UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Aujourd'hui, on célèbre l'anniversaire de l'instauration de la Vème République, en 1958 (sur le "Putsch d'Alger" du 13 mai 58, qui a  initié le processus qui devait conduire à l'instauration de cette Vème République, voir notre Éphémeride du 13 mai...)...

              Rédigée par Michel Debré, c'est son préambule qui est le plus "mauvais", en ce sens qu'il la rattache directement à la Révolution de 1789 dans tout ce qu'elle a d'idéologique, ce qui contredit directement le vernis monarchique, les visées monarchiques que de Gaulle avait probablement en tête à l'époque :  

    "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. 

    En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique." 4 octobre,métro,securite sociale,exposition universelle,4l,chateaubriand,saint françois d'assise,bartholdi,riquet,canal du midi

              " De Gaulle l'a faite pour moi...", disait le Comte de Paris de l'époque, parlant de la Constitution de la Vème République. 

     

    Sinon, de toute évidence, pour le reste de ses Articles, cette Constitution comporte de nombreux éléments "monarchiques", qui font d'elle, très certainement, la moins mauvaise des Constitutions républicaines que la France ait connues. Le Comte de Paris - le grand-père du Prince Jean - aimait à dire que De Gaulle l'avait écrite pour lui...

    Malheureusement, le cours des choses a bien montré que le Pays Légal, sentant bien tout ce qu'il y avait d'étranger à son essence dans cette Constitution, n'a eu de cesse de la dénaturer : l'abandon du septennat n'en étant que l'exemple le plus significatif..... 

    Et, ainsi, tout ce qu'il y a de démocratie idéologique dans le Système a, naturellement, pourrait-on dire, peu à peu grignoté, effacé, expulsé tout ce qu'il y avait de bon, de monarchique dans cette Constitution. Ramenant peu à peu la France à quelque chose qui ressemble, et ressemblera de plus en plus, à... la Quatrième République, dont on sait que le voeu profond de de Gaulle était d'en sortir la France...

    Il n'en demeure pas moins - c'est l'ironie de l'Histoire... - que le Président de la République française - même sous des formes gravement altérées puisqu'il ne dispose pas, par exemple, de la durée, du "temps long"... -, est, dans le concert des Chefs d'États européen, celui qui a le plus les pouvoirs d'un monarque, et de très loin : il est beaucoup plus "roi" que les monarques régnant d'Europe !

    Beaucoup plus et... beaucoup moins !

     

    1AZZZ.jpg

     

    lafautearousseau se réjouit de voir le Prix Nobel de Physique 2023 attribué à Anne L'Huillier et Pierre Agostini...

    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/nobel-de-physique-2023-les-francais-pierre-agostini-et-anne-l-huillier-parmi-les-laureats-du-prix-2170383

    Les Français Anne L'Huillier et Pierre Agostini, tous deux récompensés par le prix Nobel de physique
     
    Pour connaître l'ensemble des Prix Nobel Français, toutes disciplines confondues, voir notre Éphéméride du 10 décembre...

     

    3 fevrier,philippe auguste,paris,esther,racine,boileau,lully,phedre,louis xiv,simone weil,thibon,mauriac,stofflet

     

    1. Lâchage complet des Arméniens par des dirigeants inconscients qui préfèrent un peu de gaz "couleur sang, odeur mort" à la solidarité des cultures et des civilisations chrétiennes, attaquées frontalement partout par un Islam conquérant, exterminateur et génocidaire...

    Évidemment d'accord avec le commentaire de Gilbert Collard : ces dirigeants sont "à vomir" : d'urgence !

    "Regardez, il y a encore 2 semaines, 120 000 Arméniens vivaient en #Artsakh, aujourd'hui c'est fini ! Cette terre, déjà arménienne à une époque où le royaume des Francs n'existait pas encore, a été vendue par l'Europe pour un peu de gaz ! À vomir..."
     
    (extrait vidéo 0'59)
     
     
    Exode des habitants du Haut-Karakakh : plus de 13 000 réfugiés
     
    J-Christophe Buisson a cité (sur tweeter) la réponse cinglante de l'ombudsman d'#Artsakh à la fausse compassion de
    @vonderleyen qui, au nom de l'Europe, offre 5 petits millions d'euros aux 100.000 réfugiés #armeniens (soit 50 euros chacun...) : "c'est de notre patrie dont nous avons besoin, gardez votre sale argent pour vous".

     

    2. À La Courneuve : refus d'obtempérer et fuite ?

    MESSIEURS LES POLICIERS,

    TIREZ LES PREMIERS !

    Deux individus à bord d'une voiture volée ont refusé d'obtempérer et foncé sur des policiers à La Courneuve, en Seine Saint Denis, dimanche soir, indique une source policière à Valeurs.

    Trois agents ont ouvert le feu, onze impacts sur le véhicule. En fuite, les deux chauffards ont été interpellés. Une arme de type Tokarev a été retrouvée. Un policier a été légèrement blessé...
     
    (extrait vidéo 0'56)
     
     

    Au cours de l'intervention, l’un des policiers a été légèrement blessé.

     

    3. Sur Boulevard Voltaire, l'article de Gabrielle Cluzel  : CNews, c'est la punaise de lit de la gauche...

    https://www.bvoltaire.fr/cnews-cest-la-punaise-de-lit-de-la-gauche/?feed_id=31477&_unique_id=651b052326b85

     

    3 BIS. ...Et, dans Causeur, toujours sur CNews et ses succès, l'article d'Élisabeth Lévy : Punaises de lit : charivari contre Pascal Praud...

    "Coïncidence, dans ce tumulte, Le Parisien dimanche publiait hier deux pages sur les performances de CNews et de Praud, lequel bat quotidiennement BFMTV..."

    https://www.causeur.fr/punaises-de-lit-charivari-contre-pascal-praud-267149

    Punaises de lit: charivari contre Pascal Praud

     

    5. Paris 7ème : un immigré vandalise l’église Saint-François-Xavier et récidive 3 mois plus tard : la réaction de Mathieu de Bock-Côté :

    (extrait vidéo 5'13)

    https://x.com/F_Desouche/status/1708918831551259123?s=20

    Paris 7e : un immigré vandalise l'église Saint-François-Xavier et récidive  3 mois plus tard (MàJ : l'édito de Bock-Côté) - Fdesouche

     

    6. Bonne nouvelle ! L'éolien en mer est en pleine crise, les projets actuels iront ils jusqu'à leur aboutissement ? C'est sur BFM/TV : PROJETS SUSPENDUS, APPELS D'OFFRE SANS CANDIDATS: L'ÉNERGIE ÉOLIENNE EN PLEINE CRISE... :

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/projets-suspendus-appels-d-offre-sans-candidats-l-energie-eolienne-en-pleine-crise_AD-202309260134.html

     

    7. L'appel de SOS CALVAIRES :

    "Notre patrimoine est en danger, Français, réveillez-vous !  Soutenez les restaurations de l'association, faites un don en cliquant ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"

    (extrait vidéo 0'38)

    https://x.com/soscalvaires/status/1708884484894928924?s=20

    1A.jpg

     

     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Alain Juppé vient de déclarer :

    "Est-ce qu’il y a une forme d’islam qui est compatible avec la République ? Je veux encore le croire. Parce que si la réponse est non à cette question, cela veut dire qu’il y a 4 à 5 millions de Français musulmans qui n’ont pas la place chez nous. ET on ne peut pas l’accepter..."

    Ivan Rioufol tacle cette "incroyable légèreté de Juppé : il s'interroge aujourd'hui sur l'Islam, après avoir défendu les "accommodements raisonnables", rejeté l'assimilation, dénoncé l'islamophobie, soutenu le port du foulard, vanté "l'identité heureuse", salué les Frères Musulmans et leur "vision d'un islam libéral et respectueux de la démocratie", décoré de la légion d'honneur l'imam Oubrou, proche de l'UOIF...

    En attendant, deux constatations, tirées de "la rue française" (pour détourner et ré-employer une expression stupide : "la rue arabe", nouveau "tic" de certains journaleux...) :

    1.  Oui, nous avons bien 4 à 5 millions de "Français" musulmans qui n’ont pas la place chez nous : c'est le Système, dont Juppé est l'un des représentants éminents, qui les a fait entre de force chez nous, malgré nous, sans nous, contre nous...

    2. ET on ne peut pas l’accepter...

    Alors ?

     

    1AZZZ.jpg

    1. C'est à lire, évidemment, même si, pour nous, héritiers de nos Traditions fondatrices gréco-romaines et judéo-chrétienne deux ou trois choses ne sont pas recevables... C'est dans Causeur, et c'est signé Anne Mansouret : A chaque nouvelle attaque islamiste, je me rappelle ce que mon père m’a dit le lendemain du 11 Septembre... 

    https://www.causeur.fr/a-chaque-nouvelle-attaque-islamiste-je-me-rappelle-ce-que-mon-pere-ma-dit-le-lendemain-du-11-septembre-268186

    A chaque nouvelle attaque islamiste, je me rappelle ce que mon père m’a dit le lendemain du 11 Septembre

     

    2. Et, toujours dans Causeur, la Lettre ouverte de Jean-Paul Brighelli au Ministre de la des-Éducation nationale :

    https://www.causeur.fr/gabriel-attal-vous-ne-pouvez-pas-laisser-la-deformation-des-enseignants-aux-ideologues-des-inspe-268104

     

    3. Signalé par Christine Kelly, sur tweeter (source : La Dépêche) :

    "Fraude à la CAF et au RSA : la famille perçoit 80 000 euros d'aides sociales de la France alors qu'elle vit en Algérie..."

    https://www.ladepeche.fr/2022/02/16/fraude-a-la-caf-et-au-rsa-la-famille-percoit-80-000-euros-daides-sociales-de-la-france-alors-quelle-vit-en-algerie-10114284.php

     

    4. De Guillaume Bigot :

    "L'islamisme et la mondialisation sont les deux mamelles de l'instabilitée internationale..."

    (extrait vidéo 1'05)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1716117371134357610?s=20

     

    5. Entièrement d'accord avec Alexandre del Valle :

    "L’attaque du #Hamas n’explique pas tout ! Ce n’est pas le conflit israélo-palestinien qui a provoqué les récents #attentats en #Belgique et en #France ou contre des Suédois mais la haine fondamentale anti-occidentale, la fanatisation islamiste tolérée et le laxisme judiciaire et politique en matière d’immigration, qui permet aux terroristes de recruter et d’attaquer sur notre sol…"
     
    Image

     

    6. L'inquiétante révélation lue sur OpexNews (reprise de L'Express) :

     

    7. À Belabre, dans l'Indre, ce samedi 28 octobre : lafautearousseau appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants présents et libres, sur place ou dans les environs, à répondre à l'appel de Pierre Gentillet :

     
    "Je serai dans l'Indre à Bélâbre ce samedi à 9h pour participer à la manifestation organisée par les habitants contre l'installation d'un centre de migrants au cœur du village ! Décision arbitraire du maire contre ses habitants et sans concertation. Nous nous y opposerons !"
     
    Image
     

     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg

  • Demain, jour de Noël, ni notes ni revue de presse et d'actualité sur lafautearousseau...

    1A.jpg

     

    Ce samedi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

    1FRAN.png

    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

    lfar fleur de lys.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Dans Le Point : cette affaire de corruption qui fait tanguer la très riche Mairie de Martigues... et, accessoirement, si l'on peut dire, nous ramène à Charles Maurras, ostracisé dans sa propre ville, comme "interdit d'existence", par le biais de sa Maison, qu'il a pourtant léguée à sa ville, et qui est, comme lui, "interdite d'accès".

    Maurras, injustement, hypocritement ostracisé...

    https://www.lepoint.fr/faits-divers/a-martigues-une-affaire-de-corruption-fait-tanguer-la-municipalite-26-08-2022-2487427_2627.php

    Nous n'allons pas, ici, entrer dans le détail de cette affaire, qui nous importe assez peu, et que Justice et Police tenteront de démêler : il y a toujours eu des "affaires", depuis que le monde est monde, il y en avait hier, sous les Rois, leur nombre s'est considérablement accru sous la République idéologique, mais il y en aura encore demain si, d'aventure, et comme nous le souhaitons, Jean IV monte sur le trône...

    Par contre, nous allons profiter de cette "affaire" pour amplifier, si possible, notre protestation quotidienne contre l'ostracisme scandaleux, l'interdit insensé jeté, à Martigues, sur la très belle Bastide du Chemin de Pardis, la maison de Maurras.

    MAURRAS MAISON 2.jpg

    Ce très beau monument civil de la Ville (l'un des plus beaux) est tout simplement fermé à tous depuis des années ! Où voit-on cela ? Quelle commune ignore-t-elle à ce point son patrimoine, et le laisse se dégrader lentement, rongé de l'intérieur par l'humidité (pierres et poutres) "jusqu'à ce que mort s'ensuive" : mort par écroulement, tout simplement.

    La thèse officielle, qui - bien évidemment - ne tient pas est que Maurras est "M. le Maudit", car la doxa lui reproche deux choses, et déclare donc qu'il faut l'effacer des mémoires : "Damnatio memoriae" ! :

    • son collaborationnisme pendant la deuxième Guerre;

    • son antisémitisme;

    Plus personne ne reprend sérieusement la première accusation, aussi aberrante que ridicule (ou l'inverse, comme on voudra...);

    Par contre, au nom de la seconde, la Mairie maintient, d'une façon haineuse et sectaire, mais surtout profondément stupide, sa volonté d'effacer de fait la mémoire de Maurras, en commençant par interdire tout pélerinage ou simple visite du lieu où il est né et a vécu.

    Cette attitude est insensée, et intenable. Elle est aussi devenue grotesque.

    Quand on sait où se trouve l'antisémitisme aujourd'hui, il serait en effet presque risible de faire le parallèle entre cette accusation portée par une Mairie officiellement PCF et ce même PCF membre de la NUPES, elle-même chapeautée par LFI, dont l'électorat musulman militant (70% des musulmans ont voté Mélenchon) pratique ouvertement un antisémitisme de fait aussi débridé que décomplexé : en témoigne (un exemple entre mille !...) la récente invitation du travailliste Corbyn - antisémite furieux et, pour cette raison, exclu de son parti - par deux élues LFI...

    La première accusation derrière laquelle "on" se retranchait pour ostraciser/effacer Maurras est, donc, tombée depuis bien longtemps; la seconde - qui ne "tenait" pas d'avantage - tombe de toutes les façons d'elle-même, aujourd'hui, quand on voit comment c'est la gauche et l'extrême-gauche (dont le PCF, volens nolens, allié/affilié à la Nupes) qui "pratique" l'anti-sémitisme, "au niveau de sa base", comme on dit dans le jargon...

    Comme nous l'avons dit au début, l'affaire actuelle "qui fait tanguer la Mairie" ne nous intéresse donc pas, en tant que telle, puisqu'elle relève de la Police et de la Justice. Nous saisissons simplement l'occasion pour rappeler aux dirigeants de la Ville le proverbe africain bien connu : "Quand le singe monte au cocotier, il faut qu'il ait les fesses propres !" 

    Alors, assez de moraline, messieurs de la très riche Mairie de Martigues, et commencez donc par balayer devant votre porte, où les immondices s'accumulent, avant de donner des leçons (hypocrites) à la terre entière...

    Puis, rendez aux Martégaux, à tous les Français, à tous ceux qui sont épris de culture, l'accès à cette magnifique Bastide, en commençant par la restaurer à fond, ce qui coûtera cher, vu l'état de délabrement avancé dans lequel vous l'avez laissé tomber...

    Tant que cela ne sera pas fait, nous continuerons notre campagne calme ("force tranquille", aurait dit... Mitterand !) en protestant quotidennement contre un état de fait qui ne peut plus, ne doit plus durer :
     
     
    lafautearousseau
     
    MAURRAS MAISON 2.jpg
     

    lfar espace.jpg

     

    1. La situation à l'École ? "Elle était alarmante, elle devient effrayante..." avec l'arrivée d'ne culture qui est "hostile à la nôtre". D'accord avec Jonathan Siksou :

    "La situation était alarmante, elle est désormais effrayante. On subit une certaine conséquence du multiculturalisme. Avec le salafisme, on ne parle pas d’une culture différente, mais d’une culture hostile à la nôtre" 

    (extrait vidéo 1'27)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1563523051228041217?s=20&t=Tdhu2m2YoNZIRSxc1Z2ZqA

    1A.jpg

     

    2. La vérité sur la dette de la France, et sur les vrais "responsables et coupables" de cette dette abyssale : les maîtres du Pays légal, du Système, qui ruine et déclasse la France; qui la tue à petit feux...

    (extrait vidéo 1'38)

    https://twitter.com/polactus/status/1563588394097455105?s=20&t=YU3DTQfutHoNJOwpAmSYjw

     

    3. L'Union pour la Réintégration des Soignants  communique :

     
    "Il est essentiel de soutenir les #PompiersSuspendus et #SoignantsSuspendus  Ces personnes ont toujours été là lorsque nous avions besoin d'elles, à nous maintenant de soutenir leur cause et de faire monter ces # en tendances  Abonnez-vous sur Twitter, soutenez-nous"

    1A.jpg

     

    3 BIS. À ce propos, et c'est à noter : la mobilisaiion et la protestation payent ! Le soutien aussi ! Le Tribunal de Basse Terre vient d'ordonner au CHU de Guadeloupe de ré-intégrer les Soignants suspendus, avec effet rétroactif depuis octobre 2021.

    Les soignants concerné tienront une conférence de presse ce lundi 29 Août...

    Les personnels de santé pourront «s'orienter vers un nouveau métier» via une «cellule d'accompagnement et de reconversion professionnelle», a indiqué le ministère des Outre-mer.
     

    5. Trouvé sur tweeter, pas mal...

    1A.jpg

     

    5 BIS. ...Celle-ci non plus, n'est pas mal...

  • Lire Jacques Bainville (XXVII) : De la Révolution et des Révolutions (I/II)

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 121 photos) 

     

    TERREUR GUILLOTINE 1.jpgDès que certaines questions sont posées, elles exigent impérieusement une réponse. L'esprit n'a plus de repos jusqu'à ce qu'il ait reçu une explication qui le satisfasse. Et les livres qui offrent un aliment à cette curiosité après qu'ils l'ont fait naître sont toujours sûrs de retenir le lecteur.

    L'ouvrage de M. Louis Madelin, la Contre-Révolution sous la Révolution est de cette nature. Que dit l'auteur dès les premières pages ? Des choses qui ne sont pas nouvelles ni inconnues mais qu'il rapproche et dont le rapprochement suscite un problème.  

    Tout le monde sait qu'en 1789 la France ne désirait à aucun degré une révolution dans le sens que le mot a pris par la suite. Dans le vieux langage révolution signifiait changement et, en quelque sorte, changement périodique. Montesquieu parlait des révolutions qui se produisent tous les dix ans dans les sociétés. Il en parlait comme un astronome. Lorsque le chancelier Maupeou avait dissous les Parlements, on avait dit "la révolution de Maupeou". Quand on prononçait le mot de révolution au moment de la convocation des États généraux, personne n'entrevoyait des échadauds ni toutes les choses terribles que le même vocable a représentées depuis. Si l'on se fût douté alors de ce qui allait se passer, il est probable qu'on eut dit "éversion", terme employé d'ailleurs aussi bien par les écrivains contre-révolutionnaires que par les écrivains révolutionnaires à la chute de la monarchie.

    C'est devenu un lieu commun de dire que, la chute de la monarchie, la France ne la voulait pas et que, selon le mot d'Aulard, il n'y avait pas dix Français pour désirer la République ni pour la croire possible. Les Cahiers en font foi. Marat et Robespierre sont témoins comme David et la Sibylle. On a du reste découvert que Marat dans ses violences appelait un dictateur et que ses frénésies préfiguraient une sorte de national-socialisme. Quant à Robespierre, il est un de ceux dont la disparition a laissé le plus d'énigmes. 

    C'est également devenu un lieu commun de dire que les Français, en 1789, aspiraient à l'égalité et non pas à la liberté. Ils ont toujours fait bon marché de la liberté politique. Être libre c'est surtout être égal. Louis XVI, et ce fut son énorme erreur, ne comprit pas que la nation, loin de se plaindre d'un excès d'autorité, était prête à accorder au roi, pour accomplir les réformes, beaucoup plus de pouvoirs qu'il n'en avait et qu'il n'était capable d'en prendre, si d'ailleurs son esprit n'eût été rempli d'idées contradictoires et qui, en se heurtant, provoquèrent la catastrophe. Car il avait bien convoqué les États généraux avec l'intention de se servir du Tiers contre les deux autres ordres réfractaires, tandis qu'il restait fidèle au système fénelonien, aux Tables de Chaulnes, au pot-pourri du libéralisme féodal et à la mythologie d'une prétendue constitution de la monarchie française, ce qui annulait les actes du malheureux souverain et lui avait fait commettre la première faute d'où les autres découlèrent, c'est-à-dire le rappel des Parlements, véritable cassation du testament de Louis XV, accomplie au nom du respect dû aux vieux corps de l'État. Si l'on cherche la raison pour laquelle le Comte de Chambord a manqué le trône, peut-être la trouve-t-on dans son mot : "Quand vous voudrez, nous reprendrons le mouvement de 1789." Il lui semblait que ce mouvement avait dévié. Ainsi Louis XVI croyait ramener la France à un état historique purement imaginaire. 

    Louis XVI devenu roi avait, nous venons de le dire, rétabli les Parlements et appelé au ministère Turgot avec un programme de réformes que les Parlements combattirent comme ils devaient les combatttre, c'est-à-dire avec fureur. En 1789, il recommença exactement la même faute en vertu des mêmes principes. C'est ainsi que la monarchie fut conduite à une chute dont personne ne voulait et nous revenons après ce détour nécessaire au sujet du livre de M. Madelin. 

    La France, en 1789, est toute royaliste. Les convulsions arrivent par les erreurs énormes du gouvernement. L'ensemble du pays reste conservateur et modéré. Il ne réprouve pas seulement les excès. Militante ou non militante, la contre-révolution se manifeste pendant tout le cours de la Révolution. C'est elle qui donne au 9 Thermidor le caractère d'une réaction. Pour se défendre contre elle, les régicides se forment en syndicat et, à la fin, se font protéger par Bonaparte que le pays accepte parce qu'il ramène l'ordre et met fin à la République. En dix ans tout est fini. Le "mouvement de 1789" a renforcé l'autorité. Mais, sous le nouveau régime, la monarchie bourbonienne garde de telles racines qu'en 1814 elle peut être restaurée. On doit continuer d'ailleurs cette histoire. La France au dix-neuvième siècle, malgré 1830, malgré 1848, reste foncièrement modérée. Elle absorbe toutes ses révolutions. En tenant compte de la permanence de ce phénomène, comment expliquer que la Révolution française ait duré dix ans au lieu de se terminer, comme elle l'aurait dû, après quelques mois d'une frénésie réprouvée par l'ensemble de la nation ?

    (à suivre)  

    Fenelon.jpg

    C'est chez Fénelon, auteur du Télémaque et des Tables de Chaulnes - dont parle ici Bainville - que Louis XVI puisa une bonne part de sa formation; ou dé-formation puisque, dans l'un comme dans les autres, Fénelon propose de toutes façons, comme modèle d'organisation politique, une sorte d'âge d'or, de monde idéal qui n'a jamais existé, en tous cas en France.

    Plutôt que d'observer froidement les réalités, comme le faisaient les Rois depuis mille ans avant lui, Louis XVI agit donc, d'une certaine façon, comme un idéologue, et par idéologie : ainsi s'explique son suicidaire rappel des Parlements, "la première faute d'où les autres découlèrent... véritable cassation du testament de Louis XV, accomplie au nom du respect dû aux vieux corps de l'État..", comme le note si justement Bainville... 

  • Lire Jacques Bainville... (XIV) : Vitalité du Capitalisme...

    (Paru le 10 février, lendemain de sa mort, dans le journal "L'Éclair de Montpellier", cet article est le dernier de Jacques Bainville...)  

     

    "Selon le mot célèbre, il est des morts qu'il faut qu'on tue. Et il y a aussi ces gens qu'un personnage de théâtre tuait et qui se portaient assez bien.
    Tel est le cas du capitalisme. Avait-on assez annoncé qu'il se mourait, qu'il était bainville capitalisme.jpgmort ? "Vieillard, va-t-en donner mesure au fossoyeur." On le traitait comme un cadavre. On répétait le classique jam foetet "il pue déjà". Il y a peu de temps encore, dans un congrès socialiste, un orateur s'écria superbement : "Nous n'aurons même pas besoin de le renverser. Il tombe tout seul. Il s'éboule."
    Au fond, cette idée était de celles que Karl Marx appelait avec mépris "petites bourgeoises". Elle se composait d'un mélange d'esprit catastrophique, de pessimisme et de panique. Elle était inspirée par la "crise". Tout le monde sait que le gros public, moutonnier, n'achète jamais en baisse. Il suffit qu'une valeur descende à la Bourse pour qu'il la croie perdue. Il croit bon tout ce qui monte. Il ne connaît pas de milieu entre la hausse illimitée et la chute verticale et sans remède.

    Quand l'homme de la rue a vu fondre les bénéfices, diminuer ou disparaître les dividendes, il s'est naturellement imaginé que c'était fini, que la prospérité ne reviendrait jamais, que le système touchait à sa fin. Le capitaliste qui désespère de son titre n'est pas dans un état d'esprit différent de celui du socialiste qui attend "l'éboulement" et la "lutte finale".
    Cependant, toutes les entreprises n'ont pas sombré. Tous les grands trusts ne se sont pas effondrés. Il y a des affaires qui ont tenu bon. Et même les cours remontent. Ils ont souvent doublé en un an. Le capitalisme n'est-il donc pas mort ? Non, petit bonhomme vit toujours.
    Il n'en est pas à ses premières alertes. Qu'on le demande plutôt à ces "deux cents familles" que le Rassemblement populaire dénonce comme une puissance affreuse et féodale, sans d'ailleurs les désigner une par une. On le regrette. Ce serait bien mieux s'il les nommait. On verrait qu'il n'en est pas une seule, pourvu qu'elle soit un peu ancienne, qui n'ait connu dans son histoire des moments où elle a paru tout près de la ruine. Et, sans parler des disparues, les plus puissantes ont été parfois les plus menacées. Elles n'ont pas oublié qu'elles ont souvent tremblé sur leurs bases.
    Le capitalisme ne "s'éboule" pas pour la raison qu"il s'est toujours éboulé. Il est fait d'une suite de destructions et de constructions. L'inimitable dandy, le Brummel de notre temps, Boni de Castellane, enseignait aux gens de son monde "l'art d'être pauvre". Il y a aussi un art non seulement d'être riche mais d'être capitaliste, art qui consiste à savoir d'abord que les richesses ne sont pas éternelles, qu'elles sont fragiles et ensuite qu'elles se reforment sans cesse, dans d'autres conditions, rarement d'ailleurs entre les mêmes mains.
    Imaginez un peu ce que les contemporains de la révolution française ont pu penser de l'avenir du capitalisme. Si le mot, alors, n'était pas employé, la chose existait. Si les valeurs mobilières n'étaient ni aussi nombreuses ni aussi répandues qu'aujourd'hui, elles étaient fort loin d'être inconnues. La haute, moyenne et petite bourgeoisie vit s'entrouvrir l'abîme, lorsque furent anéanties ces actions de la Compagnie des Indes, qui figuraient, comme on dsaint gobain.jpgirait aujourd'hui, dans les portefeuilles les mieux composés. La modeste dot que Mme de Chateaubriand avait apportée à son illustre époux consistait en rentes sur le clergé qui passaient pour être d'une solidité à toute épreuve et qui étaient en effet supérieurement gagées. Seulement le gage s'évanouit et, un jour, le futur auteur des Mémoires d'outre-tombe reçut pour toute compensation un lot d'assignats, qu'il eût, par surcroît, le malheur d'oublier dans un fiacre.

    Il y eut pourtant des affaires qui survécurent à la tourmente révolutionnaire et aux mesures, d'un communisme incontestable, qui furent prises alors. Saint-Gobain, qui remonte au XVIIème siècle, vit toujours, après des hauts et des bas. Cependant un officier d'artillerie, qui s'appelait Choderlos de Laclos, l'auteur fameux des Liaisons dangereuses, recommandait à sa femme, au cas où il viendrait à disparaître, de ne se défaire, sous aucun prétexte, de ses "charbons d'Anzin" dont il possédait des parts. Moraliste et psychologue, Laclos avait confiance dans l'avenir du capitalisme.
    Ce sont des choses qu'on se rappelle avec un certain plaisir philosophique. Nous ne mentionnerons pas non plus sans une douce et paisible ironie qu'au début de ce siècle, un journal financier très sage, très pondéré, archibourgeois et archiprudent avait organisé un concours parmi ses lecteurs non moins graves que lui pour les inviter à désigner les deux meilleures valeurs du monde. La majorité des suffrages s'était portée sur l'action des Chemins de fer du Nord et sur l'action de la Banque de Paris et des Pays-Bas. Assurément ce n'est pas le résultat que le même genre de plébiscite donnerait aujourd'hui. Qui se hasarderait à décerner cette palme et à nommer le phénix des valeurs ?
    Mais les valeurs mobilières sont comme les feuilles, les fleurs et les oiseaux. Elles tombent, s'envolent et renaissent. Elles sont aussi comme les livres et les chansons qui ont leur destin. Enfin, elles sont faites surtout pour les villes, où l'on oublie vite.
    A la campagne, la mémoire est plus longue. L'expérience compte plus et profite mieux. Le capitalisme est un mot abstrait qui n'offre pas beaucoup de sens. On sait ce que c'est que la propriété sous sa forme la plus visible et la plus tangible qui est la propriété foncière, la seule que l'on croie vraiment solide. Pourtant, celle-là même qui est au "soleil", on la sait sujette aux fluctuations et aux accidents. Il est encore des vieillards qui se souviennent de la crise agricole de 1892-1893. Alors les terres se louaient à vil prix. Parfois elles étaient abandonnées. Les propriétaires purent se croire ruinés. Et les prétendants prenaient la fuite lorsqu'ils apprenaient que la dot consistait en fermes. 
    Il y a douze ou quinze ans, au moment du grand engouement pour la terre valeur réelle, les anciens, au fond des provinces, hochaient la tête. Ils disaient que ça ne durerait pas. Et ils n'imposaient à leurs fermiers que des baux raisonnables,  ils refusaient de les mettre au coefficient 7 ou 5 en faisant cette prophétie : " A quoi cela nous servira-t-il, puisque ce sont des prix que, tôt ou tard, ils ne pourront pas payer ?"
    Telle est la sagesse du capitalisme rural lequel est essentiellement traditionnel et modéré et, pour cela même, éternel. Il sait que les peupliers ne montent pas jusqu'au ciel, que les chênes ne plongent pas leurs racines jusqu'au centre de la terre, que rien ne va jamais ni de plus en plus ni de moins en moins, que les catastrophes sont souvent individuelles, bien rarement collectives et totales et que ceux qui les attendent ressemblent à ces hommes qui redoutaient l'an mil et s'abstenaient de fonder et de travailler, tandis que les plus sensés, au lieu de  penser à la fin du monde, continuaient leurs petites affaires.   

    eclair de montpellier.jpg

    Quotidien royaliste fondé à Montpellier en 1881, L'Éclair de Montpellier multipliait les éditions locales. Il disparut en 1944, comme tant d'autres (comme L'Action française...) pour avoir été publié sous l'Occupation...)

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    La "France orange mécanique" dénoncée une fois de plus, ici par Matthieu Valet :
    "Depuis le début de l’année, la #France est transformée en zone de guerre par les voyous ! A #Marseille, c’est un mort par balles tous les 10 jours. A #Nantes, c’est 50 échanges de coups de feu. A #Grenoble ce sont des #policiers braqués par des criminels qui veulent les tuer !...
    On n’est plus dans l’ensauvagement, ce sont des scènes de guerre, commises par des criminels de guerre, avec des armes de guerre..."
     

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Silence complice, coupable et écoeurant de l'Occident face à l'agression de l'Arménie par les nazéris. En trafiquant du gaz et du pétrole avec le tyran Aliev, les "autorités" européennes (?) se rendent complices du lent génocide des Arménoiens, repris et continué par l'Islam conquérant et exterminateur turco-nazéri...

    1. De Gilbert Collard
    "Pendant que l'Azerbaïdjan exécute sauvagement des soldats arméniens prisonniers, l'Union européenne, honteusement, se tait et continue son commerce complice : ce silence est le linceul de notre dignité perdue !"
     
    2. De J-Christophe Buisson
    "A quel moment les autorités françaises et européennes vont-elles enfin réagir à la video d'exécution de prisonniers de guerre #armeniens par des soldats azerbaïdjanais ? Elle a été authentifiée, les victimes reconnues, le monde entier est horrifié. Ce silence est insupportable."
     
    "Chaque français, chaque européen doit savoir que l’achat de gaz négocié par @vonderleyen avec son « allié fiable », le dictateur Aliev, sert à financer les dizaines de crimes de guerre commis par l’#Azerbaïdjan contre le peuple arménien. L’#UE se rend complice de ces atrocités."

    1A.jpg

     

    2. On devient fou, à LFI. Pour Manon Aubry, qui se veut chantre de l'anti-racisme, "sale macaroni" - injure adressée, à une française d'origine italienne - n'est pas une insulte raciste !

    https://twitter.com/baugusteaura/status/1576226778380587008?s=20&t=T2vWhFNisUKiyVcLpbqh0A

    1A.jpeg

    Dans Front populaire :

     

    3. Une minute de ravissement : Sandrine Rousseau huée/conspuée par les manifestants lors de la manif en défense des courageuses femmes iraniennes qui luttent pour se débarrasser du voile islamique...

    https://twitter.com/baugusteaura/status/1576616039726854144?s=20&t=AwJhIg46_L0AEFBafaUZbQ

    1A.jpg

    Deux manifestants expliquent leur opposition ferme à Sandrine Rousseau et dénoncent l'imposture de son soi-disant "féminisme"... 

    https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1576775402046992385?s=20&t=AwJhIg46_L0AEFBafaUZbQ

     

    4. Entièrement d'accord avec Matthieu Valet, avec qui nous avons "ouvert" cette page d'aujourd'hui : "Les dealers ne vendent pas que du cannabis. Ils vendent de la cocaïne, de l'héroïne, toutes les drogues. Ouvrir la voie à la dépénalisation et à la légalisation du cannabis, c’est ouvrir la voie à toutes les autres drogues..."

    (extrait vidéo 0'55)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1576598266132807680?s=20&t=AwJhIg46_L0AEFBafaUZbQ

    1A.png

     

    5. Polygamie malienne en France (où la polygamie est interdite). Et, en plus, ils ne sont pas contents ! Et ils et elles veulent, en somme, nous faire payer leurs paternités/maternités multiples ! Et ils et elles veulent une maison pour chacune des épouses ! "Nous aimerions avoir un autre appartement, car ce n'est pas évident de vivre à 2 femmes et 7 enfants dans un F3..."

    "Ben, voyons !", comme dit le Z ! Le Système nous aura fait tout voir et tout entendre !

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/CTournedos/status/1576831889171968001?s=20&t=m3PPmkzge40mHxEmhOHmHg

    lfar degage.png

    Expulsion immédiate, s'ils ne sont pas Français.

    Déchéance de nationalité + expulsion immédiate s'ils sont "français de plastique".

    Dans les deux cas, pour la même raison, impérative : non-respect des lois françaises...

     

    6. Le torchon brûle entre nos ennemis allemands et leurs défenseurs/alliés de toujours, les USA, dont "la germaine multitude" s'était fait le 51ème éta, après 45 et, depuis, la toujours fidèle carpette et caniche...

    • https://reseauintern

  • Ford à Blanquefort, symbole de l'impuissance républicaine (Jean-Philippe Chauvin)

    Il y a de quoi désespérer lorsque se répètent, année après année, les mêmes scénarios pour les mêmes abandons industriels avec les mêmes conséquences sociales et les mêmes discours impuissants, et toujours les mêmes excuses et arguments à cette impuissance qui, à défaut d’être organisée, semble acceptée comme une fatalité obligatoire de la mondialisation. Moulinex jadis, comme Ford aujourd’hui, comme Ascoval hier, comme les Fonderies du Poitou aujourd’hui encore : c’est une litanie sans fin d’usines qui ferment, de travailleurs jetés à la rue, souvent pour complaire à des actionnaires lointains qui se moquent bien de la détresse humaine et de la justice sociale. Et toujours la même comédie de l’Etat républicain qui menace les multinationales avant de, piteusement, rentrer à la niche avec des « engagements » de la part de ces sociétés monstrueuses qui se moquent bien de les honorer ! A Blanquefort comme ailleurs, la République montre là toute son inefficacité et, plus grave, son fatalisme profond : le « Que faire ? » d’un Le Maire, après celui d’un Jospin ou d’un… Macron sous Hollande, n’est pas un appel à faire comme a pu l’être celui de Lénine, terriblement efficace (pas forcément pour le meilleur…), mais plutôt la formule d’un abandon, voire d’un reniement.

    J’en serre les poings de rage à chaque fois, et je maudis cette République qui a oublié ses volontés « capétiennes » de l’époque de Gaulle, voire Pompidou : où sont les grands projets industriels de long terme, les stratégies ambitieuses et ces succès qui permettaient à la France de faire entendre la langue française sur tous les continents et sur nombre de chantiers internationaux ? Dans le dernier numéro de Marianne, sa directrice Natacha Polony dresse un constat sévère de la situation : « La France s’illustre par son impuissance absolue. Face aux multinationales d’abord. Ford n’est que la dernière d’une longue série. CICE, plan de sauvegarde de l’emploi, subventions diverses et variées… Et l’on s’en va en faisant en sorte que le site, surtout, ne puisse être repris par un éventuel concurrent. » Pour Ford, les contribuables français ont beaucoup dépensé par le biais de l’Etat et des collectivités locales, comme le souligne Alexis Moreau dans le même journal : « Combien Ford a-t-il empoché au total ? Environ 20 millions d’euros, si l’on s’en tient aux subventions versées par l’Etat et les collectivités dans le cadre de l’accord de 2013. Beaucoup plus, si l’on comptabilise l’ensemble des aides : près de 8 millions d’euros au titre du Crédit d’impôt compétitivité emploi et 27 millions d’euros au titre du chômage partiel (…). Soit une ardoise globale de quelque 55 millions d’euros. (…) Ford pourra toucher une ultime ristourne, malgré la fermeture : en 2019, elle devrait bénéficier du CICE, au titre de l’année 2018. Soit un chèque de 1,1 million d’euros (…). » N’y a-t-il pas là de quoi se révolter contre un système absurde qui semble accorder une prime aux salauds ?

     

     

     

    Cette indécence capitaliste n’est possible que parce que la République s’est laissé lier les mains par les féodalités financières et par une Construction européenne qui n’a jamais eu grand-chose de « sociale », et cela depuis ses douteuses origines que, d’ailleurs, Pierre Mendès-France avait, en homme de gauche idéaliste, remarquées et dénoncées en s’opposant au Traité de Rome de 1957, rejoignant en cela ses vieux adversaires de l’Action Française… Madame Polony y voit aussi un effet de la naïveté des dirigeants français sur les questions industrielles et économiques, dans une mondialisation qui n’est que « la guerre de tous contre tous », en définitive : « Les Français sont les seuls à croire qu’un géant finlandais absorbant un groupe français ne privilégiera pas les intérêts finlandais au détriment des emplois en France. Trente ans d’idéologie technocratique du dépassement de la nation ont abouti, dans les élites françaises, au bisounoursisme généralisé. (…) Et comme nous n’avons que des alliés et des amis, inutile de développer l’intelligence économique pour anticiper ce genre de réveil nationaliste. » Derrière l’ironie de la dernière phrase, il y a une forte réalité : on nous parlait d’Europe à construire, de la paix pour toujours et de bonne gouvernance grâce à l’euro, de mondialisation heureuse, du règne des experts et de la société civile, et l’on laissait (et on laisse toujours) les loups piller sans vergogne notre bergerie nationale… Les Pangloss de la République mériteraient quelque bonne fessée pour cette peine qu’ils ont fait à l’économie française et à ses producteurs locaux, et pour les larmes de tous ces travailleurs sacrifiés sur l’autel du profit !

    Nous pourrions nous contenter de ce triste constat : « Manque l’essentiel : la puissance d’un poing qui frappe sur la table », s’exclame Natacha Polony, et elle a (presque) tout dit ! Mais, quel Etat peut redonner au poing français sa force nécessaire pour, à la fois, se dresser face aux féodaux et aux empires, et faire trembler ceux qui s’invitent au banquet français sans payer leur festin ?

     

     

     

    Dans notre histoire, le poing nu brandi vers le ciel ne marque que la colère et, même si elle s’avère parfois nécessaire, elle n’est pas suffisante pour fonder une politique digne de ce nom et un Etat fort devant les puissants pour préserver les faibles et les autres. Sans doute faudra-t-il, faute d’un de Gaulle qui n’est jamais qu’un bref moment dans l’histoire de l’Etat, remettre dans ce poing français le sceptre royal qui marque à la fois la souveraineté et la décision libre de notre pays, pour le pays et les nôtres, tout simplement…

  • Messieurs les policiers (et soldats), tirez les premiers !

     

    Mur-bleu gds.jpgCe Grain de sel a été rédigé avant l'attaque de mardi contre un policier à Notre-Dame de Paris. Rien à changer : en ces temps d'une guerre imposée, tuer les premiers des assassins qui s'apprêtent à commettre un ou plusieurs crimes, voire un crime de masse, c'est sauver une, dix, cent vies d'innocents. C'est triste, mais c'est la guerre, qu'on nous impose : oui, sans joie, sans haine, tuer les premiers, pour ne pas être tués. 

    Et, c'est dur à dire, mais tirez pour tuer. Sans haine, sans joie, mais, oui, pour tuer, car nous sommes en guerre et, en temps de guerre, le plus rapide des moyens que l'on ait trouvé jusqu'à présent pour faire finir la guerre, c'est de mettre hors de combat l'armée ennemie...

    Les lâches assassins de l'ombre de Daech ont donc encore frappé, la semaine dernière. Ils ont encore tué un policier, en ont blessé deux, grièvement. Et nous, là, au milieu de ces horreurs, que sommes-nous ? Soixante-six millions d'otages permanents ! 

    Car, enfin, que faisait chez nous, au milieu de nous, cette bombe humaine latente, cet assassin potentiel, lui qui, multirécidiviste, avait déjà fait treize ans de prison, avait déjà tiré sur des policiers en garde à vue (s'étant emparé de l'arme de l'un d'eux) ?

    Bien entendu, notre semble-président a déclaré qu'il décorerait à titre posthume le policier mort en service, pour accomplir sa mission : défendre la population contre ces ennemis invisibles jusqu'à leur « passage à l’acte », qui se sont fondus au milieu de nous, sont parmi nous, partout, toujours.

    L'assassin des Champs, vous l'avez tué : c'est très bien ainsi. Il n'encombrera pas nos prisons, ne trouvera pas un avocat pour défendre ses actes indéfendables. Resté en vie, la seule justice devant laquelle il aurait dû comparaître aurait été une Cour martiale, qui, en général, en temps de guerre, rend le même verdict pour tous les actes de trahison : fusillé. 

    Qu'attend-on pour établir une Cour martiale, puisque nous sommes en guerre ?

    On ne cesse de mentir en nous répétant à l'envi que tous ces assassins de Daech sont « français », ce qu'ils ne sont pas (ils ne le sont que « de plastique », nous l'avons assez souvent dit et redit) : mais, justement, quand bien même, par la grâce d'un Système fou, ils seraient devenus français, puisque possesseurs d'un petit rectangle de plastique, ils sont donc des traîtres à leur patrie, puisqu'ils ont tourné leur arme contre elle. Ils relèvent donc bien - même et surtout si l'on admet qu'ils sont Français - ce que nous n'admettons pas - d'une Cour martiale, d'un jugement et de l'exécution immédiate de celui-ci.

    Comme cet assassin de Salah Abdeslam qui encombre inutilement nos prisons, insulte vivante aux morts qu'il a faits : qu'attend-on pour le juger, le fusiller ? Voilà un signal fort qui serait envoyé à l'armée ennemie, qui, de toute façon, ne comprend pas d'autre langage que celui de la fermeté, de la force.

    De même, qu'attend-on pour déchoir de leur fraîche nationalité toute personne liée de près ou de loin au djihadisme, au terrorisme ? Et pour les renvoyer d'où ils viennent ? Et qu'on ne nous dise pas que cela est impossible : sans preuve contre Assad, sans enquête sérieuse, sans mandat de quiconque et alors que « l'affaire » ne concernait pas directement les Etats-Unis, Trump a bien envoyé 59 missiles Tomahawk sur un aérodrome syrien (pour un piètre résultat, d'ailleurs, ce qui est assez cher payé, mais c'est un autre sujet) ; et, nous, nous ne pourrions pas nous « permettre »  de renvoyer dans leur pays d'origine des assassins qui sont susceptibles de nous tuer à tout moment, en pleine rue ou n'importe où ?

    Qu'on en finisse avec ce genre de niaiserie, d'insanité ! 

    Trump s'est permis de violer toutes les lois internationales en s'immisçant dans une affaire qui ne le regardait pas directement en se justifiant par le fameux Quia nominor leo. Je suis le plus fort, donc je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux, parce que je m'appelle lion.

    Qu'on ne se méprenne pas sur notre position. Nous savons très bien qu'il y aura toujours du terrorisme sur terre, et donc en France. Nous ne pensons pas un instant qu'un jour, avec une royauté réinstaurée, il n'y aura plus ni meurtres, ni vols, ni viols, ni terrorisme etc.: le Mal - comme le Bien, du reste... - est sur terre pour jusqu'à la fin des temps.

    Nous disons seulement qu'il faut ramener ce taux d'horreur incompressible à son seuil le plus bas possible ; et, pour cela, nous devons pouvoir dé-poubelliser la France, la vider de toutes ces personnes qui la haïssent, lui veulent du mal, nous veulent du mal ; cette dépoubellisation, il n'y a qu'une façon de la mener : déchoir massivement de la nationalité, et expulser immédiatement et tout aussi massivement ce vivier de terroristes que l'on a follement laissés entrer.

    Mais pour cela, il faut le vouloir...

    Nous, nous le voulons ! 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Le front de "l'anti transition énergétique" s'élargit, et avec lui l'opposition résolue à ce que de plus en plus de personnes comprennent : c'est cette folie qu'il faut abandonner, et surtout pas le nucléaire, qu'il faut au contraire remettre à son niveau "d'avant sabotage" (par la coalition escrolos/Pays légal magouilleur...)

    Exemple ici avec les États-Désunis :

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/assurance-banque/aux-etats-unis-les-premiers-fonds-d-investissement-anti-transition-energetique-et-anti-esg-emergent_AN-202303160455.html

    1A.jpg

     

    lfar espace.jpg

    1. Vu (avec un immense plaisir et une vraie joie...) dans les JT de TF1 et France 2, la 3 et la 6 et d'autres encore... : le "tabouret" de la flèche de Notre-Dame de Paris vient d'être monté "à blanc", en Moselle ("à blanc", c'est-à-dire qu'il s'agit d'une répétition). Maintenant que les ouvriers (quel beau mot !...) ont vu que tout était parfaitement prêt, il va être démonté et doit commencer à être installé dans les prochains jours sur la cathédrale; tout devrait être finalisé pour le 15 avril, jour anniversaire du terrible incendie de 2019...

    1A.jpg

     

    2. Olivier Babeau a raison : et si on lui proposait de pousser plus loin son raisonnement ? Et de se poser la question politique du "pourquoi ?" :

     
    "Le problème ? La France est devenue pauvre et sa population âgée. Elle a déjà perdu son rang autrefois envié entre les nations. Elle est dans l’état d’esprit d’un ancien riche qui n’a plus les moyens de ses exigences. D’une ancienne belle qui n’attire plus. Amère. PIB par tête,… Voir plus"
     
    Pour nous, c'est clair : c'est la République idéologique, le Système qui nous déclasse inexorablement, et dont le rôle historique, jusqu'ici, aura été de faire passer la France de première puissance du monde à celui de pays en voie de tiers-mondisation accélérée ! Direction, sortie de l'Histoire, toute !
     
    Et, si on ne veut pas cela, il n'y a qu'une solution : renouer avec le Régime qui a fait la France et qui en a fait la première puissance du monde sous Louis XVI...
     
    VIVE LA FRANCE !
     
    ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE,
     
    VIVE LE ROI !

    FLEURDEL PAVEMENT ST LOUIS DES INVALIDES.jpg

     

    3. Dominique Dupré-Henry a lu dans The Guardian (article évidemment en anglais) que les touristes désenchantés se sont plaint des vues et des odeurs… "Alors que font les autorités municipales à ce sujet ? Rien !"... :

    https://www.theguardian.com/world/2023/mar/15/the-ratpocalypse-why-paris-is-awash-with-vermin-and-the-mayor-isnt-stepping-in

    1A.jpg

     

    4. Qui pourrait trouver à redire à cet extrait du dernier Zemmour, Je n'ai pas dit mon dernier mot ? (posté par Damien Rieu, sur tweeter) :

    1A.jpg

    Deux observations, pour nous, accompagnent ce constat :

    1. C'est la Révolution qui a brisé net l'élan démographique de la France, alors "Chine de l'Europe" avec près de 30 millions d'habitants (nettement moins de dix en Espagne, à peine plus de dix pour l'ensemble Angleterre/Écosse/Pays de Galles (n'incluant pas l'Irlande) : 600.000 morts dus à la Révolution et au Génocide vendéen, un million et demi dus aux folles guerres de l'Empire, 500.000 Français perdus en 1815 dans les territoires que nous perdîmes alors... Puis vint 1914 (et son million et demi de morts) et 39 (600.000) : près de cinq millions de morts depuis l'assassinat de Louis XVI : quel pays pourrait résister à une telle hécatombe ?

    2. C'est encore la Révolution - puisque notre actuelle Vème République (lire son court préambule) se base sur ses "principes" (!) - qui mène depuis 1875 une hystérique guerre d'extermination à l'Église et a réussi son sale travail de déchristianisation de la France, affaiblissant ainsi la France (le reste de l'Europe suit...) alors que se produit la troisième "agression" de l'Islam (après celles de 711 par l'Espagne et de 1453, par la Grèce)...

     

    5. Le saccage de Paris par Anne  Hidalgo continue... GNSA Bois de Vincennes communique :

    "Voilà. Adieu sureau, saule marsault, après merisier, aubépine..adieu abeilles, pouillots..car plus de nourriture. Un saule avait ses chatons de sortis . Ceci est la gestion du bois Mairie de Paris."

    1A.jpg

    1AA.jpg

    1AAA.jpg

    1AAAA.jpg

     

    6. (Dans Le Figaro) ENFANTS TRANSGENRES : La CAF fait machine arrière après la tribune signée par plusieurs professionnels de santé et intellectuels dont SOS Éducation, @OSirene, Elisabeth Badinter... Un pas de plus vers la protection de l'intérêt supérieur des enfants !

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/enfants-transgenres-la-caf-fait-machine-arriere-apres-une-tribune-dans-le-figaro-20230315

    1A.jpg

     

    7. La Fondation du Patrimoine communique :

    "La Fondation du Patrimoine et tous ses bénévoles à travers la France sont heureux d'annoncer les 18 sites emblématiques de nos régions, sélectionnés pour le #LotoduPatrimoine 2023 porté par @bernstephane avec le soutien du @MinistereCC et @FDJ"

    https://twitter.com/fond_patrimoine/status/1636412016075194396?s=20

    Le site archéologique gallo-romain de Chateaubleau, l'un des "18"... :

    Le site archéologique du Châteaubleau en Seine-et-Marne

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-et-marne/loto-du-patrimoine-2023-le-site-archeologique-de-chateaubleau-retenu-comme-projet-emblematique-2734086.html

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    "Incendies, violences... L’incroyable sentiment d’impunité de l’extrême gauche", l'éditorial de

    "Il a suffi d’une étincelle. À Paris, Anne Hidalgo avait laissé sa ville se changer en décharge, les rues étaient jonchées de poubelles, l’extrême gauche n’avait plus qu’à mettre le feu. La place de la Concorde plongée dans la nuit de la discorde, les murs de l’Hôtel de la Marine menacés par les flammes offraient le tableau d’un pays en proie au chaos. Même atmosphère embrasée à Rennes, Nantes, Amiens, Dijon. Habités d’un sentiment d’impunité qui leur permet depuis dix ans de semer la terreur dans nos rues, les casseurs de la gauche radicale se sont livrés à leur sinistre rituel de destructions. 62 ou 64 ans, quelle importance? Le seul objectif est d’humilier l’État et de le démolir.

    Ils sont plusieurs centaines à afficher franchement leur volonté de renverser le régime, mais ils bénéficient d’une indulgence qui contraste avec l’intransigeance qui frappe l’autre bout du spectre politique.

    Les Insoumis à l’Assemblée jouent les boutefeux..."

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Dans L'actu des bonnes nouvelles

    "Framatome va relocaliser en France la fabrication des cuves de chaudière nucléaire. À partir de mi-2026, c'est au sein de l'une des seules forges au monde capables de forger des pièces de 400T, dans le Creusot, que seront désormais produits ces équipements hautement stratégiques."

    1A.jpg

     

    2. Bravo, Les Natifs ! :

    "Ce soir, une vingtaine de Natifs étaient présents aux côtés des jeunes de
    @GenerationZ_75 pour mettre Anne Hidalgo face à son incompétence. Des poubelles ont donc été déversées sur la place de l’Hôtel de Ville afin de donner à l’édile un aperçu du quotidien de ses administrés."

    1A.jpg

     

    3. Paris pollution, saccage, "folie Hidalgo" : d'accord avec Dominique Dupré-Henry...

    "POLLUTION Quelle folie d’aller construire dans ce quartier déjà brutal Pte Brancion un bâtiment de logements au dessus du périphérique, un des axes les plus pollués de France ! Les abords du périphérique méritent une véritable réflexion !"

    1AAA.jpg

    1A.jpg

    1AA.jpg

    1AAAA.jpg

     

    4. Éoliennes en mer : bataille de chiffres sur la production du parc au large de Saint-Nazaire... D'accord avec Fabien Bouglé :

    "La production totale des éoliennes en mer intermittentes n'a aucun sens si les bas de production ont lieu lors des pics de consommation. Froid = pas de vent !" 

    https://www.lefigaro.fr/nantes/eoliennes-en-mer-bataille-de-chiffres-sur-la-production-du-parc-au-large-de-saint-nazaire-20230317

    1A.jpg

     

    5. (Source : Le Dauphiné libéré) On en rirait presque !!!!!

    Carpentras, Abid El Hassouni s’encastre dans un poteau près d’une école avec sa voiture volée, puis revient mettre le feu au véhicule, brûlant la cantine scolaire ainsi que l’espace informatique ! Quelle chance pour la France, pour le Vaucluse, pour Carpentras !

    Abid El Hassouni, 24 ans, entre dans le box du tribunal correctionnel de Carpentras. Il est 16h33, le 16 mars. Des cheveux noirs tirés vers l’arrière, la peau mate et un polo blanc, le Carpentrassien (sic !) écoute la présidente Sandrine Izou revenir sur ce qui lui est reproché : l’incendie d’une voiture qui se propage à la cantine de l’école des Garrigues, à Carpentras.

    Des délits graves, « exceptionnels », insiste pour la partie civile Maître  Frédéric Bassompierre. Ils coûtent cher au prévenu : cinq ans de prison dont 30 mois assortis d’un sursis probatoire et il est maintenu en détention. Le jeune homme doit régler 300.000 euros de provision pour les dommages et intérêts.

    La salle de cantine et l’espace informatique anéantis

    Le tribunal a fait un bond en arrière, jusqu’au 6 janvier 2022. Il est près de 6 h 30. Le conducteur d’une Volkswagen Polo sportive, volée dans la Drôme un mois plus tôt, perd le contrôle de son véhicule au croisement des routes de Velleron et Pernes-les-Fontaines. La vitesse et l’alcool… C’est comme ça qu’Abid El Hassouni explique l’accident.

    La voiture s’encastre dans un poteau de l’école après être passée entre des cyprès. Le chauffard part en courant.

    Une heure et demie plus tard, nouvelle scène. Surréaliste. Deux personnes arrivent à bord d’une voiture. L’un d’eux descend et vide un bidon d’essence sur le toit de la Polo volée qui s’embrase sous les yeux de plusieurs dizaines de personnes, dont des enfants et leurs parents. Des employées de l’établissement interpellent pourtant l’incendiaire en lui disant qu’il y a des élèves. Il répond : « Je n’ai pas le choix, je ne suis pas assuré. »

    Les flammes se propagent en quelques secondes. L’espace réservé à la cantine est réduit à un amas de débris calcinés.

    Le préjudice est estimé à 700.000 euros..."

     

    LE SYSTÈME POUBELLISE LA FRANCE,

     

    DONT IL  FAIT UNE GIGANTESQUE PÉTAUDIÈRE/FOUTOIR

     

    AVEC CETTE IMMIGRATION INSENSÉE

     

    QU'IL IMPOSE AU PAYS DEPUIS PRÈS DE 50 ANS...

    lfar lys.jpg

     

    6. Une belle et bonne initiative en Franche-Comté : Depuis 2011, des maraîchers ont monté un groupe d'échange de semences. Chaque ferme bio produit plusieurs semences et se réunit pour les partager et permettre à des espèces de renaître, pour favoriser la biodiversité locale... :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/essaimons-nous-un-documentaire-sur-la-reappropriation-des-semences-paysannes-rend-hommage-aux-heros-du-maraichage-2726958.html

    1A.jpg

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujoiurd'hui avec cette double bonne nouvelle : le DVD #VaincreOuMourir et le livre de Zemmour (Je n'ai pas dit mon dernier mot) sont tous les deux actuellement numéro 1 des ventes !... Tant mieux !

    1AA.jpg

    1A.jpg

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • A ceux qui nous découvrent (13) : Le Royalisme aujourd'hui ? Un recours pour demain ! Qui sommes-nous, que voulons-nous

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg            Cette rubrique est destinée A ceux qui nous découvrent. Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n'ont pas d'autre prétention que de servir de petits tracts d'appel, d'explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s'agir là que d'une première présentation, d'une première accroche, qu'il faudra évidemment préciser, nuancer, approfondir par la suite.

                Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et rédigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc... contenues dans des courriels qui nous ont été adressés.

                On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différemment, prendre d'autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d'en haut.

                Il ne s'agit, répétons-le, que de courts textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l'essentiel...

                Aujourd'hui, Voici, tracé à très grands traits et dans ses très grandes lignes, une sorte de mini (mini, mini...) manifeste pour nous présenter à ceux qui ne nous connaissent pas, et leur offrir une sorte de condensé ultra rapide et ultra schématisé des principaux axes de notre action; pour en savoir plus, lisez justement, et entre autres, lafautearousseau.....

              

     

                  Notre projet est simple : n’étant pas idéologues, nous n’inventons pas de système, nous partons de ce qui est. Et en aucun cas nous ne proposons une restauration de la royauté, chose que l'on pouvait faire en 1815. La coupure est faite, elle est ancienne et entrée dans les moeurs. Nous ne pouvons que proposer l’instauration, ou la ré-instauration de la Royauté, en partant des réalités, de ce qui existe (la différence est, on le voit essentielle) : les institutions de la V° république…

     

                 En leur adjoignant le Roi, le Chef de la Maison de France devenant le Chef de l'Etat, tout simplement, et les Institutions voulues par de Gaulle continuant à fonctionner comme aujourd'hui, nous sortirions de ce provisoire perpétuel qui est consubstantiel à la république.

     

                 Nous demandons donc simplement, pour toute révolution, que le poste de Chef de l’Etat soit confié au Chef de la Maison de France. Une révolution sans en avoir l"R".....

     

                Et nous retrouverions ainsi ce plus que nous avions avant la révolution et qu’ont toujours les espagnols et les pays nordiques. Si ces pays sont bien placésdans tous les domaines, c'est entre autre aussi parce qu’ils ont la chance d’avoir, avec cet espace a-démocratiqueà la tête de leur État, donc plus de stabilité vraie, et aussi le temps long, dont la révolution nous a privé  (comme le reconnaissait récemment Christine Ockrent en disant au correspondant du Times: "Vous, vous avez la chance d'avoir la Reine d'Angleterre. Ce n'est pas notre cas".): nous présentons donc l’Héritier des siècles comme un plus pour la France, mais aussi comme un recours. 

     

    II 

            

            Dans le grand affrontement ouvert en 1789 entre République et Royauté, il est clair qu'aujourd’hui, l’avantage est à la République, qui est installée et bien installée. Mais, au sens propre du terme les républicains sont devenus du coup les conservateurs de l’ordre établi, qui n'est pour nous qu'un désordreet, selon l'expression de Pierre Boutang, un "semble Etat".... Et nous, non pas des révolutionnaires au sens idéologique du terme, mais bien des révolutionnaires de cette "désolante pourriture", de cette société marchande de laquelle il n'y a, a proprement parler, "rien à conserver" (toujours selon les mots de Boutang...): en somme, les alter-révolutionnaires.

     

                "Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien."   

     

    III       

     

               Notre vision et notre objectif, c'est, acceptant la France comme elle est aujourd'hui, de reprendre le grand mouvement de 1789, en s'accommodant de la révolution/fait mais en se dépêtrant de la révolution/idée; et de réconcilier toutes les Frances, selon la vision de Marc Bloch, qui est de vibrer au sacre de Reims et à la Fête de la Fédération....

     

                 En sachant bien que le Roi ne suffira pas, par sa seule présence, à résoudre comme par enchantement, toutes les difficultés. Mais il sera la condition nécessaire -à défaut d'être la condition suffisante- de la recréation d'une société saine. Le rôle des autorités religieuses et spirituelles (au premier plan desquelles l'Église Catholique), mais aussi des Familles et des Élites (dans l'enseignement par exemple) sera lui aussi indispensable et primordial, comme on l'a déjà vu dans l'histoire.....

     

     
    FLEUR DE LYS SAINT LOUIS KANSAS.jpg
  • L'Action Française dans la Grande Guerre [7] Guerre totale contre lʼEurope

    Maurras et Proudhon

     

    Nationalisme intégral et anarcho-syndicalisme 

    Avant-guerre une alliance tout à fait étrange au premier abord avait commencé à se cristalliser. Cette alliance avait été suscitée par lʼAction Française, qui entendait discuter directement avec ceux à qui, supposément, ils sʼopposaient de façon diamétrale : les partisans du syndicalisme révolutionnaire, héritiers de la pensée de Pierre-Joseph Proudhon notamment. Lʼobjectif était de les convaincre du bien-fondé du royalisme, le principe monarchique étant au fond « lʼanarchie + UN  (le Roi) », pour reprendre une fameuse formule.      

    berth.jpgLe 17 novembre 1911 a lieu la première réunion du Cercle Proudhon. Ses principaux organisateurs sont Henri Lagrange, Georges Valois et Gilbert Maire. Un proche de Georges Sorel, connu pour sa définition du « mythe », qui encore aujourdʼhui fait autorité dans les sciences sociales, et qui est considéré comme le « frère ennemi » de Jean Jaurès, est la prise de guerre la plus importante des tenants du nationalisme intégral : Édouard Berth (photo), ancien socialiste devenu disciple, outre Sorel, de Charles Péguy. Berth partageait avec Maurras une aversion pour le parlementarisme dit démocratique, ainsi quʼune grande admiration pour lʼAntiquité. 

    À partir de janvier 1912 le groupe édite une revue trimestrielle appelée les Cahiers du Cercle Proudhon. Pour la République ce rassemblement de lʼultra-gauche et de lʼultra-droite était dangereux, car il rendait possible une convergence de la classe ouvrière et de la classe moyenne dirigée vers un objectif commun, la dissolution de la République, représentée par une putain se vendant au bourgeois pour les uns et par une gueuse pour les autres. Lʼanti-France voyait émerger une force bâtie sur lʼunion des contraires, qui pouvait lui être fatale. Un mouvement qui célébrerait autant le martyre vendéen que le martyre des ouvriers grévistes de Fourmies. 

    Pour lʼobservateur dʼaujourdʼhui, il peut paraître impensable que le syndicalisme révolutionnaire de Sorel puisse être miscible dans le royalisme nationaliste de Maurras.      

    En réalité les deux mouvements ont en commun de sʼopposer à lʼÉtat moderne qui au gouvernement des hommes substitue lʼadministration des choses. Au jacobinisme ils préfèrent le fédéralisme, lʼautonomie des « petites patries », des collectivités locales, dont les libertés sont bafouées par une République centralisatrice qui nie tout particularisme, prélève impôts et taxes à outrance et protège les intérêts dʼune élite nouvelle, une aristocratie financière qui vit de la rente que lui procure le crédit, cʼest-à-dire, aujourd’hui, lʼargent quʼelle prête à lʼÉtat.      

    4234346337.jpgRappelons également que lʼautre grande figure du nationalisme avec Maurras, Maurice Barrès (photo), se revendiqua pendant longtemps socialiste. Il « ne craignait jamais dʼinsister sur lʼunion intime des idées nationalistes et socialistes. […] Cʼest lui qui, le premier, fit voisiner nationalisme et socialisme sous forme imprimée, dans la Cocarde, quʼil publia de septembre 1894 à mars 1895. Dans les pages de celle-ci, on trouvait associés des compagnons aussi peu faits pour sʼentendre que René Boylesve, Charles Maurras, Frédéric Amouretti, Camille Mauclair et des syndicalistes extrémistes, tels que Augustin Hamon et Fernand Pelloutier. »[1]      

    thumbnail.jpgAu fond La Cocarde était une sorte de préfiguration des Cahiers du Cercle Proudhon. Il est à ce sujet important de prendre en considération ce quʼécrivait Maurras au point de départ de la guerre dans LʼAction Française du 2 août 1914, dont le titre en une était « La France sous les armes », en réaction à lʼassassinat de Jean Jaurès : 

    « Ma jeunesse a connu des socialistes presque chauvins. Il en était même dʼantisémites, dont quelques-uns se retrouvèrent, à lʼaffaire Dreyfus, contre Dreyfus ou bien sur un terrain de stricte neutralité. Lʼhypothèse dʼun socialisme nationaliste nʼétait pas plus improbable quʼune autre vers lʼannée 1894. […] Il eût été possible de prévoir comme de savoir. Lʼhistoire mieux interrogée aurait dû prévenir M. Jaurès et les socialistes qui le subissaient tous quʼils tournaient le dos à leur siècle. Lʼévolution, comme ils disent, ne va pas à lʼunité, mais bien à la diversité. Nous sommes moins près des États-Unis dʼEurope, Bainville vous lʼa souvent dit, quʼaux temps des Vergennes et des Choiseul, qui en étaient moins près quʼHenri IV, au moment du projet de paix perpétuelle, dont le simple rêve était de beaucoup inférieur à cette Unité du monde chrétien que le Moyen-Age a réalisée. Cette diversification croissante emporte des risques de guerre croissants. » 

    Le propos de Maurras consiste au fond à reprocher à ceux qui ont pris la tête du mouvement socialiste, et donc au premier chef Jaurès, de manquer de réalisme, de prendre, pour le dire trivialement, leurs désirs pour des réalités. Sa critique rappelle celle que faisait Marx à lʼencontre des socialistes français quand il les taxait dʼutopiques et de doux rêveurs. 

    De plus Maurras soutient que si les choses avaient pris une autre tournure, socialistes et royalistes auraient très bien pu se coaliser et travailler, main dans la main, à saper les bases de la société moderne, libérale et démocratique. Même l’antisémitisme ambiant à droite comme à gauche, fin XIXe – début XXe siècle, rassemble les deux courants. Il suffit de lire  ces lignes écrites par Proudhon dans Césarisme et christianisme – « Le Juif est par tempérament anti-producteur, ni agriculteur, ni industriel, pas même vraiment commerçant. Cʼest un entremetteur, toujours frauduleux et parasite, qui opère en affaires, comme en philosophie, par la fabrication, la contrefaçon, le maquillage... Sa politique en économie est toute négative ; cʼest le mauvais principe, Satan, Ahriman, incarné dans la race de Sem »[2] – pour constater quʼil y avait alors un certain nombre de points dʼaccord entre ces deux écoles de pensée, en particulier dans leur dénonciation de lʼutilitarisme et du matérialisme propre à la société bourgeoise moderne.          

    Le cercle Proudhon fut, précisément, dissout durant lʼété 1914, au moment de la mobilisation.          

    Aux yeux des républicains la mobilisation fut ainsi un moment de grâce. LʼUnion Sacrée eut pour eux le mérite de mettre un terme à lʼalliance des nationalistes intégraux et des socialistes radicaux. 

    La synergie, par nature, est réputée décupler la force dont disposent initialement les parties qui la composent. Ce rapprochement des forces anti-système, si elle sʼétait consolidée, aurait pu briser la République. Mais le militarisme prussien, aiguillé par la boussole maçonnique, voulut que les événements advinssent autrement.  (A suivre)  ■ 

    [1]  Eugen Weber, LʼAction Française, Paris, Stock, 1964, p. 88.
    [2]  Cité par Rolland Villeneuve, Dictionnaire du diable, Paris, Omnibus, 1998, p. 792.

    Articles précédents ...

    L'Action Française dans la Grande Guerre [1] La guerre sans l'aimer
    L'Action Française dans la Grande Guerre [2] Un prescripteur d’opinion de plus en plus important 
    L'Action Française dans la Grande Guerre [3] L’Union Sacrée : un ralliement ?
    L'Action Française dans la Grande Guerre [4] L’Union Sacrée : un ralliement ?
    L'Action Française dans la Grande Guerre [5] L’« affaire des panoplies »
    L'Action Française dans la Grande Guerre [6] Guerre totale contre lʼEurope

     

    lafautearousseau

  • L'Action Française dans la Grande Guerre [4] L’Union Sacrée : un ralliement ?

    Pourquoi le ralliement n'est pas une trahison (suite) 

    Cependant, peut-on réellement parler de ralliement à la République ? Il serait plus juste, à notre avis, de voir dans lʼUnion Sacrée un ralliement du système républicain au programme, non pas institutionnel mais opérationnel, de lʼAction Française, à ses idées, ses méthodes et sa stratégie. Lʼhistorien Jean-Baptiste Duroselle souligne que lʼUnion Sacrée coïncide, pour les nationalistes en général et pour lʼAction Française en particulier, avec un curieux moment où ils « ont assisté avec béatitude à une sorte de ʽʽralliementʼʼ des autres à leur point de vue. »[1] Durant cet été 1914, paradoxalement plein dʼeffervescence et dʼespoir, Bainville note dans son journal : « La confiance est générale, les antimilitaristes dʼhier sont les premiers à réclamer un fusil. »[2] Cʼest le cas, on lʼa vu, du journal La Guerre sociale de Gustave Hervé, qui, aussi étrange que cela puisse paraître vu son titre, se présentait jusquʼalors comme résolument pacifiste. 

    99768055.jpgSi lʼAction Française se range du côté du gouvernement républicain, elle ne met pas pour autant son corpus idéologique dans sa poche. Pour Maurras, la victoire militaire – battre lʼAllemagne – sera le prélude à la victoire politique – restaurer la monarchie –. Bainville définit la stratégie à adopter. Il préconise dʼécraser la Prusse, facteur dʼunification du monde germanique. Il faut à jamais, pense lʼhistorien royaliste, briser tout espoir dʼunité de lʼAllemagne. Et ne plus se préoccuper que de la France, mettre provisoirement au rancart lʼhostilité à la République. 

    Il sʼagit donc de faire front, dʼoublier les querelles idéologiques, enterrer la hache de guerre avec lʼex-Anti-France. Loyale au gouvernement, lʼAction Française ne sʼest pas pour autant convertie au républicanisme, loin sʼen faut. Le fait suivant lʼatteste : en juillet 1915, lors dʼune réunion publique la section dʼArras dénonce la chienlit républicaine responsable du désordre, concluant par un « Vive le Roi ! vive la France ! » 

    2505119253.jpgEn outre, un an plus tard, dans un contexte difficile car lʼhiver 1916 voit la prise de Bucarest par les Allemands et la retraite des troupes russes, Maurras propose lʼinstauration dʼune sorte de dictature dont le souverain serait un podestat, ou lieutenant général, idéalement issu des rangs de lʼArmée. Il faut dire que la valse des présidents du Conseil, trait caractéristique de la IIIème République, ne sʼest pas arrêtée avec la guerre. La France a connu cinq chefs de gouvernement en lʼespace de quatre ans : René Viviani, Aristide Briand (photo), Alexandre Ribot, Paul Painlevé et Georges Clemenceau ; quant au président de la République il est resté le même. Raymond Poincaré a occupé cette fonction de 1913 à 1920. Lʼabsence dʼélections nʼa pas empêché cette instabilité gouvernementale. Selon Maurras il fallait aller plus loin. Non seulement il fallait rompre avec la démocratie représentative, ou régime dʼopinion, soit le pouvoir frivole et capricieux de la foule, mais aussi fallait-il mettre fin au parlementarisme, facteur dʼimmobilisme et de corruption. Le podestat devait préparer la venue du roi, dont lʼavènement sur le trône devait couronner la victoire contre à lʼAllemagne. En 1917, Daudet déclare en privé : « Il nous faut continuer notre propagande pour que nos amis du Front trouvent en revenant une force unie prête à renverser la République et à restaurer le Roi. »[3] 

    La fidélité renouvelée vis-à-vis de lʼÉglise 

    LʼAction Française étant favorable à la restauration de lʼalliance du trône et de lʼautel, elle a durant toute la guerre veillé à faire la part des choses entre son nationalisme intégral, qui la poussait à exiger de tous lʼeffort maximal afin de réussir à vaincre lʼennemi, et son tropisme transmontain, qui lʼobligeait dʼaccepter le discours pacifiste et la neutralité du Saint-Siège représenté par Benoît XV, « dont la position était des plus inconfortables ».[4] Entre les catholiques et lʼAction Française sʼétaient noués des liens très forts, comme le fait remarquer Duroselle qui évoque « lʼattitude royaliste du bas clergé presque entier. »[5] Cette relation étroite ne fut pas brisée par la guerre. Une certaine forme de gallicanisme facilita la tâche : « lʼÉglise de France se rallia au patriotisme. »[6] Celle-ci fit sonner le 11 novembre 1918 à 11 heures précises toutes les cloches de ses paroisses, se glissant dans un rôle de caisse de résonance de lʼÉtat républicain qui lʼavait pourtant sérieusement tourmentée.           

    Le « pagano-comtien » Maurras ne succomba pas à la tentation anticléricale que ses ennemis républicains ne manquèrent pas de semer auprès de la piétaille soldatesque, en sʼappuyant sur la faille que fait apparaître la contradiction flagrante entre le nationalisme intégral et le royalisme transmontain. Mais, comme le suggère Eugen Weber, le « Maître de Martigues » était bien trop intelligent pour tomber dans le piège qui lui était tendu : 

    170392055.jpg« Nombreux étaient les Français qui sʼélevaient contre les efforts que faisait le Pape (photo) en vue de conserver la neutralité, qui lui reprochaient son refus de condamner lʼagression allemande, son silence devant les destructions et les atrocités des Allemands en Belgique et dans le nord de la France. Certains clercs et même certains laïques, comme Mistral dans ses Psaumes de la pénitence, considéraient que les souffrances de la guerre venaient en punition de lʼirréligion et lʼanticléricalisme de la France. Quand la protestation contre de telles déclarations eut menacé de provoquer une nouvelle campagne anticléricale, Maurras parla " dʼinfâme clameur", de brèche dans ce qui devait rester le front de lʼunité nationale, et son journal sʼérigea en soutien le plus ferme du clergé. »[7] (A suivre)  ■ 

    [1]  Jean-Baptiste Duroselle, op. cit., p. 52-53.
    [2]  Cité par ibid., p. 53.
    [3]  Cité par Eugen Weber, ibid., p. 117.
    [4]  Jean-Baptiste Duroselle, ibid., p. 66.
    [5]  Ibid., p. 64.
    [6]  Idem.
    [7]  Eugen Weber, op. cit., p. 118.
    Articles précédents ...
    L'Action Française dans la Grande Guerre [1] La guerre sans l'aimer
    L'Action Française dans la Grande Guerre [2] Un prescripteur d’opinion de plus en plus important 
    L'Action Française dans la Grande Guerre [3] L’Union Sacrée : un ralliement ?
     

    lafautearousseau

  • 27ème accident du travail : « Islamo-Gangstérisme », la preuve par Marseille... 

     

    Mur-bleu gds.jpgLe 27e tué par balles a été retrouvé, ce samedi 5 novembre, à La Rose, cet ancien quartier paisible de Marseille, devenu, depuis l'immigration-invasion déclenchée par les décrets Chirac sur le regroupement familial, l'un des pôles majeurs de l'insécurité, de la violence, des trafics en tous genres... et des accidents du travail qui vont avec !

    Nous avons emprunté ce terme - bien trouvé - d'islamo-gangstérisme à quelqu'un qui a bien de la chance, lui, car il peut tout dire : ancien président de SOS Racisme, aujourd'hui député socialiste (mais probablement dépité après les prochaines législatives...), Malek Boutih n'en finit plus de prôner - mais en paroles seulement, c'est là que le bât blesse... - une politique de fermeté dans les cités et autres zones de non-droit. Il est même allé jusqu'à demander au gouvernement (comme s'il y en avait encore un...) une vraie « offensive anti racailles dans les banlieues ».

    Oui, Malek Boutih a bien de la chance de pouvoir se produire un peu partout (journaux, radios, télés) et dire franchement ce qu'il pense, à savoir que l'islamo-gangstérisme règne en maître dans les banlieues. Il a de la chance comme Louis-Georges Tin - mais, lui, c'était il y a trois ans déjà : il semble plus lucide, ou plus rapide, que Malek Boutih* - qui regrettait que François Hollande ait abandonné son électorat des banlieues, lui qui est l'élu « des Noirs et des Arabes ».

    On imagine le tollé, et ses suites, si Lafautearousseau parlait de « noirs et d'Arabes », et demandait une « offensive anti racailles ».

    Mais peu importe au fond : l'important est que les choses soient dites. Et qu'elles le soient par des responsables du CRAN et - même ancien - de SOS Racisme. Le problème de fond de cette violence, multiforme, qui monte de partout, irrésistiblement, c'est celui des conséquences de l'accueil insensé, en quarante ans, d'une trop grande quantité de personnes, trop différentes par les mœurs, la religion, les mentalités etc.., et à qui, de plus, on n'avait rien de sérieux à offrir en leur ouvrant si follement les portes.

    Maintenant que ces masses sont installées, que veut-on qu'elles fassent ? Que les enfants issus de l'immigration - ces « enfants de la République » dont parlait ingénument ou stupidement Jacques Chirac - deviennent, par un coup de baguette magique, de gentils et doux petits Français, bien polis, bien élevés, bien sages en classe, où ils prépareraient consciencieusement un avenir forcément radieux, « républicain » et « citoyen » ?

    Il faut en finir avec l'angélisme et le déni de réalité, et voir les choses en face : la greffe voulue par Chirac ne prend pas. Et, curieusement, le rejet ne vient pas, essentiellement, du peuple français, mais bien des populations allogènes, surtout des jeunes, et même des très très jeunes, véritables bêtes fauves dans de très nombreux cas.

    Le Système pourra mener toutes les « opérations anti racailles » qu'il voudra, dans les cités, banlieues et autres zones de non droit, ainsi que le demande Malek Boutih; il pourra, comme le demande Louis-Georges Tin, essayer de reconquérir son électorat de « noirs et Arabes », ce qui ne peut conduire, dans les faits, qu'à tenter d'acheter la paix sociale, tentative aussi lâche qu'inéluctablement vouée à l'échec : le « pays parallèle », la « société à côté » (en Afrique du Sud, naguère, on disait « apartheid ») se fiche bien pas mal de notre « République », de ses « Droits de l'Homme » et autres nuées pathétiquement inadaptées à ses propres règles. Cette autre France, qui n'a de France et de Français que le nom et quelques grammes de plastique, ne connaît pas la place Vendôme et son Ministère de la Justice : sa justice à elle, elle ne passe pas par des tribunaux encombrés et des prisons surpeuplées, elle se fait au quotidien, dans la rue, à coup de kalachnikov ; et son seul Code pénal est celui du plus fort : les 27 morts par balle de Marseille sont là pour le rappeler.

    Maintenant que le mal a été fait, il n'y a pas d'autre solution que d'y remédier, sous peine de le voir tout submerger : par l'arrêt des entrées en France de nouveaux étrangers, d'abord ; par des déchéances massives de nationalité - suivies d'expulsion immédiate - de toute personne naturalisée qui ne se conformerait pas aux lois de notre pays ou mènerait des actions de terrorisme, ensuite ; enfin, par une politique de longue haleine, permettant à ceux qui se sont mis dans une impasse en venant chercher ici un Eldorado qu'ils n'ont pas trouvé et ne trouveront pas, de retourner se ré-enraciner chez eux, en les y aidant de toutes les façons utiles.

    Encore faut-il appeler un chat un chat, et remonter aux sources de ce mal : la folie économico-idéologique de l'immigration, qui a vu se réunir - c'en serait presque drôle - l'extrême-gauche révolutionnaire et les intérêts du grand capital ! Dans une même folie suicidaire qui ne peut conduire qu'à l'implosion du cher et vieux pays...

    « A moins que... » comme le disait Charles Maurras, en conclusion de L'Avenir de l'Intelligence ...  

     

    Révélation sensationnelle du CRAN : François Hollande est un président « ethnique »