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  • Impressions d’un samedi à Martigues, Chemin de Paradis, chez Charles Maurras

    MAURRAS MAISON CYPRES SUPERBE.jpgLes présents, samedi dernier, à Martigues (dont la Fédération Royaliste Provençale et lafautearousseau) n’ont pas regretté d’être venus.

    L’accueil a été assuré par deux personnes mandatées par la Mairie, propriétaire des lieux (mairie actuellement communiste) : l'une, d’un certain âge, Monsieur Lucien Durand, membre de l’Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis, l'autre fort jeune, chargée, au Musée Ziem, de la Maison du Chemin de Paradis, et qui, dès le début, prit les choses en mains, souhaitant fort aimablement la bienvenue à tous, avec cette forme de sympathie spontanée qui, visiblement, vient du cœur.

    Répondant de bonne grâce - et juste - à toutes les questions, notre guide prit son travail très au sérieux, et, bien loin de s'acquitter d'un pensum ou de réciter mécaniquement un texte froid et impersonnel, s'intéressa véritablement à notre groupe, menant la visite avec un professionnalisme et une gentillesse dont elle ne devait jamais se départir.

    Et, là, miracle ? Aussi bien dans le jardin qu'au premier étage de la maison, notre jeune guide insista souvent sur l'estime dans laquelle tout le monde tenait Maurras à Martigues, et spécialement les pêcheurs, une corporation qu'il ne cessa d'aider, mettant son influence à leur service (déjà se posaient, par exemple, des problèmes de pollution, à l’époque...); l'appelant plusieurs fois gloire de la Cité, elle parla même de l'admiration générale pour son génie, lui que tout le monde appelait maître et dont elle vanta même le charisme !

    Elle expliqua, en outre, ce qu'avait déjà réalisé la Mairie, suite à la donation faite par Jacques Maurras selon le vœu de son oncle et père adoptif : la réfection totale de la toiture, et donc la mise hors d'eau intégrale de l'ensemble du bâtiment (quiconque a fait des travaux sait qu'il s'agit là de la toute première des choses indispensables lorsque l'on veut sauver un bâtiment) ; la lutte, avec succès, contre l'infestation des termites, qui attaquent tout Martigues, comme toute ville bâtie sur l'eau, (et même, dans le cas de Martigues, dans l'eau, comme le disait Alexandre Dumas); la réfection – en cours – du plancher du rez de chaussée et le maintien en état des 15000 volumes de la bibliothèque.  Bref : bien que chacun souhaite que tout aille toujours plus vite, plus loin, plus fort, et que l'on dispose, chez Maurras, d'une Maison d'écrivain comme il y en a plus de cent en France, il faut bien savoir que la Mairie a sauvé la Maison, qui, sans son action ferme et résolue, serait aujourd’hui bien dégradée.

    Et, en rentrant de ce bel après-midi, où nous avons, une fois de plus, touché du doigt une certaine évolution des choses et du climat mental qui va dans le bon sens, il nous revenait à l'esprit cette formule de Jacques Trémolet de Villers : "Aujourd'hui, tout est possible, même le meilleur !"  

    Pour en savoir plus, voir notre album (103 photos) :  

    Une visite chez Charles Maurras 

  • QU’EST-CE QUE LE « SYSTEME » ?

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    La question – évidemment importante - nous est posée dans les commentaires : " Le Système " et sa contestation sont à l'ordre du jour. S'agit-il là d'une tendance lourde ? (…) Il est temps d'éclairer les uns et les autres sur ce que nous nommons " le système ". (…) Pour lutter contre le Système, (…) encore faut-il le définir avec plus de précisions et en dessiner finement le contour. Mais la réponse ne va pas de soi. Même si, aujourd'hui, la contestation du système se généralise massivement et si on ne peut donc pas nier que le terme soit "ressenti".

     

    Par définition, un « système », bien qu’il constitue une unité active, est chose complexe, composite. Il n’est donc pas si simple de le définir. Hasardons néanmoins quelques réflexions qui, si elles n’épuisent pas le sujet, contribueront à y mettre un début d’ordre et de clarté.

     

    Qu’est-ce qu’un système ? Classiquement, les dictionnaires en donnent une définition de ce type : « Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux et se définit par : ses éléments constitutifs ; les interactions entre ces derniers ; sa limite ». Voilà qui correspond bien à notre sujet.

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  • Conférence de Patrick Germain dans le cadre des Mercredis de la Nouvelle Action Royaliste

    "Les héritiers dynastiques du comte de Chambord sont-ils les princes de Bourbon d'Espagne, venant aux droits de Philippe V, en leur qualité de descendants de Louis XIV, ou les princes d'Orléans, à l’extinction de la branche aînée en France, en leur qualité de descendants de Louis XIII ? "En cas de restauration aujourd'hui, la couronne serait-elle dévolue à Louis de Bourbon ou à Henri d'Orléans ?". Telles sont les questions que Patrick Germain examine dans un ouvrage qui vient d'être publié aux éditions Patrice du Puy

    Patrick Germain sera l'invité des "Mercredis de la NAR" le 15 janvier 2014 à 20h00, pour une conférence à propos de son livre : LE ROI LÉGITIME, BOURBONS OU ORLEANS, " L'impossible querelle dynastique entre cousins ". Cette conférence aura lieu au nouveau siège de la NAR : 38 rue Sibuet Paris XIIème . A noter également qu'il sera bien évidemment possible d'acquerir l'ouvrage de Monsieur Patrick Germain sur place et qu'une séance de signature organisée conjointement avec l'éditeur aura lieu dans les même locaux le 18 Janvier 2014. 

    Les Mercredis de la NAR : "Le Roi légitime, Bourbons ou Orléans"

    par Monsieur Patrick Germain

    mercredi 15 janvier 2014 à 20h au nouveau siège de la NAR : 38 rue Sibuet Paris XIIème

  • Ne rien lâcher, par Louis-Joseph Delanglade

    Que l’intervention militaire française en Centrafrique ne soit pas une promenade de santé ne doit pas étonner. Paris semble en effet avoir sous-estimé la complexité de la situation – absence totale d’Etat, antagonismes ethno-religieux, flambée islamo-terroriste, craintes et/ou convoitises de certains pays frontaliers – et, partant, les difficultés auxquelles allaient se heurter son corps expéditionnaire, lequel semble pour l‘instant embourbé dans des opérations de police limitées à la capitale Bangui.

     

    Voici pourtant que deux événements viennent de survenir qui pourraient (le conditionnel reste de mise) permettre une avancée dans la résolution du problème. Sur le plan politique, la démission de M. Djotodja et sur le plan militaire la possible, voire probable, implication de l’« Europe ». 

     

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    Le limogeage par un panel de dirigeants africains (ceux de la CEEAC, regroupant notamment Gabon, Cameroun, Congo et, surtout, Tchad – tous proches de la France) cornaqués par M. Deby a provoqué de bien compréhensibles scènes de liesse et de désordre. Ce limogeage voulu (à raison) de longue date par la France prouve et que celle-ci reste déterminante et que la réalpolitique reste de mise. Mais rien ne dit à ce jour que ce pari politique sera gagnant.

     

    Quant au « bataillon européen » d’un millier d’hommes (?), même si les choses peuvent aller très vite (réunions des 20 et 28 janvier), rien n’est encore fait car tout passe par une décision à l’unanimité, ce qui, au vu de certaines critiques intra-européennes, n’est pas forcément acquis. La bonne question est en tout cas de se demander à quoi il servira. On parle déjà de force de police à Bangui, soulageant ainsi des troupes françaises certainement plus capables de nettoyer le reste du pays, toujours contrôlé par les miliciens de l’islamiste Séléka.

     

    Pour les « humanistes », la finalité de Sangaris ne saurait être autre que l’établissement d’un Etat de droit, fraternel et démocratique – lequel n’a jamais existé, là comme ailleurs, que dans leurs rêves. Pour les « politiques », il s’agit, de façon plus pragmatique, de permettre à ce pays d’accéder à une certaine stabilité, bénéfique autant pour lui que pour nous. Ceux-ci privilégient les objectifs militaires et politiques. Ceux-là, comme M. Guetta (France Inter, jeudi 9), souhaitent une mise sous tutelle de l’Onu, en s’appuyant sur le fâcheux précédent du Kosovo…

     

    Un univers sépare ces deux démarches. La seule réalité qui compte étant celle du terrain, le seul mot d’ordre doit être, pour la France, de ne rien lâcher. Tout recul, toute dérobade, par rapport à nos objectifs, serait certainement catastrophique et sonnerait le glas de notre - toujours d’actualité – « politique africaine », avec les conséquences que cela aurait pour nos intérêts dans la région.

  • Les amours de Hollande : déjà deux victimes

    1318608586296.jpgL’actualité médiatique nous apprend donc qu’un Président de la République française, dans une période de crise grave comme celle que traverse notre pauvre pays, n’a rien de mieux à faire que de partir en moto pour se livrer à des galipettes avec une actrice. Les français apprécieront.

    J’ai une pensée émue pour les deux premières victimes de ce nouveau tsunami médiatique : D’abord pour Madame Valérie, première maîtresse de France, qui désormais n’a plus le moindre alibi pour bénéficier des avantages de sa position ; ensuite pour Monsieur Dieudonné qui voit brutalement sa publicité « vallser » au second rang.

    Mais je m’interroge aussi sur les raisons de la sortie subite, à la une de tous les médias, de cette information qui traîne depuis plus de deux ans sur Internet ?

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Nous avons donc retrouvé notre "ouverture de semaine" familière, avec Louis-Joseph Delanglade : nous ne sommes pas sur Sirius, nous ne nous complaisons pas dans les idées abstraites, et nous cherchons surtout à ne pas perdre le contact avec "le réel et le vrai", et il est donc bon que notre semaine commence, comme c'est le cas, par traiter "du" sujet qui préoccupe le plus l'opinion...

    Après le sujet d'actualité du lundi, nous en évoquerons plusieurs autres, cette semaine : ainsi, et comme nous l'avons fait à propos de la Suisse et de l'apprentissage, jeudi dernier, nous prendrons notre bien où nous le trouvons, et nous nous "effacerons" deux fois devant des reportages tirés, l'un de France 2 (à nouveau) et l'autre de France info.

    Et nous parlerons aussi de la défense du dimanche, ou, si l'on préfère, du travail dominical, à partir d'une curieuse réflexion du directeur de Bricorama...

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  • Jean Sévillia présente le "Recherches de la France", de Pierre Nora...

     

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  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs...

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     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

    1. (Dans Valeurs actuelles) Le sondage qui dérange : le racisme anti-blanc, un tabou français : http://valeursactuelles.com/politique/sondage-qui-d%C3%A9range-racisme-anti-blanc-tabou-fran%C3%A7ais

    2. Deux Français sur trois pour le maintien ou l'augmentation du budget de la Défense : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/deux-francais-trois-maintien-l-augmentation-budget-defense-7903

    3. A quand, le changement de lois et la "déchéance/expulsion" pour ces "Français de plastique", qui ne sont pas Français "de coeur et d'esprit", et qui partent pour le djihad : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/08/97001-20140108FILWWW00247-10-jeunes-rejoignent-les-djihadistes-en-syrie.php

    4. Après Le Monde, Bergé "se paye" Rue 89 et Le nouvel observateur (sur le Blog de Patrice de Plunkett) : Nouvelle concentration capitalistique.pdf

    5. Fabrice Lucchini en fait assez (sur le Blog de Philippe Bilger, Justice au singulier) : http://www.philippebilger.com/blog/2013/12/fabrice-luchini-en-fait-assez.html

    6. L'envoi de Janvier/Février du Réseau Regain : http://mail.aol.com/38252-111/aol-6/fr-fr/Suite.aspx

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  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) la France : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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  • "Affaire Dieudonné"... Suicidaire ? Le PS en proie à l'affrontement de deux stratégies antagonistes...

    ... Celle de Valls, qui, à très court terme, semble connaître le triomphe; et celle de Terra Nova : remplacer l'électorat traditionnel de la gauche par les immigrés. Tout Royaume divisé contre lui-même périra : le PS, en l'occurrence et sur ce sujet, c'est le bateau ivre...

    Quant à nous, sans méconnaître l'importance du sujet, nous pensons que la priorité des priorités ce sont les 8 millions de Français pauvres, les 6 millions de chômeurs, les 1515 chômeurs par jour (moyenne depuis l'élection de Normal 1er)...

  • "La famille, clé de l'avenir", en Une du n° 125 de Politique magazine

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    On peut dire que ce numéro débute l'année brillamment, en réunissant les collaborations de Jean-François Mattéi ("Gender, la mort du sexe"), Pierre Chalvidan ("Sainte famille"), Gérard Leclerc ("Du bon usage des crises"), Georges-Henri Soutou ("L'Iran et la bombe"), Jean des Cars ("L'Histoire est de chair et de sang"), Jacques Trémolet de Villers ("La marche des robes n'aura pas lieu"), et en proposant un entretien avec Mgr Marc Aillet ("Un printemps des consciences")...

    Avec, évidemment, les rubriques habituelles, dont l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers ("Libérer la France"), Christian Tarente ("Drogue : l'Etat défaillant ") etc...

     

    Au Sommaire : 2014 JANVIER SOMMAIRE.jpg

     (cliquez une première fois pour faire apparaître l'image, puis une deuxième fois pour l'agrandir)

    L'Editorial de Jean-Baptiste d'Albaret : 2014 JANVIER EDITORIAL.jpg

  • Délégitimer la République, par Bernard Pascaud.

    bernard pascaud 1.jpgLes parvenus de la politique politicienne n’ont que l’incantation aux valeurs de la république à la bouche. Que le président soit hué, les ministres chahutés, les décisions contredites, le pouvoir contesté ici et là, il ne peut s’agir au regard du reste de troupe de l’armée « mexicaine » du sombre Ayrault que de la réplique toujours ressassée le la république en danger.

    Maintenant que les idéologies sont en panne et que les socialistes aux affaires sont ralliés au libéralisme, plus rien n’existe dans le référentiel des gouvernants qui ne soit avatar des vieux slogans de 89. C’est là le dernier fortin idéologique sur lequel est tentée une refondation de légitimité. Mais le consensus ne fonctionne plus qu’en surface pour au moins trois raisons : l’histoire rectifiée et un bicentenaire profanateur ont d’abord écorné le mythe fondateur. La ficelle manœuvrière est d’autre part un peu grosse : c’est une véritable  corde à pendre tout opposant, étant entendu que les oligarques au pouvoir seraient les gardiens du Temple démocratique auxquels seraient dus respect et dévotion inconditionnels. Enfin, et peut-être surtout, le leitmotiv obsessionnel aux valeurs de la république semble une abstraction qui ne fait pas oublier les réalités vécues : fiscalité oppressante, chômage de masse, précarité étendue, retraites rognées, insécurité croissante, ascenseur social en panne, école en échec, familles spoliées, mariage dénaturé, justice en crise, immigration incontrôlée, diplomatie en berne, armée affaiblie, endettement public abyssal, corruption institutionnalisée, Conseils de contre-pouvoir aux ordres, Europe préférée à la France, intérêt national sacrifié aux partis et aux groupes de pression, partis discrédités, syndicats anémiés, représentation nationale faussée

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