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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Reportage de Zone interdite sur l'islamisme conquérant à Roubaix... L'animatrice, Ophélie Meunier, menacée de mort et placée sous protection policière les réactions de Jordan Bardella, Éric Zemmour, Éric Ciotti, Valérie Pécresse...

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-488327-reportage-sur-l-islamisme-a-roubaix-l-animatrice-de-zone-interdite-sur-m6-ophelie-meunier-menacee-de-mort-et-placee-sous-protection-policiere-reactions-de-valerie-pecresse-eric-zemmour-eric-ciotti-ou-jordan-bardella-regardez.html

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    "A deux heures de Paris, à Roubaix, c'est l'Afghanistan dans des quartiers entiers. C'est le résultat de l'immigration massive qui a fait fuir les Français de ces quartiers..." (Éric Zemmour)

    1. Affaire Ophélie Meunier, suite... Dans Le Point, Maitre Richard Malka appelle les médias à soutenir la journaliste car, "En l’absence de réaction, il n’y aura plus aucun reportage ni enquête sur l’islam radical"...

    https://www.lepoint.fr/societe/en-l-absence-de-reaction-il-n-y-aura-plus-aucun-reportage-ni-enquete-sur-l-islam-radical-30-01-2022-2462645_23.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&Echobox=1643562524#xtor=CS1-32-%5BEchobox%5D

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    2. À signaler à ceux qui l'auraient "laissé passer" :

    Charles de Meyer
    "Le pays légal détruisant le pays réel, une illustration. Notre élite en décomposition a sacrifié la Nation pour flotter dans ses rêves cosmopolites. L’addition est terrible pour nos terroirs ! (Le Parisien)"

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    3. Laurent Toubiana, chercheur à l’INSERM, revient sur la "stupidité" de la vaccination de masse en période épidémique...

    (extrait vidéo 1'39)

    https://twitter.com/Anaiss_tea/status/1487901588534579202?s=20&t=fwJczox22TtGkigeCVw-Jw

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    4. Qui est vraiment Damien Abad ? : tout simplement, un "idiot utile " de l'islamo-droitisme... bien en cour chez Dame Pécresse !

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/ArnaudBed/status/1487829996504768515?s=20&t=fwJczox22TtGkigeCVw-Jw

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    5. "Populo gobe tout" (Maurras)... Hier, ici-même, on parlait de ces "Larem fous" en parodiant le mot d'Obélix : "Delirant, isti LaRemi" (dérivé du "Delirant, isti Romani", "ils sont fous, ces Romains", du texte original). Il faut en dire autant de certains Allemands, qui proposent des rabais alléchants, basés sur le nombre de doses de vaccin Pfizer reçues :

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    Un rabais de 40% si l'on a quatre doses : donc, si l'on comprend bien, lorsqu'on en sera à... la dixième dose, ce sera gratuit ?

    Il y a probablement des "populo gobe tout" (la formule est de Maurras) qui se laisseront prendre...

    Oui, la bêtise humaine est bien la seule chose qui donne une idée de l'infini...

     

     

    6. On en a assez de ce Système malfaisant et pourri, qui transforme notre Douce France en pétaudière !...

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    6 BIS. ...Pétaudière dans "la France d'en bas", pétaudière dans "le Pays légal d'en haut" : on en avait déjà parlé ici, mais, puisque Le Courrier du soir y revient, et puisque le gouverne-ment n'a pas mis fin à ce scandale, rappelons-le : 23 membres du gouvernement occupent des logements de fonction, totalement gratuits !... "Égalité" qu'ils disent !...

    https://lecourrier-du-soir.com/exclusif-23-membres-du-gouvernement-castex-occupent-des-logements-de-fonction-totalement-gratuits/

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

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    Le "gamin" semble-président, inconscient et insensé, fait des caprices, et il voudrait que ce soit nous qui en supportions les conséquences dramatiques : qu'il les prenne à sa charge, lui et sa clique du semble-gouverne-ment !

    • premier caprice : la fermeture aberrante de Fessenheim, avant que l'EPR de Flamanville soit couplé au réseau : d'où diminution de la production, et risque quasi assuré de coupures et délestages... Folie !

    • deuxième caprice : l'alignement sur les carpettes européennes de la toujours malfaisante Maison blanche, au lieu de mener une politique d'indépendance nationale et, donc, d'amitié avec les Russies (au premier rang des carpettes des USA, nos ennemis jurés, les Allemands) : d'où, arrêt des livraisons de gaz russe, et pénurie pour l'indistrie et les particuliers... Deuxième folie !

    CE PRÉSIDENT ET SON SYSTÈME SONT DE FOLIE ET EN FOLIE !

    IL FAUT LIBÉRER LA FRANCE DE CE RÉGIME ET DE SON PERSONNEL MALFAISANTS QUI "JOUENT" CONTRE NOS INTÉRÊTS SUPÉRIEURS !

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    1. Le PDG de Total Énergies, P. Pouyanne, explique la réalité des conséquences des sanctions contre la Russie : la perte de milliards d'€ d'investissements donnés en cadeaux au Kremlin, si jamais Total se retirait, comme l'y enjoint une caste médiatico-politique déconnectée. Déjà il y a eu la "perte sèche" de Renault...

    (extrait vidéo 1'27)

    https://twitter.com/Vukuzman/status/1565252946102714373?s=20&t=bkkmp_PuV7IpG96KLx-01w

     

    2. (Dans contrepoints.org) Sandrine Rousseau : le steak qui cache la forêt...

    https://www.contrepoints.org/2022/09/01/437955-sandrine-rousseau-le-steak-qui-cache-la-foret

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    3. Cette "Françafrique" que nous ne voulons pas chez nous, pas dasn le sport, pas dans la société... Que les marabouteurs restent marabouter chez eux (et qu'ils n'oublient pas de ramener Pogba chez eux, chez lui)... Nous ne jugeons pas ce monsieur et ses pratiques : nous lui demandons juste de rester les faire chez lui car, ici, depuis deux mille ans, ces pratiques nous sont inconnues, extérieures. Nous n'avons nul besoin, nulle envie de marabouts : nous avons l'Évangile !...

    https://twitter.com/bouliboulibouli/status/1565438230350249985?s=20&t=knYoGf7B4_N2TG_zhLe15g

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    On a tout ce qu'il faut, ici : pas besoin de marabouts !

     

    4. De Jean-Christophe Buisson

    "Il y a 31 ans,le 2 septembre 1991,le petit peuple #armenien du #HautKarabakh proclamait son indépendance de l'Azerbaïdjan à laquelle l'avait rattaché de force Staline 70 ans plus tôt. La République d'#Artsakh était née. Elle existe toujours et tente de survivre à l'impérialisme azéri"

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    VIVE L'ARMÉNIE !

     

    5. La Fondation du Patrimoine communique :

    "@franceinfo donne la parole aux propriétaires de sites soutenus par le #lotodupatrimoine de @bernstephane. Derrière les belles pierres, le patrimoine c'est la mobilisation de personnes passionnées. La @fond_patrimoine est fière de les accompagner."

    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/loto-du-patrimoine/mission-patrimoine-joie-et-soulagement-pour-les-proprietaires-des-cent-edifices-selectionnes_5335543.html

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    Et pourquoi pas, un jour, la maison de Maurras au Loto du Patrimoine ?

    MARTIGUES/MAISON MAURRAS : NON ASSISTANCE À MONUMENT EN DANGER !

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    6. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en remerciant d'abord SOS Éducation pour son invitation... :

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    6 BIS. Puis avec un petit sourire, en cet temps de rentrée scolaire :

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    À DEMAIN  !

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Comment être plus clair et plus percutant ?

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    1. "Ça barde" (ou : "ça chauffe", au choix...) entre PapNDiaye et Geoffroy Lejeune. Lequel veut tordre le cou - et il a raison... - à l'accusation facile des bobos/gauchos/trotskos, mauvais esprits "à QI d'huîtres", comme vient de le dire Gaspard Proust, et qui insultent, au lieu de répondre et dialoguer, dès qu'on annonce un désaccord avec leur "doxa" minable...

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    La formule n'est pas mauvaise, même si nous lui préférons celle de Ministre de la des-Éducation nationale"...

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    2. La Mairie de Stains et son équipe municipale sont-elles "délinquantes" ? D'un côté, on a le Maire, qui est accusé d'agression sexuelle sur l'un de ses collaborateurs, et de l'autre, une loi du silence brisée par une demi-douzaine de commerçants du Clos-Saint-Lazare, victimes de racket. Deux hommes, âgés de 30 et 31 ans, ont été interpellés, ce jeudi 11 mai... : l’un d’eux est connu pour assurer la sécurité du maire ! Du Maire, peut-être, mais, semble-t-il, pas celle des habitants !

    Parmi les personnes soupçonnées de racketter des commerçants de Stains se trouve Soulaimana, le garde du corps du maire (DVG, ex-PCF), Azzédine Taïbi. (Illustration) LP/C.G.
     
    https://www.20minutes.fr/justice/4032725-20230414-accusation-agression-sexuelle-enquete-ouverte-contre-maire-stains-azzedine-taibi

    Le Maire de Stains avait déjà défrayé la chronique en donnant comme nom à une rue de France celui d'une des épouses de Mahomet :

    Une rue de Stains rebaptisée du nom de la 1ère femme du prophète Mahomet –  PaSiDupes

     

    3. D'accord avec Bruno Attal :

    "M. le ministre @GDarmanin, je vous demande officiellement d’interdire toute manifestation du gang des #Traoré. Il me semble que crier : "Sal*s juifs" est au minimum un trouble à l’ordre public. La @FranceInsoumise était présente sans aucune réaction !"

    (extrait vidéo 1'02)

    https://twitter.com/Bruno_Attal_/status/1657330341273583617?s=20

    Mais, c'est normal ! Les Député(e)s LFI ne rechignent pas à recevoir, avec moult démonstrations de joie et d'allégresse, des ténors de l'antisémitisme, comme ce Jérémy Corbyn, exclu du Parti travailliste anglais, justement, pour cause d'antisémitisme ! On le voit ici chaleureusement et joyeusement reçu et entouré, sans aucun complexe,  par Dannielle Simonnet et Danièle Obono, toutes deux députées LFI :

    Législatives : Deux candidates LFI s'affichent avec le très controversé  Jeremy Corbyn - ladepeche.fr

    Bruno Attal ne nous en voudra pas de trouver dans ce cynisme et cette tartuferie de l'extrême-gauche une éclatante preuve et démonstration de ce que nous disons chaque jour, dans nos deux "textes d'accroche" sur la page d'accueil de notre Quotidien :

    (1/2) Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras. Ou : Tartufferie d'un reproche...

    (2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

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    4. Dans Front Populaire :

    "Immigration, clientélisme religieux, érosion de la cohésion nationale… Autant de points communs entre ce qu'a connu le Liban  au XXe siècle et ce que traverse aujourd'hui la France."

    https://frontpopulaire.fr/opinions/contents/libanisation-de-la-france-attention-danger-imminent-partie-2_tco_21670286

     

    5. La Légion communique :

    Légion étrangère
    "On se voit dans un mois, à l'Olympia ! Rendez-vous le 18 juin pour notre concert caritatif. Billetterie : olympia-legion-etrangere.com"
     
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    6. Dans Boulevard Voltaire :

    "[Livre] Le charnier de la République ou l'horreur de la Grande Terreur - Par Arnaud Florac - Un tableau atroce de ce que la nature humaine peut produire de plus minable et de plus abominable."

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    https://www.bvoltaire.fr/livre-le-charnier-de-la-republique-ou-lhorreur-de-la-grande-terreur/?feed_id=26668&_unique_id=645fcf6f05b0f

     

    Pour prolonger ceci, nous vous proposons notre Feuilleton :

    Vendée, Guerre de Géants...

     

    7. On le savait, on le disait, il est bon de le répéter sans cesse, à temps et à contre-temps...

     

    Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’"600 000 retraités vivent en Algérie et sont pensionnés en France. Sur un échantillon de 1000 personnes, 691 n'ont pas été retrouvés et et 130 étaient décédés" souriez, c'est vous qui payez! src: CNews C NEWS’

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans la revue Politique Magazine : Cet homme n’est pas à sa place !, par Hilaire de Crémiers

    De discours en discours, Macron révèle une personnalité inquiétante et qui explique le désaveu de la grande majorité des Français.

     

    Le Premier des Français, le Chef de l’État, celui qui représente la France et en qui les Français devraient se reconnaître, le chef des Armées de la France, le patron des administrations françaises, le premier des magistrats, le représentant suprême des territoires et des communes de France où sa photographie est affichée, le garant des institutions de la France, le titulaire de la totalité de la puissance publique, le souverain qui assume la permanence de la nation entre son passé et son avenir, cet homme qui plus qu’aucun autre devrait veiller à la dignité de sa parole et de sa conduite, passe littéralement son temps, depuis deux ans et plus, à insulter la France et les Français. À croire que c’est un jeu chez lui et qui le fait jouir. Braver la France ! Outrager les Français. C’est son truc. Il tient là son originalité. C’est le seul chef d’État au monde qui se permette de bafouer publiquement et continûment son propre pays. Le seul ! Imaginez les Poutine, les Trump, les Johnson, les Xi Jinping qui cracheraient sur leur pays !

    Annotation 2020-02-04 035744.jpgVoilà que récemment encore, fin janvier, revenant d’Israël, il a comparé la guerre d’Algérie à la Shoah. Entendons bien : la France aurait commis en Algérie un crime contre l’humanité, un génocide, la plus épouvantable et la plus programmée des horreurs. Tel fut le sens des paroles présidentielles. Ce n’est pas la première fois que Macron prononce une telle sentence. Il a osé même l’édicter en Algérie, en rompant avec la réserve à laquelle il se devait à l’époque. Il a tenu les mêmes formulations à plusieurs reprises à propos de la colonisation en Afrique noire. Ce misérable petit sciencespotard ne sait rien de ce qu’il débite à longueur de journées, répétant, en toute question, des phrases toutes faites, reprises de lectures mal digérées et de cours tous orientés vers le dénigrement de la France dont la récitation est malheureusement la condition première du succès aux examens. Qui ne connaît ça ? C’est la règle en France : vilipender son pays. Ce qui nous donne aujourd’hui les dirigeants les plus pitoyables de la planète.

    Des militaires, des historiens, des économistes lui ont apporté la réplique, en particulier notre ami Bernard Lugan. Mais rien n’y fait. Ce n’est que devant la protestation des autorités juives que Macron a consenti à préciser sa phrase d’une manière aussi fausse qu’alambiquée, en reconnaissant l’unicité de la shoah : il fallait entendre les exégèses ridicules à force d’être lamentables de la parole présidentielle. Car le foutriquet, comme aurait dit Boutang, comme dit fort bien aujourd’hui Onfray, se garde bien de revenir sur son infamie qui stigmatise la France aux yeux du monde entier. Il se dit prêt, en revendiquant l’autorité de Chirac, à affronter ce qu’il appelle « le défi mémoriel » ! Ah, que c’est beau, ce souci psychanalytique ! Il pense par sa thérapie libérer la France de ses horrifiques fantasmes, lui faire expulser les immondices de son innommable histoire.

    La France coupable

    Son propos est net : la France, tous les Français doivent se sentir coupables, et, cela doit être spécifié, en tant que Français. Il convient d’aller plus loin que Chirac. Les deux mots doivent être définitivement associés devant le Tribunal de l’histoire et du monde : France coupable, Français salauds. En proférant son arrêt, Macron préside avec la haute conscience de son devoir. Il est le maître de la Justice ; il dit le Bien et le Mal, ce qui suppose une supériorité de nature. Tel est le Grand Juge que la France a à sa tête.

    Dans sa fatuité où la superbe le dispute à l’ignorance, l’insupportable gamin s’invente une intégrité qui surplombe tous les soupçons. Lui qui a passé sa vie à transgresser toutes les lois divines et humaines, édicte la norme. Il est des gens comme ça : des transgresseurs qui se fixent pour tâche de déterminer la règle. Car cette prétendue intégrité n’est elle-même en fait qu’une transgression ; il y transgresse la plus élémentaire honnêteté intellectuelle et morale, comme il l’a, d’ailleurs, toujours fait, dans la suite innombrable de ses transgressions, à quoi se résume sa vie, bafouant jusqu’à l’honneur des familles, jusqu’à la simple décence, singulièrement dans les honteuses fêtes de la Musique. Il bafoue tout, il ne respecte rien, et quand il fait semblant de respecter en paroles convenues, c’est qu’il prétend utiliser le protocole pour se mettre à l’honneur.

    Le citoyen comprend bien que chez lui tout est toujours calculé, y compris dans cette dernière assertion sur la culpabilité française ; il cherche à l’évidence l’électorat arabo-musulman dont il a besoin pour dresser les Français les uns contre les autres : c’est sa tactique pour gagner depuis le début. Il n’en tirera que le plus juste des mépris, comme il ne peut pareillement que s’attirer le dédain des juifs que des mots ne pourront satisfaire. Les gens ne sont pas dupes de tels calculs qui déshonorent la France.

    Comment un tel homme peut-il représenter et défendre les intérêts français ? Il est insensible à l’histoire de France, à sa réalité d’hier, d’aujourd’hui et de demain à laquelle il ne croit pas.

    Pas d’intérêt français, pas de diplomatie française

    Son discours à la Conférence des Ambassadeurs à la fin août porte la marque de cette nullité faussement savante qui le caractérise et qui le gonfle de la plus vaine des suffisances.

    Deux heures d’affilée, soixante pages de texte, des phrases confuses, une pensée chaotique et qui se croit géniale dans l’accumulation de considérations aussi vastes que creuses. À chaque phrase, ce ne sont que « réflexions profondes » qui amènent « à réfléchir profondément » sur les « profonds bouleversements » du monde. Dans le texte ! Cent fois répétés. Comment des ambassadeurs, comment des officiers généraux, comment des gens sérieux peuvent-ils endurer pareille logorrhée ? Ce prétentieux grimaud de collège ne fait pas de la diplomatie, ce qui amènerait à considérer concrètement les intérêts français. Non, il fait de « la géostraétégie », ça pose ! « La géostratégie, ça me passionne », a-t-il déclaré ingénument, comme un benêt. Et voilà notre géostratège qui définit des priorités : aucune n’est française ; elles sont toutes mondiales. « Dans la recomposition géopolitique », « notre place est à trouver dans le système qui n’est pas un système français mais européen et mondial ». C’est là que se jouent « la sécurité, la souveraineté, l’influence ». Tout cela, y compris la souveraineté, ne peut donc être qu’européen et mondial ! Car « tout se tient » ! Admirable aphorisme, n’est-ce pas ? « Pour bâtir l’ordre nouveau », « l’esprit français » qui n’est autre que « l’esprit des Lumières », doit « animer le projet humaniste » qui orientera « la stratégie européenne » en vue de l’« ordre international ». N’est-ce pas sublime ? Il s’agit de faire « des avancées », c’est son mot, c’est même sa théorie : « il faut avancer vers l’avenir ». Evidemment, c’est un but !

    Pas un mot des intérêts français ! Ce verbiage indéfini se situe dans la suite de tous ses discours aux allures prophétiques avec les mêmes dialectiques ressassées d’ouverture et de fermeture, d’universalisme et de nationalisme. À stigmatiser à tout bout de champ le nationalisme, il n’atteint en réalité que la seule nation française qui est, de fait, son unique ennemi. Il hait la France qui l’empêche « d’avancer » ! Il s’est juré de la faire « autre ». Comment serait-il possible avec de telles nuées de concevoir une honnête diplomatie et une politique nationale française ?

    Plus de politique française au Proche-Orient. Macron sait-il seulement qu’Alep et Beyrouth étaient des villes où l’on se flattait de parler français ?

    Et l’Afrique ? Y-a-t-il rien de plus outrageant que la manière dont il en parle, dont il convoque les chefs d’État ? Sait-il que cette Afrique profonde aime en réalité la France sous la souveraineté de laquelle elle a connu la paix, la sécurité, le développement spirituel et économique ?

    En Europe, dans le monde, à force de chimères, il n’a plus d’amis. Même Merkel l’abandonne. Désormais chacun s’inquiète de ses discours et de ses plans.

    Il se croit habile en rencontrant ses plus hauts homologues : Poutine, Trump, Merkel et les autres. À chaque fois il ne peut s’empêcher de donner à penser que, grâce à son génie lumineux, c’est lui qui va rendre son partenaire enfin intelligent. Qu’on se souvienne comme il s’est félicité lui-même après son sommet de Biarritz fin août ! À l’entendre, il avait réconcilié Trump et l’Iran, Poutine et l’Europe, l’Angleterre et la Commission européenne, les Gafa et le monde, l’écologie et l’économie. Même Pinault y était allé de son « Fashion Pact », bien dit en anglais pour donner une dimension globale à pareil engagement. Macron ne tarissait pas de louanges sur lui-même et, bien sûr, sur « ses équipes ». Que reste-t-il cinq mois après ? Ce serait grotesque si ce n’était tragique. La France entre ses mains est en péril.

    Ivan Rioufol intitule son dernier essai qui vient de paraître aux éditions Pierre Guillaume de Roux, Les traîtres. Le qualificatif est juste. Macron n’est pas digne de la fonction qu’il exerce.

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  • Max Frérot en semi-liberté... (1/2): des réserves...

    Nous ne sommes pas des charognards; et pour nous la Justice n'est pas la vengeance. Nous ne sommes donc pas choqués, à priori, par le régime de semi liberté qui vient d'être accordé à Max Frérot, après une vingtaine d'années d'incarcération (1).

    La mesure pourrait n'être ni scandaleuse ni révoltante en soi, et pourrait se concevoir et se comprendre, en théorie; du moins si l'on en donnait des raisons valables, que justement on ne donne pas...

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    Max Frérot en 1987. Aucun remords...

    Nous nous contenterons donc, avant d'exprimer les deux réserves (doux euphémisme !...) que nous suggère cette mise en semi-liberté, de redire d'abord ce que nous avons déjà dit plusieurs fois ici même. La France devrait, à l'instar d'autres pays européens, instaurer une bonne fois pour toutes la perpétuité réelle. On en finirait ainsi avec ces condamnations-à-perpetuité-bidon qui se traduisent régulièrement, au bout d'une petite vingtaine d'années, par la libération de personnes qui avaient pourtant pris - et "Au nom du peuple français..." , s'il vous plaît !...- une perpét' à laquelle plus personne ne croit, qui ridiculise donc la Justice, et qui voit de ce fait son effet dissuasif (!) très largement entamé.....

    Notre première réserve vient du fait que Max Frérot (pas plus que ses quatre assassins de complices du groupe Action directe) n'a jamais exprimé le moindre remords ni le moindre regret et qu'il n'a, a fortiori, jamais demandé pardon pour les assassinats qu'il a commis. Il s'est contenté de dire, ou de faire dire par ses avocats, "qu'il a tiré un trait sur son passé et n'a plus d'intérêt pour la politique". C'est peut-être vrai, mais c'est quand même un peu court... On veut bien pardonner: encore faut-il que l'assassin demande le pardon, qu'il reconnaisse sa faute et la regrette. Comment pardonner à celui ou celle qui ne demande pas à l'être, et qui nie donc la faute, de ce fait même...?.

    La deuxième réserve que nous pouvons émettre est qu'il s'agit, ici, de membres d'un groupuscule révolutionnaire armé d'extrême gauche, Action Directe. Nous aimerions être tout à fait sûrs que les personnes qui -dans l'ombre et le silence- ont fait en sorte qu'on en arrive à cette semi liberté auraient agi de même pour des gens d'une sensibilité politique différente, voire opposée; et que celles et ceux qui ont oeuvré pour cette mesure auraient agi de même pour des personnes d'un autre bord politique; malheureusement, nous n'en sommes pas sûrs.

    On pouvait se poser le même question avec l'affaire Cesare Batisti, il n'y a pas si longtemps: les intellectuels de gauche et d'extrême gauche qui ont hurlé à la mort pour le défendre, et jusqu'à Mitterrand lui même qui lui a assuré un asile en France, auraient-ils agi de même, par exemple, si au lieu d'un révolutionnaire italien d'extrême gauche, il s'était agi d'un ancien combattant franquiste qui aurait assassiné des républicains espagnols...? Soyons sérieux: rien n'est moins sûr !

    Or, si l'on peut admettre les mesures humanitaires lorsque le cas se présente vraiment -mais justement il ne semble pas que ce soit ce qui se passe pour Max Frérot....- peut-on admettre le deux poids, deux mesures ?...

    (1) : Max Frérot a été condamné en 1989 à la réclusion à perpétuité pour un attentat (en 1986) qui a entraîné l’assassinat d’un officier de police de la brigade de répression du banditisme (BRB), le commandant Marcel Basdevant, et très grièvement blessé un second, le commandant Paul Orsini.

  • Craintes de krach dans la politique de fuite en avant de l’Occident, par Marc Rousset.

    Après trois séances sur cinq en baisse, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 n’ont finalement, respectivement, reculé cette semaine que de 0,46 %, 0,25 % et 0,13 %. Le taux américain de la à dix ans s’est assagi à 1,55 %. Quant au CAC 40, il s’est replié de 0,46 %, toujours en progression de 12,73 % depuis le début de l’année. 

    marc rousset.jpgTout se passe comme si nous vivions, en Occident, la fuite en avant d’un monde économique, budgétaire, boursier et financier mortellement touché, atteint par une étrange maladie qui n’arrive pas à se déclarer, les hommes ayant eu recours à des méthodes exceptionnelles et non conventionnelles pour brouiller les pistes, mais qui, comme avec Frankenstein, peuvent les amener à perdre complètement les manettes de contrôle.

    Le S&P 500 américain, après avoir chuté de 34 % au printemps 2020 en 22 séances, connaît actuellement une hausse de 50 %, ce qui correspond à son plus fort gain sur 12 mois depuis 1936 ! Les Bourses sont au plus haut car la valeur du marché mondial des actions représente 140 % du PIB mondial, un chiffre jamais atteint jusqu’à présent. La valeur, en , des entreprises non cotées recherchées par les fonds d’investissement vient d’augmenter subitement de 60 % en janvier-février 2021.

    L’économiste Patrick Artus remarque également que « lorsque les cours des entreprises du luxe montent, c’est directement lié à la monétaire, pas à une hausse de leur profitabilité ». La multiplication des scandales financiers récents (Archegos aux États-Unis, Wirecard en et Greensill en Angleterre) est aussi un signe annonciateur d’ financière et de . La plupart des boursiers sont conscients qu’il y a un os quelque part dans le fromage, mais l’optimisme est de rigueur car aucun investisseur professionnel ne peut faire abstraction du marché ni prendre le risque de passer à côté d’une hausse.

    Les flambées spéculatives du Bitcoin font craindre également l’explosion à venir d’une bulle. De même que le père du président Kennedy avait fait fortune, en 1929, en vendant immédiatement ses actions, car très surpris que son coiffeur lui donne des conseils en matière boursière, trop de non-initiés s’interrogent aujourd’hui pour acheter ou non du Bitcoin, cet actif spéculatif sans valeur intrinsèque, contrairement à l’or multimillénaire. Du 22 avril 2020 au 22 avril 2021, le Bitcoin a progressé à 54.347 dollars, soit une hausse de 616 %. En 2017, le Bitcoin s’était déjà effondré à 3.122 dollars après avoir atteint les 20.000 dollars. Le Bitcoin, à la merci d’une suppression, comme en Turquie et aux Indes, par les centrales, vient de perdre, ce même vendredi 22 avril, 10 % en une seule séance.

    Alors, que va-t-il se passer ? Il y aura deux juges ad hoc pour nous sortir de l’incertitude : les bénéfices réels à venir des entreprises et les décisions, contraintes ou non, des banques centrales. Si les bénéfices publiés ne sont pas à la hauteur des exigences en matière de rentabilité des investisseurs (prime de risque par rapport au taux à 10 ans), il y aura correction, en 2021 ou 2022, des cours boursiers et un krach, comme ce fut le cas en 2000 pour les valeurs technologiques. Aux États-Unis, les ratios cours/bénéfices sont actuellement à 24, au lieu de 18 pendant ces cinq dernières années. En Europ, le même ratio est à 17, en 2021, alors que la moyenne historique est à 13,5. À défaut d’un krach, une correction boursière est donc très probable en 2021.

    Le deuxième élément déterminant sera l’attitude de la Fed et de la , le jour où elles arrêteront la politique du « QE », ce qui entraînera immédiatement une hausse des taux d’intérêt à long terme et la chute des Bourses. Pour l’instant, c’est le statu quo et le maintien de la politique du « QE » du côté de la Fed et de la BCE. Mais pour la première fois, le président de la Fed, Jerome Powell, a affirmé qu’il agirait si l’inflation dépassait substantiellement et durablement l’objectif de 2 %, alors que jusqu’à présent, il avait affirmé le contraire.

    La seule certitude, dans la situation actuelle, c’est que les dettes de la France sont irremboursables et que seule l’inflation, ou l’hyperinflation, après un éclatement probable de la zone euro et plusieurs dévaluations du franc, comme celle de 20 % en juillet 1958 et de 17,55 % en décembre 1958, permettra de les rembourser.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • L'Afghanistan en otage, par Michel ONFRAY (Co-fondateur de Front Populaire).

    EDITO. Le 14 juin dernier, le président américain Joe Biden ordonnait le retrait définitif de ses troupes d'Afghanistan, au terme de 20 années d'enlisement. Après la récente prise de pouvoir des Talibans, le président Macron a cru bon de faire une allocution officielle. Quelles leçons pour les souverainistes ? Analyse de Michel Onfray.

    michel onfray.jpgDepuis que les États-Unis ont annoncé qu’ils se retireraient d’Afghanistan avant le vingtième anniversaire du 11 septembre, il n’était pas besoin d’être grand clerc pour savoir que le pays reviendrait aux talibans. Si, selon l’adage fameux, gouverner c’est prévoir, on s’étonne que le président de la République ait cru bon de jouer de la trompette médiatique en brisant son repos estival de Brégançon par une intervention solennelle qui ressemble à s’y méprendre à une prise de parole du sous-secrétaire d’État de service au quai d’Orsay !

    On ne déconsidère pas seulement la fonction présidentielle en se faisant photographier aux Antilles avec de jeunes garçons dénudés qui font un doigt d’honneur, en proférant un « putain » dans les jardins de l’Élysée en compagnie de YouTubers en petite tenue intellectuelle dont l’un s’avise de faire une galipette en présence du chef de l’État, ou en se faisant retenir gaillardement par sa sécurité afin que l’image désastreuse d’un président de la République s’apprêtant à répondre par un coup à la gifle d’un jeune égaré ne fasse le tour du monde, on peut aussi la déprécier en utilisant la pompe républicaine médiatique pour annoncer des banalités de base ! Ce qui fut le cas…

    Dans ces banalités de base se trouvent les éléments de langage du néocolonialisme postmoderne. Le souverainiste que je suis l’est pour tous les pays du monde, Afghanistan compris - sans oublier la France…

    Je ne suis pas de ceux qui estiment qu’il faut, au nom du droit d’ingérence, rentrer dans un pays pour tout y casser afin d’y imposer sa loi, son idéologie, ses us et coutumes, sa culture, la plupart du temps le matérialisme vulgaire du consumérisme occidental. Voilà pour quelles raisons depuis trente ans je suis contre ces guerres dites justes par des ruffians qui, vendeurs d’armes ou philosophes germanopratins, journalistes de la presse subventionnée par l’État ou missionnaires maastrichtiens vendant leur camelote sur les chaines d’infos continues, anciens gauchistes devenus compagnons de route de l’administration américaine, mafieux divers et industriels peu scrupuleux, viennent nous expliquer que les attentats du 11 septembre justifient ce néocolonialisme des États-Unis flanqués de la France en appui cosmétique.

    Car Ben-Laden, habituellement présenté comme le cerveau de cette opération des Tours Jumelles, était saoudien et les dix-neuf terroristes impliqués dans le détournement des quatre avions étaient pour l’un Égyptien, le principal organisateur était quant à lui Pakistanais, quinze étaient eux aussi Saoudiens, il y avait également un Libanais et deux Émiratis. Où étaient les Afghans ? (1) On sait qu’après les attentats du 11 septembre, le 13 pour être précis, alors que tous les avions étaient cloués au sol, il y eut une exception pour que vingt-cinq membres de la famille Ben Laden et quelques-uns de leurs amis rentrent… en Arabie saoudite, et ce avec l’accord du FBI (2). Michael Moore a, sur cette question, raconté tout ce qui pouvait être dit par un esprit libre, et ils sont rares, dans son film Fahrenheit 9/11.

    Quelles représailles ont été infligées par les États-Unis à l’Arabie saoudite, à l’Égypte, au Liban, au Pakistan, aux Émirats arabes ? Aucune. Il est vrai que le Pakistan, au contraire de l’Afghanistan, possède l’arme nucléaire ! Où l’on constate ici les effets du formidable pouvoir dissuasif d’un arsenal atomique…

    Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a dit : « L’intervention américaine et internationale a commencé il y a exactement vingt ans, après les attentats du 11 septembre 2001, et le refus du régime taliban de l’époque en Afghanistan, de livrer Ben Laden, l’organisateur de ces attentats ».

    Mais pour pouvoir dire que Ben Laden était en Afghanistan, il fallait sinon savoir où il se trouvait, du moins en avoir les preuves, et les donner. Or, qui peut imaginer que les États-Unis disposaient de ces informations sans intervenir alors qu’ils ont mis dix années à le débusquer non pas en Afghanistan, mais… au Pakistan, pays doté de l’arme nucléaire je le précise à nouveau ?

    Si les Américains avaient eu la preuve que Ben Laden se trouvait dans un endroit précis d’Afghanistan connu par eux, peut-on imaginer une seule seconde qu’ils se seraient interdit d’intervenir simplement parce que les talibans leur en auraient refusé l’autorisation ? On rêve… Car, que s’est-il passé quand ils ont su qu’Oussama Ben Laden vivait à Abbottābād au Pakistan ? Ils n’ont pas demandé l’autorisation au gouvernement pakistanais avant de lancer leur opération commando sur une terre pourtant souveraine : ils sont intervenus, leurs commandos ont tué, ils sont repartis, ils ont jeté le corps de Ben Laden à la mer, ils sont rentrés, tout le monde connait cette histoire.

    Suite du discours présidentiel : « En Afghanistan, notre combat était juste et c’est l’honneur de la France de s’y être engagé. La France n’y a jamais eu qu’un ennemi : le terrorisme. Nos interventions militaires n’ont pas vocation en effet à se substituer à la souveraineté des peuples, ni à imposer la démocratie de l’extérieur, mais à défendre la stabilité internationale et notre sécurité. Partout, la mise en place de processus politiques crédibles est notre priorité. C’est ce principe fondamental de notre politique étrangère que nous avons appliqué en Afghanistan et que nous continuerons de mettre en œuvre ».

    Suite du discours, donc suite des éléments de langage du néo-colonialisme français ! Cette défense d’une prétendue guerre juste, un concept qui, de saint Augustin à BHL a, c’est le moins qu’on puisse dire, perdu en crédibilité, est le lieu commun du colonialisme : on fait la guerre pour le Bien car les autres sont le Mal !  Mais le Bien est-ce vraiment ce qui fait la loi à Saint-Germain-des-Prés, ou, l’été, à Saint-Paul-de-Vence sinon à Sanary-sur-Mer, un bien repeint aux couleurs woke qui devrait contaminer la planète entière, Afghanistan compris ? On peut douter du bien-fondé d’un pareil projet civilisationnel…

    Que ce soit l’honneur de la France d’astiquer les fusils de l’impérialisme américain reste à démontrer ! On a le sens de l’honneur que l’on peut. Pas sûr que le général de Gaulle eut celui-là. Qu’on se souvienne a minima du discours de Bayeux !

    Quant au terrorisme afghan qui représenterait une menace pour la France, il faut en appeler aux faits pour éviter de proférer pareilles sottises. Quels attentats ont jamais été commis par des talibans afghans sur le sol français ? Quand ? Où ? Par qui ? Qu’on donne des noms, des détails, des précisions !

    Parmi la cinquantaine d’attentats terroristes recensés en France de 2012 à 2020, au moins 29 ont été perpétrés par des Français pratiquement tous nés en France (3). C’est avec des Français musulmans que se pose le problème du terrorisme, pas avec des Afghans descendus de leurs montagnes pour, par exemple, tuer des enfants juifs à bout touchant à Toulouse ou égorger un prêtre célébrant la messe en Normandie…

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    L’Algérie, le Maroc, la Tunisie, autrement dit le Maghreb, fournissent le plus gros contingent de terroristes en France. C’est factuel. Si l’on ajoute le Mali et le Sénégal, on constate que le terrorisme en France a plus à voir avec la gestion calamiteuse de la question mémorielle, toute de componction, de contrition, de résipiscence, de repentir, de pénitence, d’excuses, que de bergers afghans quittant leurs petits villages de montagnes pour mener une guerre à la France en égorgeant dans les rues, les bars et les églises de notre pays !

    C’est donc diversion que de faire de ce changement de régime dans un pays redevenu souverain après le départ de ses derniers suzerains, dont nous fumes, rappelons-le, pendant treize années, un problème pour la France en matière de terrorisme.

    Diversion et mensonge pour justifier la suite d’aventures politiciennes : laisser les États-Unis jouer aux dés partout dans le monde, continuer pour la France à baiser la main du joueur de dé à chacun de ses coups, se servir des flux migratoires à venir comme d’inévitables nécessités humanitaires d’accueils massifs qui incombent à « la-France-pays-des-droits-de-l’homme » afin de saper plus et mieux l’identité française afin de travailler à un gouvernement planétaire qui, n’en doutons pas un seul instant, a peu de chance d’être piloté par des Afghans !

    Ceux qui, en Afghanistan, ont collaboré à la vassalisation de leurs pays pendant des années vivent en effet des heures pénibles… Ce sont eux ou leurs amis qui veulent absolument quitter le pays dont ils ont servi les maîtres américains pendant des années en y trouvant force avantages. On imagine bien les raisons de leur empressement à partir. On comprend aussi l'ardeur des médias français à nous expliquer que tous les Afghans se trouvent ici sur ce tarmac envahi dont les images sont montrées en bouche. Que nenni ! Les libérations qui suivent des occupations s’accompagnent toujours de sinistres épurations. C’est vieux comme la guerre, c’est vieux comme le monde, c’est vieux comme les hommes.

    Les Afghans n’ont pas massivement pris les armes contre les talibans : Joe Biden s’en étonne, je m’étonne de son étonnement ! Il semble mépriser ce peuple parce qu’il n’a pas mangé dans sa main ! Mais ce peuple-là qui sait ce qu’est l’honneur préfère manger dans son assiette, car, même modeste c’est la sienne. Et même avec un brouet, une pitance, il préfère ses brouets et ses pitances à la nourriture de ceux qui occupent son pays.  Le rutabaga ne leur fait pas peur…

    On s’étonne également de l’absence de Résistance : mais c’est tout simplement parce que résister aux talibans dans ce pays c’est le livrer aux occidentaux en général et aux Américains en particulier ! Le fils Massoud qui appelle à la résistance dans les colonnes de La règle du jeu, la revue de BHL, aura avec lui le vieux nouveau philosophe et quelques-uns de ses amis qui voudraient transformer Kaboul en Saint-Germain-des-Prés, mais de quel droit imposer la mort à une autre civilisation que la nôtre, plurimillénaire, sous prétexte que la nôtre, à savoir l’idéologie woke, lui serait supérieure ? Ne vouloir qu’une civilisation sur la planète s’avère un projet totalitaire et impérialiste. Les belles âmes citent volontiers Montaigne selon qui « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage », mais, en même temps, ces belles âmes qui sirotent leurs spritz aux terrasses des cafés appellent barbarie ce qui n’est pas de leur usage ! Quelle honte ces gens-là ne boivent pas d’Apérol ! Reprenez un peu de Les lettres persanes, c’est tournée générale …

    Si l’on veut, en France, pouvoir être maître chez soi, c’est-à-dire être souverain, il nous faut, pour tous les pays du monde, vouloir ce même souverainisme, Afghanistan compris.

    Peu importe ce qu’il fait de sa liberté recouvrée, c’est son affaire, même si, comme c’est mon cas, je déplore les inévitables effets à venir de cette théocratie musulmane. Si cette liberté recouvrée devait un jour réellement menacer la France, alors la France aurait à manifester sa puissance - du moins ce qu’il en reste tant sa décomposition est activée par l’hôte de Brégançon et les siens.

    Pour l’heure, la menace vient d’ailleurs. Mais de cette menace qui, elle, mériterait une véritable allocution présidentielle suivie d’effets, ce qui s’appelle gouverner souverainement le pays, il ne sera pas question. Car, comme toujours, bien sûr, le sage montre la lune, etc.

     

    (1) Voici la liste des terroristes avec leur nationalité respective : Leader : Ben Laden (saoudien). Cerveau : Khalid Cheikh Mohammed (Pakistanais). Vol 11 : Abdulaziz al-Omari (saoudien), Mohammed Atta (égyptien), Wail al-Shehri (saoudien), Waleed al-Shehri (saoudien), Satam al-Suqami (saoudien). Vol 175 : Ahmed Salah al-Ghamdi (saoudien), Fayez Banihammad (émirati), Hamza al-Ghamdi (saoudien), Marwan Yousef al-Shehhi (émirati), Mohand al-Shehri (saoudien). Vol 77 : Hani Saleh Hanjour (saoudien), Khalid al-Mihdhar (saoudien), Majed Moqed (saoudien), Nawaf al-Hazmi (saoudien), Salem al-Hazmi (saoudien). Vol 93 : Ahmed al-Haznawi (saoudien), Ahmed al-Nami (saoudien), Saeed al-Ghamdi (saoudien), Ziad Jarrah (libanais).

    (2) https://www.letemps.ch/suisse/fuite-famille-ben-laden-passait-geneve-recit-vol-embarrasse-bush

    (3) Recherches et tableaux de Jean-Baptiste Roques avec Maxime Le Nagard de Front Populaire. Note associée : « Au cours des dix dernières années, aucune attaque terroriste n'a en effet été commise en France par un Afghan ou un Sahélien, ni par une personne agissant au nom des Talibans ou d'un groupe salafiste sahélien (Ansar Dine, AQMI, Al Mourabitoune, État islamique dans le Grand Sahara, Ansarul Islam). Il y a en revanche de nombreux ressortissants de pays du Maghreb (une vingtaine) parmi les 45 auteurs d’attentats recensés dans notre pays depuis 2012, qui se sont souvent réclamés de "l'État islamique" ou "d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique", groupes terroriste engagés respectivement dans la guerre civile en Syrie et au Yémen donc sans lien direct avec la situation en Afghanistan ou au Sahel. Cela dit, il ne faut pas oublier qu'en 2012, Mohammed Merah se réclamait du Al Qaïda "historique", celui de ben-Laden (mort un an plus tôt), soutenu par les Talibans ».

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Comment peut-on être Français ?

     

    Par Jean Viansson Ponté

    457372439-612x612.jpgLa France est un pays bizarre autant qu’étrange.

    Elle reste une des premières nations du monde, ce qui est en soi un sujet d’étonnement. Car, dans la période récente, le peuple a porté à la fonction suprême successivement un nerveux hyperactif, un cauteleux cynique, puis un adepte solennel du Tout et Son Contraire. Leurs efforts conjoints permettent, aujourd’hui, de dresser un état des lieux impressionnant : on peine à résumer les « avancées » qui ont bouleversé les règles et les usages sur lesquels avaient été fondés les rapports sociaux et la prospérité des temps anciens ! La France, dans le concert des nations occidentales vassalisées par l’empire américain, s’est distinguée par le zèle de ses dirigeants à la transformer en modèle exemplaire de cette révolution lourde et molle. Politique Magazine analyse, commente et scrute ces transformations depuis seize ans. Ce numéro d’octobre est un anniversaire. Une nouvelle équipe dirigeante prend les rênes ; mais votre magazine ne changera pas. Il restera ce magazine que vous aimez et qui tentera toujours de répondre, chaque mois, à cette question cruciale qui est plus que jamais la nôtre : comment être Français ?

    Comment être Français quand le Français est réputé coupable, encore coupable, toujours coupable. Pour les « crimes » de ses parents et de ses aïeux, et pour sa difficulté congénitale à comprendre le bien-fondé des pensées « nouvelles ». « Réfractaires », dit la plus haute autorité !

    Coupable d’avoir fait des guerres, de les avoir gagnées, et sans doute encore plus de les avoir perdues. Coupable d’avoir imposé sa férule à des peuples qui jusque là vivaient dans l’état d’innocence et de bonté propre à la nature selon Jean-Jacques, coupable de leur avoir apporté ses maladies et ses mauvais sujets en même temps que ses hôpitaux et ses infrastructures, ses techniques et sa langue. Coupable d’avoir pratiqué un temps l’esclavage, qui n’avait perduré depuis la fin de l’empire romain – faut-il le rappeler ? – que dans les sociétés orientales, et coupable d’être l’un des premiers pays à l’avoir abrogé ! Coupable d’avoir tardé à admettre que les textes fondant le droit de la famille devaient valoriser au premier chef les pratiques minoritaires en-dehors de toutes contraintes naturelles ou culturelles. Coupable de ne pas aimer les éoliennes, ni les systèmes d’échange de taxes carbone, si pratiques, pourtant, pour justifier en même temps des investissements colossaux et des profits si faciles. Coupable de ne pas s’enthousiasmer à aimer un « art » qui ne recherche pas le Beau, et qui pourtant permet un stockage de valeur presque plus aérien que les mécaniques boursières automatisées. Bref, coupable de ne pas aimer le Progrès, y compris dans ses aspects les plus déroutants et les plus destructeurs.

    Et comment être Français sous le joug d’une triple contrainte étouffante ? Contrainte légale, contrainte sociale, contrainte morale.

    Contrainte légale : lorsque les choses traînent, quand non seulement les citoyens mais aussi les parlementaires rechignent à « progresser », les juges se chargent alors de remédier à la situation, en toutes matières. Et la plus haute juridiction de l’État, le Conseil constitutionnel, sorti des limites de son pouvoir, n’hésite pas à l’ouvrage. Le tout sous la tutelle des institutions et juridictions européennes, dont l’action réduit le rôle des gouvernants nationaux à une gestion sans vision et sans ambition, même dans les domaines les plus essentiels.

    Contrainte sociale : lorsque des voix discordantes expriment une divergence par rapport à l’opinion « dominante », habilement fabriquée, elles sont rappelées aux « fondamentaux » de la démocratie programmée et obligatoire, la liberté ayant quand même des limites ! Si ces voix persévèrent dans la défense de valeurs, et surtout d’intérêts, qui se révèlent contraires à la croyance dominante et surtout aux intérêts des dominants, elles sont mises au rancart. Le conformisme est de rigueur.

    Contrainte morale : comme dans toute classe, il faut faire régner la discipline, désapprendre les mauvaises habitudes et valoriser les bases de la nouvelle sociabilité. Et, pour cela, les « grands » médias, écrits, parlés et audiovisuels sont requis. L’esprit critique n’est plus la valeur de référence. Ce qui compte, c’est de respecter « les codes ». Et surtout « le nouveau code », qui n’est pas de gouverner en cherchant à faire valoir ce qui relève du bien commune et de l’intérêt national. Non, mais de gouverner en désignant les méchants, nation ou famille, Russie ou Syrie, et de faire silence sur les sujets qui fâchent, Chine et Turquie, islam et islamisme, violences et pauvretés, peuple et libertés. La règle est de proclamer la vision universelle et de ne plus traiter du réel national, ce bagage encombrant.

    Politique magazine est un mensuel d’information et d’opinion. Il ne joue pas sur des manichéismes faciles. Il s’attache à analyser des faits et des situations pour contribuer à éclairer ses lecteurs, dans la période de périls qui se précise. En faisant appel à leur jugement, à leur intelligence, à leur curiosité ; afin de rechercher ce qui peut contribuer à construire un avenir pour la France et les Français ; en n’écartant ni les véritables novations, ni la véritable tradition. En n’écartant que les contraintes étouffantes.

    Politique magazine est un espace de liberté qui a été pensé et construit par une équipe fondatrice. C’est dans cette voie que nous poursuivons maintenant la publication, après une phase économiquement difficile qui est sans doute la rançon de l’indépendance. Faites connaître Politique magazine, envoyez-nous vos commentaires, ensemble nous ferons grandir ce nécessaire espace de liberté.  

    Jean Viansson Ponté
    Politique magazine - Octobre 2018
  • Bien-être animal : les agriculteurs face à l’ultra-violence des antispécistes, par Iris Bridier.

    Il y a quelque jours, Emmanuel Macron courtisait les chasseurs. Ce lundi 4 octobre, il visite un refuge de la SPA pour défendre la cause animale et flatter les militants du Parti animaliste. Le Président du « en même temps » devrait donc logiquement encenser les éleveurs lors du Sommet de l’élevage qui se tiendra, du 5 au 8 octobre, à Clermont-Ferrand. 

    Car eux non plus ne sont pas en reste concernant les maltraitances… Aspersions de sang, incendies d’abattoir ou de ferme, saccages de boucheries et de poissonnerie, vitrines caillassées, graffitis… La violence des antispécistes est sans limite au nom du bien-être animal. En 2018, une militante végane se réjouissait, sur Facebook, de l’assassinat d’un boucher lors de l’attentat de Trèbes. Le 4 mai 2019, une vingtaine de militants s’en prennent brutalement à Steevens Kissouna, boucher bio vendant sur le marché des viandes pourtant issues de l’élevage raisonné. Il s’en sort avec une côte cassée et la de retourner travailler. « Depuis, on n’est plus du tout sereins, raconte le commerçant. Dès que des gens arrivent en groupe, on se crispe. L’agression n’a duré que dix minutes, mais elle était tellement violente que j’en ai gardé des séquelles psychologiques. À Lille, je connais des bouchers qui ont engagé des vigiles pour leur sécurité », témoignait-il dans Le Parisien.

    La sémantique employée est aussi agressive que leurs actions. À Paris, des antispécistes du mouvement Boucherie Abolition exhibant un cochonnet mort dénoncent ces commerces qui « vendent du meurtre », ajoutant : « Démembrer un corps, ça n’est pas un métier. » Solveig Halloin, cofondatrice du collectif, compare les abattoirs à des « camps de la mort » et l’élevage à un « zoolocauste ». En Bretagne, des inscriptions n’hésitent pas à donner dans l’amalgame noir : les mots « Élevage = Nazisme. Auschwitz n’a jamais fermé » recouvrent des bâtiments d’élevage. “Cette idéologie est brutale, ce mouvement ne fait aucune différence entre une vache et un homme”, écrit le journaliste Frédéric Denhez, auteur de l’essai La Cause végane, un nouvel intégrisme ?. Il a reçu des menaces de mort. “Dans un débat, j’ai ainsi entendu une militante parler de cochons gazés, poursuit-il. Certes, certains élevages peuvent s’avérer concentrationnaires, mais il me paraît dangereux de parler de génocide et d’holocauste pour la condition animale. C’est du terrorisme intellectuel ».

    « Il n’y a pas de frontière entre l’humain et l’animal et la prise en compte des intérêts des humains doit être identique à celle des animaux, nous expliquait Paul Sugy. journaliste au Figaro et auteur du livre Le Projet fou des antispécistes. On voit bien que c’est une du combat pour la libération animale». Les plus radicaux vont même jusqu’à préférer défendre l’animal plutôt que l’humain, tel Paul Watson, de l’association Sea Sheperd, qui prétend qu’on peut choisir de protéger un requin plutôt que son pêcheur…

    Un combat de citadins ?

    À la veille du Sommet de l’élevage, Cédric Viallemonteil, éleveur de vaches dans le Cantal, est très actif sur les réseaux sociaux pour lutter contre la de ceux qui « se permettent de raconter n’importe quoi et dès qu’on leur répond ils nous bloquent ». Citant notamment Nagui, Julien Courbet et Hugo Clément, il fustige cette « petite caste de journalistes citadins qui ne mettent pas un pied à la campagne, qui nous tirent dans le dos à boulet rouge et qui ne connaissent vraiment pas ce qu’on fait, d’autant plus que ce sont souvent des gens de l’audiovisuel public, payés par nos impôts ». Il manifeste une défiance complète à l’égard « des politiques qui viennent et qui font des grandes promesses et de beaux discours, qui nous caressent dans le dos et on ne voit jamais rien changer » et n’attend absolument rien de ce salon européen. L’éleveur est aussi très remonté contre les défenseurs du loup : « Quand je vois ces types qui soutiennent le loup, le cul dans leur fauteuil dans un appartement à Paris, ça m’agace, car ceux qui nous imposent le loup ne sont pas ceux qui vivent avec. C’est l’enfer pour les éleveurs qui subissent des attaques, ça devient invivable ! »

    De la violence à l’influence

    Alors, inlassablement, pour répondre à « tous les mensonges », Cédric, comme de nombreux éleveurs, passe ses journées entre les bêtes et Twitter. De leur côté, les Vegans tentent sans relâche de faire changer les mentalités.


    Ainsi, moins de jets de sang mais des Journées éthique animale et alimentation végétale sont organisées, le 16 octobre, par l’association L214. Chercheurs, associations, élus et professionnels alterneront pour discuter de l’éthique animale et de la végétalisation de l’alimentation, et tenter d’influencer ainsi l’opinion. L’association L214 vous accompagne dans cette « transition en douceur et en saveurs » en conseillant astuces, recettes et carnet d’adresses. L’abonnement à Mon Journal animal est proposé dans certaines classes et des ressources sont proposées aux « enseignant.es » pour initier l’éthique animale… à l’école ! Des animations gratuites sont également dispensées dans les écoles hôtelières pour sensibiliser les futurs chefs à la cuisine végétale. Si les méthodes évoluent, le message reste le même.

    Et les conséquences de ce conditionnement médiatique s’avèrent parfois irréversibles. En témoigne l’avertissement du professeur Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique à l’hôpital Trousseau : « On voit de plus en plus de situations dramatiques dans nos services. Comme ce bébé végétalien de 13 mois qui, au moment de se mettre à quatre pattes, s’est fracturé les deux avant-bras et les deux jambes, par manque de calcium. Un enfant est mort récemment parce que ses parents ne l’ont alimenté qu’avec du jus de châtaigne. J’entends aussi de plus en plus de gosses me dire : Je ne veux pas faire de mal aux animaux, ou je ne veux pas manger ce qui a des yeux. »

     

    3.pngIris Bridier

    Journaliste

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "Il vaut donc mieux polluer avec du charbon cher qu’acheter du gaz à la Russie "pour ne pas financer sa guerre" qu’elle finance tout de même en vendant à d’autres. Bienvenue en Absurdie et bon hiver aux Européens."

    C'est par ces mots que notre ami Antoine de Lacoste clôture l'article que vous lirez, après cette "Revue de presse". Ils reprennent parfaitement ce qui vient d'être dit, ce matin, à 6h45, dans "le 5/7" de France info : entre la folle fermeture de Fessenheim et les non moins folles sanctions contre la Russie - notre alliée naturel, pour "équilibrer" Chine et États-Unis... - c'est 15% de nos besoins en énergie qui vont nous manquer cet hiver. Et, cet hiver, c'est... demain ! Or, durant la pandémie et "grâce" au confinement, c'est à peine 10% de nos besoins qui ont été économisés. Un enfant de 6ème comprendra aisément qu'on ne va pas reconfiner la France, et que les "petits gestes" que nous propose naïvement le gouvernement n'y changeront rien : le pays fonce droit vers l'iceberg, par la double folie de Macron :

    • avoir fermé Fessenheim, avant d'avoir couplé l'EPR de Flamanville au réseau. Il aurait été de toutes façons dommage de fermer la centrale alsacienne, mais au moins, après la mise en production de Flamanville, aurions-nous été protégés de la pénurie directe et immédiate à laquelle l'inconscience, la bêtise et l'idéologie macronienne nous livrent aujourd'hui...

    • avoir pris ces imbéciles sanctions contre la Russie, qui ne punissent que nous (exemple type et cas d'école : Renault "fermé" en Russie, après les milliards d'investissement dépensés pour s'y implanter !...). Là, Macron s'est couché devant les carpettes européennes, elles-mêmes couchés devant la malfaisante Maison blanche, qui ne veut pas d'une grande Europe, avec les Russies, ce qui aurait pu se faire à partir de "l'ère Gorbatchev", qui vient de disparaître (hier).

    Incompétence au sommet de l'État (Fessenheim), non-prise en compte des intérêts supérieurs de la Nation (alliance russe indispensable) : on voit bien que "l'imperfection en politique" est la marque du Système mortifère qui déclasse la France et dessert ses intérêts en "jouant" constamment contre elle... Cette expression "imperfection en politique" est celle qu'utilise Chateaubriand pour parler de Napoléon. Elle nous semble convenir parfaitement, en ces jours ci sombres et si fous, au Système...

    La tête de ce Système, livré à tous les groupes de pression possibles, à l'étranger, et surtout à l'Argent, n'est pas à la hauteur - loin s'en faut ! - de ce que mérite la France; de ce dont elle a besoin pour mener la politique qui referait d'elle ce qu'elle a été, avec sa Royauté traditionnellle. À l'intérieur comme à l'extérieur : l'exemple de l'alliance russe perdue montre bien que, si le Roi manque à la France, le Roi de France manque aussi à l'Europe...

     

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    1. D'accord avec Pierre Gentillet sur cette nouvelle affaire scandaleuse d'une locataire camerounaise inexpulsable et qui menace la fille du propriétaire avec un couteau : "Vous pouvez remercier l’État de droit". Plus exactement, dirons-nous, la dérive que les Juges rouges font subir au Droit et à l'État de Droit, en jouant le même rôle néfaste que les Parlements sous Louis XVI : empêcher toutes les actions nécessaires en s'arrogeant le droit, justement, de faire de la politique - ce qui n'est pas leur rôle - et en "bloquant la machine", tout simplement. On sait comment cela a fini, sous Louis XVI : "Méfiez-vous des Juges ! Ils ont détruit la Monarchie, ils détruiront la République" disait Mitterand. Cette attitude des Juges est évidemment inacceptable. Maintenant, si c'est la République idéologique qu'ils détruisent, nous, on n'est pas contre !...

    (extrait vidéo 1'10)

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1564309026812428290?s=20&t=ekQIQJmEAursaGO8yyRBsA

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    Entièrement d'accord avec Pierre Gentillet :

    "L’écologie des petits gestes nous fait oublier l’acteur essentiel de la pollution : le système libéral mondialisé. Plutôt que de culpabiliser le système et le remettre en cause on préfère culpabiliser les consommateurs. Facile et innéficace."

     

    2. En deux minutes et vingt secondes Jean-Bernard Levy - Directeur général d'EDF - explique pourquoi la loi de fermeture des 14 réacteurs nucléaires, qui est toujours en vigueur, limite le nombre d'ingénieurs et de techniciens qu'EDF peut recruter pour préparer la construction de nouveaux réacteurs... puisqu'il s'agit d'en fermer !

    https://twitter.com/JphTanguy/status/1564340543819227141?s=20&t=ekQIQJmEAursaGO8yyRBsA

    • Système, responsable et coupable !

    • Macron, responsable et coupable :

    il a annoncé cette fermeture dès 2018,

    et a déjà fermé les deux réacteurs de Fessenheim !

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    2 BIS. (Dans contrepoints.org) EDF étranglée par un marché doublement truqué, l’État a mis EDF en faillite au nom d’une vision dévoyée du concept de marché et de l’intangible écologisme élyséo bruxellois... :

    https://www.contrepoints.org/2022/08/30/437688-edf-etranglee-par-un-marche-doublement-truque?via=Contrepoints&utm_source=boutonspartage&utm_medium=SOCIAL&utm_campaign=Twitter

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    2 TER. Élisabeth Borne, Premier ministre, nous menace - en "mère fouettarde" qu'elle est - de restrictions si nous ne réduisons pas notre consommation d'énergie, d'électricité, de gaz... En somme, ce gouvernement d'incapables et de nuisibles prend des décisions folles et suicidaires (fermeture de Fessenheim) pour des raisons purement idéologiques et politiciennes (faire plaisir aux soi-disant "verts") et, après, veut nous en rendre responsables, nous culpabiliser, nous punir. Un comble ! Alors, mieux vaut en rire !...

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    5. Ce que pense Michel Onfray de Sandrine Rousseau - et de ce qu'elle dit - nous le pensons aussi...

    "C’est un délire cette femme, je me demande comment on peut créer autant de sottises régulièrement..."

    https://twitter.com/CNEWS/status/1564502355705581568?s=20&t=TemuV4SmcUvTDGP4kx1Ypw

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    6. Élisabeth Badinter... et nous aussi !

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en disant, comme dans  Kaamelott : "c'est pas faux !"

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    À DEMAIN !

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  • Religions : Ouvertures arabes

     

    Par Annie Laurent

     

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    Le cardinal Raï était au Qatar en avril, après avoir été en Arabie-Séoudite en novembre 2017, suivi le mois dernier par le cardinal Tauran, représentant le Saint-Siège. Ces visites dans le berceau de l’islam sont des premières : vont-elles inaugurer une situation nouvelle pour les chrétiens sur place qui ne bénéficient d’aucun lieu de culte ? Analyse. 

    Du 22 au 26 avril dernier, le cardinal Béchara-Boutros Raï, patriarche d’Antioche des Maronites, dont le siège est au Liban, s’est rendu à Doha, capitale de Qatar, pour une visite pastorale d’où la politique ne fut cependant pas absente. Le but principal de ce voyage était de poser la première pierre d’une église qui sera dédiée à saint Charbel. Cet édifice catholique voué au rite syriaque voisinera avec l’église latine Notre-Dame du Rosaire, consacrée en 2008, et avec d’autres lieux de culte chrétiens relevant de rites orthodoxes (grec, copte, syrien, indien) et protestants. L’ensemble est regroupé dans un complexe bâti sur des terrains qui ont été offerts aux Eglises par l’émirat, suite à l’établissement de relations diplomatiques avec le Saint-Siège, intervenu en 2003. Certes, l’endroit est situé loin du centre de Doha et, de l’extérieur, aucun signe - ni croix ni clocher - n’indique l’identité des bâtiments. Mais les 150 000 chrétiens, dont 60 000 catholiques – ils sont tous étrangers puisque, dans toute la péninsule Arabique, la nationalité se confond avec l’islam - qui vivent et travaillent dans ce petit et riche pays riverain du golfe Persique, peuvent désormais pratiquer leur religion, alors que l’idéologie officielle est le wahhabisme, comme dans le royaume voisin d’Arabie-Séoudite, qui en est le berceau.

    Pour les 30 000 Libanais, majoritairement chrétiens, établis dans l’émirat qatariote, la nouvelle est donc bienvenue. Le chantier de la future église vient peut-être récompenser ces résidents auxquels l’émir Tamim ben Hamad El-Thani, à l’issue d’un entretien avec le patriarche Raï, a rendu hommage pour leurs « efforts continus et discrets pour le développement du pays », tandis qu’un de ses ministres, dans une allusion à leur discrétion, déclara apprécier l’attitude de ces chrétiens qui « se conforment à la loi et connaissent leurs limites ». Des immigrés exemplaires donc !

    Pour le chef de l’Eglise maronite, ce voyage s’inscrivait dans une démarche plus stratégique destinée à consolider le rôle des chrétiens, et donc leur pérennité, au Proche-Orient. Il n’a pas manqué de souligner l’importance qu’il attache à la bonne santé spirituelle de ses fidèles. Durant la cérémonie religieuse, commentant le choix de l’ermite libanais, mondialement connu et vénéré, comme patron de la future paroisse, il a déclaré : « Les saints rapprochent les gens. L’émir sait que saint Charbel renforcera les liens d’amitié entre le Liban et Qatar ». Une façon de montrer que les chrétiens ne doivent pas vivre isolés de leur environnement arabo-musulman. S’il s’est prêté de bonne grâce à la visite guidée du Musée islamique de Doha, le prélat maronite a par ailleurs offert à la nouvelle Bibliothèque nationale, inaugurée le 15 avril, un ouvrage intitulé Les racines du christianisme.

    A Beyrouth, des observateurs ont fait le lien entre ce déplacement et la visite officielle – passée inaperçue en France - du patriarche Raï à Riyad, capitale de l’Arabie-Séoudite, les 13 et 14 novembre 2017, à l’invitation du roi Salman ben Abdelaziz. Contrairement à Qatar, où son prédécesseur, le cardinal Nasrallah-Boutros Sfeir, s’était rendu en 2008, et à d’autres pays du golfe Persique, où l’un et l’autre sont déjà allés, aucun haut dignitaire religieux chrétien n’avait posé le pied en Arabie depuis Mahomet, soulignait alors un journaliste libanais (1). « Je n’imaginais pas pouvoir venir un jour ici », avait confié le patriarche à ses compatriotes réunis à l’ambassade du Liban à Riyad. Et d’ajouter : « Nous allons maintenir une amitié forte entre l’Arabie-Séoudite et le Liban » (2).

    Il est vrai que celui que la presse séoudienne a désigné comme « le chef de l’Eglise libanaise » était reçu avec tous les honneurs par le « custode des deux saintes Mosquées » (La Mecque et Médine). Les médias locaux ont d’ailleurs consacré à cet événement une place de choix. Les croix pectorales portées par le patriarche et l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, qui l’accompagnait, étaient bien visibles sur certaines photos. Une façon de montrer l’ouverture d’un islam dont nul n’ignore pourtant l’intransigeance, sans omettre les injustices qu’il inflige aux 1, 5 millions de chrétiens de diverses provenances (parmi lesquels 100 000 Libanais) qui, par leur labeur et leurs sacrifices, contribuent amplement à la prospérité du royaume sans bénéficier du plus élémentaire droit dans le domaine religieux (3). Sur le fond, l’accent a été mis par les Séoudiens sur la nécessaire collaboration entre les religions et les cultures pour lutter contre la violence et le terrorisme, promouvoir le pardon, la sécurité et la paix. « Le patriarche au royaume de la tolérance et de la modération : main dans la main pour rejeter l’extrémisme », titrait le journal El-Riyad (4).

    Il s’agissait donc véritablement d’une visite historique et hautement symbolique, sans doute rendue possible par le nouveau contexte qui résulte du programme de modernisation sans précédent, le plan Vision 2030, inauguré par le jeune prince héritier, Mohamed ben Salman (« MBS », 32 ans) (5). « Dans ce pays, qui n’a aucune relation officielle avec le Vatican, où la liberté religieuse n’existe pas, où il est interdit de construire des églises, cette invitation officielle revêtait un caractère exceptionnel », soulignera le cardinal Raï après son retour. Pour lui, ce voyage a ouvert une histoire nouvelle entre une Eglise arabe catholique et ce royaume musulman ultrareligieux. « J’ai eu le sentiment que la méfiance pouvait faire place à des rapports sincères nouveaux entre nos deux religions » (6). Le prélat veut croire en la détermination de l’équipe dirigeante actuelle « de faire sortir le pays du conservatisme religieux et d’ouvrir l’islam à la modernité ». Lucide, il ne s’attend toutefois pas à des changements rapides. « Les sceptiques et ceux qui tirent avantage de l’immobilisme actuel seront difficiles à convaincre. Ils freineront les réformes » (7).

    Pour l’heure, alors que le programme d’éducation religieuse du pays maintient ses enseignements péjoratifs sur les religions non musulmanes, y compris le christianisme et le judaïsme, en octobre 2017, Salman, sans doute inspiré par « MBS », a signé un discret décret royal créant un « Centre des Hadîths du Prophète Mohamed » chargé « d’expurger les compilations des faux hadîths, de ceux qui sont en contradiction avec le Coran ou de ceux qui sont utilisés pour justifier et alimenter le terrorisme ». Les hadîths, récits relatant les paroles et gestes du prophète de l’islam, collectés plus de deux siècles après sa mort, constituent la deuxième source de la charia après le Coran. C’est dire leur importance. Ira-t-on alors jusqu’à considérer comme inauthentique ce propos rapporté par Aïcha, l’épouse préférée de Mahomet : « Deux religions ne peuvent pas coexister en Arabie », qui justifie l’impossibilité d’édifier des églises sur cette terre ?

    La discussion sur ce point a été ouverte par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, durant le séjour – là aussi une première - qu’il a effectué à Riyad à la mi-avril. S’exprimant devant le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, cheikh Mohamed El-Issa, qu’il avait reçu au Vatican en septembre 2017, il a plaidé en faveur de la réciprocité en matière de lieux de culte, rappelant aussi que « chacun doit être laissé libre d’embrasser la religion qu’il veut » (8).

    Dans le prolongement de la visite patriarcale, la monarchie séoudienne serait prête, selon des sources libanaises non encore confirmées (9), à autoriser, sur le site d’une antique église d’Arabie datant de 900 ans en attente de restauration, l’ouverture d’un « Centre international permanent pour le dialogue interreligieux ».

    Enfin, comme à Doha en avril, le patriarche Raï avait situé son voyage à Riyad dans un cadre stratégique, celui d’une redéfinition du sens de la présence arabe chrétienne au Levant. Pour lui, les disciples du Christ, surtout ceux du Liban, à cause de leur expérience, ont un rôle pacificateur à jouer entre l’Arabie et l’Iran, donc entre sunnites et chiites.

    Le chroniqueur libanais Antoine Courban veut croire à ces perspectives heureuses. « Recevoir fastueusement un prélat chrétien, arabe, qui est aussi un haut dignitaire de l’Eglise romaine, est un signe adressé au monde entier comme quoi quelque chose bouge et change au sein de l’islam ». Et de s’interroger : « Quelles seront les conséquences d’un tel bouleversement ? Nul ne peut le prévoir mais on serait de mauvaise foi de ne pas y voir un signe majeur de changement radical » (10).  

    1. L’Orient-Le Jour, 13 novembre 2017.

    2. Ibid, 14 novembre 2017.

    3. A. Laurent, Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ?, éd. Salvator, 2017, p. 105-106.

    4. Cité par L’Orient-Le Jour, 15 novembre 2017.

    5. Fatiha Dazi-Héni, L’Arabie-Séoudite en 100 questions, éd. Tallandier, 2017.

    6. Cité par Luc Balbont, site de L’Oeuvre d’Orient, 3 avril 2018.

    7. Ibid.

    8. La Croix, 17 avril 2018.

    9. Rapportées par l’agence romaine Fides du 15 novembre 2017.

    10. L’Orient-Le Jour, 13 novembre 2017.

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    L'ISLAM, Annie Laurent,
    Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    Article paru dans La Nef n° 304 – Juin 2018

  • Les « administrateurs » qui nous gouvernent.

    L’éditorial De Phi­lippe Schnei­der (la Lor­raine royaliste)

    Plus d’un an de pri­va­tion, de « dic­ta­ture sani­taire » disent cer­tains. Ce qui est sûr, c’est que notre pays, comme pra­ti­que­ment le monde entier avec plus ou moins d’intensité, est tou­ché par un « coro­na­vi­rus » appa­ru en Chine en 2019. Cette épi­dé­mie n’est certes pas aus­si impor­tante que d’autres ayant tou­ché le monde et notre pays dans le pas­sé, mais ce n’est pas non plus une « simple grippe » un peu plus impor­tante que géné­ra­le­ment.

    Le nombre de morts – même si nous pou­vons avoir des doutes sur les chiffres émis – est suf­fi­sam­ment impor­tant pour pro­vo­quer une réaction.

    Le pou­voir fran­çais, comme d’autres, a réagi de manière plu­tôt désor­don­née, ordon­nant tout et son contraire, se contre­di­sant sou­vent et encore aujourd’hui. A‑t-il bien agi ? Je ne suis pas de ceux qui condam­ne­raient sys­té­ma­ti­que­ment les actions du gou­ver­ne­ment. Je lui fait cré­dit d’avoir fait ce qu’il croyait utile en fonc­tion des infor­ma­tions qu’il lui était don­nées par des per­sonnes dites « scien­ti­fiques » qui n’étaient peut-être pas aus­si « indé­pen­dantes » que l’on croyait mais sou­vent – pas tous – liés à des « groupes phar­ma­ceu­tiques ». Il semble même que le pré­sident Macron s’en soit aper­çu, rai­son pour laquelle il semble de moins en moins suivre les demandes de ces « scien­ti­fiques », quelques fois méde­cins mais de ce genre de méde­cins plus proches des indus­tries phar­ma­ceu­tiques, des médias ou de groupes poli­tiques que des malades qu’ils ne voient guère ou pas du tout !

    Bien sur, nous pou­vons consi­dé­rer que notre gou­ver­ne­ment a fait preuve d’erreurs, mais quel pou­voir issu d’élections donc n’ayant ni expé­rience ni science de l’Histoire aurait fait autre­ment ? Par contre, nous pou­vons juger sévè­re­ment le fait qu’il pro­fite de la situa­tion pour faire pas­ser des lois liber­ti­cides et anti humaines qui n’ont rien à voir avec la pan­dé­mie mais beau­coup avec leurs idées visant à détruire notre pays, notre civi­li­sa­tion. Que l’on songe qu’il est mis en avant la peur (bien culti­vée) de la mort pour nous faire accep­ter de nom­breuses sup­pres­sions de liber­tés et des contraintes éco­no­miques et « en même temps » il a la volon­té de favo­ri­ser l’assassinat des enfants et l’euthanasie ! Là, c’est la mort en direct !

    En ce qui concerne la crise que nous vivons, nous atten­dons des res­pon­sables poli­tiques qu’ils en tirent les leçons pour qu’à l’avenir, nous n’en subis­sions pas des consé­quences aus­si néfastes.

    Plu­sieurs points sont à étudier :

    • Très mau­vais état de notre sys­tème médi­cal, en par­ti­cu­lier hos­pi­ta­lier. Nous le soup­çon­nions depuis long­temps – déjà en 2002, nous man­quions de lits (voir les titres de la presse à l’époque, les mêmes qu’aujourd’hui ! ) – et cela n’a fait qu’empirer d’années en année sous pré­texte « d’économie  budgétaire ».
    • Bureau­cra­ti­sa­tion trop impor­tante de notre sys­tème médi­cal – mais c’est aus­si vrai dans de nom­breux domaines -. Il faut savoir sup­pri­mer les « pro­cé­dures », « pro­to­coles », « normes », sur­veillances cen­tra­li­sées dont nous souf­frons et qui coûtent très chers.
    • Pour­quoi n’avons-nous pas cher­ché à soi­gner les per­sonnes atteintes du COVID ? Des médi­ca­ments existent, des méde­cins ont pro­po­sé des pro­cé­dures de soins. Certes, elles ne sont pas par­faites ni « homo­lo­guées » mais elles ont mon­tré un cer­tain suc­cès dans une majo­ri­té de pays, gué­ris­sant des malades. En France, ce fut pra­ti­que­ment inter­dit. Il est vrai que ces médi­ca­ments étaient très peu chers donc ne rap­por­taient rien aux labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques. Doit-on y voir une rela­tion de cause à effet ? Ce serait gra­vis­sime et il faut le savoir.
    • Notre dés­in­dus­tria­li­sa­tion devient dra­ma­tique et notre dépen­dance vis-à-vis de l’étranger catastrophique.
    • Fias­co total de l’Union Euro­péenne dans tous les domaines, de der­nier étant celui des vac­cins. Heu­reu­se­ment pour eux, beau­coup de pays euro­péens se débrouillent par eux-mêmes. Pas la France !
    • Notre réponse à l’épidémie par des confi­ne­ments plus ou moins impor­tants. Était-ce bien nécessaire ?

    Répondre à ces ques­tions devrait être le devoir d’un gou­ver­ne­ment digne de ce nom. Mais, hélas, il est bien trop occu­pé à pré­pa­rer les pro­chaines élec­tions et ceci est vrai aus­si pour les oppo­si­tions républicaines.

    Et puis, Macron et ses sou­tiens n’ont –ils pas d’autres buts ? C’est Jacques Atta­li, il y a déjà fort long­temps, qu’il fau­drait pro­fi­ter d’une « pan­dé­mie » ou d’un autre pro­blème du même genre pour éta­blir un pou­voir mon­dia­liste domi­né par de grands groupes finan­ciers et favo­ri­ser l’élimination des petites entre­prises et des tra­vailleurs indé­pen­dants, pas assez « dociles ».  Le « forum de Davos » allait dans le même sens. Or, notre Pré­sident est un élève de Jacques Atta­li et un membre de ce « forum ».

    La grave crise éco­no­mique due à ces confi­ne­ments qui menace comme les mesures liber­ti­cides vont accen­tuer le phé­no­mène.  Cela risque de n’aboutir à rien de moins que la dis­pa­ri­tion de notre pays. Sauf si cela fait enfin réagir les Fran­çais. Ajou­tons – ce qui va dans le même sens – que les diri­geants Fran­çais et euro­péens favo­risent tou­jours l’immigration sau­vage, ce qui ne fait qu’aggraver encore la situation.

    Les « admi­nis­tra­teurs » qui nous gou­vernent ne sont pas des poli­tiques, à peine de mau­vais poli­ti­ciens ! Pour sor­tir notre pays de cette crise sani­taire, éco­no­mique, sociale, humaine – les consé­quences psy­cho­lo­giques sur les per­sonnes sont graves, elles aus­si –. La baisse catas­tro­phique de notre démo­gra­phie en est sans doute une consé­quence.  Il faut de véri­tables hommes poli­tiques. Ils devront redres­ser le pays, notre civi­li­sa­tion. Ces hommes et femmes existent mais il faut à leur tête un per­son­nage indé­pen­dant qui fixe à direc­tion à suivre et pas un poli­ti­cien de pas­sage arri­vé au pou­voir au hasard d’une élec­tion. Cet homme, ce ne peut être que notre Roi, indé­pen­dant par défi­ni­tion et donc pou­vant mener ce redres­se­ment que nous appe­lons de notre vœu.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Dédollarisation : ruée vers l’or des banques centrales, de la Russie, de la Chine, par Marc Rousset

    Même le FMI, entièrement contrôlé par les Occidentaux et l’Amérique, vient de l’avouer dans un rapport tout récent intitulé : « L’or, une réserve de valeur internationale et non plus une relique barbare » faisant allusion à la célèbre définition par Keynes, à Bretton Woods, en 1944.Tous les États dans le monde stockent massivement l’or : en 2022, les achats de 1132 tonnes d’or par les banques centrales n’ont jamais été aussi élevés depuis 55 ans. Ces achats représentent plus du double des achats de 2021 (450,1 tonnes).

    Selon le Conseil mondial de l’or, le WGC (World Gold Council), les banques centrales restent, début 2023, très intéressées par l’or. La plupart des achats ont été effectués par trois banques centrales, déjà très actives depuis de nombreuses années : la Chine, la Turquie et le Kazakhstan. La Turquie a été le plus grand acheteur d’or en 2022. En janvier 2023, la Turquie a encore acheté 23 tonnes d’or, portant ses réserves totales à 565 tonnes. La Chine, elle, a intensifié de manière agressive ses achats d’or fin 2022, ayant repris ses achats d’or pour la première fois depuis 2019. Elle a encore acheté 15 tonnes en janvier 2023, en plus des 62 tonnes de novembre-décembre 2022, portant ses réserves totales d’or nominales et officielles à 2025 tonnes, alors qu’elles sont dans la réalité infiniment plus élevées et qu’elles dépassent sans doute déjà les réserves d’or américaines de 8100 tonnes d‘or.

    MARC ROUSSET.jpgSelon le dernier rapport du WGC « l’incertitude géopolitique et l’inflation élevée sont les principales raisons pour détenir de l’or ». Suite aux achats records des banquiers centraux, la demande globale d’or pour l’ensemble de l’année 2022 s’est établie à 4 740,7 tonnes d’or, en augmentation de 18 % par rapport à 2021. La demande des seuls particuliers européens en pièces et en lingots pour le quatrième trimestre 2022 est en hausse de 14 %, soit 314 tonnes.

    Quand l’heure des comptes et de la banqueroute sonnera pour régler toutes les âneries de nos dirigeants incapables depuis 40 ans, dont entre autres les 2 millions de fonctionnaires en trop, le passage aux 35 heures, l’abaissement de l’âge de la retraite de 65 ans à 60 ans par Mitterrand, l’ invasion migratoire extra-européenne qui continue de plus belle, la fermeture des deux réacteurs nucléaires rénovés de Fessenheim par Marcon, il ne restera plus véritablement pour les beaux yeux des Français que les actifs réels tangibles, c’est-à-dire l’immobilier, les terres, les forêts , les œuvres d’art, les métaux précieux tels que l’or et l’argent. De Gaulle n’hésitait pas à dire  que « celui qui parie sur les monnaies papiers parie contre 6000 ans d’histoire ! ».

    Selon le FMI, le regain d’appétit d’or des banques centrales date en fait de la crise financière de 2008. L’effondrement de Lehman Brothers a provoqué un véritable électrochoc. Wall Street a été touchée au cœur et l’or a retrouvé son rôle de valeur refuge en lieu et place des actions cotées en dollars. L’or ne rapporte rien, mais il n’expose pas son détenteur à un risque de non remboursement ; de plus l’or, comme une entreprise ou un État, ne peut pas faire faillite !

    Quant aux banques centrales des pays émergents exportateurs de pétrole, gaz, matières premières, minerais, métaux, elles sont désireuses de sécuriser leurs énormes excédents commerciaux en dollars. Acheter de l’or leur permet de réduire leur dépendance au dollar et à la puissance impérialiste américaine avec son droit extraterritorial. La décision suicidaire, ahurissante des pays du G7, digne des plus grands gangsters internationaux, de geler les réserves en devises de la banque centrale russe, n’a fait qu’amplifier le mouvement, plus personne n’ayant confiance dans l’euro et le dollar ! Dès l’annexion en 2014 de la Crimée par la Russie, cette dernière avait déjà troqué une partie de ses réserves de de change, libellées en dollars, contre de l’or qu’elle détient en sûreté dans ses coffres à Saint-Pétersbourg.

    Entre 2014 et 2020, la Russie, via sa banque centrale, a été le pays qui a également le plus acheté d’or au monde. En 2008, le stock stagnait autour de 500 tonnes seulement, et depuis cette date, elle a commencé à acheter de l’or, les achats s’accélérant à partir de 2014 (date du coup d’État de Maïdan par la CIA à Kiev ), pour s’arrêter en mars 2020. Selon le Conseil mondial de l’or, ses réserves s’élèvent à 2 361 ,64 tonnes d’or, soit le cinquième volume le plus élevé derrière les États-Unis, l’Allemagne, la France et l’Italie. Ce sont ces réserves en or qui permettent aujourd’hui à Poutine d’avoir des actifs et des moyens de paiement, pour soutenir son effort de guerre, malgré les sanctions des Occidentaux. Les réserves de change totales de la Russie s’élèvent à 630 milliards de dollars, mais toutes ses devises en dollars et en euros sont bloquées dans les banques occidentales.

    La Chine, avec ses créances énormes en milliards de dollars, suite à ses gigantesques excédents commerciaux, adopte une attitude identique à celle de la Russie. Les « 2000 tonnes bidon » officiellement déclarées représenteraient seulement 3 % des réserves monétaires totales du pays, contre 57 % pour la France et 65 % pour les États-Unis. Il y a donc milliers de tonnes d’or cachées en Chine !
    Il se trouve que l’Empire du Milieu est ausi le premier producteur mondial d’or, avec 15 % de l’extraction mondiale. Depuis 20 ans, 6 830 tonnes ont été produites. Et en Chine, l’exportation minière est interdite. De plus, la Chine a acheté de nombreuses mines d’or en Afrique et en Amérique du Sud. Depuis 2000, 700 tonnes d’or sont de plus entrées par Hong Kong. L’armée chinoise dispose de stocks d’or et les particuliers, selon le WGC, détiendraient 2 500 tonnes de lingots, pièces et bijoux en or. On estime donc qu’il y a déjà plus de 30 000 tonnes d’or en Chine, dont la moitié appartiendrait à l’État , soit environ 15 000 tonnes d’or, soit presque le double de la quantité d’or détenue par les États-Unis à Fort Knox.

    L’objectif de la Chine, c’est de dépasser les États-Unis et d’être la puissance dominante dans le monde en 2049. La Chine souhaite donc se dédollariser, c’est-à-dire remplacer le dollar par le yuan, nouvelle référence monétaire mondiale, en vue de l’hégémonie monétaire et commerciale. À terme, la Chine ne pourra garantir la force de sa monnaie qu’avec l’or, redevenu le seul étalon mondial universel. Le dollar non convertible depuis la décision prise par Nixon 1971, avec seulement 8100 tonnes d’or, ne sera plus alors, comme la livre sterling, l’euro et le yen actuellement, qu ’une monnaie de réserve parmi d’autres, avec les mêmes problèmes d’équilibre de la balance des paiements que les autres, la valeur du « greenback » devant alors littéralement s’écrouler ! La Chine va donc continuer sa stratégie d’accumulation d’or, au rythme des fluctuations, et plus particulièrement, des replis du cours de l’or.

    L’hégémonie monétaire américaine est de plus en plus critiquée et de moins en moins redoutée, puisque même le petit Ghana, producteur d’or et de pétrole en Afrique, a osé s’affranchir de la monnaie du monde, en payant son pétrole en or et non pas en dollars. En novembre 2022, le vice-président Mahamudu Bawumia a annoncé que pour enrayer l’effondrement de la devise nationale, le Cedi, son pays envisageait de payer le pétrole qu’il importe, non plus en dollars, mais en or !

    Dans un tel contexte, comment devraient évoluer à l’avenir les cours de l’or ? Les tensions géopolitiques restent très vives et la volonté de nombreux pays de s’affranchir du dollar ne devrait pas faiblir. Certains experts et économistes voient l’once d’or grimper d’au moins 10 % dans les prochains mois pour approcher de nouveau les sommets de mars 2022 à 2000 dollars l’once.
    Dans l’immédiat, à très court terme, les vents qui soufflent sur le marché de l’or sont plutôt défavorables car la menace d’un ralentissement mondial s’est éloignée, d’où la politique monétaire agressive de la Réserve fédérale américaine en matière de taux, et des rendements obligataires qui augmentent. Pour certains économistes, il ne s’agit pourtant pas de savoir si une récession surviendra, mais plutôt de savoir quand ?

    L’investisseur milliardaire John Paulson a récemment souligné le potentiel à long terme de l’or. Il a déclaré que les investisseurs devaient suivre la voie créée par les banques centrales, ces dernières ayant acheté une quantité record en 2022, comme explicitée ci-dessus. Selon Paulson, « Il y a une augmentation significative de la demande des banques centrales pour remplacer leurs dollars par de l’or, et nous ne sommes qu’au début de cette tendance. L’or va monter et le dollar va baisser ; donc vous feriez mieux de garder vos réserves d’investissement en or à ce stade ».

    Quant à l’auteur de « Rich Dad, Poor Dad », Robert Kiyosaki, il a publié un avertissement concernant une récession mondiale imminente, affirmant que c’est le moment d’acheter de l’or et de l’argent : « D’ici 2025, l’or à 5 000 dollars l’once, l’argent à 500 dollars. Pourquoi ? Parce que la foi dans le dollar américain, la fausse monnaie, sera détruite. ».

    La probabilité est donc élevée que l’or atteigne 2000 dollars l’once en 2023 et que l’économie américaine tombe en récession, ce que confirment les perspectives actuelles de Bloomberg Intelligence. Mais il importe de garder présent à l’esprit que, suite à la dédollarisation irréversible en cours, le potentiel d’augmentation et, en fait, de réévaluation de l’or, reste spectaculaire, ne serait-ce que parce que le commerce mondial a besoin de liquidités pour se développer ! N’oublions pas que lorsque Nixon a décrété unilatéralement, en 1971, la non convertibilité du dollar en or, la cotation était de seulement 35 $ l’once !

    L’expert Doug Casey estime que l’once d’or atteindra sans peine les 3 000 $. Et selon Jim Rickards, autre expert incontesté, auteur de plusieurs ouvrages sur l’or et les crises, l’once d’or pourrait même s’envoler jusqu’à 10 000 $ l’once !
    Le jour où l’or cotera à ces prix faramineux, cela signifiera la fin du « roi dollar », la fin de l’arrogance de Wall Street, la fin de l’extra-territorialité du droit américain, la fin de l’OTAN et de l’impérialisme américain !

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            Sur le site  www.magistro.fr :

    Le déni du réel  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut
    Laurent Terzieff ou les comédiens ont-ils une âme ? Basile de KOCH  Journaliste
    Populaire ou populiste  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
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    A Bruxelles, un accord à double ou triple fond  Gabriel ROBIN  Ambassadeur de France
    Europe de la Défense – Défense de l’Europe  Jean-Paul THONIER  Officier, général de corps d'armée (2S)
    En Irak, la christianophobie tourne au carnage  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    Troubles méditerranéens  François-Georges DREYFUS  Historien, politologue, Professeur émérite à la Sorbonne
    Toussaints sanglantes  Hugues KERALY  Journaliste, philosophe
    Des hommes et des dieux  Marie-Noëlle TRANCHANT  Journaliste culturelle

    Extrait du Dreyfus, Troubles méditerranéens (début):

            L'ensemble du monde méditerranéen traverse des soubresauts dramatiques, beaucoup plus graves que ce qu’on laisse supposer. La crise israélo-palestinienne, il est vrai, domine ces incertitudes. Chacun sait que la paix au Moyen-Orient passe par la coexistence de deux États, Israël et la Palestine. Des négociations sont en cours sous la pression des États-Unis, mais elles impliquent de la part d’Israël une renonciation à la colonisation dans la zone arabe de la Palestine. Netanyahou s’obstine à gouverner avec la droite dure, qui ne veut pas céder devant les Palestiniens, alors qu’il pourrait constituer un gouvernement avec le centre, qui permettrait de reprendre véritablement ces négociations.

            En même temps que M. Obama fait pression sur l’État d’Israël, le gouvernement américain renforce son aide militaire, ce qui est parfaitement contradictoire. Il est évident qu’un jour ou l’autre, il faudra forcer la main au gouvernement de Tel-Aviv en lui expliquant trois choses. Tout d’abord, Jérusalem doit être une ville internationalisée, et ne peut être la capitale d’Israël, pas plus que celle de la Palestine arabe. Ensuite, les frontières de 1967 sont les frontières définitives de l’État d’Israël. Et, enfin, les colonisations nouvelles doivent être totalement gelées, et un certain nombre des anciennes devront être détruites....

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    Valeurs : la bourse ou la vie ?  Hyacinte-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers
    A Bruxelles, un accord à double ou triple fond  Gabriel ROBIN  Ambassadeur de France
    L’Europe sur le fil du rasoir  Yves-Marie LAULAN  Economiste
    L'art de la titrisation culturelle  Christine SOURGINS  Historienne de l'art
    Réforme territoriale : Quels scénarios pour les Régions ?  G.-F. DUMONT  Recteur d'académie
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    L'art contemporain et la titrisation du néant  Aude de KERROS  Critique d'art
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    Education, amour  Antoine LECERF  Officier, général de corps d'armée (2S) 

    Extrait (débu) du Delsol sur le livre de Lagrange :

            "L’émotion souvent haineuse qu’a suscitée le livre d’Hugues Lagrange, Le Déni des cultures (Éditions du Seuil), est en elle-même significative. Un tabou a été touché. 
            Il y a des pans entiers de la réalité que l’on ne doit même pas nommer - faute de les faire exister ? Et bien des soi-disant penseurs disent clairement que la langue de bois représente une nécessité démocratique…
            En l’occurrence, la langue de bois veut que l’on ne nomme pas les cultures, qu’on ne les distingue pas, qu’on n’en fasse pas un facteur d’explication. Or voilà un auteur - un chercheur sérieux et pondéré, non un histrion - qui explique en partie les problèmes d’échec scolaire et de délinquance par des causes culturelles. On le voue aux gémonies. Il se fait insulter dans les médias. Pourtant, il produit des enquêtes chiffrées et argumentées après un long travail sur le terrain, il reste prudent toujours, il n’enrobe pas cela d’une opinion personnelle : bref, c’est un scientifique. Et naturellement il peut se tromper en tant que scientifique, mais dans ce cas, il faudrait lui opposer d’autres enquêtes et d’autres arguments : on l’injurie....."