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  • Jean de France : « L’Union européenne est une sorte de chimère »

     

    L’union européenne est une sorte de chimère. Elle a construit toute une bureaucratie pour veiller au respect de règles libérales, qu’elle a malheureusement érigées en dogmes. Son administration n’est pas moins tatillonne que celle d’un régime socialiste. Il suffit de considérer les directives produites par Bruxelles sur des sujets aussi divers que la composition du chocolat ou la fabrication des fromages! Parfois, l’Europe me fait penser à ce film de Terry Gilliam, »Brazil » : c’est un monde kafkaïen. Pour faire cesser ces dérives, il faut une grande liberté intérieure, ce qui manque à nos politiques : ils ont du mal à résister à la pression des médias, qui les somment de réagir instantanément, sans aucun recul.

    Pourtant, on pourrait tout à fait imaginer une confédération fondée sur la subsidiarité : ce que les États peuvent faire eux-mêmes ne doit pas leur être enlevé. L’Europe telle que je la conçois serait fondée sur la coopération entre les nations, celles-ci choisissant librement de s’associer pour de grands projets d’envergure mondiale. C’est l’Europe d’Airbus et d’Ariane. Pas besoin de structures permanentes, pas besoin de Commission européenne pour construire un avion… Et si nous nous accordons sur des buts plus politiques, veillons à respecter l’identité de chaque pays, ce qui est de moins en moins le cas. Le peuple français en sait quelque chose, puisque ses représentants ont contredit son expression directe en votant un traité presque identique à celui que les citoyens avaient refusé par référendum. Ce décalage entre les institutions et le peuple est antidémocratique et particulièrement inquiétant : il nourrit l’amertume et le ressentiment. L’Europe se fait contre les peuples et sans l’homme. Allons-nous commettre la même erreur que l’Union Soviétique ?  

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    Jean de France

    UN PRINCE FRANCAIS

    Source : blog de la Couronne

  • Sur le site de l'URBVM, pour une réindustrialisation française !.

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    L’union Royaliste Bretagne Vendée Militaire demande impérativement à la république, d’investir massivement dès maintenant dans le tissu industriel de la santé. Les solutions politiques courttermistes misent en place laissent le pays en dépendance de la Chine.

    En effet masques,  testes et matériels de dépistage sont commandés à 90% en Chine. Si comme c’est à craindre le virus a muté en Chine et une deuxième vague frappe ce pays cela pourrai engendrer un retard fatal dans les livraisons nécessaire au dès confinement. L’absence de vision à long terme de la république lié à une vision « bugdétariste » de notre gouvernement  va surement coûter des vies françaises.

    En conséquence l’URBVM demande à l’état français un plan d’action industriel nous permettant de sortir de notre dépendance sanitaire. A commencé en investissment dan l’’une est le dernier fabricant de chloroquine français, et de rouvrir   la seule usine d’oxygène médical en Europe. Nous soutenons l’appel des salariés à la nationalisation de ces deux entreprises stratégiques à l’heure où la France se mord les doigts de n’avoir pas su préserver sa souveraineté sanitaire !

    En l’absence de volonté politique industrielle la république se rendra une fois de plus coupable de verser le sang des français !

  • Cinéma • L'Empereur de Paris

     Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : L’Empereur de Paris, un film français de Jean-François Richet, avec Vincent Cassel (Vidocq),  Fabrice Luchini (Fouché), Freya Mavor (Annette).

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    L’Empereur de Paris, en tout cas, ce n’est pas le Roi des films.

    Dommage, on aurait pu avoir un joli spectacle, intéressant, « de cape et d’épée » dans l’Empire de Napoléon (« Pas Napoléon Barbichette, je veux dire le vrai Napoléon », comme le disait Panisse) alors que l’on assiste à un « western » parisien… en pire.

    Sous prétexte que la plus grande partie de l’action se passe dans les bas-fonds, éclairés par des chandelles, on ne voit rien… et, trop souvent, on n’entend pas !

    maxresdefault.jpgL’histoire de Vidocq est bâclée, et le scénario n’est même pas instructif !

    Certes on ne s’ennuie pas… - et j’avoue que mon épouse est moins sévère que moi – mais, ainsi que le disaient mes professeurs : « peut mieux faire ! ».   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Cinéma • Un homme pressé

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Un homme pressé, un film d’ Hervé Mimran, avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti et Rebecca Marder, inspiré du livre J'étais un homme pressé : AVC, un grand patron témoigne de Christian Streiff, ex PDG d'Airbus et de PSA Peugeot Citroën.


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    Un homme pressé, nous avons pris du temps pour aller voir cette tragi-comédie, à l’affiche maintenant depuis près de deux mois, qui vaut néanmoins le déplacement pour autant que l’on accepte de rire d’un drame…

    Le drame c’est l’histoire d’un homme, un bourreau de travail – « je ne me reposerai que quand je serai mort » - victime d’un AVC.

    Gaumont-Distribution-2-854x480.jpgLe comique, c’est qu’il n’en continue pas moins à vouloir vivre comme avant, sans entendre, quand il parle, qu’il emploie un mot pour un autre ou qu’il les déforme.

    Ainsi, par exemple, un « médecin » devient un «  pèlerin », son « orthophoniste » est une « psychopathe », et à une jeune fille qui veut parler avec lui, il répond « je vous épouse » au lieu de « Je vous écoute »… 

    I4413565.jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgmaginez ce lapsus dans la bouche de Macron, Edouard Philippe et leurs ministres quand ils s’adressent aux Gilets jaunes…  Ce serait un vrai « mariage pour tous » !    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Barbarie, massacre, lynchage : Macron a parlé d' ”incivilités”, et... ça ne passe pas !

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    Il est absolument impossible de reprendre l'intégralité du raz-de-marée d'indignation et de révolte suscité par le scandaleux "incivilités" macronien pour parler de la mise à mort quasi quotidienne, dans des circonstances de plus en plus souvent atroces, d'honnêtes citoyens français. Demain, ce sera nous ! Par la folie migratoire criminelle du Système, qui laisse entrer en France n'importe qui depuis près de cinquante ans, nous sommes 66 millions de condamnés potentiels, en danger vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept et trois cent soixante cinq jours par an !

    Voici cependant quelques uns des messages postés depuis ce scandaleux "incivilités"...

     
     
      Gilbert Collard
     
    #Chauffeur de bus lynché, #gendarme tué, #pompier agressé, jeune aide-soignante écrasée : pour #Macron, il ne s'agit que « d'#incivilités ». Comment lutter contre le réel quand on a peur des mots ?
     
     
    Damoclès
     
    Des #incivilités ? Non, des meurtres ! #LaRacailleTue #macron20h
     
     
     
     
    Guillaume Bigot
     
     
    Ils ont traîné sur 800 M cette aide soignante de 23 ans, comme si la vie n’avait plus aucune valeur. Les fabricants d’excuses devraient traîner, comme un boulet sur leur conscience, le poids de leur idéologie meurtrière.#justicepourAxelle
     
     
  • Sur TV Libertés, la tricherie criminelle des banques - Politique & Eco n°285 avec Pierre Jovanovic (Revue de presse).


    La BCE n’est pas en reste dans la fabrication de fausse monnaie conduisant toujours plus aux taux d’intérêts négatifs, une menace sur les retraites et l’épargne. L’essentiel des flux financiers se dirigent vers Wall Street et la City, tandis qu’en Europe se préparent les taxes covid.

    Fusions bancaires en masse et création de bad banks sont le signe d’une grave crise bancaire qui menace. Un signe qui ne trompe pas sur la nature du nouveau pouvoir étatsunien, Biden a nommé à la tête du gendarme de la bourse américains Gary Gensler, ce qui a fait hurler de rire toute la profession. En effet, Gary Gensler est celui qui a permis la manipulation des cours de l'or, de l'argent, et surtout, la prolifération des CDS (Crédit Default Swap, produits dérivés hyper toxiques) pendant une décennie.

    Cela n’empêche d’ailleurs pas que le monde commence à se défaire du Dollar, tandis qu’il est de plus en plus question du Revenu de Base Universel, l’aumône du Grand Reset. Et d’autres perspectives, à dire vrai, bien sombres, traitées avec une pointe d’humour pour garder le moral... Pour en parler, Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent le journaliste financier Pierre Jovanovic.

  • Rafale en Indonésie : et de six ?, par Henri Gizardin.

    Selon quelques rares spécialisés, le contrat d’achat des 36 par l’Indonésie aurait été signé à Djakarta le 7 juin dernier, lors d’une visite de effectuée dans le plus grand secret…

    3.jpegPourquoi cette précaution ? Ne pas éveiller les concurrents, en particulier les Américains ? Ou la , ennemi potentiel ?

    La signature faite précédemment à Paris par le ministre de la Défense indonésien et rendue publique n’avait donc aucune valeur d’engagement ferme si l’on en juge par la suite de la procédure. En effet, le contrat devait être soumis à la décision finale du Président. Or, selon les fuites, c’est bien ce qui s’est réalisé mais qui ne conclut pas encore définitivement l’accord commercial. Car de nombreux articles restent à régler pour une conclusion définitive, en décembre est-il mentionné.

    En effet, l’Indonésie possède une industrie aéronautique avec Nurtanio, en particulier, qui a déjà coopéré avec des entreprises françaises. Les contreparties industrielles et l’intégration de composants locaux, essentiels pour l’acheteur, sont donc la clé incontournable à la conclusion définitive de cette longue négociation. Pour le vendeur il s’agit également et encore du défi inverse, pour ne pas laisser fuir des secrets de fabrication et propriétés industrielles.

    Le Rafale en Indonésie, cadeau de pour Dassault ?

     

    Henri Gizardin

    Ancien pilote de chasse
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : une robe de Marie-Antoinette conservée au Royal Ontario Museum.

    Cette robe attribuée à Rose Bertin pour Marie-Antoinette, est aujourd’hui conservée au Royal Ontario Museum d’où proviennent ces photos. Il s’agit d’une robe dite “parée” fabriquée vers 1780.

    A partir de la fin du XVIIème siècle et pendant tout le XVIIIème, les fabricants de tissus français n’ont jamais perdu de vue de que leur fortune dépendait de la Cour. Après la mort de Louis XV en 1774, la nouvelle du prochain couronnement représentait pour les drapiers l’annonce de jours heureux, la promesse de nouvelles ventes de broderies et de tissus d’or, un changement radical de la mode.

    Les courtisans portaient des étoffes de très grand luxe, faites de lin, de laine et de soie. Les applications de passementerie, de dentelle ou de broderies y ajoutaient du cachet. Le temps nécessaire au tissage de certaines étoffes explique en partie le prix. Le travail des fils de métal, peu malléable, se faisait lentement.

    Si l’effet de l’habit de cour dépendait de la richesse des matériaux employés, le rôle fondamental du motif révélait aux connaisseurs s’il était à la mode ou non. A partir de la fin du XVIIIème siècle, la taille des motifs diminua et ceux-ci devinrent de plus en plus naturalistes.

    Cliquez sur les images pour les visualiser

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : le ministère de la Justice préempte un coffret du Garde des Sceaux de Louis XVIII.

    Le 12 juin 2021, lors d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot à Paris, Maître Millon assisté de l’expert Maxime Charron a vendu à la Chancellerie un rare coffret en carton entièrement recouvert d’un velours de soie brodé d’un semis de fleurs de lys en fil d’argent avec au centre le chiffre du Roi Louis XVIII dans une couronne de feuilles de laurier.

    Ce coffret qui pouvait renfermer des documents de format in-folio en toute sécurité pour éviter les pliures se ferme en partie haute par une cordelette se terminant par des pompons en fils d’or et cannetilles. Ce coffret de fabrication luxueuse a servi pour le transport de documents officiels et lettres de grand sceau entre le Roi Louis XVIII et son ministre de la justice, le Chancelier de France et Garde des Sceaux Charles-Henry Dambray (1760-1829).

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    Les armes du chevalier Dambray, en partie brodées de fils bleus sur fond de manteau d’hermine de pair de France, figurent sur l’une des faces du précieux coffret. Le Chancelier de France, nommé par le Roi, veillait à tout ce qui concernait l’administration de la justice du Royaume. Ce précieux souvenir historique vendu 3.380 € frais de vente compris va enrichir les collections de la Chancellerie place Vendôme à Paris.

    Merci à Charles – Photos étude Millon

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • À ces professeurs bobos/gauchos/trotskos justement taclés par Goldnadel, qui veulent débaptiser un ”Collège Alexandre So

    1A.jpgÀ Aizenay, près de La Roche-sur-Yon, le Collège porte le nom de l’écrivain Russe Alexandre Soljenitsyne, qui s’était rendu en Vendée, en 1993.
    Des syndicats d’enseignants - tous de gauche... comme par hasard - demandent qu’il soit remplacé par celui d’un poète ukrainien.
     
    À cette cinglerie de foldingues, Gilles-William Goldnadel a très justement répondu, et d'une façon fort pertinente, sur tweeter :
     
    "Ils veulent rayer le nom de Soljénitsine. Par ce que russe et résistant anticommuniste. Syndicats de gauche : Sud , SGEN ..ne sont bons qu’à décérébrer les enfants. Ils sont les médiocres responsables de l’abaissement du niveau.
    Les fabricants de crétins à la chaîne, ce sont eux !"
     
    Oui, sous prétexte d'ukrainophilie, ces professeurs bobos/gauchos/trotskos basculent dans une russophobie aussi insensée qu'injuste et injustifiable. Et ils essaient d'en profiter, en passant, pour effacer quelqu'un qui a osé dénoncer l'horreur et l'erreur de leur horrible révolution...
     
    Voilà pourquoi lafautearousseau profite de l'occasion pour redonner, aujourd'hui, le premier de ses 47 Grands Textes (le 48ème est pour très bientôt...) : cette série est, justement, ouverte par le discours prononcé par Soljénitsyne aux Lucs-sur-Boulogne, en 1993, à l'invitation de Philippe de Villiers, dans lequel Soljénitsyne "démolit" la révolution bolchévique, héritière dans son essence même de la révolution française, dont elle s'est voulue la quintessence...

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    GRANDS TEXTES (1) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (11) : Il y a 40.000 ans, l'Homme de Cro Magnon...

    L'Homme de Cro-Magnon est en fait tout simplement un Homo sapiens identifié sur une période particulière et dont le nom provient de l'abri sous lequel on a retrouvé ses premiers vestiges...

    On trouve des traces de sa présence en Europe il y a 35.000 ans. La première découverte remonte à 1868 aux Eyzies (Périgord - Dordogne) par Louis Lartet.

    L'étude des ossements retrouvés indique que cet hominidé était de grande taille : entre 1,70 m et 2 mètres ! On estime que sa durée de vie maximum était de 35 ans.

    Représentant de l'espèce Homo sapiens, il avait approximativement un physique identique au nôtre.

    Certaines études lui octroient un cerveau plus important de 4% que celui des hommes modernes !

    On attribue à Cro-Magnon le début de la culture de l'Aurignacien et donc une importante production artistique (Chauvet, Lascaux - les deux photos suivantes - et Altamira, en Espagne...).

    Il faut également lui reconnaître une certaine maîtrise de la chasse avec la fabrication d'armes de jets.

    Les Cro-magnon sont contemporains des néandertaliens et ont donc été 'témoins" de leur disparition...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

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  • On discute ferme sur lafautearousseau, mais aussi sur notre Page facebook...

    capture d'ecran blog.jpgNous l'avons dit maintes fois : non seulement nous admettons les questions, voire les critiques, mais même nous les sollicitons, de façon à ouvrir des débats avec nos interlocuteurs, et arriver ainsi à toujours plus de clarification (dans les idées, dans le vocabulaire etc...). C'est la raison pour laquelle, sur notre quotidien, les "Commentaires" ne sont pas modérés, et paraissent instantanément. Ils animent et font vivre lafautearousseau, par les échanges souvent très intéressants qu'ils provoquent.

    C'est la même chose sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste :

    hier, Fabrice Bluszcz nous a envoyé un lien, un brin ironique, en commentaire de notre note De "larges sursis" au lieu de la "déchéance/expulsion" pour les "marchands de sommeil" : encore un signal fort envoyé aux voyous : vous pouvez y aller !... Il n'a semble-t-il pas aimé cette note, puisqu'il nous envoie un "...on invente des peines qui n'existent pas... Vous n'y voyez pas un problème ?"

    Il a fort bien fait de nous communiquer son désaccord, mais - comme nous le lui avons répondu aussitôt - nous sommes au regret de lui faire savoir qu'il se trompe. La déchéance de nationalité est bel et bien prévue par les lois de notre république (idéologique), et nous n'inventons donc pas "des peines qui n'existent pas". Sauf que, face à l'explosion exponentielle des délinquances, l'arsenal des lois actuelles en la matière est tout simplement dérisoire et totalement inadapté.

    Alors, c'est simple : ou bien l'on considère que tout va bien en France, qu'il n'y a ni délinquance ni délinquants, qu'il n'y a donc rien lieur de faire, et alors on laisse les choses en l'état; ou bien - et c'est notre cas - l'on pense que cela ne peut plus durer, qu'il faut en finir avec cette spirale infernale des violences qui montent, qui montent, qui montent; et - on est logique... - on demande un changement de nos lois, dans le sens d'un durcissement drastique, qui permettra de prononcer des diazaines de milliers de déchéances, et les expulsions qui iront avec...

    Pour l'information de Fabrice Bluszcz - et de toute autre personne qui l'ignorerait... - Voici ce que disent, pour l'instant, les textes. Nous disons bien "pour l'instant", car rien n'empêcherait le peuple souverain, s'il en sentait la nécessité, de demander à ses mandants (les députés) de modifier et durcir les actuelles lois et règlements.....

    * Source: Nathalie BRUNETTI et Carine DIEBOLT - "Droit pour Tous" - 2007 :

    - Pouvez-vous être déchu de la nationalité française ?

    - Oui, la déchéance est une sanction pour indignité ou manque de loyalisme applicable à une personne qui a acquis la nationalité française.

    - Quelles sont les conditions de la déchéance ?

    - Vous devez avoir acquis la nationalité française. Si vous êtes né français vous ne pouvez être déchu.

    - Vous devez avoir commis certains faits dans un délai de 10 ans qui a suivi l'acquisition de la nationalité française.

    - Quels sont les faits reprochés ?

    - Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France.

    - Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit pour atteinte à l'administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique.

    - Condamnation pour s'être soustrait aux obligations du service national

    - Actes commis au profit d'un état étranger incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France

    - Condamnation en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et pour lequel la personne a été condamnée à une peine d'au moins cinq ans d'emprisonnement.

    - La déchéance ne peut avoir lieu que dans un délai de 10 ans à compter de l'acquisition de la nationalité française. Pour organiser votre défense, vous disposez d'un délai d'un mois à compter de la notification vous informant de l'intention du ministre chargé des naturalisations de vous déchoir de la nationalité française.

  • Une réflexion pertinente de Philippe Bilger, dans Boulevard Voltaire : Cette inégalité qui perdure, l’intelligence…

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    Il y a des cracks ici ou là. Il faut l'admettre. C'est un bonheur que sortent du troupeau d'éclatantes figures. Dans combien de temps nous dira-t-on que cette inégalité est un scandale ?

    Le milieu artistique ne peut plus se permettre d’être étranger à la pensée et à la parole.

    Parce que de plus en plus il est sollicité sur tout et n’importe quoi, parfois tout de même sur ce qui le concerne au premier chef : les pièces de théâtre, les films, les divertissements.

    Aujourd’hui, sincèrement, je plains la plupart des artistes : comédiens, acteurs, chanteurs.

    S’ils sont médiocres dans l’analyse et l’expression, cela ne les empêchera pas d’être conviés médiatiquement pour des promotions ou autre chose et ils seront appréciés à hauteur même de leur banalité ou de leur capacité à glisser ici ou là un mot vulgaire ou grossier. Ils trouveront toujours quelqu’un pour s’esclaffer ou feindre d’être ébloui.

    Ce sont surtout ceux qui sortent un peu du lot qui attirent ma compassion. Aimables, passables sans être brillants ni exceptionnels, ils se débrouillent comme ils peuvent mais malheureusement, dans l’estime publique et l’admiration intellectuelle ils se trouvent relégués parce qu’à leurs côtés il y a des monstres.

    Que faire quand dans un même espace, dans son monde, on coexiste par exemple avec un Fabrice Luchini ou une Isabelle Huppert ? Que le premier soit étincelant, drôle et que son fort ne soit jamais la bêtise est une évidence. Que la seconde, sur un autre registre, parvienne à faire réfléchir sans donner forcément mal à la tête est un miracle. Précisément parce qu’elle n’a pas besoin de jouer à l’intelligente, le comble de l’artifice et donc du désastre personnel, parce que justement elle l’est.

    Fabrice Luchini et elle "cassent" le métier, ils sont incomparables et font de la peine pour les tâcherons estimables qui gravitent dans la lumière mais remontent mal une pente qui fait des artistes en général des histrions sans substance.

    Et ces chanteurs qu’on s’obstine à interpeller sur les problèmes du monde quand les plus talentueux d’entre eux ont compris que la classe était de se taire ! Je songe, bien sûr, à Jean-Jacques Goldman, Marc Lavoine ou Julien Clerc. […]

    On peut adorer les deuxièmes à vie. Les Français ont raffolé de Raymond Poulidor parce que Jacques Anquetil dominait trop et n’éprouvait pas le besoin de s’en excuser. Le peuple aime se pencher comme une mère sur les vaincus.

    Sur le plan de l’intelligence et de la gloire médiatique qui parfois en résulte, ce qui sauve certains esprits tient au fait que, si Jacques Attali, Alain Minc et Bernard-Henri Lévy sont partout et laissent croire que pas une miette de la réflexion ne saurait leur échapper – le parcours promotionnel du dernier, depuis quelques jours, est à cet égard très éclairant (Le Canard enchaîné) -, ils ont heureusement ce passif d’un zeste d’arrogance, de condescendance, d’impérieuse certitude d’être les meilleurs qui laisse une chance à ceux qui peuvent leur damer le pion, sinon pour la dialectique et le péremptoire, du moins pour la qualité humaine du dialogue et des échanges.

    Michel Onfray n’a rien à leur envier pour ce qu’ils privilégient et incarnent mais il sait aussi que l’acceptation de la contradiction, l’écoute et la modestie ne sont pas une honte.

    Il y a des cracks ici ou là. Il faut l’admettre. C’est un bonheur que sortent du troupeau d’éclatantes figures. Dans combien de temps nous dira-t-on que cette inégalité est un scandale ?  u

     

    Source : Boulevard Voltaire

     

  • Le coronavirus, le danger chinois et la mondialisation libérale, par Charles Saint-Prot.

    Née en Chine comme la plupart des pandémies qui ont ravagé le monde, depuis la fameuse grippe de 1918 injustement appelée « grippe espagnole » parce que les Espagnols ont été les premiers à en signaler le danger, passant par le SRAS ou le H1N1, la propagation du coronavirus Covid-19 met en relief tous les effets pervers de la mondialisation.

    Au vu des crises sociales qui ravagent une partie du monde ( notamment le vieux monde de l’Europe et des pourtours méditerranéens) on savait que, contrairement à ce que prétendent les niais la mondialisation n’est pas « heureuse » ; on savait aussi que les délocalisations entreprises par des sociétés (des fabricants de chaussettes aux fabricants d’aspirateurs ou d’ordinateurs), qui n’ont que le profit pour idéologie et ont cherché par tous les moyens à faire fabriquer au plus bas prix, ont précipité le chômage et la misère des classes moyennes, en particulier dans les pays industrialisés.

    3.jpg On découvre maintenant que la mondialisation, voulue par la finance anonyme et vagabonde, présente de graves risques pour la santé mondiale, notamment du fait que la Chine, système totalitaire communiste, a imposé des règles du jeu inacceptables (absence de normes, culture sanitaire déficiente, faible degré de pureté des médicaments, transfert de technologies criminels, etc.). En même temps on a appris avec effroi que près de 85 % des médicaments sont fabriqués… en Chine ! Ce qui démontre l’irresponsabilité des thuriféraires de Pékin, à commencer par un ancien premier ministre qui devrait être jugé pour haute trahison.

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    On découvre aussi que des pans entiers des secteurs stratégiques occidentaux, notamment en France, sont tributaires de la Chine, au point que même le ministre des Finances Bruno Le Maire a déclaré le 25 février 2020 que l’épisode du coronavirus devrait inciter la France à produire davantage de biens stratégiques à l’intérieur de ses propres frontières.

    Vraiment il est temps de découvrir que la Chine est l’ennemi mondial et que la mondialisation libérale est un cancer qui nous ronge. A cet égard, on ne peut que souscrire à ce qu’écrit le député Éric Ciotti dans le Parisien du 26 février : « Nous découvrons avec stupeur que la Chine, devenue usine du monde, a relégué l’Europe et la France au rang de simples consommateurs. Frappés par une désindustrialisation suicidaire, nous sommes devenus dépendants de Pékin ».

    Bruno Le Maire, décidément sur le chemin de Damas, estime que le coronavirus va changer la donne dans la mondialisation en obligeant les économies « à relocaliser une partie de leurs productions et d’être plus indépendant sur un certain nombre de chaînes de production ». Il était temps d’ouvrir les yeux pour constater que beaucoup de productions (industries de défense, produits médicaux, alimentation, produits de haute technologie…), doivent évidemment relever du stratégique et ne peuvent pas être délocalisées.

    Voici enfin dévoilés les méfaits de la mondialisation qui n’est rien d’autre que l’ultra-libéralisme, c’est dire la loi du libre renard dans le libre poulailler qui a conduit a une fragilité extrême et cette dépendance encouragées, dit encore Éric Ciotti, par « une foi aveugle dans la mondialisation et des logiques économiques à court terme, des économies d’échelle, des délocalisations et une désindustrialisation massives » .

    Il est donc temps de retrouver le rôle indispensable de l’État-nation, tant décrié par les libéraux et les libertaires gauchistes depuis mai 1968. C’est naturellement vers l’État que se tournent les peuples en quête de protection. Vers l’État et non vers les GAFA, Alibaba ou de misérables succédanés comme l’union européenne. Vers l’État pour forcer les entreprises à trouver dessolutions de production locale. Vers l’État pour rétablir les frontières protectrices. Vers l’État pour privilégier l’impératif de sécurité sur le profit. Oui, l’épidémie du coronavirus « remet les États au centre du jeu alors que les chantres de la mondialisation nous avaient annoncé leur disparition ».

    Pendant des siècles, nos sociétés ont vécu suivant le noble principe d’Aristote que l’économie est au service de la société et l’argent doit s’adapter au besoin social. La mondialisation a renversé ce paradigme en imposant la seule loi du profit. Seul l’État nation peut mettre un terme à cette funeste dérive. Mais encore faudrait-il avoir des dirigeants nationaux à la hauteur. Ceci est une autre histoire…

  • Dans Ouest France, Coronavirus. Pénurie de masques : comment en est-on arrivé là ?

    La France dispose « d’un stock nul » de masques FFP2 alors qu’elle en comptait environ 700 millions il y a dix ans. Comment en est-on arrivé là ? Explications sur le manque de masques qui se fait cruellement sentir.

    En 2009, la France disposait d’un stock conséquent de masques : 723 millions de masques respiratoires (les FFP2 qui protègent le porteur contre l’inhalation d’agents infectieux) et d’un milliard de masques chirurgicaux qui permettent au malade de protéger son entourage. Un peu plus d’une décennie plus tard et en pleine épidémie de coronavirus, le pays n’a plus de stock national pour les masques FFP2 et seulement 150 millions de masques chirurgicaux. À quoi un tel retournement de situation est-il dû, alors qu’en 2011, le Haut conseil sur la santé publique considérait qu’en cas de crise importante telle que le Sras, la protection des masques de soins et respiratoires était d’une efficacité préventive élevée ?

    2.jpgÀ un changement de stratégie de l’État. À partir de 2010, les plans gouvernementaux de défense et de sécurité qui définissent les stocks stratégiques à constituer en cas de crise (masque, pastilles d’iode…) ont décidé de ne pas renouveler certains stocks périssables. C’est le cas des masques FFP2 qui sont périmés, en raison de leur composition, quatre à cinq ans après leur fabrication.

    « Des économies considérables »

    Les autorités sanitaires ont donc demandé aux hôpitaux et établissements médico-sociaux de constituer leurs stocks de FFP2. Et ont réservé auprès de certains fabricants (notamment en Chine) des capacités de production en cas de crise importante.

    Dans un rapport de 2015, l’ancien sénateur LR, Francis Delattre, notait que du point de vue des finances publiques, cette stratégie permettrait également de réaliser des économies considérables en termes de coût d’achat, de stockage et, in fine, de destruction. Mais elle était également source d’incertitude. Comment être certain, en effet, que les laboratoires seraient capables de produire des masques en grande quantité en cas de crise, alors que les ruptures d’approvisionnement en matières premières sont de plus en plus fréquentes. De l’avis de l’ensemble des personnes entendues par votre rapporteur spécial, la réservation de capacités de production ne peut constituer une solution unique pour prévenir les situations sanitaires exceptionnelles, prévenait déjà Francis Delattre.

    « Le pays a changé de doctrine »

    Autre interrogation : En 2009, alors que les stocks étaient élevés, ces derniers étaient gérés par l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). Mais en 2016, l’Eprus a été fusionné avec deux autres établissements (l’Institut de veille sanitaire et l’Inpes : éducation et prévention) pour créer l’agence nationale Santé publique France (SPF). C’est l’établissement pharmaceutique de SPF qui gère désormais les stocks stratégiques. Ceux-ci sont entreposés sur une plateforme nationale. Dans les régions, des produits sont par ailleurs stockés dans 120 établissements de santé pivots.

    Une stratégie suffisante ? Non, visiblement et c’est ce qu'a reconnu Olivier Varan, le ministre de la Santé, au Figaro : Le pays a changé sa doctrine sur les masques il y a dix ans. À la suite de l’épisode épidémique de grippe H1N1 de 2011, il a été décidé que ces stocks ne s’imposaient plus, la production mondiale de masques étant supposée suffisante.

    Ces derniers jours, des industriels non spécialisés se sont donc mis à fabriquer des masques.

    L’ex-sénateur Francis Delattre regrette aussi que l’Eprus ait été supprimé. C’était le bras armé de l’urgence. Il gérait les stocks et était très efficace en termes de logistique, pour assurer la distribution. Notamment parce que cette petite équipe qui comptait des militaires dans ses rangs, disposait d’un réseau de volontaires disponibles rapidement

     Pierrick BAUDAIS