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Notre prochain porte-avions nucléaire...

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Le chef de l’Etat, lors de sa visite au Creuzot, sur le site du fabricant de réacteur nucléaire Framatome, a annoncé que le futur porte-avions qui doit succéder au "Charles de Gaulle" en 2038 sera lui aussi à propulsion nucléaire. 

Après avoir fait une concession insensée aux soi-disant écologistes en fermant Fessenheim, et après avoir accepté l'annonce non moins insensée d'une réduction de notre production d'énergie par le nucléaire de 75% à 50%, le Chef de l'État a déclaré - prenant un virage à 90° - que "notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire" mais aussi que l'autonomie stratégique de la France, "c'est bien sûr la dissuasion, dans toutes ses composantes, c'est bien sûr la propulsion de nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engins comme d'attaque, c'est aussi la propulsion nucléaire de nos porte-avions".

Et d'ajouter, pour conclure, que ce choix du nucléaire pour le futur porte avions préservation des compétences a été fait, aussi pour préserver les compétences "techniques, technologiques et industrielles sur toute la filière" sur le long terme.

Comprenne qui pourra cet "en même temps " présidentiel : ce qui compte aujourd'hui c'est de se réjouir de cette annonce, si bien sûr elle est tenue...

 

Le futur porte-avions sera beaucoup plus massif que l'actuel : 75.000 tonnes pour environ 300 mètres de long, contre 42.000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles-de-Gaulle. Il ira à la même vitesse de 27 nœuds (50 km/h) et comptera comme lui quelque 2.000 marins, avec davantage d'espace de vie. Il sera surtout doté de deux pistes, ce qui permettra de faire s'envoler et atterrir en même temps (c'est le cas de le dire !...) les chasseurs qui partent en mission et ceux qui en reviennent...

Mais il embarquera moins de chasseurs : 30 au lieu d'une quarantaine. En effet, le futur SCAF, avion de combat franco-germano-hispanique, sera plus lourd et volumineux que le Rafale.

Là aussi, il faudra attendre pour voir si ce nouvel avion verra le jour, puisqu'il ne dépend pas exclusivement de nous (comme le Rafale) mais également de nos "excellents" faux-alliés allemands, qui préfèrent se considérer comme le 51ème État des États-Unis plutôt que d'accepter l'évidente supériorité de la France sur eux - pour une fois !... - dans ce domaine du nucléaire...

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