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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur TV Libertés, échecs et réussites : mon expérience de la Vérité - Perles de Culture n°301.

    Anne Brassié reçoit Pierre Magnard pour son ouvrage "Penser c'est rendre grâce". Ce grand philosophe explique la déconstruction de la philosophie dans l'université française.

  • Sur Sud Radio, Alain Fontanel : ”Vous ne trouverez pas un restaurateur qui est pour ce Pass Sanitaire”.

    Alain Fontaine, propriétaire du restaurant Le Mesturet à Paris et président de l'Association française des maîtres-restaurateurs, était l'invité de Sud Radio.

  • Sur Marianne, ”À la rencontre des femmes de Daesh » Avec Vincent Wartner.

    Le journaliste et documentariste Vincent Wartner s’est rendu en Syrie à la rencontre des femmes françaises de Daesh détenues par les forces kurdes dans le camp de Roj. Entretien.

  • Sur Valeurs Actuelles, la ville de Trappes il y a un siècle.

    Au coeur d'une vive polémique, la ville se découvre dans ces images d'archive sous un tout autre jour, celui d'une petite bourgade française tranquille.

  • Sur Boulevard Voltaire, L'ARMEE INFILTREE PAR LES ISLAMISTES ?

    BV recevait Alexandre Juving-Brunet auteur d'une tribune alertant sur les infiltrations d'éléments islamistes dans l'armée française.

  • Sur Sud Radio, le Conseil Constitutionnel devait-il censurer la Loi Sanitaire ?

    Les Vraies Voix avec  Jean Terlon, Véronique Langlais, Nicolas Jeanneté et Didier Maus, constitutionnaliste et ancien président de l'Association française de droit constitutionnel.

  • NOUVELLE CALÉDONIE : CE 12 DÉCEMBRE, DIRE NON À LA CHINE, OUI À LA FRANCE (POUR LA TROISIÈME FOIS !)

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    PAS BESOIN D'ÉPILOGUER,

    TOUT LE MONDE LE SAIT :

    CE 12 DÉCEMBRE

    LA NOUVELLE CALEDONIE CHOISIRA LA CHINE

    OU DE CONTINUER AVEC LA FRANCE

    POUR NOUS C'EST CLAIR :

    OUI À LA NOUVELLE CALÉDONIE TOUJOURS FRANÇAISE !

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  • Manuels scolaires : après l’apologie du migrant, l’éloge du confinement, par Frédéric Sirgant.

    Éducation nationale et idéologie : vaste sujet, énorme programme. Iris Bridier rappelait, d’ailleurs, ici à quel point le matraquage idéologique, notamment sur les questions écologiques et sociétales, était d’une redoutable efficacité

    5.jpegAprès la vague migratoire de 2015, le migrant avait envahi tous les programmes, tous les EPI [enseignements pratiques interdisciplinaires, NDLR] de l’époque Najat : anglais, histoire-géographie, français, et jusqu’à un manuel de latin présentant Énée comme un migrant. Pour la contextualisation (comme ils disent quand ça les arrange), l’esprit critique, le recul, il fallait aller chercher ailleurs qu’à l’école.

    En cette rentrée, les éditeurs qui connaissent ce tropisme idéologique d’une grande partie des enseignants et du gouvernement ont de nouveau répondu à l’appel. Depuis quelques jours circule, sur les réseaux sociaux, la double page d’un manuel Belin d’Histoire-Géographie-Éducation civique de 6e intitulée Coronavirus et confinement : je comprends ce qu’est l’intérêt général. Au passage, le même manuel intitule sa première partie d’Histoire La longue histoire de l’humanité et des migrations. Idéologie cumulative. La problématique du chapitre est la suivante : « Comment certaines libertés peuvent-elles être suspendues au nom de l’intérêt général ? » Le message et l’angle sont clairs : aux nouveaux collégiens qui subissent depuis deux ans le ballet délirant des protocoles, des masques, des fermetures de classes, le collège vient cautionner le tout par son label « éducation civique ».

    Plusieurs parents se sont émus de la chose. Cités par 20 Minutes, ils déplorent cette nouvelle intrusion de la propagande gouvernementale au collège : « Une maman vient de m’envoyer une photo d’un manuel d’histoire-géo paru cette année pour les [élèves de] 6e. Je trouve cela aberrant. Est-ce qu’un parent peut confirmer ? », « La propagande En Marche s’affirme ! », « Les enfants doivent s’habituer à la limitation des libertés individuelles ? Non mais franchement ! C’est scandaleux ! »

    Dans sa vérification, 20 Minutes est bien obligé de constater que l’info n’est pas un fake mais tente de sauver la face de l’éditeur en l’interrogeant : « Les auteurs ont choisi l’exemple du pour illustrer les notions d’intérêt général et d’intérêt particulier [et] ancrer des notions abstraites dans un cas concret qu’ont vécu les élèves de 6e », sans que “la double page ne se positionne pour ou contre le confinement”. » La réponse suffit au journal. Elle est pourtant très contestable, puisqu’aucune place n’est laissée, dans ce chapitre, aux contestations des mesures gouvernementales, ni aux conséquences négatives du en termes d’apprentissages et de troubles psychosociaux sur les enfants. La vision qui en ressort est très lisse et relativement positive.

    Puisque l’éditeur se justifie par la nécessité d’une mise à jour permanente (« Nous estimons – et cela est l’attente des enseignants de cette discipline d’histoire-géographie-enseignement moral et civique – qu’une mise à jour des documents, des sujets d’illustration des notions et des états statistiques doit être réalisée régulièrement »), pourquoi ne pas songer à une double page sur la responsabilité des ministres dans la gestion de la crise, les plaintes et la mise en examen d’ par les juges de la Cour de de la République ? C’est aussi de l’éducation civique.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • 21 Janvier 1793.. : ”Il faut que Louis meure...”

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              Paris, 10 heures 30, Place Louis XV (depuis peu, Place de la révolution): un homme, jeune encore (39 ans) est guillotiné: mais cet homme est le Roi, "le" symbole, et sa mort est voulue par les Révolutionnaires. Injuste et inutile, illégale et illégitime, elle leur est indispensable car il faut créer l'irréparable, opérer une cassure historique dans l'Histoire: il faut tuer le symbole. Mais aussi, et surtout, "...il faut que Louis meure, car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la Révolution sont coupables...": Robespierre a tout dit, la cause est entendue. C'est l'acte fondateur des Totalitarismes modernes. Désormais tout est dans l'État révolutionnaire, et quiconque lui fera obstacle sera supprimé.

              Dans moins de neuf mois, la Reine mourra. Dans un peu plus de deux ans et cinq mois, son fils: c'est une Famille que l'on massacre, méthodiquement, et le message est clair: plus rien ne tient devant la toute puissance du nouvel Etat. La violence et la barbarie sont au service de l'idéologie. Ce 21 Janvier est vraiment un jour d'hiver, triste et froid: hiver de sa vie pour un homme, hiver pour une famille, hiver pour un peuple et une civilisation. Et de cet hiver-là nous ne sommes pas encore sortis. Son froid, glaçant et mortel, se ressent encore et toujours aujourd'hui.

              Et tout cela pour quoi? 215 ans après, dans quel état est la France, elle qui était, sous Louis XVI précisémment, "la"super-puissance de l'Europe et du monde? Nous devrions nager dans le bonheur, puisque la révolution devait nous apporter la plus merveilleuse construction intellectuelle jamais imaginée. Sa perfection étant d'ailleurs la raison qui justifiait qu'on l'imposât par la Terreur. Force est de constater que l'or des promesses républicaines s'est changé en plomb, et que la France n'a cessé de s'affaiblir depuis, et dans tous les domaines. La révolution, et ses conséquences jusqu'à aujourd'hui, aura été le plus grand "ratage" de l'Histoire. Elle aura causé le plus extraordinaire "grand bond en arrière" auquel il aura été donné d'assister.

              Se souvenir de Louis XVI, "faire mémoire"de cette année 1793 qui restera sans conteste l'année la plus funeste de toute notre Histoire, ce n'est ni de la nostalgie, ni du passéisme, ni du folklore. C'est être lucide. C'est savoir d'où viennent nos malheurs, quand, comment et pourquoi ils ont commencé. C'est la condition première et indispensable; c'est la seule façon de lutter vraiment pour que s'achève enfin ce grand cycle tragique, funeste et négatif qui a commencé par l'assassinat de Louis XVI à 10 heures 30, place Louis XV, à Paris, par un triste et froid jour d'hiver, le 21 Janvier 1793.

  • La CGT dépassée

    par Gérard Leclerc

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    « le pouvoir n’est pas au bout de ses peines pour résoudre une crise sans précédent dans notre histoire moderne. »

    Dans l’histoire nationale et internationale du Premier Mai, il n’y a pas eu que des épisodes pacifiques.

    Même à Paris, il y a eu des manifestations syndicales violentes. Et d’ailleurs d’une façon plus générale pour le mouvement social, il y a eu des périodes d’extrême tension, avec un fond de climat insurrectionnel. Par exemple, on a presque complètement oublié la période d’après-guerre, avec un parti communiste qui constituait la principale force politique, populaire et syndicale du pays. Il ne fallut rien moins que la détermination d’un ministre socialiste à poigne, Jules Moch, pour briser une offensive de grève générale qui était sur le point de mettre à genoux le gouvernement de la IVe République. Le contexte international, celui de la guerre froide entre l’Est soviétique et l’Ouest libéral, conférait à l’offensive une dimension supérieure.

    Par la suite, le climat s’est apaisé avec ce même parti communiste assagi et devenu le gérant des intérêts de la classe ouvrière accédant aux avantages de la société de consommation. Certes, il y eut en 1968 un réel bras de fer avec le pouvoir incarné par le Général de Gaulle, mais il était hors de question pour la parti de passer à une phase insurrectionnelle. La CGT, courroie de transmission majeure du parti, a elle-même subi une mutation l’apparentant à un syndicalisme sinon modéré, du moins intégré dans le système. Les rendez-vous traditionnels du Premier Mai avaient un air bon enfant qui s’accordait à l’avènement du printemps et aux vendeurs de muguet.

    Quelque chose a radicalement changé l’année dernière et cette année. Philippe Martinez s’est trouvé doublé par les Gilets jaunes et les black blocs. Un moment, il a même été exfiltré du défilé qui tournait à l’émeute. Prise dans la bourrasque, la CGT a été chargée par la police, ce dont s’est amèrement plaint le même Martinez. Il faut donc admettre que les Gilets jaunes ont changé complètement la donne, en brisant toutes les règles et en imposant une nouvelle problématique que l’on doit définir comme subversive. Elle s’en prend à la légalité du régime, à la légitimité du président dont elle exige la démission. À quoi aboutira cette radicale mutation ? Il est impossible de le dire et le pouvoir n’est pas au bout de ses peines pour résoudre une crise sans précédent dans notre histoire moderne.  ■ 

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    Gérard Leclerc
  • Ségolène parle d'Olympe..

    On savait que Ségolène Royal avait un gros problème avec la langue française: le plus bel exemple n'étant pas la savoureuse " bravitude" mais bien plutôt la "spiritualité" d'Arnaud Montebourg. Cherchant à excuser ce dernier d'un jeu de mot douteux, Ségolène a bien voulu lui pardonner, en martyrisant au passage la langue française, et en se couvrant une fois de plus de ridicule, puisqu'au lieu de parler de son humour ou de sa drôlerie, elle a évoqué sa "spiritualité", croyant évoquer par là un être "spirituel", c'est à dire drôle, maniant un humour délicat et raffiné, tel un Guitry par exemple; c'était évidemment "humour" qu'il fallait employer, le terme de "spiritualité" se référant bien sûr à des auteurs traitant de spiritualité ou de religion, comme Saint Augustin ou Pascal, dont on conviendra que Monsieur Montebourg est malgré tout assez éloigné...

    On vient de découvrir que Madame Royal a également un problème avec l'Histoire: durant la campagne électorale, elle s'est lancée dans un vibrant éloge d'Olympe de Gouges, et n'a pas hésité à demander le transfert de ses cendres au Panthéon !

    Bigre ! Sait-elle vraiment qui fut Marie Gouze, plus connue de nos jours sous son pseudonyme d'Olympe de Gouges (nettement plus flatteur, on en conviendra...); et surtout comment et pourquoi elle mourut, à 45 ans, guillotinée par Maximilien et sa bande de fous furieux ?

    Ségolène se moque bien de l'Histoire, et préfère nous sortir  son vernis culturel, selon le principe bien connu: la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale ! Elle pense donc que notre chère Marie/Olympe fut simplement une féministe, et c'est au moment de la Journée des Femmes que Madame Royal a fait cette proposition saugrenue de transfert de cendres au Panthéon.

    Pourquoi saugrenue ? Tout simplement parce que Marie/Olympe, royaliste, adopta les idées de la révolution au moment où, pour tout le monde, cette révolution semblait n'être que l'évolution nécessaire dont avait rêvé, par exemple, un Mirabeau... Mais assez vite, par la suite, révoltée et effrayée par les horreurs dont Danton, Robespierre et consorts se rendirent coupables, et lucide sur les conséquences de ce qui ne pouvait plus que déboucher sur le Totalitarisme, Marie/Olympe redevint la royaliste qu'elle avait été. Elle eut le courage, la noblesse de coeur et la grandeur d'âme de défendre Louis XVI et de rédiger des pamphlets contre Marat et Robespierre. Un tel courage ne pouvait bien sûr pas rester impuni: Robespierre la fit guillotiner le 3 novembre 1793, trois semaines après Marie Antoinette, à qui elle avait crânement adressé le préambule de sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyennne".

    Alors, Madame Royal, de grâce: si vous voulez vous servir chez nous, piller nos auteurs et encenser nos grandes figures, surtout ne vous gênez pas, faites comme chez vous et allez-y de bon coeur ! soyez juste honnête, intellectuellement s'entend, et citez vos sources; citez-les complètement; et n'omettez pas, dans le cas de Marie/Olympe, de dire la simple vérité: elle a été assassinée par vos amis, ceux qui ont instauré le Totalitarisme; ceux qui ont mis la France, l'Europe et le monde à feu et à sang;  ceux qui ont pratiqué le premier génocide, dont tous les autres découlent, de Hitler et Staline à Mao et Pol Pot; ceux qui avec leurs Colonne Infernales ont inventé et préfiguré les Waffen SS, et qui en Vendée ont réalisé le premier Oradour sur Glane...   

  • Bienvenue chez vous.....(1/3)

              La France peut encore grandir...Nous ne disons pas qu'elle "doit" grandir, et nous n'avons aucune visées belliqueuses en tête, du type de celles des révolutionnaires; de ces rodomontades guerrières funestes "à la Danton", qui n'ont réussi qu'à mettre l'Europe et la France à feu et à sang, pendant plus de vingt ans, sans aucun gain territorial pour nous -avec même 500.000 Français perdus....(1)- et à nous mettre à dos des peuples qui nous admiraient sincèrement. Non, mais nous disons seulement que l'Histoire, ou les réalités (qu'on prenne les mots qu'on voudra....) font qu'une partie des populations qui auraient pu faire partie de l'ensemble national n'en font pas partie aujourd'hui. Pensons par exemple aux Jurassiens français, annexés de force au canton germanique de Berne (vexation supplémentaire) en 1815, après les Cent Jours, alors qu'ils demandaient leur intégration à la France (ce sont les Rauraciens des cartes de la Gaule Romaine....); pensons bien sûr à la Wallonie, ce berceau de la monarchie franque, en nous souvenant que, jusqu'à Clovis, Tournai fut la capitale des Mérovingiens; la langue française, qui ne s'éteignit jamais dans cette région, ne fut pas le seul trait d'union entre les Wallons et l'ensemble français: le plus émouvant ne fut-il pas la somme d'argent envoyée par les habitants de Tournai pour racheter Jeanne d'Arc, et les remerciements envoyés par celle-ci aux "gentils Tournaysiens"...?

              Pourquoi, donc, cette "belle province" n'a-telle pas pu, au cours de l'Histoire, trouver l'occasion d'unir son destin à celui de la Nation dont rien ne la sépare? Tout simplement à cause des Anglais, qui ne voulaient pas d'une extension quasiment indéfinie de la France vers l'est et le nord-est; et qui trouvaient toujours la France bien assez grande comme elle l'était; on le sait, "Anvers est un pistolet braqué sur le coeur de l'Angleterre". Dans l'obsession de leur sécurité -qui du reste peut fort bien se comprendre, et il faut admettre que nous l'aurions tout autant à leur place, et que nous aurions agi exactement comme eux...- la politique anglaise visa donc toujours à soutenir les Flamands en lutte contre la France, bien qu'ils en fissent juridiquement partie: en 843 en effet, par le traité de Verdun, la Flandre avait été attribuée à Charles le Chauve, dont le territoire devait former la France....

              Mais assez vite, les intérêts économiques de la Flandre (les "villes drapantes"), l'orientèrent vers le commerce et l'amitié avec l'Angleterre, alors que celle-ci entrait avec la France dans "cette inimitié de plus de dix siècles" dont parle Chateaubriand. Il était donc fatal que l'on assistât à un relâchement, puis à la disparition, des liens qui unissaient primitivement la Flandre à la France; et que, parallèlement, les Anglais employassent tous leurs efforts à soutenir les Flamands dans leur lutte contre le Roi de France; et aussi à éloigner le plus possible la France de ces terres stratégiques -en même temps qu'alliées- pour eux... (à suivre.....)

    (1): les forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujiourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...

  • Les gestes solidaires médiatisés, même s’ils sont sincères, ne coûtent pas grand-chose. A vrai dire, Ils n’engagent à ri

            Que dire de ce qui vient de se passer à Toulouse qui ne soit déjà dit et redit par ailleurs de façon, pour une fois, mais pour une fois seulement, unanime ? L’indignation, la condamnation, la consternation, les gestes solidaires médiatisés, même s’ils sont sincères, ne coûtent pas grand-chose. A vrai dire, ils n’engagent à rien.

            Que dire, alors ? Peut-être ceci : 

    toulouse,violence,juifs

          La violence, dans notre pays, est devenue chose courante, même si elle ne revêt pas toujours la forme extrême qu’elle vient de prendre à Toulouse. Nous dirons même qu’elle est devenue, peu à peu, intrinsèque à notre système politique et social.

           Elle couve, à la base même de l’édifice social, dans des familles de plus en plus fréquemment désunies ; elle oppose, parfois avec brutalité, les parents entre eux et les enfants à leurs parents ;  elle règne à l’école où insulter, frapper, menacer un professeur, souvent lui-même défaillant, racketter, martyriser un autre enfant, et, ce, de plus en plus jeune, est, aujourd’hui, une réalité, hélas, quotidienne ; elle marque de son empreinte détestable et quasi exclusive l’ensemble des rapports sociaux, les conflits dits de classe, ceux du travail, où tout est censé s’obtenir par la « lutte », au sens propre plus souvent qu’au sens figuré, sans que jamais, du bas jusqu’au plus haut de l’échelle, où l’on s’emploie à profiter du système de façon éhontée,  aucun souci de l’intérêt général, aucun sens d’un quelconque Bien Commun n’y mette une limite ; elle frappe les communes françaises, aujourd’hui divisées en « quartiers » opposés ; elle déstabilise profondément l’unité et le sentiment d’identité du peuple français, désormais ouvert aux quatre vents d’une immigration reçue, en France, dans des proportions d’une folle imprudence, d’ailleurs inédites dans notre histoire ; elle naît, aussi, de l’indignité de la classe politique et des médiocres – mais violentes -  oppositions qu’elle crée, d’ailleurs artificiellement, entre ses composantes, comme nous le constatons, en ce moment, tous les jours ! Voyez donc comment ces Messieurs se disputent le pouvoir sous nos yeux, comme des chiffonniers, en ce temps de campagne présidentielle ! A cette indignité s’ajoute la médiocrité où les grands médias s’emploient à maintenir la population française, et celle de nos pseudo élites, celles des puissants d’aujourd’hui ! Sans compter le silence et l’effacement de ce qu’on appelait, autrefois, les "autorités religieuses", nous voulons dire de celles qui devraient, de par notre Histoire, compter le plus, en France, les autorités religieuses chrétiennes, c'est-à-dire, essentiellement, catholiques, qui se contentent, le plus souvent, de relayer la pensée unique, le relativisme actuels…   

     

          Sombre tableau direz-vous ? Sans-doute. Mais il ne fait que rendre compte de la situation de notre pays, et, dans un moindre mesure, selon les Etats, des autres pays d’Europe.

     

          Ne nous trompons pas dans l’ordre des responsabilités : la violence est, en fait, au cœur de notre système politique et social. Elle n’est, pour l’instant, jugulée, que par l’efficacité de ce que – curieusement - on appelle, encore, « les forces de l’ordre ». Mais de quel ordre s’agit-il donc ? Il serait utile de se poser cette question avant les pleurs et les grincements de dents. Car il n’y a pas d’ordre qui tienne longtemps, dans de telles conditions.  

  • La Révolution de 1917 (2), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le deuxième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    LA REVOLUTION DE 1917

    Dans les 2 derniers siècles, on a voulu « tuer Dieu ». « Ni Dieu, ni maître », c’était un peu la devise de ceux qui ont été à l’origine des grandes Révolutions contemporaines. Voici le 2e volet sur la Révolution de 1917. AVEC NOUVELLE VIDÉO.

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/10/73ada477-0324-4f6c-8f6d-c0a3a46d73ad.mp3

     

    Dieu s’est révélé aux hommes dans l’Histoire à travers un peuple. Il s’est aussi révélé en Jésus-Christ pour toutes les nations. Mais dans ces deux derniers siècles, dans l’Histoire des hommes, on a voulu « tuer Dieu ». « Ni Dieu, ni maître », c’était un peu la devise de ceux qui ont été à l’origine des grandes Révolutions contemporaines. C’est ce que nous allons découvrir. Ces Révolutions ont aussi été l’occasion des plus grandes persécutions contre les croyants, contre les chrétiens.

    Ce sont des millions de morts qui ont été générés par ces Révolutions et par toutes les autres persécutions des temps modernes qui en sont, le plus souvent, issues.

    Voici le 2e volet avec 1917

    **la Révolution socio-économique contre le Capitalisme et la bourgeoisie,

    au nom de l’Egalité**

    Chaque Révolution des temps modernes est fille de l’autre, inspirée par la précédente. La Révolution de 1917 est une Révolution sociale et économique contre le capitalisme et la bourgeoisie, au nom de l’Egalité, d’un égalitarisme que l’on appelle le Communisme.

    Là encore c’est mettre l’ordre ancien à bas, pour le remplacer par un ordre nouveau selon la dialectique établie par Karl Marx dans le « Manifeste du Parti Communiste ». On supprime la bourgeoisie, au nom de la lutte des classes. Puisque la Révolution française, selon Karl Marx, c’était la lutte entre la bourgeoisie et l’aristocratie, la bourgeoisie l’emportant sur l’aristocratie ; donc la Révolution française était une Révolution bourgeoise. Il s’agit maintenant que le prolétariat en lutte contre la bourgeoisie l’emporte, les ouvriers sur les patrons. Une Révolution contre le capitalisme et le capital et comme pour la bourgeoisie qui a instauré son régime propre – la République, qualifiée de bourgeoise - il s’agit d’instaurer la « dictature du prolétariat » avec comme avant-garde le Parti Communiste.

    On saisira tous les biens, les immeubles, les usines, les terres pour les collectiviser. On aura eu le grand soir de la Révolution. Mais de lendemains qui chantent, de paradis socialiste promis, on ne verra rien venir. Le Parti imposera l’Égalité par la force et la terreur. De tout cela on gardera principalement la dictature, avec un État totalitaire, et pour conséquences le Goulag, diverses guerres, déportations et famines organisées dans les pays qui seront issus de cette Révolution communiste de 1917. Sous la conduite de LÉNINE, TROTSKI et STALINE. ** Le bilan : 70 millions de morts** au moins. Jusqu’à l’effondrement du mur de Berlin et du Rideau de fer en 1989, ce sont les deux tiers de l’humanité qui seront sous le joug de cette dictature communiste à travers le monde. Cette Révolution de 1917, Révolution sociale et économique, 3eme** Révolution** des temps modernes, faite au nom de l’Egalité.


     
  • Face à l’ensauvagement : de l’indignation à la conversion, par Jean-Michel Lavoizard.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Le terme « » est controversé. Il dérange les bien-pensants, dont notre nouvel apprenti ministre de la Justice, encore tout émoustillé par sa nomination inattendue qui l’a amené à renier sa parole publique de ne jamais accepter ce poste ministériel. Le mot ne date, pourtant, pas de la multiplication récente des actes exutoires de barbarie perpétrés par des factions de frustrés et d’illuminés sur des innocents et des monuments.

    6.jpgEn 2005, la philosophe et politologue Thérèse Delpech (1948-2012) signait, avec L’Ensauvagement – le retour de la barbarie au XXIe siècle, un essai lucide et prospectif, à l’horizon 2025, qui se révèle prophétique. Traitant de l’ensauvagement des relations internationales depuis 1905 et de ses débordements dans les sociétés – on y est –, il pose en filigrane la question, plus que jamais d’actualité, de savoir quelles idées méritent encore que nos « sociétés post-héroïques » prennent des risques pour les défendre.

    En effet, cette brillante spécialiste des relations internationales constatait, il y a déjà quinze ans, que « l’Europe, fatiguée de courir le monde et tentée par une sortie de l’Histoire, cultive le romantisme niais de la fin des grands conflits. L’Europe n’est plus un modèle pour le monde. Sa conscience est troublée, son esprit craintif et sa politique introvertie. »

    Si l’on estime, comme l’auteur dramatique américain Arthur Miller (1915-2005), qu’une époque est révolue lorsque ses illusions fondamentales se sont évanouies, on doit se demander et plus encore décider si c’est vraiment le cas de la France. Serait-ce inéluctable et irréversible ? Nous ne le croyons pas. De quel manquement serions-nous coupables envers nos ancêtres et notre destinée, et quelle responsabilité d’abandon envers nos héritiers !

    Le ministre Dupond-Moretti a beau marteler que la société française a changé depuis l’époque du Code civil napoléonien – ce qui ne veut rien dire et n’oblige personne – pour justifier les dérives immorales, contre-nature et antifrançaises de ses nouveaux maîtres pseudo-progressistes, gardons-nous de la tentation amnésique et périlleuse de rejeter en bloc le passé autant que de nous y accrocher par unique désespoir, en renonçant à tout projet.

    Ne sombrons pas dans la nostalgie, laquelle mène à la mélancolie morbide – l’immortalité mélancolique chère à Baudelaire. Celle-ci se caractérise, d’un point de vue psychiatrique, par la prévalence du rapport au passé au détriment du rapport au présent et du projet orienté vers l’avenir. , les malades mélancoliques ne sont pas encombrés par leur passé : ils sont coupés du futur et ne voient aucun avenir devant eux, le présent ne leur dit rien, il est vide. Si le manque d’espoir humain nous met sur la réserve, l’espérance chrétienne nous en préserve.

    Ne nous laissons donc pas abattre, car l’Histoire n’est jamais préécrite et l’enjeu en vaut la peine. En 1771, le philosophe et encyclopédiste Diderot prévenait, à juste titre, maintes fois vérifié, qu’il est mille fois plus facile pour un peuple éclairé de retourner à la barbarie que pour un peuple barbare d’avancer d’un seul pas vers la civilisation.

    Or, la crise existentielle que connaît aujourd’hui le peuple français peut être interprétée comme un appel à une vraie , nouvelle ou renouvelée et approfondie à la culture française authentique, historique, dont les racines et le culte chrétiens sont indissociables.

    Nous portons tous une part de responsabilité, active ou passive, dans l’immixtion progressive des idéologies déshumanisantes et mortifères à l’œuvre depuis des décennies de transformations silencieuses et insidieuses qui se sont emparées du pouvoir en France. Puisque nous tous qui déplorons la situation actuelle faisons partie du problème, il nous revient de décider de faire partie aussi de sa solution.

    En attendant que « l’homme de la situation » se révèle, que les circonstances feront nécessairement apparaître le moment venu comme à chaque situation de péril national, c’est par notre mobilisation quotidienne, individuelle et collective, visible et audible, que nous créerons les conditions d’une renaissance de la France.

    D’une chaîne de réactions d’indignation, déclenchons une réaction en chaîne de conversions.

    Jean-Michel Lavoizard

    Chef d'entreprise