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  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(4/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):

                Est-il vraiment besoin de restaurer la monarchie dès lors que la Ve République apparaît à beaucoup comme une forme de monarchie ?

     

                Du point de vue de l’organisation des pouvoirs, vous avez raison. Je reconnais que la Ve République confère au président des pouvoirs quasi monarchiques dans les domaines régaliens : militaire, diplomatique et même judiciaire. Un président que la Constitution présente comme le garant de la continuité de l’État et du bon fonctionnement des institutions.

     

                Encore faut-il qu’il puisse exercer ces pouvoirs en vue du bien commun, dans l’intérêt de la France et des Français, c’est-à-dire qu’il sache s’extraire des calculs et des combinaisons auxquels s’abandonnent volontiers les partis.…

     

                On nous dit que le chef de l’État est l’élu de tous les Français, mais nul ne peut briguer cette fonction s’il n’est pas issu d’un parti qui le désigne pour concourir. C’est si vrai qu’aucun des candidats qui se sont présentés à la présidentielle sans le soutien d’un mouvement politique (par exemple Raymond Barre, qui dénonçait en son temps « l’État RPR ») n’a pu l’emporter. Certains, du fait des règles sur le parrainage, ont même été empêchés de se présenter.

     

                Et le quinquennat n’a fait qu’aggraver cette situation. (à suivre...).

     

    prince jean couverture.png

     

    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".
  • Syrie : les dessous de l’intervention russe

    Photo: Sipa

    Entretien avec Fabrice Balanche

    L'entretien qui suit avec Fabrice Balanche - entretien paru dans Causeur - prolonge très utilement la chronique de Péroncel-Hugoz qui précède.  

    Spécialiste de la Syrie, notamment de la région côtière alaouite, Fabrice Balanche est directeur du Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à l’université de Lyon-2. Il analyse les raisons de l’intervention russe en Syrie et décrypte le grand jeu à l’œuvre dans ce pays… dont la France est exclue.

    Daoud Boughezala. Depuis son déclenchement la semaine dernière, la campagne de bombardements russes en Syrie a provoqué une escalade de tensions avec la Turquie et l’ensemble de l’OTAN. Que cherche Poutine en bombardant les groupes d’opposition armés syriens ?

    Fabrice Balanche. Vladimir Poutine a deux objectifs en Syrie. D’une part, installer durablement les troupes russes dans la région alaouite, sur la côte méditerranéenne. D’autre part, renforcer Bachar Al-Assad en vue de futures négociations sur l’avenir du pays. Les groupes d’opposition armés, des dernières brigades de l’Armée syrienne libre à Daech, sont frappés par Moscou non pas en fonction de leur idéologie, mais de la menace qu’ils représentent pour accomplir ces objectifs. C’est pour cette raison que l’aviation russe a, jusqu’à présent, peu ciblé Daech, dont le territoire se situe à l’Est de la Syrie, mais davantage, Al-Nosra et les groupes alliés de la branche syrienne d’Al-Qaïda, ce qui représente en nombre plus de 80% des rebelles. Les 20% restants se trouvent surtout dans le sud de la Syrie, où le soutien américain les oblige à demeurer « fréquentables » sur le plan idéologique.

    Les vives protestations de l’OTAN signifient-elles que l’Occident, France en tête, soutient tacitement les groupes d’opposition armée à Assad autres que l’Etat islamique, fussent-ils alliés ou affiliés à Al-Qaïda ?

    François Hollande a demandé à Vladimir Poutine de ne frapper que Daech, comme le fait la coalition occidentale. Hormis quelques bombardements en juillet 2014 sur Al-Nosra et Ahrar es-Sham, les Etats-Unis évitent de s’en prendre aux deux piliers de «  l’Armée de la conquête », une coalition islamiste financée par l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie en vue de faire tomber Bachar Al-Assad. Cette coalition a enregistré d’importants succès au printemps dernier en s’emparant de la province d’Idleb et en menaçant Lattaquié, dans la région alaouite. Les Occidentaux espéraient que cela amènerait Bachar Al-Assad à négocier en position de faiblesse et à abandonner le pouvoir, comme le réclame François Hollande. L’intervention russe met fin à leurs espoirs. L’Occident pensait naïvement qu’il suffirait d’entretenir un conflit de basse intensité en Syrie pour affaiblir l’armée syrienne. C’était sans compter le désastre humanitaire et ses conséquences en termes de migrations pour l’Europe, les attaques terroristes qui se multiplient et le déploiement de troupes russes et iraniennes en Syrie. Car il était évident que les deux alliés de Bachar Al-Assad que sont la Russie et l’Iran allaient finir par intervenir directement.

    En ce cas, pourquoi la Russie a-t-elle tant tardé à s’engager militairement sur le terrain syrien ?

    La Russie attendait que le moment soit favorable sur le plan géopolitique. Les Etats-Unis sont en position de faiblesse à l’extérieur car ils entrent en campagne électorale. Barack Obama a tout fait pour désengager les Etats-Unis d’Irak et d’Afghanistan, ce n’est pas pour se lancer dans une aventure militaire en Syrie. Quant aux Européens, ils sont tétanisés par le flux de réfugiés et le risque terroriste. Ils souhaitent que le conflit s’arrête quelle que soit l’issue, y compris le maintien au pouvoir de Bachar Al-Assad, pour une période de transition politique, qui est évidemment appelée à durer. L’accord sur le nucléaire iranien a été entériné, ce qui laisse plus de marge de manœuvre à Téhéran pour également intervenir en Syrie et en Irak, comme en témoigne l’annonce d’une coordination du entre Téhéran, Bagdad, Damas et Moscou contre Daech, prélude à une coalition concurrente de celle mise en place par les Etats-Unis.

    Sur le plan intérieur, le gouvernement syrien est fragilisé, son armée fatiguée est réduite par des pertes qu’elle ne parvient pas à compenser par les recrutements. Et au niveau local, la menace d’une attaque des rebelles sur Lattaquié, au nord de la côte méditerranéenne où précisément la Russie veut installer ses bases militaires, a obligé Vladimir Poutine à réagir. Il fallait aussi que Bachar Al-Assad soit en position de faiblesse pour qu’il accepte les conditions russes, car jusqu’à présent, même s’il était dépendant de la Russie pour son approvisionnement militaire, il refusait l’installation des troupes russes sur son territoire : question de fierté.

    Paradoxalement, à mesure qu’il se recroqueville sur son pré carré territorial (la fameuse “Syrie utile” de Damas à Lattaquié), le régime syrien semble regagner en respectabilité internationale. Néanmoins, les différentes conférences de la paix entre Damas et l’opposition  pacifique ont-elles une chance d’aboutir à une pacification sur le terrain ?

    L’opposition pacifique syrienne vit dans un monde virtuel, complètement déconnecté de la réalité du terrain, sans aucun levier sur les groupes militaires. Pourquoi Damas négocierait-il avec ces groupes ? Ceux-ci sont soutenus à bout de bras par les Occidentaux, la Turquie et les pétromonarchies qui ont besoin de conserver une opposition politique pour d’éventuelles négociations. Devant l’impossibilité de trouver une alternative politique à Bachar Al-Assad et face à la menace djihadiste, le principe de réalité s’impose à beaucoup de pays, tel l’Allemagne, en première ligne de la vague migratoire venue de Syrie. Désormais, l’Occident veut préserver les institutions syriennes et ramener le calme dans le pays. Le maintien d’un conflit de basse intensité, comme le souhaite la France, est devenu beaucoup trop coûteux pour l’Union Européenne, car c’est cette dernière qui accueille les réfugiés syriens et non les pétromonarchies du Golfe qui financent la rébellion. Mais pour pouvoir traiter avec Bachar Al-Assad, il faut redorer son image, il en va de la crédibilité des dirigeants, qui après l’avoir conspué, vont devoir renouer officiellement avec lui.

    Rétrospectivement, les anathèmes d’Assad contre ses opposants, qu’il a assimilés à des “terroristes” dès le début de la crise au printemps 2011, se sont révélées être des prophéties autoréalisatrices : grâce à l’expansion de l’État islamique, le pouvoir syrien se pose en ultime recours. Laurent Fabius n’a-t-il pas raison de faire de Daech et de Damas des alliés objectifs ?

    La politique de Laurent Fabius sur la Syrie est un échec total. Il a eu tort sur toute la ligne. C’est pour cette raison qu’il a été quelque peu dessaisi du dossier par le Président de la République début septembre. Notre ministre des Affaires étrangère réécrit l’histoire de la crise syrienne pour justifier ses positions. Il affirme ainsi  que si nous avions bombardé Damas en septembre 2013, les rebelles modérés auraient pris le pouvoir et Daech n’aurait jamais existé. Hubert Védrine dans une excellente tribune dans Libération a répondu que rien n’était moins sûr. Je partage tout à fait son avis : nous aurions tout simplement eu Daech à Damas. Le communautarisme et le salafisme radical ne sont pas nés en 2011, sous l’impulsion d’un régime machiavélique. Ils sont constitutifs de la société syrienne et ne demandaient qu’à s’exprimer au grand jour. Certes, Bachar Al-Assad a joué avec ce qui lui permettait de fragmenter l’opposition. Mais si Damas et Daech sont des alliés objectifs, dans ce cas Israël et le Hamas le sont également, sans oublier les Etats-Unis et la Russie, et en son temps François Mitterrand et Jean-Marie Le Pen. Ce genre de raccourci est indigne d’un ministre des Affaires étrangères. Cependant, après avoir affirmé pendant deux ans que Bachar Al-Assad avait créé Daech, prétendre aujourd’hui qu’ils ne seraient plus que des alliés objectifs témoigne d’une certaine inflexion de la diplomatie française ! 

    Entretien par Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur.

     

  • Sur le blog de l'Action française, Dominique Flandrin, militant d’AF nous a quitté, par Frédéric de Grancourt (ancien se

    3408130272.3.jpegDominique Flandrin, nous a quitté lundi 13 avril dans l’après-midi à 63 ans, après avoir lutté avec beaucoup de courage pendant 8 mois contre un cancer, en attrapant à l’hôpital le covid 19, qui ne lui a donné aucune chance !

    Dominique avait été formé politiquement par son père, Médecin militaire et nationaliste.

    Ancien élève du Prytanée Militaire de la Flèche, il prépare les concours des Hautes Ecoles de Commerce, et intègre brillamment l’ESC PARIS.

    Dans le même temps il rejoint la NAF, puis suit la scission en adhérant au COPCOR et après le MRF avec Fabrice O’driscoll, Gérard, Philippe, Olivier et les autres.

    Entre temps il effectue son service militaire dans la Royale et est Enseigne de Vaisseau.

    C’est celui qui m’accueillera au MRF rue Marcadet et n’hésite pas encadrer les jeunes issus du Cercle Jacques Bainville d’Assas. Jeune marié à Chantal, ils nous reçoivent chez eux de longues soirées dans leur petit studio de la rue Mouffetard…

    En parallèle de son engagement politique, Dominique fait une brillante carrière, d’abord chez Nielsen, puis comme Directeur Marketing du Groupe La Brosse et Dupont, où il m’accueille comme stagiaire, pour après rejoindre le papetier Canson Arjomari où il gravira les échelons pour arriver au poste de Directeur Commercial Monde, après avoir décroché un MBA HEC, pour devenir Directeur Général dans une société de Brosserie à St Brieuc.

    Père de trois enfants, il avait su concilier avec talent réussite familiale, professionnelle et rester fidèle à nos idées : c’est l’exemple même du militant parfait répondant à la devise : « nous voulons former une élite, pas un mouvement de masse »

    Avec la dissolution du MRF, il décide comme beaucoup d’entre nous de rejoindre l’AF et Guy Steinbach, le fait Camelot du Roi, pour ces actions passées.

    Il intègre la cellule de réflexion économique dans le cercle des Mousquetaires du Roi.

    Indéfectible et fidèle parmi les fidèles, il avait en outre sonamour sans faille pour Chantal, une liaison fusionnelle pour Jeanne d’Arc en collectionnant les statuettes et statues pouvant atteindre 1m 70 de la pucelle d’orléans.

    La dernière fois que j’ai revu Dominique c’est à l’Olympia au concert de Jean Pax (le camp des solitaires) …

    Salut Dodo, Salut grand frère, tu nous manques déjà et bon vent Monsieur le lieutenant de St Malo.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : ce qui nous lie.

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    A la télé : Ce qui nous lie, un drame de Cédric Klapisch avec Pio Marmai, Ana Girardot, François Civil et Jean-Marie Winling.

    Film diffusé Dimanche 17 Mai sur France 2 à 21H.

    guilhem de tarlé.jpgCe qui nous lie ! Sans être devin, on comprend qu’il s’agit d’une histoire de sédimentation, des dépôts qui s’accumulent d’année en année, de générations en générations ; à la fois un documentaire sur la fabrication du vin ou le métier de vigneron, un film sur le vin « fruit de la vigne et du travail des hommes », un film sur le travail de la terre « qui nous appartient et à laquelle on appartient » ; un film sur les racines et le retour du « fils prodigue » ; un film impressionniste avec au début une série de photos magnifiques à la Monet ; un film à la fois poignant et plein d’humour.

    Un film malheureusement un peu long, 1H53, qui ne sait pas comment finir… Ne l’imitons pas sur ce point.

     

       Pour mémoire :

    appréciations

    Titre

    Scènes violentes ou scabreuses

    Date

    Art et Essai

    Distributeur

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Corporate

    non

    16/05/2017

    Non

    Diaphana

    Une excellente soirée

    Lumière ! L’aventure commence

    non

    25/05/2017

    Oui

    Ad Vitam

    Un très bon film

    Ce qui nous lie

    Oui

    01/07/2017

    non

    StudioCanal

    Un bon film

    Grand froid

    non

    29/06/2017

    Oui

    Diaphana

    Peut-être faut-il le revoir ?

    Emily Dickinson, a quiet passion

    Non

    03/06/2017

    oui

    Paname

    J’aurais pu ne pas le voir

    Ava

    oui

    26/06/2017

    Non

     

    Je m’y suis ennuyé

    Rodin

    oui

    06/06/2017

  • Sur Sacr TV, architecture et urbanisme.


    Soutenez nos activités vidéos : https://www.tipeee.com/sacr-tv

    Il nous suffit de comparer l’art des constructions du temps des Rois, de la plus simple ruelle au château, en passant par les ports et usines, l’intérêt porté à la plus petite chose, afin d’en réussir de grandes :

    «…nous ne sommes plus à l’époque des mécènes, ou de Louis XIV. Le banquier de la pierre ne pense qu’au rapport financier. En vertu de quoi le commanditaire rédige un chèque, non en fonction d’une théorie, mais d’un coût de fabrication. Si les théoriciens lui expliquent qu’on ne construit plus comme autrefois, parce que ça revient trop cher, il jubile, mais si on le persuade qu’on peut continuer à produire du beau à un bas prix de revient, il laissera tomber négligemment: « Faites pour le mieux, du moment que ça n’augmente pas mes coûts.» Ecrivait Alain Paucard dans son excellent livre : « Les criminels du béton ». p38 et 39

    Dans « Architectures et Géographies Sacrées », Paul Barba Negra disait : « Le travail est considéré comme instrument de salut parce qu’accomplit à l’imitation du travail divin de la création. Le nécessaire équilibre entre le travail intellectuel et le travail manuel, partout manifesté au Mont Saint Michel dans l’œuvre des moines-constructeurs se retrouve également dans la salle des chevaliers appelé aussi le Scriptorium. Elle était le lieu de travail des moines copistes et enlumineurs. C’est peut être devant la profonde beauté de ces enluminures que l’on mesure l’abîme qui s’est creusé entre une société qui considérait le travail comme une voie de réalisation spirituelle et la société actuelle obsédée par la seule efficacité matérielle. »

    Le principe est simple, retrouver le chemin perdu du vrai, du bien et du beau, bref du naturel et arrêter de vouloir imposer ou changer l’homme. Il faut retrouver des architectures dont les courbes restent en harmonie avec l’environnement. Il faut en exclure toute forme de pollution afin de respecter la terre qui nous nourrit et qui doit être préservée pour les générations futures. C’est une philosophie de la vie, un esthétisme même, une pensée qui empiriquement prend ses racines au profond de notre histoire et du sacrifice des hommes qui nous ont précédés. Bien loin des critères du nomadisme mondialiste imposant des architectures faisant « rupture avec l'histoire, la société, le site, les traditions techniques et figuratives. »

    Notre jour viendra !

  • «Insécurité : le grand secret», par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox

    Beauvau contre Vendôme, Vendôme versus Beauvau… Au-delà du jeu traditionnel entre les ministères de l’Intérieur et de la Justice, c’est notre rapport au réel qui est en jeu. L’insécurité est-elle un sentiment ou une réalité ? Les chiffres, les faits glaçants disent à eux seuls l’explosion de la délinquance, mais il se trouvera toujours un chercheur pour avancer que l’explosion nocturne de mortiers comme les lynchages en bande sont surtout des constructions médiatiques.

    Au-delà des chiffres, pourtant, il y a des usages. Ils réconcilient ceux qui croient à l’«ensauvagement» et ceux qui disent ne pas y croire. Appelons-les «stratégies d’évitement». Elles consistent à éviter certaines rues à certaines heures, certaines tenues (pour les femmes) dans certains quartiers, certaines écoles pour les enfants, certains trottoirs trop inquiétants, certains wagons trop bruyants. Elles reposent sur une pratique soutenue du digicode, du transport particulier, quand ce n’est pas celle d’un sport de combat. Elles participent d’une partition invisible, celle-là même que François Hollande dans ses confidences à Gérard Davet et Fabrice Lhomme disait craindre. Elles illustrent les mots terribles de Gérard Collomb, prédécesseur de Gérald Darmanin, lors de son départ de la Place Beauvau : «Aujourd’hui on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face.» C’est ce «face à face» qui doit nous préoccuper beaucoup plus que les chicayas entre Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti.

    Quand ce ne sont plus seulement des policiers mais des pompiers, des médecins qui sont interdits de séjour dans des centaines de quartiers, quand des bandes pillent impunément les boutiques des Champs-Élysées, quand on risque un coup de couteau gare du Nord au milieu de l’après-midi, la restauration de l’autorité devrait être l’urgence absolue. Las, la rhétorique victimaire, le soupçon des «violences policières» agissent comme des gaz incapacitants. Nos gouvernants tempêtent, légifèrent, pinaillent sur une réalité crieuse parce qu’ils craignent, plus que tout, de l’affronter.

  • En Français s'il vous plaît !

    Aujourd'hui, dans l'excellente rubrique "Dire... , Ne pas dire..." du site de l'Académie française  :

    Recommandation sur les équivalents français à donner à l'expression "low cost"

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    (chronique publiée les lundis, mercredis et vendredis; suggestions et commentaires de lecteurs bienvenus !...)

    Le principe de la stratégie low cost est de reconsidérer la structure des coûts d’un produit ou d’un service en s’attachant à mettre à la disposition des clients leurs seules fonctions essentielles.

    Cette stratégie s’appuie sur une analyse de la valeur pour les consommateurs de tous les composants d’un produit ou d’un service, incluant les accessoires et les prestations complémentaires. Elle permet de proposer des prix moins élevés que ceux des concurrents grâce à la réduction ou à la simplification de ces composants.

    Dans le secteur des services, un exemple courant est celui des compagnies aériennes, dont la stratégie low cost agit directement sur le coût du transport, certaines prestations étant proposées en option.
      

    Dans le secteur industriel, celui de l’automobile par exemple, il s’agit en outre de revoir complètement la conception et la fabrication du produit, en réutilisant certains éléments dont le coût est déjà amorti ou en y associant, dès l’origine, les fournisseurs pour réajuster en permanence les caractéristiques du produit.
      

    La Commission d’enrichissement de la langue française recommande donc d’utiliser les expressions françaises « à coûts réduits » ou « à bas coûts » à la place de low cost.
      

    En revanche, lorsque des entreprises proposent des prix bas en réduisant uniquement leur marge ou commercialisent des produits bas de gamme, elles ne pratiquent pas une stratégie à coûts réduits. On peut alors parler d’un produit ou d’un service « premier prix », « à prix réduit », « à prix cassé », « à bas prix », « bon marché », « économique » ou « vendu à prix d’appel ».

  • Notre prochain porte-avions nucléaire...

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    Le chef de l’Etat, lors de sa visite au Creuzot, sur le site du fabricant de réacteur nucléaire Framatome, a annoncé que le futur porte-avions qui doit succéder au "Charles de Gaulle" en 2038 sera lui aussi à propulsion nucléaire. 

    Après avoir fait une concession insensée aux soi-disant écologistes en fermant Fessenheim, et après avoir accepté l'annonce non moins insensée d'une réduction de notre production d'énergie par le nucléaire de 75% à 50%, le Chef de l'État a déclaré - prenant un virage à 90° - que "notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire" mais aussi que l'autonomie stratégique de la France, "c'est bien sûr la dissuasion, dans toutes ses composantes, c'est bien sûr la propulsion de nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engins comme d'attaque, c'est aussi la propulsion nucléaire de nos porte-avions".

    Et d'ajouter, pour conclure, que ce choix du nucléaire pour le futur porte avions préservation des compétences a été fait, aussi pour préserver les compétences "techniques, technologiques et industrielles sur toute la filière" sur le long terme.

    Comprenne qui pourra cet "en même temps " présidentiel : ce qui compte aujourd'hui c'est de se réjouir de cette annonce, si bien sûr elle est tenue...

     

    Le futur porte-avions sera beaucoup plus massif que l'actuel : 75.000 tonnes pour environ 300 mètres de long, contre 42.000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles-de-Gaulle. Il ira à la même vitesse de 27 nœuds (50 km/h) et comptera comme lui quelque 2.000 marins, avec davantage d'espace de vie. Il sera surtout doté de deux pistes, ce qui permettra de faire s'envoler et atterrir en même temps (c'est le cas de le dire !...) les chasseurs qui partent en mission et ceux qui en reviennent...

    Mais il embarquera moins de chasseurs : 30 au lieu d'une quarantaine. En effet, le futur SCAF, avion de combat franco-germano-hispanique, sera plus lourd et volumineux que le Rafale.

    Là aussi, il faudra attendre pour voir si ce nouvel avion verra le jour, puisqu'il ne dépend pas exclusivement de nous (comme le Rafale) mais également de nos "excellents" faux-alliés allemands, qui préfèrent se considérer comme le 51ème État des États-Unis plutôt que d'accepter l'évidente supériorité de la France sur eux - pour une fois !... - dans ce domaine du nucléaire...

  • Cérémonie des Césars Spectacle désolant, par Gérard Leclerc.

    © Cyprien Nicoleau / ENS Louis Lumière pour l’Académie des Césars 2021 

    La soirée des Césars qui devrait nous donner une image gratifiante du cinéma et de l’expression artistique s’est révélée être une véritable catastrophe. C’est d’autant plus grave que le milieu du spectacle entend donner le ton au pays tout entier.

    gerard leclerc.jpgJe n’ai pas eu l’infortune de regarder la cérémonie des Césars à la télévision. Je dis bien infortune, car ce que j’en ai lu le lendemain matin a bien failli gâcher mon humeur pour la journée. Quand même, en cette période où le cinéma en particulier et l’art en général sont en état de confinement total, on aurait aimé un autre spectacle qui nous aurait donné le désir de réouverture de toutes les salles de cinéma, en attendant les autres. Dépité, Gérard Jugnot pouvait déplorer : « C’est dommage parce que ce n’est pas ça qui va donner envie aux gens de retourner au cinéma. »

    Mais il y a une autre dimension à analyser dans cette triste soirée, c’est l’image qu’elle entend donner de notre époque, avec des personnages qui se considèrent comme d’avant-garde, représentants de la culture contemporaine, porteurs de messages politiques et idéologiques adressés à la société toute entière. Ils n’inventent rien d’ailleurs. Les slogans et les à-peu-près conceptuels qu’ils débitent ils les doivent à une sous-culture distillée par les fabricants patentés d’une pensée qui se veut libératrice, mais qui n’est que sectaire, et souvent haineuse.

    Je doute que le pays dans ses profondeurs se reconnaisse dans pareil spectacle. Il est vraisemblable que l’on assiste de plus en plus à une sorte de schisme entre un public lassé de tant de vulgarités, d’outrances et d’orientation politico-sociale partisane, et ce milieu prétendument avant-gardiste. Nous n’avons vraiment pas besoin de cela alors que nous vivons, depuis un an, dans une situation psychologiquement pénible. On voudrait nous enfoncer dans la dépression que l’on ne ferait pas mieux. Qui nous en sortira en criant « Haut les cœurs ! » ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 16 mars 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • URGENT ! Message du Pr. PERRONNE sur les vaccins !

    Chers amis,
    La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.
    Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.

    En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d'être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.
    Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n'ayant jamais changé depuis le début de l'épidémie. Je considère donc qu'il est de ma responsabilité de m'exprimer à nouveau ce jour sur l'ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l'élément central et quasiment unique de la politique de santé de l'État.
    Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l'épidémie, pire que la première.
    Le Ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l'Élysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l'Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.
    Même le Président de la République, lors d'une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit non moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur.
    Ces chiffres irréalistes n'avaient qu'un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l'usage généralisé des masques en population générale n'a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l'épidémie de SARS-COV-2.
    L'utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.
    Or l'épidémie régresse et n'a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d'un rebond épidémique saisonnier qui s'observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée.
    Cela témoigne de l'adaptation du virus à l'homme et est aussi le reflet de l'immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.
    Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c'est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.
    La régression de l'épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l'instauration du couvre-feu.
    Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d'un diabète sévère, d'hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes.
    Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l'hydroxychloroquine et l'azithromycine dont l'efficacité et l'innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocement.
    Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or, on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.
    Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible.
    Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l'intérêt d'un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05 % ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
    Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l'évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu'aucun résultat de l'efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n'a été publié à ce jour.
    Nous n'avons eu le droit qu'à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
    Le pire est que les premiers « vaccins » qu'on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique.
    On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d'éléments du virus par nos propres cellules.
    On ne connaît absolument pas les conséquences de cette injection, car c'est une première chez l'homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d'éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ?
    Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l'ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l'ADN vers l'ARN, mais l'inverse est possible dans certaines circonstances, d'autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l'ADN de nos chromosomes.
    Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l'envers, de l'ARN vers l'ADN.
    Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l'ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s'intégrer dans nos chromosomes.
    Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants.
    Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde pour des cobayes.
    Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques, des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d'un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu'il espérait un effet de protection individuelle, mais qu'il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l'épidémie.
    C'est bien là un aveu déguisé qu'il ne s'agit pas d'un vaccin. Un comble.
     
    Je suis d'autant plus horrifié que j'ai toujours été en faveur des vaccins et que j'ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.
    Aujourd'hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
    La science, l'éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.
     
     
    Christian PERRONNE
  • Sur Le populaire.fr, de Limoges on a présenté la venue du prince Jean….

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    Jean d'Orléans : « Un roi peut jouer un rôle fédérateur » 

     

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    Descendant des rois de France, Jean d'Orléans fera étape à Limoges jeudi 18 février, où il dédicacera son ouvrage "Un prince français".

     

    Si l'on en croit sa biographie, il descend des Capet, a pour ancêtres Saint-Louis, François Ier, Henri IV, Louis-Philippe. Prétendant à la couronne de France (il n'est pas le seul, une autre famille revendiquant l'héritage royal), Jean d'Orléans, 44 ans, s'explique....

     

    Vous avez fondé en 2003 une association, "Gens de France", qui prétend défendre le patrimoine artistique et culturel français, protéger l'environnement, développer la francophonie, promouvoir une économie sociale. Mais concrètement, que faites-vous ? Nous mettons en lumière des gens formidables, qui mènent des actions admirables dans l'ombre, dans le milieu associatif notamment. Nous travaillons également sur l'année Henri IV (mort en 1610). Et nous réfléchissons à des projets.

    N'est-ce pas une manière de promouvoir le rétablissement de la monarchie ? Bien sûr que oui. Nous montrons ainsi que notre famille est présente dans le paysage français. Mais je sais bien que l'espérance d'un régime monarchique se heurte à de nombreux obstacles, dont la volonté des Français.

    La France n'est-elle pas restée monarchiste, compte tenu de son goût pour l'apparat et des pouvoirs exorbitants de son président ? Quelque part oui, mais la réduction du mandat présidentiel à cinq ans n'offre pas de perspective à long terme. Un roi peut jouer un rôle fédérateur, d'arbitre, montrer la voie, mobiliser les énergies.

    Quel regard portez-vous sur le peuple français ? Il y a vraiment quelque chose d'irréductible en lui. Il est insouciant quand tout va bien, et retombe sur ses pieds quand ça va mal. C'est aussi un peuple très généreux, témoin le monde associatif, avec les pieds sur terre, mais aspirant toujours à s'élever.

    Vous portez un regard très sévère sur la politique. Mais votez-vous ? Oui. Il y a de bons serviteurs en politique, mais l'espace public est accaparé par ceux qui parlent le plus fort, alors que dans l'ombre, il y a des gens extraordinaires.

    A l'heure de la mondialisation et de la construction européenne, la nation a-t-elle encore un sens ? Je n'aime guère le terme "nation". Je préfère dire la France. Je dis qu'il faut penser global et agir local. L'Europe actuelle a construit une administration, elle enferme, elle impose ses diktats, ce n'est pas un vrai projet européen. Mais je ne suis évidemment pas anti-européen !

    Laurent Bonilla

    Jean d'Orléans sera à la BFM de Limoges jeudi 18 février à 20 h 30. Il dédicacera son ouvrage, "Un prince français", dans lequel il répond aux questions du journaliste Fabrice Madouas (Pygmalion, 237 pages, 18 euros).

     

    Jean d'Orléan, sa bio express

    1965 Naissance à Boulogne-Billancourt de Jean Carl Pierre Marie d'Orléans.

    1987 Maîtrise de philosophie à La Sorbonne sur "Le bien commun". Suivront une maîtrise de droit sur les relations internationales (Faculté libre de droit, d'économie et de gestion de Paris), et une maîtrise en administration des affaires à Los Angeles. Travaille dans le conseil en management et dans le secteur bancaire.

    2007 Fonde son cabinet de conseil, "Avenir & Patrimoine".

  • Nos voeux pour 2010.....

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                              2009 aura été, sans conteste, une année faste pour la Famille de France: annus mirabilis !....

               Le comte de Paris, chef de la Maison de France, a reçu, des mains mêmes du Chef de l'Etat, la Légion d’Honneur à titre militaire: il a été promu au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, lui qui, lorsqu'il était encore le Comte de Clermont, Henri d'Orléans, avait déjà reçu la croix de la Valeur Militaire, en 1959.....

                Le prince Eudes, pour sa part, a integré HEC, une École dont il n'est nul besoin de rappeler l'excellence....

                Le Prince Jean, quant à lui, a marqué cette année à trois reprises.....

     

                La première fois, ce fut évidemment lors de son mariage avec Philoména, à Senlis et à Chantilly, ce samedi 2 mai....

       

                Ensuite, dès les premiers jours d'octobre, est venu ce livre d'entretiens avec Fabrice Madouas. Un bon livre, dans lequel voisinnent et se complètent bon sens, expérience, espérance, faisant bien apparaître le Prince, à tous, pour ce qu'il est vraiment: celui qui montre le bon chemin pour la France, et qui mérite d'être suivi, tout simplement. 

     

                Enfin, la naissance du prince Gaston de France est venue symboliser et manifester tout à la fois la perpétuation de cette Famille de France qui nous vient du fond de nos âges, rattachant les générations d'aujourd'hui à toutes celles qui les ont précédées.

     

                Formuler des voeux pour l'année qui vient semble donc couler de source: qu'elle prolonge et amplifie, toujours plus, cette réelle dynamique dans laquelle se trouve la Famille de tous les français; qu'à l'occasion de ses déplacements en province pour présenter son ouvrage, le Prince rencontre de plus en plus de gens de France, afin que soient toujours plus nombreux celles et ceux qui, le découvrant comme il est et pour ce qu'il est, se réunissent autour du recours qu'il représente.

                2009, année faste, annus mirabilis; 2010, année plus faste encore, annus mirabilior.....

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    2010 sera -aussi...- l'Année Henri IV:
    le prince Jean devant la statue de son aïeul, à Saint Jean de Latran
  • Rions un peu : Les Jargonautes.....

                Dans notre Catégorie "Rire ou sourire un peu..." nous avions déjà épinglé plusieurs perles du sabir, du volapuk, du jarg'ad, bref -qu'on l'appelle comme on voudra...- du finalement réjouissant jargon des Précieux et Précieuses Ridicules d'aujourd'hui, qui n'ont -hélas...- plus leur Molière pour remettre les choses à leur place. En partant du principe qu'après tout mieux vaut en rire.....

                Voici dans Valeurs Actuelles du 2 Octobre, et cité par Fabrice Maoudas, un morceau d'anthologie du Jargon pédagogiste qui mérite, sans contestation possible, de figurer dans notre "recueil" de perles et de trouvailles,  à propos desquelles on peut bien dire qu'il fallait vraiment y penser !.....

                   "C’est un « chantier » auquel s’est attaqué Xavier Darcos dès son arrivée : la réforme des programmes de l’école primaire, qu’il voulait « recentrer » sur les disciplines fondamentales (le français et les maths) et simplifier pour qu’ils soient compréhensibles par tous, bon nombre de parents n’entendant plus rien à ce qu’apprennent leurs enfants. C’est chose faite dans les instructions officielles : les programmes sont clarifiés.

                  Reste que l’édition scolaire n’a pas encore suivi ce mouvement et que la lecture des manuels en circulation laisse pantois. Un exemple ? Le fils d’un de mes amis vient d’entrer en Cours Préparatoire cette année. Son école a choisi une méthode, Super Gafi CP, accompagnée d’un cahier d’exercices. Je ne résiste pas à vous citer un extrait de l’avant-propos de ce cahier :

                  « Les premiers exercices des pages de gauche entraînent à l’automatisation de la prise d’indices auditifs et visuels élémentaires : discrimination de sons et de lettres, reconnaissance de combinaisons de base, maîtrise de la combinatoire, développement de la lecture par voies indirecte et directe… Ces activités vont du simple au complexe puisqu’elles partent du rapport lettre/son pour aller au mot et à la phrase. Elles permettent aux élèves d’atteindre une maîtrise du son telle qu’ils peuvent s’en libérer pour privilégier le sens ». Si quelqu’un y a compris quelque chose, qu’il soit assez gentil pour m’expliquer le sens de ce jargon…"

              P.S. : En cas de migraine, essayez aspro effervescent, c’est souverain !.....

  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(1/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, extrait):

                "....Visitant les régions, comme le fit son grand-père à partir de 1950 à son retour d’exil, il est régulièrement reçu par des personnalités très diverses, patrons de petites entreprises, élus locaux, responsables d’associations, médecins, professeurs… « J’ai touché du doigt, dans les voyages, la richesse du génie français », résumet- il. « La France est une réalité physique, poursuit-il…. Je crois que la géographie française conduit naturellement à l’amour du pays. » Le duc de Vendôme n’en oublie pas pour autant l’histoire. « Le nom de France signifie liberté », rappelle-t- il.

                 Sa vision historique puise aux meilleures sources : de Jacques Heers à Régine Pernoud en passant par Bainville et Taine. Culture étayée par une colonne vertébrale philosophique – étudiant à la Sorbonne, il a lu Guitton, Tocqueville, Simone Weil… –, et surtout éclairée par une foi qu’il veut vivre au quotidien. Ici, le croyant rejoint le politique : « Je pense en prince chrétien, j’agis en prince français », a-t-il coutume de dire, poursuivant : « L’histoire de France est façonnée, qu’on le veuille ou non, par la chrétienté. »

                 Ce livre est-il un acte de candidature ? À coup sûr une profession de foi, et une adresse aux Français. Il faut, quand on lit ces pages, se débarrasser de l’idée que nous nous faisons, peu ou prou, de l’homme politique : un pourvoyeur de recettes qui vous promet la lune pour obtenir vos voix. Au-dessus de la mêlée électorale par définition, Jean d’Orléans ne quémande pas nos suffrages. Il n’a pas de programme à nous vendre, il a un projet pour la France auquel il cherche à nous associer.

                  Que l’on soit républicain ou monarchiste, il n’est pas interdit d’y réfléchir."  (à suivre....)

     

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    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".
  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(6/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):

                Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas déjà répondu à cette critique en pratiquant l’“ouverture” ?

     

                Il a tenté d’apporter une réponse, mais sa position n’est pas tenable. La logique électorale finit toujours par l’emporter. Par nécessité : en ouvrant, il se coupe de certains de ses soutiens, qu’il ne pourra pas négliger s’il veut assurer sa réélection. Et par devoir : les engagements pris par un élu l’obligent vis-à-vis de ses électeurs. Or, tant de promesses solennelles ont été oubliées, depuis tant d’années, que les Français ont fini par perdre confiance en l’État, ce qui est grave. Ils n’y croient plus vraiment. La crise politique suscite la crise morale, et la crise morale nourrit la crise politique.

     

                 Quant à l’ouverture, de quoi parlons- nous ? L’ouverture, telle que l’a pratiquée Nicolas Sarkozy, s’est faite surtout à des personnalités dont l’engagement en politique ne date pas d’hier, souvent perçues par l’opinion comme opportunistes ou ambiguës. Pour ma part, je ne vois pas là de vrai renouvellement. Plutôt la confirmation que la politique est devenue la chasse gardée de quelques-uns, qui monopolisent l’espace public au détriment des forces vives de la nation.…

     

                 La monarchie a cet avantage sur la République : le roi, contrairement au président, n’est pas soumis à élection. Et c’est bien ce qui change tout. Un prince ne gouverne pas au “doigt mouillé”, en fonction des sondages, comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui. Il n’a pas besoin de gagner les faveurs des uns ou des autres pour s’assurer une place. Il peut donc écouter chacun, ne négliger personne, prendre les conseils de tous et décider en son âme et conscience, guidé seulement par le souci du bien commun.…

                 La politique ne peut pas être une profession dont l’exercice serait réservé à des apparatchiks partisans. Il faudrait, dans ces choses-là, que nous soyons novateurs, nous, Français. Ce qui passe sans doute par un renouvellement des générations. Je crois indispensable de donner plus de responsabilités à des esprits plus jeunes et plus audacieux : la France a besoin d’air. (fin).

    prince jean couverture.png
    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".