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  • Patrimoine cinématographique • Beaumarchais, l’insolent

    Par Pierre Builly

    Beaumarchais, l'insolent d'Édouard Molinaro (1996)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgLa vie en tourbillon

    Quelquefois le culot paye et le public suit.

    À moins de considérer que ce qui fut possible en 1996 ne serait pas concevable aujourd'hui, où les progrès de la massification, de l'inculture et des blockbusters ne permettraient pas de parier un kopeck sur le succès au Box-Office d'un film français intelligent, brillant, consacré à un auteur qu'on ne joue plus guère et à une période historique peu connue. 

    En tout cas Édouard Molinaro, en adaptant avec Jean-Claude Brisville (auteur, puis cinéaste du remarquable Souper) une pièce de 1950 de Sacha Guitry, a eu la main singulièrement heureuse et a donné à Fabrice Luchini ce qui est sans doute, à ce jour, son meilleur rôle de premier plan au cinéma. 

    Là une parenthèse : comment ne pas se désoler qu'un acteur aussi immense, de l'importance d'un Jouvet ou d'un Raimu, qui peut tenir des salles entières sous le charme en lisant une fable de La Fontaine, une page de Louis-Ferdinand Céline, un extrait du philosophe réactionnaire Philippe Muray, n’ait pas trouvé un rôle à sa mesure, comment ne pas se désoler qu'aucun grand réalisateur n'ait pu l'employer pour un film majeur ? Qu'est-ce qu'on mettrait en exergue si, par malheur, il disparaissait demain ? La discrète de Christian Vincent, Confidences trop intimes de Patrice Leconte, Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay... quelques bons films paisibles ; et puis des apparitions ici et là, souvent brillantes, chez Éric Rohmer ou François Ozon... Rien qui marque durablement. 

    Mais qu'il est bon dans Beaumarchais, un rôle fait pour lui, tout de légèreté, de brio, d'élégance, de désinvolture, de talent... Peut-être parce que, finalement, comme son personnage il privilégie la qualité de sa vie à la qualité de son œuvre... 

    17807.jpgLe film reprend avec une grande fidélité les péripéties dignes d'un roman feuilleton de la vie de Pierre Caron de Beaumarchais entre 1773 et 1780, marquées par le succès des deux pièces qui l'ont immortalisé (Le barbier de Séville et Le mariage de Figaro) et donc ses démêlés avec les Parlements et les financiers (il était néanmoins lui-même à la tête d'une fortune considérable), mais aussi par ses activités d'agent secret au service de la Couronne, son action en faveur des Insurgents d'Amérique et par la faveur des Rois, Louis XV puis Louis XVI, agacés devant un esprit aussi rétif mais admiratifs de son énergie et de son inventivité. Je m'étonne et me réjouis qu'un récit historique qui exige un minimum de connaissances sur cette période complexe des dernières années d'Ancien Régime ait pu remporter un grand succès public, mais je ne suis pas certain que tout le monde ait bien compris la subtilité de plusieurs passages. 

    En tout cas Molinaro, qui a disposé de moyens techniques et financiers importants (voir l'intéressant making off du bonus) a filmé cela avec esprit et dans l'esprit de Guitry : on s'amuse d'ailleurs beaucoup de voir, au fil des séquences, comme chez le Maître, dans ses grandes machines historiques (Si Versailles etc.), surgir des visages d'acteurs connus venir jouer  des rôles de quelques lignes et c'est un bonheur que de les reconnaître au passage (Michel Serrault en Louis XV, mais aussi Jean-Claude Brialy, Jean Yanne, Guy Marchand, François Morel, José Garcia et bien d'autres...) 

    Trav9.jpgEt mention spéciale pour le choix des demoiselles : Claire Nebout prête sa beauté androgyne au Chevalier d'Éon (on ne saurait faire meilleur choix), Isabelle Carré, Florence Thomassin sont de ravissantes soubrettes de théâtre, Sandrine Kiberlain interprète la troisième (et dernière) épouse de l'auteur avec le grand talent qu'on lui connaît. 

    Et Fabrice Luchini, donc, impeccable, rieur, allègre, spirituel. Le monde danse sur un volcan et, depuis que les Parlements, les Jansénistes, la haute noblesse et les Gallicans, coalition improbable et suicidaire, ont eu la peau de la réforme Maupeou, rien ne peut empêcher l'Ancien Régime de courir à sa perte. Il n'est pas certain que Beaumarchais s'en réjouisse, loin de là ; mais que peut-il devant l'aveuglement ?  

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    DVD autour de 5 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • 1979, un Français fabrique une voiture à hydrogène, par Florence Dartois.

    La station d’avitaillement du premier bus fonctionnant avec une pile à hydrogène est officiellement inaugurée ce 19 septembre à Pau. En 1979, un Français réalisait un prototype de voiture roulant à l'hydrogène. Lui utilisait des panneaux solaires pour l'énergie nécessaire à la fabrication de son carburant.

    Juin 1979. Ce reportage de France3 Nantes nous présente l'invention de Jean-Luc Perrier, 35 ans, professeur technique à Angers. Pas de pile à hydrogène dans ce prototype. Il s'agit ici de l'adaptation d'un moteur de série, alimenté à l'eau et à l'hydrogène, sur une voiture. Son prototype fonctionne. Très enthousiaste, il décrit le procédé utilisé : 

    "Au-dessus du carburateur, nous trouvons trois tubes d'arrivée d'hydrogène. Deux pour la mise en route et le ralenti et un autre tube pour la mise en régime en puissance. L'alimentation à pression régulière se fait grâce à un détendeur… à partir de la bouteille d'hydrogène qui se trouve dans le véhicule."

    A l'arrière de la voiture, posée sur le siège, se trouve une bonbonne d'hydrogène qu'il extirpe rapidement tout en continuant son exposé : "grâce à l'hydrogène que nous trouvons dans la nature de manière abondante (H2O), l'eau qui peut être séparée de l'oxygène, l'hydrogène est un combustible qui remplace le gaz naturel et qui peut être utilisé aussi bien pour le chauffage que pour la locomotion. Et lorsque l'hydrogène de la bouteille se combine avec l'oxygène de l'air, nous retrouvons l'énergie qui a été au départ nécessaire (H2O) pour séparer l'hydrogène de l'oxygène."

    Le commentaire ajoute : "De la vapeur d'eau tout simplement sort donc de ce tube d'échappement. D'où plus de pollution ! Autre avantage : autonomie multipliée par deux. Pas d'usure et un gaz moins explosif que l'essence. Donc moins dangereux."

    9.jpg

    Le journaliste se demande alors pourquoi ne pas dépasser le stade du prototype ? "Première raison : on ne sait pas bien stocker ce gaz."

    Jean-Luc Perrier donne ensuite la seconde raison pour laquelle personne n'a construit de véhicule ou de transport urbain qui fonctionneraient à l'hydrogène. A cause de sa fabrication et de son coût de production : "Actuellement, l'hydrogène est fabriqué avec du pétrole ou avec des gaz de hauts fourneaux ou par cracking de l'ammoniaque, alors que dans l'avenir, si on peut le fabriquer avec l'énergie nucléaire ou encore mieux avec l'énergie solaire - ce qui permettrait aux pays arabes d'avoir toujours un produit à nous vendre et pour nous d'avoir toujours un produit à consommer - de réduire le problème énergétique de façon pratiquement infinie."

    Pour en savoir plus sur le Fébus de Pau.

    Le tram-bus à hydrogène fait partie d’une flotte de huit véhicules dont la mise en service est prévue en fin d’année. Le 6 septembre 2019, il a été présenté aux Palois. Fébus est le premier bus à haut niveau de service de 18 mètres au monde fonctionnant avec une pile à hydrogène. Il a une capacité de 125 passagers et une autonomie de 240 kilomètres par jour. Le véhicule est animé par un moteur électrique de 200 kW (270 chevaux) fourni par l’équipementier allemand Siemens et utilise une pile à combustible de 100 kW du canadien Ballard.

    La station d'avitaillement a été construite en partenariat avec ENGIE/GNVert, elle sera alimentée par le biais d’un électrolyseur fourni par ITM Power. Sa capacité de production est de 268 kilos d’hydrogène par jour, cet électrolyseur alimentera 8 points de distribution.

    Du 14 au 22 septembre prochains, Fébus sera exposé à la foire de Pau.

    Pour aller plus loin

    JT du 20h00 : les carburants de demain.  (3 février 1977)

    JT de 13h00 : la voiture à hydrogène. Michel Chevalet dans un laboratoire à Malakoff montre les différentes possibilités de stockage de l'hydrogène.  (15 avril 1978) 

    Soir 3 : Inova 79, le moteur à hydrogène. A l'occasion de la semaine mondiale de l'innovation, l'exposition Inova présente le moteur à hydrogène. Démonstration des possibilités de ce moteur. Paul Perroud, du Centre d'études nucléaire de Grenoble explique le fonctionnement de ce moteur. (1er avril 1979)

    Florence Dartois

    Source : https://www.ina.fr/

  • 22 pays africains importent leur monnaie d'Angleterre et d'Allemagne, par Ilyes Zouari*.

    Plu­sieurs décen­nies après leur indé­pen­dance, la Gui­née, l’É­thio­pie, le Rwan­da et 14 autres pays afri­cains conti­nuent à faire impri­mer leurs billets de banque au Royaume-Uni, tan­dis que d’autres ont recours à l’Al­le­magne. Tou­te­fois, les popu­la­tions de ces pays ignorent dans leur immense majo­ri­té le fait que leur mon­naie soit fabri­quée à l’é­tran­ger, contrai­re­ment à celles des pays de la zone CFA, bien mieux infor­mées en la matière.

    5.jpg17 pays afri­cains importent leur mon­naie du Royaume-Uni

    Selon les don­nées dis­po­nibles, compte tenu d’un cer­tain manque de com­mu­ni­ca­tion dans ce domaine, aus­si bien de la part des États que des fabri­cants, 17 pays afri­cains sont réper­to­riés comme fai­sant impri­mer leurs billets de banque au Royaume-Uni, et plus pré­ci­sé­ment en Angle­terre. Par ordre alpha­bé­tique, il s’a­git des pays sui­vants : l’An­go­la, le Bots­wa­na, le Cap-Vert, l’É­thio­pie, la Gam­bie, la Gui­née, le Leso­tho, la Libye, le Mala­wi, Mau­rice, le Mozam­bique, l’Ou­gan­da, le Rwan­da, Sao Tomé-et-Prin­cipe, les Sey­chelles, la Sier­ra Leone et la Tan­za­nie (qui fait éga­le­ment impri­mer ses billets dans deux autres pays).

    Ces pays ont tous pour point com­mun d’im­por­ter leur mon­naie de la socié­té bri­tan­nique De La Rue, qui fabrique éga­le­ment la majeure par­tie de celle du Royaume-Uni et qui est un des lea­ders mon­diaux en la matière. Ils se répar­tissent prin­ci­pa­le­ment entre anciennes colo­nies bri­tan­niques et por­tu­gaises, aux­quelles s’a­joutent la Gui­née, le Rwan­da, l’É­thio­pie et la Libye (qui fait éga­le­ment appel à la Rus­sie). Pour ce qui est du pro­ces­sus de pro­duc­tion, il est à noter la récente ouver­ture d’un site à Nai­ro­bi, en 2019, dans le cadre d’une joint-ven­ture avec le gou­ver­ne­ment kenyan en vue d’as­su­rer une par­tie de la fabri­ca­tion des devises.

    Par ailleurs, il convient de citer le cas par­ti­cu­lier du Soma­li­land, ter­ri­toire cou­vrant le nord-ouest de la Soma­lie et ayant pro­cla­mé son indé­pen­dance. Bien que non recon­nu par la qua­si-tota­li­té de la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale, celui-ci a néan­moins créé sa propre mon­naie pour se démar­quer de la Soma­lie, et la fait fabri­quer par le Royaume-Uni, qui admi­nis­trait autre­fois le ter­ri­toire (contrai­re­ment au reste de la Soma­lie, qui était une colo­nie italienne).

    Le recours à une enti­té exté­rieure peut sur­prendre pour une par­tie de ces pays, comme l’É­thio­pie et la Tan­za­nie, qui dis­posent d’une impor­tante popu­la­tion, ou encore la Gui­née et le Rwan­da, compte tenu de cer­tains dis­cours poli­tiques. Mais le cas le plus sur­pre­nant est peut-être celui de la Libye, au regard de ses très impor­tantes capa­ci­tés finan­cières, lar­ge­ment supé­rieures à celles des quelques pays afri­cains fabri­quant eux-mêmes leur mon­naie natio­nale, comme le Maroc, l’A­frique du Sud et la Répu­blique démo­cra­tique du Congo (la Libye étant un grand pro­duc­teur de pétrole, dont elle pos­sède les plus impor­tantes réserves du conti­nent). En fait, cela semble démon­trer une nou­velle fois le manque de sin­cé­ri­té de l’an­cien régime de Kadha­fi lorsque ce der­nier se pré­sen­tait comme le cham­pion du pan­afri­ca­nisme et de l’in­dé­pen­dance des peuples afri­cains. Une pos­ture qui s’ins­cri­vait donc plu­tôt dans le cadre d’une stra­té­gie de com­mu­ni­ca­tion orga­ni­sée par le régime, qui n’a­vait pas véri­ta­ble­ment essayé de déve­lop­per le pays et d’en assu­rer la sou­ve­rai­ne­té (les hydro­car­bures repré­sen­tant autour de 95 % des expor­ta­tions), et qui avait même sou­vent semé le trouble en Afrique (ten­ta­tive d’in­va­sion du Tchad, de désta­bi­li­sa­tion de la Tuni­sie…). Et ce, pro­ba­ble­ment afin de s’as­su­rer la sym­pa­thie et le sou­tien des opi­nions publiques afri­caines, en vue d’ob­te­nir la levée des sanc­tions inter­na­tio­nales et de garan­tir la pour­suite d’un règne sans par­tage qui durait depuis déjà 41 ans au moment du sou­lè­ve­ment du peuple libyen, et fai­sant de Kadha­fi le diri­geant à la plus grande lon­gé­vi­té de l’A­frique post-colo­niale. Une stra­té­gie de com­mu­ni­ca­tion qui conti­nue encore aujourd’­hui à avoir une cer­taine efficacité…

    Au moins six pays afri­cains importent leur mon­naie d’Allemagne

    En plus des pays pré­cé­dem­ment cités, cinq autres sont réper­to­riés comme fai­sant impri­mer leurs billets de banque en Alle­magne, aux­quels s’a­joute la Tan­za­nie qui a éga­le­ment recours au Royaume-Uni (ain­si qu’aux États-Unis). Ces six pays fai­sant donc appel à l’Al­le­magne sont les sui­vants : l’É­ry­thrée, la Mau­ri­ta­nie, le Sou­dan du Sud, l’Es­wa­ti­ni, la Tan­za­nie et la Zam­bie. Cette der­nière fait aus­si impri­mer une par­tie de sa mon­naie en France.

    Cepen­dant, les don­nées très par­tielles trans­mises par le fabri­cant alle­mand de billets de banque Giesecke+Devrient (G+D), qui n’in­dique pas dans le détail les banques cen­trales clientes à tra­vers le monde (et à quoi s’a­joute l’o­pa­ci­té entre­te­nue par de nom­breux États eux-mêmes), laissent pen­ser que d’autres pays afri­cains font éga­le­ment appel, au moins ponc­tuel­le­ment, à l’Al­le­magne pour la fabri­ca­tion de leur mon­naie natio­nale (comme peut-être l’É­thio­pie, qui avait dans le pas­sé média­ti­sé la signa­ture d’un contrat, en 2008).

    43 pays afri­cains importent leur mon­naie de l’étranger

    En tenant compte des devises fabri­quées dans des pays autres que le Royaume-Uni et l’Al­le­magne, et en dehors des cas par­ti­cu­liers de la Soma­lie et du Zim­babwe, en faillite et sans véri­table mon­naie, ce sont donc 43 pays afri­cains au total qui ont recours à un pays étran­ger, soit 21 pays de plus que ceux pré­cé­dem­ment cités. Selon les infor­ma­tions dis­po­nibles, 20 de ces autres pays font appel à la France (qui imprime éga­le­ment une par­tie de la mon­naie de la Zam­bie, déjà men­tion­née), tan­dis qu’un d’entre eux à recours aux États-Unis, en l’oc­cur­rence le Libe­ria, qui avait été créé à par­tir de 1821 par l’Ame­ri­can Colo­ni­za­tion Socie­ty (et qui s’a­joute – au moins – à la Tan­za­nie, dont ils fabriquent par­tiel­le­ment la monnaie).

    Ain­si, et selon les don­nées dis­po­nibles, la France imprime la mon­naie de 21 pays afri­cains au total, à savoir celle de 16 de ses anciennes colo­nies (12 pays de la zone CFA, les Comores, Mada­gas­car, Dji­bou­ti et la Tuni­sie), aux­quelles s’a­joutent la Gui­née-Bis­sau et la Gui­née équa­to­riale (membres de la zone CFA, et res­pec­ti­ve­ment ancienne colo­nie por­tu­gaise et espa­gnole), le Burun­di (ancienne colo­nie belge), et enfin la Nami­bie et la Zam­bie, deux anciennes colo­nies bri­tan­niques. Le pro­ces­sus de fabri­ca­tion est assu­ré par la Banque de France pour 17 de ces pays, tan­dis que quatre autres ont recours à l’en­tre­prise pri­vée Ober­thur Fidu­ciaire, un des trois lea­ders mon­diaux de la fabri­ca­tion des billets de banque, avec le bri­tan­nique De La Rue et l’Al­le­mand Gie­secke & Devrient. Mais là encore, le nombre réel de pays fai­sant appel, au moins ponc­tuel­le­ment, aux ser­vices de cette entre­prise fran­çaise est pro­ba­ble­ment plus élevé.

    Neuf pays afri­cains fabriquent eux-mêmes leur mon­naie nationale

    En dehors de ces 43 pays exter­na­li­sant la fabri­ca­tion de leur mon­naie natio­nale auprès d’une enti­té étran­gère, neuf pays afri­cains assument donc eux-mêmes ce pro­ces­sus, à savoir le Maroc, l’Al­gé­rie, l’É­gypte, le Sou­dan, le Gha­na, le Nige­ria, la Répu­blique démo­cra­tique du Congo (RDC), le Kenya et l’A­frique du Sud. Tou­te­fois, et sans que cela n’ait de lien avec le carac­tère local de la fabri­ca­tion de la mon­naie, il convient de rap­pe­ler, pour contrer une cer­taine pro­pa­gande, que cinq de ces neufs pays souffrent d’une forte dol­la­ri­sa­tion de leur éco­no­mie (le Sou­dan, le Gha­na, le Nige­ria, la RDC et le Kenya), c’est-à-dire d’une impor­tante uti­li­sa­tion du dol­lar dans les tran­sac­tions éco­no­miques internes, par refus de la mon­naie locale, consi­dé­rée comme ris­quée. Le cas du Nige­ria illustre bien la prin­ci­pale rai­son de cette situa­tion, avec une mon­naie ayant per­du près de 60 % de sa valeur par rap­port au dol­lar depuis 2014, et plus de 99 % de sa valeur depuis sa créa­tion en 1973 (lorsque la livre ster­ling valait 2 nai­ras, contre 527 au 1er avril 2021).

    Cepen­dant, l’exis­tence d’un cer­tain nombre de pays afri­cains fabri­quant eux-mêmes leur mon­naie natio­nale, et mal­gré les graves dif­fi­cul­tés finan­cières ren­con­trées par cer­tains d’entre eux (comme le Sou­dan, dont la Livre vient d’être déva­luée de 85 %, en février der­nier, et qui est désor­mais un des cinq pays les plus pauvres d’A­frique et le pays le plus endet­té du conti­nent), prouve bien que d’autres pays pour­raient éga­le­ment assu­mer cette tâche. Et ceci est encore plus vrai pour ceux ayant l’a­van­tage de faire par­tie d’un ensemble régio­nal dis­po­sant d’une mon­naie unique et d’une popu­la­tion suf­fi­sam­ment impor­tante, à savoir les pays appar­te­nant à l’UE­MOA et à la CEMAC, les deux ensembles les plus inté­grés, et de loin, du conti­nent (et qui démontrent, au pas­sage, que le pan­afri­ca­nisme est avant tout une réa­li­té francophone).

    Expli­ca­tion : Dans le cadre d’un article publié en décembre 2020 (https://www.bbc.com/afrique/region-55413027), la BBC don­nait la parole à Kemi Seba qui affir­mait qu’il n’é­tait pas nor­mal que les pays de la zone CFA conti­nuent à faire fabri­quer leur mon­naie sur le ter­ri­toire même de leur ancienne puis­sance colo­niale. Si ce point de vue est res­pec­table, il est tou­te­fois regret­table que la BBC n’ait fait nulle men­tion, ni en direct lors de l’in­ter­view ni dans le texte de l’ar­ticle, du fait que le Royaume-Uni pro­duit lui aus­si la mon­naie de nom­breux pays africains.

    Autre élé­ment regret­table : dans ce même article, un invi­té séné­ga­lais affirme (entre autres choses inexactes) que son pays, qui serait mal géré à cause du franc CFA, est le deuxième pays le plus endet­té de la Cedeao, après le Cap-Vert. Or, non seule­ment la véri­té est dif­fé­rente, mais en plus, il faut savoir que le Séné­gal ne fait même pas par­tie depuis long­temps des quatre pays les plus endet­tés de la Cedeao… et qu’il n’y a même désor­mais aucun pays fran­co­phone par­mi les cinq pays les plus endet­tés de cet ensemble (don­nées semes­trielles du FMI sur la dette publique).

    Il est ain­si déplo­rable de consta­ter que la BBC, qui se veut une des réfé­rences mon­diales en matière d’in­for­ma­tion, se mette elle aus­si à dif­fu­ser pério­di­que­ment des infor­ma­tions erro­nées ou incom­plètes. En cette période post-Brexit, mar­quée par un inté­rêt accru du Royaume-Uni pour l’A­frique, espé­rons que la BBC ne suive pas les traces des médias finan­cés par la Tur­quie, qui excellent en la matière… 

    *Pré­sident du CERMF (Centre d’é­tude et de réflexion sur le Monde francophone)

    ww.cermf.org

    info@cermf.org

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Vers la stagflation et un krach, par Marc Rousset.

    La Bourse de Paris a terminé, ce vendredi, tout comme Wall Street, dans le rouge à 6.460, plombée par des inquiétudes sur une américaine non temporaire, sur les variants du Covid et l’inégalité vaccinale dans le monde, sur la vigueur de la reprise et un ralentissement en Chine au deuxième trimestre. 

    marc rousset.jpgL’indice des consommateurs américains de l’université du Michigan est ressorti à seulement 80,8, contre 87, de consensus de marché, suite à la hausse des prix de 5,4 % sur un an aux États-Unis (7,3 % pour les prix de gros, au plus haut depuis onze ans). La Fed pourrait resserrer sa politique monétaire avant même, comme elle le prétend, que « la reprise soit complète ». En Europe, l’inflation a atteint 2,5 % en juin, en Espagne et au .

    Le prix des logements aux États-Unis augmente plus rapidement qu’au sommet de la bulle des subprimes, il y a quinze ans. L’indice immobilier américain (FHFA) progresse à un rythme record de 15,7 % par an. Sur la base des 4.500 milliards de dollars créés depuis le début de la pandémie, l’inflation américaine pourrait osciller entre 5 et 10 % jusqu’à fin 2022. Les taux d’intérêt sont toujours nuls et la Fed achète toujours 120 milliards de dollars d’obligations chaque mois, alors que les programmes de relance de Biden vont conduire à un budgétaire de 3.000 milliards de dollars, soit 15,5 % du PIB, ce qui équivaut à des chiffres d’une période de guerre, contre une moyenne de 8 % environ dans la zone euro.

    De plus, les ménages américains ont amassé 2.400 milliards de dollars d’épargne excédentaire qui est gelée depuis quinze mois, ce qui est très supérieur aux ménages français (180 milliards d’euros). Dès que les reprendront, la vélocité de la monnaie, source d’inflation, reprendra son cours normal. La Fed, prise au piège de la dette, fait face au dilemme du resserrement monétaire immédiat qui conduira à un krach sur les marchés ou à ne rien faire, ce qui laissera le génie de l’inflation sortir de sa bouteille. La BRI (Banque des règlements internationaux) craint que les marchés ne réagissent avant la Fed, ce qui conduirait aussi à un krach.

    Il semble également que l’effet déflationniste des 800 millions de travailleurs faiblement rémunérés de la Chine et de l’Europe de l’Est soit épuisé car les salaires ont augmenté d’une façon substantielle, même s’il y a encore de la réserve trop nombreuse en Inde et dans les pays émergents. La réalité, c’est qu’il y a trop d’argent pour trop peu d’offre. La Fed risque d’être forcée de réajuster le calendrier de sa réduction d’achats d’actifs et, comme l’écrit la BRI : « Plus les banques centrales tarderont, pire ce sera. »

    De nombreuse pénuries hors normes perturbent l’industrie mondiale. 47 % des industriels français ont des difficultés d’approvisionnement. La politique des flux tendus sans stock de est remise en question et il peut être intéressant de produire local. Les coûts du transport maritime atteignent des records, à 8.800 dollars le conteneur de 40 pieds, et les fabricants chinois de conteneurs n’arrivent pas à produire suffisamment. En un an, les cours du cuivre et de l’aluminium ont progressé de 50 %.

    Le professeur américain Nouriel Roubini est encore plus soucieux que la BRI : il estime que nous nous dirigeons, en fait, vers la stagflation car « la stagflation des années 1970 va bientôt se télescoper avec les crises de la dette de la période post-2008 ». Il écrit, dans le Guardian, que « la question n’est pas de savoir si cela aura lieu mais quand, car les ratios d’endettement sont beaucoup plus élevés que dans les années 1970 ». Il énumère les causes de stagflation : « retour du protectionnisme, vieillissement démographique dans les économies avancées et émergentes, restrictions d’immigration dans les économies avancées, relocalisation de la fabrication dans des régions à coût élevé, balkanisation des chaînes d’approvisionnement mondiales ».

    Les marchés risquent de bientôt connaître le « moment Minsky » (autre célèbre professeur américain), suite au changement de politique des liquidités ou par peur du changement de politique à venir des banques centrales, c’est-à-dire le moment où les investisseurs surendettés, après avoir pris des risques élevés mettant en péril la stabilité du système, décident de vendre en masse, déclenchant une spirale de baisse -entretenue – ce que l’on appelle un krach.

     

    Marc Rousset

     
    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Les Vendéens vont devoir retirer les coeurs rouge et blanc de leurs plaques d'immatriculations, par Marc Bertrand.

    Quelques plaques de Vendéens fiers de leurs coeurs... qu'ils vont devoir décoller ! © Radio France - Marc Bertrand 

    La Cour de cassation, dans un arrêt rendu mi-décembre, estime illégal d'apposer quelque autocollant que ce soit sur nos plaques minéralogiques, même s'ils ne recouvrent aucun numéro. En Vendée, la vignette aux couleurs du drapeau vendéen collée à la plaque est une tradition très respectée. 

    L'autocollant avec le cœur vendéen sur les plaques d’immatriculation des voitures pour masquer le logo de la région, c’est fini. La Cour de cassation a jugé illégal, dans un arrêt rendu en décembre, de coller n'importe quel vignette sur nos plaques minéralogiques, sous peine de 135 euros d'amende, en cassant le jugement d'une cour d'appel. Jusqu'ici, c'était toléré, si l'autocollant ne masquait pas le numéro TPPR, le numéro d'agrément marqué en petit sous le numéro du département dans le coin droit de la plaque.

    Le cœur vendéen, "une fierté" 

    En Vendée, comme en Corse ou chez les Catalans, ça fait partie de la culture locale. On croise partout l'autocollant rouge et blanc, avec les deux coeurs surmontés par la couronne et la croix : "C'est une fierté", s'exclame Lucie, une Challandaise, sur le parking du Leclerc : "Je suis Vendéen, je ne renie pas ma patrie", ajoute fièrement son compagnon. 

    On a mis l'autocollant quand on s'est installés, parce qu'un voisin nous a dit qu'on avait vandalisé sa voiture parce qu'il n'avait pas le 85

    Et pas question d'avoir le logo Pays de la Loire de la plaque officielle du département 85. Son cœur vendéen, Jean-Claude y tient : "Je ne l'enlèverai pas", assure-t-il, "ils sont malades", avant d'ajouter : "Je pense que ça va faire râler. Surtout Fifi, là-bas au Puy du Fou. Il ne va pas aimer du tout, je me souviens qu'il avait râlé quand ils ont voulu enlever le numéro des départements". Une référence à Philippe de Villiers qui, en 2008 alors qu'il était président du département, il avait qualifié de "foutage de gueule" le projet de supprimer le numéro du département des plaques minéralogiques.

    Les "Parisiens" amateurs de vignettes

    Mais plus royaliste que le roi, il y a les "étrangers", ces Parisiens, ces Marseillais, venus s'installer en Vendée, comme Louis : "On a mis l'autocollant quand on s'est installés, parce qu'un voisin nous a dit qu'on avait vandalisé sa voiture parce qu'il n'avait pas le 85". Au garagiste du coin, pile sur la route pour aller vers Noirmoutiers, Vincent a vendu des centaines de cœurs vendéens au tout début du premier confinement : "Beaucoup de gens venus de grandes villes, qui avaient peur qu'on leur casse un rétroviseur. En tout cas, c'est l'image qu'ils s'en font !" 

    Au fait, pourquoi cette décision de la Cour de cassation ? La justice avait été saisie par un fabricant de plaques qui contestait l'activité de fabricants de logos autocollants. Il s'agit d'une concurrence déloyale, disait-il, puisque ces autocollants ne respectent pas la réglementation. Et qu'ils évitent d'avoir à payer une nouvelle plaque pour changer son numéro de département, ce qui coûte une quarantaine d'euros. La Cour de cassation leur a donné raison. Et désormais, au contrôle technique, certains garagistes enlèvent systématiquement les autocollants. 

    Source : https://www.francebleu.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Alors que la France vient de vendre des Rafales à la Grèce, qui cherche à  se protéger d'Erdogan - le petit Hitler du Bosphore... - et de son expansionnisme provocateur et brutal, l’Allemagne vend 6 sous-marins à la Turquie, malgré la demande de la Grèce de n’en rien faire.

    Et la marine Turque multiplie ses provocations en Méditerranée. Bel exemple de solidarité européenne !...

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    Éric Zemmour : "Au sein de l’OTAN, on a un allié qui est en train de devenir un ennemi : C’est la Turquie."  Pourtant Macron apparaît bien pusillanime face à Erdogan : on a pu le juger dans l’affaire du navire Courbet menacé par un navire militaire Turc, au large de la Grèce...

     

    1 BIS. L'Allemagne unie, admiré et souhaitée par les Encyclopédistes, puis créée par la Révolution et les deux Empires, reste l'un des éléments perturbateurs majeurs de l'Europe. Les Rois de France l'avaient bien compris, qui l'avaient morcelé en une mosaïque d'États, par les Traités de Westphalie. La France aurait pu la faire disparaître en 1918, mais le Système ne l'a pas voulu, trahissant à nouveau nos intérêts vitaux, leur préférant son idéologie démocratique (!). Certes, on ne peut comparer l'Allemagne d'aujourd'hui à celle d'Hitler, mais c'est toujours la même volonté de puissance expansionniste, l'économie remplaçant la guerre, aujourd'hui. Et la France, perdante...

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    Depuis les Cimbres et les Teutons (plus de vingt siècles !...) la Germanie a toujours été l'ennemi principal de la France...

     

    3.  Maître Fabrice Di Vizio lance une pétition pour demander la dissolution du Conseil scientifique. Pour signer, si vous êtes d'accord, c'est ici :

    https://baslesmasques.com/o/Content/co391741/maitre-fabrice-di-vizio-demande-la-dissolution-du-conseil-scientifique

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    4. Un homme de 88 ans ne peut plus entrer dans sa maison de Toulouse. Des squatteurs se sont installés dans le logement et ont changé les serrures. Lui souhaiterait simplement vendre son bien pour aller s'installer aux côtés de sa femme, résidant en EHPAD. Oui mais voilà : le Système préfère les délinquants aux honnêtes citoyens, les envahisseurs (rebaptisés "migrants" (!)) aux nationaux etc... Que faire, quand un semble-État ne remplit plus son premier rôle, qui est de protéger les personnes et les biens ? Un exemple possible de tutoriel (de "tuto", comme on dit aujourd'hui), vu sur tweeter : on réunit dix copains avec deux chiens, un serrurier et des battes de base-ball. Durée de l'opération : une heure...

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    Roland n'a plus aucun accès à sa maison, située sur l'avenue de Fronton et ce, depuis le mois de septembre. L'affaire a été révélée ce dimanche par La Dépêche, dont l'octogénaire est un ancien salarié...

     

    5. Le rendez-vous de Jean Messiha :

    "La revanche des Français contre ceux qui les trahissent tient en un mot : élections. Elles auront lieu dans 15 mois. L'occasion d'en finir avec un président Macron dont la gestion calamiteuse de la crise sanitaire a suffisamment duré. Ma tribune" :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/covid-19-monsieur-macron-par-ici-la-sortie-128317

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    6. Forts avec les faibles, faible avec les forts ! Question toute simple  au semble-Gouvernement de notre semble-État : est-ce que, à Trappes, une boulangerie qui aurait dépassé l'heure a été fermée ? Est-ce que, dans les mille cinq cent (et beaucoup plus...) "zones de non-droit" répertoriées dans ce qui fut "la douce France", des vendeurs de drogue ont vu leur activité faire l'objet d'une "fermeture administrative" pour avoir vendu de la mort après 18h dans les rues, les cages d'escaliers, les entrées d'immeuble ? Bienvenue en absurdistan !

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    Liberté, égalité, absurdité ?

    7. "Séparatisme" (!) : Halte à l'escroquerie ! La loi devait traiter de la lutte contre l’islamisme et ça se termine par la mise en cause de nos traditions et racines chrétiennes ...

    https://www.la-croix.com/France/participation-elus-celebrations-religieuses-debat-2021-02-04-1201139001

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  • Communiqué de presse de l'Action française Vannes : sauvons la fonderie de Bretagne !

    Vannes, le 22 06 2021
    À l’at­ten­tion du ser­vice politique

    Ayant déjà délo­ca­li­sé une grande par­tie de la pro­duc­tion de pièces en Tur­quie, le Groupe Renault, pro­prié­taire du site de la Fon­de­rie de Bre­tagne situé à Cau­dan, a concré­ti­sé le 11 mai 2021 son pro­jet de vente du site de fabri­ca­tion, en enta­mant les recherches d’un nou­veau repre­neur.

    Le Groupe Renault met ain­si en péril les 340 emplois bre­tons et les mil­liers d’emplois indi­rects qui y sont liés, et dans une fra­gi­li­té éco­no­mique into­lé­rable l’ensemble des familles de ces salariés.


    Cette vente réa­li­sée dans le cadre du plan d’économie de mai 2020 du Groupe, s’inscrit dans la longue liste des délo­ca­li­sa­tions réa­li­sées depuis le début des années 2000, où le Groupe Renault s’est illus­tré par son zèle anti­fran­çais. En 2004, plus de 333 000 emplois étaient liés à la concep­tion et fabri­ca­tion de voi­tures en France ; en 2019, on ne comp­tait plus que 210 000 emplois. Cette année-là, le Groupe Renault lan­çait sa nou­velle Clio V, entiè­re­ment pro­duite dans l’usine de Bur­sa (Tur­quie).


    Le Groupe Renault, en fai­sant le choix de l’intérêt éco­no­mique plu­tôt que l’intérêt natio­nal, en fai­sant le choix de la ren­ta­bi­li­té plu­tôt que de la sau­ve­garde de l’emploi, s’oppose à l’intérêt fran­çais : traître à la Patrie, Renault a choi­si son camp – celui du mer­can­ti­lisme nihiliste.


    Tou­te­fois, cette traî­trise éco­no­mique n’a été pos­sible qu’avec la com­pli­ci­té de la Répu­blique : en offrant les pleins pou­voirs au dik­tat bruxel­lois sur la France, elle a aban­don­né la défense de la Nation fran­çaise et ain­si expo­sé l’ensemble des Fran­çais au libé­ra­lisme apa­tride et à ses consé­quences sociales dramatiques.


    L’Action fran­çaise, parce que pro­fon­dé­ment atta­chée à la défense de la Nation et à la pro­tec­tion de l’ensemble des Fran­çais, ne peut se rési­gner à voir la France aban­don­née aux délo­ca­li­sa­tions et aux inté­rêts mer­can­tiles. Le Bien Com­mun de la Nation impose un véri­table patrio­tisme éco­no­mique, seul capable de conci­lier la sur­vie des entre­prises et la pro­tec­tion de l’ensemble des tra­vailleurs. Pour ce faire, la France doit non seule­ment retrou­ver son indé­pen­dance face au dik­tat libé­ral de Bruxelles, mais sur­tout un sys­tème poli­tique réel­le­ment sou­cieux du Bien Com­mun. Face aux délo­ca­li­sa­tions, pour les emplois bre­tons et pour la Nation, vive le Roi !

    Action fran­çaise – Vannes

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    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Vous allez pouvoir fumer vos pompes, par Philippe Kaminski

     
    Chaussures de cannabis baskets de mauvaises herbes - Etsy France
     
    On les appelle des baskets "Weedo" et, comme leur nom l'indique, ce sont "les premières baskets au monde faites de CBD Weed", c'est-à-dire de "cannabis médicinal", explique Bernardo Carreira, co-fondateur de la startup 8000Kicks . 
    Autrement dit, selon leur créateur, ce sont des "chaussures faites à 100% d'herbe à fumer".
    L'entreprise portugaise s'est spécialisée dans la fabrication de chaussures à base de chanvre, mais maintenant, au lieu d'avoir la fibre de cannabis comme matière première, la fleur de la plante est en fait la base. 
    C'est une histoire qui comprend une grand-mère qui fête ses 80 ans, un "broyeur industriel", "la plus grande banque de graines de cannabis d'Europe" et un transport de cannabis vers un site portugais. « C'est du cannabis 100 % légal. C'est vraiment pour fumer, mais au lieu de s'en servir pour fumer, on s'en sert pour faire des chaussures », explique l'entrepreneur de 29 ans, en attendant la prochaine question qu'on lui a posée un nombre incalculable de fois mais dont il sait qu'elle est incontournable : « Dans cette société de consommation, ces baskets se fument-elles ? 
    La réponse est immédiate et pleine de bonne humeur, comme le reste de l'interview : « Techniquement, les chaussures ne sont pas faites pour se fumer, mais les gens peuvent saisir la chaussure, gratter le CBD de la chaussure et fumer la chaussure. 
    Chacun fait ce qu'il veut avec la chaussure ! Pourtant, il s'agit d'une collection "très exclusive" et ce serait du gâchis de fumer les baskets, prévient Bernardo. Les "Weedo" font partie d'une édition limitée à 100 paires. 
    Chaque paire est fabriquée avec environ 500 grammes de cannabis, « les plus petites chaussures consommant moins que les plus grandes », et il faut 30 heures de travail pour fabriquer la chaussure entièrement à la main. 
    Donc, les baskets coûteront 1 000 euros, mais il y a déjà près de 5 000 inscriptions en ligne…
    Fabriquer les premières baskets au monde avec des fleurs de cannabis n'est que le dernier épisode d'une histoire familiale qui a débuté en 2019. C'est l'année où Bernardo est retourné au Portugal, « le pays des chaussures », et a convaincu sa grand-mère, Maria Otília, de l'aider grâce à ses 50 ans d'expérience dans le textile. 
    La collaboration allait finalement donner naissance à la startup 8000Kicks, axée sur la fabrication de chaussures à partir de chanvre, « la fibre naturelle la plus résistante et durable de la planète », également issue du cannabis. Le tissu en chanvre présente de nombreux avantages d'un point de vue écologique. Pour le produire, on utilise cinq fois moins d'eau qu'il n'en faut pour faire pousser le coton et il n'a pas besoin de pesticides ou d'herbicides pour pousser.
    Les baskets en chanvre de la marque portugaise sont au cœur de la création, mais le catalogue comprend des bottes et des sacs à dos en chanvre imperméables. 
    En novembre de l'année dernière, le premier magasin de la marque a été ouvert à Lisbonne. 
    Quant aux prochaines étapes, Bernardo prévient qu'il y a "des idées plus folles pour la fin d'année"...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Anne Hidalgo et sa Mairie de Paris (?) toujours aussi "anti Paris" !

    • D'accord avec Eugénie Bastié :
    "Faisons des Jeux olympiques à Paris sans Paris, sans bouquinistes, sans cafés ni terrasses, sans Parisiens... ces Jeux seront «sûrs», oui, comme un village Potemkine..."
    • Et avec le coup de gueule du bouquiniste @PontNeuf06 contre la décision absurde de la mairie de Paris :

    https://www.lefigaro.fr/vox/culture/deplacer-nos-boites-pour-les-jo-est-aussi-absurde-que-risque-le-coup-de-gueule-d-un-bouquiniste-parisien-20230728

     

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    1. Des "Sages" ? D'accord avec Amaury Navarranne :

    "Le propriétaire d'un logement squatté peut être attaqué par le #squatteur si ce logement n'est pas suffisamment entretenu. Voici ce qu'ont tranché les «sages» du Conseil constitutionnel. Quelle indigne décision ! Et si les squatteurs commençaient par squatter chez ces «sages» ?!"

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    1 BIS. Un Amaury Navarranne dont le propos est confirmé par le toujours excellent William Thay :

    "On pensait que la France ne pouvait pas tomber plus bas, mais là on bat un record ! Désormais un squatteur peut poursuivre un propriétaire s'il n'entretient pas le logement. Nous sommes en pleine inversion des valeurs dans un pays où on pense davantage aux droits des squatteurs qu'à ceux des propriétaires, aux droits des délinquants qu'à ceux des victimes."

    (extrait vidéo 1'11)

    https://twitter.com/ThayWilliam/status/1685048204805464064?s=20

     

    3. Fourni par Bruno Attal (sur tweeter) un "exemple visuel" - si on nous passe l'expression - de la France orange mécanique à cause du Système, qui l'a poubellisée, pétaudiérisée, foutoirisée avec son immigration/invasion imposée depuis cinq décennies... Accompagnée de ce commentaire, aussi juste que désabusé :

    "Si le policier tire il part entre 4 murs, s’il ne tire pas il part entre 4 planches." 

    (extrait vidéo 0'15)

    https://twitter.com/Bruno_Attal_/status/1684982497489104916?s=20

    SYSTÈME POURRI !

     

    4. L'article de Fabien Bouglé, dans factuel.media : La filière éolienne mondiale proche de la déflagration !

    "Le 22 juin, l'annonce de Siemens Energy de graves difficultés liées au vieillissement des composants nécessaires à la fabrication de ses turbines d’éoliennes a fait l’effet d’une véritable bombe affolant la finance internationale. En une journée, l’action du deuxième fabricant mondial d’éoliennes a chuté de 37% à la Bourse de Francfort, soit une perte de valeur de 8 milliards d’euros..."

    https://factuel.media/blogs/blog-articles/la-filiere-eolienne-mondiale-proche-de-la-deflagration_ba_20534113

    PORT SAINT LOUIS DU RHONE

     

    5. Prix de l'électricité : la Tribune collective de Figaro Vox...

    TRIBUNE COLLECTIVE - Il est urgent de suspendre le mécanisme européen d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) afin de retrouver une électricité dont le prix est aligné sur son coût de production.

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/energie-pour-retrouver-une-electricite-bon-marche-il-faut-se-defaire-des-exigences-de-bruxelles-20230605

     

    6. Un scandale relevé par Gilles-William Goldnadel :

    "Dans le silence indifférent de la presse française, le rival de la momie Jack Lang pour l’Institut du Monde Arabe, lui-même à Gaza avec le Hamas, serre la main du responsable du Hezbollah, coupable de l’attentat du camp du Drakkar à Beyrouth, où périrent 50 français. Pauvre France."

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    L'ancien chef de la diplomatie française, ancien ministre des Armées (poste où il n'a pas démérité, bien au contraire...) serre la main de membres du groupe terroriste Hezbollah, qui a massacré des dizaines de soldats français...

     

    7. En Wallonie... Bien entendu, d'accord avec CHEZ NOUS :

    "REPRENONS LE CONTRÔLE   En France, les alentours de la Tour Eiffel sont considérés comme une zone de non-droit…. C’est ce que déclare la police, impuissante et dépitée, après le viol d’une jeune femme de 27 ans par 5 individus au pied de ce monument connu du monde entier. Les mots manquent tant l’effondrement de nos pays face à l’immigration massive et au laxisme général apparaît au grand jour. L’insécurité s’est généralisée !  Partout en Europe, et particulièrement en Allemagne avec les viols à Cologne de jeunes femmes par des bandes de migrants, doit nous obliger à refuser l’avenir sombre qui se dessine face à nous."

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    À DEMAIN !

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  • Au hasard de la navigation sur le Net : écho des Blogs, des Pages Facebook... et d'ailleurs

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    Sur le Blog La Couronne : "Je pense que par correction pour vingt siècles de monarchie en France on devrait mettre une fleur de Lys dans le blanc du drapeau français" (Hugues Aufray, le 21 septembre sur RTL)  

    1. De Benoît XVI : le droit... à ne pas émigrer, sur le Blog Zénit ("le monde vu de Rome) : http://www.zenit.org/article-32408?l=french

    2. ASSAWRA, Mouvement démocratique arabe, écrit à François Hollande sur son déplacement à Toulouse, où il a joué les "caniches" de Netanyahou : http://www.assawra.info/spip.php?article1372

    3. Naturalisation : Les libéralités de Valls, par Fabrice Madouas, dans Valeurs actuelles : http://www.valeursactuelles.com/actualités/société/naturalisation-libéralités-de-valls20121025.html

    4. les Rebelles, La Contre-Révolution, de Jérôme Besnard : c'est présenté par la boutique en ligne du Monde : http://boutique.lemonde.fr/livres/les-rebelles/la-contre-revolution.html 

    5. Famille et Liberté sur le Net : L'association vient d'ouvrir un compte Facebook et un compte Twitter. Vous pouvez, si vous êtes inscrit sur facebook, "aimer" la page, dont voici l'adresse : http://www.facebook.com/pages/Famille-et-Libert%C3%A9/172120852925616

    Si vous êtes inscrit sur twitter, vous pouvez vous "abonner" aux publications de la page, que voici : https://twitter.com/FamilleLiberte

    Vous pouvez signer la Lettre au Président de la République : http://s221021824.onlinehome.fr/ws_prod/petition_FL1/

     

     

    Famille et Liberté - 17 rue Dupin, 75006 Paris - Tel : 01 45 49 05 95 (www.familleliberte.org)

  • ”...Qu'ils le considèrent à la fois comme un aboutissement et comme le premier acte d'une nouvelle étape”: Un Prince fra

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                 (Quatrième de couverture)
                 Il a pour ancêtres saint Louis, François Ier et Henri IV. Sa famille a régné sur la France pendant neuf siècles, d'Hugues Capet jusqu'à Louis-Philippe. Elle règnerait aujourd'hui si les Français décidaient de renouer le fil de leur histoire.
                 Mais qui est vraiment le prince Jean de France ? A quoi servirait d'avoir un roi de nos jours ? Que peut apporter un prince de la Maison de France ? C'est à ces questions qu'il répond sans détours dans ce livre d'entretien.
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                 Le prince évoque ici son histoire et celle des siens: son éducation; ce qu'il doit à son grand-père, feu le comte de Paris; comment il veut désormais servir la France et les français. Il y rappelle ce que les souverains capétiens ont fait pour leur pays tout au long des siècles et comment ils ont su le hisser au premier rang des nations.
                 Fort de cet héritage qu'il revendique avec fierté, et de son expérience personnelle et professionnelle, il expose dans ce livre ses convictions et son projet: ceux d'un prince jeune, fidèle à ses ancêtres et résolument moderne. C'est en retrouvant sa vocation, dit-il, que la France retrouvera confiance; c'est en pariant sur ses "forces vives" qu'elle redeviendra prospère; c'est en affirmant l'originalité de sa civilisation qu'elle sera écoutée et respectée dans le monde. Le témoignage d'espoir d'un homme épris de son pays, qui brûle de le servir.
                Ces entretiens ont été réalisés avec Fabrice Madouas, rédacteur en chef adjoint à Valeurs actuelles.
  • ”...Qu'ils le considèrent à la fois comme un aboutissement et comme le premier acte d'une nouvelle étape”: Un Prince fra

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                Afin de vous donner une petite idée des sujets traités par le Prince, le plus simple est peut-être de retranscrire la Table des matières d' Un prince français. Après la Préface, rédigée par Fabrice Madouas, qui revient sur la genèse du livre, la formation de la personnalité du Prince, son mariage etc.... on a une réflexion articulée autour de douze thèmes directeurs.
     Les douze chapitres du livre:
    1. Histoire.
        Vocation de la France, la monarchie capétienne, les grandes dates de l'histoire, l'héritier des quarante rois.
    2. Enfance.
        L'école, ses lectures, sa famille, Orléans et Wurtemberg.
    3. Éducation.
        Ses études en France et aux États-Unis, la jeunesse, l'enseignement supérieur.
    4. France.
        Ses voyages, géographie de la France, la protection de l'environnement, le peuple français, la langue française, la francophonie.
    5. Justice.
        Saint Louis "fontaine d'équité", les sources du droit, justice et équité, justice et égalité.
    6. Foi.
        Une éducation chrétienne, la laïcité, la place des religions en France.
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    7. Culture.
        Patrimoine et création: la vie culturelle et les arts, l'Etat et la culture, le mécénat monarchique, l'artiste dans la cité.
    8. Économie.
        Une économie humaine: un prince qui travaille, les "forces vives" du pays, l'entreprise, les raisons de la crise, les conditions de la prospérité.
    9. Politique étrangère.
        Un monde multipolaire, la diplomatie française, l'Europe, la souveraineté des nations.
    10. Défense.
          Un monde instable, la France et son armée, l'Otan, les Orléans et l'armée, sa formation militaire, le service de la nation.
    11. Institutions.
          La Vème République, l'Etat partisan, l'Etat spectacle, monarchie et royauté.
    12. En guise d'envoi.
  • F-16 contre Rafales: 6 à 2 pour les Rafales !...

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              ...Ou: la qualité des hommes et des matériels de l'Armée Française.

              Très intéressant reportage sur TF1, le samedi 2 août, dans le JT de 20 heures que présente Julien Arnaud. Très intéressant et surtout très instructif...

              On y apprend que l'Armée de l'Air États-Unienne vient d'inviter les pilotes français à se mesurer à elle dans des exercices aériens; l'occasion de comparer les qualités et performances respectives de ces excellents avions que sont les F-16 et les Rafales.

              Il s'agit de "manoeuvres de combat à vue" dans les déserts de l'Arizona, explique le Capitaine Patrick Bryant, pilote français. "On sent que l'Armée de l'Air États-Unienne est très curieuse sur le Rafale", ajoute pour sa part le lieutenant-colonel Fabrice Grandclaudon.

              Pour les Rafale c'est un baptême du feu, la première confrontation aux États-Unis. L'affaire est donc d'importance: c'est l'occasion rêvée de montrer au monde entier les capacités et les performances de notre avion de chasse/bombardier.

              En "contrat" (combat individuel, ndlr) ou en "formation", bombardement de cible, exercices de combat à vue, tir de précision... Un entraînement grandeur nature sur une aire de jeu aussi étendue que la Picardie.

              A l'issue de la première journée, 6 F-16 ont été "abattus", contre 2 Rafale...    

  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfélchir.....(2/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):

                Quel projet avez-vous pour la France ?

     

                Nous devons nous efforcer de redonner à tous le désir et la fierté d’être français. La France est une nation par finalité. Sans projet, nous risquons la dispersion. Comment voulons-nous que la France soit dans trente ans ? Quel doit être son rôle parmi les nations ? Qu’a-telle encore de spécifique à dire au monde ?…

     

                Nous sacrifions l’avenir au présent en accumulant les dettes. Nous ne pouvons pas concevoir un projet digne de ce nom, dans un pays soumis à des forces centrifuges, si le chef de l’État n’a pas la durée pour le conduire.…

     

                Le projet que nous pourrions mettre en oeuvre, les Français et moi, serait fondé sur deux mots, la justice et la confiance, garanties par l’État, dans le respect des corps intermédiaires : famille, entreprise, association, commune, ces « toutes petites communautés » dont parlait la philosophe Simone Weil et dans lesquelles les hommes inscrivent leur vie, accomplissent leurs devoirs et finalement cherchent le bonheur.

     

                J’attache une importance toute particulière à la famille car c’est au sein des familles que se transmettent les principes. Le plus grand défi que nous ayons à relever est celui de l’éducation.  (à suivre...).

     

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    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.

    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches". 
  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(3/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):

                Monseigneur, vous vous présentez comme un réaliste, quelqu’un qui tire la leçon de l’expérience. La restauration de la monarchie vous semble-t-elle encore concevable ?

     

                Notre pays doit affronter depuis plusieurs années une profonde crise de structures. Malaise social, crise économique, mais crise, aussi, de nos institutions. J’en veux pour preuve les incessantes révisions constitutionnelles, dont beaucoup s’expliquent par la tentation de nos gouvernants d’abandonner à l’Europe la direction de nos affaires…

     

                Bon nombre de Français s’interrogent : ces institutions, sans cesse refaites, remodelées, rafistolées, nous permettront-elles de relever les défis auxquels nous devons faire face – défis politique, économique, social, environnemental ? Est-ce qu’elles garantissent à la France la stabilité nécessaire pour conduire une politique conforme à ses intérêts ?

     

                Si les Français se posent ces questions (et je sais qu’ils le font), s’ils s’inquiètent pour la France (et les nombreuses alternances que nous connaissons depuis un quart de siècle en sont un indice), alors je crois qu’ils viendront, tout naturellement, à peser dans leur réflexion les avantages d’un régime, la monarchie, qui vise à garantir l’indépendance, la stabilité et l’équité du pouvoir suprême. (à suivre...).

     

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    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".