UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Papy, Mamie à la cuisine : et puis, surtout, joyeux Noël !, par Gabrielle Cluzel.

    A-t-on jamais vu homme si bien prénommé ? En attendant que « Dieu avec nous » nous livre, ce soir, ses tables de la loi pour le prochain mois – aura-t-on le droit de fêter, comme il se doit, l’arrivée de l’autre Emmanuel ? -, le professeur Rémi Salomon, à ne pas confondre avec Jérôme, représentant des médecins de l’AP-HP, fait déjà le service après-vente sur France Info.

    On pourra éventuellement, si on est sage jusque-là, « aller voir Papy et Mamie à  » mais « avec des précautions » : « Il ne faut pas aller manger avec Papy et Mamie », « On coupe la bûche en deux, Papy et Mamie mangent dans la cuisine, et nous dans la salle à manger ».

    4.jpg

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/video-confinement-a-noel-on-coupe-la-buche-en-deux-et-papy-et-mamie-mangent-dans-la-cuisine-preconise-le-professeur-salomon_4193521.html

    France info est devenue Gulli, les Français sont repartis à l’école maternelle et le professeur Salomon parle comme l’autocollant dans le métro : « Attention, ne mets pas tes mains sur les portes, tu risques de te faire pincer très fort. » Mais il n’est quand même pas venu déguisé en lapin.

    Une chance, cette fois : il ne propose pas de couper en deux les enfants, mais simplement le dessert. Et les vieux vont faire la plonge, peut-être aussi, tant qu’à faire, quitte à les avoir collés si près de l’évier, autant que ça serve ? D’autant que la station assise, ce n’est pas bon pour la circulation. Gare au coronavirus… et à la phlébite ! Sauf que, chez nous, ce n’est pas ainsi qu’on traite les anciens. Il n’y a que le chien et le chat qui mangent dans la cuisine. Les grands-parents déjeunent. Et pas dans une écuelle à l’office, mais dans la salle à manger. Et si, d’aventure, il n’y avait pas assez de place, ce serait les jeunes enfants qu’on enverrait sur la petite table à côté du frigo.

    Parmi, justement, les sempiternelles histoires que l’on raconte à la fin des déjeuners de famille, il y a celle de mon grand-père, sur ses derniers jours, quand il était hospitalisé : un aide-soignant jovial s’était avisé, en entrant dans sa chambre, de lui dire « Bonjour Papy ». Ledit « Papy » pas bien vaillant, pourtant, avait retrouvé de la vigueur pour le menacer, du fond de son lit, de sa canne qui n’était jamais très loin de lui, le priant à l’avenir, vertement, de l’appeler « Monsieur » : il était peut-être âgé, mais pas encore gâteux ; il savait encore reconnaître sa parentèle, et ce malotru, de toute évidence, n’en faisait pas partie.

    Non, les Français, ne s’appellent ni T’choupi, ni Oui-Oui, ni Tom-Tom et Nana. Ils ne sont pas des débiles légers sous tutelle qu’un gouvernement bienveillant surveillerait pour éviter qu’ils ne prennent des risques inconsidérés. Lavage des mains, pas de bisou à papy et mamie et au dodo ! Faites de beaux rêves.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Dans les Ephémérides, cette semaine....

    · Dimanche : Couronnement d'Hugues Capet. Fondation de Québec. Mort de Marie de Médicis. Sadowa. Début du drame de Mers-el-Kébir.

    · Lundi : Mort de Chateaubriand.

    · Mardi : Prise d'Alger. Mort de Bernanos.

    · Mercredi : Fin de la bataille de Wagram. Première vaccination contre la rage. Naissance de Marc Bloch. Création du Parc national de La Vanoise. Mort de Claude Simon.

    · Jeudi : Entrevue de Tilsit. Naissance de Jacquard. Assassinat de Georges Mandel.

    · Vendredi : Naissance de La Fontaine. Retour définitif de Louis XVIII à Paris.

    · Samedi : Libération de Caen.

     LOGO 9 LFAR copie.jpg

  • Amitié d'AF : à Aix, dimanche 7 mars, autour de nos ami les Bertran de Balanda...

    lfar christianisme.jpgBonjour à tous !

    Hugues de Balanda vient de m'envoyer un message : "...nous faisons dire une messe à la cathédrale d'Aix le dimanche 7 mars à 10h30 pour Guy, Hubert et maman... qui sont morts à peu près à la même date..."

    Bien entendu, j'y serai, avec au moins un membre de la Rédaction.

    Pour ceux qui ne connaissaient pas Hubert, il s'agit de notre ami et camarade militant Hubert de Lapeyrouse, qui avait épousé Bénédicte, l'une des soeurs de Guy...

    Au 7 mars donc, à Aix, pour ceux qui pourront être présents !

    François Davin, Blogmestre

  • Ce dimanche 10 Mars, à Aix, autour de nos amis les Bertran de Balanda

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgComme chaque année, depuis qu'il nous a quitté, je viens de recevoir le message de Bénédicte et Hugues (soeur et frère de Guy) m'indiquant l'heure de la Messe "pour Guy" en la cathédrale d'Aix (ce sera ce dimanche 10 Mars, à 10h30) et m'invitant au traditionnel repas familial qui suit...

    Bien entendu, comme chaque année, j'assisterai à l'une et à l'autre, et vous représenterai, vous tous qui ne pourrez vous rendre à la Messe à Aix ce jour-là. 

    Notre Rédacteur en chef, Jean-Baptiste Collomb m'accompagnera...

    François Davin, Blogmestre

  • Ce dimanche 10 Mars, à Aix, autour de nos amis les Bertran de Balanda...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgComme chaque année, depuis qu'il nous a quitté, je viens de recevoir le message de Bénédicte et Hugues (soeur et frère de Guy) m'indiquant l'heure de la Messe "pour Guy" en la cathédrale d'Aix (ce sera ce dimanche 10 Mars, à 10h30) et m'invitant au traditionnel repas familial qui suit...

    Bien entendu, comme chaque année, j'assisterai à l'une et à l'autre, et vous représenterai, vous tous qui ne pourrez vous rendre à la Messe à Aix ce jour-là. 

    Notre Rédacteur en chef, Jean-Baptiste Collomb m'accompagnera...

    François Davin, Blogmestre

  • République, République, vous avez dit République ?

     

     Par Jean-Philippe Chauvin

     

    arton8470-7b8cd.jpgJe n’écris pas beaucoup en ce début d’année, ce qui ne m’empêche pas, Dieu merci, de lire, d’écouter et de discuter politique, entre autres. En fait, je suis surtout en train de corriger des devoirs d’histoire-géographie de Seconde au milieu d’une actualité qui tourne à la rubrique nécrologique permanente : après Delpech, Galabru et Courrèges, c’est au tour de David Bowie de monter au Ciel… « Sale temps pour les saltimbanques », pourraient soupirer Audiard ou Gainsbourg s’ils étaient encore là pour le faire. Nécrologie, et commémorations, ces dernières semblant ne plus devoir cesser en cette République qui, a défaut d’une véritable mémoire, s’invente une histoire et une légitimité, au risque de se brouiller un peu plus avec les réalités et avec les sentiments d’un pays réel qui se sent, sans doute, délaissé ou méprisé. 

    Ainsi, je suis agacé par la véritable sacralisation (qui n’est pas vraiment récente, à bien y regarder) d’une République dont on vante les valeurs sans interroger les fondements, philosophiques comme historiques, même si je constate aussi que nombre de personnes entendent « France » quand les officiels prononcent, rituellement, le mot « République », comme si les deux se confondaient forcément et comme s’il n’y avait de valeurs civiques que dans ce régime qui se drape dans la toge de Marianne, y cachant parfois quelques poignards destinés au César du moment, fût-il « normal »… 

    Je me souviens de l’embarras de nos gouvernants quand une attaque terroriste ayant endeuillé le Danemark au printemps, ceux-ci reprenaient le discours officiel de janvier 2015 sur les « valeurs » en évitant, parfois bien maladroitement, de rajouter le qualificatif de « républicaines » pour un pays qui est et reste, envers et contre tout, un Royaume qui n’a guère de leçons de civisme et de démocratie à recevoir de quiconque, comme nombre de pays scandinaves et la Belgique voisine, mais aussi l’Espagne, le Royaume-Uni et le Luxembourg, souvent membres d’une Union européenne fondée sur des principes démocratiques reconnus à défaut d’être toujours respectés par les institutions d’icelle. 

    Bien sûr, on peut aussi entendre le mot République au sens latin du terme qui signifie « la chose publique » ou « le bien commun », et, dans ce cas, un monarchiste, même s’il est « réactionnaire » ou maurrassien, et encore plus s’il se réfère aux monarchiens de 1789 ou aux catholiques sociaux du XIXe siècle, peut reprendre le terme sans barguigner, dans le sens qu’a développé, en son XVIe siècle, le juriste Jean Bodin, « théoricien » de la Monarchie absolue… Mais, le plus souvent, nos gouvernants ne (re)connaissent pas cette généalogie politique du mot et se contentent d’y mettre ce qui peut s’apparenter à « leur » conception du Pouvoir et de sa légitimation, et de n’y voir qu’un régime politique défini, à la façon d’Anatole France (qui a compris bien des choses), que comme « l’absence de roi »… 

    Cette République-là, à la merci des grands féodaux et de leurs partis, est justement celle que je dénonce et combats, et pour laquelle je n’ai pas de mots assez durs, non par haine d’elle-même, mais bien au contraire, par amour de la Chose publique, du Bien commun, de la nation française et de ses particularités et diversités… Cette République qui oublie les petits et les pauvres, cette République qui méprise les provinces et les villages, cette République qui parle de valeurs mais pense d’abord Bourse et compétitivité, cette République qui se verdit le temps d’une COP 21 et bétonne le jour d’après, de Notre-Dame-des-Landes (ce n’est pas fait !) aux entours de nos bourgs ruraux (la « rurbanisation », disent-ils, mais qui est une véritable artificialisation inutile des terres quand les centres-bourgs ont tant de maisons disponibles à remplir et à restaurer)… Cette République qui inscrit dans la pierre de ses bâtiments officiels la liberté comme pour être bien sûre qu’elle ne bouge plus de ses frontons et dans le cœur des gens, et qu’elle ne menace plus son règne… Si Bernanos, cet amoureux passionné de la liberté, était royaliste, ce n’est ni un hasard ni une surprise, comme l’a rappelé si souvent son disciple le plus fervent, Sébastien Lapaque, mais la simple constatation que la République enfermait la liberté dans ses textes et son Journal officiel, ce que moquaient aussi les Camelots du roi qui n’hésitaient pas, dans leurs chants joyeux, à clamer qu’ils « se foutaient de ses lois »… 

    Le professeur d’histoire que je suis n’a guère de chances, en étudiant les siècles passés, de devenir partisan d’une République née dans la Terreur des années 1792-94, et qui s’est tant de fois déshonorée, à l’intérieur comme à l’extérieur, préférant ses « coquins » et ses « valeurs » plutôt que la justice sociale (une formule qu’elle n’a même pas inventée puisque c’est… le roi Louis XVI qui l’a valorisée le premier !) et les libertés concrètes. Je me souviens, dans mon adolescence, avoir pleuré de l’aveuglement et de la lâcheté de la IIIème République face aux totalitarismes, de son hypocrisie profonde et bien pensante, tout comme je me souviens aussi de mes éclats de rire quand je lisais « La bande des Ayacks », ce roman de jeunesse qui s’en prenait à une société des adultes qui fleurait fort le monde des officiels de la République et qui « nous » vengeait de cette dernière… Est-ce un hasard, en définitive, si j’ai découvert la Résistance, celle des années sombres de l’Occupation allemande, dans les livres du colonel Rémy, ce résistant aux idées catholiques et royalistes (il sera abonné jusqu’à sa mort, en 1984, à l’hebdomadaire monarchiste Aspects de la France…) ? Mes deux premiers livres reliés cuir (de couleur bleu) étaient frappés de la croix de Lorraine et signés de Rémy, et, sans le comprendre alors, ils ont sans doute préparé le terrain à mon engagement royaliste ! D’ailleurs, dans ceux-ci, je n’ai pas souvenir d’avoir vu évoquées les valeurs républicaines dont on nous rabat les oreilles en tous lieux tandis que notre République déroule le tapis rouge aux dignitaires saoudiens d’un régime féodal et obscurantiste qui salit le nom de Monarchie… 

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

    lfar flamme.jpg

     

    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

     Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

    5662a8ceac39e3fd3daa77609251d.jpeg

     

    lfar espace.jpg

     

     

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    centre-lesdiguieres.jpg

    21-Périnet-Marquet.pdf

    Le Centre Lesdiguières vous convie à sa conférence sur “L’énigme du troisième infini” le Lundi 21 Octobre à 20h00 par Marc Périnet-Marquet,biologiste, développeur Macintosh, mathématicien centré sur la reconnaissance des formes, admirateur de Raimon Panikkar qui écrivait “Toute réalité est trinitaire”.

    10 place Lavalette, 38000 Grenoble salle du 1er étage

    Tram: arrêt “Notre-Dame"

    (Participation aux frais)

    Renseignement : centrelesdiguieres@gmail.com

    Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel

     

    Vendredi 22 Octobre à 19h00, l'Action française Le Mans vous convie à son prochain cercle dont le thème sera "la décentralisation face au jacobinisme" animé par un militant de cette section.
    Pas d'action sans formation !

    73186444_1722250751253212_3809235365592563712_n.jpg

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Charles Maurras l'histoire d'un maître" le Mardi 22 Octobre à 20h00 animé par Denis Rochereul.

    cercle-nantes-20191022.jpg

     

    Jeudi 24 Octobre à 20h00, l'Action française Rennes continue dans sa dynamique et propose son premier cercle de formation de l'année qui traitera d'une question récurrente et cruciale : "Pourquoi sommes-nous royalistes ?"

    72426034_2296573427120512_3227901736668626944_n.jpg

     

    Mercredi 30 Octobre à 20h00, l'Action française Toulon a le plaisir et l'honneur d'accueillir Julien Langella pour une conférence où il nous présentera son ouvrage "Catholiques et Identitaires".

    72155230_1447382018749471_1662050183459897344_n.jpg

     

    Ile de France : Hommage à nos morts

    9618-ca-object-representations-media-6282-small.jpg

    Le Vendredi 1er Novembre 2019 à 10h00

    Comme chaque année, une délégation d’amis de l’Action française ira fleurir les tombes de Georges Calzant, Pierre Juhel, Marcel Langlois, Marius Plateau et de plusieurs Camelots du Roi qui reposent dans le cimetière de Vaugirard.

     320, rue Lecourbe – Paris XVème (Métro Boucicaut)

     L’hommage rendu à nos morts est un témoignage aussi fondamental que le combat que nous menons au quotidien pour préserver la souveraineté de la France et œuvrer à la restauration des institutions monarchiques.

    L’histoire des Camelots du Roi est riche d’enseignements pour les batailles que nous avons à mener cette année.

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Pensée Classique et Pensée Chrétienne" le Mardi 5 Novembre à 20h00.

    nantes-1-300x300.png

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Le droit naturel" le Samedi 23 Novembre à 16h00.

    nantes-1-300x300.png

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" le Mardi 3 Decembre à 20h00.

    nantes-1-300x300.png

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" le Mardi 17 Decembre à 20h00.

    nantes-1-300x300.png

     

    lfar espace.jpg

     

    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

    71085671_2389154787992283_2875620053670166528_n.jpg

     

    Jean-Pierre Deschodt sera l'invité du Cercle le Vendredi 25 Octobre pour son livre sur le socialisme :

    73132816_2405700706337691_6393364664717148160_n.jpg

     

    lfar espace.jpg

     

    • Les Mardis de Politique magazine :

     

    IMG.jpg

     

    lfar espace.jpg

     

    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

    Comme chaque année, le Café d’Actualité d’Aix-en-Provence reprendra en Octobre.
    A noter : la prochaine réunion n’aura pas lieu le premier mais le second jeudi du mois (Café Le Festival, Place de la Rotonde).
     

    lfar espace.jpg

     

    • Le Café Histoire de Toulon

     

     

    Le Café Histoire de Toulon  vous informe de plusieurs conférences pour les mois d'Octobre/Novembre 2019.

     

     

    Ce mois d'octobre 2019, exceptionnellement afin de pouvoir bénéficier de la présence de François-Marin Fleutot en Provence et en Languedoc, la causerie du Café Histoire de Toulon aura lieu le Mardi 29 octobre à 20h00 et non le dernier mercredi du mois, à notre habitude. L'auteur nous entretiendra de son passionnant et très novateur ouvrage publié au CERF, sur « Les rois de France excommuniés à l'origine de la laïcité » qui démonte bien des idées convenues. Non, le sabre et le goupillon n’ont pas toujours été unis. Au contraire, l’histoire des papes de Rome et des rois de France a été tumultueuse, se soldant par une ribambelle de monarques excommuniés. Sur les trente-six héritiers de la dynastie fondée par Hugues Capet, ce ne sont pas moins de quatorze chefs de la fille aînée de l’Église qui seront interdits de sacrements, de Philippe-Auguste à Louis XIV. Dans le même temps, en s’opposant aux pontifes, les rois édifient la doctrine si française de la séparation des pouvoirs spirituel et temporel. Une redécouverte d’un hier spectaculaire pour mieux penser aujourd’hui.

    Fleutot.jpg

    Vous pouvez visualiser la courte vidéo (Cliquez ici ) des éditions du CERF. A l'issue de sa causerie, organisée en collaboration avec une association historique aixoise, François pourra dédicacer son ouvrage

  • Action Française • Le Bien commun, un nouveau mensuel ... « Soyons Charlie » ! Soyons Français !

     

    Fichier 5.jpgPour le bien commun 

    Le Bien Commun ?
    Parce qu’il est ce qui manque le plus aux Français et ce à quoi ils aspirent le plus.

    Il est ce qui manque le plus aux Français, à l’heure où le semble-État, au service d’intérêts oligarchiques ennemis de l’intérêt national, est devenu la proie d’élites dénationalisées ; à l’heure aussi où le régime républicain, fidèle à sa tradition, les oppose comme jamais les uns aux autres en divisant la nation en autant de factions rivales.

    Mais il est aussi ce à quoi les Français aspirent le plus, lorsqu’ils refusent la logique mortifère de la dépossession de soi dans lequel le régime les a installés afin de les contraindre à accepter un changement de civilisation qui signera leur mort en tant que peuple libre. Négation des racines chrétiennes de la France, destruction jumelle des repères anthropologiques et de la famille, immigration galopante, insécurité, zones de non-droit devenues le foyer de la barbarie islamiste, négation de la culture française, précarité économique, perte de toute souveraineté politique, financière et juridique au profit d’un pays légal supranational, tels sont les multiples visages de Gorgones de cette dépossession. Ne nous laissons pas pétrifier par la peur de les combattre !

    Le Bien Commun, donc, parce qu’il faut nous opposer à cette œuvre de mort et parier pour la pérennité d’un miracle français auréolé de quinze siècles d’histoire. Parce que nous pensons que, par-delà leur légitime diversité, les Français partagent un héritage vivant, appelé à féconder leur avenir. Parce que, tout simplement, nous croyons à l’existence d’un peuple français.

    Le Bien Commun, parce que ce qui nous réunit est plus important que ce qui nous divise, parce que nous refusons «  le désordre établi  » et que nous pensons que l’apparente décadence du peuple français « est surtout le fait de fausses élites qui l’aveuglent d’un écran de grossiers mensonges et l’étourdissent de modes et de mots »*.

    Le Bien Commun, parce que nous adressant, comme nos aînés, « au Peuple français tout entier », nous « prenons ce qu’il y a de commun entre nous et nous demandons au lecteur de se placer au même point de vue fraternel ». Parce que « nous savons qu’il y a partout du patriotisme et que la raison peut se faire entendre partout »**. Parce que nous voulons être les porte-paroles des gens qui ne sont rien, les porte-paroles du pays réel.

    Le Bien Commun, en un mot, parce que, résolument patriotes et héritiers critiques d’une longue tradition au service du seul intérêt national, il nous faut promouvoir un nationalisme pour le XXIe siècle. Parce que, résolument patriotes et résolument nationalistes, nous sommes résolument d’Action française. Parce que, résolument d’Action française, nous sommes résolument royalistes et réaffirmons, contre tous les facteurs de dissolution et de mort, notre confiance inébranlable dans les fils d’Hugues Capet pour restituer la France aux Français.  

    Le Bureau politique de l’Action française
    François Bel-Ker, Stéphane Blanchonnet, Charles du Geai, Pierre Marchand, François Marcilhac, Philippe Mesnard

    *  Manifeste de L’Action Française – 21 mars 1908
    ** Manifeste de La Nation Française – 12 octobre 1955
     
     Abonnements 
  • Giscard l’immortel, par Camille Berth.

    Jeu­di 11 décembre 2003, un impro­bable « Comi­té Bokas­sa de sou­tien à la can­di­da­ture de Gis­card à l’Académie fran­çaise » fit irrup­tion place de l’Ins­ti­tut au 23, quai de Conti.

    La fan­fare des beaux arts de Paris était pré­sente aux côtés de l’Ac­tion française…

    10.pngL’a­ca­dé­mie fran­çaise avait encore en mémoire le cha­hut estu­dian­tin au moment de l’é­lec­tion de Charles Jon­nart. Autre temps, autre vic­time, mais tou­jours l’AF en pre­mière ligne. Gis­card au fau­teuil n°16 ? Celui de Maur­ras, Lévis-Mire­poix, Sen­ghor ? Sous les accla­ma­tions de « Bokas­sa pas man­ger petit enfant ! », « Bokas­sa inno­cent ! » Gis­card fut accueilli comme il se doit. Le pré­cis de Fou­tri­quet fut dans toutes les mains. Etions-nous seuls à la manœuvre ? Cette opé­ra­tion fut finan­cée par un cer­tain… Ange­lo Rinal­di. Mess­mer, chan­ce­lier de l’Ins­ti­tut, ancien Came­lot du Roi, nous avait, pour sa part, pro­mis une impunité.

    Notre ban­de­role « Comi­té Bokas­sa, les dia­mants sont éter­nels » à peine expo­sée que des poli­ciers arrivent de par­tout avec de nom­breux jour­na­listes. Les poli­ciers essayent d’ar­ra­cher la ban­de­role que je tiens avec un cer­tain Hugues de Mal­val. Sou­dai­ne­ment, nous avons l’i­dée de nous mettre au sol en tenant tou­jours la ban­de­role et en criant « Arrê­tez de nous matra­quer » mais aus­si « Gis­card tou­jours vert ! » Les images firent le tour des rédactions…

    « Badame, Bade­moi­selle, Beussieur ! »

    Chas­sé par les Fran­çais comme un domes­tique indé­li­cat le 10 mai 1981, Vale­ry Gis­card (éga­le­ment dit d’Estaing) fait sa ren­trée dans l’Histoire par la porte de l’Institut. Pour les enfants des écoles, les étu­diants de l’Université pari­sienne, les tra­vailleurs de la classe moyenne infé­rieure et les inter­mit­tents du spec­tacle qui orga­nisent aujourd’hui une ker­messe de sou­tien en sa faveur sur le Pont des Arts, sa can­di­da­ture à l’Académie fran­çaise est une belle revanche. Entre ici Gis­card outra­gé, Gis­card bri­sé, Gis­card martyrisé !

    Gis­card sous la Cou­pole, c’est un retour ines­pé­ré aux seven­ties… Le bon vieux temps où on flin­guait les ministres, où l’Elysée orga­ni­sait des safa­ris chez Mobu­tu et Bokas­sa, où les pla­quettes de dia­mants de 39 carats cir­cu­laient dans les valises diplomatiques.

    VGE décla­rait il y a trente ans : « Je suis sûr que la pos­té­ri­té ne gar­de­ra aucune image de moi »

    Mes­sieurs les Qua­rante, don­nez-lui tort !

    Les fan­tômes de Bro­glie, Bou­lin et Fon­ta­net sont à vos côtés. Comme les élec­teurs de la seconde cir­cons­crip­tion du Puy-de-Dôme avant vous, votez Giscard !

    Faites de lui un Immortel !

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (35)

    1AZZZZ.jpg

    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : éloge de Louis XVIII...

    1A.jpg



    "...Louis XVIII ne perdit jamais le souvenir de la prééminence de son berceau; il était roi partout, comme Dieu est Dieu partout, dans une crèche ou dans un temple, sur un autel d'or ou d'argile.
    Jamais son infortune ne lui arracha la plus petite concession; sa hauteur croissait en raison de son abaissement; son diadème était son nom; il avait l'air de dire : "Tuez-moi, vous ne tuerez pas les siècles écrits sur mon front."
    Si l'on avait ratissé ses armes au Louvre, peu lui importait : n'étaient-elles pas gravées sur le globe ? Avait-on envoyé des émissaires les gratter dans tous les coins de l'univers ? Les avait-on effacées aux Indes, à Pondichéry, en Amérique, à Lima et à Mexico; dans l'Orient, à Antioche, à Jérusalem, à Saint-Jean d'Acre, au Caire, à Constantinople, à Rhodes en Morée; dans l'Occident, sur les murailles de Rome, aux plafonds de Caserte et de l'Escurial, aux voûtes des salles de Ratisbonne et de Westminster, dans l'écusson de tous les rois ? Les avait-on arrachées à l'aiguille de la boussole, où elles semblent annoncer le règne des lys aux diverses régions de la terre ?
    L'idée fixe de la grandeur, de l'antiquité, de la dignité, de la majesté de sa race, donnait à Louis XVIII un véritable empire.
    On en sentait la domination; les généraux même de Bonaparte le confessaient : ils étaient plus intimidés devant ce vieillard impotent que devant le maître terrible qui les avait commandés dans cent batailles.
    À Paris, quand Louis XVIII accordait aux monarques triomphants l'honneur de dîner à sa table, il passait sans façon le premier devant ces princes dont les soldats campaient dans la cour du Louvre; il les traitait comme des vassaux qui n'avaient fait que leur devoir en amenant des hommes d'armes à leur seigneur suzerain.
    En Europe, il n'est qu'une monarchie, celle de la France; le destin des autres monarchies est lié au sort de celle-là. Toutes les races royales sont d'hier auprès de la race de Hugues Capet, et presque toutes en sont filles. Notre ancien pouvoir royal était l'ancienne royauté du monde : du bannissement des Capet datera l'ère de l'expulsion des rois.
    Plus cette superbe du descendant de saint Louis était impolitique (elle est devenue funeste à ses héritiers), plus elle plaisait à l'orgueil national : les Français jouissaient de voir des souverains qui, vaincus, avaient porté les chaînes d'un homme, porter, vainqueurs, le joug d'une race.
    La foi inébranlable de Louis XVIII dans son rang est la puissance réelle qui lui rendit le sceptre; c'est cette foi qui, à deux reprises, fit tomber sur sa tête une couronne pour laquelle l'Europe ne croyait pas, ne prétendait pas épuiser ses populations et ses trésors.
    Le banni sans soldats se trouvait au bout de toutes les batailles qu'il n'avait pas livrées.
    Louis XVIII était la légitimité incarnée; elle a cessé d'être visible quand il a disparu..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 940/941)

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le saccage de Paris se poursuit, mais il ne concerne pas que la ville elle-même : il touche aussi la "qualité de vie" des habitants, surtout, avec l'exemple ci-dessous, aux abord du Périphérique : peut-on, d'ailleurs, avec la bétonnisation et la construction/densification à outrance dans cette zone parler encore de "qualité" et de "vie", tout simplement...

    De SOS Paris :

    1AZZZ.jpg

     

    1. En Savoie, à Chambéry, interdit de stationner pendant la fête musulmane ! Enlèvement immédiat... Pour la prochaine procession du Christ Roi, monsieur le Maire ?

    Image

     

    1 BIS. Par ailleurs, partout en France, les femmes et jeunes filles sont de plus en plus obligées de se couvrir : pour elles, c'est la "fête" (?) tous les jours ! Responsable et coupable : le Système, qui a changé nos rues en y important une quantité hallucinante d'étrangers aux moeurs, traditions, coutumes, différentes des nôtres; qui ne veulent pas en changer; qui veulent, au contraire, nous les imposer...

    Mathieu Bock-Côté dénonce ce scandale et ce danger dans Face à l'info :

    (extrait vidéo 3'25)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1671998036501774336?s=20

    LE SYSTEME CHANGE LA FRANCE ?

    CHANGEONS DE SYSTÈME !

     

    lfar lys.jpg

     

    3. Bien vu, l'édito d'Eugénie Bastié, sur Europe 1 : Musée de l’immigration : "D’Hugues Capet à Mbappé, nous sommes tous des enfants d’immigrés"...

    "Les historiens de gauche s’étaient indignés quand Sarkozy voulait faire un musée de l’histoire de France mais s’enthousiasment pour ce musée de l’Immigration plein de biais idéologiques. On a remplacé le roman national par la fable multiculturaliste." 
     

    (extrait vidéo 3'25)

    https://twitter.com/EugenieBastie/status/1672137036612993026?s=20

    lfar pouce baissé.jpg

     

    4. Bien vu, aussi, cet utile rappel d'Éric Naulleau :

    « Dans la #France de 2023 (...) Jean-Marc Rouillan, ancien tueur d’AD, peut tenir une conférence à l’@univbordeaux sur les répressions policières, pendant que @FBBlackler, auteur d’un livre sur l’entrisme #islamiste (...) est empêchée de le faire à la #Sorbonne"

    (extrait vidéo 0'59)

    https://twitter.com/V_Halsbury/status/1671934533363548170?s=20

    1 animé 9.gif

     

    5. Il n'y a pas qu'en France ! L'Allemagne est mal en point, aussi, et le Royaume-Désuni...

    Image

     

    6. Une fois de plus (et une fois de plus avec raison) Fabien Bouglé dénonce l'action anti-française de nos ennemis allemands...

    "L'Allemagne  veut détruire la filière #nucléaire française. L'Etat fédéral finance des fondations politiques pour arriver à ses fins idéologiques et surtout économiques ! Explication en vidéo" :

    (courte vidéo 0'59)

    https://twitter.com/FabienBougle/status/1671862797783773184?s=20

     

     

    7. De Jean-Christophe Buisson, cette triste nouvelle :

    "L'Azerbaïdjan ne cesse de rappeler qu'il est un pays laïc et tolérant. A #Berdzor, dans le corridor de Latchin (#Artsakh), les Azéris viennent pourtant de transformer l'église #armenienne de la Sainte Ascension qui surplombe la rivière Hakar en mosquée ! Qui va s'en émouvoir ?"

    Image

     

     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg

  • LIVRES • LEON DAUDET ... UN POLÉMISTE D'AUTREFOIS

    2704893002.jpg

    En quelques lignes rapides Rémi Soulié signale aux lecteurs du Figaro magazine de ce week-end la parution de l'ouvrage ci-dessous. Il nous faudra sans-doute y revenir !

    SOUVENIRS ET POLÉMIQUES, de Léon Daudet, Robert Laffont, « Bouquins », I 504 p.. 32 €

    Léon Daudet (1867-1942) définissait la polémique comme l'alcool fort du journalisme. C'est peu dire que le bretteur rabelaisien et parfois injuste qu'il fut s'en enivra, notamment dans L'Action française de Charles Maurras mais aussi dans ses Souvenirs : « Il y avait le clan Millerand, le clan Briand. le clan Poincaré. Entre ces deux derniers oscillait le hideux et sournois Barthou, l'hyène qui suit la caravane. » En nos temps aseptisés, de telles rasades redonnent du coeur au ventre !

    RÉMI SOULIÉ

  • Biographie • Dante : La Divine Poésie

     

    Par Rémi Soulié

     

    R. Soulié.jpgA l'image de de Virgile qui guide Dante au seuil de La Divine comédie, Enrico Malato conduit avec sûreté son lecteur dans la vie, mais aussi dans l'œuvre, du maître de Florence.

    Issu d'une famille de la petite noblesse urbaine, amoureux d'une jeune Béatrice dont il fera une icône radieuse dans son poème, ami de Giotto et de Cimabue, lecteur de Boèce et de Cicéron, Dante (1265-1321) se passionne également pour la politique - en guelfe blanc, ce qui lui vaut d'être exilé - puis théorise « la nécessité d'une monarchie universelle s'identifiant avec l'Empire », mais indépendante de I'Eglise.

    De La Vie nouvelle jusqu'à La Divine Comédie l'universitaire napolitain analyse ensuite chaque livre d'Il sommo poeta dont il souligne la virtuosité technique et la profondeur de la pensée. Sans doute l'amour fût-il la grande affaire de sa vie depuis les premiers écrits, qui se situent dans la tradition courtoise, jusqu'à l'épanouissement paradisiaque final dans la contemplation de l'Amour « Dante parvient à surpasser son propre temps, note l'auteur, par la puissance de sa vision et de son souffle poétique qui lui permettent de donner une représentation universelle de la réalité humaine., » Divin ! 

    15205.jpg

    DANTE, d'Enrico Malato, Les Belles Lettres, 384 p., 29,50 €.

    Rémi Soulié est essayiste et critique littéraire

    Lire aussi ...

    Pour saluer Pierre Boutang, Rémi Soulié, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 140 pages, 21€ 

    Article repris du Figaro magazine du 23.06.2017

  • Éphéméride du 25 décembre

    496 : Baptême de Clovis à Reims

     

     

    Âgé de 32 ans, vainqueur des Alamans à Tolbiac, marié à une princesse chrétienne, Clotilde, Clovis - païen lui même - va se convertir au catholicisme...
     

    Les autres Rois, Burgondes ou Wisigoths, plus romanisés que lui, sont acquis à l'hérésie arienne. Clovis reçoit donc l'appui des évêques, rallie à lui la masse des fidèles gallo-romains, et apparaît comme le seul légitime des rois "barbares".

     

    L'empereur d'Orient, Anastase, lui décerne les titres de Consul et de Patrice. Malgré une dernière tentative des Burgondes et des Wisigoths, qu'il brise net, le royaume franc est fondé, du Rhin aux Pyrénées, et Clovis choisit Paris pour capitale.

     

    Même s'il faudra attendre encore un demi-millénaire pour voir entamer réellement l'oeuvre de construction de la France, au sens où on l'entend aujourd'hui, et qui sera l'oeuvre des Capétiens, il n'en demeure pas moins qu'avec Clovis et son baptême commence la grande aventure...

     

    CLOVIS.JPG
    Certains historiens placent le baptême de Clovis en 498, voire 499, mais toujours un 25 décembre :

    Grégoire de Tours raconte ainsi la cérémonie :

    "L'évêque, cependant, transporté d'allégresse, ordonne qu'on prépare la piscine sacrée. On tend, d'un toit à l'autre, dans les rues et sur les parvis de l'Église, des voiles aux brillantes couleurs; on orne les murailles de blanches draperies; on dispose le baptistère; l'encens fume, les cierges brillent, et le baptistère et le temple tout entier sont remplis d'un parfum divin. Le cortège se met en marche, précédé par les crucifix et les saints Évangiles, au chant des hymnes, des cantiques et des litanies, et aux acclamations poussées en l'honneur des saints... Rémi menait le roi par la main du logis royal au baptistère...

    Patron, s'écriait Clovis émerveillé par tant de splendeur, n'est-ce pas là le royaume de Dieu que tu m'as promis ? Non, répliqua l'évêque, ce n'est pas le royaume de Dieu, mais la route qui y conduit.

    Le nouveau Constantin descendit dans la cuve, où les catéchumènes, à cette époque, se plongeaient encore presque nus; ce fut alors que Saint Rémy prononça ces paroles célèbres : "Adoucis-toi, fier Sicambre, et courbe la tête; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré !".       

    Le roi confessa donc le Dieu tout-puissant dans la Trinité, et fut baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et oint du saint chrême avec le signe de la croix du Christ. Et plus de trois mille de ses guerriers furent baptisés avec lui, ainsi que sa soeur Alboflède; et son autre soeur Lanthilde, qui était tombée dans l'hérésie des ariens, confessa le Fils et l'Esprit égaux au Père, et fut ointe du chrême." 

    ( Grégoire de Tours 1. II, c. 31. ).

    25 décembre,clovis,reims,saint remy,gregoire de tours,charlemagne,guillaume le conquérant,hastings,westminster,caen,joinville,champlain

    Photo tirée de notre Album Reims, cathédrale du Sacre

     

     "Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L’élément décisif pour moi, c’est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs... 

    ...C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne..." (Charles de Gaulle)

      

    Sur Clovis, et l'importance capitale de son règne, voir : l'Éphémeride du 27 novembre (jour de sa mort); sur le sens véritable de l'épisode du "vase de Soissons", voir l'Éphéméride du 1er mars; et, sur les batailles décisives de Tolbiac et Vouillé, l'Éphémeride du 10 novembre (bataille de Tolbiac), et l'Éphémeride du 25 mars (bataille de Vouillé).

     

     

    25 décembre,clovis,reims,saint remy,gregoire de tours,charlemagne,guillaume le conquérant,hastings,westminster,caen,joinville,champlain

     

     

    800 : Sacre de Charlemagne

     

    Le pape Léon III sacre Charlemagne "Empereur des Romains" dans la basilique Saint-Pierre de Rome selon le rite byzantin.

    À 53 ans le roi des Francs et des Lombards devient Empereur d'Occident. Son empire s'étend de la mer du nord à l'Italie et de l'Atlantique aux Carpates.

    Pourtant, quatorze ans à peine après son sacre, le grand Empereur s'éteint, agité de sombres pressentiments : et, de fait, à peine cinquante ans après son sacre, les drakkars semant la mort sillonneront l'Empire le plus puissant qu'on ait vu en Europe depuis la chute de l'Empire romain (voir l'Éphéméride du 28 janvier)...

     

    empire.JPG
     
     
     
     

    25 décembre,clovis,reims,saint remy,gregoire de tours,charlemagne,guillaume le conquérant,hastings,westminster,caen,joinville,champlain

     
     
     
    1066 : Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre

     

    Après la victoire d’Hastings, Guillaume le bâtard est devenu Guillaume le Conquérant : il accède au pouvoir suprême en Angleterre en se faisant couronner à l’abbaye de Westminster.

    Cependant, le nouveau royaume anglo-normand doit encore faire face à des difficultés : la conquête de l’Angleterre ne sera achevée qu’en 1070. La situation de ce royaume est de surcroît très particulière : roi d’Angleterre, Guillaume n’en reste pas moins un vassal du roi de France pour les territoires normands. Dans les faits, la rivalité entre les deux couronnes est inévitable...

    Guillaume est enterré à Caen, église Saint Étienne, dans l'abbaye qu'il a lui-même fondée (ci dessous).

    guillaume.JPG
     

     Devenu roi d'Angleterre, le vassal du roi de France qu'était le duc de Normandie se trouvera vite à la tête d'un royaume bien plus puissant que celui de son "maître" : dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La puissance des Plantagenêts..."

     

     

     

     

    25 décembre,clovis,reims,saint remy,gregoire de tours,charlemagne,guillaume le conquérant,hastings,westminster,caen,joinville,champlain

     

     

     

    1317 : Mort de Jean de Joinville

     

    Sénéchal de France, il fut historien et chroniqueur de saint Louis (les baillis et les sénéchaux étaient, à l'époque, des officiers locaux de l'administration royale).

     

    Seigneur de Joinville et Sénéchal de Champagne, il avait 26 ans lorsqu'il partit à la Croisade, à l'occasion de laquelle il devint le confident et conseiller de Saint Louis. À son retour à Joinville, il écrivit la vie du roi.

     

    Il mourut à 93 ans, ayant vu successivement régner six rois de France.

     

    sceau joinville.jpg
    Sceau de Jean de Joinville
     
     

     

    25 décembre,clovis,reims,saint remy,gregoire de tours,charlemagne,guillaume le conquérant,hastings,westminster,caen,joinville,champlain