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  • Jacques Bainville sur France Info...

          

     
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        Le samedi 4 août, France Info a consacré une excellente chronique à Jacques Bainville, à l'occasion de la ré-édition en "Livre de Poche" de son Histoire de France.

              Très honnête du point de vue intellectuel, et vrai petit bijou du point de vue journalistique, cette chronique fut diffusée cinq fois dans la journée et, malgré sa brièveté (entre deux et trois minutes), elle a rendu compte avec une grande objectivité de cette oeuvre majeure de Jacques Bainville, dont l'auteur parlait sans cesse en termes élogieux: une vraie bouffée d'air pur, un moment de grâce, un bel exemple de ce que peut l'honnêteté intellectuelle lorsqu'elle se joint, chez le journaliste, à la parfaite maîtrise de son Art, à l'élégance du style.

              France Info a rendu compte objectivement d'un évènement culturel important; et le journaliste, par la sympathie communicative de sa chronique, aura certainement donné envie à un grand nombre de personnes de lire L'Histoire de France de Bainville: se mettre à l'histoire, et en aussi bonne compagnie, n'est-ce pas un excellent début, encourageant et prometteur ?.........

              Pour écouter cette chronique : info_poche-040807.mp3

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  • Bien vu, bien dit...

              Sans commentaire, cet extrait de l'éditorial du numéro 1542 (4 août) de l'excellent hebdomadaire Famille Chrétienne, rédigé par Marie Joëlle Guillaume:

              "...On nous parle beaucoup d'éthique. On ne sort pas l'éthique comme un lapin de son chapeau. L'éthique est une conséquence. D'une vision du monde, d'un idéal, d'une foi. C'est parce que les Grecs croyaient aux dieux que les jeux Olympiques, tous les quatre ans, s'accompagnaient de la suspension des guerres. C'est parce que Pierre de Coubertin était un homme de foi que la renaissance des Jeux, au XX° siècle, est allée de pair avec l'esprit de fraternité, le désintéressement, le goût de l'ascèse.

              C'est parce que nos sociétés "postmodernes" ne croient plus qu'à la performance pour la performance, au "fric", à la réussite à n'importe quel prix, qu'elles enfantent des athlètes qui, sur la Grande Boucle ou ailleurs, se font couronner aux hormones..."

  • Je doute, donc je bave....

              Le Parti Socialiste se demande s'il existe encore, et François Hollande se demande s'il sert encore à quelque chose: moyennant quoi, pour se rassurer et pour se prouver qu'ils sont toujours vivants, ils tentent d'ameuter la terre entière en dénonçant l'action du gouvernement dans l'affaire des infirmières bulgares. Ils font "beaucoup de bruit pour rien": cela les gêne-t-il tellement que, pour la première fois depuis bien longtemps, la France ait un peu redoré son blason, et repris quelques couleurs sur la scène internationale? Qu'on le veuille ou non, le prestige de la France se trouve rehaussé après l'heureux dénouement de cette "affaire", et nul ne s'en plaindra.

              Cela les gêne-t-il tellement aussi que, pour la première fois depuis bien longtemps, la France se "place" pour des contrats juteux en Lybie, où Russes, Etats-Uniens, Britanniques et Allemands nous ont devancé (et s'ils nous critiquent aujourd'hui, c'est souvent par dépit et parce qu'ils auraient souhaité rafler la mise...)? Le PS et François Hollande auraient-ils préféré lancer sur Tripoli une expédition maritime du genre "Rainbow Warrior"?

              Ces cris d'orfraie de ceux qui jouent contre leur Pays nous ramènent à une triste réalité: dans le système républicain, tel que nous le subissons, il arrive toujours et très régulièrement des moments où, pour sauver leur propre existence et leurs propres intérêts, les partis politique doivent compromettre les intérêts du Pays et de l'État. C'est lamentable, c'est minable: c'est l'actuel fonctionnement du régime républicain....

  • Pour l'augmentation des crédits militaires.

                Le Gouvernement annonce une augmentation pour 2008 des crédits de la Justice de 4,5%, après une augmentation de 5,2 en 2007: donc quand on veut, on peut..... Pourquoi ne pas proposer une augmentation des crédits, en faisant passer le budget des Armées à 3%: 2% pour les trois Armes conventionnelles (Terre, Air, Mer) et 1% pour la Dissuasion nucléaire?

                On sait bien que les dépenses militaires, en France, sont un peu à part: en effet, toutes les sommes que le Pays engage pour l'équipement de nos Armées, l'entretien de leurs matériels, la formation et l'entraînement de leurs personnels etc...tout cela profite directement à l'économie nationale car les sommes engagées y sont directement injectées: le Pays s'achète à lui-même, nos dépenses militaires se font -en quelque sorte- en circuit fermé. Cela n'a rien à voir avec une augmentation des dépenses qui se traduirait par des achats à l'importation, qui -eux- alourdiraient notre déficit commercial et grèveraient nos finances.

                Dépenser pour l'Armée, c'est faire tourner la machine économique, la Maison France: cela doit donc, évidemment, être pris en considération dans les calculs des budgets. Car cela crée, maintient ou développe de l'emploi, de la richesse chez nous et se transforme aussitôt en carburant pour notre économie et notre Recherche.

                Et tempère donc d'autant -en le relativisant- le coût des dépenses militaires....

  • Comme en 1789... ?

              Finalement, la réduction du nombre des fonctionnaires sera bien moindre que prévue: plutôt un sur trois qu'un sur deux ne seront pas remplacés; et le Ministère de l'Éducation sera moins touché que prévu.

              D'ailleurs Gérard Aschiéri exulte, et la FSU avec lui. Et pourquoi exulte-t-il ? Tout simplement parce que, pour l'instant du moins, il fait peur au Pouvoir, et le Pouvoir doute, temporise et recule. Monsieur Aschiéri, c'est le privilégié type de l'Ancien Régime, genre parlementaire arc-bouté sur ses privilèges et bloquant obstinément toute réforme; jusqu'à ce que tout saute... comme on l'a vu en 89; et comme on le verra peut-être encore, mais cette fois-ci ce sera évidemment le système en place qui aura à faire face.

              Le problème financier, qui a permis la mise à mort de la Royauté, fera-t-il, à deux siècles de distance, sauter la République ? En tout cas, faute de résoudre le problème du poids des fonctionnaires dans son budget -et il n'en prend pas le chemin...- l'État républicain n'aura pas les moyens de quelque politique que ce soit. C'est la seule certitude.

              Que va-t-il donc se passer?.....

  • Un communiste qui parle d'or....

              Jean-Marc Coppola est secrétaire du PCF-13. Il désapprouve, comme nous, l'ouverture dominicale et, comme le préfet des Bouches du Rhône vient d'accorder de nouvelles dérogations aux grandes surfaces de Plan de Campagne, il pose carrément la question à l'Évêque: qu'en pense l'Église? La réponse est connue, mais on aimerait -c'est vrai...- plus de pugnacité de la part des autorités religieuses catholiques. Jean Marc Coppola ose dire ce que plus personne n'ose dire, du moins à voix haute, si grande est la force étouffante du conformisme dans notre société: "Dans les Bouches du Rhône, où les communautés juives et musulmanes sont très représentées, l'idée viendrait-elle d'inciter -même sur la base du volontariat- certains magasins à ouvrir un jour de sabbat ou de dévoyer les rites et principes de telle ou telle religion au nom de la liberté du travail?" C'est bien vu....