nous devons suivre votre exemple. Par ailleurs une condition nécessaire au développement de la famille est la protection de l’identité naturelle de la personne humaine et de la famille, et dans ce domaine, la Pologne est dans une meilleure position. Nous reconnaissons et protégeons toujours l’identité naturelle du mariage ainsi que l’autonomie familiale. Il y a eu d’importantes menaces qui ont plané sur l’autonomie de la famille ces dernières années en Pologne, mais la société civile a paru absolument déterminée à défendre les valeurs fondamentales de la vie de famille et s’est organisée en ce sens. En France, si la mobilisation autour de La Manif pour Tous a été sans précédent, elle est intervenue dans un contexte tout à fait différent ; c’est l’identité naturelle même des structures fondamentales de la société qui était radicalement reniée par l’initiative législative.

    Nous avons beaucoup à perdre dans ce contexte et il nous faut nous protéger avec prudence et détermination.

    VA. L’Europe fait face à une double crise: démographique et migratoire, ces crises sont d’une magnitude sans précédent. Pensez-vous qu’il y a un risque d’effondrement de la société occidentale Européenne ? Comment faut-il réagir ?

    Le danger est très sérieux. Le problème est que son origine est une sorte d’auto-agression envers notre identité dans ses aspects les plus profonds : notre identité culturelle et notre identité humaine.

    Notre système éducatif ainsi que la culture elle-même présente l’identité comme une menace à la liberté et une source d’agression. C’est pour cette raison que la mutation de notre identité est proposée comme une libération et un moyen de prévenir la violence. Cette auto-agression nous mène finalement à une autodestruction. Il est important d’évoquer que la stratégie finale de l’Union Soviétique communiste élaborée à la fin des années 70 du 20ème siècle pour envahir l’Europe reposait sur une hypothèse : après une agression militaire initiale des forces communistes sur l’Europe de l’ouest, le reste de l’Europe aurait été incapable de se défendre sous l’influence des intellectuels de gauche qui auraient paralysé l’Europe occidentale avec des slogans pacifiques. La capitulation intellectuelle était un prérequis nécessaire au succès de la révolution communiste. Nous expérimentons une situation similaire aujourd’hui, mais l’invasion devient possible non pas à cause du pacifisme mais à cause de slogans humanitaires appelant à la solidarité et à la tolérance. 

    VA. L’Europe occidentale est également confrontée à une crise culturelle, marquée par l’échec de transmission de sa culture et de sa religion aux nouvelles générations. La situation est-elle différente en Pologne ?

    Oui. La transmission que vous évoquez n’est possible qu’à travers une transmission de l’identité, identité religieuse et culturelle. Si l’Européen contemporain n’est pas capable de dire qui il est, non seulement dans une dimension religieuse mais également sexuelle, comment peut-il en parler à ses enfants ? Nous ne pouvons transmettre aux générations suivantes que ce que nous comprenons de nous-mêmes, ce à quoi nous sommes fidèles dans nos vies.

    En Pologne nous sommes confrontés aux mêmes défis culturels que l’Europe de l’ouest, même si nos problèmes ne sont pas aussi avancés. Néanmoins, les jeunes témoignent très souvent de leur foi - et de manière très courageuse. La question est de savoir s’ils demeureront fidèles face aux défis existentiels et aux tentations.

    J’ai personnellement tendance à être assez pessimiste, mais je dois reconnaître que je vois souvent des jeunes dont la conduite personnelle me remplit d’espoir.

    Ils ont cependant besoin d’avoir des chefs (spirituels et temporels) responsables et expérimentés qui ne leur fassent pas faux bond.

    VA. Qu’est-ce que l’Europe pour vous ?

    L’Europe est pour moi une entité culturelle dont les origines spécifiques déterminent l’identité. Voilà « mon » Europe, celle à laquelle je m’identifie. Malheureusement, les sociétés européennes contemporaines perdent souvent leur identité telle que je la comprends. Certains phénomènes sociaux sont réputés représenter des valeurs européennes, bien que pour ma part ils n’aient rien d’européen. Si je vois une cathédrale gothique, je n’ai pas de doutes, je vois quelque chose de très européen, même si elle a été construite en Amérique et pas pendant le Moyen-Âge comme la cathédrale St Patrick à New York par exemple. En revanche lorsque j’emmène ma voiture en réparation dans un atelier installé dans une ancienne église gothique, il me semble évident que ce continent qui porte toujours le nom d’Europe perd dramatiquement son identité.

    VA. L’une des premières mesures de votre gouvernement a visé l’audiovisuel public, on a accusé votre gouvernement de porter atteinte à la liberté de la presse…

    Le principal objectif du gouvernement est la réintroduction du pluralisme dans les institutions polonaises. Cela concerne également les médias publics. La position des médias publics sur le marché polonais des médias a été affaiblie par l'ancien gouvernement. Le nouveau gouvernement veut rendre une base financière stable aux médias publics qui a été presque détruite par l'ancien gouvernement. Cette réforme se compose de deux parties. La première vise à assurer une meilleure gestion et à mettre en œuvre des normes requises par le Conseil de l'Europe en 2010 à l’égard de la Hongrie. Dans l'opinion officielle du Conseil de l'Europe, il est clairement indiqué que le régulateur des médias sur le marché ne devrait pas avoir le pouvoir d'influencer la composition des conseils de gestion et de contrôle des médias publics. C’est exactement ce qui a été fait en Pologne : le Conseil national de la radiodiffusion a perdu son pouvoir de nommer les membres de la direction des médias publics, pouvoir qu’il  a longtemps exercé. Nous avons donc commencé à mettre en œuvre des normes européennes organisant les relations entre l’Etat et les médias publics, dont il est propriétaire

    VA. Qu’en est-il de la réforme de la Cour constitutionnelle : on reproche à votre gouvernement d’avoir nommé, à peine arrivés aux affaires, des nouveaux juges…

    Ici encore, l’unique objectif des changements rapides opérés quant à la désignation des juges constitutionnels vise à introduire du pluralisme au sein du Tribunal Constitutionnel. La précédente majorité avait entrepris de nommer cinq nouveaux juges alors qu’ils en avaient déjà nommés neuf sur un total de quinze. Ils voulaient nommer 15 sur les 15 juges du Tribunal Constitutionnel. Pour cela, ils ont désigné des juges pour des postes qui ne deviendraient vacants qu’après les élections ; élections où ils ont perdu le soutien de la population. Pour cette raison, afin de défendre le pluralisme au sein du Tribunal, une action rapide était nécessaire. Je dois reconnaître qu’après notre action, il reste toujours les deux tiers des juges qui ont été désignés par l’ancienne majorité.

    Notre seul objectif est de restaurer le pluralisme au sein du Tribunal Constitutionnel, pluralisme qui était mis en cause par le précédent gouvernement à la toute fin de son mandat. 

    Valeurs actuelles

     

  • Marseille et région : Un 21 janvier d'actualité !

     

    La Fédération Royaliste Provençale, Action Française Provence & Lafautearousseau

    TRAVAUX DIVERS - Largeur + 21 01 16.jpg

    vous invitent à assister à la

    Messe du 21 janvier 2016, à la mémoire de Louis XVI

    en la Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado, à 19 heures. Messe chantée avec musique et orgue, célébrée par Monseigneur Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique, homélie donnée par le père Sciortino-Bayart. 

    et à la

    soirée-conférence qui suivra à 20h30

    dans les salons de la Maison des Travaux Publics & du Bâtiment

    « D‘une terreur l’autre : Etat d’urgence » 

    Ce thème extrêmement actuel, sera traité par deux éminents spécialistes et grands connaisseurs de l'Islam,

    Jean-Pierre Peroncel-Hugoz

    Grand-reporter émérite, membre de la société des rédacteurs du Monde, chroniqueur à La Nouvelle Revue d’Histoire et au “360”,     directeur de la collection “Maroc”, éditions Afrique-Orient. 

    et Annie Laurent

    Journaliste, essayiste, conférencière, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient. Docteur d'Etat en sciences politiques.  

    Et par Jean-Baptiste Donnier

    Professeur des universités. Collaborateur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle.  

     

    Cocktail dînatoire à l'issue des conférences

    Entrée & Cocktail-dînatoire 28 € (Etudiants et jeunes 15 €)

     Inscriptions urgentes par téléphone ou courriel 

    Téléphone : 06 08 31 54 97 

    Courriel : lafautearousseau@outlook.fr 

     

    Maison des Travaux Publics & du Bâtiment 

    344 bd. Michelet - 13009 Marseille (Parking gratuit)

     

    Le nombre de places étant limité, il est conseillé de s'inscrire au plus tôt.
    A noter qu'il ne sera pas envoyé d'invitations par poste. Pour s'inscrire ou se renseigner, prière d'utiliser téléphone ou courriel.
    A faire suivre, diffuser, transmettre ... Merci.
     
  • LOUIS XVI 2016, PRESENTS !

     

    « On est près du grand mouvement de l’inversion ». Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agissant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ». Philippe de Villiers 

    Vous trouverez ici les messes et activités prévues dans votre région - du moins, toutes celles dont nous avons eu connaissance. Vous aurez certainement à cœur d'y prendre part. Il ne s'agit pas de simples commémorations et votre présence, nombreuse, leur donnera le sens qu'indique le propos de Philippe de Villers, repris ci-dessus.  

    Annonces

    Nous publions ici la liste de toutes les messes, conférences, débats et manifestations dont nous avons eu connaissance. Une très longue liste ...

    Les organisateurs de messes et manifestations autour du 21 janvier 2016 peuvent, encore, pour les jours à venir, nous en communiquer les détails, pour être publiés ici. Courriel : lafautearousseau@outlook.fr]

     

    SAMEDI 16 JANVIER

    Fontaine-lès-Dijon : 11h00, Basilique Saint Bernard

     

    DIMANCHE 17 JANVIER

    Calais : 8h45, Chapelle Sainte Victoire d'Hames Boucres, rue de Ham (entre Calais et Guines)

     

    JEUDI 21 JANVIER

    Paris :

     10 heures, place de la Concorde, au pied de la statue de Rouen (côté Hôtel Crillon et Ambassade des Etats-Unis). Dépôt de gerbe.

    • 12h, Saint Germain l'Auxerrois (1er arrdt), paroisse des Rois de France, Messe célébrée à la demande de l’Oeillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, en présence du Chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris.

    18h30, Saint-Nicolas-du-Chardonnet (5ème).

     19h : Requiem solennel à Saint-Eugène

    • 19h : Cathédrale Saint-Irénée, 96 Boulevard Blanqui

    Saint Denis : 12h, Basilique de Saint-Denis, 1 rue de la Légion d'honneur

    Marseille :

    • 19h, Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado. La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et Action Française Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr. Jean-Pierre Ellul. Homélie donnée par le père Sciortino-Bayart. Soirée-conférence à 20h30 suivie d'un cocktail-dînatoire. (Cliquez sur le lien).   

    • 18h30, Eglise Saint Pie X, 44 rue Tapis Vert (1er arrdt), Messe chantée, suivie de l'absoute

    Bordeaux :

    • 19h, Eglise Saint-Bruno, 75 rue Courpon

    • 18h30 : Eglise Saint-Eloi, rue Saint-James

    • Toulouse :

    • 18h15, Eglise Saint Jérôme, 2 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier

    • 18h15, Chapelle du Férétra, Place saint-Roch (Rue du Férétra; Rocade, sortie 24 : Empalot)

    Toulon :

    • 18h30, Eglise Saint-François de Paule, Place Louis Blanc

    • 18H 30: Eglise Sainte Philomene, 125 bd Grignan (quartier du Mourillon)

     Grenoble : 18h, Collégiale St André de Grenoble, place St André

    Lyon : 19h, Paroisse de l’Immaculée Conception, 94, avenue de Saxe – Lyon 3 (entrée rue Pierre Corneille)

    Versailles : 19h, Chapelle Notre Dame des Armées. 4 impasse des gendarmes

    Aix : 10h30, Chapelle Notre-Dame de l’Immaculée Conception, boulevard Gambetta

    Avignon : 18h30, Chapelle des Pénitents Gris, rue des Teinturiers

    Nice : 18h30, Oratoire Saint Joseph, 18 rue Catherine Ségurane

    Lille : 19h, Chapelle Notre-Dame de la Treille, 26 rue d'Angleterre

    • Reims : 8h, Cathédrale Notre-Dame (Oratoire)

    Woippy (Moselle) : 18h30, Chapelle des Ladonchamps

    Bayonne : 18h30, Cathédrale de Bayonne, Messe célébrée par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Perpignan : 18h30, Chapelle du Christ-Roi, 113, avenue du maréchal Joffre

    • Epinal : 18h30, Eglise Saint-Antoine, rue Armand Colle

    • Troyes : 18h15, Eglise St Nicolas

    • Quimper : 18h45, Cathédrale Saint-Corentin

    • Rouen : 18h30, Eglise Saint-Patrice

    Beaune : 9h00, Chapelle de l’Adoration de la collégiale Notre-Dame, Impasse Notre Dame

    Chemille : 10h30, Chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère

    • Tourcoing : 20h, Eglise Saint-Christophe, 11 rue de Tournai

    • Dijon : 18h45, Prieuré de la Sainte-Famille, 4 rue Pierre Thévenot à Dijon

    Vichy : 19h, Chapelle du Sacré-Coeur de l'école Jeanne-d'Arc de Vichy, 12 rue du Maréchal-Joffre

    Mulhouse : 19h30, Eglise Saint-Etienne

    • Montpellier : Chapelle des Pénitents bleus, rue des Etuves

    Tours : 18h, Saint-Grégoire des Minimes

    Clarques (Pas-de-Calais) : 10h30, Chapelle du château de Clarques

    Sees (Orne) : 18h00, La Chapelle de la Croix des Vents

    Les Sables d'Olonnes : 18h30, Chapelle du Sacré-Coeur (place Jules Ferry)

    Orléans : 19H à Notre-Dame de la Recouvrance

    Caumont-sur-Durance (Vaucluse) : 9h, Eglise de Caumont

    • Camblain-l'Abbé (Pas-de-Calais) : 18h, Ecole St Jean Baptiste de la Salle

    • Coligny (Ain) : Eglise Saint Martin

    • Fabrègues (Hérault) : 18h30

    • Metz : 19h, Eglise de l'Immaculée-Conception de Metz Queuleu, 47 rue du Trois Evêchés

    • Tarbes : 18h30, Cathédrale Notre-Dame de la Sède, 5 place du Général de Gaulle

    • Nantes : 18h30, Eglise Saint-Clément, 4 Rue Lorette de la Refoulais. Dépôt de gerbe devant la Colonne Louis-XVI à 19h30... 

    Montreal d'Aude : 11h40, Fraternité Saint Pie X

    • Angers :

    • 18 h 30, Eglise Notre Dame

    • 17 h 30, Chapelle de l'IRCOM

    • St Etienne : 18h30, Chapelle Saint-Bernard, 9 rue Buisson (Messe suivie d'une veillée avec galette et chants en l'honneur du Roi)

    • La Chapelle-d'Angillon (Cher) : 18h30, Chapelle du château de la Chapelle d'Angillon

    • Poitiers : 18h30, Collégiale Notre-Dame-la-Grande

    • Chambéry : 19h00, Cathédrale St François de Sales , Place Metropole

    • Saint-Langis-lès-Mortagne : 19h30, Eglise de Saint Langis, Le Bourg

     

     Belgique

    Bruxelles : 19h, Eglise du Couvent Sainte-Anne, Avenue Léopold Wiener 27, 1170 Watermael-Boitsfort

    Tournai : 11h, Cathédrale de Tournai

     

    VENDREDI 22 JANVIER

    Angoulême : 18h30, Eglise de Roullet St Estèphe, Le bourg

     

    SAMEDI 23 JANVIER

     

    Paris : La Fédération Ile de France de l’Action Française invite à participer à la traditionnelle marche aux flambeaux en l’honneur de Louis XVI. qui partira de la place des pyramides (Métro : Tuileries) à 16H30. Elle sera suivie du partage de la galette des Rois, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (Métro : Palais Royal).

    Strasbourg : 16h30, Cathédrale Notre-Dame (dans la chapelle Saint-Laurent)

    Amiens : 11h30, Chapelle Saint-Vincent-de-Paul ((de l'ancien Grand Séminaire), 54 ter rue Jules Barni

    • Limoges :

    • 18h30, Chapelle Saint Antoine, rue des Papillons

    • 11h15, Eglise Saint-Michel-des-Lions, 15 Place Saint-Michel

    Nîmes : 11h,  Chapelle Sainte Eugénie, 7 rue Sainte Eugénie

    Le Planquay (Eure) : 11h, Eglise du Planquay

    Louaille : 11h, en l'Eglise de Louaille (à 8,5 km de Sablé-sur-Sarthe, route de La Flèche-Tours). A 12h30, Déjeuner-débat, Salle polyvalente de Vion (à 3,5km de Louaille) avec Anne Bernet, journaliste, écrivain : "Culture de mort : remèdes et solutions". (Inscriptions : FRM - B.P. n°5 - 53340 BALLEE / Tel : 02 43 98 43 44 ou 06 25 75 26 90 - Adultes : 17 euros / Etudiants, chômeurs : 8 euros; chèque à l'ordre de "FRM")

    Lyon : 10h30, sanctuaire Saint-Bonaventure, 7 place des Cordeliers 69002 Lyon

    Le Mans : Eglise Saint Benoît

    Périgueux : 16h, Notre-Dame de Toutes Grâces 19, rue du 34e Régiment d’artillerie

    Tarascon : 18h30, Collégiale Royale Sainte Marthe, Place de la Concorde

    • Saint-Sernin de Toulenne (Gironde) : 18h00

    • La Gaubretière (Vendée) : 11h00, Chapelle de Ramberge. Après la Messe, déplacement au Mont des Alouettes, devant la croix de Louis XVI

     

    DIMANCHE 24 JANVIER

    Paris : 10h30, Chapelle expiatoire, 22 rue Pasquier (8ème arrdt)

    Abbatiale de La Roë (Mayenne) : 9h15

    Brignoles : 17h30, Basilique Saine Marie-Madeleine, Place de la Concorde

    • Brive : 10n45, Eglise St Paul du Rivet, 52-58 boulevard Roger Combe

    • Chemille : 10h30. Messe offerte par la Vendée Militaire pour Louis XVI et les victimes de la Révolution, chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère.

    • Nice : 10h00, Chapelle de la Sainte Trinité, vieux Nice, au fond du Cours Saleya

    • Bourges : 10h30, Eglise Notre Dame, Place de la Barre

    • Reims : 10h00, Eglise Notre Dame de France, 8 Rue Edmé Moreau

    • Saumur : 10h00, Eglise St Hilaire des Grottes , 49400 Saint_Hilaire/Saint Florent

     

    SAMEDI 30 JANVIER

    Souvigny (Bourbonnais) : 10h30, Eglise prieurale Saint-Pierre Saint-Paul, Place Aristide Briand 

     

    DIMANCHE 31 JANVIER

    Nancy : 10h30, Eglise Marie-Immaculée, 32 avenue du général Leclerc. La Fête des Rois de l'Union des Sections Royalistes Lorraines (USRL) suivra à partir de 12h30. (Le programme sera annoncé par ailleurs).

     

    Concerts - Messe de Requiem (payants)

    Versailles, les 21 et 22 janvier, à 20 h, Chapelle Royale du Château (à partir de 30 euros : inscriptions/réservations)

    Tourcoing, le 21 janvier, à 20h, Eglise Saint-Christophe, 11 rue de Tournai (23 ou 25 euros : inscriptions/réservations) 

  • Cyclone sur l’économie mondiale du pétrole

     

    par Jean-Louis FAURE 

     

    Il nous semble que l’information sur la dévastation des prix du pétrole est outrancièrement déséquilibrée. Seul semble intéresser en effet le bénéfice qu’en retirent les consommateurs, prix à la pompe, fuel de chauffage et avantages pour les pays importateurs d’énergie (serait autour de 1 point de PIB pour la France, soit 20 milliards d'Euros pour un PIB de 2.000 mds d'Euros environ). Peu d’autres développements.

    Mais une presse un peu plus attentive nous fournit des chiffres particulièrement alarmants qui doivent nous inciter à un examen pertinent de la situation internationale. Nous nous servons principalement dans le Financial Times (FT), où nous lisons

    • Que l’on est passé de 115 USD / baril à l’été 2014 à moins de 30 USD aujourd’hui (en 18 mois).

    • Le 24 Déc 2015 le journal annonce qu’un baril à 100 USD n’est plus attendu avant 2040.

    Devant le refus obstiné des Séoudiens de réduire leur production, il est annoncé que les prix plongent en dehors de tout contrôle. Le but de Riyadh est de conserver ses parts de marché quel qu’en soit le prix. Objectif affiché par l’institut de prévision financière séoudien JADWA pour 2016 (lien http://www.jadwa.com/en).

    La totalité des projets retardés ou annulés se montent à 400 milliards USD, alors que la réduction n’était « que » de 100 mds en mai dernier, ce qui montre assez la vitesse de propagation de la crise. Le consultant américain Wood Mackenzie fait une liste de 68 projets gelés dans le monde. Sont concernés la mer du nord, le Kazakhstan, l’Australie, l’Angola, le Canada, les USA. L’industrie compte autour de 65.000 emplois brutalement perdus (FT du 14 Janvier 2016). Outre les compagnies pétrolières elles-mêmes, toute la sous-traitance (importante dans cette activité) est directement atteinte et lutte pour sa survie. Quelques comparaisons : ces 400 mds sont le PIB de l’Argentine, de la Pologne, le double du PIB du Portugal ou de l’Algérie, le quart du PIB de l’Inde. Le Venezuela nous dit « nous sommes terrorisés ».

    Les Séoudiens considèrent réussir leur pari en mettant à genoux les producteurs américains d’huile de schiste.

    Et l’Iran n’a pas encore rénové et relancé sa production. 

    Pays producteurs touchés :

    Canada, Venezuela, Russie, Algérie, liste non exhaustive. Saignée dramatique pour le budget de beaucoup d’entre eux.

    Raymond Barre disait que l’économie n’aime pas le désordre. Devant cette situation catastrophique, nous ne voyons pas dans notre beau pays, qui s’en préoccupe au sommet de l’État, entre deux commémorations et la préparation des prochaines présidentielles … 

  • Remaniement : au pays de l’absurde, tout est possible

     

    Nous publions ces lignes de Dominique Jamet en tête de nos parutions de ce jour, non pas parce qu'elles sont écrites avec style et esprit - c'est pourtant le cas - mais parce qu'elles dépeignent avec toutes les fortes apparences de la vraisemblance, ce royaume d'Absurdie qu'est notre République. Il le fait à propos des rumeurs insistantes d'un tout prochain remaniement, risque des pronostics, s'amuse de leur absurdité, dussent-ils se réaliser...  On en rirait si ce n'était pas la France qui se trouve au centre de ces jeux misérables et, encore une fois, absurdes. Une France en guerre, une France affaiblie, une France envahie, à l'identité menacée, une France dont la société se décompose et la souveraineté se trouve largement confisquée. Par Bruxelles, par Berlin, par Frankfort ou par Washington. En vérité, par l'ensemble de ces capitales et des puissances dont elles sont le centre. C'est un socialiste pacifiste, Marcel Sembat, député et ministre, qui, face à la menace de guerre franco-allemande qui montait, rejoignant les analyses de Maurras et de l'Action française, avait publié en 1911, il y a un peu plus d'un siècle, un petit livre resté célèbre : « Faites un roi, sinon faites la paix ». Il ne voulait pas d'un roi dont il savait qu'il nous eût permis d'être à jeu égal avec l'Allemagne - et peut-être ainsi d'éviter l'horrible guerre. Ce qu'il voulait c'était que la République fît la paix avec l'Allemagne. En réalité qu'elle s'y soumît. C'était toute l'illusion du pacifisme. Nous ne sommes pas loin d'une telle situation. Peut-être en pire.  Le dilemme est le même : « Sortir de ce Système, ou être contraints à la soumission. » Celle que Houellebecq a décrite, qui est soumission à l'Islam. Et celles - autres - que nous avons dites plus haut et consistent toutes à dépendre de l'étranger. A l'inverse de Marcel Sembat qui préférait se soumettre à l'Allemagne que de faire un roi, la solution que nous appelons de nos vœux ici est une sortie de ce régime d'absurdité que Dominique Jamet décrit fort bien ici. D'ailleurs, y a-t-il vraiment une autre solution ? Nous ne le croyons pas.  Lafautearousseau  • 

     

    3312863504.jpgIl aurait été assez compréhensible et d’ailleurs conforme à la plus vieille et à la meilleure tradition républicaine qu’un remaniement ministériel, annonciateur d’une inflexion politique, intervînt au lendemain des élections régionales de décembre qui n’étaient guère que la quatrième défaite consécutive de la majorité en place. Il n’y a donc pas eu de remaniement et le sujet, officiellement, n’est pas d’actualité, ce qui donne à penser aux experts en hollandologique qu’un remaniement est imminent, et certaines informations, données pour sûres, circulent déjà dans les milieux intéressés. Osons donc le petit jeu des pronostics, avec tous les risques d’erreur que celui-ci comporte.

    À tout seigneur tout honneur. Le Premier ministre a clairement décidé de passer son tour en 2017, de coller d’ici là aux décisions, aux orientations et, selon toute probabilité, aux fautes, aux erreurs et aux échecs du président de la République, et d’être confondu dans l’impopularité de son supérieur hiérarchique. M. Manuel Valls est donc assuré de rester à Matignon jusqu’au bout de la nuit du quinquennat.

    Lointain successeur de Talleyrand, M. Laurent Fabius a été un ministre des Affaires étrangères tout simplement désastreux. Persévérant dans l’erreur avec une obstination diabolique, le locataire du Quai d’Orsay a fait de son mieux pour nous brouiller avec la Russie, s’est opposé de toutes ses forces à la réintégration de l’Iran dans le concert des nations et a choisi son camp dans le conflit syrien, où la France a pesé de tout son poids, en l’occurrence heureusement réduit, pour favoriser le Front Al-Nosra, succursale locale d’Al-Qaïda, rebaptisé par nos soins « opposition syrienne modérée ». Il peut donc se maintenir jusqu’en 2017 derrière le bureau de Vergennes ou chausser les prestigieuses pantoufles de président du Conseil constitutionnel.

    Mme Ségolène Royal a étendu au-delà des limites du raisonnable les attributions et les prérogatives de son ministère de l’Écologie sans que sa soif de pouvoir en soit étanchée. On a pu le vérifier lors de la phase de préparation de l’historique COP21. Si M. Fabius quitte le gouvernement, elle se verrait bien dans le poste qu’il occupait. Elle en a même tellement envie qu’elle ne voit pas pourquoi on ne lui ferait pas ce plaisir. Impulsive, indisciplinée, désordonnée, et ignorant tout de la complexité des relations internationales, elle a donc les plus fortes chances de coiffer au poteau Hubert Védrine ou Élisabeth Guigou, qui n’ont d’autre légitimité que leur connaissance des dossiers et des problèmes en jeu.

    Mme Christiane Taubira a réussi la prouesse de faire contre elle la quasi-unanimité des professionnels de la justice, ses administrés, magistrats, avocats ou gardiens de prison. Elle n’a rien à faire Place Vendôme, ni d’une manière générale dans un gouvernement. Mais elle détient l’arme absolue : une candidature éventuelle en 2017, à la gauche de la gauche. Quand on a fait échouer Lionel Jospin, pourquoi se priver du plaisir de faire capoter François Hollande ? Elle fait donc figure de favorite pour le ministère de la Culture sur la base d’un argument fort : si elle n’est pas plus qualifiée pour ce portefeuille que Mme Fleur Pellerin, elle ne peut pas l’être moins.

    Mme Najat Vallaud-Belkacem devrait conserver le portefeuille capital de l’Éducation nationale où elle a, certes, fait la preuve d’une incompétence et d’une capacité de nuisance exceptionnelles, mais elle ne laisserait ignorer à personne, au cas où on tenterait de la mettre hors d’état de nuire, qu’on la met à l’écart parce que femme, parce que jeune et parce que d’origine et de nationalité marocaines. Elle restera donc rue de Grenelle.

    Le cas de M. Emmanuel Macron est bien différent : nommé à la surprise générale ministre de l’Économie, le jeune ministre est devenu en quelques mois la vedette du gouvernement auquel il appartient, au point de susciter la jalousie secrète de ceux-là mêmes qui l’avaient nommé et la jalousie active des collègues qui l’ont vu débarquer parmi eux. Ce n’est pas un hasard s’il a été dépossédé de la suite de son projet de réforme du travail, finalement confié à Mme Myriam El Khomri, ni si les derniers arbitrages rendus en matière de lutte contre le chômage l’ont été contre lui. M. Macron cumule les défauts : il est jeune, il est audacieux, il est compétent et il est populaire. S’il décide de prendre la porte, comme on lui en prête l’intention, on ne le retiendra donc pas.

    Tout cela est absurde, direz-vous. C’est bien pourquoi il y a des chances que cela se produise.  

     
    Journaliste et écrivain - Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication
     
  • Examen de conscience au Levant ?

    Lattaquié au coeur du pays alaouite en Syrie

    Par Peroncel-Hugoz 

    Peroncel-Hugoz ne craint pas d'employer un ton particulièrement mordant pour dire aux sunnites syriens ce qu'il estime être leurs quatre vérités …

     

    peroncel-hugoz 2.jpgA en croire l'ancien ministre gaulliste et académicien (de France et du Maroc), Maurice Druon, proche du roi Hassan II (1961-1999), ce monarque regrettait que les musulmans ne pratiquent guère l' « examen de conscience », c'est-à-dire un bilan régulier de leurs actions, en regardant en face, sans biaiser, leurs réussites et, surtout leurs échecs, voire leurs fautes.

    A l'heure où vont sans doute enfin débuter au Machrek (Levant ou Proche-Orient, si vous préférez) de nouvelles négociations en vue de rétablir la paix en Syrie, ce n'est certainement pas en se contentant de répéter, comme des perroquets, « TSB ! », « TSB ! » (« Tout sauf Bachar ! ») que l'on arrivera à amorcer une solution. Revenez de vos illusions M. Fabius ! Sinon vous allez encore manger un de vos chapeaux ! 

    S'est-on seulement demandé sérieusement pourquoi les noçaïris ou ansariehs de lointaine obédience chiite  (appelés aussi alaouites depuis le Mandat français sur Damas [1920-1943] mais sans aucun rapport direct avec la dynastie alaouite du Maroc), s'accrochaient tant à la direction de l’État syrien, en la personne de Bachar El Assad ? En un mot, comme en cent parce que cette minorité (environ 10 % des 20 millions de Syriens) redoute d'être marginalisée, persécutée ou éliminée si les sunnites majoritaires (environ 70% de la population) reviennent au pouvoir suprême, comme ce fut le cas jusqu'en 1970, avant le coup d’État d'Hafez El Assad, père de Bachar. 

    Et cette crainte des noçairis ou alaouites n'est pas un vain fantasme : durant des siècles et des siècles, cette minorité fut maltraitée, rançonnée, traquée, à l'occasion massacrée, parfois même réduite en esclavage par les maîtres sunnites, au nom de l'orthodoxie religieuse. Les mandataires français soufflèrent à ces minoritaires de s'engager en masse dans la nouvelle armée syrienne pour échapper à la mainmise sunnite. Un orientaliste européen avisé, Raymond O'Zoux, prédit même, en 1931, que « ce petit peuple, souple et intelligent, sera bientôt un des premiers au Levant ». En attendant, ledit « petit peuple » investit à tel point l'armée qu'en 1970, elle prit par la force la tête de l’État, en la personne du général Hafez El Assad. 

    Une fois au pouvoir, les alaouites appelèrent en renfort auprès d'eux d'autres minoritaires ayant eu, eux aussi, à pâtir de la majorité sunnite : chrétiens d'Orient, ismaëliens (chiites septimains fidèles de l’agha-khan), druzes (issus lointainement de l'Islam chiite égyptien) auxquels s'agrégèrent ceux des sunnites qui renoncèrent à leur suprématie exclusive et acceptèrent de coopérer avec le nouveau régime. Cet ensemble humain représentant grosso modo un bon tiers des Syriens explique la résistance acharnée depuis 2011 autour d'Assad II, contre des insurgés sunnites armés : à en croire les services secrets occidentaux ces insurgés se répartiraient début 2016 en pas moins de … 163 groupes ou bandes distincts, le principal étant bien sûr Daech !… 

    Un examen de conscience survenant enfin, si Dieu veut, chez les sunnites les plus raisonnables*, permettrait peut-être à la communauté syrienne majoritaire de reconnaître enfin les fautes de ses aïeux et de souscrire à un nouveau système politique qui éliminerait, chez les minorités, autant que faire se peut, la peur de la vengeance ; cette peur qui explique le refus des alaouites (et des chrétiens, et des ismaëliens, etc.) de voir partir Assad fils, dictateur certes, comme son père, mais garantissant la survie des ses soutiens (et longtemps une relative prospérité dans ce magnifique pays qu'est Cham, la Syrie). 

    Quelle solution alors ? Eh bien, peut-être, tout simplement celle qui permet au voisin, le Liban aux dix-sept croyances, de subsister vaille que vaille malgré la guerre de 1975-1990. La peur des chrétiens (qui représentent 30 % environ de la population libanaise)  a été sinon complètement abolie, du moins maintenue à un niveau supportable pour la société : la Constitution du pays garantit donc que le chef de l’État soit toujours un chrétien (de la variété maronite, c'est-à-dire catholique orientale, majoritaire dans la Chrétienté libanaise). Un chrétien qui néanmoins n'a pas le vrai pouvoir, lequel appartient aux sunnites (gouvernement) et aux chiites (assemblée). Un minoritaire alaouite pourrait sans doute jouer ce rôle en Syrie.  •

     

    * Et il s'en trouve parmi cette élite islamo-syrienne, presque unique dans le monde arabophone, par ses qualités intellectuelles. A côté, la minorité alaouite n'est pas en reste : qu'on se souvienne seulement que le patriarche de la poésie arabe, Adonis (né en 1930, de son vrai nom Ali-Ahmed Saïd-Esber), appartient à cette communauté hétérodoxe dont il ne s'est jamais séparé, même s'il vit maintenant en France après avoir vécu au Liban. Ancien élève du Lycée français de Tartous, Adonis est aussi un des phares de la Francophonie littéraire universelle. 

    Lire :

    « Les Arabes ou le baptême des larmes » par M. Hayek, Gallimard, Paris.

    « Guerres secrètes au Liban » par A. Laurent et A. Basbous, Gallimard.

    « Les États du Levant sous Mandat français » (1931), par R. O'Zoux, Larose, Paris. Réédité à notre époque au Liban avec des présentations inédites de Fouad-Ephrem Boustany et de Moussa Prince. 

    Peroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le 360 du 08.01.2016

  • C'est pour la France que l'avenir de l'Algérie a de quoi nous inquiéter ...

     

    Le lundi de Louis-Joseph Delanglade [Inquiétante fin de règne en Algérie], que nous avons mis en ligne hier, a suscité plusieurs commentaires intéressants parmi lesquels celui de Jean-Louis Faure se détache de façon évidente. C'est pourquoi nous le publions en note aujourd'hui de sorte qu'il soit vu du plus grand nombre de nos lecteurs. En matière de politique étrangère, Lafautearousseau s'essaie à dégager une ligne qui soit, tout simplement celle des intérêts français. Or l'explosion qui menace en Algérie constituerait un risque considérable pour la France. Comme Louis-Joseph Delanglade, Jean-Louis Faure indique quelle en serait la nature. Il n'est pas interdit de prévoir. Même au contraire ! De prévoir et d'alerter. Quant à la question de la double-nationalité, que Jean-Louis Faure évoque à fort juste titre en fin de commentaire, nous aurons à coup sûr à y revenir.  Lafautearousseau 

     

    Ne doutons pas de deux évènements à venir :

    • nous sommes à la veille d’un drame,

    • la déflagration viendra de la crise économique.

    Quelques chiffres balisent la catastrophe.

    La démographie avec une population de 40 millions d’habitants dont un tiers a moins de 15 ans ! Jeunesse sans espoir sinon de franchir la Méditerranée.

    Dans ses dernières livraisons de l’Afrique Réelle où ce pays retient toute l’attention de Bernard LUGAN, il nous donne des informations qui laissent sans voix sur la nécessité d’importer des produits vivriers de base de l’agro-alimentaire, loin des belles productions des trois départements ex-français. Remarquable synthèse dans les N° 70 Oct 2015 et suivant, rappelant entre autre qu’au départ des Français, l’industrie représentait 30 % du PIB dans la décénie1970, tombés à 5 % en 2015.

    Les revenus des hydrocarbures sont 60 % du budget. Nous voyons le trou quand les prix s’effondrent en 18 mois. Louis-Joseph Delanglade parle de corruption et de prédation : ce sont 90.000 fonctionnaires et assimilés descendant du FLN et de son organisation qui se partagent le gâteau, pour en distribuer une partie. La France le sait et en connaît les circuits …

    Nous partageons l’inquiétude de Louis-Joseph Delanglade : quand l’explosion se produira les drapeaux algériens décoreront les fenêtres en France, et inutile de parler de cinquième colonne pour se donner un air intelligent. Il ne manquera pas d’Hidalgo, d’Autain, de Pompili, de Guetta, de Cohen FI, de Roger-Petit voire de Cazeneuve et de Valls (mais on pourrait monter plus haut) pour nous expliquer que la ruine du pays est la conséquence de la colonisation !

    Le terreau est là, pour alimenter un islam fondamentaliste (aucun des sigles utilisés par les journaleux ne me convient).

    Souvenons nous des propos du président Pompidou rapportés par Michel Jobert : « il faudrait que l’Algérie et la France se montrent un peu plus d’indifférence ». Depuis cette remarque il y a 40 ans, c’est exactement l’inverse qui s’est déroulé … La question de la double nationalité est brulante. 

  • Inquiétante fin de règne en Algérie

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que la stabilité de l’Algérie est d’autant plus précaire qu’elle tient à un mort en sursis, M. Bouteflika, quasi octogénaire dans son fauteuil roulant et déjà victime de quelques attaques cérébrales. On peut bien sûr penser que le régime se survivra une fois de plus dans un nouvel équilibre entre l’armée et l’ex-parti unique d’un côté, les islamistes de l’autre - à ceux-ci l’emprise sur la société, à ceux-là la réalité du pouvoir. Mais pour combien de temps ? 

    Outre que rien n’est certain, il semble avéré qu’une lutte féroce est en cours. Certains voient un signe dans le récent limogeage du général Médiène, dit Toufik, lequel, à la tête du Département du renseignement et de la sécurité, a toujours été, pendant un quart de siècle, l’ennemi irréductible des islamistes. C’est l’avis de M. Pons dont L.F.A.R. du 22-XII-2015 a reproduit l’article intitulé « Bouteflika veut livrer l’Algérie aux islamistes ». D’autres analysent plutôt l’éviction de Toufik comme une preuve de la mainmise de fait sur le pouvoir de M. Saïd Bouteflika, frère de l’actuel président. Mais les velléités dynastiques de Saïd (le terme de « régence » a même été employé à son propos), en l’opposant à l’armée, en font un allié objectif des islamistes…  

    Il faut aussi prendre en compte l’existence d’une caste de profiteurs du système, lesquels, même s’ils ne constituent pas stricto sensu une oligarchie pourraient le devenir puisqu’ils visent à rien de moins qu’à une appropriation des richesses du pays par un petit groupe d'hommes d’affaires. Là où cela se complique, c’est que « le programme économique des islamistes est assez compatible avec l'idée que se font les oligarques de la gestion de l’Etat » (M. Boucetta, L’expression*). 

    Si les islamistes semblent donc en position de force pour la suite, on ne peut exclure un autre scénario, celui du chaos et de la guerre civile, d’autant que la population algérienne est la première victime de la cure d’austérité qu’impose l’effondrement des cours du pétrole et la persistance d’un prix très bas. L’explosion des déficits qui en est résultée rend de plus en plus difficile, si ce n’est impossible, d’acheter la paix sociale en puisant dans les milliards de l’or noir. 

    Dans tous les cas de figure, il faut s’attendre à des jours mauvais, avec risque de contagion non négligeable, d’abord vers la Tunisie, qui reste le maillon faible de l’ancienne A.F.N. et, n’en doutons pas, exportation vers la France à travers les Algériens, bi-nationaux ou pas. Le roi Hassan II aimait à souligner qu’on n’échappe pas à la Géographie. Rappelons donc que Marseille est à 750 km d’Alger. Rappelons surtout qu’on évalue à plusieurs millions (parfois jusqu’à cinq ou six selon les études citées par Réflexion*) les personnes d’origine algérienne en France. 

    Si l’on en juge par le laxisme récurrent des autorités françaises face aux manifestations « algériennes », à preuve les drapeaux déployés, sur la voie publique (voies de circulation bloquées à l’occasion de mariages; manifestations et saccage du centre-ville de Marseille à l’occasion de matches de foot-ball, etc.) il est impossible que nous soyons épargnés par des troubles graves qui secoueraient l’Algérie. Quant à notre diplomatie, elle semble inexistante, en tout cas apparemment incapable d’agir ès qualités, c’est-à-dire de manoeuvrer, en Algérie même pour déterminer une politique enfin favorable aux deux pays. 

    Les perspectives sont donc très inquiétantes. Euphémisme ?  

    * Quotidien algérien

     

  • L'ASSOURDISSANT SILENCE DES FÉMINISTES FRANÇAISES

     

    Une insolence d'Eric Zemmour légitime et argumentée. Mais les consciences selon la doxa sont sélectives et leurs indignations ne sont rien d'autre qu'idéologiques.

     

    XVM46b79742-8908-11e5-8758-aadd64fa74f8.jpgElles se taisent. Et quand elles parlent, c'est pire. Depuis la révélation des violences commises à Cologne, pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, par des nuées de migrants sur des femmes allemandes esseulées, les féministes se tiennent coites. Nos grandes consciences progressistes, nos suffragettes, nos chiennes de garde, nos « Osez le féminisme ! », nos Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira, nos théoriciennes de la théorie du genre, nos statisticiennes des quotas, qui voyaient des viols partout et l'égalité nulle part, font assaut de discrétion. Comme si devant la vraie violence, et non pas celle qu'elles inventaient, elles revenaient à l'antique conseil de leurs arrière-grands-mères : sois belle et tais-toi !

    Il faut dire que les médias ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour cacher la réalité. Autrefois, la rumeur était mensonge et l'information vérité : désormais, la rumeur est vérité, que censurent les médias si elle ne se soumet pas à la doxa totalitaire du « vivre-ensemble dans la diversité ». Les féministes ont la même pudeur que leurs consoeurs des médias, écartelées qu'elles sont entre leur solidarité avec les prétendues victimes de l'Histoire et la défense des droits des femmes. Déjà, lors des querelles françaises sur le voile, elles n'avaient pas pu cacher leur gêne. Pour protéger l'islam, sacro-sainte « religion de paix et d'amour », elles avaient cru habile de mettre tous les péchés du monde sur les épaules de la « culture patriarcale » qui imprégnait encore ces populations venues d'ailleurs. Depuis Cologne, c'est de nouveau la petite musique que certaines essaient de faire entendre. Comme si la culture patriarcale des Italiens du Sud, des Grecs, des Corses ou des anciens pieds-noirs était connue pour ses viols massifs. Comme si le patriarcat - couplé avec le christianisme dans nos contrées - n'avait pas été avant tout une répression - excessive, avait jugé Freud ! mais civilisatrice des instincts !

    La leçon est rude : cette folie prédatrice dans les rues de Cologne nous ramène à l'aube de l'humanité, quand la femme était considérée comme une prise de guerre par des armées d'envahisseurs qui marquaient ainsi leur souveraineté sur le territoire qu'ils conquéraient. Dans toutes les guerres, les viols de masse ont accompagné l'avancée des troupes : rien que durant la Seconde Guerre mondiale, on se souvient des viols de femmes russes par les troupes allemandes en 1941, de femmes allemandes par les troupes russes en 1944, ou encore - moins connu, de femmes italiennes par les troupes françaises des tabors marocains après la bataille de Monte-cassino en 1944. Le silence assourdissant des féministes vaut aveu : leur prétendu amour des femmes libres était seulement une haine inexpiable du mâle blanc. A croire que ce n'était pas sa suprématie qu'elles contestaient, mais sa domestication ; pas sa force, mais sa faiblesse. 

    Figaro magazine du 15.01.2016

     

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

     

    MAGISTRO : Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.         

    A tout un chacun

    Eric ZEMMOUR  Journaliste politique  Un chanteur populaire  

    Marc DUGOIS  Avocat  Vœux 2016          

    Du côté des 'élites' 

    "L'ambition dont on n'a pas les talents est un crime" Chateaubriand (Lettre à Madame Récamier)

    Philippe BILGER  Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  ... sur la nationalité française

    Maxime TANDONNET Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République  Déchéance politicienne       

    En France

    Madeleine de JESSEY    Co-fondatrice et porte parole de Sens commun  Corse : le reflet des fractures françaises

    François-Xavier BELLAMY    Professeur agrégé de philosophie    Du choc des incultures

    Philippe BILGER  Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  Légion d'honneur détournée

    Maxime TANDONNET Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République  La politique française peut-elle sortir du mitterrandisme ?

    Ivan RIOUFOL  Journaliste politique   Cette République qui tremble de peur…         

    Avec l'Europe

    Jacques HOGARD  Président du groupe E.P.E.E.   L'Europe est morte à Pristina (réédition du livre)          

    De par le monde

    Roland HUREAUX  Essayiste   L'évènement majeur de l'année 2015 : l'accord de Washington entre les Etats-Unis et Téhéran

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  • Ce soir, à Grenoble : une conférence du Centre Lesdiguières à ne pas rater

     

    La Femme Française a vu son rôle dans la société changer au cours du siècle dernier, suite aux revendications féministes et à la « libération de la femme » opérée dans les années 70. Dans une démarche historienne et militante, retracer l’Histoire de la Femme et de ses rôles traditionnels permet de mettre en avant les manipulations de l’Histoire qui ont fait croire en une Femme oppressée de tout temps, alors que les femmes n’ont réellement eu une position inférieure qu’à partir de la Révolution Française, par peur de leur conservatisme naturel et de leurs liens avec l’Eglise. Le féminisme s’est appuyé sur cette vision déformée pour tenter de couper la Femme de son rôle au sein du foyer familial et en faire un objet qui produit et consomme. Aujourd’hui, c’est aux femmes de choisir de revenir aux modèles traditionnels, mais après un siècle de déconstruction des normes comment retrouver un équilibre entre modernité et tradition pour ne pas opérer un simple retour en arrière ? 

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    Centre Lesdiguières -  Le Buissert  38340 Pommiers-la-Placette

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