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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Grandes ”Une” de L'Action française : ”Révélation d'un grand romancier”, la critique élogieuse du ”Sous la soleil de Sat

    Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici le lien menant à la "Une" du numéro du Mercredi 7 Avril 1926, dans lequel Léon Daudet signe le premier des deux articles élogieux qu'il rédigera - en ce même mois - sur Bernanos (le second étant celui du 26 Avril).

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    Ce premier article parait pendant la période durant laquelle le Roi Philippe VIII vient de mourir, la Couronne passant alors à son cousin, le Prince Jean, devenu Jean III. Et, cependant, l'article de Daudet occupe exactement la moitié centrale de la "Une", ce jour-là : l'intégralité des colonnes trois et quatre.

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    Voici l'article :

    C'est dire l'importance que représentait, pour Daudet, l'apparition de Bernanos dans les Lettres française...

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  • Macron au dîner du CRIF : « Ne pas occulter la figure de Maurras » (Paris, 7 mars)

     

    sans-titre cm.pngLe chef de l’Etat a estimé qu’il ne fallait « pas occulter la figure de Maurras » que son ministre de la Culture Françoise Nyssen a fait retirer du livret des commémorations 2018 après des protestations d’associations antiracistes.

    « Nous devons la regarder comme faisant partie de l’histoire de France, l’occulter c’est vouloir reconstruire une autre forme de refoulé post-mémoriel et post-historique et cela dit quelque chose de nos propres faiblesses », a-t-il estimé.  

    Source : LUDOVIC MARIN, AFP

  • Grandes ”Une” de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinist

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici la "Une" Jeudi 17 Février 1910 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7568150

    • Dans ce numéro, c'est en page deux qu'il faut aller, pour lire l'article quotidien de Pujo, qui parle maintenant de "reconstruire" (son article occupe quasiment toute la deuxième colonne de cette page deux); le lendemain, on aura quelque chose en "Une" mais, deux jours après, le 19, rien du tout... Nous achèverons donc cette livraison d'aujourd'hui avec le numéro du Dimanche 20, avant-dernière livraison sur ce sujet déjà très long, puisque, par la suite, on se trouvera vraiment - pour ainsi dire - en "queue de comète" : le journal parlera encore, pendant près d'un mois, de la "terrible inondation", mais avec très peu de choses à chaque fois, et nous considérons que, maintenant, l'essentiel a été dit sur cette belle page de notre mouvement, et l'action magnifique et en tous points digne d'éloge qu'ont menée, alors, nos grands anciens et prédécesseurs...

    • Voici donc l'article de Pujo, en page deux : il donne (comme il l'a déjà fait plusieurs fois) des extraits des lettres de remerciements chaleureuses reçues au Journal

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    Le lendemain, Vendredi 18 Février, Pujo - très incisif - est revenu en "Une", sur la plus grande partie de la sixième colonne; malheureusement, le site BNF/GALLICA ne "donne" pas les autres pages du journal, et l'on n'a donc pas la fin de cet article (ni la chronique quotidienne Ligue d'Action française, sur laquelle nous nous appuyons pour "glaner" des informations pouvant servir à écrire une Histoire de l'URP...) :

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    Nous l'avons dit : il n'y a rien dans le numéro du Samedi 19 : on passe donc - dans cette avant-dernière livraison sur le sujet - au numéro du Dimanche 20 Février :

    • Pujo est en "Une", sur la plus grande partie (inférieure) d ela sixième colonne, avec un article qui s'achèvera en page deux (quelques lignes tout en haut de la première colonne) :

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    ... et les quelques lignes de conclusion en page deux :

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  • Sur le site officiel de l'Action française : « Heureux comme Dieu en France », l’éditorial de Stéphane Blanchonnet (Le B

    Quoi de plus dif­fi­cile que de se défi­nir soi-même ? Par­fois recou­rir à autrui se révè­le­ra beau­coup plus per­ti­nent. Cette évi­dence de psy­cho­lo­gie indi­vi­duelle pour­rait aus­si valoir pour les nations. J’en veux pour preuve le remar­quable Essai sur la France (1930) d’Ernst-Robert Cur­tius, qui m’apparaît comme la meilleure intro­duc­tion à la com­pré­hen­sion de l’être fran­çais. 

    Stéphane Blanchonnet.pngCet Alle­mand, fran­co­phone et fran­co­phile, spé­cia­liste de Bal­zac et de Proust notam­ment, nous pro­pose une sorte de Guide vert des pro­vinces de l’âme française.

    Cur­tius com­mence par rele­ver cette carac­té­ris­tique fon­da­men­tale de la France qui est de se conce­voir comme uni­ver­selle. Il ne s’agit pas pour elle de se mettre au ser­vice d’une idée uni­ver­selle mais bien d’en être l’incarnation exclu­sive. Il relève trois mani­fes­ta­tions de ce phé­no­mène : la France comme incar­na­tion de la Chré­tien­té (à par­tir du Moyen Âge), la France comme incar­na­tion de la Culture (à par­tir de la Renais­sance), la France comme incar­na­tion du Droit et de la Liber­té (à par­tir du XVIIIème siècle). Ces dif­fé­rentes mani­fes­ta­tions se suc­cé­dant dans le temps sans pour autant qu’aucune ne s’efface au pro­fit des autres. D’où ces conflits, ces oppo­si­tions extrêmes de « valeurs », qui carac­té­risent le débat public français.

    L’essayiste se livre ensuite à un brillant expo­sé syn­thé­tique sur la géo­gra­phie et l’histoire du pays. On en retien­dra prin­ci­pa­le­ment l’idée selon laquelle le sou­ve­nir de Rome et l’action des Capé­tiens se sont com­bi­nés pen­dant des siècles pour pro­duire un État, lui-même matrice d’une nation, dont le sen­ti­ment d’unité et de conti­nui­té par­vint à un tel degré que les réa­li­tés géo­gra­phiques, pour­tant tout à fait contin­gentes en elles-mêmes (il n’existe pas de fron­tières tota­le­ment natu­relles comme le rap­pe­lait Bain­ville), en acquirent une forme de natu­ra­li­té. Le mythe de l’hexagone en est une des expres­sions les plus populaires.

    Autre idée trai­tée avec beau­coup de finesse par Cur­tius : la France comme patrie lit­té­raire. Aucun autre grand pays dans l’Histoire n’a accor­dé à la lit­té­ra­ture ce rôle qua­si litur­gique au ser­vice du culte de la nation. La France prend prin­ci­pa­le­ment conscience d’elle-même, de sa « per­son­na­li­té » (Cur­tius affirme que la France est la plus par­faite « per­sonne morale » de l’Histoire), à tra­vers les grands clas­siques de sa lit­té­ra­ture. L’auteur note au pas­sage que la lit­té­ra­ture fran­çaise pos­sède une uni­té, au-delà des genres, des cou­rants et des époques, uni­té dont les carac­té­ris­tiques sont un esprit d’analyse, — un esprit cri­tique —, très déve­lop­pé (des mora­listes du XVIIème siècle aux roman­ciers réa­listes du XIXème) et un culte de la per­fec­tion formelle.

    En fer­mant ce livre tout à fait extra­or­di­naire, et à mettre entre les mains de tous les patriotes, on ne peut que déplo­rer qu’il n’ait pas connu de réédi­tion récente.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Grandes ”Une” de L'Action française (5/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Jeudi 23 Juillet 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766403w

    Incroyable ! Face à un Hitler qui a transformé depuis des années "son" Allemagne en forges de Vulcain et s'arme à tout-va, la République idéologique, le Système, a d'abord commencé par laisser détricoter le Traité de Versailles (dans le peu de "fort" qu'il avait...) puis s'est couché sans cesse devant Hitler qui s'armait, lui, sans nous armer, nous.

    Et voilà que le trop peu d'armes que nous avons (en l'occurrence, nos avions) le gouvernement du Front populaire veut les livrer au "Frente popular" espagnol, par solidarité idéologique ! Notre Front populaire (au pouvoir, hélas...), lui qui perd les dernières années où l'on pouvait encore faire un peu quelque chose avant le désastre, va donc aider son "Front frère", le "Frente popular / Frente crapular" comme le disent les traditionnalistes espagnols soulevés contre cette ignominie qu'était leur République...

    • C'est Pujo qui dénonce ce "marché sanglant" en "Une" du journal (partie inférieure des deux colonnes de droite) : oui, Blum, Moch, Pierre Cot, au lieu de servir les intérêts de la France que le Système avait mise en grand péril ont préféré mettre leur idéologie en avant et en premier, la faisant passer avant l'intérêt national; cela s'appelle, tout simplement, de la trahison...

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    • Toujours dans la "Une", la partie supérieure des deux colonnes de droite (au-dessus de l'article assassin de Pujo) est consacrée aux nouvelles de la guerre :

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    • Voici donc "la suite en troisième page" (intégralité des colonnes trois et quatre, et quasi totalité de la cinquième, s'achevant en partie supérieure de la sixième) :

     1. intégralité des colonne trois et quatre... :

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    2.  ... et quasi totalité de la colonne cinq, début de la colonne six :

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    (ici,  bien entendu, on remonte à la première photo de cette page trois, pour la suite dans la sixième colonne...)

    • Enfin, en page quatre, Pierre Tuc consacre le sixième des neuf sujets de sa Revue de presse à la guerre qui vient de commencer, "En Espagne" :

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  • Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... » Quoiqu'on en dise à Rome ou à Paris, c'est ce qui doit guider no

     

    L’hospitalité 

     

    Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…) Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain.   

     

    Charles Maurras 

    L’Action française, 6 juillet 1912

     

  • Paris : Samedi 19 janvier, banquet d’Action française, et Dimanche 20 janvier, cortège aux flambeaux en hommage au Roi m

     I : Excellente ambiance chaleureuse et amicale ce samedi 20 janvier en soirée au cours du banquet royaliste qui faisait suite au colloque organisé par le Cercle de Flore dans la journée. Les chants joyeux résonnaient se répondant d une salle à l’autre. Plus de cent convives répondirent à l’invitation de l’Action française pour ce moment d amitié et de convivialité.

     

    Un moment un peu plus grave sanctionnant l’engagement militant fut salué par l’assemblée non sans une certaine émotion.

     

     

    La fameuse plaque bleue tant convoitée par nos militants fut remise solennellement par les cadres du mouvement à trois jeunes dont l’engagement méritait d’être souligné cette année. (Blanche, Fabrice et Thomas).

     

     

    Plus tard dans la soirée nous nous séparèrent en nous donnant rendez-vous pour le lendemain pour rendre ensemble hommage au Roi Martyr.

     

     

    II : Dimanche 20 janvier au soir, l’Action française invitait tous les Français à participer au cortège aux flambeaux, de la Madeleine à la Chapelle Expiatoire, en hommage au roi Louis XVI, assassiné le 21 janvier 1793, il y a 220 ans. Plus de trois cents Français ont répondu à l’appel, en présence de SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. 

     De gauche à droite, SAR le Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, Olivier Perceval, secrétaire général du CRAF (Centre Royaliste d'’Action française) et Antoine Desonay, secrétaire général des étudiants du CRAF

    Quelques mots du Prince

    Lire également le reportage du Parisien : L’Action Française commémore les 220 ans de la mort de Louis XVI

  • Déjà annoncé, le Camp Maxime Real Del Sarte, université d'été d'Action française se tiendra du 17 au 23 août

    Voici donc d'ores et déjà annoncés, le lieu, les dates, le thème du prochain Camp Maxime Real del Sarte.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays  - dont, à travers les générations, l'A.F. n’a jamais cessé d’intéresser et de former un nombre non négligeable. 

    L’on serait en effet étonnés si l’on dressait la liste des personnalités du monde politique, économique, littéraire ou médiatique d’aujourd’hui qui y sont passées, et qui, même si elles ont parfois gagné d’autres rivages, y ont forgé des liens, des amitiés et des convictions restés toujours vivaces.    

     

    La réflexion précède l’action mais aussi elle s’en nourrit et c’est de leur perpétuelle interaction que naissent les œuvres du long terme. L’Action française, dans sa meilleure tradition, a, ainsi, toujours su tout à la fois maintenir sa ligne fondatrice et l’actualiser suivant les réalités de chaque époque, de même que ses méthodes d’action.

     

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donnera prochainement le programme du CMRDS 2015 et la possibilité de s'y inscrire. On s'y reportera avec profit.

     

    Les jeunes qui s’y réuniront cette année seront invités à combiner étude, réflexion, sport, détente et moments d'amitié. Il leur faudra, sans-doute, beaucoup de lucidité et de courage pour affronter les difficultés du monde qui vient. Il faut les leur souhaiter.

  • L'Action française Provence appelle les Marseillais à manifester leur colère après l”attentat de la gare St-Charles

     

    Communiqué de presse

    Protégeons les Français contre DAESH !

    Suite à l’attentat perpétré à la gare de Marseille-Saint Charles hier dimanche en début d’après-midi, l’Action française Provence condamne le crime odieux et lâche commis par un soldat de l’Etat islamique sur le territoire marseillais, faisant deux morts.

    Il y a deux ans, alors que les attentats du Bataclan faisaient près de 150 morts, l’Action française Provence s’était réunie sur le parvis du Palais de Justice de Marseille pour dénoncer le laxisme des autorités judiciaires et plus largement la complicité flagrante des politiques menées en la matière.

    A l’heure où s’ouvre le procès du frère de Mohammed Merah, complice des crimes commis en 2012, c’est la France et la vieille Europe qui subissent depuis des années, les attaques meurtrières des soldats du Califat.

    Les attentats s’enchaînent presque chaque semaine. Mais la colère des Français est muselée par le système politico-médiatique organisant une indifférence qui frise le suicide collectif.

    Face aux hommages feints et faussement fraternels, nous appelons tous les Marseillais et plus largement les Provençaux à nous rejoindre ce soir - lundi 2 octobre 2017- dès 19h, sur le parvis de la gare Saint-Charles pour exprimer une colère sans concession.  •

    Le service presse de l’Action française Provence 

    Contact : provence.presse@actionfrancaise.net

  • Idées • Vidéo : un bref reportage de TV Libertés sur notre colloque « Maurras, l'homme de la politique »

    Maurras : D'illustres admirateurs et quelques grands amis ...

     

    2293089609.14.jpgRetrouvez ce reportage de TV Libertés. Il s'agit de notre colloque sur Charles Maurras organisé à Marseille samedi dernier 21 avril. Au programme : dialogue avec les participants, jeunes et moins jeunes, avec des intervenants, etc. Des impressions intéressantes, des explications éclairantes : une courte vidéo à ne pas manquer.  LFAR

     

    � Retrouvez le reportage de TV Libertés au sujet... - Action française - Centre Royaliste d Action française - Lafautearousseau - Vimeo.

     

    Lire aussi dans LAFAUTEAROUSSEAU la série d'articles consacrés à ce colloque ...

    Un colloque maintenu malgré l'ultra-gauche ...

    Merci à l'ultra-gauche violente et aux médias qui l'ont relayée : notre «Colloque Maurras» s'est tenu, bien tenu, et a «fait le buzz» comme jamais !

    Impressions d'une participante au colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique »

    « Colloque Maurras » : Quelques images supplémentaires ...

    Très bonne nouvelle : L'unité des royalistes refaite en Provence

    Colloque « Maurras, l'homme de la politique » : Au-delà de la caricature, l’homme

  • Université d'été d'Action française, le Camp Maxime Real Del Sarte, se tiendra dans deux mois (17 - 23 août 2015)

    Voici donc d'ores et déjà annoncés, le lieu, les dates, le thème du prochain Camp Maxime Real del Sarte.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, surtout destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays  - dont, à travers les générations, l'A.F. n’a jamais cessé d’intéresser et de former un nombre non négligeable. L’on serait en effet étonnés si l’on dressait la liste des personnalités du monde politique, économique, littéraire ou médiatique d’aujourd’hui qui y sont passées, et qui, même si elles ont parfois gagné d’autres rivages, y ont forgé des liens, des amitiés et des convictions restés toujours vivaces.    

    La réflexion précède l’action mais aussi elle s’en nourrit et c’est de leur perpétuelle interaction que naissent les œuvres du long terme. L’Action française, dans sa meilleure tradition, a, ainsi, toujours su tout à la fois maintenir sa ligne fondatrice et l’actualiser suivant les réalités de chaque époque, de même que ses méthodes d’action.

     

    Ainsi, après le colloque du 9 mai dernier, dont le thème, heureusement formulé était Dessine-moi un roi, le Camp Maxime Real del Sarte 2015 s'est logiquement donné pour sujet : Les rois ont fait la France, un roi la refera.

     

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donnera prochainement le programme du CMRDS 2015 et l'on a dores et déjà la possibilité de s'y inscrire. On s'y reportera avec profit.

     

    Les jeunes qui s’y réuniront cette année seront invités à combiner étude, réflexion, sport, détente et un grand fond d'amitié. Il leur faudra, sans-doute, beaucoup de lucidité et de courage pour affronter les difficultés du monde qui vient. Il faut les leur souhaiter.

     

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 25 juillet 1926, 60.000 vendéens au Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes.

    Le Rassemblement eut lieu le dimanche 25. Voici donc la "Une" du lendemain, lundi 26 juillet 1926...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Le reportage, curieusement, ne fait pas le gros titre du journal : il n'occupe que deux colonnes, tout en bas, à droite de la première page, et s'achève en page deux, toujours sur deux colonnes, cette fois tout en haut à gauche...

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    (la suite, en page deux, en haut des deux colonnes de gauche) :

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    1. Tiré de notre Éphémeride du 25 juillet :

     

    1926 : 60.000 personnes au Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes
     

    25 juillet,vezelay,henri iv,chartres,andre chenier,bleriot,manche,brasillach

     
    De Léon Daudet, dans "Une campagne de réunions", Almanach de l'Action française 1927, page 60 :
     
    "...On ne raconte pas la journée du Mont des Alouettes. Il faut l'avoir vécue, avoir assisté à ce déferlement de tout un peuple paysan sur le lieu sacré de la guerre de géants, de tout un peuple rassemblé par la faim du Roi, la soif de justice et de Restauration. Car c'est à ces deux ardeurs concrètes et pathétiques qu'aboutit, en fin de compte, la colère nationale, mise en mouvement par la trahison (Caillaux et Malvy), l'assassinat politique et policier (Plateau, Philippe, Berger) et la banqueroute. "Assez, nous en avons assez", puis "en avant", "à l'assaut, Daudet, à l'assaut", telles étaient les clameurs qui hachaient chacune de mes phrases ou, plutôt, chacun de mes appels à ces hommes héroïques et fiers, et à leurs aïeux. Leurs fantômes, comme ceux des nôtres, étaient au-dessus de nous et nous encourageaient. A l'horizon, d25 juillet,vezelay,henri iv,chartres,andre chenier,bleriot,manche,brasillachans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l'ouest, - mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer - brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c'était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l'histoire...
     
    La réunion avait pris fin que là-bas, là-bas, sur les pentes de la colline sacrée, arrivaient encore des files de voitures et des gens, que l'embouteillage des routes avaient retardés. Depuis midi, les rues des Herbiers étaient parcourues de trépidements, ronflements, sons de trompe de cars, qui amenaient les auditeurs de toute la région, de Bretagne, de Nantes, de Saintes, de Poitiers, d'Angoulême et de Bordeaux. C'était, pour cette vaste contrée, une mobilisation de tous ceux qui raisonnent et qui savent que Poincaré le pleutre - père du Cartel et non repenti - ne sauvera rien, que personne ne peut plus sauver la France en dehors du Roi, en dehors (comme l'on dit chez "Le Quotidien" et "L'Humanité" associés), des gens du Roi..."
     
     
     
    Retrouvez le récit de cette journée - et bien d'autres choses encore !... - dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir la photo "1926 : 60.000 personnes au Mont des Alouettes"
     

    25 juillet,vezelay,henri iv,chartres,andre chenier,bleriot,manche,brasillach 

    Ce fut une constante de l'Action française que d'organiser des Rassemblement royalistes : le plus célèbre et le plus important d'entre eux fut, sans conteste, ce Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes, en 1926, en Vendée.

    Cependant, c'est en Provence que cette pratique devait rencontrer le plus grand succès, au point de devenir presque une véritable institution, avec les Rassemblements royalistes de Roquemartine (voir l'Éphéméride du 4 août) et de Barbentane (voir l'Éphéméride du 29 mai).

    A partir de 1969, cette grande tradition fut reprise, pendant près de trente ans, quasiment sans interruption, par la Fédération royaliste provençale (voir l'Éphéméride du 8 juin)...

     

     

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    Pour lire le compte-rendu...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du 26 juillet 1926. En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à doite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7627522

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  • Sur le site officiel de l'Action française, l'Europe est nue, l’éditorial de François Marcilhac.

    «  Au niveau national, le gouvernement commence à réagir, mais cela reste chaotique. […] Nous avons été loin d’être efficaces pour des raisons économiques. […] Depuis trop longtemps, on a laissé les intérêts financiers et personnels prendre le pas sur l’intérêt général. Dans la gestion de cette crise, on s’aperçoit que finalement l’Europe est complètement invisible. La crise montre que les concepts et les idées sont loin de la réalité des gens qui sont confinés chez eux. L’économie en prend un coup et pour la santé, la réalité que le monde médical a toujours pointée du doigt apparaît au grand jour. […] J’espère que le gouvernement saura redresser la barre.  »

    françois marcilhac.jpgEn peu de mots simples, accessibles à tous les Français, le comte de Paris a tout dit, ce 3 avril dernier, sur M Ta Ville, un magazine en ligne drouais. [1]  La gestion «  chaotique  » de la crise par le gouvernement, appelé à «  redresser la barre  », une politique à court terme, privilégiant «  les intérêts financiers et personnels  » aux dépens de l’intérêt général, notamment en matière de santé publique, et là, si Macron a encore aggravé les choses, depuis juin 2017, il s’est toutefois inscrit dans la lignée de ses deux ou trois prédécesseurs  ; la déconnexion de la communication gouvernementale avec le vécu des Français et, plus encore, celle de l’idéologie avec la réalité du terrain — Macron est passé maître en la matière  ! —  ; enfin, l’invisibilité totale de l’Europe, en matière d’efficacité, bien sûr, car elle s’agite, elle ne sait même ne faire que cela, mais exécuter des moulinets avec les bras n’a jamais fait reculer le covid-19  !

    Qu’Ursula von der Leyen, la présidente allemande de la Commission européenne, ose déclarer, dans une récente tribune à la presse européenne [2] que la «  solidarité est au cœur même de l’Europe  » et que «  c’est ce qui va lui permettre de renaître  », s’apparente plus à la méthode Coué qu’à une analyse lucide de la situation. «  Aujourd’hui, ajoute-t-elle, l’Europe répond “présent” et travaille d’arrache-pied chaque jour pour sauver le plus de vies possibles, protéger le plus d’emplois possible et pour relancer notre économie le plus possible.  » Elle oublie de préciser que c’est à travers l’aide interétatique que s’est organisée la solidarité entre les différents pays européens, et qu’il ne pouvait en être autrement, car le niveau interétatique, reposant sur les réalités nationales, est celui de l’efficacité — une efficacité que l’idéologie européenne et la lourdeur de la machinerie bruxelloise ne pouvaient qu’enrayer, en déplorant un «  chacun pour soi  » qui n’était que l’application de mesures de précaution légitimes et pertinentes. Il est vrai que Macron s’est alors particulièrement illustré en ravi de la crèche européenne, avant d’être ramené à la réalité par ses partenaires européens. L’Europe, comme l’a fort justement souligné le comte de Paris, a été en la matière «  invisible  ». 

    Quant au redémarrage de l’économie qu’elle souhaite, son apologie de la politique européenne est aussi un aveu cinglant des rigidités contre-productives des traités européens, puisque c’est en y dérogeant qu’il sera possible de limiter les dégâts  : «  Pour y arriver, nous avons pris, ces dernières semaines, des mesures sans précédent dans notre histoire. Nous avons assoupli les règles en matière d’aides d’Etat afin que les Etats puissent soutenir les grandes et les petites entreprises. Nous avons assoupli nos règles budgétaires afin que les budgets nationaux et européens puissent aider au plus vite ceux qui en ont besoin. Cela a permis aux institutions européennes et à nos Etats membres de dégager une enveloppe de 2 800 milliards d’euros pour lutter contre la crise – soit plus que partout ailleurs dans le monde.  » L’Europe a ainsi dû manger son chapeau pour répondre aux défis qui l’attendent, en mettant provisoirement fin à son si précieux Pacte de stabilité et de croissance, qui prévoit notamment que le déficit public d’un pays ne peut dépasser 3  % du PIB et que son endettement ne peut excéder 60  % de ce même PIB.  On ne peut mieux désigner les handicaps structurels que constituent des traités dont la logique strictement financière est un obstacle à la réactivité nécessaire. Comment ne pas comprendre que ces obstacles, que les États membres de l’Union européenne sont les seuls à s’imposer dans un monde globalisé, constituent un frein permanent à nos économies respectives et pas seulement en situation de crise pandémique ?

    Enfin, Von der Layen appelle de ses vœux un «  plan Marshall pour l’Europe  », …tout en taisant le refus de Merkel et de pays du nord de l’Europe — toujours les mêmes — de constituer un fonds reposant sur des coronabonds, à savoir un emprunt commun, impliquant une mutualisation de certaines dettes, qui viendrait en complément de ce plan. «  Un plan Marshall de cette nature contribuera à bâtir une Europe plus moderne, plus durable et plus résiliente. J’en suis convaincue : c’est cette Union qui peut et qui doit émerger de cette crise, tout comme elle l’a fait après chaque crise de notre histoire. Dans ce grand défi, l’Europe aura besoin d’une chose plus que tout : la volonté partagée d’un avenir commun, où chacun est solidaire des autres.  » Rien n’est moins sûr, tant les intérêts des Etats membres sont divergents, non en raison des égoïsmes nationaux — concept psychologique qui n’a rien à faire en la matière —, que parce que les réalités nationales demeurent pérennes en matière économique, financière, culturelle — car le refus de l’Allemagne et de certains Etats du nord est aussi, peut-être avant tout, un refus culturel, comme l’a bien montrée la crise grecque  : l’économie n’est pas qu’affaire de chiffres  ! 

    En revanche, l’Europe ne cesse pas d’apparaître comme la marâtre de certains de ses Etats-membres, dont les choix souverains lui déplaisent  ! La Hongrie, par exemple, risque de faire encore les frais des rodomontades de la présidente allemande  : il n’est pas certain qu’elles impressionnent beaucoup Viktor Orban. De même, alors qu’elle est au beau milieu d’une pandémie, les ministres des affaires étrangères de l’UE ont donné leur feu vert pour lancer les discussions d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord  ! Ou comment la machinerie bruxelloise impose ses étranges priorités aux Etats membres  !

    Le mérite de cette pandémie aura au moins été de montrer que l’Europe est nue  : seule la solidarité interétatique est efficace, seuls pourront surgir des compromis âprement négociés, dans lesquels ne pèseront que les Etats décidés à faire prévaloir la seule souveraineté qui existe, la souveraineté nationale. L’Europe n’est pas une réalité transcendante, dépassant les Etats-membres : en tant que telle, elle n’existe pas, la «  souveraineté européenne  », si chère au cœur de Macron, est une chimère, elle est «  invisible  », pour reprendre le mot du Prince. Certes, prédire que l’Union européenne ne survivra pas au covid-19 relèverait, aussi, de la méthode Coué. La machinerie bruxelloise, les intérêts de nombreux Etats-membres, l’idéologie européiste des élites françaises, l’inertie des peuples européens, qui ne voudront pas vivre une nouvelle aventure au lendemain de la pandémie, tout concourt pour que l’Europe n’éclate pas de si tôt. Du reste, ce n’est pas tant son éclatement que nous devons souhaiter qu’une sortie encadrée, coordonnée, pragmatique  ; conforme à l’intérêt national.

    François Marcilhac

    [1] https://www.mtaville.fr

    [2] https://www.lalibre.be/debats/opinions/ursula-von-der-leyen-l-europe-s-en-sortira-grace-a-la-solidarite-5e878c4bd8ad581631acd7e0

  • Sur le site officiel de l'Action française : entre fri­lo­si­té et démobilisation, l’éditorial de François Marcilhac.

    Le suf­frage uni­ver­sel est conser­va­teur. Il l’est d’autant plus dans une période incer­taine, où il ne convient pas d’ajouter les risques d’un bou­le­ver­se­ment poli­tique aux aléas de la situa­tion. La « prime aux sor­tants », obser­vée au len­de­main des dépar­te­men­tales et des régio­nales, est la consé­quence de cette atti­tude fri­leuse. 

    françois marcilhac.jpgPour­quoi voter pour des can­di­dats ou des équipes inex­pé­ri­men­tés ou sans implan­ta­tion locale quand celles qui ont diri­gé les régions et les dépar­te­ments depuis sept ans ont fait hon­nê­te­ment ce qu’elles ont pu, sur­tout durant la période de crise sani­taire que nous venons de tra­ver­ser ? Le fait, d’ailleurs, que les Fran­çais connaissent mal les pré­ro­ga­tives tant des régions que des dépar­te­ments, s’il a joué un rôle dans l’abstention record à ces élec­tions, n’a pas été non plus, para­doxa­le­ment, sans favo­ri­ser les équipes sor­tantes. Car c’est l’Etat, c’est le Gou­ver­ne­ment, clai­re­ment iden­ti­fiés, que visent les cri­tiques (mais, là encore, dans un réflexe légi­ti­miste que nous avons maintes fois iden­ti­fié éga­le­ment lors des atten­tats ter­ro­ristes, ni l’un ni l’autre ne se sont effondrés).

    Car par­ler d’effondrement pour les macro­nistes lors de ces élec­tions seraient un contre­sens. Pour qu’il y ait effon­dre­ment, encore fau­drait-il que la REM eût été détrô­né. C’est d’autant moins le cas que, la REM n’existant pas lors des pré­cé­dentes échéances dépar­te­men­tales (mars 2015) et régio­nales (décembre 2015), le mou­ve­ment de Macron a sur­tout mon­tré son inca­pa­ci­té à s’ancrer dans les ter­ri­toires. Les élec­teurs de ce mou­ve­ment hors sol ont même sou­vent fait le choix de reve­nir aux can­di­dats de l’ancien monde, lorsqu’un bas­cu­le­ment de majo­ri­té se pro­fi­lait, comme dans la région Pays-de-la-Loire ou en Île-de-France. En région PACA, l’alliance LR-REM contre le RN anti­ci­pait ce risque. C’est aus­si la rai­son pour laquelle le Gou­ver­ne­ment n’a rien fait pour sus­ci­ter une forte par­ti­ci­pa­tion, jusqu’à un fias­co géné­ra­li­sé dans l’envoi de la pro­pa­gande : moins la par­ti­ci­pa­tion est impor­tante, moins il est pos­sible de tirer des consé­quences au plan natio­nal d’un échec cer­tain à s’ancrer dans le pays réel. Tou­te­fois, le camou­flet, lui, est réel, sur­tout dans les Hauts-de-France, où la majo­ri­té pré­si­den­tielle, en dépit de la pré­sence de cinq ministres, dont deux réga­liens (inté­rieur et jus­tice), ne lui a même pas per­mis de se qua­li­fier pour le second tour.

    Mais qu’importe, au fond, pour Macron ? Ce qu’il vise, c’est la pré­si­den­tielle et les res­sorts de celle-ci ne sont pas les mêmes que ceux des élec­tions locales. Oui, conclure quoi que ce soit de l’abstention à ces pré­sentes élec­tions ou de leurs résul­tats, ce serait tirer des plans sur la comète élec­to­rale. Par­ler de séces­sion est peut-être pré­ma­tu­ré, même si le second tour de la pré­si­den­tielle de 2017 a connu, avec 25,44 %, le plus haut taux d’abstention de toute l’histoire de la Ve Répu­blique, à l’exception de celui de la pré­si­den­tielle de 1969 (31,1 %) mais alors sans vrai enjeu poli­tique (oppo­sant la droite, avec Pom­pi­dou, au centre droit, avec Poher). On explique l’effondrement du RN par le phé­no­mène de la double abs­ten­tion mas­sive de son élec­to­rat, jeune et popu­laire. C’est un fait. Mais c’est un fait aus­si que le RN, en se chi­ra­qui­sant, en deve­nant chaque jour davan­tage inco­lore, inodore et sans saveur, n’a rien fait non plus pour cap­ter ce double élec­to­rat et l’inciter à se dépla­cer pour voter. On peut tou­jours par­ler de phé­no­mène social ou géné­ra­tion­nel : il n’en reste pas moins que le RN a de com­mun avec la REM son manque d’implantation locale, à l’exception, pour le RN, de quelques ter­ri­toires pré­cis, qui res­semblent sur­tout à des mai­sons témoins… La ges­tion auto­ri­ta­riste et erra­tique du mou­ve­ment en est évi­dem­ment la cause prin­ci­pale. Mais aus­si un dis­cours poli­tique éva­nes­cent et de plus en plus inau­dible aux classes popu­laires. Marine Le Pen fut aux abon­nés absents lors du mou­ve­ment des Gilets jaunes pour les mêmes rai­sons qu’elle s’abstient sur les ques­tions socié­tales : le refus de s’engager par peur de se lais­ser enfer­mer dans un quel­conque dis­cours. Elle ne s’aperçoit pas qu’elle ne peut que s’essouffler à cou­rir après la res­pec­ta­bi­li­té poli­ti­cienne en affa­dis­sant son pro­jet et que plus elle se dédia­bo­li­se­ra, plus elle sera dia­bo­li­sée par les autre for­ma­tions, qui ver­ront désor­mais en elle, une pos­sible concur­rente sur leur pré-car­ré politicien.

    Que nos ins­ti­tu­tions ne soient plus capables de mobi­li­ser les Fran­çais, c’est la seule leçon cer­taine que nous puis­sions tirer de l’abstention à ces élec­tions dépar­te­men­tales et régio­nales. Avec une seconde : les Fran­çais ne sont pas prêts à l’aventure, sur­tout si l’objet est mal iden­ti­fié. Avec un Emma­nuel Macron, un Xavier Ber­trand ou un Laurent Wau­quiez, ils sau­ront à peu près à quel abat­toir ils seront conduits, et dans quelles condi­tions. C’est tou­jours plus ras­su­rant, pour un peuple que l’on convainc chaque jour un peu plus qu’il sort iné­luc­ta­ble­ment de l’histoire.

    Fran­çois Marcilhac

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Grandes ”Une” de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (4/4)...

    Après son évasion spectaculaire et mémorable, de la prison de la Santé, le samedi 25 juin 1927, Léon Daudet fut contraint de passer vingt-neuf longs mois en exil : deux ans et demi ! Enfin, il put rentrer en France, le 2 janvier 1930...

    Nous avons vu les "Une" racontant son évasion, puis sa "conférence littéraire" (!) à Spa, puis son article pour "les vingt ans de l'A.F. quotidienne".

    La "Une" de L'Action française du 2 janvier publiait juste une courte annonce : "Léon Daudet sera à Paris aujourd'hui"...

    Voici, pour clore les quatre épisodes de cette période rocambolesque, la "Une" du lendemain, vendredi 3 janvier 1930 :

    L'accueil de Paris : "Vive Daudet !"

    Léon est de retour...

     

    Précédents :

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (1/4)...

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (2/4)...

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (3/4)...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    (tiré de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 photos)

     

    2 janvier 1930 : Léon est de retour !

    De "L'Action française racontée par elle-même", d'Albert Marty (pages 277 à 283, fin du chapitre XVII, extraits) :

    "...Dans "Une Histoire de la Littérature française, M. Klléber Haedens a pu écrire, à propos de Léon Daudet : "son évasion de la Santé a été le seul moment savoureux dans l'histoire de la IIIème République, le seul moment où la France entière put éclater de rire sans arrière-pensée"...
    (ndlr : "évadé" le 25 juin 1927, Daudet fit d'abord une halte au château de Vigny puis passa quelques jours dans l'Artois, rencontrant, entre autres, Geo London; le 31 juillet, portant une barbe, il franchissait la frontière belge...)
    ...Ce que fut la vie de Léon Daudet en Belgique, il l'a dit admirablement dans "Vingt-neuf mois d'exil" :

    1. "Réfugié à Bruxelles le 1er août 1927, j'y fus rejoins, le surlendemain, par ma femme et mes deux jeunes enfant.
    Après quelques jours passés à l'hôtel Gallia, boulevard des Arts, à la fois familial et grandement confortable - dont l'aimable propriétaire, M. Navyr, nous fit les honneurs avec beaucoup de bonne grâce, nous nous installions à la porte de Tervueren, au quartier dit d'Etterbeek, dans un hôtel mis à notre disposition par une grande dame belge, la gracieuse et bienveillante Madame de Radigues, descendante des Marnix de Sainte-Aldegonde. Pendant deux ans et demi nous avons séjourné en cette vaste demeure, remplie de tableaux et d'objets précieux, ayant, devant nos larges baies vitrées, les arbres majestueux du parc du Cinquantenaire, dans une atmosphère de tranquillité et de labeur, qui m'a permis d'écrire une dizaine de volumes, de préparer trois séries de conférences et aussi de connaître ce merveilleux peuple belge que je n'avais vu jusqu'alors qu'en passant...(page 9).

    2. "...Rien ne vaut l'expérience personnelle et ce qu'on ne connaît - comme disait mon père - que par "les récits de voyageurs" demeure, dans le sensible, à l'état vague.
    Les Grecs assuraient que la connaissance vient par la souffrance "pathémata, mathémata" (nos souffrances sont nos leçons, ndlr).
    Avant d'avoir passé deux semaines en prison, je ne savais ce qu'était la prison, en dépit de nombreuses visites à des prisonniers.
    Avant d'avoir été deux ans et demi en exil, je n'avais de l'exil qu'une idée confuse, à travers les plaintes d'Ovide, les clameurs de Roméo et les poèmes de Victor Hugo.
    Cependant il m'avait été donné d'approcher le magnanime duc d'Orléans, demeuré quarante ans en exil, et dont le docteur Récamier, son ami et son médecin, a tracé un si beau et inoubliable portrait.
    Chaque fois, en quittant ce grand Prince, j'avais lu, dans ses yeux, une mélancolie profonde, vaste et amère, comme l'Océan.
    Quand à mon tour j'ai passé par là, dans des conditions d'iniquité et d'infâmie qui stigmatisent à jamais la magistrature républicaine, j'ai compris...(page 210)".

    Mais Daudet n'avait pas que des ennemis...
    Dès le printemps 1929, Daniel Halévy, Roland Dorgelés, Georges Duhamel et les frères Tharaud entraînèrent la Société des Gens de Lettres (6.000 auteurs) à voter, sans débat, une motion priant Gaston Doumergue, président de la République, d'user de son droit de grâce.
    En vain.
    La demande fut réitérée, toujours en vain.
    Fernand Vandérem, dans Candide, entama alors une campagne de protestation, relayée par Pierre Benoît et Georges Lecomte, de l'Académie française; des pétitions commencèrent à circuler.
    "Le Figaro", "Le Soir", et "Le Temps" en appelaient à la clémence pour "le père", suivis d'une pétition rassemblant, entre autres, Anna de Noailles, Paul Valéry, Henri Bernstein, Paul Bourget...
    Enfin, le jeudi 19 décembre 1929, MM. Marin, Mandel, Herriot et Daladier allèrent demander à André Tardieu, ministre de l'Intérieur, le retour de Léon Daudet.
    "Un beau matin de de décembre... en ouvrant La Nation belge, je lus, troisième page, dernière heure, que Marin, Mandel, Herriot et Daladier étaient allés demander à Tardieu ma rentrée en France. Je dis à ma femme : "Cette fois, ça y est, tu peux commencer à faire les paquets".
    Je connais Mandel de longue date. Il est, de loin, le plus intrépide et en même temps le plus adroit des hommes politiques de sa génération et de la République; le plus adroit parce que le plus intrépide.
    Clemenceau qu'il amena au pouvoir, avec une patience et une finesse extraordinaire, et qui connaissait bien les hommes, avait été bien inspiré en mettant en lui sa confiance.
    Du moment qu'il prenait ma cause en mains, celle-ci devait triompher. Le tour de force, c'était d'avoir amené Herriot et Daladier à se joindre à lui..." ("Vingt-neuf mois d'exil, page 273).

    Le 2 janvier 1930, ce fut le retour triomphal de Léon Daudet à Paris. La veille, de nombreux amis étaient allés le chercher à Bruxelles...

    De "Vingt-neuf mois d'exil" (page 278) :

    "...Le lendemain matin, zou, en route pour Paris ! Mon coeur bondissait dans ma poitrine. Mais je lui disais : tiens-toi un peu, que diable ! On nous regarde, et les photographes sont là..."
    Au départ de la gare du Midi, à Bruxelles, de nombreux amis nous attendaient et nous firent des "au revoir" (non des adieux, juste ciel !) bien touchants.
    A Aulnoy, des délégations nombreuses de la région du Nord, venues avec des bouquets fleuris, entonnèrent en coeur l'émouvant "Vivat semper".
    Je refoulais mes larmes tant bien que mal...
    Puis ce fut l'arrivée épique à la gare du Nord , avec ma femme bien-aimée à mon bras...
    Une vraie descente dans le Maëlstrom, parmi des dizaines de milliers de royalistes et de patriotes, qui poussaient de véritables hurlements.
    Je me faisais l'effet d'un bouchon sur les vagues de la pointe du Raz"
    Quelques minutes plus tard, Léon Daudet se retrouvait, après tant de mois, devant le tombeau, abondamment fleuri, de Philippe et, nous dit-il, "je pouvais prier près de mon enfant".

     

     

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    Pour lire l'article...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du vendredi 3 janvier 1930. En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    1. Le court "pavé" du dimanche 21 août, lendemain de la conférence, annonçant simplement que cette conférence a eu lieu :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k763143h

    2. Et le court compte-rendu du surlendemain, lundi 22 août, sans la moindre "aspérité" diplomatique !!!! :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k763144w

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