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  • Loisirs • Culture • Traditions ...

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  • A l'approche du 25 décembre, Robert Ménard : Demain, vais-je devoir enlever les « Joyeux Noël » qui éclairent la vieille ville ?

    17942a636b6277aa0e1b58e9c32b500d.jpegRobert Ménard, on lit, un peu partout dans la presse, que vous auriez été sommé par le préfet de l’Hérault de retirer la crèche installée par vos soins à la mairie de Béziers. Est-ce vrai ?

    Pas du tout ! Le préfet, Pierre de Bousquet, nous a simplement, dans un courrier, « invités à reconsidérer notre projet dans son principe, ou au moins dans ses modalités ». Ce que nous avons fait : nous avons intégré la crèche dans le programme des activités culturelles et festives de fin d’année. Il l’avait du reste suggéré lors d’une conversation téléphonique que nous avions eue. Ce n’était donc pas une mise en demeure, ni même une mise en garde.

    On vient d’apprendre par ailleurs que le tribunal administratif de Nantes a exigé du conseil général de Vendée qu’il démonte la crèche traditionnellement exposée durant la période de Noël à l’accueil. Cette décision vous inquiète-t-elle ?

    Bien sûr, cette décision est inquiétante. Mais elle est surtout grotesque. Demain, à Béziers, je vais devoir enlever les « Joyeux Noël » qui éclairent les ruelles de la vieille ville ? Et pourquoi pas les sapins et les boules ? Les ayatollahs de la laïcité se trompent d’époque. Ce n’est pas l’Église ni la religion (en tout cas, pas celle-là) qui menacent l’État.

    La crèche restera donc là où elle est jusqu’à la fin de l’année ?

    Oui, je l’espère. Mais il peut y avoir évidemment une procédure en référé. Le préfet peut me mettre en demeure de l’enlever. Et là, je serai face à un dilemme : en tant que maire, je dois respecter la loi – d’autant plus que je rappelle régulièrement à mes administrés qu’ils doivent eux-mêmes respecter la loi ! – mais en même temps, et c’était inattendu, vous n’imaginez pas le nombre de gens qui ont afflué à la mairie, non pas seulement pour voir la crèche mais, disaient-ils, pour la défendre, pour qu’on ne l’enlève pas…

    J’ajoute qu’à l’inauguration de la crèche, il y avait des musulmans, heureux d’être là car, disaient-ils, ce spectacle leur rappelait l’univers de leur enfance. Mais peut-être n’est-ce pas ces musulmans-là qu’on a envie d’entendre ?

    J’ai par ailleurs reçu un mot du responsable de la communauté juive de Béziers qui regrettait de ne pas être là pour l’inauguration de la crèche et qui nous a félicités de l’avoir mise en place. Un autre membre de cette communauté, conseiller municipal appartenant à l’opposition, m’a demandé d’installer pour Hanouka un chandelier à neuf branches dans l’hôtel de ville. Je lui ai dit que nous le ferions, considérant que nous avons un héritage judéo-chrétien. 

     

    Entretien avec Robert Ménard, le 4 décembre 2014, sur Boulevard Voltaire

     

    Commentaire en bref de Lafautearousseau

    Ménard a mille fois raison. La crèche fait partie, depuis des siècles, de nos traditions et de nos racines culturelles. A ce titre, elle a toute sa place dans l'espace privé et dans l'espace public. Au reste, comme sous la Révolution, faudra-t-il un jour débaptiser nos villes, villages, quartiers, rues qui portent un nom de saint, au prétexte du principe de laïcité ? Absurde !

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    Crèche à Saint-Saturnin, en Provence

  • Europe Babel, de Serge Lama

      Paroles de Europe Babel (Serge Lama - Yves Gilbert)

    {Refrain}
    Europe Babel,
    Europe ma belle,
    Que tes langues, que tes langues toujours,
    Que tes langues chantent des mots d'amour.

    Je suis un aquitain qui habite Lutèce,
    L'Europe c'est mon camp, la France c'est mon nid,
    Je suis résolument pour tout ce qui progresse,
    A condition, bien sûr, d'en n'être pas puni.
    Cette Europe nouvelle est une vieille lune,
    Aucun homme d'ici n'a mis le pied dessus.
    Tables rondes, discours, déclarations communes,
    Je te reçois, tu me reçois,
    On s'est reçus...

    {au Refrain}

    Mon fils la verra-t-il, cette Europe qui chante ?
    Quelle langue d'ailleurs lui fera-t-il chanter ?
    Si chacun y est roi qui seront les servantes ?
    A qui la tête haute, à qui le dos voûté ?
    Que les raisons d'états rêvent d'état de grâce,
    On peut toujours rêver, quelle affiche en tous cas,
    Si Molière, Shakespeare et Goldoni s'embrassent
    En récitant des vers de Goethe et de Lorca

    {au Refrain}

    I love you, je t'aime,
    Ti amo, je t'aime,
    Ich liebe Dich, ich liebe Dich, je t'aime
    Que tes langues chantent des mots d'amour

    Cette Europe Babel,
    Je la rêve espérance,
    Une ronde d'enfants joyeusement unis
    Autour d'un Père Noël dont le nez est la France
    Qui danse sur la mer en bottes d'Italie,
    Je la vois dans la vie d'un arlequin immense,
    Un vitrail où toujours le soleil resplendit,
    Ce serait comme vivre une nouvelle enfance
    Si l'Europe Babel est comme je le dis

    {au Refrain}

    I love you je t'aime,
    Ti amo Je t'aime,
    Ich liebe Dich, ich liebe Dich, je t'aime
    Que tes langues chantent des mots d'amour.

    Europe Babel
    Europe ma belle,
    Que tes langues, que tes langues toujours
    Que tes langues chantent des mots d'amour

  • Il s'agit d'un simple amusement ...

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    Cliquez sur l'image

    Revue de presse où Florence Brunold est Angela Merkel. Et Angela parle de son petit-neveu.  

     

     

     

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

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  • Ces vers exhumés et commentés par Hilaire de Crémiers ... et qui font mouche !

    « Ire de femme est à douter.
    Moult chacun s'en doit garder,
    Car tant plus aimé elle aura,
    Tant plus elle se vengera... »

     

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    Ces vers du vieux conte tragique et chevaleresque de Iristan et Yseult pourraient illustrer pareillement le drame affreusement bourgeois de François Hollande et de Valérie Trierweiler, à cette différence près qu'il n'y a aucune grandeur héroïque dans les personnages
    de la sinistre comédie à laquelle la France et maintenant le monde entier ont été priés d'assister et où les voilà pris à témoins dans une querelle de faux ménage. •  H.DE.C.

  • Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps ...

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    Symbole qui en dit long sur la relation que l'on entretient en France avec la caste des gens installés au pouvoir

     

  • 6 Décembre 1914 ... Le communiqué de "la maison du passeur"

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    Guglielmo Ferrero*, l'historien italien toujours si bien reçu à Paris, collaborateur du Figaro, met doucement, poliment, ses lecteurs français en garde contre les illusions. L'esprit irrédentiste est bruyant en Italie, dit-il. Il n'est pas profond.  En réalité, la passion du grand public est détournée depuis longtemps de Trente et de Trieste. C'est l'inévitable effet de l'alliance avec l'Autriche. Est-ce à dire que la Tunisie tenterait davantage les Italiens ?

    Le discours de Salandra à Montecitorio indique surtout que l'Italie n'est pas prête au point de vue militaire. Qu'a cherché Giolitti**, qui reste dictateur occulte hors du ministère, en apportant ses révélations sur la demande que le gouvernement autrichien lui avait faite, en août 1913, de faire la guerre à la Serbie ? Embarrasser les alliés austro-allemands en prouvant leur préméditation ? Disculper l'Italie du reproche de trahison vis-à-vis de ses alliés ? Il assez probable qu'en justifiant la neutralité italienne Giolitti, par un tour de souple diplomatie italienne, a voulu insinuer que la Triplice, qui avait duré après le refus de 1913, durerait encore après 1914. La mission dont le prince de Bulow vient d'être chargé à la place de M. de Flotow, regardé comme insuffisant, ferait croire que l'Allemagne ne considère pas encore l'Italie comme irrémédiablement perdue. D'autre part, on me mande de Londres que le Foreign Office est convaincu d'une prochaine entrée en action de l'Italie aux côtés de la Triple-Entente. Ces renseignements contradictoires seraient peut-être propres à faire penser que l'Italie se tient habilement sur la corde raide et donne des coups de  balancier tantôt du côté de Londres et tantôt du côté de Berlin. A ce jeu, la diplomatie italienne excelle. Qui sait si  elle n'y gagnera pas quelque chose sans coup férir - le Trentin par exemple, qui a fait l'objet de tant de négociations avec l'Allemagne et l'Autriche depuis deux ans.

    On dit beaucoup, on dit beaucoup trop que, de notre côté, nous achèterions le concours d'un million de Japonais  contre les Allemands par la cession de l'Indo-Chine. "Lâchons l'Asie, gardons l'Afrique", écrivait naguère Onésime Reclus. Des diplomates de café vont répétant que nous n'aurions jamais perdu plus utilement une colonie. Des publicistes comme Hervé impriment la même chose. Ce n'est pas perdu pour le sens politique des Japonais. On a l'impression d'une grave faute commise par la presse et d'une combinaison manquée...

    ...Le communiqué de "la maison du passeur" restera un des plus fameux de la guerre - avec celui "de la Somme aux Vosges". Aujourd'hui l'état-major général informe le public que, sur le bord de l'Yser, une maison de passeur a été prise à l'ennemi... En elle-même, l'opération a été héroïque. Mais que trois millions d'hommes, au moins, se battent, que d'immenses Etats se heurtent pour que ce résultat soit obtenu, voilà qui peint la phase de la guerre où nous sommes. 

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    * Guglielmo Ferrrero (1871-1943), historien italien, auteur d'un Talleyrand au Congrès de Vienne, libéral, il s'exila à Genève et à New-York; il publiera en 1921 Ruine de la civilisation antique.

    ** Giovanni Giolitti (1842-1928), opportuniste, président du Conseil depuis 1903, avait dû céder le pouvoir en mars 1914.

  • Djihadisme gaulois et syndrome d’Isabelle Eberhardt, vus du Maroc • Par Péroncel-Hugoz

    Isabelle Eberhardt par Malke                   

    Isabelle Eberhardt vue par Malke (2010) . © Copyright : DR 

    Cette chronique est consacrée à une périlleuse tentative d’explication du djihadisme de fils de Gaulois ordinaires partis se battre pour le prétendu Califat de Mossoul.

    Pas question de chercher à excuser les jeunes Français de souche combattant au service du soi-disant calife sunnite Aboubeker. Cependant un tel phénomène mettant en jeu foi et politique, courage et inconscience mérite au moins une tentative d’explication. Voici la mienne : est prioritairement responsable de cette situation qui sidère l’Occident, la déchristianisation à grande échelle du Vieux Continent (les exceptions polonaise et irlandaise ne font que confirmer la règle), applaudie, encouragée, nourrie, depuis Mai-68, au nom d’une fallacieuse « modernité » par politiciens, intellos, et tout le saint-frusquin (1).

    Cet effacement rapide de la foi et de la pratique catholiques s’est, en outre, accompagné en France d’un laïcisme outrancier, frisant l’athéisme d’Etat (attitudes publiquement anti-chrétiennes de Chirac, Jospin, Hollande, etc.) et débouchant en tout cas sur un univers sans rites ni signes religieux, un monde où ne sont plus adorés que la vulgaire déesse Consommation et le glacial dieu Fric, bref le Veau d’or – mais contrairement à celui de la Bible, il est en toc, en plastique… Et il règne sur un monde où l’estomac est plein tandis que l’âme a froid…

    En même temps, dans cette société sans Dieu, un féminisme débridé, dévoyé, d’inspiration nord-américaine, s’est répandu avec le soutien enthousiaste d’une bonne partie des figures culturelles et politiques en vue ; une guéguerre incessante est menée de Bruxelles à Barcelone, de Glasgow à Bordeaux, par des élus, associations, cinéastes, journaux, etc. contre les hommes qui refusent de « reconnaître leur part de féminité » ; une guérilla de médias et salons est menée contre la virilité, volontairement et vicieusement confondue avec le machisme.

    Un jury paneuropéen a choisi, pour représenter la chanson de tout un continent, un monstrueux travesti avec vraie barbe et faux cils, une « chimère », selon notre confrère Slimane Zéghidour, que même le secrétaire général de l’ONU a cru bon de promotionner… A Paris, au Palais-Bourbon, une élue socialiste a obtenu de ses pairs qu’un député de droite soit frappé d’une forte amende pour l’avoir appelée « Madame le président » (d’une commission) au lieu de « la présidente », ce qui d’ailleurs aurait été contraire aux instructions de l’Académie française, traitée elle, du coup, de « ramassis de vieux mâles »… 

    Dans cette société déchristianisée, livrée à la violence d’un mercantilisme exacerbé, des citoyens français de souche, moqués ou brimés dans leur masculinité, endurent en silence.  Chez des jeunes gens, traités de « machos » à chaque manifestation naturelle de leur virilité dans les stades, les collèges ou les ateliers, s’en est ensuivi un vide, une souffrance qui ne sont pas passés inaperçus chez d’actifs propagandistes d’un Islam fier de lui, honorant Allah et donnant le pas aux hommes sur les femmes. D’où des conversions de Gaulois de plus en plus nombreuses ; d’où le départ de centaines d’entre eux vers Mossoul, Alep ou Raqqa.

    C’est un peu le retour du syndrome d’Isabelle Eberhardt (1877-1904), cette toute jeune journaliste russe arabophone que Lyautey remarqua et admira sur les confins algéro-marocains où la « bonne nomade », islamisée dés l’âge de 20 ans, vint se mettre « dans l’ombre chaude de l’Islam » (selon le titre d’un de ses plus fameux récits). Elle retrouva dans les zaouïas, notamment chez la maraboute Lalla Zineb, et avec son époux, le spahi algérien Soliman Ehni, l’atmosphère chaleureuse, familiale et spirituelle qu’elle n’avait pas eue dans sa famille, décomposée et recomposée avant la lettre.

    Les djihadistes gaulois, en déshérence psychologique, se sont sentis d’emblée à l’aise, eux aussi, dans un Islam où « les hommes sont des hommes et les femmes des femmes », où le service d’Allah se présente comme un idéal de vie supérieur, libéré des avilissements consuméristes - mais hélas ! conduisant aussi à des crimes abominables…

    Le pape Benoit XVI avait pressenti cette redoutable évolution, d’où ses prêches en faveur d’une « nouvelle évangélisation » en Europe qui fut comprise, tant par les ultra-laïcistes européens que par nombre de musulmans, y compris au Maroc, comme un appel à une « nouvelle croisade »… Le pape François, que le chef du gouvernement marocain, l’islamiste Abdellilah Benkirane, est allé congratuler à Rome, a préféré, lui, mettre l’accent sur la restauration de ces « valeurs familiales » qui ont sans doute aussi beaucoup manqué à nos néo-djihadistes gaulois… Quant aux djihadistes nés musulmans, c’est une affaire islamo-islamique et je me garderai bien de m’en mêler. •

       

    (1) Vieille expression populaire française signifiant « et tout le reste »• Isabelle Eberhardt « Dans l’ombre chaude de l’Islam » (1921) ; réédité en 2004.• François Pouillon, « Dictionnaire des orientalistes de langue française », IISMM-Karthala, Paris, 2008.  

    Péroncel-Hugoz  

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  • Les conditions du règne selon Racine. Les choses ont-elles tellement changé ?

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    « L'audace et le mépris sont d'infidèles guides.

    La honte suit de près les courages timides.

    Le peuple aime les rois qui savent l'épargner.

    Il estime encore plus ceux qui savent régner. »  

     

    Jean Racine 

    Alexandre le Grand, tragédie en cinq actes et en vers qui fut créée le 4 décembre 1665 au Théâtre du Palais-Royal à Paris.

     

  • 5 Décembre 1914 ... Nous serions déjà à Bruxelles si notre artillerie avait eu le nécessaire...

     

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    Hier, le capitaine Muller, officier d'ordonnance de Joffre, a déjeuné à Paris avec un de ses amis. Il a déclaré que le généralissime n'entrevoyait pas la possibilité d'une action décisive contre les Allemands avant mars ou avril. 

    Ce renseignement correspond avec celui d'après lequel nous ne serions pas prêts, surtout au point de vue artillerie, munitions, armements, avant le mois de février. L'insuffisance de nos approvisionnements en munitions nous avait déjà empêché de poursuivre nos avantages autant que nous l'aurait permis la victoire de la Marne. Après les échecs des Allemands sur l'Yser, nous serions déjà à Bruxelles si notre artillerie avait eu le nécessaire... 

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  • LE COLLOQUE DU CERCLE VAUBAN "POUR UN NOUVEAU REGIME", C'EST DEMAIN, A PARIS

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    Cliquez deux fois pour agrandir 

    Avec la Restauration Nationale et le blog Le Rouge & le Noir, Lafautearousseau est partenaire de l'important colloque dont le détail est donné ci-dessus. Nous engageons donc vivement nos lecteurs et amis à s'y inscrire, à y participer, à s'y retrouver. Lafautearousseau a été précisément créé pour poser, au jour le jour et au prisme de l'actualité, la question même du régime. C'est tout justement l'objet de ce colloque qui sera donc, aussi, pour nous tous un acte militant. Comment, en effet, ne poserions-nous pas, aujourd'hui, publiquement, dans la terrible crise des institutions politiques que traverse la France, la question du régime ?     

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  • Le dernier livre d’un auteur incorrect : Zemmour au pilori, par Danièle Masson*

    A9R54B0.jpgL'envoi de décembre du Réseau Regain nous apporte deux excellents articles de Danièle Masson à propos du Suicide français. Le premier d'entre eux traite de Zemmour face à la doxa et aux médias; le second analyse le livre lui-même. Et, puisque nous sommes en pleine actualité Zemmour, nous mettons en ligne, aujourd'hui, Zemmour au pilori et nous publierons dans les tout prochains jours, l'étude du livre lui-même. Pour le reste, nous recommandons à nos lecteurs de suivre les publications du Réseau Regain, où sont traités toutes sortes d'autres sujets.  ♦  Lafautearousseau

     

    « Je suis tombé dans le cœur du réacteur et je l’ai utilisé à contre-emploi ». Cette étonnante performance – utiliser les médias dédiés au formatage du peuple, pour les retourner contre eux-mêmes, et libérer la parole populaire en se faisant la voix des sans voix – explique le succès du Suicide français, qui, avec ses 200000 exemplaires vendus fin octobre, occulte les molles rentrées littéraires auxquelles, avec bonheur, il se substitue. 

    D’où la rage des « élites » et des médias conscients de ne plus tenir en mains le peuple français. « Inquiétant succès », titre Libération, pour ce « polémiste réac, homophobe et xénophobe », coupable, selon Le Monde, de « falsification idéologique ». Mais les mots sont usés, les « sans-dents » eux-mêmes ont intégré l’antiphrase, et lorsque les hommes de pouvoir (pardon, aux responsabilités) stigmatisent la « zemmourisation des esprits » (J.-C. Cambadélis), ou, comme Manuel Valls, voient en Zemmour « un adversaire de la République », le peuple n’est plus dupe.

     

    Dans les manifestations en sa faveur, on entendait un « Zemmour président » qui n’était pourtant qu’un malentendu : car à la manière de Gramsci, Zemmour ne veut pas être un élu politique mais un inspirateur : « je mène un combat politique dans la réflexion », plus incisif et plus profond que celui des élus politiques, parce que plus libre, mais qui ne les exclut pas. 

     

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    Pour lui, la reconquête politique implique la reconquête culturelle. Et quand on l’interroge sur sa capacité à penser hors des carcans, sa réponse me réjouit : « je la tiens de la culture classique ».

     

    Des attaques plus ciblées révèlent le désarroi de ceux qui se voient par lui démasqués. Laurence Parisot accuse Zemmour de « haute trahison », Attali, conjuguant sans état d’âme mondialisme et communautarisme, l’accuse d’être « traître à la communauté juive ». Et Finkielkraut lui-même, devenu très communautariste (ou jaloux ?) tout en lui concédant quelques vérités, attaque dans Causeur « ses délires ». 

     

    L’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, fut sans doute la plus révélatrice de l’état des esprits. Elle s’ouvre sur un aveu de Ruquier : « je suis d’accord à 80 % avec les constats que vous faites… sauf que moi, ils ne me dérangent pas ». Ruquier admet, assume la décadence de la France, et il s’en réjouit. Léa Salamé mélange de naïveté et d’arrogance qui, selon Zemmour, caractérise notre époque, l’attaque « sur les heures les plus sombres de notre histoire » : Vichy responsable et coupable. Comment peut-il remettre en cause la doxa ? (selon le dictionnaire « ensemble des idées couramment admises par un groupe social »). Zemmour se moque de la doxa. Il veut bien être paradoxal. Seule lui importe la vérité: « la vérité, je la cherche et, quand je crois l’avoir trouvée, je la dis, et on ne m’en fera pas démordre ». Et la vérité, ce soir-là, il la dit, avec Robert Aron et contre Paxton: « Vichy fait un pacte avec le diable : on vous donne les juifs étrangers, vous ne touchez pas aux juifs français ». Au nom de la « préférence nationale » : « sans préférence nationale, pas de nation ». Et de conclure : « Vichy a sauvé 95 % des juifs français […] en France, 25% de la population juive ont été exterminés par les nazis. Aux Pays-Bas, 100 %. ». Léa ne cherche pas la vérité, pour elle, seule compte la doxa. Et elle se risque à une apostrophe qui, adressée à un autre que Zemmour, lui aurait valu un procès : « Vous, le Juif, vous voulez être plus goy que goy, plus Français que Français ». Zemmour ne s’offusque pas, sinon par un « Pourquoi vouloir me ramener à ce statut ? » et il contre-attaque : « Vous faites de la psychanalyse de bazar ». Or, pour lui, psychanalyser le débat, c’est recourir à l’arme qui fut celle des Soviétiques contre les dissidents. Léa l’ignore. Mais tout est dit.

     

    « De quoi Zemmour est-il le nom? » s’interrogent ses détracteurs. Du peuple bâillonné, tout simplement. On l’accuse de « surfer sur les peurs ». Il réplique, lui que rien ne fait plier : « La peur permet un peu de rigueur ». Avec son livre, alors que, comme le disait Philippe Seguin qu’il cite, «UMP et le PS sont devenus les détaillants d’un même grossiste : l’Union européenne », Zemmour est devenu le chef de l’opposition à l’idéologie de la gauche française. 

     

     

    Réseau Regain

     

  • Quand la bulle Juppé éclatera ...

    yves-de-kerdrel_4548952.jpgDans son éditorial du dernier Valeurs Actuelles, Yves de Kerdrel donne d'Alain Juppé, une sorte de définition qui nous paraît très exacte. Il nous semble en tout cas exclu que notre sympathie - et, le cas échéant, nos votes - puissent aller à cet homme-là : « le chiraquien historique, derrière lequel se cache toujours un radical-socialiste. ». La définition d'Yves de Kerdrel est à lire ci-dessous.    Lafautearousseau


    « Alain Juppé veut être président en 2017, avec l'aide des médias de gauche et en ignorunt le peuple de droite. 
     

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    Alain ,Juppé est convaincu que, pour réussir, il ne faut surtout pas toucher aux archaïsmes français. Pis, en matière sociétale, il semble s'être mué en gourou des bourgeois bohèmes qui roulent à vélo, croient que le gaz de schiste est un poison et s'enthousiasment pour le mariage homosexuel.

    C'est à croire que tous les ouwages sur la droitisation de la France ne ont pas encore arrivés à Bordeaux. »